La ville serait-elle le modèle de développement territorial par excellence, au détriment des territoires ruraux, comme s’ils étaient surannés ou inadaptés aux exigences modernes ? Pourtant, du fait de leurs spécificités, ceux-ci ont développé des manières d’entreprendre, de travailler, de penser les liens sociaux qui pourraient inspirer les acteurs urbains, voire les aider à se réinventer. C’est ce que montre, dans cette note en partenariat avec la Cité de l’économie et des métiers de demain et Adefpat, Gabrielle Halpern, soulignant la capacité des acteurs ruraux à imaginer des hybridations qui ouvrent de nouvelles opportunités.
« Les villes devraient être construites à la campagne, l’air y est tellement plus pur », écrivait Henri Monnier1. Si cette phrase prête à sourire, elle vient soulever un paradoxe profond : en quelques siècles, la ville semble s’être imposée comme le modèle de développement territorial par excellence, au point d’entraîner une forme de crise des territoires ruraux, comme s’ils étaient surannés ou inadaptés aux exigences modernes2.
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