Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Article de la semaine

  • Public Sénat - Un rapport du Sénat propose d’expérimenter la carte « famille monoparentale »

    Dans un rapport consacré à la monoparentalité, la délégation sénatoriale aux droits des femmes alerte sur le manque de reconnaissance de ce modèle familial, qui concerne pourtant un quart des familles françaises. Les élus formulent différentes propositions, notamment pour améliorer les prestations sociales dont peuvent bénéficier les parents qui élèvent seuls leurs enfants.
     
    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • L'article de la semaine : Le Vent se Lève, Réhabiliter l’État pour penser l’alternative

    « Réhabiliter l’État » : tel pourrait être le titre de Penser l’alternative – réponses à quinze questions qui fâchent (Fayard, 2024), co-écrit par les économistes David Cayla, Philippe Légé, Christophe Ramaux, Jacques Rigaudiat et Henri Sterdyniak. Membres du collectif des Économistes atterrés, ils entendent fournir des pistes à propos des grandes lignes de clivage qui fracturent la gauche. Union européenne, « communs », économie sociale et solidaire, énergie : dans chacun de ces domaines, c’est une optique résolument étatiste qui est défendue. Une démarche bienvenue, servie par une argumentation fournie… à l’exception du domaine monétaire, où l’on regrette que le rôle de l’État soit aussi aisément déconsidéré.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Fondation Jean Jaurès, Antoine Bristielle - De Macron ou Mélenchon à Glucksmann : vers un renouveau de la social-démocratie ?

    La liste Parti socialiste/Place publique menée par Raphaël Glucksmann est troisième dans les intentions de vote pour les élections européennes de juin 2024. Dans cette nouvelle analyse réalisée grâce aux données de notre Enquête électorale française 2024, Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, identifie les profils des électeurs « switchers » de Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron et les raisons qui les font basculer dans le camp de Raphaël Glucksmann.

    Au sein d’un espace politique tripolaire, le Parti socialiste (PS) semblait depuis 2017 être pris en étau entre d’un côté Emmanuel Macron et sa posture centriste et, de l’autre, Jean-Luc Mélenchon, capable de rassembler au moment de l’élection présidentielle de 2022 les électeurs de gauche radicale et au-delà, dans une logique de vote utile.

    Lire la suite
    ___________________________
    ___________________________

  • Observatoire des inégalités - Dossier d’actu | Les inégalités entre femmes et hommes

    Où en sont les inégalités entre les femmes et les hommes ? Les dernières données sur les écarts de salaires, l’accès à l’emploi, les discriminations et violences sexistes.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Fondation Jean Jaurès, Gilles Finchelstein - La spectaculaire rétraction du macronisme

    À l’approche des élections européennes, la Fondation et ses partenaires publient les résultats de la première vague de l’Enquête électorale française 2024, menée auprès de près de 12 000 personnes1. Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation, en tire les enseignements pour la majorité présidentielle et montre l’actuelle rétraction du macronisme sur son cœur, quand il parvenait précédemment à rayonner au-delà.

    Pour la majorité présidentielle, à moins de cent jours du scrutin du 9 juin, la face la plus visible des résultats du panel électoral peut se résumer en trois données très simples : un score de 18% ; un écart de 13 points avec le Rassemblement national ; un recul de 5 points par rapport à 2019. Nul doute que si les résultats de juin étaient conformes aux intentions de vote de mars, ces données écraseraient toute autre analyse pour être interprétées comme une lourde défaite pour le président de la République.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Euractiv - Le concept de souveraineté alimentaire au cœur d’une guerre idéologique et politique

    Alors que le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vouloir intégrer la souveraineté alimentaire dans la loi française, les opposants dénoncent un dévoiement de ce concept ancien, issu des mouvements paysans. Pouvoir exportateur pour les uns, droits des paysans locaux pour les autres : tout le monde défend le terme mais personne ne s’entend sur la définition.

    Ce fut l’une des annonces phares répondant à la colère des agriculteurs. Le 1er février, lors d’une conférence de presse, le Premier ministre Gabriel Attal déclare que la souveraineté agricole serait inscrite au cœur de la prochaine grande loi agricole française. Une idée soufflée par la FNSEA, le principal syndicat agricole.

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________

  • Le Parisien - Pesticides : un député socialiste, des agriculteurs et des consommateurs attaquent l’Etat en justice

    « Pouvons-nous continuer à consommer des produits agricoles ayant fait l’objet de traitements dangereux pour notre santé et interdits en France ou en Europe ? », écrit un collectif d’agriculteurs.

    Ils ne demandent pas à changer la loi mais simplement à ce qu’elle soit appliquée. Un collectif d’agriculteurs, des consommateurs et le député socialiste de l’Eure Philippe Brun attaquent l’Etat en justice pour « concurrence déloyale », afin de l’obliger à interdire l’importation de produits agricoles pour lesquels des pesticides ont été utilisés ou ne respectant pas les normes européennes.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Fondation Jean Jaurès - L’accès aux soins des étrangers en situation irrégulière en France. Une analyse critique des projets de réforme de l’aide médicale de l’État

    Lors du débat sur la loi immigration votée en décembre 2023, la question de l’Aide médicale de l’État pour les étrangers en situation irrégulière a été régulièrement soulevée. Pourtant, Jean-Marie André, économiste à l’École des hautes études en santé publique (CNRS UMR 6051 ARENES) démontre qu’elle représente un montant modeste par rapport à la dépense de santé couverte par la Sécurité sociale, surtout au regard des multiples risques que sa suppression feraient courir. Des pistes d’amélioration sont toutefois envisageables.

    Retour sur l’histoire de l’AME

    Le droit universel aux soins est un droit établi de longue date par les normes juridiques internationales. En 1946, la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dispose que la santé « constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale ». En 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme dans son article 25, alinéa 1, précise que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille […] elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté ».

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Fondation Jean Jaurès - De quoi les agriculteurs en colère sont-ils le nom ?

    Manifestant une nouvelle crise du travail, la mobilisation des agriculteurs est particulièrement forte dans le quart sud-ouest du territoire français. Une concentration qui n’est pas neutre, comme le montrent Samuel Legris, doctorant en sociologie au sein de l’UMR TREE et chargé d’enseignements à l’université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), et Thibault Lhonneur, conseiller municipal de Vierzon et expert associé à la Fondation, qui inscrivent dans l’histoire des récents mouvements sociaux cette radicalité des agriculteurs.

    Fin octobre 2023, le Tarn découvre par un matin d’automne que des panneaux d’entrée et de sortie de communes ont été retournés, placés à l’envers : Mazamet, Aussillon et Cadalen sont les premiers lieux concernés par ce que la presse locale appelle encore « le gang des panneaux ». Il s’agit pourtant des actes initiaux d’une mobilisation agricole qui ne cesse depuis de secouer le territoire national : une révolte des petites villes comme la France en connaît désormais tous les six mois depuis 2018, hors période Covid-19.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Fondation Jean Jaurès, Bassem Asseh, Daniel Szeftel - La gauche et l’immigration. Retour historique, perspectives stratégiques

    La loi sur l’immigration de décembre 2023 marque un très important coup de barre à droite. Dans ce contexte, comment la gauche peut-elle peser sur le sujet ? Bassem Asseh, premier adjoint socialiste à la maire de Nantes et codirecteur de l’Observatoire de l’efficacité de l’action publique, et Daniel Szeftel, militant socialiste, analysent ses positions sur l’immigration tout au long du XXe siècle et proposent des pistes stratégiques.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Observatoire des inégalités - Doit-on croire au mérite ?

    Nous avons besoin du concept de mérite pour définir les inégalités « justes ». Une notion à manier avec beaucoup de précautions tant elle est difficile à définir et mesurer. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    En attendant l’abondance pour tous (ou un autre principe d’organisation de la société), nos sociétés admettent qu’il est « juste » de partager la richesse en fonction de quelque chose qui ressemble à l’effort personnel. Sinon, personne ne voudrait faire d’efforts pour récolter sa part et il n’y aurait plus de production de richesses, donc plus rien à partager. On connaît ce raisonnement plein de bon sens, souvent mis en avant par ceux qui veulent moins de redistribution.

    L’inégalité peut être « juste » si elle correspond aux mérites individuels. « L’égalité arithmétique va à l’encontre de l’idée même de justice, dès lors que la diversité humaine est prise en compte : non pas seulement en termes d’effort, mais également de besoins, de désirs ou de handicaps », rappelle justement l’économiste Arnaud Lechevalier [1]. Un élève comprend facilement l’injustice qu’il y aurait à déterminer sa note à l’aide d’un dé, ou en jetant les copies dans un escalier et en les notant en fonction de la marche sur laquelle elles sont tombées.

    Lire la suite
    ______________
    ______________