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Revue de presse - Page 20

  • L'actualité des socialistes du 24 au 30 novembre

    AMAZON

    Alternatives Economiques - Les cadences éreintantes d’Amazon

    «Merci de vous rendre au bureau des managers.» Elodie Kahit, préparatrice de commandes chez Amazon, voit s’afficher cette injonction sur son boîtier qui lui indique où aller chercher puis scanner les produits dans l’entrepôt. Son supérieur hiérarchique désapprouve le temps trop important qu’elle passerait à ne pas travailler. « Il y a des périodes où, selon les managers, faut pas trop aller aux toilettes. Sinon on doit demander », dénonce celle qui est également déléguée CGT pour le site de Chalon-sur-Saône.

    HOLLANDE

    Le Monde - L’humour de François Hollande récompensé par un prix

    L’ancien président a reçu, mardi, le grand prix de l’humour politique pour avoir notamment lancé durant son quinquennat : « Aujourd’hui, je suis à deux doigts d’être aimé. »

    L’ancien président François Hollande a remporté le grand prix 2017 de l’humour politique pour l’ensemble de ses traits d’humour, a annoncé, mardi 28 novembre, le Press Club de France.

    L’ex-chef de l’Etat, venu en personne à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) recevoir ce prix, créé en 1988 et décerné par un jury de journalistes et d’humoristes présidé par Nelson Monfort, a déclenché le rire du public en prononçant un bref discours. « Je prends conscience qu’un hommage m’est rendu, il était temps. Ce n’est pas forcément l’abondance des hommages qui justifie qu’on les néglige. »

    HAMON

    Le JDD - Pour Benoît Hamon, entre Mélenchon et Macron, il y a un espace à gauche

    .... Ancien camarade de Benoît Hamon, le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Olivier Faure, ne croit pas en l'aventure de Génération·s. "Benoît est populaire mais personne n'a envie de l'accompagner dans son délire politique. Mélenchon n'attend qu'une chose, qu'il s'essouffle et crève." Récemment, un proche de Hamon pariait que Mélenchon s'essoufflerait avant : "Il va mettre des coups de boutoir, mais il ne fera rien bouger. La majorité tiendra le cap. Au bout de deux ans, les gens vont se demander à quoi tout cela sert."

    Libé - Hamon et Génération·s au milieu des gauches

    Plusieurs formations de gauche ont assisté samedi au Mans au rassemblement organisé par le mouvement du candidat socialiste à la présidentielle. Elles jonglent entre la bienveillance et les doutes.

    Un rassemblement, plusieurs ambiances. Samedi, au palais des congrès du Mans (Sarthe), Benoît Hamon a réuni sa famille pour la fondation de son mouvement, Génération·s. De nombreuses formations de gauche étaient invitées. Elles se sont croisées dans les couloirs sans forcément être dans le même tempo.

    Le Monde - Pour relancer son mouvement, Benoît Hamon le rebaptise « Génération.s »

    Réunis au Mans, samedi, les partisans de l’ancien socialiste veulent construire un mouvement « écologiste, solidaire et humaniste ».

    La salle principale du Palais des congrès du Mans (Sarthe) est décidément trop petite. Ses 1 400 places ne sont pas suffisantes pour accueillir l’ensemble des sympathisants de l’ancien Mouvement du 1er juillet, rebaptisé aujourd’hui Génération.s. Un nouveau nom pour relancer l’initiative mise en place il y a cinq mois par Benoît Hamon.

    Le Monde - Benoît Hamon veut faire exister son mouvement à côté de La France insoumise

    Le M1717 prend un second départ et se cherche un nouveau nom.

    L’objectif de Benoît Hamon est clair : donner un nouveau départ au Mouvement du 1er juillet, cinq mois pile après sa naissance. Les « hamonistes » se réunissent donc le 2 décembre au Palais des congrès du Mans pour la « journée de fondation » de leur organisation. Quelque 1 400 personnes sont attendues. Soit à peu près le même nombre que les « insoumis », réunis une semaine auparavant à Clermont-Ferrand, pour leur convention définissant les campagnes prioritaires de la formation de Jean-Luc Mélenchon.

    Libé - Dans les coulisses de la campagne Hamon, mise en mouvement et cahots

    Une nouvelle équipe de campagne se décide, mais l'absence de Valls à la convention d'investiture et les atermoiements des sénateurs grippent le démarrage.

    Ancien directeur de campagne de Benoît Hamon durant la primaire et l’élection présidentielle, Mathieu Hanotin est actuellement conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis en charge des sports et de l’organisation des Jeux olympiques et membre du bureau national du Parti socialiste. Il était également député de Saint-Denis, Pierrefitte et Villetaneuse lors du précédent mandat. Depuis le 21 avril 2002, son parcours s’est progressivement rapproché de celui de Benoît Hamon. En 2014, ils se retrouvent ensemble aux côtés des autres «frondeurs» de l’Assemblée nationale. Il fut également l’un des premiers soutiens du candidat. Il livre dans Libération le journal de cette campagne atypique vue de l’intérieur.

    PARADISE PAPERS

    Alternatives économiques - Paradise papers : on va y arriver !

    Mission impossible ? Non. Les paradis fiscaux ne pèsent jamais grand-chose sur le plan géopolitique : si la France et l’Allemagne se mettent d’accord, il n’y a pas besoin d’envoyer beaucoup de divisions pour mettre le Luxembourg au pas. Et il est en réalité aisé de savoir ce qui s’y passe. C’est même devenu nettement plus facile aujourd’hui avec des transactions électroniques, que naguère avec des valises de billets, comme nous l’ont montré la NSA et Edward Snowden.

    REVENU DE BASE

    Libé - Revenu de base : huit départements prêts pour le test

    Dans une tribune publiée ce dimanche, les présidents PS des conseils départementaux de Gironde, de l'Aude, de l'Ariège, du Gers, de Meurthe-et-Moselle, de Haute-Garonne, d'Ille-et-Vilaine et de Seine-Saint-Denis proposent d'expérimenter le dispositif sur leurs territoires.

    Emmanuel Macron en a fait la promesse jeudi, devant le congrès des maires de France. Il souhaite «réformer la Constitution pour assouplir le droit à l’expérimentation». Message bien reçu par huit présidents de départements socialistes qui ont déjà une idée : tester le revenu de base. Un «objet de curiosité qui, sans être une solution miracle, mérite d’être étudié sans dogme», confie à Libération Jean-Luc Gleyze, président du département de la Gironde et fer de lance de ce projet.

    USA

    Regards - Aux États-Unis, la gauche "socialiste" de Sanders remporte des élections

    La brillante campagne présidentielle de Bernie Sanders n’est pas restée sans lendemain malgré la victoire de Trump : les élections locales ont porté aux responsabilités nombre de ses partisans et autres figures de l’opposition au milliardaire-président.

    Il faut savoir reconnaître les bonnes nouvelles quand elles pointent leur nez, même timidement et sans fanfare, au milieu de la nuit trumpienne : les résultats des élections locales du 7 novembre dernier aux États-Unis ne reflètent pas seulement un fort rejet du Parti républicain du président, ils laissent espérer que la construction d’une force politique radicale amorcée par Bernie Sanders ne s’est pas essoufflée à la fin de sa campagne

    PLAN ETUDIANTS

    Alternatives économique - Sophie Orange : « le plan étudiants comporte des risques »

    La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Frédérique Vidal a présenté hier en Conseil des Ministres son « Plan Etudiants ». Appelé à être mis en oeuvre immédiatement, il prévoit une transformation significative des modalités d’orientation, d’affectation et de parcours au sein du premier cycle universitaire. Objectif affiché : améliorer la réussite de tous les étudiants. Mais selon la sociologue Sophie Orange1, cette réforme repose sur un diagnostic erroné, et risque d’aggraver au contraire les inégalités entre établissements et entre étudiants.

    LAICITE

    Slate - Denis Maillard: «Les musulmans sont des salariés comme les autres»

    Le 22 novembre, la Cour de Cassation a reconnu à une entreprise le droit d’interdire le port de signes religieux à un salarié en contact avec des clients, à condition de l’avoir prévu dans son règlement intérieur. Entretien avec Denis Maillard, spécialiste des questions sociales, autour de l'épineux sujet du fait religieux en entreprise.

    En quelques années, la religion a surgi dans le monde du travail. Les études sur le sujet sont rares, les données aussi, à l’exception de celles que publie depuis 5 ans l’Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE).

    PS

    Libé - Les députés PS veulent plus de salariés dans les conseils d’administration

    En dévoilant ce mercredi leur proposition de loi pour une «entreprise nouvelle», les élus du groupe «Nouvelle gauche» veulent rappeler qu'ils ont un ADN social-démocrate à faire valoir.

    Ils ne veulent pas qu’on les oublie. Pour leur première niche parlementaire, les députés socialistes ont choisi un thème qui a pourtant empoisonné leur précédent quinquennat : l’entreprise.

    Boursorama - Le Parti socialiste se cherche une ligne et un chef

    PARIS (Reuters) - Toujours dans les cordes après les lourdes défaites électorales du printemps dernier et affaiblis par les défections en faveur de la majorité d'Emmanuel Macron, les socialistes se cherchent une ligne et un chef en vue de leur congrès d'avril 2018.

    Le départ d'Olivier Dussopt pour le gouvernement réduit provisoirement à 30 le groupe Nouvelle gauche de l'Assemblée, dix fois moins que pendant le quinquennat de François Hollande, en attendant l'arrivée, d'ici un mois, de Michèle Victory, la suppléante du nouveau secrétaire d'Etat à la Fonction publique.

    Sud Radio - François Kalfon (PS) : "Emmanuel Macron a détruit les partis politiques façon puzzle"

    Conseiller régional d’Île-de-France et membre de la direction collégiale du PS, François Kalfon était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio ce lundi. Défection d’Olivier Dussopt, avenir du PS et profil du prochain leader étaient notamment au programme. Interview.

    C’est une nouvelle défection au sein du Parti socialiste. Pas la première, et peut-être pas la dernière, alors que le parti entame une douloureuse phase de reconstruction après le fiasco des élections du printemps dernier. Ce week-end, le député de l’Ardèche Olivier Dussopt a officiellement rejoint les rangs du gouvernement en acceptant le poste de secrétaire d’État à la Fonction publique. Conseiller régional d’Île-de-France et membre de la direction collégiale du PS, François Kalfon était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio. Il réagit avec ironie à ce départ. 

    Le Parisien - Qui peut encore sauver le Parti socialiste ?

    Miné par la défaite, en proie aux dissensions internes et lâché par ses troupes, le vieux parti cherche à rebondir. Et la bataille pour le fauteuil de premier secrétaire a commencé.

    « D'abord des soupçons de harcèlement sexuel portant sur un ex-leader des Jeunes socialistes, ensuite les diatribes antisémites d'un cadre du parti et, maintenant, un des nôtres qui devient ministre. C'est novembre noir ! » Ce constat désabusé tenu par un membre du bureau national du PS en dit long sur la vague de découragement qui déferle sur ce parti.

    L'Obs - Carvounas, Le Foll, Vallaud-Belkacem... Qui pour reprendre le PS ?

    Plusieurs socialistes envisagent de briguer le poste de Premier secrétaire, et s'activent en coulisses..... Si aucun membre du parti n'a pour le moment déclaré officiellement sa candidature au poste de Premier secrétaire, en coulisses, nombreux sont les socialistes qui convoitent la direction de la formation politique et s'activent déjà en vue du Congrès du parti, qui devrait avoir lieu les 7 et 8 avril 2018, et dont les modalités pourraient être tranchées le 9 décembre prochain, lors d'un Conseil national.

    ALTERNATIVES ECONOMIQUES

    Alternatives Economiques, Philippe Frémeaux - Il est possible d’entreprendre, de produire et de consommer autrement !

    Avec 2 373 000 salariés en 2016, soit 10,5 % de l’emploi total en France, elle pèse aujourd’hui d’un poids considérable. Et par ses modes de gouvernance, par ses finalités, l’ESS témoigne qu’on peut entreprendre autrement, que la voie capitaliste n’est pas la seule possible et que notre société ne se réduit pas à une collection d’individus mus par leur seul intérêt économique.

    ECRITURE INCLUSIVE

    Alternatives Economiques - Ecriture inclusive : parlez-vous rose ou bleu ?

    Le rose et le bleu, selon que vous êtes fille ou garçons, ça agace… Surtout, ça vous renvoie, voire ça vous réduit, à une dimension de ce que vous êtes et une seule, votre sexe biologique ; alors que vous êtes tout autant jeune ou vieux, sportif ou contemplatif, solitaire ou parent de famille nombreuse, riche ou pauvre, etc. Cette dichotomie rose-bleu, qui semble décidément bien ringarde, n’est-elle pas en train de resurgir par le truchement de certains aspects de ce qu’on désigne sous le vocable de langage inclusif ? De prime abord, le débat est clair : d’un côté, s’y opposent tous ceux qui ont peur de tout ce qui semble remettre en cause l’ordre sexué actuel. De l’autre, il y a un certain nombre de féministes, qui veulent, avec le langage dit inclusif, donner ou redonner aux femmes toute leur visibilité dans la langue.

    ISLAMISME

    Slate - La tentation islamiste de l’extrême gauche britannique, Gaël Brustier

    LES DECODEURS

    Les Décodeurs du Monde - Les intox du débat entre MM. Mélenchon et Castaner dans « L’Emission politique »

    Le chef de file de La France insoumise, invité de l’émission de France 2, et le délégué général de La République en marche ont débattu jeudi soir. Le vrai du faux de leurs échanges.

    Tantôt blagueur, tantôt agacé, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de « L’Emission politique » de France 2, jeudi 30 novembre. Le chef de file de La France insoumise (LFI) y a débattu durant environ vingt minutes avec le nouveau délégué général de La République en marche (LRM), Christophe Castaner. Une discussion parfois tendue, où les deux dirigeants politiques se sont à plusieurs reprises accusés l’un l’autre de mensonge. Retour sur trois de leurs échanges.
     

    Une rumeur diffusée par plusieurs sites peu fiables affirme que 55 % des Français seraient déjà exonérés de taxe d’habitation. C’est faux.

    L’exonération de taxe d’habitation pour 80 % des ménages promise par le gouvernement, de la « poudre aux yeux » parce que la majorité des foyers en seraient déjà exonérés ? C’est ce qu’affirme une rumeur partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux ces derniers jours. C’est pourtant faux.
  • L'actualité des socialistes du 17 au 23 novembre

    PAUVRETE

    Slate - La France est-elle en train de se retourner contre ses pauvres? Julien Damon et Telos

    Si la population française a longtemps exprimé sa sympathie pour les plus démunis, le climat politique est en train de changer. Va-t-on assister à un retournement critique comme dans les années 1980 aux États-Unis?

    La population française, traditionnellement compréhensive à l’égard des personnes pauvres et des situations de pauvreté, deviendrait plus dure, plus critique. Il y aurait là l’expression d’une «fatigue» ou d’une «lassitude» de la compassion. L’expression, qui a peu à peu pris pied dans le débat expert, vient d’outre-Atlantique. Les États-Unis ont incontestablement vécu une certaine «fatigue de la compassion» qui a en partie réorienté, durant les années 1980, les sentiments à l’endroit des plus démunis de la sympathie vers l’antipathie. Les politiques publiques, elles, seraient passé de la guerre contre la pauvreté, déclarée officiellement au début des années 1960 par l’administration Johnson, à une forme de guerre contre les pauvres sous les administrations Nixon, puis Reagan et même Clinton (avec l’avènement du «workfare»).

    INEGALITES

    L'Observatoire des inégalités - Comment les syndicats contribuent à réduire les inégalités de revenus

    Présents dans l’entreprise, les syndicats influencent la politique salariale au profit des moins rémunérés. Le déclin du syndicalisme est l’une des explication de la croissance des inégalités de revenus. Une analyse de Patrice Laroche, professeur en sciences de gestion à l’Université de Lorraine, extraite du site The Conversation.

    Les écarts de revenus se sont particulièrement accentués au cours des dernières décennies. Les 10 % les plus riches se sont enrichis plus vite [1] que les 90 % les plus pauvres dans de nombreux pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Or, un facteur peu évoqué dans les discussions sur les inégalités de revenus est l’influence des syndicats sur les politiques salariales. Que sait-on réellement du rôle joué par les organisations syndicales de salariés dans la répartition des richesses ?

    PROTESTATION

    Slate, Philippe Boggio - De Jean-Luc Mélenchon à la CGT, l'automne des protestataires

    Avec le lancement des premières réformes voulues par Emmanuel Macron, ils espéraient un «troisième tour social». Cet automne, le constat est rude. Les Français et les Françaises se sont très peu mobilisées. La cote de popularité des premiers opposants est en baisse. Le doute gagne: et maintenant, on fait quoi?

    Personne n’apprécie d’avoir à reconnaître haut et fort un échec, au moins à chaud. Il est humainement plus supportable pour l’ego, ou la sauvegarde d’une stratégie, de s’en prendre à l’autre. Non à l’adversaire, qu’on maudit, lui, pour sa seule victoire, se jurant bien de rendre celle-ci provisoire, mais aux siens, aux compagnons de lutte.

    COP 23

    Oxfam - COP 23 : un bilan amer pour les populations les plus vulnérables

    Après deux semaines de conférence des parties sur le climat (COP23), l’heure est au bilan. Cette COP a été présidée pour la première fois par un Etat insulaire frappé de plein fouet par les conséquences du changement climatique, les îles Fidji, mais s’est tenue à Bonn en Allemagne pour des raisons logistiques.
     
    Ce geste symbolique fort pour les pays les plus touchés par la crise climatique n’a malheureusement pas été suivi d’actions concrètes pour les soutenir.

    POPULISME

    Slate, Fabien Escalona - Populisme et radicalité: la confusion souveraine

    Dans son nouvel ouvrage «Peuple souverain», l'historien Pascal Ory se livre à une réflexion autour des notions de populisme et de radicalité. Peu confrontée aux travaux les plus récents sur le sujet, elle aboutit à des rapprochements douteux et n’évite pas certains poncifs.

    Vendredi 20 octobre, beaucoup d’auditeurs de la matinale de France Inter ont sursauté, tout comme Nicolas Demorand, le journaliste animateur de la tranche, face aux propos de son invité. En cause, une analogie douteuse de l’historien Pascal Ory, qui n’a pas hésité à qualifier Mussolini, le dirigeant fasciste ayant commencé sa carrière au sein du Parti socialiste italien, de «Mélenchon de 1914». Venu défendre son nouvel essai publié par Gallimard, Peuple souverain, Ory n’appartient pourtant pas à la tribu des polémistes médiatiques n’existant que par ce genre de saillies.

    PS

    20 minutes - Congrès du PS: Qui est Luc Carvounas, l’ancien vallsiste qui veut le «rassemblement de la gauche»?

    POLITIQUE Le député socialiste doit annoncer sa candidature au poste de Premier secrétaire jeudi dans son fief d’Alfortville

    Lorsqu’on l’interroge sur sa volonté d’être le futur patron du Parti socialiste, Luc Carvounas évacue la question d’une pirouette : « Je ne suis pas candidat pour l’instant, mais ça ne saurait tarder, à lire ce qui en est dit dans la presse… ».

    Le député Nouvelle gauche du Val-de-Marne se concentre pour l’instant, dit-il, sur son « tour de France » des fédérations. Du moins, pour quelques heures encore, car jeudi soir, le socialiste se lancera dans la course lors d’une réunion publique à Alfortville, son ancien fief du Val-de-Marne. « On devrait y voir un peu plus clair dans les jours qui viennent », glisse-t-il, avec malice.

    Libé - Au PS à l’heure du PSE, les futurs limogés sortent du silence

    Un plan de sauvegarde de l’emploi prévoit la suppression de 67 des 97 postes de permanents au siège du parti, ruiné par ses revers électoraux. Des salariés dénoncent son ampleur.

    Ouest France - Le Congrès du PS pourrait finalement être organisé les 7 et 8 avril

    Le Congrès du PS, initialement annoncé pour février/mars, pourrait finalement être organisé les 7 et 8 avril, selon des membres de la commission statutaire chargée de réfléchir à son organisation interrogés par l’AFP.

    La commission présidée par l’ancien ministre François Lamy va proposer ce calendrier au Bureau national du PS mardi, selon des membres de la commission statutaire chargée de réfléchir à son organisations, confirmant des informations du Figaro. Il devra encore être approuvé par le Conseil national du PS le 9 décembre.

    Libé - PS : Najat Vallaud-Belkacem, candidate malgré elle ?

    Après juin et sa débâcle aux législatives, la figure socialiste a pris du recul vis-à-vis de la politique. Au sein de son parti, en déroute depuis la fin du quinquennat Hollande, plusieurs cadres l’imaginent en première secrétaire. Au risque de lui brûler les ailes.

    Huffington Post - Najat Vallaud-Belkacem à la tête du PS? Les hollandais tentent de lui barrer la route

    Stéphane Le Foll devrait être candidat pour diriger le PS. L'ancienne ministre de l'Education envisagerait d'y aller aussi.

    Elle n'est même pas encore candidate qu'elle fait déjà l'objet d'un tir de barrage. Retirée de la scène médiatique depuis sa défaite aux législatives, Najat Vallaud-Belkacem serait dans les starting-blocks pour annoncer sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

    Le Figaro - Patrick Kanner : «Stéphane Le Foll peut être l'homme de la situation au PS»

    INTERVIEW - L'ancien ministre socialiste s'intéresse de près au congrès socialiste qui doit désigner l'année prochaine le prochain premier secrétaire. La démarche de Stéphane Le Foll lui semble pertinente.

    Le blog de Stéphane Le Foll - Pour l’avenir du Parti Socialiste, je choisis Jaurès

    Le Parti socialiste, après sa défaite, est condamné à se repenser dans son action, son organisation et son identité.

    Je choisis Jaurès à un moment où on se rappelle à juste titre Clémenceau. Il a été le père la victoire, il a gagné la guerre, Jaurès est mort assassiné pour gagner la paix;

    Je choisis Jaurès parce que quand Dreyfus était accusé, il a choisi "l'humanité" plus que la lutte des classes;

    Je choisis Jaurès car il voulait faire l'Europe, celle qui "libérera les vaincus des servitudes et des douleurs";

    Le Point - Filoche attaque son exclusion du PS en justice

    Selon ses avocats, en excluant du PS Gérard Filoche en raison de son tweet antisémite, le Bureau national du parti a outrepassé son pouvoir.

    Gérard Filoche contre-attaque. Après la décision du PS de l'exclure du parti, ses avocats estiment que la procédure n'est pas conforme aux statuts du parti et qu'elle "sera dénoncée devant le tribunal de Paris". "Le Bureau national du Parti socialiste dispose (...) d'un pouvoir d'exclusion limité aux membres ne soutenant pas un candidat du parti lors d'une élection (...) La décision du Bureau national est donc de nul effet et sera dénoncée devant le tribunal de Paris", écrit plus précisément le cabinet Tricaud Avocats.

    Le Monde - Gérard Filoche exclu du Parti socialiste après un tweet antisémite

    Cette figure de l’aile gauche avait publié vendredi soir un tweet visant Emmanuel Macron qui reprenait des codes de l’imaginaire antisémite.

    Le Parti socialiste avait prévenu : le cas Gérard Filoche serait réglé rapidement. Cela n’a pas tardé. Cette figure de l’aile gauche du PS a été exclue par sa formation mardi 21 novembre, soit quatre jours après la publication d’un tweet antisémite. Cette décision a été approuvée à l’unanimité par le bureau national du PS, en l’absence de M. Filoche.
     
     
    L'association anticorruption Cicero29 poursuit Jean-Jacques Urvoas pour «détournements de bien public». Elle lui reproche l'acquisition de sa permanence parlementaire, achetée via son indemnité de parlementaire, et sa mise en location depuis que l'ancien garde des Sceaux n'est plus parlementaire.
  • L'actualité des socialistes du 10 au 16 novembre

    L'Obs - Tweet antisémite : Gérard Filoche est exclu du Parti socialiste

    La sanction, attendue, est tombée : Gérard Filoche est exclu du Parti socialiste, après la publication d'une image antisémite sur son compte Twitter.

    A LA UNE

    France Culture - Alerte de 15 000 scientifiques : leurs 9 indicateurs de dégradation de la planète analysés

    15 000 scientifiques de 184 pays signent un appel contre la dégradation de l’environnement. Cet appel d'une ampleur sans précédent se base sur l'analyse de 9 indicateurs mondiaux, dont l'évolution est suivie depuis 1960 jusqu'à 2016.

    Dans la revue Bio Science, ce lundi 13 novembre, 15 000 scientifiques du monde entier alertent sur la dégradation sans précédent de l’environnement. Cet appel se fonde sur l'analyse de neuf indicateurs mondiaux, dont l'évolution est suivie depuis 1960 jusqu'à 2016. Cet appel scientifique fait suite à celui de 1992, dans le contexte du Sommet de la Terre de Rio. Les indicateurs d'aujourd'hui reprennent ceux d'il y a 25 ans en poursuivant leur évolution jusqu'en 2016.

    CENTRALES NUCLEAIRES

    Jean Gadrey - Non, Alain Grandjean, le report de la fermeture des centrales nucléaires n’est pas « réaliste » (1). C’est une défaite politique, écologique et morale

    Alain Grandjean est un avocat efficace et depuis longtemps de la lutte contre le dérèglement climatique mais aussi contre le dérèglement… de la finance. Il fait d’ailleurs partie comme moi des « économistes atterrés » qui se sont constitués initialement contre les dérives destructrices de la finance libéralisée. Je l’ai rencontré à diverses reprises, y compris dans le cadre de ce qui était alors la Fondation Nicolas Hulot dont il était un acteur important, et j’ai eu l’occasion de débattre longuement avec lui sur France Culture en 2013 sur le thème « écologie et capitalisme ». Nous convergeons sur l’essentiel, bien que je sois nettement plus « capitalo-sceptique » que lui…

    MJS

    Libé - Au MJS, des années d’omerta et de duplicité

    En pointe dans les combats féministes, le mouvement a pourtant occulté, sinon couvert, les agissements de son ancien président. Symbole d’un système où la parole des femmes était (auto)censurée pour «ne pas nuire à l’orga».

    Personne n’a été surpris. Samedi 21 octobre, Mathilde M., dirigeante nationale du MJS sur le départ, lâche une petite bombe dans son discours d’adieu. Au sous-sol de La Maison, un bar parisien, une centaine d’amis et de militants l’écoutent retracer ses dix ans au service de la cause socialiste. En plein scandale Weinstein, elle transforme son allocution en plaidoyer pour la parole libérée et réclame des comptes à son organisation.

    EVASIONS FISCALES

    Jean Gadrey - Évasion fiscale : 11 milliards ou 200 milliards par an de pertes pour les finances publiques en France ?

    La formidable enquête du consortium international de journalistes fait beaucoup parler d’elle et j’espère que cela va durer plus de quelques jours. Mais il faut admettre qu’en lisant la presse, on s’y perd dans les estimations globales des déficits de recettes publiques liées à l’évasion fiscale sous toutes ses formes.

    Or dans ce domaine un ordre de grandeur, même grossier, est très important. Selon que cette perte est de 10 milliards/an ou de 100 voire 200 milliards, il est clair que ce qu’on pourrait faire en récupérant à court terme ne serait-ce que la moitié de ces montants est très différent. Est-il sérieux d’affirmer, comme les altermondialistes dont je fais partie, qu’on pourrait financer une ambitieuse transition écologique, énergétique et climatique et créer un million d’emplois utiles en quelques années (voir la fin de ce billet) rien qu’avec le « recyclage » de l’évasion fiscale ? Certainement pas si elle se situe autour de 10 à 20 milliards de manque à gagner.

    POLITIQUE DE LA VILLE

    Le Monde - Politique de la ville : « Dans les quartiers populaires comme ailleurs, Macron privilégie les “premiers de cordée” »

    Le sociologue Renaud Epstein revient sur les annonces faites, mardi, par le président de la République en matière de politique de la ville.

    Pas d’énième « plan Marshall » pour les banlieues. Emmanuel Macron s’est montré ferme dans son discours sur la politique de ville, mardi 14 novembre, à Tourcoing. Le chef de l’Etat s’est surtout contenté de rappeler des réformes déjà lancées, pour améliorer la sécurité au quotidien, lutter contre la radicalisation, l’enfermement des territoires ou encore réduire les discriminations.

    Maître de conférences en science politique à l’université de Saint-Germain-en-Laye, Renaud Epstein revient sur le discours du chef de l’Etat, à la lumière des quarante années de politique de la ville menées en France.

    POLOGNE

     
    Le journaliste polonais Tomasz Piatek vient de recevoir le prix TV5-Reporters sans frontière pour la liberté de la presse, signe de leur inquiétude pour les médias polonais depuis l’arrivée au pouvoir en 2015 du parti ultraconservateur Droit et justice (PiS). Journaliste au quotidien Gazeta Wyborcza, il a consacré un livre aux liens de l’entourage du ministre de la défense, Antoni Macierewicz, avec la Russie, ce qui lui vaut d’être poursuivi devant un procureur militaire. De passage à Paris, il a répondu lundi 13 novembre aux questions du Monde.

    CHARLIE/PLENEL

    Libé - «Charlie» vs «Mediapart» Chapelles ardentes

    La bataille clanique qui fait rage depuis deux semaines entre Edwy Plenel et les «laïcards», réunis derrière l’hebdo satirique, révèle la tension latente entre deux gauches irréconciliables sur les questions liées à l’islam.

    Le Monde - « Charlie »-« Mediapart » : halte à l’escalade

    Editorial. L’hebdomadaire satirique et le site Internet aggravent le mal qu’elles prétendent soigner. Un apaisement est une absolue nécessité.

    Editorial du « Monde ». Rien de plus périlleux que de s’interposer au milieu d’une rixe. L’imprudent qui s’y risque a tôt fait de voir les protagonistes se retourner contre lui et le sommer de choisir son camp. Quelle autre attitude, pourtant, est concevable face à la furieuse empoignade qui met aux prises, depuis une quinzaine de jours, l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et le site Mediapart ? Car c’est une ahurissante éruption de haine qui oppose désormais deux rédactions – et au-delà, deux camps et deux gauches – à propos de la laïcité et de la place de l’islam en France.

    Blog Mediapart - Tariq Ramadan : quelle mouche les pique? Par Roger Evano

    Que se passe t-il? Quelle agitation, soudain! François Bonnet commet un article sur "la croisade des imbéciles". La rédaction de Médiapart semble en ébullition. Il est vrai qu'à travers les révélations sur le producteur Weinstein, Denis Baupin ou Tariq Ramadan les bouches s'ouvrent: les lieux de pouvoir sont aussi ceux d'agressions sexuelles. Une révolution des moeurs est en cours
     
    Que se passe t-il? Quelle agitation, soudain! François Bonnet commet un article sur "la croisade des imbéciles". La rédaction de Médiapart semble en ébullition. Il est vrai qu'à travers les révélations sur le producteur Weinstein, Denis Baupin ou Tariq Ramadan les bouches s'ouvrent: les lieux de pouvoir sont aussi ceux d'agressions sexuelles. Une révolution des moeurs est en cours et je m'en félicite. Médiapart y joue son rôle et je m'en félicite également.
     
     
    Dans son éditorial diffusé ce mardi 14 novembre, le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo affirme que son journal ne "pardonnera jamais" une phrase d'Edwy Plenel : la semaine dernière, le fondateur de Mediapart avait jugé que la une du journal satirique faisait partie d'une "campagne générale de guerre aux musulmans".
     
    ESPAGNE
     
     
    En juillet dernier, Omar Anguita, 26 ans, a pris la tête des Jeunesses Socialistes d’Espagne (JSE). Nous revenons avec lui dans cet entretien sur les évolutions récentes du PSOE suite à la victoire de Pedro Sánchez, ses rapports avec Podemos, la crise de la social-démocratie européenne et la question catalane. 

    LVSL : Que pensez-vous de l’élection de Pedro Sánchez à la tête du PSOE ? Croyez-vous que cela représente un tournant à gauche pour le parti ?

    L’impression que j’ai est qu’il ne s’agit pas d’une question de virage à gauche ou non : le Parti Socialiste a pris une décision, celle d’appuyer majoritairement Pedro Sánchez. A partir du soir des résultats, le  21 mai, nous sommes tous dans le même bateau, comme nous l’avons toujours été. Nous sommes surtout unis pour gagner les élections, c’est la raison pour laquelle nous sommes là.

    ASSURANCE CHOMAGE

    Terra Nova - Gouverner l’assurance-chômage : entre étatisation et tripartisme de façade, quel chemin de réforme ?

    Ce rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté actuelle de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, ses auteurs écartent la piste d'une simple étatisation et envisagent deux chemins de réforme.

    Synthèse

    Le présent rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté du chef de l'État de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, nous écartons la piste d'une simple étatisation et nous envisageons deux chemins de réforme. Le premier consiste à maintenir le rôle des partenaires sociaux dans la définition des règles de l’assurance-chômage, mais en complétant le système actuel de l’agrément par un cadrage préalable par le gouvernement. Celui-ci pourrait ainsi définir les objectifs ou les grands principes qui devraient, selon lui, guider la convention et poser le cadre financier de la négociation, avec l’appui d’un comité d’experts. 

    DEMOCRATIE

    Paul Alliès - La question démocratique au cœur de la reconstruction de la gauche

    Dans le champ de ruines qu’est présentement et globalement la gauche en général, quel peut-être l’élément fédérateur de ses bilans et perspectives ? Quel sujet peut la rassembler et la relancer ? La question démocratique peut et doit remplir ce rôle.

    La gauche a ceci en commun que le bilan de ses différentes composantes est au moins lacunaire si ce n’est calamiteux dans le domaine de la révolution démocratique qu’appelle la troisième révolution du capitalisme. Au cours de ces derniers mois d’élections, se sont conjugués sous des formes diverses la défense de l’ordre existant (le présidentialisme de la V° République) et l’appel à son dépassement (par une assemblée constituante), la mise en cause du « système des partis » (au profit des « rassemblements » autour d’un leader) et du dépassement des clivages (politiques ou sociaux) au profit de « mouvements populaires ». C’est peu de dire que l’opinion ou le peuple de gauche n’ont pas trouvé dans ces registres la voie d’une mobilisation citoyenne significative.

    PS

    Libé - Filoche menacé d'exclusion du PS après un tweet jugé antisémite

    Le parti socialiste a lancé une procédure d'exclusion contre ce membre du bureau national qui a posté puis effacé vendredi un message anti-Macron montrant le président de la République portant un brassard nazi.

    Boursorama - PS : qui pour prendre la tête d'un parti moribond ?

    Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas, Emmanuel Maurel... À quatre mois du congrès, les candidats potentiels avancent discrètement leurs pions, mais les ténors ne se bousculent pas pour reprendre un parti en piteux état après sa double défaite historique.

    Annoncé pour février/mars, le congrès devrait finalement avoir lieu la deuxième quinzaine de mars, selon le coordinateur du parti Rachid Temal. Alors qu'une commission statutaire doit dévoiler en décembre des pistes de réforme concernant ses modalités, les candidats devraient se faire connaître "avant la fin de l'année", selon un autre cacique.

    Le Point - "Y a-t-il quelque chose à reprendre au PS ?"

    Les candidatures ne se bousculent pas pour briguer la tête du parti, sonné après sa double défaite. Faute de ténors, les seconds couteaux s'aiguisent...

    Qui pour reprendre la tête d'un PS moribond  ? À quatre mois du congrès, les candidats potentiels avancent discrètement leurs pions, les ténors, eux, ne se bousculant pas pour briguer la tête d'un parti en piteux état après sa double défaite historique.

    Le Point - Un PS éparpillé façon puzzle: une chance pour la gauche?

    Le dynamitage du Parti socialiste a été le fait de nombreux acteurs, à commencer par les socialistes eux-mêmes. Comme un grand bloc de calcaire fissuré par l’érosion, il s’est fragmenté, effondré, dispersé. D’autres sont venus, à des titres divers, concourir à l’affaire, à commencer bien entendu par l’entreprise politique En marche! Je dis bien «l’entreprise politique En Marche!» — entreprise étant pris ici au sens neutre —, et non le seul Emmanuel Macron. Le président de la République, s’il est le personnage central sur la scène publique n’en est pas le personnage unique, de même que la France insoumise, malgré une forte identification à son leader Jean-Luc Mélenchon, ne se limite pas à celui-ci. Si Laurent Wauquiez s’apprête à devenir président de LR, le PS n’a pas de leader unique incontestable et incontesté.

    MACRON

    Lui Président (Le Monde) - Six mois après son élection, où en sont les promesses de campagne d’Emmanuel Macron ?

    Le président Macron n’aura pas tardé à honorer plusieurs promesses emblématiques de sa campagne. Mais, au-delà de mesures phares, comme la réforme du code du travail, d’autres engagements tardent à se concrétiser. Six mois après l’élection d’Emmanuel Macron, Lui Président dresse un premier bilan.

    HAMON

    Libé - Dans les coulisses de la campagne Hamon : de La Rochelle à Washington

    Dans «Que la campagne est belle», Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Benoît Hamon, raconte de l'intérieur l'année électorale. Aujourd'hui, une rencontre avec Bernie Sanders.

    Ancien directeur de campagne de Benoît Hamon durant la primaire et l’élection présidentielle, Mathieu Hanotin est actuellement conseiller départemental de la Seine-Saint-Denis en charge des sports et de l’organisation des Jeux olympiques et membre du bureau national du Parti socialiste. Il était également député de Saint-Denis, Pierrefitte et Villetaneuse lors du précédent mandat. Depuis le 21 avril 2002, son parcours s’est progressivement rapproché de celui de Benoît Hamon. En 2014, ils se retrouvent ensemble aux côtés des autres «frondeurs» de l’Assemblée nationale. Il fut également l’un des premiers soutiens du candidat. Il livre dans Libération le journal de cette campagne atypique vue de l’intérieur.

    Huffington Post (Guimmaume Balas, Isabelle Thomas) - Pourquoi nous quittons le PS pour rejoindre le Mouvement du 1er Juillet de Benoît Hamon

    L'humanité se retrouve confrontée à des défis d'une ampleur qu'elle n'a sans doute jamais rencontrée au long de son Histoire.

    Pour la première fois, les impacts environnementaux que nous avons nous-mêmes générés par nos modes de production et de consommation, percutent violemment les habitants de la planète: réchauffement climatique, réduction exponentielle de la biodiversité, migrations, maladies engendrées par la pollution, tensions sur l'accès à l'eau, aux sols et à la ressource halieutique. Chacun a désormais admis que ces changements, loin de ne concerner que les plus pauvres ou quelques territoires éloignés, affectent l'ensemble de la planète et par là-même, chacun d'entre nous.

  • L'actualité des socialistes du 3 au 9 novembre

    France 2 : La chanson de Craonne et les "fusillés pour l'exemple" pendant la guerre 14/18

    Dans notre nouvelle série «  mauvais rêve » consacrée à 14-18, « 13.15 Le Dimanche » vous raconte l’histoire d’une chanson, une valse maudite, « la chanson de Craonne ». Au Printemps 1917, elle racontait le destin de ceux qui refusaient de monter au front, ceux qu’on appellera par la suite « les mutins »…Au Chemin des Dames, ils furent près de 60 000 ! Ils ne supportaient plus l’absurdité des batailles...

    A LA UNE

    Le Vent se lève - Macron est un joueur de flute – Entretien avec Gaël Brustier

    Gaël Brustier est conseiller politique, essayiste et politologue. Il est notamment l’auteur de Le Mai 68 conservateur : que restera-t-il de la Manif pour tous ? paru en 2014 aux éditions du Cerf et de A demain gramsci, paru en 2015 chez les mêmes éditions.....

    LVSL : Comment définiriez-vous l’ « objet politique » Macron ? Certains auteurs parlent d’un populisme néolibéral, vous employez l’expression de « populisme élitaire ». Sa victoire n’est-elle pas la manifestation d’une révolution passive, sur le mode du « tout changer pour que rien ne change » ?

    Emmanuel Macron, c’est l’homme qui part de 6% d’électeurs sociaux-libéraux et qui agglomère autour de lui un électorat composé des groupes sociaux les plus favorisés, et une France « optimiste » notamment ceux de l’ouest qui ressentent la situation comme meilleure qu’il y a trente ans. Il vise à adapter le pays au capitalisme californien et à une Ve République régénérée. Cela suppose de liquider le système partisan précédent pour imposer une armée de clones. Íñigo Errejón parle de populisme antipopuliste. C’est un populisme qui nie les clivages, les frontières entre les Français, qui utilise l’idéologie du rassemblement national. C’est une tentative de transformisme, un populisme des élites dans le sens où son projet va bénéficier aux groupes sociaux les plus favorisés qui essaient de reprendre le contrôle du pays. Lui, c’est le joueur de flûte qui raconte une histoire à laquelle sont supposés adhérer les Français.

    PARADISE PAPERS

    OXfam - ParadisePapers : ce scandale fiscal doit être le dernier

    Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a publié aujourd’hui des informations sur des entreprises et des particuliers qui soustraient aux États des milliards de dollars de recettes fiscales. En réaction, Oxfam rappelle plus que jamais l’urgence pour les responsables politiques de prendre des mesures permettant de mettre un terme aux pratiques d’évasion fiscale des grandes entreprises et des grandes fortunes.

    Le Monde - Gabriel Zucman : « L’évasion fiscale est non seulement injuste mais augmente aussi les inégalités »

    L’économiste spécialiste des paradis fiscaux a répondu, mardi, aux questions des lecteurs du « Monde.fr ».

    Deux jours après le début des révélations de l’enquête internationale « Paradise Papers », menée conjointement par Le Monde, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et 95 médias dans le monde, Gabriel Zucman, économiste spécialiste des paradis fiscaux et des inégalités, a répondu, mardi 7 novembre, aux questions des lecteurs du Monde.fr.
     

    Les schémas fiscaux que permettent d’observer les documents obtenus par Le Monde et ses partenaires de l’ICIJ montrent l’impuissance des Etats à réguler durablement les pratiques d’évitement fiscal des grandes entreprises.

    « Nous nous engageons à prendre des actions pour parvenir à un système fiscal international moderne et juste à l’échelle internationale. » Le 16 novembre 2015, la déclaration du G20 avait résonné comme un coup de semonce à l’encontre des multinationales et de leurs stratégies de délocalisation des profits dans les paradis fiscaux. Les ministres de l’économie et des finances des vingt plus grandes puissantes mondiales venaient d’aboutir à un compromis politique pour entériner le fameux plan « BEPS » de lutte contre l’optimisation fiscale abusive des très grandes entreprises.
     
    INEGALITES
     
    Données 3 novembre 2017

    Les revenus moyens progressent avec l’âge, mais comment les revenus par âge ont-ils évolué ces dix dernières années ? Pour les 60-69 ans, ils sont orientés à la hausse, avec une progression de 13 %. Chez les jeunes de 18 à 29 ans, le niveau de vie moyen stagne. Les inégalités de revenus entre groupes d’âge se creusent et se doublent d’inégalités d’accès au logement et à la propriété.

    Observatoire des inégalités - Favoriser l’autonomie des jeunes

    Taux de chômage et de pauvreté élevés, précarité grandissante : les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas épargnés. Lutter contre la reproduction des inégalités sociales au sein de la jeunesse nécessite d’étendre les droits sociaux dès 18 ans et de créer un dispositif universel d’accès à l’autonomie. Par Camille Peugny Sociologue, maître de conférences à l’université Paris VIII. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? ».

    CHANGEMENT CLIMATIQUE

    Oxfam - Les plus pauvres sont cinq fois plus victimes des déplacements climatiques

    Selon Oxfam, les populations vivant dans des pays à revenu faible et à revenu intermédiaire sont en moyenne cinq fois plus susceptibles d'être déplacées à cause de catastrophes climatiques extrêmes et soudaines (comme les tempêtes ou les inondations) que les habitants de pays à revenu élevé.

    Dans son rapport « Déracinés par le changement climatique »,Oxfam démontre l’extrême inégalité du changement climatique qui touche plus durement les populations les plus pauvres, celles dont les émissions de gaz à effet de serre sont à peine mesurables. Ainsi, entre 2008 et 2016, 14 millions de personnes ont été déplacées dans les pays à revenu faible et intermédiaire contre seulement 1 million dans les pays riches.

    CHARLIE

    Fabrice Nicolino - Cette gauche qui s’est toujours couchée devant les despotes

    Deux ans déjà. Deux ans qu’il nous faut supporter leurs leçons politiques et morales. Charlie serait allé trop loin. Charlie ne respecterait rien. Charlie l’aurait peut-être bien cherché. Mais derrière les dégoûtantes vomissures de nos grands penseurs de gauche, il y a une histoire. La soumission au totalitarisme.

    Vous les Pleureuses, vous les salauds qui avez craché sur Charlie tout en faisant les beaux esprits, voici votre histoire, et elle est sinistre. Elle ne commence pas avec la Russie stalinienne, mais c’est là qu’elle a déployé, pour la première fois avec tant de force, sa bassesse. Entre 1917, date de la révolution d’Octobre et 1991, année de la disparition de l’URSS, les intellectuels de gauche français se seront (presque) tous couchés.

    ROBOTS

    Non Fiction - Comment se répartiront à l'avenir les compétences entre nous et les robots ?

    Nicholas Carr s’est rendu célèbre par sa dénonciation des effets d’Internet sur notre intelligence . Il récidive avec Remplacer l’humain, critique de l’automatisation de la société, paru aux Etats-Unis en 2014, qui vient d’être traduit en français aux éditions de L’échappée.

    Une automatisation synonyme de déqualification

    L’automatisation, explique-t-il, entraîne une déqualification qui se révèle particulièrement dangereuse lorsque l’homme doit reprendre la main dans des situations exceptionnelles. L’utilisation systématique du pilote automatique dans les avions prive ainsi les pilotes de la possibilité d’entretenir leurs compétences et compromet finalement la sécurité des appareils. La numérisation des dossiers médicaux se traduit par une inflation des coûts, y compris parce qu’elle favorise, semble-t-il, les considérations mercantiles, mais également une baisse de qualification des médecins et une dégradation de leur réflexion liée en particulier à la modification induite par l’automatisation de la prise de notes.

    ISLAMISME RADICAL

    Drôle de journée. Tu suis de loin les divagations de l’avocate de C8, appelant quasiment à euthanasier les journalistes. Et puis, finalement, tu tombes sur ça… Un éditorial de Le Boucher, qui te laisse scotché sur place, interdit, plié de rire, les bras ballants, la libido démolie pour au moins deux jours. Mais l’ancien élève de 1ère que tu es reprend vite le dessus et se dit qu’il y a un sacré commentaire de texte à faire. « Ah l’enc***, il a osé le medley ultime du journaliste économique de caniveau ? », tu te dis. « Eh ben, on y va ».

    Bon, on résume brièvement les paroles de Le Boucher : le Français moyen est inculte en économie, donc il ne comprend pas le sens profondément économique des réformes d’Emmanuel Macron. Et je [Nda : pas moi, lui] vais vous expliquer pourquoi. Vous comprendrez en quoi c’est grave.

    EUROPE

    La Vie des idées - L’économie politique européenne

    À propos de : Michel Aglietta et Nicolas Leron, La double démocratie : Une Europe politique pour la croissance, Seuil

    « Euro », « budget européen », « dette commune »… Le récent ouvrage de deux économistes restaure patiemment la signification politique et sociale de ces « gros mots » de l’Union économique et monétaire, renouant avec le projet trop longtemps laissé en friche d’une économie politique européenne.

    Recensé : Michel Aglietta et Nicolas Leron, La double démocratie : Une Europe politique pour la croissance, Paris, Seuil, 2017, 208 p., 20 €.

    Il en coûterait à chacun d’entre nous… mais il faudrait peut-être s’astreindre, avant de courir acheter l’ouvrage de Michel Aglietta et Nicola Leron, à la lecture de l’imposante littérature de rapports, feuilles de route et autres mémorandums qui forment la trame du discours réformateur en matière de gouvernement de la zone euro.

    ERNESTO LACLAU

    La Vie des Idées - Le peuple selon Ernesto Laclau

    Du philosophe argentin récemment disparu, le lectorat français connaît la théorie du populisme de gauche, source d’inspiration pour les partis Podemos et Syriza. Mais cette théorie n’est qu’un rouage d’une réflexion plus générale sur le conflit démocratique, ouvrant de nombreuses pistes pour les sciences sociales.

    Le 13 avril 2014 s’est éteint à Séville le philosophe Ernesto Laclau (1935-2014). Ce théoricien post-marxiste a marqué toute une génération de spécialistes de l’action collective et des mouvements sociaux, entre l’Amérique Latine et l’Europe. Il est connu aujourd’hui surtout pour sa théorie du populisme de gauche, qui a inspiré les renouvellements de la gauche radicale en Espagne (Podemos) et en Grèce (Syriza). Mais cette théorie ne constitue qu’un aspect d’un questionnement plus général, auquel le philosophe a consacré toute sa vie : quelle place faire au conflit populaire, à ses catégories et ses formes propres, dans les démocraties représentatives modernes ? Sa réponse, étayée à partir de l’observation de la politique latino-américaine et européenne, est double.

    TARIQ RAMADAN

    Atlantico - Mediapart et Tariq Ramadan : les angles morts de l’investigation impartiale

    Mediapart, en enquêtant longuement sur Tariq Ramadan, avait été informé de la « vie bien remplie » de ce pourfendeur de femmes adultères. Mais ce détail était passé à l’as au nom du respect de « la vie privée ».

    Pour quiconque suit un peu le travail de Caroline Fourest, pour ne citer qu’elle, Tariq Ramadan a toujours été un type dont il convenait de se méfier. Mais il s’agissait d’une méfiance de laïque modèle 1905 non-customisé à l’égard d’un prédicateur intégriste bataillant pour des piscines non-mixtes, pas spécialement du sentiment qu’on avait affaire à un prédateur sexuel en série.

    Maintenant que les langues se délient, que les témoins d’immoralité se bousculent au portillon (et je parle juste du libertinage appuyé à la Donatien Alphonse, pas des viols qui devront être confirmés par la justice et pour lesquels il reste présumé innocent) le personnage prend une toute autre envergure...

     
    PHILIPPE SEGUIN

    Slatre, Gaël Brustier - Philippe Séguin, une autre Ve République était possible

    Vingt-cinq ans après la campagne référendaire sur le traité de Maastricht, le destin de l’un de ses principaux pourfendeurs donne un éclairage passionnant sur les mutations qui ont frappé notre vie politique....

    Comme le rappelle la récente biographie de l’historien Arnaud Teyssier Philippe Séguin, le remords de la droite, son destin politique est indissociable des questionnements fondamentaux que le régime de 1958 a dû affronter: qu’est ce que la politique à l’heure de la mondialisation? Quel rapport entretenir avec le processus d’intégration européenne, initiée à Messine sous la IVe République mais assumé par la Ve République.

    REFORME CONSTITUTIONNELLE

    Public Sénat - Réforme du Parlement : « C’est du populisme BCBG », dénonce Olivier Faure

    Le président du groupe socialiste « Nouvelle Gauche » à l’Assemblée nationale a sévèrement critiqué dans Parlement Hebdo la future réforme constitutionnelle d’Emmanuel Macron.

    Réforme du Parlement : « C’est du populisme BCBG », dénonce Olivier Faure

    Le patron des députés socialistes ne mâche pas ses mots. Dans Parlement Hebdo, diffusé sur les chaînes parlementaires, Olivier Faure voit la réforme institutionnelle portée par Emmanuel Macron comme du « populisme BCBG ».

    CATALOGNE

    Libé - «Le gouvernement Puigdemont a été le pire de l'histoire de la Catalogne»

    Opposée à l'indépendance, la députée du parti socialiste catalan Esther Niubó dresse un bilan sévère de la législature entamée en 2015 et dessine les enjeux des élections du 21 décembre.

    Esther Niubó est porte-parole du Parti socialiste catalan (PSC), allié du PSOE, et députée régionale. Son groupe parlementaire n’a pas participé au vote proclamant l’indépendance vendredi dernier et a quitté l’hémicycle pour protester contre une démarche qu’il jugeait illégale. Nous l’avons rencontrée au siège du PSC à Barcelone.

    PS

    Marianne - "On est allé au bout de la social-démocratie", juge le coordinateur du PS

    Rachid Temal est un rouage central de l'organisation du prochain congrès des socialistes, prévu pour février 2018. Ce proche de Jean-Christophe Cambadélis se défend d'être un apparatchik, et plaide pour un PS axé sur le fond plutôt que les ambitions personnelles.

    Le Figaro - Les quadras du PS se serrent les coudes pour prendre le contrôle du Parti

    Élus ou ex-ministres, ils ont grandi sous Hollande et pensent que c'est désormais à leur génération d'être aux manettes.

    Peu à peu, le casting du prochain congrès du PS se dessine. Si le carré des hollandais peut compter sur Stéphane Le Foll, la génération des quadras a décidé de faire valoir ses droits. Un petit groupe s'évertue, de manière très méthodique, à prendre le contrôle du Parti socialiste. Face aux vieux éléphants, ils sont une dizaine à s'être soudés. Tous des quadras.

    Tout a commencé au crépuscule du précédent quinquennat. Au ministère de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem réunit quelques personnalités pour des déjeuners ou des dîners.

    Public Sénat - Olivier Faure veut une femme à la tête du Parti socialiste

    Le président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale ne souhaite pas devenir le prochain premier secrétaire du PS. Il espère plutôt une femme à ce rôle.

    Quel(le) socialiste pour prendre la succession de Jean-Christophe Cambadélis au Parti socialiste ? Invité de Parlement Hebdo sur LCP-AN et Public Sénat, le député Nouvelle Gauche Olivier Faure ne s’imagine pas vraiment à cette place. « Je sais que mon nom est cité », reconnaît-il.

    Président de groupe parlementaire à l’Assemblée, le député de Seine-et-Marne ne se voit pas « cumuler » une autre fonction. « Je ne souhaite pas accaparer tous les pouvoirs, je ne suis pas Jupiter », a-t-il lancé, exprimant sa préférence pour une femme

    Europe 1 - Pour Faure (PS), Juppé et Fillon ont "bien gagné" la présidentielle

    Selon le chef de file des députés socialistes, Macron applique des mesures qu'Alain Juppé ou François Fillon auraient pu aussi lancer s'ils avaient été élus. 

    Le chef de file des députés PS, Olivier Faure, a dénoncé lundi la politique du gouvernement, jugée trop à droite, et estimé que "contrairement à tous les pronostics, Alain Juppé et François Fillon ont bien gagné l'élection présidentielle".

    BFMTV - PS: Boris Vallaud tacle DSK et ses commentaires "d'outre-tombe"

    Le porte-parole du groupe Nouvelle Gauche n'a que peu goûté les critiques de DSK, ce week-end, depuis Marrakech.

    Libé - Aurélie Filippetti : «Il faut savoir qui on veut défendre»

    Chaque lundi d’octobre, un élu PS s’allonge sur le divan de «Libé». Cette semaine, l’ex-ministre souhaite une analyse de l’échec du quinquennat et une refonte collective de la gauche.

    Un pied à l’intérieur, un autre à l’extérieur : Aurélie Filippetti, qui vient d’être exclue de sa section (Moselle), regarde le PS de loin. A l’entendre, ce n’est pas une mauvaise chose. L’ancienne députée et ministre de la Culture profite de sa nouvelle vie sans mandat pour chercher des solutions afin que la «gauche se relève collectivement». Elle s’oppose à Emmanuel Macron, «l’incarnation triomphante du néolibéralisme».

  • L'actualité des socialistes du 27 octobre au 2 novembre

    L'ECOLE

    La vie des idées - La nouvelle idéologie scolaire par François Dubet

    Le nouveau ministre de l’Éducation nationale paraît incarner une politique conservatrice en matière scolaire. Pourtant, un examen approfondi de ses propositions signale un changement profond de méthode et d’orientation, fondé sur l’expertise. Ceci appelle un déplacement de la critique sur le terrain de la recherche.

    Depuis le mois de mai, Jean-Michel Blanquer est un des ministres les plus en vue de l’ère Macron qui vient de s’ouvrir. Il multiplie les déclarations, les annonces et les mesures, mais cette activité n’est pas toujours facile à décoder. Elle peut être perçue comme largement conservatrice, comme un retour à la tradition et à la rigueur contre le « pédagogisme », le « laxisme » et le « nivellement par le bas » attribués à la gauche. Mais Jean-Michel Blanquer est aussi l’auteur de livres dans lesquels il se présente comme un réformateur hardi, désireux de construire une politique fondée sur les données de la science et des comparaisons internationales. Jean-Michel Blanquer peut-il être « en même temps » l’homme du retour aux années Sarkozy et le réformiste qui sortira l’école de ses querelles idéologiques afin de la transformer profondément ?

    BUDGET

    Europe 1 - Budget de la sécu : ce (discret) amendement qui a mis le feu aux poudres

    Un amendement passé discrètement par l'exécutif dans le PLFSS réduit le taux de cotisations patronales des actions gratuites, au grand dam de la gauche.

    Il est passé quasiment inaperçu hors de l'enceinte de l'Assemblée nationale. L'amendement 646 du projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS), examiné jeudi dernier par les députés, a pourtant provoqué de houleux débats en séance. Et persuadé un peu plus ceux qui l'étaient déjà que la politique budgétaire d'Emmanuel Macron vise avant tout les plus aisés.

    EVASION FISCALE

    Oxfam - L’évasion fiscale : qu’est-ce que c’est ?

    On associe souvent le terme « évasion fiscale » aux termes « optimisation fiscale » ou « fraude fiscale ». Les trois sont très liés mais recouvrent des réalités différentes.    

    La fraude : c’est le fait pour un contribuable - particulier ou une entreprise - de contourner volontairement la législation fiscale par des moyens illégaux. La fraude expose ceux qui la pratiquent à des sanctions judiciaires. Comme exemple on peut citer la fraude à la TVA, la fraude à l’impôt sur les sociétés, des comptes bancaires dissimulés à l’étranger, l’usage d’une fausse identité ou de faux documents…

    LES RETRAITES

    OFCE - Faut-il une nouvelle réforme des retraites ?

    par Gérard Cornilleau et Henri Sterdyniak

    En matière de retraite, la France est confrontée à quatre défis : le passage à la retraite des générations du baby-boom, l’allongement de la durée de vie, la faiblesse du taux d’emploi, la disparité des régimes. Par contre, elle a conservé un taux de fécondité satisfaisant. La France a choisi un système public, par répartition, qui assure aux retraités un niveau de vie équivalent à celui des actifs. Ce choix a été maintenu malgré la crise économique et les changements politiques.Depuis 1993, les réformes ont nettement ralenti l’évolution des retraites, mais le pouvoir d’achat des retraités reste équivalent à celui des personnes d’âge actif. Le taux d’emploi des seniors a augmenté malgré la crise, alors que celui des jeunes fléchissait nettement. L’équilibre financier structurel du système a été assuré.

    SAUVAGEOT

    Libé, Joffrin - Jacques Sauvageot, le discret de Mai

    A la tête de l’Unef lors des révoltes de 68, cet homme peu ambitieux et cultivé est devenu presque par hasard un des leaders du mouvement. Il est mort samedi à 74 ans des suites d’un accident de la circulation.

    Dans le trio des leaders de Mai 68, il était le jeune premier, candide et incisif. A côté de Daniel Cohn-Bendit, Till l’espiègle aux yeux bleus, orateur né, anar imprévisible, et d’Alain Geismar, plus rond et plus âgé, Jacques Sauvageot était un vice-président de l’Unef au visage d’ange, entre Saint-Just et Dorian Gray.

    L'Obs - Jacques Sauvageot, l'une des figures de Mai 68, est mort

    L'ancien leader étudiant est décédé à 74 ans samedi des suites d'un accident de la circulation.

    Il était l'une des figures, avec Daniel Cohn-Bendit et Alain Geismar, de la révolte étudiante de mai 1968. Jacques Sauvageot, à l'époque vice-président du syndicat Unef, est décédé samedi 28 octobre à l'âge de 74 ans des suites d'un accident de la circulation, a annoncé dimanche l'Institut tribune socialiste (ITS) qu'il animait.

    Les Inrocks - "Jacques Sauvageot était contre le vedettariat des leaders de Mai 68"

    L'ancien président de l'Unef Jacques Sauvageot, leader étudiant de Mai 68 et membre du PSU, est décédé ce 28 octobre 2017 à l'âge de 74 ans. L'historien Bernard Ravenel, membre du PSU dès sa fondation, rend hommage à ce militant autogestionnaire resté fidèle à ses engagements.

    Jacques Sauvageot a été en 1968 l’expression d’une jeunesse qui désirait s’émanciper, qui souhaitait disposer de son autonomie et de sa liberté personnelle, sexuelle, et d’expression. Pour lui la critique de l’enseignement était intimement liée à la critique de la société.

    HOLLANDE

    L'Obs - Le conseiller com’ de Hollande se livre : "Une bombe a explosé, Gaspard"

    Gaspard Gantzer raconte ses trois années à l'Elysée et tente de réhabiliter un président "qui mérite un triomphe".

    "Une bombe a explosé, Gaspard". C’est une phrase, sèche et folle, qu’un président de la République glisse à l’oreille de son conseiller en communication un soir d’attentat. Nous sommes le 13 novembre 2015 et François Hollande se trouve avec Gaspard Gantzer dans les tribunes du Stade de France, les deux s’apprêtant à vivre l’une des soirées les plus tragiques de leur vie.

    MACRON

    Slate - Macron et les «premiers de cordée»: une histoire politique de l'ascension par Gaël Brustier

  • L'actualité des socialistes du 20 au 26 octobre

    Libé, Joffrin - Jacques Sauvageot, le discret de Mai

    A la tête de l’Unef lors des révoltes de 68, cet homme peu ambitieux et cultivé est devenu presque par hasard un des leaders du mouvement. Il est mort samedi à 74 ans des suites d’un accident de la circulation.

    Dans le trio des leaders de Mai 68, il était le jeune premier, candide et incisif. A côté de Daniel Cohn-Bendit, Till l’espiègle aux yeux bleus, orateur né, anar imprévisible, et d’Alain Geismar, plus rond et plus âgé, Jacques Sauvageot était un vice-président de l’Unef au visage d’ange, entre Saint-Just et Dorian Gray.

    Un peu d'histoire, les vidéos de la semaine : Mai 68 et Jacques Sauvageot

    A LA UNE

    Libé - Budget : les 100 plus riches gagneront 1,5 million d'euros par an chacun

    Après l'appel lancé dans «Libération», le président de la commission des finances a obtenu des réponses de Bercy sur les bénéficiaires de la fin de l'ISF et d'une flat tax de 30% sur les revenus du capital.

    Un cadeau moyen de 1,5 million d’euros pour chacune des cent plus grandes fortunes de France. C’est un des chiffres récupérés à Bercy par le nouveau président de la commission des finances du Sénat, le socialiste Vincent Eblé, communiqués cet après-midi à la presse et consultés par Libération.

    Le Figaro - Congrès PS : la nouvelle génération s'agace des manœuvres de Hollande

    «Ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire», assure le président des députés socialistes à l'Assemblée nationale Olivier Faure. Quant à l'ancienne ministre Delphine Batho, elle juge «qu'il n'y aura pas de retour au monde d'avant».

    Les quadra socialistes se rebellent. L'idée que François Hollande s'active de plus en plus en coulisses pour influencer le prochain congrès du PS hérisse nombre d'entre eux. Jeudi, c'est Olivier Faure, le patron des députés «Nouvelle gauche», qui prévient que «ce n'est pas à François Hollande de décider qui sera le prochain premier secrétaire» de la rue de Solférino.

    LA REVOLUTION D'OCTOBRE

    Libé - Centenaire d'octobre 2017 - 24-25 octobre : la nuit rouge, Par Laurent Joffrin

    Le 24 octobre 1917 au soir, à Petrograd, c’est un Lénine seul mais décidé qui saisit sa chance et part lever ses troupes pour s’emparer du pouvoir.

    Lénine est méconnaissable. Sur son crâne chauve, il a posé une perruque blondasse surmontée d’une casquette défraîchie et il s’est entouré le visage d’une vieille écharpe… Courbé sous le vent du Nord, emmitouflé dans un antique pardessus, il marche à pas pressés dans les rues de Vyborg, le quartier ouvrier de Petrograd, décidé à rejoindre le quartier général bolchevique coûte que coûte malgré la police qui le pourchasse. Depuis des jours, mis hors la loi par le gouvernement, il se cachait chez Fofanova, une militante bolchevique qui lui a prêté son appartement. Mais l’attente était insupportable. Aujourd’hui, 24 octobre, il le sait, il le sent, le pouvoir est à portée de main.

    La Vie des Idées - L’embarrassante mémoire de la Révolution russe

    Octobre 17 fut la référence politique et culturelle centrale de l’époque soviétique. Cent ans après, la société russe reste toujours profondément divisée face à son passé. Le centenaire de la révolution sera-t-il ce grand moment de réconciliation nationale souhaité par le pouvoir russe ?

    Présenté comme l’aboutissement de l’Histoire mais aussi comme le début d’une ère nouvelle, Octobre 17 fut la référence politique et culturelle centrale de l’époque soviétique. Seule la Victoire de la Seconde Guerre mondiale parvint non pas à détrôner la « Grande Révolution socialiste d’Octobre », mais à la concurrencer. Le 7 novembre, le jour où les bolcheviks prirent le pouvoir, resta néanmoins la plus importante fête officielle.

    MAI 68

    Le Point - L'Élysée envisage de commémorer Mai 68

    Selon "L'Opinion", Emmanuel Macron voudrait sortir des discours "maussades" sur Mai 68, événement qui a participé à la modernisation de la France..... « L'Élysée souhaite donner une dimension internationale à 68, car ce fut l'année du Printemps de Prague et de sa répression, des grandes manifestations aux États-Unis, du massacre à l'université de Mexico, des mouvements étudiants dans toute l'Europe... » explique L'Opinion, qui précise que Daniel Cohn-Bendit, figure de Mai 68 qui a soutenu Emmanuel Macron lors de la dernière présidentielle, sera visiblement associé à la réflexion.

    TAXATION DES REVENUS FINANCIERS

    Observatoire des inégalités - Taxation forfaitaire des revenus financiers : qui veut gagner des dizaines de milliers d’euros ?

    Le nouveau « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus financiers va faire gagner des dizaines de milliers d’euros aux plus aisés, selon notre évaluation. Une mesure lourde de sens politique. L’analyse de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    Selon nos estimations, un ménage qui touche 400 000 euros de revenus financiers annuels va bénéficier d’un cadeau fiscal de 96 000 euros sous forme de baisse de son impôt sur le revenu avec le vote du « prélèvement forfaitaire unique ». Les hauts revenus financiers (intérêts d’obligation [1], dividendes [2] ou plus-values des cessions d’actifs financiers [3]) seront imposés à un taux forfaitaire de 30 %, alors qu’ils pouvaient l’être à un niveau atteignant près de 60 % auparavant.

    HOLLANDE

    Le Parisien - François Hollande, patron du PS malgré lui

    Du 4e étage du 242, rue de Rivoli, avec vue lumineuse sur les jardins des Tuileries, à Paris, l'ex-président François Hollande surveille le PS pour contrôler ce qu'il s'y passe. 

    «C'est bordélique, comme toujours !» Tous ceux qui sont passés dans les bureaux de François Hollande décrivent un capharnaüm de papiers et journaux, au milieu de cartons entassés. Au point que Michel Sapin, détaché du Conseil d'Etat depuis le 1er  octobre pour le conseiller, ne trouve pas de place pour s'installer. De l'Elysée, l'ex-président a ramené un casque à crinière des cavaliers de la garde républicaine, des voitures miniatures Dinky Toys dont il fait collection, et de nombreuses photos.

    MACRON

    Atlantico - François Kalfon : "Emmanuel Macron prétendait augmenter le champ des possibles pour les Français : élu, il les précarise tout en confortant ses amis milliardaires"

    Pour François Kalfon, membre de la direction collégiale du Parti socialiste, l'habilité d'Emmanuel Macron a été de faire quoi au "ni droite, ni gauche", bien qu'il incarne "profondément une politique de droite" inspirée des cénacles qui ont pris le pouvoir en France depuis de longues années : les promotions de l'ENA et les conseils d'administration du CAC40.

    La Croix - Emmanuel Macron, le mystère s’épaissit

    Chaque jour le mystère Macron s’épaissit et prend de l’ampleur. Voilà un jeune homme sympathique, mal connu jusqu’alors, un peu lisse, dont une majorité de Français a cru qu’il allait changer la politique et faire passer la France de l’ombre des vieux systèmes à la lumière de la modernité alléchante et joyeuse.

    Six mois après, ceux-là mêmes qui avaient voté pour lui dès le premier tour sont désarçonnés, désemparés, déçus. Le gendre idéal a trahi leurs envies de modération et d’équité, le premier de la classe se moque des fainéants qui traînent au fond de la salle, près des radiateurs du RSA et du chômage indemnisé, le liseur insatiable n’a pas de mots trop prétentieux pour les largués de la culture. Le jeune homme doué se rit des incapables et des impotents qui semblent constituer à ses yeux l’essentiel de ceux qui s’opposent à lui.

    Libé - Il y a du Ricœur dans Macron, le socialisme en moins Par Jean-Claude Monod, Philosophe, directeur de recherche au CNRS

    Le philosophe appartenait certes à une gauche non dogmatique, mais il soulignait l’urgence d’une critique du capitalisme en tant que système.

    Paul Ricœur philosophe officiel du macronisme ? Je ne sais pas ce qu’en aurait pensé l’auteur de la Critique et la Conviction. Historien et biographe de Ricœur, qui a présenté le jeune Macron à celui-ci, François Dosse publie ces jours-ci un livre (1) qui entend montrer l’importance de cette rencontre pour l’actuel président de la République, pour sa compréhension de certains problèmes, pour son approche du politique.

    HAMON

    Le Point - Hamonistes : être ou ne pas être au PS

    Le mouvement de Hamon entend "refonder la gauche". Mais certains de ses proches espèrent toujours peser sur le PS, quand d'autres ont sauté le pas.

    Avec près de deux mois de retard, c'est la rentrée pour Benoît Hamon. À la radio, dans les journaux, dans les pureplayers, le candidat malheureux à la présidentielle est de retour sur la scène médiatique. Il revient sur sa défaite, sur «  l'échec de la social-démocratie partout en Europe  », sur la nécessité de s'adapter à un «  monde en transition  ». Et surtout, il présente son Mouvement du 1er juillet, qui revendique 30 000 adhérents.

    Le Point - M1717 : Benoît Hamon passe à la vitesse supérieure

    Le candidat malheureux à la présidentielle lance aujourd'hui une grande consultation sur Internet pour consolider les orientations de son Mouvement du 1er juillet.

    Après la première pierre posée le 1er juillet dernier sur la pelouse de Reuilly, après la création d'environ 500 comités locaux en France et à l'étranger, il est temps pour le M1717 de Benoît Hamon d'édifier et de cimenter ses fondations. Loquace et très critique envers les premiers pas d'Emmanuel Macron à l'Élysée, l'ex-candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle s'est montré, depuis la rentrée, beaucoup moins prolixe concernant la construction de son mouvement, qui peine à se financer par les dons de ses sympathisants et, par conséquent, ne dispose pas encore de QG officiel.

    ISLAMISME

    Medium - L’intersectionnalité dévoyée : le cheval de Troie des islamistes

    Comment des militant.e.s féministes et homosexuel.le.s se réclamant de la gauche pour qui l’égalité est une valeur fondamentale peuvent-ils faire cause commune avec des mouvements religieux fondamentalistes proches des islamistes dont l’idéologie sexiste et homophobe n’est plus à démontrer ? La réponse se trouve dans ce mot dont le sens a été dévoyé, intersectionnalité.

    PS

    BFMTV - Le plan social du PS concerne 67 salariés sur 97

    Selon des informations BFMTV, l'indemnité supra légale proposée aux salariés est de 5.000 euros, en plus du reste prévu par la loi. 

    Libé - PS: Batho dénonce «une génération qui veut toujours tirer les ficelles»

    La députée Nouvelle Gauche Delphine Batho, ex-ministre de l’Ecologie, a dénoncé jeudi «une génération qui veut toujours tirer les ficelles» au parti socialiste, pointant «notamment» François Hollande, «mais aussi un certain nombre d’anciens ministres».

    «Pour l’instant, tout est fait pour que rien n’émerge, il y a une espèce de léthargie organisée», a dit Mme Batho sur franceinfo, interrogée sur l’avenir du PS.

    La Croix - Le Parti socialiste s’engage dans une longue refondation

    Les socialistes ont lancé lundi 23 octobre une consultation en ligne sur le bilan du quinquennat et la reconstruction de la gauche, avant un congrès prévu en 2018.

    La République en marche, la France insoumise et Les Républicains sont en pleine phase de structuration ou de renouvellement de leur organisation. Et le Parti socialiste ? Essoré par les défaites électorales et les difficultés financières, contraint de se séparer de son siège historique, rue de Solférino à Paris, et de plus de la moitié de ses salariés, en panne d’idées, de figures de premier plan et de militants, celui-ci ouvre à peine le chantier de sa refondation.

    Le JDD - La nouvelle génération à l'assaut du PS

    Officiellement, personne n'est candidat à la tête du Parti socialiste. Mais certains y pensent comme Luc Carvounas, Olivier Faure ou, plus inattendu, Carole Delga.

    Si La France insoumise, La République en marche et Les Républicains vont changer leurs structures ou leur direction entre novembre et décembre, les socialistes, encore groggy, se réveillent peu à peu. La date exacte de leur congrès – fin février ou début mars – n'est toujours pas connue. Personne encore ne vise officiellement le poste de premier secrétaire mais certains font davantage qu'y penser, à l'instar des députés Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Luc Carvounas. Les hypothèses Matthias Fekl et Najat Vallaud-Belkacem s'éloignent. Dans ce brouillard, un autre nom émerge, plus inattendu, celui de Carole Delga.

    Le JDD - Quand les salariés du PS racontent leur Solférino

    La mise en vente de Solférino, le siège du Parti socialiste, fait remonter souvenirs et anecdotes dans les esprits des anciens salariés du PS. Ils racontent au JDD.

    A peine les mots "vos années à Solférino" sont-ils prononcés que les souvenirs fusent. "Solfé, c'est l'Histoire et plein de petites histoires", sourit Valerio Motta, passé par différents postes à la communication du Parti socialiste (PS) pendant 10 ans. Pour tous ces salariés, chargés de la communication, permanents de fédération, directeurs de cabinet… le 10, rue de Solférino est un morceau de vie, dont il est difficile de se séparer, malgré l'officialisation mi-septembre de la mise en vente du siège de la formation.

    LYON

    Lyon Capitale - Lyon : le Gram prend ses distances avec Nathalie Perrin-Gilbert

    Le 23 octobre dernier lors de l'assemblée générale extraordinaire du Groupe de Réflexion et d'Action Métropolitaine (Gram), le mouvement a élu une nouvelle équipe à sa tête, sans Nathalie Perrin-Gilbert, qui avait pourtant participé à sa création en 2011. 

    Dans un communiqué, le Gram a expliqué être "parti du constat que l'incarnation politique du GRAM s'est éloignée, ces derniers mois, de la raison même de ce mouvement avec une personnalisation du pouvoir, une confusion entre les priorités du collectif et un agenda électoral de court terme, des stratégies et des choix politiques discutables".

    LES DECODEURS/DESINTOX

    Libé - Désintox : Si, Thierry Solère, le gouvernement «fait des cadeaux aux plus aisés»
     
    Le député LR «constructif» affirme, à tort, qu'un Français gagnant 10 000 euros par mois ne verrait pas sa facture fiscale baisser grâce aux mesures du gouvernement..... En conclusion, le gouvernement fait objectivement «des cadeaux aux plus aisés dans ce budget», contrairement à ce qu’affirme Thierry Solère. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. Emmanuel Macron l’a assumé en direct lors de son interview, dimanche 15 octobre sur TF1, en développant sa théorie du «premier de cordée» (les riches tirent l’ensemble de la société derrière eux), qui remplace désormais celle, historique, du ruissellement (on arrose les plus riches mais, par ruissellement, l’ensemble de la société en bénéficie).

    Le Monde - Ce que révèlent les déclarations d’intérêts des députés

    Inégalités hommes-femmes, renouveau parlementaire aisé, noyau dur de quinquas très fortunés : découvrez ce que révèlent les déclarations d’intérêts des députés.

     
     
    Un internaute nous a demandé combien de lois françaises provenaient directement de l'UE. Le chiffre est très difficile à estimer, mais est très loin des 80% régulièrement cités..... Malgré ces difficultés, certains chercheurs se sont tout de même essayés à faire une estimation. Et même si leurs résultats sont différents, ils arrivent en moyenne tous au même ordre de grandeur : 20%, et non 80% des lois seraient d’origine européenne. L’ensemble de ces études est d’ailleurs résumé dans cet article.
     

    Le système de protection sociale français est plutôt le fruit d’un consensus partagé par tous les partis politiques et l’opinion publique à la Libération, selon les historiens Bruno Valat et Fabrice Grenard.

    Chaque année, à l’automne, elle revient sur le devant de la scène, à l’occasion des débats sur le projet de loi de financement : la « Sécu », qui a fêté ses soixante-douze ans le 19 octobre, n’en finit pas de déchaîner les passions quant à ses prérogatives et à sa gestion. Pour Anne Bourdu, avocate et première vice-présidente du Parti libéral démocrate, la Sécurité sociale, qui assure le remboursement des soins de santé, mais aussi la gestion des retraites, des allocations familiales et des accidents du travail, « est un vestige communiste de 1945 ». Une allégation, prononcée le 23 octobre sur LCI, largement démentie par les faits historiques.

  • L'actualité des socialistes du 13 au 19 octobre

    Un peu d'histoire : Cette semaine la révolution d'octobre 17.... il y a 100 ans le 25 octobre.

    CHOMAGE

    Observatoire des inégalités - Chômage : les jeunes aux premières loges

    Entre 1975 et 2015, le taux de chômage a été multiplié par quatre pour les 20-24 ans et par presque autant pour les 25-49 ans. Depuis 2008, la crise a particulièrement touché les plus jeunes. Le taux de chômage des moins de 25 ans atteint désormais un niveau record en France. Mais les plus âgés ne sont pas épargnés non plus.

    État des lieux et évolution depuis 1975

    En 2015, plus d’un jeune actif sur cinq (22,1 %) de 20 à 24 ans est sans emploi, quatre fois plus qu’il y a quarante ans. La majeure partie de l’augmentation du chômage des jeunes a eu lieu en dix ans, entre 1975 et 1985 : le taux passe alors de 5,1 à 16,8 %. Les actifs de 25 à 49 ans sont beaucoup moins touchés que les plus jeunes en 2015.

    PAUVRETE

    Observatoire des inégalités - 600 000 pauvres de plus en dix ans

    La France compte entre 5 et 8,9 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2005 et 2015, le nombre de personnes concernées a augmenté de 600 000 personnes au seuil à 50 % et de près d’un million au seuil à 60 %. Principalement sous l’effet de la progression du chômage.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian   [1] et 8,9 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2015 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,0 % et dans le second de 14,2 %. Au cours des dix dernières années (2005-2015), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 600 000 au seuil à 50 % et d’un million au seuil à 60 %. Le taux de pauvreté s’est élevé de 0,5 point au seuil à 50 % et de 0,9 point au seuil à 60 %.

    Observatoire des inégalités - Qui sont les pauvres en France ?

    La moitié des pauvres ont moins de trente ans, autant disposent au maximum du brevet des collèges, un quart vivent au sein d’une famille monoparentale. Portrait de la population pauvre en France.

    Plutôt jeune, vivant en famille, peu diplômée, ouvrière ou employée : voici le portrait-robot d’une personne pauvre. Le plus souvent, on mesure la proportion de pauvres au sein d’une catégorie : par exemple, le pourcentage d’enfants en situation de pauvreté. Jamais ou presque on n’observe la composition de la population des cinq millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté (au seuil à 50 % du revenu médian   que nous utilisons). Parmi les pauvres, quelle est la part de jeunes, de vieux, de diplômés, d’ouvriers, d’immigrés ? Masquer cette répartition évite d’attribuer un visage concret à la pauvreté. On dispose pourtant d’éléments sur le sujet.

    BENJAMIN STORA

    Slate - Benjamin Stora, l'incontournable «monsieur Algérie», historien engagé

    Après l'engagement politique intense de sa jeunesse, Benjamin Stora a travaillé à une meilleure connaissance et compréhension de l'épisode douloureux de la guerre d'Algérie. Un travail d'historien, innovateur et parfois critiqué, qu'il a tenu à sortir des sphères académiques.

    Tous ses amis le disent: «Chez Benjamin, il y a un avant et un après la mort de sa fille». À la suite d’un long et douloureux rhabdomyosarcome, un cancer des muscles de la face, Cécile s’est éteinte en 1992 à l’âge de 12 ans. Peu avant que le diagnostic ait été posé, l’historien avait quitté les trotskistes où il avait milité pendant une quinzaine d’années. «J’avais intégré un groupe d’experts chez les socialistes. Ça a duré deux ans et puis il y a eu la maladie de ma fille et là, ça été fini», dit Benjamin Stora lequel, dans un premier temps, garde une carte au PS, puis s’en éloigne.

    ELECTIONS 2017

    Terra Nova - Elections 2017 : pourquoi l’opposition métropoles-périphéries n’est pas la clé

    Les résultats électoraux récents ont souvent été lus à la lumière d'une opposition entre centres et périphéries. Selon cette théorie, la distance des électeurs au cœur des métropoles serait une variable explicative de leur choix : les publics métropolitains seraient dans une dynamique d'adhésion au « système », à la mondialisation et au paradigme de la « société ouverte », et ceux des périphéries, au contraire, dans une dynamique de rejet se traduisant par une propension à voter pour le Front national. Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle de 2017 invitent à réviser ces représentations, ce qu'analyse Terra Nova dans cette note, qui vise, entre autres, à éviter les pièges du "cartographisme". Il ne s'agit pas de congédier la géographie mais à lui rendre sa complexité et à la remettre à sa juste place : non seulement notre système spatial ne se résume pas à une opposition centre vs périphérie, mais les critères territoriaux du vote doivent être réintégrés dans un ensemble de causalités où les facteurs économiques et sociaux, ainsi que les héritages politiques, jouent un rôle souvent tout aussi puissant.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les trois quarts des élèves défavorisés étudient hors de l’éducation prioritaire

    Les trois quarts des élèves défavorisés n’étudient pas dans une école appartenant au réseau de l’éducation prioritaire. Ils ne bénéficient aucunement des mesures qui ne portent que sur ces réseaux. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Les trois quarts des 3,2 millions d’élèves issus de milieux défavorisés [1] étudient dans des établissements qui ne sont pas intégrés aux réseaux dits « prioritaires » de l’éducation, selon les données du tableau de bord national publié par le ministère de l’Éducation nationale [2]. L’éducation prioritaire à pour objectif de compenser les difficultés économiques et sociales des habitants de certains quartiers en attribuant davantage de moyens aux établissements qui s’y trouvent. Mais ces territoires ne rassemblent qu’une partie très minoritaire des populations défavorisées.

    ASSURANCE-CHOMAGE

    Terra Nova - Gouverner l’assurance-chômage : entre étatisation et tripartisme de façade, quel chemin de réforme ?

    Ce rapport propose une évolution de la gouvernance de l'assurance chômage cohérente avec la volonté actuelle de réviser la place du « paritarisme de gestion » dans son organisation. Après avoir souligné les limites, mais aussi les réussites de cette organisation, ses auteurs écartent la piste d'une simple étatisation et envisagent deux chemins de réforme.

    INTERSECTIONNALITE

    Medium - L’intersectionnalité dévoyée : le cheval de Troie des islamistes

    Comment des militant.e.s féministes et homosexuel.le.s se réclamant de la gauche pour qui l’égalité est une valeur fondamentale peuvent-ils faire cause commune avec des mouvements religieux fondamentalistes proches des islamistes dont l’idéologie sexiste et homophobe n’est plus à démontrer ? La réponse se trouve dans ce mot dont le sens a été dévoyé, intersectionnalité.

    L’intersectionnalité est un concept visant à mettre en évidence la multiplicité des formes de discriminations : race, sexe, classe, handicap, âge, etc. Ce terme est apparu sous la plume d’une féministe et juriste afro-américaine, Kimberlé Williams Crenshaw dans un article paru à la fin des années 1980

    PS

    Marianne - Casse sociale : le PS officialise le licenciement d'une "soixantaine" de salariés

    Début août, "Marianne" révélait que le Parti socialiste préparait un plan de licenciement pour se séparer de plus d'un salarié sur deux. Le trésorier du parti vient d'annoncer ce 17 octobre sa mise en oeuvre.

    C'était une simple question de temps. Après les claques électorales du Parti socialiste, à la présidentielle et aux législatives, les salariés du PS se préparaient à l'idée. Dès août, Marianne avait eu vent d'un projet de plan de licenciement massif pour se séparer de plus de la moitié des permanents. Une casse sociale sans précédent.

    Le Point - Le PS va se séparer de la moitié de ses effectifs

    Selon "Le Monde", entre 50 et 70 personnes seront victimes d'un licenciement économique dans les jours qui viennent. Les difficultés financières continuent.

    On savait le parti en grandes difficultés financières. La vente du siège historique du PS rue de Solférino avait d'ailleurs fait grand bruit il y a quelques semaines, révélant au grand jour les graves soucis d'argent depuis les multiples défaites électorales : municipales, départementales, régionales, présidentielle et législatives. La facture salée de la campagne de Benoît Hamon (arrivé en 5e position au premier tour de la présidentielle) avait même créé le malaise au sein du parti, certains ténors réclamant des explications sur les lourdes dépenses effectuées par le candidat : après son année électorale désastreuse, le Parti socialiste est passé de 28 millions d'euros de budget annuel à seulement 8 millions, rappelle au Mondele trésorier du PS Jean-François Debat. Surtout quand la masse salariale s'élève à environ 12 millions d'euros annuels.

    IMMIGRATION

    Le Vent se lève - Le populisme démocratique à l’épreuve de l’immigration

    Ecrit par Raffaele Bazurli et paru initialement le 23 juin 2017 dans la revue italienne Senso Comune. Nous avons décidé de reproduire cet article afin d’offrir à nos lecteurs un point de vue étranger, qui peut être raffraichissant, sur une question qui fait débat. La traduction a été réalisée par Astrée Questiaux.

    À l’occasion des dernières élections présidentielles françaises, le mouvement « La France Insoumise » dirigé par Jean-Luc Mélenchon a fait grand bruit, pour avoir brisé, l’un après l’autre, de nombreux tabous de la gauche traditionnelle. L’immigration n’a pas fait exception. Mélenchon a sans cesse affirmé vouloir intervenir sur les causes des phénomènes migratoires : guerres, famines, changements climatiques. Mais ce n’est pas tout : il a également franchi le Rubicon au sujet des frontières. Bien que rappelant le devoir de solidarité à l’égard des demandeurs d’asile, il a toutefois soutenu l’idée que la France ne peut plus se permettre d’accueillir ceux qui arrivent à la recherche d’un travail, qu’on appelle les « migrants économiques ». Cela marque un changement radical, non seulement par rapport au reste de la sphère progressiste – qui en effet n’a pas lésiné sur les attaques à son encontre – mais aussi par rapport à la position de Mélenchon lui-même, il y a cinq ans, lorsqu’il était candidat à la présidentielle pour le « Front de Gauche ».

    HAMON

    Ouest France - À Nantes ce mardi, Benoît Hamon prépare la création d’un nouveau parti

    L’ex-candidat socialiste à la présidence de la République a lancé son propre mouvement, M1717, le 1er juillet dernier. Il a entrepris de l’organiser en lien avec ses partisans, qu’il rencontre en ce moment à l’occasion d’un tour de France des grandes villes. Objectif : jeter les bases d’un nouveau parti, impliqué dans un futur rassemblement de la gauche. Une consultation en ligne sera proposée d’ici quelques jours. En attendant, Benoît Hamon est à Nantes ce mardi 17 octobre.

    MACRON

    Paul Alliès - Macron et la réforme démocratique: En attendant Godot

    Beaucoup demandent de donner du temps à Emmanuel Macron avant de le juger à l’aune de ses promesses. Celles faites en matière de réforme démocratique ne sont pas secondaires. Et nous sommes de ceux qui les avons prises au pied de la lettre.
     
    Avec le discours de Versailles (le Parlement réuni en Congrès le 3 juillet 2017) ce qui était promesse est devenu projet. Un projet de réforme de la V° République assez ambitieux pour qu’on s’y intéresse de près : la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires; la limitation du cumul des mandats dans le temps; l’introduction de la proportionnelle dans l’élection législative; la transformation du Conseil Economique, Social et Environnemental; la suppression de la Cour de Justice de la République; le renforcement du Conseil Supérieur de la Magistrature.

    Slate - Ce qui ne va pas avec le début de présidence d'Emmanuel Macron par Jean-Marie Colombani

    Les Français le connaissaient peu, voilà qu'il apparaît aujourd'hui en président narcissique, à tendance autoritaire. Le manque d'humilité du chef de l'État peut-il mettre à mal la promesse portée lors de la campagne présidentielle?

    Emmanuel Macron s’est auto célébré devant une audience record et s’est félicité de ses cinq premiers mois à l’Élysée. Il a raison. Car il avance, déroulant sa feuille de route et ses engagements de campagne, sans trop d’obstacles. Malgré une baisse de popularité elle aussi record, son meilleur argument est bien celui qu’il a utilisé: je fais ce que j’ai dit. En ces temps de grande méfiance vis-à-vis de la politique, il y a là un socle à partir duquel il pourra consolider sa position et rebondir. Son horizon est relativement dégagé: l’opposition est éclatée et il se passera du temps avant qu’une droite et une gauche réformiste puissent retrouver leurs esprits.

    MELENCHON

    L'arène nue - Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon, par Ambroise de Rancourt

    Ambroise de Rancourt a 29 ans. Il est pianiste, diplomé du CNSM (Conservatoire national supérieur de musique) de Paris. Il n'est pas encarté à la France insoumise mais a voté pour Jean-Luc Mélenchon en 2012 et en 2017. Il lui écrit aujourd'hui pour exprimer des craintes et des griefs. 
     
    L'arène nue est plutôt un blog consacré à l'Europe, avec quelques exceptions. La publication de cette lettre en est une. Venant d'un électeur très informé, elle réaffirme utilement ce en quoi croit toute une partie de la gauche (hélas pas la partie la plus revendicative) et exprime ses inquiétudes quant à la généralisation des thématiques identitaires dans le débat public. Elle est d'utilité publique. 

    POPULISME

    Le Vent se lève - Le populisme fleurit là où on masque la lutte des classes – Entretien avec Guillaume Roubaud-Quashie

    Directeur de la revue Cause Commune, Guillaume Roubaud-Quashie est membre de la direction du PCF. A ce titre, il a dirigé l’organisation de la dernière université d’été du parti, lors de laquelle le populisme est entré au coeur des débats.

    Vous êtes directeur de la revue Cause Commune, éditée par le PCF et auparavant intitulée La Revue du projet. Pourquoi ce changement de nom ? S’agit-il, aussi, d’un changement de projet ?

  • L'actualité des socialistes du 6 au 12 octobre

    NOBEL

    Le Monde Diplomatique - Quand une banque distribue des médailles

    Dans leur effort visant à élever l’économie au rang de science (et à travestir leurs préférences en fatalité), les libéraux jouissent d’un argument de poids : la consécration de leur spécialité par un prix Nobel ne l’assimile-t-elle pas à des disciplines aussi peu suspectes que la physique, la chimie ou la médecine ? A priori implacable, le raisonnement s’avère trompeur…

    Le « Nobel d’économie » n’a été créé qu’en 1969, soit presque soixante dix ans après les premiers prix Nobel, et pas par l’industriel suédois. Son vrai nom ? « Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel ». Dans son testament, Alfred Nobel précise que les prix auxquels il donne naissance seront remis à des personnes de toute nationalité ayant « rendu un grand service à l’humanité ». Or les lauréats de la Banque de Suède proviennent presque tous de pays occidentaux et leurs travaux servent moins l’humanité en général que la partie qui profite du modèle économique en place.

    TODD

    Vu du Droit - Emmanuel Todd : « familles je vous aime ? »

    Emmanuel Todd est un savant. Mais comme dans le champ médiatique, il adore prendre à contre-pied, surprendre et provoquer, il est assimilé par les ignorants aux bateleurs qu’on y rencontre habituellement et dont la caricature absolue est  bien sûr BHL, suivi de près par Cohn-Bendit et Attali. Il y a pourtant une énorme différence avec ceux-là, Emmanuel Todd sait de quoi il parle. Et il a envie de partager ce savoir. Alors il débarque parfois comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, armé de son système explicatif et muni de quelques expressions gaiement iconoclastes sur le « hollandisme révolutionnaire » et plus récemment sur le « surprenant crétinisme des élites éduquées ».

    CICE

    Libé - Le CICE n'a pas vraiment aidé l'emploi

    Selon France Stratégie, le dispositif économique phare du quinquennat Hollande a «créé ou sauvegardé» seulement 100 000 emplois. Et encore…

    «Un effet positif mais modéré concentré sur les entreprises les plus exposées.» Le commissariat général à la stratégie et à la prospective, France Stratégie, use d’euphémisme, dans son nouveau rapport, pour ne pas noircir totalement le bilan du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), mesure phare du quinquennat Hollande destinée à «baisser le coût du travail» et relancer l’économie.

    GAZOLE

    OFCE - Avantage fiscal sur le gazole : une fin programmée

    Comme l’a souligné le rapport n°4019 de l’Assemblée Nationale sur l’offre automobile française, « la France est un des pays d’Europe dont le parc roulant est le plus diésélisé et où l’écart de fiscalité appliqué à l’essence et au gazole reste parmi les plus importants. » Or plusieurs arguments plaident pour un alignement des fiscalités. Tout d’abord, alors que l’avantage conféré au gazole s’expliquait par son utilisation majoritairement professionnelle, le diesel a massivement investi la sphère des voitures particulières, rendant cet avantage indu. En outre, le gazole présente des dangers pour la santé publique. En 2012, l’Organisation mondiale de la santé a classé les gaz d’échappement des moteurs diesel comme cancérogènes, avec un coût sanitaire estimé par la Cour des comptes entre 20 et 30 milliards d’euros[1]. L’argument économique plaide également pour un rééquilibrage : la forte diésélisation du parc automobile français conduit à un fort besoin d’importation en gazole alors que la France est exportateur net d’essence raffinée. Enfin, le manque à gagner fiscal est conséquent : la Cour des comptes chiffre la perte de recettes fiscales liées au diesel à 6,9 milliards d’euros pour l’année 2011.

    CATALOGNE

    Le Monde - Catalogne : « Carles Puigdemont est pris entre deux feux, Rajoy et les indépendantistes »

    Les autorités catalanes ont jusqu’à lundi pour dire, si oui ou non, elles ont déclaré l’indépendance de la région. Décryptage par Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’IRIS.

    S’il [Rajoy] veut obtenir le soutien des socialistes, il faut qu’il passe un accord avec eux. Depuis 2013, le PSOE propose une fédéralisation de l’Espagne, une position également défendue par les socialistes catalans. Une fédéralisation reviendrait à revenir au statut d’autonomie de 2006 de la Catalogne, qui était alors considérée alors comme une « nation ». Mais, en 2010, le tribunal constitutionnel espagnol l’a annulé. Pour que cela ne soit pas à nouveau le cas, il faut réformer l’article 2 de la Constitution espagnole. Jusqu’à présent, il stipule que l’Espagne est une nation « composée de nationalités et de régions ». Il faudrait ajouter le mot « nation ». En échange de cette réforme, les socialistes espagnoles soutiendront peut-être l’utilisation de l’article 155.

    HIDALGO

    Libé - Anne Hidalgo : «Je suis d’un alter-monde»

    Chaque lundi d’octobre, un socialiste s’allonge sur le divan de «Libé». Cette semaine, la maire de Paris, qui se revendique d’une gauche de terrain «pragmatique» et «concrète», sans s’encombrer du PS.

    Elle nous reçoit dans son immense bureau de l’Hôtel de Ville. Bien calée à la tête de la Mairie de Paris, cette «ville-monde» qu’elle affirme transformer sans en piétiner la diversité sociale, Anne Hidalgo revendique sa gauche. Une gauche pas fâchée avec les valeurs, mais «pragmatique», ni révolutionnaire ni macronienne. «Concrète.»

    HAMON

    Les Echos - La rupture est consommée entre Benoit Hamon et le PS

    Le candidat malheureux à la présidentielle vient de s’allier aux écologistes d’Ile-de-France et intègre un nouveau groupe au Conseil régional.

    Il le quitte une deuxième fois. Après avoir monté son propre mouvement le 1er juillet 2017 et rendu sa carte du Parti socialiste, Benoit Hamon a quitté ce lundi le groupe socialiste de l'Assemblée régionale d'Ile-de-France.

    Libé - Comment Benoît Hamon prépare l'après

    L'ex-candidat PS à la présidentielle quitte le groupe PS à la région et lance une grande consultation avec son nouveau mouvement.

    Un genre de faux départ. Depuis qu’il a claqué la porte de Solférino, Benoît Hamon a un peu de mal à se faire entendre. On l’a croisé à la Fête de l’humanité, lors des manifestations pour s’opposer aux ordonnances sur la loi travail. Mais ce n’est pas simple face aux cordes vocales de la France insoumise. En même temps - expression à la mode - l’ancien socialiste n’a pas joué des coudes. Il compte ses mots et se fait rare dans les médias.

    Le JDD - Ile-de-France : Hamon et neuf autres élus expliquent pourquoi ils quittent le groupe PS

    TRIBUNE - Dix élus PS de la Région Ile-de-France, dont Benoît Hamon, expliquent pourquoi ils quittent leur groupe pour fusionner avec celui des écologistes.

    Les socialistes franciliens se déchirent. Benoît Hamon et neuf autres conseillers régionaux d’Ile-de-France* confirment dimanche dans le JDD qu’ils claquent la porte du groupe PS à la Région – l’amputant ainsi de plus d’un quart de ses effectifs – pour rejoindre le groupe Europe Ecologie-Les Verts. Le premier passera de 37 à 27 élus, le second de 13 à 23. Il changera d’ailleurs de nom, mélangeant les mots "écologiste" et "social". En revanche, ce nouveau groupe étoffé restera présidé par Mounir Satouri (EELV). Les dix socialistes dissidents, emmenés par Roberto Romero – ancien codirecteur de campagne de Benoît Hamon pendant la primaire de la gauche –, comptent dans leurs rangs Sandrine Grandgambe, première secrétaire de la fédération PS des Yvelines, Fanélie Carrey-Conte, ancienne députée du 20e, ou encore Hella Kribi-Romdhane, ex-porte-parole du candidat PS à l’Elysée.

    Voici la tribune des dix élus socialistes que le JDD publie en exclusivité.

    MACRON

    Challenges - Le grand désarroi des macronistes de gauche

    Les soutiens de gauche d'Emmanuel Macron n'en peuvent plus. Après un budget qu'ils jugent de droite, c'est maintenant l'attitude du président de la République qui les inquiète. Sa sortie hier en marge de son déplacement en Corrèze est la goutte d'eau... 

    " Surveille ton vocabulaire "! "Un Président ne parle pas comme ça"! "Tu as été trop méprisant ! Corrige"! "Reprends toi, Emmanuel"! Les messages qu'ont adressés à Emmanuel Macron ses soutiens de gauche – il en reste !- ne laissaient aucun doute sur leur réaction après la dernière sortie du chef de l'Etat en Corrèze contre "certains (qui) au lieu de foutre le bordel feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas parce qu il y en a qui ont les qualifications pour le faire". Une apostrophe triviale qui choque , "parce qu'elle n'est à pas la hauteur jupitérienne de la fonction ", et parce que, après d'autres saillies du même style, "la caricature du Président des Riches  s'en trouve renforcée ".

    SOCIOLOGIE

    France Culture - Gérald Bronner : à quoi sert la sociologie ?

    Ce soir comme chaque semaine deux essais sous les feux de la critique " Le Danger sociologique" de Gérald Bronner et Etienne Géhin paru aux PUF, puis un bestseller en Allemagne qui vient d’être traduit et publié par le Seuil, "Contre La Haine, plaidoyer pour l’impur" de Carolin Emcke.

    Nous commencerons avec l’essai de Gérald Bronner et Etienne Géhin, Le danger sociologique, dans lequel ils s’en prennent à la dérive militante, selon eux, de leur discipline pour laquelle ils prônent un tournant scientifique.

    FRANCE INSOUMISE

    Le Figaro - La France insoumise de Mélenchon serait-elle une gauche soumise ?

    Alexandre Devecchio revient sur la passe d'armes entre Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls. Pour lui, celle-ci est révélatrice de la dérive islamo-gauchiste de la France insoumise.

    Manuel Valls avait lui-même théorisé l'existence de deux gauches irréconciliables. Entre l'ancien premier ministre et Jean-Luc Mélenchon, le divorce semble en effet total. Les deux hommes ont passé le week-end à s'échanger des «mots doux». Tout a commencé le vendredi 6 octobre. Dans une lettre au président de l'Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, le leader des Insoumis, démissionne de la mission parlementaire sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

    France Inter - Mélenchon, Valls et la laïcité

    Le leader de la France Insoumise a publié un texte extrêmement violent contre Manuel Valls pour justifier son retrait de la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie.

  • L'actualité des socialistes du 29 septembre au 5 octobre

    INEGALITES

    Centre d’observation de la société - Revenus : les jeunes paient le prix de la crise

    Toutes les catégories de population ne subissent pas la crise de la même façon. Les inégalités de revenus s’accroissent entre les plus riches et les plus pauvres, mais aussi entre groupes d’âges. Au cours des dix dernières années connues (2003-2013), nos calculs 1 montrent que le niveau de vie des 18-29 ans a stagné autour de 20 000 euros (1 700 euros mensuels) après impôts et prestations sociales. Pendant ce temps, le niveau de vie moyen annuel de l’ensemble de la population a augmenté de plus de 1 000 euros (un gain de 5 %) et celui des 60-69 ans de plus de 3 000 euros (+ 13 %).

    Centre d’observation de la société - Du collège aux filières d’excellence, la disparition des enfants d’ouvriers

    Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit alors que celle des cadres s’accroît. La quasi-totalité des enfants suivent la filière générale du collège, quelle que soit leur origine sociale. On y compte un peu plus d’un quart d’enfants d’ouvriers et un peu moins de 20 % d’enfants de cadres supérieurs (données 2016 du ministère de l’Éducation nationale). Ceux, déjà en difficulté qui ne suivent pas la filière générale (moins de 3 % du total), sont orientés en Section générale d’enseignement adapté (Segpa) : parmi eux, on trouve plus de 40 % d’enfants d’ouvriers et 2 % d’enfants de cadres. Les inégalités sociales se forment pour partie dans l’enseignement primaire.

     

    UTOPIE
     

    Miguel Abensour a profondément renouvelé la réflexion sur la démocratie : attentive au désir d’émancipation, sa philosophie politique s’est organisée à partir d’une conception originale de l’utopie qui entend rompre avec la mythologie de la « cité idéale » ou de la « bonne société ».

    Ce qui frappe d’emblée, lorsque l’on jette un coup d’œil rétrospectif à l’œuvre de Miguel Abensour, c’est la grande diversité des thématiques et des auteurs sur lesquels celui-ci travaillait, qu’on ne peut cependant appréhender dans toute sa richesse qu’à condition de prendre en compte la trame d’ensemble qui la sous-tend : que ce soit à propos de sa réflexion sur la démocratie sauvage, de son travail sur le lien entre mélancolie et révolution chez Auguste Blanqui et Walter Benjamin, de son interrogation sur la pensée d’Emmanuel Levinas, notamment à propos du rapport entre éthique et politique, Miguel Abensour se sera toujours efforcé de penser la possibilité de l’émancipation en donnant à l’utopie toute sa valeur, entendue non comme le balbutiement d’un projet révolutionnaire en bonne et due forme, mais dans un lien indissoluble avec la démocratie, comme la forme même de la politique.
     
    GUILLAUME DUVAL
     
     
    Alors que le gouvernement met en place une politique de droite, prenant aux pauvres pour donner aux riches, ceux qui ont voté Macron restent silencieux. Sont-ils devenus des bourgeois thatchériens ?
     
    Pour être honnête, je n’ai jamais pour ma part été vraiment tenté par le macronisme, même si j’aurais très probablement voté moi aussi pour Emmanuel Macron dès le premier tour si le risque d’un duel Fillon-Le Pen était apparu sérieux.
     
    MELENCHON
     
     
    L’un des grands résultats de la séquence électorale de 2017 est la montée en force sans précédent du populisme. Les candidats qui s’y référaient d’une manière ou d’une autre, dans des directions politiques différentes – de Jean‑Luc Mélenchon à Philippe Poutou et de Marine Le Pen à Nicolas Dupont-Aignan ou François Asselineau – ont en effet réuni 46 % des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle.

    Cette vague populiste repose sur des fondamentaux communs : réaffirmation de la souveraineté nationale, critique de l’Europe et de sa dérive capitalistique, rejet des élites politiques en place mais pas de toutes les élites (La France Insoumise défend ainsi vigoureusement les scientifiques), recherche d’une démocratie directe venant concurrencer ou amender la démocratie représentative.

     

    DSK
     

    L’ancien patron du FMI qui s’exprimait au cours d’un hommage rendu à Nicole Bricq donnait son premier discours politique depuis l’affaire du Sofitel de New York, en 2011.

    A leur manière, François Hollande, Emmanuel Macron et Dominique Strauss-Kahn ont marqué les engagements successifs de Nicole Bricq, ancienne sénatrice et ministre disparue brutalement début août. Rien d’étonnant donc à ce que les trois hommes se soient retrouvés ensemble au Conseil économique, social et environnemental où était rendu un dernier hommage à celle qui fut élue de Seine-et-Marne.

    GUILLUY

     

    53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisé. Pour Christophe Guilluy, le fait que le monde d'en haut ne prenne plus en charge les aspirations du monde d'en bas est une rupture historique.
     
    Atlantico : À la rentrée 2016, vous publiiez "le crépuscule de la France d'en haut". Selon un sondage viavoice publié par Libération en début de semaine, 53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisés, quand 60% d'entre eux craignent une précarisation. Un an après, quel constat portez-vous sur cette "France d'en haut" ? 

    AUTO-ENTREPRENEURS

    La Vie des idées - Exploite-toi toi-même

    À propos de : Sarah Abdelnour, Moi, petite entreprise : les auto-entrepreneurs, de l’utopie à la réalité, PUF

    Au prisme de l’auto-entreprise, la sociologue Sarah Abdelnour révèle les dynamiques de fragilisation du salariat. Elle en explore les différentes facettes, depuis ses enjeux idéologiques et politiques jusqu’aux réalités vécues par des acteurs qui ne distinguent plus leurs clients de leurs patrons.

    Recensé : Sarah Abdelnour, Moi, petite entreprise : les auto-entrepreneurs, de l’utopie à la réalité, PUF, 2017.

    Alors qu’il referme l’ouvrage de Sarah Abdelnour, le lecteur n’a pas seulement le sentiment d’avoir fait le tour de la question de l’auto-entreprenariat, et ce « de l’utopie à la réalité » comme l’indique le sous-titre du livre. Il a aussi la nette impression d’avoir effectué une plongée dans les transformations actuelles du travail et de leur traitement politique.

    BUDGET

    Libé - Budget: les députés LREM exhortés à «corriger le déséquilibre» par des PS

    Les députés LREM, «à un tournant», ont «la possibilité de corriger le déséquilibre» d’un budget de «cadeaux» aux plus riches et «en trompe-l’oeil» pour le pouvoir d’achat, plaident des députés PS, dont leur président Olivier Faure, dans une lettre ouverte publiée mardi.

    PARITE

    Observatoire des inégalités - La part de femmes au Sénat progresse modestement

    Avec 29 % de sénatrices, la parité progresse très lentement au Sénat alors qu’en juin dernier la part de femmes à l’Assemblée nationale avait fortement augmenté.

    Avec les élections sénatoriales du 24 septembre 2017, la part des femmes dans la chambre haute du Parlement progresse mais à un rythme... de sénateur. Alors que le sénat a été renouvelé de moitié, les femmes occupent désormais 29 % des sièges, contre 25 % en 2014. À cette vitesse, il faudra attendre les années 2030 pour atteindre la parité. Représentées à quasi-égalité avec les hommes parmi les candidats au Sénat selon le Haut commissariat à l’Égalité entre les femmes et les hommes, les femmes sont beaucoup plus rarement en tête de liste.

    ISLAMISME

    Le Figaro - Amine El Khatmi: «Derrière l'affaire Sonia Nour, la banalisation du discours ‘indigéniste'»

    Amine El Khatmi revient sur les propos de Sonia Nour, qualifiant de «martyr» le terroriste de Marseille. Un discours «islamo-indigéniste» qui se répand en banlieues avec la complaisance de certains élus.


    Amine El Khatmi est adjoint au maire d'Avignon.


    «Martyr». 6 lettres. 6 petites lettres ont suffi, hier, à déclencher l'une de ces mémorables polémiques dont Twitter a le secret.

     

    «Martyr» donc. Sonia Nour était jusqu'alors l'une des collaboratrices du Maire communiste de La Courneuve, Gilles Poux.

    Rue 89 - L’Université Lyon 2 annule son colloque sur l’islamophobie

    Une journée sur le thème « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité » devait se tenir le 14 octobre prochain. Mais face à la polémique, la présidence de l’Université Lyon 2 a préféré annuler le colloque.

    Ce n’est pas le premier colloque sur l’islamophobie qui devait se tenir à l’université Lyon 2.
    Une première journée d’étude avait été organisée en partenariat avec l’Institut supérieur d’Etude des religions et de la laïcité (ISERL) le 5 mars 2016. Le thème était « Islamophobie, le poids des mots, la réalité des maux ». À l’époque, nulle polémique.

    Un an et demi plus tard, la chaire « Égalité, Inégalité, Discriminations » de l’Institut d’Etude du Travail (IETL) devait organiser la suite de ce premier colloque le 14 octobre prochain, sous le thème « Lutter contre l’islamophobie, un enjeu d’égalité? ».

    PS

     

     
    Chaque lundi d’octobre, un socialiste s’allonge sur le divan de «Libé». Aujourd’hui, le premier secrétaire sur le départ. Il revient sur la genèse d’un échec cuisant, dresse sa liste de coupables, tout en traçant des perspectives d’avenir.
     
    Un dernier verre. Ce lundi soir, Jean-Christophe Cambadélis, tout nouvel ex-premier secrétaire, organise son pot de départ à Solférino. Tous les dirigeants de sa famille sont invités. L’occasion de jeter un œil sur le passé douloureux. De bavarder de son livre, Chronique d’une débâcle, 2012-2017 (L’Archipel). Avant d’éteindre la lumière et d’enfiler son nouveau costume - celui de «spectateur désengagé» -, il s’allonge sur le canapé pour nous livrer ses confidences.

    RTL - Parti socialiste : comment tente-t-il de se relever après la débâcle ?

    DÉCRYPTAGE - Samedi 30 septembre, le Conseil national a donné les clefs du Parti à la rose à une direction collégiale.

    Il y a cinq ans, il était majoritaire à tous les échelons de la vie politique française. Les pétales du Parti socialiste ont depuis perdu de leur éclat. 2017 a été le point d'orgue d'une série de désillusions. Plongé dans les eaux profondes de l'impopularité, François Hollande a déclaré forfait avant la présidentielle et la ligne de Benoit Hamon, en contradiction avec la logique de gauche de gouvernement défendue par les ténors en place, n'a convaincu ni le parti, ni les électeurs.

    Libé - Seuls 22% des Français pensent que le PS pèsera dans cinq ans

    Seuls 22% des Français pensent que le Parti socialiste sera une force qui compte dans la vie politique dans cinq ans, selon un sondage Opinionway pour Public Sénat, Les Echos et Radio Classique publié jeudi.

    Le Figaro - Les députés PS présentent leur "contre -budget" 2018

    Maintien de l'impôt de solidarité sur la fortune, suppression de la "flat tax" sur les revenus du capital, taux réduit d'impôt pour davantage de PME, engagements à tenir à l'égard des collectivités: les députés socialistes ont présenté mercredi leur "contre-budget" pour 2018. "Il existe une autre voie que celle de l'injustice sociale", a déclaré leur chef de file Olivier Faure, entouré notamment de membres PS de la commission des Finances, lors d'une conférence de presse. La droite n'a pas présenté un tel projet alternatif, a relevé le président du groupe Nouvelle Gauche, estimant que les mesures gouvernementales "correspondent à ce qu'elle aurait proposé". "Notre boussole est la réduction des inégalités" et aussi "renforcer la reprise", a exposé Valérie Rabault, ex-rapporteure générale du Budget.

    Telos - Refonder le PS sur la condamnation du «libéralisme» macronien: un projet raisonnable? Elie Cohen, Gérard Grunberg

    Que le PS veuille sortir de la phase de l’introspection et des recherches en paternité de son désastre électoral, qu’il entende retrouver une voix dans le débat public et qu’il s’organise à cette fin est une bonne chose. Qu’il jette les bases du débat tel qu’il le fait dans la Résolution votée par son Conseil national le samedi 30 septembre 2017 l’est beaucoup moins.

    Les Inrocks - Portrait de Boris Vallaud, le dernier socialiste ?

    Sur les ruines du Parti socialiste, rares sont les personnalités à émerger. Parmi elles, le tout nouveau député des Landes Boris Vallaud. Entre la bataille contre la loi travail et la recomposition socialiste, l'avenir du mari de Najat Vallaud-Belkacem s'annonce chargé.

    On a dû batailler un long moment avant que Boris Vallaud accepte notre demande d'entretien. Le nouveau député de la 3e circonscription des Landes, étiqueté "Nouvelle Gauche" n’y était pas forcément enclin. "Je comble un vide", répète-t-il à l’envi dans les nombreux articles que lui a consacrés la presse ces dernières semaines.

    Le JDD - PS : 28 questions pour une direction à 28

    Le Parti socialiste vient d'acter le départ de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, pour une direction collégiale de 28 personnes. D'ici à la "refondation" du mouvement, on s'est donc posé 28 questions sur l'avenir du parti.

    Une "refondation" pour tirer un trait sur les échecs de 2017 et relancer un parti devenu moribond. Le PS a entamé ce week-end une nouvelle étape de sa reconstruction qui doit le mener jusqu'à un nouveau congrès. A sa tête depuis 2014, Jean-Christophe Cambadélis a officiellement quitté ses fonctions de premier secrétaire du Parti socialiste. C'est désormais une direction collégiale, déjà installée en juillet, qui va assurer la transition. Mais une direction avant tout pléthorique… puisqu'elle est composée de 28 membres. L'occasion pour nous de questionner l'avenir de la famille socialiste à travers 28 questions.

    Slate - Le PS va-t-il disparaître à jamais du paysage politique? Gaël Brustier

    Concurrencé à sa gauche par la France insoumise et à sa droite par La République en marche, le PS peine à se trouver un espace politique. Un premier pas vers la porte de sortie de l’histoire politique de notre pays?

    Le Parti socialiste vient de remporter un relatif succès aux élections sénatoriales. Largement défait à la présidentielle puis aux législatives quelques mois plus tôt, le PS se retrouve néanmoins toujours dans la situation d’autres partis qui, dans le passé, ont connu le déclin et la marginalisation. Ce, après avoir joué un rôle central dans la vie politique de notre pays. À quelques égards, les socialistes ont subi en peu d’années ou de mois un déclin comparable à celui de l’antique Parti radical. Il existe encore, probablement pour longtemps mais sa mort politique possible signifie surtout qu’il ne pourrait demeurer qu’en tant que force mineure du système partisan qui prend forme depuis avril dernier.

  • L'actualite des socialistes du 22 au 29 septembre

    HARCELEMENT DE RUE

    Marianne - Harcèlement de rue : quand les antiracistes stigmatisent... "les racisés"

    Quand les féministes du verbe et les tenants de l’identitarisme anti Blancs se rejoignent, tout est possible. La preuve : des représentants de cette engeance, emmenés par l’ineffable Eric Fassin, se sont coalisés pour dénoncer la pénalisation du harcèlement de rue annoncée par Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes au prétexte qu’elle viserait… les hommes « racisés », comme on dit chez ces gens-là, autrement dit des non Blancs.

    La joyeuse bande a signé dans Libération une tribune intitulée « Contre la pénalisation du harcèlement de rue ». Première surprise. Comme l’écrivent les signataires : «On pourrait se réjouir que le droit des femmes à la ville fasse l’objet de l’attention publique». On pourrait, en effet, même si les insultes et le harcèlement sexuel sont déjà considérés comme des infractions. Dans ces conditions, on peut se demander s’il est nécessaire d’en rajouter une couche, d’autant que l’agression en question ne sera guère facile à prouver. Passons.

    CETA

    L'Huma - CETA, avec son tribunal arbitral gare à nos droits sociaux, environnementaux et sanitaires

    ENTRETIEN AVEC MATHILDE DUPRE

    Le CETA qui prend effet ce jeudi 21 septembre amène dans ses bagages un tribunal arbitral qui va imposer la loi des lobbies d'affaires à notre droit. C'est ce que nous avait expliqué la juriste Mathilde Dupré dans un entretien... toujours d'actualité.

    Entretien avec Mathilde Dupré, juriste à l’Institut Veblen réalisé le 23 février 2017 lors de la signature du CETA. Pour elle, ce type de tribunal qui existe dans de nombreux traités a permis à des investisseurs étrangers d’attaquer des régulations sociales, environnementales ou sanitaires.

    Libé - Tribune - Ceta : le gouvernement sacrifie la santé et le climat aux intérêts commerciaux
    Par un collectif de maires

    Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada entre en application provisoire ce jeudi dans sa quasi-totalité. Un collectif de maires appelle Emmanuel Macron à refuser cette application provisoire, au nom du respect de l’accord de Paris sur le climat.

    CAMBA

    Libé - Livre de Cambadélis : la véritable histoire de Macron et du «pic à glace»

    Dans son livre «Chronique d'une débâcle», l'ex-patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a livré une confidence sur un Macron ambitieux et pas encore ministre. En retouchant visiblement le texte à sa sauce.

    Challenges - Hollande, Macron, Montebourg… Cambadélis dézingue ses anciens camarades dans un livre

    EXCLUSIF Jean-Christophe Cambadélis publie mercredi "Chronique d'une débâcle", un essai "coup de poing" sur le quinquennat de François Hollande, dans lequel chacun en prend pour son grade. Un sommet dans la perfidie.

    Jean-Christophe Cambadélis ne va pas se faire beaucoup d'amis avec son livre " Chronique d'une débâcle ". Sorti de son droit de réserve, l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste signe mercredi un essai "coup de poing" sur le quinquennat raté de François Hollande aux éditions L'Archipel. L'ex-député de Paris, emporté par la vague macroniste au mois de juin, y règle ses comptes avec les ténors du Parti socialiste, responsables selon lui du "plus grand revers électoral de l'histoire du PS". Benoît Hamon, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et surtout François Hollande -  président impuissant et incapable de dire non - passent sur le grill de l'ancien locataire de Solférino, qui ne se montre pas plus enthousiaste face à l'élection d'Emmanuel Macron, " l'homme qui vient de la gauche et qui convient à la droite ". Morceaux choisis.

    Le Parisien - PS : «Hollande s'est fait piéger par Macron», affirme Cambadélis

    Jean-Christophe Cambadélis, patron sortant du PS, était aux premières loges du quinquennat : des faiblesses de l'ex-président à l'ambition «brutale» de son successeur, il raconte la «Chronique d'une débâcle».

    Jean-Christophe Cambadélis, qui quittera définitivement samedi ses habits — et son vaste bureau de Solférino — de premier secrétaire du Parti socialiste, se lâche dans cette «Chronique d'une débâcle»*. Comme patron du PS, il fut aux premières loges d'un quinquennat qui, très vite, tourna au vinaigre. Certaines scènes, dont « Camba » fut le témoin direct, possèdent une dimension comique.

    GAUCHE RADICALE

    Slate, Gaël Brustier - Hors des partis, la pensée de gauche (radicale) s'épanouit

    À la marge des partis politiques traditionnels et des organisations syndicales, la «gauche hors les murs» s'appuie sur un solide réseau de médias et de maisons d'édition.

    Les effets de la crise touchent chaque famille politique, chaque famille de pensée. À gauche, quelque part loin au-delà du PS, à l’extérieur des partis politiques mais sans jamais perdre le contact avec eux (avec le Front de Gauche, EELV ou le NPA), en lien avec de nombreux mouvements sociaux, existe un espace intellectuel et militant mis au défi par la crise de 2008.

    ALSTOM

    Europe 1 - Pour Montebourg, "il n’est pas trop tard pour nationaliser Alstom"

    Dans une tribune publiée jeudi dans "Le Monde", l'ancien ministre dénonce une"politique anti-industrielle" et la "chronique d'un désastre national". 

    Arnaud Montebourg a réagi jeudi à la fusion d'Alstom avec Siemens. L'ancien ministre de l'Economie, dans une tribune publie dans Le Monde, y estime que la nationalisation peut encore être envisagée pour le groupe qui a fusionné ses activités du ferroviaire avec celles du groupe allemand.

    ECONOMIE

    OFCE - L’effet des politiques économiques dépend-il de ce dont nous en savons ?

    par Paul Hubert et Giovanni Ricco

    Les effets de la politique monétaire dépendent-ils de l’information dont disposent les ménages et les entreprises ? Dans ce billet, nous analysons dans quelle mesure la façon dont la banque centrale surprend les acteurs économiques affecte les effets de sa politique, et dans quelle mesure la publication par la banque centrale de son information privée modifie les effets de sa politique.

    Dans une économie où l’information serait parfaite et où les anticipations des agents privés sont rationnelles, les annonces de politique monétaire n’ont pas d’effet réel (sur l’activité) sauf s’il s’agit de « surprises », c’est-à-dire de décisions non anticipées. Dans la mesure où les agents privés connaissent les raisons économiques justifiant les décisions de politique monétaire, une surprise de politique monétaire correspond donc à un changement temporaire de préférence des banquiers centraux

    DECENTRALISATION

    La Gazette des communes - Face à Emmanuel Macron, le PS veut redevenir le parti de la décentralisation

    Le Parti socialiste tire à boulet rouge sur la « casse territoriale ». Une manière pour le PS de se refaire une virginité girondine à la veille d’un scrutin sénatorial du 24 septembre prochain.

    Le PS bouge encore. Lors d’une conférence de presse, le 21 septembre 2017, il a dit tout le mal que lui inspirait la politique du nouveau pouvoir en matière territoriale. Le patron de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains François Rebsamen, maire de Dijon et deux cadres du parti montés en graine ces dernières semaines, les conseillers régionaux Rachid Temal et Nadège Azzaz ont fustigé pêle-mêle « la baisse des contrats aidés », « la suppression de la taxe d’habitation » et l’effort financier supplémentaire de trois milliards d’euros au regard des engagements du candidat Macron…

    REDISTRIBUTION

    OFCE - Justice distributive, normes sociales et diversité des demandes de redistribution

    par Gilles Le Garrec

    Lorsqu’on étudie la préférence pour la redistribution au niveau individuel, on observe en premier lieu qu’une personne se déclarera d’autant plus favorable à la redistribution des revenus que son propre revenu est faible. Mais la perception que l’on a des revenus en général joue également un rôle crucial. En effet, si une personne pense que les revenus reflètent plus la chance que l’effort fourni, alors elle aura tendance à soutenir une plus forte redistribution. Ainsi, ce que révèlent les études empiriques c’est que les demandes de redistribution reflètent autant l’intérêt propre des individus que leur préoccupation pour la justice distributive. Il convient néanmoins de souligner que l’intensité de cette préoccupation peut varier fortement d’un pays à l’autre. Plus précisément, Corneo (2001) montre que les individus des pays ayant une forte redistribution du revenu, comme l’ex RFA dans son étude, se caractérisent par une préoccupation pour la justice distributive plus forte que les individus des pays à faible redistribution tels que les Etats-Unis. De ce point de vue, comprendre le rôle de l’environnement culturel dans le développement des préférences individuelles revêt un caractère crucial si l’on veut comprendre les demandes de redistribution et, par extension, la diversité des politiques redistributives dans les démocraties, comme illustré dans le tableau ci-dessous

    ISLAMISME

    Le Figaro - À l'Assemblée, Valls dénonce «les liens» de La France insoumise avec l'islam radical

    En marge des débats sur le projet de loi antiterroriste, le député apparenté LREM de l'Essonne s'en est vivement pris à la gauche radicale. Il renoue ainsi avec l'un de ses angles d'attaque favoris.

    Il n'entend pas baisser la garde. Engagé dans une lutte sans merci avec La France insoumise depuis plusieurs mois, Manuel Valls a une nouvelle fois durci le ton contre ceux qu'il appelle les «islamo-gauchistes». S'exprimant à l'Assemblée nationale vendredi, en marge des débats sur le projet de loi antiterroriste, le théoricien des deux gauches «irréconciliables» s'est estimé «mis en cause» par le député Alexis Corbière, qui l'a accusé de «parler comme le Front national». Il a tenu à lui répondre «avec la plus grande détermination».

    PS

    Huffington Post - Parti Socialiste: une direction collégiale devrait succéder à Jean-Christophe Cambadélis

    Le bureau national du Parti socialiste s'est accordé ce vendredi 29 septembre sur une solution de compromis concernant la succession du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, dans laquelle la direction collégiale mise en place en juillet se verra attribuer des compétences "pleines et entières", selon des participants interrogés par l'AFP.

    Ouest-France - Parti socialiste. La succession de Jean-Christophe Cambadélis en question

    Un parti socialiste moribond après ses échecs électoraux va tenter samedi lors d’un conseil national à Paris de redresser la tête en statuant sur la succession de Jean-Christophe Cambadélis et en donnant le coup d’envoi d'« ateliers de la refondation », cinq mois avant un congrès décisif.

    L’ancien député de Paris, qui avait succédé à Harlem Désir en avril 2014, a annoncé son départ de la rue de Solférino au soir de la Bérézina des législatives. Une direction collégiale provisoire de 16 personnes a été mise en place le 8 juillet pour élaborer une feuille de route de la refondation, soumise au vote des militants jeudi.

    Boursorama - Le Parti socialiste à la recherche d'un nouveau cap, par Elizabeth Pineau

    PARIS (Reuters) - Un premier secrétaire en partance, un siège historique mis en vente, des militants consultés sur une feuille de route, un congrès l'an prochain : le Parti socialiste poursuit sa lente refondation sur les cendres de ses échecs électoraux du printemps.

    Les élections sénatoriales de dimanche ont un peu rassuré le parti désorienté par l'irruption de La République en marche et la percée des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon.

    L'Obs - "L'appel des 200" à refonder le PS

    EXCLUSIF. 200 socialistes publient, dans "l'Obs", les "10 commandements de la refondation du parti".

    Ils sont secrétaires nationaux, secrétaires fédéraux, secrétaires de section ou simples militants. Ils disent représenter "la base" du PS. Ils sont 200 à publier ce jeudi, dans "l'Obs", leurs "10 commandements de la refondation du Parti socialiste".

    Francetvinfo - Rachid Temal, numéro deux du PS : "Je suis pour qu'il y ait un collectif" à la tête du Parti socialiste

    Le sénateur Rachid Temal, numéro deux et porte-parole du PS, était l'invité de Yaël Goosz à J-1 de l'élection d'une feuille de route par les militants socialistes.

    Jeudi 28 septembre, les quelque 90 000 adhérents du PS pourront se prononcer sur "le calendrier et les modalités" de "la refondation" du PS, explique Rachid Temal, sénateur du Val-d'Oise, numéro deux et porte-parole du Parti socialiste, sur franceinfo mercredi. Il y aura notamment la question d'un "débat ouvert dans le pays" sur l'avenir de la gauche ou encore la tenue d'un congrès en février 2018. Pour remplacer Jean-Christophe Cambadélis, dont le mandat à la tête du PS s'achèvera samedi, Rachid Temal est "pour qu'il y ait un collectif".

    Marianne - Hamon et Cambadélis n'en finissent plus de se renvoyer l'échec socialiste à la présidentielle

    Pas facile de tourner la page en politique. Benoît Hamon et Jean-Christophe Cambadélis le prouvent, se déchirant encore aujourd'hui sur les raisons de l'échec socialiste à la présidentielle. Chacun se renvoyant soigneusement la balle.

    En politique, le temps n'efface jamais l'amertume. Surtout après une défaite électorale majeure. Et plutôt que d'en assumer la responsabilité, le jeu se résume souvent à refaire l'histoire en pointant les coupables. Les divergences entre Benoît Hamon et Jean-Christophe Cambadélis, les deux principaux acteurs de la campagne présidentielle socialiste, sur les raisons de la défaite historique du candidat du PS, en donnent un vibrant exemple.

    L'Obs - Démissionnaire du PS, Cambadélis allume Hollande (et les autres) dans un livre

    Jean-Christophe Cambadélis, façon Attila. Alors que le Premier secrétaire du Parti socialiste s'apprête à quitter ses fonctions - lors du conseil national du PS samedi prochain -, l'ancien député de Paris règle ses comptes. Dans "Chronique d'une débâcle" (à paraître ce mercredi 26 septembre aux éditions L'Archipel), Jean-Christophe Cambadélis - dont le bilan à Solferino est loin de faire l'unanimité - tire à boulets rouges sur le quinquennat de François Hollande.

    Le JDD - Le prochain congrès du PS aura lieu à Paris

    INDISCRET - Face aux difficultés financières, le Parti socialiste n'a d'autre choix que d'organiser son congrès, prévu pour février 2018, à Paris.

    Le prochain congrès du Parti socialiste (PS), censé être organisé en février 2018, aura vraisemblablement lieu à Paris, ou du moins en région parisienne. Il s'agit moins d'une affaire de symboles que d'économies : le parti est financièrement exsangue depuis ses défaites aux dernières élections (législatives et présidentielle), au point de mettre en vente son siège historique de la rue de Solferino. Les subventions annuelles de l'Etat ont en effet chuté de 25 à 7 millions d'euros par an pour le PS après sa déroute aux législatives. Cela correspond à un manque à gagner d'une centaine de millions d'euros sur cinq ans.

  • L'actualité des socialistes du 15 au 21 septembre

    CHOMAGE

    OFCE - Une reprise à durée déterminée par Bruno Ducoudré et Xavier Timbeau

    La ministre du Travail, Madame Muriel Pénicaud, a décidé de ne plus commenter mensuellement le chiffre des demandeurs d’emploi en fin de mois mais de consacrer un point presse chaque trimestre à un tour d’horizon plus général de la situation du marché du travail et, espérons, un bilan des mesures engagées par le gouvernement pour améliorer le marché du travail. Curieusement, en effet, chaque mois les différents ministres du Travail avaient pris l’habitude de commenter, par un communiqué de presse, l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois, alors que d’autres statistiques, comme les créations d’emplois ou encore la publication par l’INSEE du taux chômage au sens du BIT à partir de l’enquête Emploi, ne faisait pas l’objet d’une attention égale du ministre et rencontrait dans l’espace médiatique une couverture moindre. En faisant du chômage un objectif central de la politique économique – François Hollande l’avait érigé en condition de sa candidature à sa réélection – les différents gouvernements ont encore accentué la centralité de toute information sur le chômage.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les inégalités de niveau de vie continuent d’augmenter

    15 septembre 2017 - Depuis une vingtaine d’années, les inégalités de revenus augmentent. Les plus aisés s’enrichissent alors que le niveau de vie des plus pauvres stagne.


    Si l’on prend comme point de comparaison le début des années 1970, les inégalités de revenus ont baissé. Depuis une vingtaine d’années, changement de cap : les inégalités repartent à la hausse. Dans un premier temps, les niveaux de vie des très riches se sont envolés. Puis, à partir de la fin des années 2000 les revenus des plus pauvres ont baissé. Le jugement que l’on peut porter sur les inégalités de revenus dépend de l’échelle de temps et de l’instrument de mesure que l’on utilise.

    OFCE - Croissance et inégalités dans l’Union européenne par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    « Croissance et inégalités : défis pour les économies de l’Union européenne » : tel était le thème du 14e Colloque EUROFRAME sur les questions de politique économique dans l’Union européenne, qui s’est tenu le 9 juin 2017 à Berlin. EUROFRAME est un réseau d’instituts économiques européens qui regroupe : DIW et IFW (Allemagne), WIFO (Autriche), ETLA (Finlande), OFCE (France), ESRI (Irlande), PROMETEIA (Italie), CPB (Pays-Bas), CASE (Pologne) et NIESR (Royaume-Uni). Depuis 2004, EUROFRAME organise chaque année un colloque sur un sujet important pour les économies européennes.

    Cette année, 27 contributions de chercheurs, retenues par un comité scientifique, ont été présentées au colloque dont la plupart sont disponibles sur la page web de la conférence. Ce texte fournit un résumé des travaux présentés et discutés lors du colloque.

    PAUVRETE

    Observatoire des inégalités - 600 000 pauvres de plus en dix ans

    12 septembre 2017 - La France compte entre 5 et 8,9 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2005 et 2015, le nombre de personnes concernées a augmenté de 600 000 personnes au seuil à 50 % et de près d’un million au seuil à 60 %. Principalement sous l’effet de la progression du chômage.


    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 8,9 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2015 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,0 % et dans le second de 14,2 %. Au cours des dix dernières années (2005-2015), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 600 000 au seuil à 50 % et d’un million au seuil à 60 %. Le taux de pauvreté s’est élevé de 0,5 point au seuil à 50 % et de 0,9 point au seuil à 60 %.

    Observatoire des inégalités - Neuf millions de pauvres, un chiffre exagéré

    12 septembre 2017 - La France compte 8,9 millions de pauvres selon le seuil de pauvreté utilisé par l’Insee. Une approche discutable du phénomène. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    La France compte 8,9 millions de pauvres selon les données 2015 de l’Insee. Comment est-ce possible, dans l’un des pays les plus riches au monde ? A quoi correspondent ces chiffres largement utilisés dans le débat public sans se préoccuper de la méthode de calcul ?

    Jusqu’en 2008, le seuil de pauvreté le plus souvent utilisé était équivalent à la moitié du niveau de vie médian, celui qui partage en deux la population, autant gagne davantage, autant gagne moins. Depuis 2008, l’Insee utilise la définition européenne de la pauvreté, c’est-à-dire le seuil à 60 % du niveau de vie médian. Ce saut de 50 à 60 % change tout : il fait augmenter le seuil de pauvreté mensuel de 846 à 1 015 euros (pour une personne seule), le nombre de personnes concernées de 5 à 8,9 millions et le taux de pauvreté de 8 à 14,2 % (données 2015).

    ORDONNANCES

    Les Echos - Réforme du travail : le compte n’y est pas, Laurent Berger / secrétaire général de la CFDTPhilippe Louis / président de la CFTCLuc Berille / secrétaire général de l'Unsa

    Le gouvernement avait toute légitimité de légiférer par ordonnances pour réformer le marché du travail. Mais il l’a fait au détriment des salariés. Il peut encore - et il doit - changer de trajectoire.

    La CFDT, la CFTC et l'Unsa portent une vision réformiste du syndicalisme. Elles militent pour que la négociation et le contrat soient au coeur de la régulation des relations de travail, à tous les niveaux et notamment dans l'entreprise, au plus près des salariés.

    LA GAUCHE

    Slate, G.Brustier - La gauche européenne devrait écouter les réflexions de la gauche américaine

    Dans «Hegemony How To», paru en janvier aux États-Unis, Jonathan Matthew Smucker livre une réflexion stratégique à destination de la gauche. Les débats à venir en France devraient en tenir compte.

    Penser et débattre d’une stratégie de conquête de «l’hégémonie»: tel est le but d’un livre venu d’outre-Atlantique, écrit par un activiste et intellectuel new-yorkais originaire de Pennsylvanie et connu pour son implication dans le mouvement Occupy Wall Street. Hegemony How To: A Roadmap for Radicals, de Jonathan Smucker, paru outre-Atlantique en début d'année, constitue une réflexion sur une question stratégique pour les gauches du monde entier, signée d'un auteur qui est arrivé à l’âge adulte et qui s’est engagé au cours d’une décennie où la gauche américaine était fragmentée et impuissante comme jamais auparavant.

    EUROPE

    Le Figaro - Merkel, crise grecque, travailleurs détachés: le dessous des cartes par Coralie Delaume

    Emmanuel Macron s'est déplacé le 7 septembre à Athènes pour marquer «la fin de la crise grecque». Pour Coralie Delaume, la crise est loin d'être terminée dans une Union Européenne qui, loin de rassembler et de protéger, pousse les pays membres à s'affronter économiquement au sein du Marché unique.

    PS

    Libé - Solférino : mémoires d’éléphants

    Siège du PS depuis 1980, l’hôtel particulier parisien va être mis en vente par le parti, en grande difficulté financière après ses défaites électorales. Symbole des années Mitterrand, le 10, rue de Solférino a souvent été critiqué pour son emplacement proche des lieux de pouvoir et loin des classes populaires.

    Le Point - Face à Macron et à Mélenchon, les députés PS se cherchent des dénominateurs communs

    Logement, retraites, terrorisme... Réunis au Mans, les députés Nouvelle Gauche ont planché sur de nombreux sujets pour définir leur opposition.

    Au Mans, pas d'écran géant. Pas de présentation PowerPoint, non plus. Et encore moins ces ateliers de team building à la sauce En marche  !, moqués par Olivier Faure pour leurs jeux de rôle et leurs chapeaux en papier. Pour leur séminaire de rentrée dans la Sarthe, sur les terres de Marietta Karamanli et de Stéphane Le Foll, les députés Nouvelle Gauche ont fait dans la sobriété : ils se sont retrouvés, lundi et mardi, dans une petite salle de conférences d'un Novotel situé dans le quartier populaire des Sablons pour fixer les grandes orientations de leur mince groupe parlementaire, amputé de 264 membres après les élections législatives de juin dernier.