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Communiqué

  • PS - Lutte contre le changement climatique : à la recherche du plan perdu

    Lutte contre le changement climatique : à la recherche du plan perdu

    – Mardi 23 mai 2023

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Brice Gaillard, secrétaire national au Budget, à la Planification écologique
    et aux Nouveaux indicateurs de richesse

    Nathalie Sarrabezolles, secrétaire nationale à l’Environnement et aux Biens communs

    Bertrand Cavalerie, secrétaire national adjoint aux Biens communs

    Le Gouvernement cherche depuis 48 heures à faire oublier l’échec de sa politique en matière de lutte contre le réchauffement climatique en multipliant les opérations de communication sans aucun contenu tangible.

    Le Parti socialiste soutient toute démarche visant à réduire les gaz à effet de serre et à assurer la neutralité carbone et la soutenabilité de nos modes de production. Nous n’avons plus le luxe de tergiverser : la décarbonation n’est pas une option, mais une obligation. Cet enjeu est à la fois environnemental et social, car il faudra accompagner les populations les plus fragiles, celles qui souffrent le plus du dérèglement climatique. Sur ce point, rien de nouveau n’a été annoncé. Nous avons besoin d’une stratégie nationale d’adaptation claire, mais aussi de mener de pair une politique d’atténuation ambitieuse et de rompre avec un modèle de développement à bout de souffle. Encore faut-il s’en donner les moyens.

    Le Gouvernement a d’abord présenté une « consultation » publique sur l’hypothèse jugée « pessimiste » d’un réchauffement climatique de + 4°C en 2100 et sur ses conséquences. En réalité, il ne s’agit que d’un sondage en ligne, basé sur un scénario connu et médian. De plus, l’intérêt des politiques d’adaptation n’est pas de travailler sur une moyenne annuelle comme le fait le gouvernement, mais sur les pics estivaux, quand le mercure pourrait grimper à + 5,1°c. Si le format et les scénarios interpellent, l’intention politique, elle, ne fait aucun doute. Encore une fois le Gouvernement se lance dans une opération de « greenwashing » pour faire oublier que le président de la République s’est dédit en ne suivant pas les recommandations de la Convention nationale pour le climat ; la France ne respecte toujours pas ses engagements climatiques ; le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) n’est toujours pas présenté alors que le précédent est arrivé à échéance en 2022.

    C’est dès lors ce que nous attendions de la présentation par Elisabeth Borne du plan du Gouvernement visant à la réduction des gaz à effet de serre et du rapport remis le même jour par l’économiste Jean Pisani-Ferry et l’inspectrice générale des finances Selma Mahfouz, intitulé « les incidences économiques de l’action pour le climat ». Or, c’est encore l’histoire d’un rendez-vous manqué. Les annonces du gouvernement ne sont pas le signe d’un quelconque engagement de sa part mais la seule traduction du plan européen « Fit for 55 ».

    De plus, un élément supplémentaire inquiète particulièrement dans ce cadre : le projet de loi « industrie verte », présenté il y a quelques jours, fait le choix assumé de n’incorporer aucun financement public pour la transition environnementale mais se limite à créer des dispositifs de mobilisation de l’épargne des particuliers, ce qui ne se fera qu’au détriment d’autres formes d’épargne : on peut en particulier penser au logement social, une nouvelle fois oublié par ce Gouvernement.

    Dans ce contexte, nous déplorons qu’à nouveau, la communication gouvernementale soit en décalage avec toute ambition politique réelle. Les annonces formulées se bornent à annoncer un niveau de réduction des gaz à effet de serre à échéance 2030, tout en assortissant ce chiffre de sous-objectif par secteur. L’État, condamné il y a déjà deux ans pour inaction climatique, n’a pas pris réellement la mesure de l’urgence à agir. Aucune mesure forte n’est annoncée, aucun financement public n’est détaillé.

    Pourtant, de nombreuses propositions sont dans le débat public et le Parti socialiste en a déjà avancé de nombreuses : conditionner les aides publiques au respect de critères sociaux et environnementaux, inscrire dans la constitution la règle verte, engager la planification écologique en lien avec les collectivités et les acteurs associatifs, créer un défenseur des biens communs, une prime climat pour financer la rénovation thermique des logements... Nous n’avons plus de temps à perdre dans des clics, des sondages ou des « plans » sans moyens : seules comptent les actions engagées et financées.

    La proposition phare de l’ancien conseiller économique du président de la République, qui plaide désormais pour un prélèvement sur les ménages les plus aisés, reprend ainsi sans le dire l’idée d’une taxation sur le grand capital pour financer la transition écologique, d’un ISF climatique que nous portons depuis des années. Cette proposition a toujours été rejetée par Emmanuel Macron et ses gouvernements pour des raisons purement idéologiques, malgré l’avis de plus en plus unanime des économistes, même proches du Gouvernement. Jean Pisani-Ferry prône un «accroissement des prélèvements obligatoires» pour financer la transition environnementale, estimant dans son rapport que « le supplément de dépenses publiques induit par la transition climatique devrait être à l’horizon 2030 compris entre 25 et 34 milliards d’euros par an » : il met ainsi le gouvernement face à ses responsabilités et à son inaction.

    En définitive, à défaut d’un plan d’action et/ou de financement, le Gouvernement fait ce qu’il sait faire de mieux : un plan de communication qui n’aura que trop peu d’effets concrets.

  • Communiqué PS : « Make Our Planet Great Again » Avec Emmanuel Macron, les promesses n’engagent décidément que ceux qui les croient

    Hier, lors de la présentation des grands axes du futur projet de loi « industrie verte » devant les acteurs de l’industrie française à l’Élysée, le Président de la République a appelé l’Union européenne à faire « une pause réglementaire » sur les normes environnementales. Interrogé sur ce sujet ce matin sur France Info, le ministre de l’industrie a quant à lui indiqué vouloir que cette « pause » dure 5 années. Une fois de plus, ces déclarations sont graves et dangereuses.

    Au-delà du diagnostic libéral habituel considérant l’effort de régulation comme une entrave au bon fonctionnement du marché, en opposant compétitivité et impératif écologique, Emmanuel Macron et Roland Lescure ont rappelé qu’ils portaient une vision résolument passéiste du développement économique et industriel. Déréguler ne protège ni les filières, ni les consommateurs, ni l’environnement. Bien au contraire. Le manque de clarté et d’homogénéité des normes environnementales et sociales en Europe organise le dumping – y compris intra-européen – et fausse la concurrence internationale. Les industriels sont par ailleurs demandeurs de règles claires pour créer les conditions d’une concurrence équitable.

    Ces déclarations sont d’autant plus graves qu’elles interviennent dans un moment d’importantes tensions autour de nos ressources – ressources essentielles pour notre tissu industriel. Il nous faut donc aujourd’hui intensifier nos efforts et non les mettre en pause : la bifurcation écologique du modèle de développement de notre industrie doit être engagée. Nous devons avoir une approche systémique sur l’ensemble de l’activité productive en gérant mieux les ressources et en protégeant davantage la biodiversité. L’Europe et la norme ont tout leur rôle à jouer pour relever ces défis.

    Rappelons enfin ce que le Président de la République avait lui-même affirmé au moment de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2022 : « Ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas ». Indéniablement, Emmanuel Macron a définitivement fait son choix.

  • Communiqué du PS : Un duel de la gauche arbitré par les voix de celles et ceux que la gauche combat au quotidien

    Le Figaro - Législative partielle : la socialiste dissidente Martine Froger l'emporte en Ariège face à LFI

    La bataille locale était devenue un véritable enjeu national entre opposants et défenseurs de la Nupes.

    La socialiste dissidente Martine Froger a largement emporté dimanche soir la législative partielle en Ariège avec 60,19 % des voix face à la députée sortante LFI Bénédicte Taurine (39,81%). Une victoire pour les socialistes hostiles aux Insoumis. Un coup dur pour la Nupes et le patron du ps Olivier Faure. Au premier tour, l'Insoumise était arrivée en tête avec 31,18% des voix mais elle avait perdu 3.500 voix par rapport à juin 2022.

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    Communiqué du PS : Un duel de la gauche arbitré par les voix de celles et ceux que la gauche combat au quotidien

    Ce dimanche se tenait le 2nd tour de l’élection législative partielle dans la 1ère circonscription de l’Ariège, qui opposait deux candidates de gauche.

    Martine Froger remporte l’élection avec 60,2 %, devant Bénédicte Taurine qui obtient 39,8 %.

    Le Parti socialiste remercie Bénédicte Taurine, arrivée en tête du 1er tour en étant soutenue par l’ensemble des partis de gauche - socialistes, communistes, écologistes et insoumis-, pour son engagement et la campagne qu’elle a menée. Ce soir, l’union de la gauche comme l’intergroupe de la NUPES à l’Assemblée nationale perdent une députée.

    Avec 11 758 voix ce soir, Martine Froger fait plus que doubler son score du 1er tour (5 742 voix - 26,42 %). Sauf à penser que la gauche représente 100 % des voix en Ariège, cette progression de 6016 voix entre les deux tours doit évidemment beaucoup au report des voix de la candidate de Renaissance (2 323 voix, 10,68 %) - qui avait explicitement appelé à voter pour la candidate dissidente PS -. Mais chacun comprendra aisément que cela ne suffit pas à expliquer ce score. Pour mémoire le candidat arrivé en 3e position avec 5 387 voix, (24,78 %) était le candidat du RN.

    Seul le désistement républicain traditionnel de la candidate arrivée seconde au 1er tour permettait d’éviter un duel de la gauche arbitré par les voix de celles et ceux que la gauche combat au quotidien, à droite et à l’extrême-droite.

    Les félicitations du ministre de la réforme des retraites qui salue ce soir la victoire de Martine Froger, sont un affront aux millions de françaises et français qui manifestent depuis des mois.

    Ce soir, c’est une victoire à la Pyrrhus qui n’ouvre aucune perspective pour la gauche puisqu’elle s’est construite dans une alliance avec les droites contre l’union de la gauche et des écologistes.

    La gauche ne peut être l’alternative qu’unie et rassemblée. C’est le rassemblement de la gauche et des écologistes en juin qui a permis l’élection de 150 députés et empêché l’obtention d’une majorité absolue du président de la République, comme de subir un groupe RN plus important encore.

  • PS - Résolution du Bureau national du Parti socialiste | Coupe du monde au Qatar : plus jamais ça !

    Résolution du Bureau national du Parti socialiste | Coupe du monde au Qatar : plus jamais ça !

    – Mardi 18 octobre 2022

    La 22e édition de la Coupe du monde masculine de football se tiendra au Qatar dans quelques semaines, du 20 novembre au 18 décembre 2022, et réunira trente-deux équipes, dont l’équipe de France tenante du titre. Si l’attribution de ce type de compétition d’envergure mondiale à des pays ou des aires géographiques n’en ayant jamais accueilli est à encourager, le choix du Qatar est problématique à plusieurs titres.

    Premièrement, le Qatar est un pays qui dispose d’une législation qui discrimine les femmes et qui criminalise l’homosexualité, qui reste toujours passible de peine de mort.

    Deuxièmement, les conditions d’attribution de l’événement au Qatar font l’objet de forts soupçons de corruption, ayant donné lieu à des enquêtes judiciaires dans plusieurs pays, dont la France et les États-Unis.

    Troisièmement, la préparation de cette Coupe du monde a donné lieu à l’application de conditions de travail indignes et de violations des droits humains infligées aux ouvriers ayant participé à la construction ou à la rénovation des infrastructures servant pour la compétition. Selon différents médias et ONG, le nombre d’ouvriers décédés sur les chantiers atteindrait plusieurs milliers.

    Quatrièmement, l’organisation de cette compétition constitue une aberration écologique. Six des huit stades ont été construits pour la Coupe du monde et sept seront dotés d’une climatisation. Pour acheminer les spectateurs dans les différents stades, plus de 160 vols seront spécifiquement affrétés chaque jour de la compétition. Selon l’ONG Carbon Market Watch, le Mondial devrait ainsi émettre 18 millions de tonnes d’équivalent CO2.

    Face à cette « Coupe du monde de la honte », où chaque stade est un cimetière, le Parti socialiste :

    • Appelle au boycott de la cérémonie d’ouverture par les responsables publics, les sponsors, les chaînes de télévision et les citoyens et au boycott diplomatique de la compétition par nos représentants nationaux ;

    • Soutient la demande de plusieurs ONG à la FIFA de mettre en place un fonds d’indemnisation doté d’au moins 420 millions d’euros au bénéfice des ouvriers qui ont participé à la préparation de la compétition et de leurs familles ;

    • Demande à la Fédération française de football et aux sponsors de prendre la mesure du scandale que représente cette Coupe du monde et de s’associer à toute initiative visant à réparer ses dégâts sociaux et environnementaux ;

    • S’associe aux demandes d’enquête pour connaître le nombre de morts précis sur les chantiers ;

    • Salue la décision de nombreuses villes de ne pas installer d’écran géant pour la diffusion des matchs, comme à Brest, Clermont-Ferrand, Lille, Marseille, Nancy, Nantes, Paris ou encore Rennes ;

    • Souhaite que le cynisme et la cupidité, au sein de la FIFA et de la FFF et plus largement au sein de toutes les organisations sportives internationales, ne prévalent plus lors de l’attribution d’un tel événement et qu’un cahier des charges exigeant sur le plan social, écologique et des droits humains soit systématiquement instauré à l’avenir pour l’accueil de toute compétition sportive d’ampleur internationale. La Charte sociale et le plan Héritage et Durabilité des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 constituent en cela un modèle à reproduire.

  • PS - Préservons notre police judiciaire

    Préservons notre police judiciaire

    – Mardi 18 octobre 2022

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Gulsen Yildirim, secrétaire nationale à la Justice

    Sous couvert d’une simple réorganisation, le Gouvernement s’apprête à départementaliser la police judiciaire (PJ) en unifiant le commandement des différents services de police sous l’autorité d’un directeur départemental de la police nationale, unique interlocuteur du préfet sur les questions relatives à la sécurité intérieure.

    Ce projet de réforme, porté sans concertation et d’abord dans un souci de pure rationalisation budgétaire, risque de porter gravement atteinte à l’efficacité des enquêtes. En effet, en l’état de sa formulation, cette réforme ne préserve aucunement les missions de la police judiciaire qui sont indispensables à la conduite et la résolution des affaires de criminalité organisée de plus en plus complexes. Elle conduit au contraire à l’absorption de la PJ par la sécurité publique et au sacrifice d’une filière hautement spécialisée sur l’autel du traitement de masse de la délinquance du quotidien. Or la lutte contre la grande criminalité organisée ne se joue pas à l’échelon d’un simple ressort judiciaire départemental. Elle exige des moyens et des enjeux de coordination majeurs pour combattre des organisations qui, pour beaucoup, s’affranchissent totalement des frontières.

    De plus, la police judiciaire garantit les capacités d’action de l’autorité judiciaire. Son affaiblissement porte donc atteinte à l’indépendance de la justice et, derrière elle, à la séparation des pouvoirs. L’enjeu est aussi celui de la protection du secret des affaires puisque les enquêtes sensibles risquent d’être suivies en temps réel par l’autorité préfectorale et, par conséquent, par le ministère de l’intérieur. Or le Conseil constitutionnel a déjà rappelé que la police judiciaire doit être placée sous la direction et le contrôle de l’autorité judiciaire. On ne peut que regretter le silence du garde des Sceaux sur ce sujet alors qu’il est le garant de l’indépendance et du bon fonctionnement de la justice.

    Les premiers retours sur l’expérimentation en cours dans plusieurs départements confirment ces inquiétudes. Une concertation sur un sujet aussi fondamental pour l’Etat de droit, confronté à une criminalité organisée de plus en plus menaçante, apparaît indispensable.

    C’est pourquoi, le Parti socialiste apporte son soutien aux milliers de policiers mobilisés depuis plusieurs semaines et aux rassemblements organisés partout en France pour défendre la police judiciaire. Il demande au gouvernement d’attendre les résultats des missions d’information qui ont été lancées au Parlement. Il exige que les moyens de lutte contre la grande criminalité et la délinquance économique et financière soient préservés et que l’indépendance des enquêtes judiciaires soit assurée

  • PS - Lutte contre la pollution : le gouvernement condamné à agir !

    Lutte contre la pollution : le gouvernement condamné à agir !

    – Mardi 18 octobre 2022

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Tristan Foveau, secrétaire national à l’Écologie, au Dérèglement climatique et à la Biodiversité

    Dans une décision rendue hier, le Conseil d’État a sanctionné le gouvernement pour son incapacité à ramener les niveaux de pollution de l’air en dessous des seuils réglementaires dans les principales agglomérations. Il l’a condamné à payer une amende record de 20 millions d’euros pour la période comprise entre le 1er juillet 2021 et le 1er juillet 2022. 

    Ce n’est pas la première fois que le gouvernement est ainsi condamné par la plus haute juridiction administrative. En août 2021, il avait déjà dû s’acquitter d’une amende de 10 millions d’euros pour la période couvrant le premier semestre de 2021. Entre les deux décisions, la situation ne s’est pas suffisamment améliorée selon le Conseil d’État, et la facture s’élève désormais à 30 millions d’euros.

    La pollution de l’air est devenue une urgence de santé publique. Ses effets délétères sont à l’origine de près de 100 000 morts prématurées par an en France, dont 48 000 décès prématurés chaque année à cause des particules fines de type PM2,5, ainsi que de multiples pathologies qui frappent en priorité les publics fragiles et les populations les plus précaires. Mais pour faire face à cette situation, l’action du gouvernement n’est pas jugée à la hauteur. Cette nouvelle condamnation vise l’action insuffisante, pas assez probante et trop lente du gouvernement – la première décision du Conseil d’État sur le sujet remonte à juillet 2017.

    C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de mettre la question de la santé au cœur des politiques publiques : sortie progressive du véhicule thermique, généralisation de la vignette Crit’Air dans toutes les villes de plus de 100 000 habitants, développement des zones à faible émission (ZFE), généralisation des évaluations d’impact en santé (EIS) avant l’adoption des projets d’urbanisme ou la fin des zones d’habitation aux bords des grands axes pollués…

    La directive européenne de 2008 sur la qualité de l’air qui s’applique aujourd’hui est actuellement en révision et la Commission doit remettre son nouveau texte à la fin du mois. Nous demandons à ce sujet que l’Europe retienne les exigences de l’OMS, lesquelles ont récemment été durcies.

    Sans action résolue de la part du gouvernement, ces normes seront très probablement dépassées dans plusieurs agglomérations françaises et donc à nouveau sanctionnées en 2023 au regard du second semestre 2022. Nous n’avons plus le temps ni le droit de jouer avec la santé des Français.

     

  • Communiqué du Parti socialiste en soutien à Boris Venon, victime d’insultes racistes et homophobes

    – Jeudi 6 octobre 2022

    Le Parti socialiste a appris que l’un de ses élus, Boris Venon, avait été victime d’insultes à caractère racistes et homophobes, de menaces et même de menaces de mort l’obligeant à déménager et à rendre le mandat que lui avaient confié les électeurs de la ville des Mureaux.

    Nous n’avons pas voulu communiquer avant d’avoir l’accord de Boris, nous le faisons aujourd’hui en accord avec lui.

    Dans ce moment difficile, nous tenons d’abord à lui renouveler publiquement notre amitié et notre soutien, ainsi qu’à sa famille et à ses proches.

    Nous condamnons les insultes et les menaces dont il a été la cible avec sa famille. Nous rappelons ici que le racisme et l’homophobie ne sont pas des opinions, mais des délits sanctionnés par la loi.

    Face au délitement du lien social, les collectivités doivent conduire des politiques « républicaines et universalistes », pour reprendre les mots de Boris. Et l’État doit être présent et les accompagner au risque de laisser la situation se dégrader davantage.

    Nous déplorons que certains cherchent à instrumentaliser la situation, à la généraliser, à lui donner un caractère systémique. Ce n’est ni digne ni à la hauteur de la décision difficile de notre camarade.

  • Communiqué de presse du Parti socialiste

    – Mercredi 21 septembre 2022

    Pendant des millénaires les femmes ont subi des violences sans être toujours crues et entendues. Le mouvement #MeToo a permis une libération inédite de la parole. Le devoir des partis politiques est d’accompagner ce mouvement. Toutes les organisations humaines sont confrontées à cette réalité. Trop longtemps les principes ont été foulés au pied.

    Le respect de la dignité des personnes, la lutte contre toute forme de discrimination et contre tout harcèlement, moral ou sexuel, contre toute violence sexiste ou sexuelle ou toute discrimination sont des valeurs et des priorités fondamentales du Parti socialiste. Nous nous devons de les faire respecter en premier lieu dans notre organisation.

    Comme d’autres formations politiques cependant, nous avons eu à connaître en notre sein des suspicions de violences sexistes et sexuelles. Elles ont alors été étudiées, au cas par cas, et il a été procédé à des exclusions ou des retraits d’investitures.

    La direction du Parti socialiste a fait voter lors du dernier congrès une modification des statuts avec la mise en place d’une Commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations dont le rôle est de traiter les alertes, de sanctionner les faits de harcèlement, qu’ils soient moraux, sexistes ou sexuels, et l’ensemble des discriminations et actes de violence.

    Afin de mieux anticiper ces situations, clarifier et accompagner en son sein la libération de la parole des femmes, le Parti socialiste s’est également, depuis 2018, progressivement doté d’un dispositif interne complet, lequel n’a pas vocation à se substituer au travail de la Justice.

    Une Cellule nationale d’écoute et d’accompagnement des victimes de violences sexistes et sexuelles a été mise en place. Elle est composée de référentes et référents bénévoles qui sont engagés dans leur vie professionnelle sur les questions de violences sexistes et sexuelles. Ils et elles ont un rôle d’écoute, d’accompagnement et d’alerte et font des préconisations au parti pour améliorer les dispositifs existants. 

    En complément, pour mailler tous les territoires et agir en prévention, la Commission de lutte contre le harcèlement, les violences sexistes et sexuelles et les discriminations désigne dorénavant des référentes et référents dans chaque fédération, lesquels ont au préalable suivi des formations spécifiques sur la prévention des violences sexistes et sexuelles, des discriminations et du harcèlement. 

    La formation de notre réseau militant est un des leviers pour prévenir les violences sexistes et sexuelles. Des séances de formation sont ainsi régulièrement proposées chaque année lors de nos universités d’été à Blois et à la demande des fédérations. 

    À travers ce dispositif d’alerte, de prévention et de sanctions, le Parti socialiste met en cohérence les combats qui sont les siens avec celui de ses pratiques internes. Il doit permettre de militer en toute confiance. Ce dispositif n’est pas figé, il pourra être amélioré des recommandations qui lui seront faites, en particulier par la Cellule nationale d’écoute.

  • Iran : Le Parti socialiste salue le courage des femmes iraniennes et appelle à la mobilisation en mémoire de Mahsa Amini

     

    Mercredi 21 septembre 2022

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Jean-Marc Germain, secrétaire national aux Relations internationales

    Dylan Boutiflat, secrétaire national adjoint aux Mobilisations internationales et aux Relations avec les ONG

    Le Parti socialiste salue le courage des iraniennes qui se mobilisent pour ne pas laisser le silence se refermer sur l'assassinat de Mahsa Amini.

    Au nom des valeurs universelles d'égalité et de liberté, le Parti socialiste appelle le pouvoir iranien à respecter et faire respecter leur liberté de ne pas porter le voile.

    Il manifeste son soutien à l'aspiration démocratique des Iraniens face à un régime théocratique.

    À Téhéran, comme à Kaboul, partout dans le monde, les droits des femmes doivent être respectés. Une fois encore le Parti socialiste prendra part à toutes les initiatives avec les autres organisations féministes et de défense des droits humains qu'il appelle de ses vœux.

  • Le Parti socialiste demande la lumière sur les incidents au stade de France

     

    – Dimanche 29 mai 2022

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Maxime Sauvage, secrétaire national à la Jeunesse et aux Sports

    Stéphane Troussel, membre du Bureau national

    Le Parti socialiste demande que toute la lumière soit faite sur les graves dysfonctionnements qui ont empêché le bon déroulement de la finale de la Ligue des champions hier soir au stade de France à Saint-Denis.

    Ce qui s’annonçait comme une fête du football européen a tourné au cauchemar pour des milliers de supporters du club de Liverpool, mais aussi pour des détenteurs de billets parmi lesquels des enfants et des personnes âgées, qui ont dû attendre de longues heures dans des conditions éprouvantes, voire inacceptables, avant de pouvoir gagner leurs places à l’intérieur du stade.

    Les affirmations des organisateurs, justifiant le report du début du match par l’arrivée tardive des supporters anglais alors qu’ils étaient retenus dans des points de contrôle inadaptés, qui n’auront pas manqué de raviver chez certains le souvenir de la tragédie d’Hillsborough en 1989, ne sont pas convaincantes. Celles du ministre de l’Intérieur, imputant la responsabilité exclusive de ce chaos aux supporters anglais, ressemblent à un écran de fumée pour dissimuler le fiasco de la doctrine du maintien de l’ordre déjà critiquée lors des manifestations revendicatives.

    Quant aux détenteurs de faux billets, voleurs et resquilleurs, ils sont malheureusement devenus le lot commun de ce type de rencontre et sont habituellement empêchés et maîtrisés par des pré-filtrages organisés et efficaces qui ont fait défaut hier dans l’environnement particulier du stade de France.

    Depuis des années, en dépit des avancées portées par l’Instance nationale du supportérisme (INS), la France est montrée du doigt dans sa relation aux supporters. On lui reproche de les considérer comme des sous-citoyens auxquels on dénie des droits fondamentaux. De même, à force de multiplier les sanctions collectives à travers des interdictions de déplacements ou la fermeture des tribunes et des parcages, les autorités s’évitent toute gestion en direct des supporters dont elles n’ont plus aucun savoir-faire. Nous en avons vu la démonstration hier soir : alors qu’ils détenaient des billets pour assister au match de l’année de leur équipe favorite, des supporters de Liverpool ont été traités comme une foule hostile.

    À quelques mois de l’organisation de la Coupe du monde de rugby et des Jeux olympiques et paralympiques, les événements qui se sont déroulés hier au stade de France suscitent notre gêne et notre incompréhension. Nous demandons que toute la lumière soit faite, les responsabilités établies et les améliorations engagées pour qu’à ces prochaines occasions la France accueille le monde dans les meilleures conditions.

  • Communiqué de presse sur les discussions avec LFI

    Communiqué de presse

    – Vendredi 29 avril 2022

    Le 20 avril dernier, le Conseil national du Parti socialiste a donné mandat à sa direction pour engager des discussions sans exclusive avec ses partenaires dans le cadre des élections législatives des 12 et 19 juin : en premier lieu le Parti communiste, Europe Écologie-Les Verts et La France insoumise, à laquelle le résultat de l’élection présidentielle confère une responsabilité particulière dans la construction d’un rassemblement large de la gauche. 

    Nous sommes convaincus qu’un rassemblement peut se bâtir sur un programme partagé pour construire une alternative sociale et écologique globale à la politique néolibérale d’Emmanuel Macron.

    L'Union populaire a mis douze marqueurs en discussion en vue de parvenir à un accord. Dans un état d’esprit de dialogue constructif, nous avons fait le choix d’y répondre, en nous appuyant sur notre projet défendu pour l’essentiel par notre candidate. Nous avons également fait le choix d’ajouter à ces douze marqueurs nos propres propositions, celles que nous souhaitons inclure dans nos échanges.

    Le texte n’est en aucun cas un accord. Il valorise des convergences, sans cacher nos différences, notamment sur la question européenne. Il est une contribution aux discussions en vue de rassembler la gauche et les écologistes autour d’un socle de propositions. La discussion ne fait que réellement commencer.

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