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Article de la fin de semaine

  • Fondation Jean Jaurès, Collectif, Simon-Pierre Sengayrac - Budget 2026 : un autre chemin est possible

    Si le niveau de la dette publique, aujourd’hui à un sommet historique, doit être réduit, la trajectoire présentée depuis un an par les gouvernements successifs est aussi brutale qu’irréaliste. La réduction du déficit, certes impérative, ne doit pas se faire au détriment des plus vulnérables, ni de l’avenir du pays. Dans ce rapport issu d’un travail collectif coordonné par Simon-Pierre Sengayrac, l’Observatoire de l’économie de la Fondation propose une trajectoire de retour à l’équilibre plus réaliste et plus juste : un retour progressif sous la barre des 3% de déficit exprimés en points de PIB, non pas en quatre ans, mais à l’horizon de 2032. Cette approche permet de concilier rigueur budgétaire et protection des priorités nationales, sans sacrifier les plus fragiles ni hypothéquer le futur.

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  • L’IA générative, un nouveau Wikipédia ?

    Illusions et réalités de la production du savoir en ligne

    Les intelligences artificielles génératives, comme Wikipédia avant elles, prétendent ouvrir un accès élargi et immédiat au savoir. Mais au débat collectif et transparent de l’encyclopédie participative s’oppose l’opacité de production de textes plausibles mais peu précis, voire erronés.

    Introduction

    Parmi les dix sites les plus consultés au monde, aujourd’hui l’une des principales sources de données pour l’entraînement des larges modèles de langage (LLM) – tels que GPT, Gemini ou Mistral – Wikipédia occupe une place centrale dans nos usages quotidiens d’Internet. L’encyclopédie en ligne est devenue de fait un espace incontournable dans la fabrique contemporaine des savoirs dont le fonctionnement collaboratif permet, en théorie, à tout le monde d’écrire, de discuter et de modérer les contenus, indépendamment du statut économique, social ou culturel.

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  • Observatoire des inégalités - Riches, pauvres et classes moyennes : comment évoluent les revenus en France ?

    En vingt ans, les 10 % les plus aisés se sont nettement enrichis. Les revenus des classes moyennes ont moins progressé. Et ceux des 10 % les plus pauvres ont stagné. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Comment évolue le niveau de vie en bas, en haut et au milieu de l’échelle des revenus ? Les vingt dernières années [1] ont été très bénéfiques pour les plus riches, contrairement aux autres catégories. Mais ces évolutions n’ont pas été linéaires.

    Depuis le milieu des années 1990, le niveau de vie des classes moyennes (apprécié ici par le niveau de vie médian [2]) a augmenté de 25 % une fois la hausse des prix déduite, pour dépasser 2 100 euros par mois pour une personne seule, selon les données de l’Insee. Cela représente un gain de 5 200 euros sur une année, soit 430 euros mensuels.

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  • LVSL - Rafael Correa : « les élites traditionnelles ont repris le pouvoir »

    Huit ans après avoir quitté la présidence de l’Équateur, Rafael Correa (que nous retrouvons à la Fête de l’Humanité) revient sur les bouleversements qu’ont connus son pays et l’Amérique latine. Promoteur d’un « socialisme du XXIè siècle », il fut l’un des artisans de l’intégration régionale aux côtés des présidents Hugo Chavez (Venezuela), Evo Morales (Bolivie), Nestor Kirchner (Argentine) et Luis Inacio « Lula » da Silva (Brésil). Dans cet entretien, il évoque le retour d’une droite pro-américaine radicalisée, dans un sous-continent qu’il décrit comme un espace « en dispute », face à une gauche qui ne désarme pas. Il analyse les violations de l’État de droit qui caractérisent désormais le pays andin, et pointe la collusion entre le pouvoir politique et les élites économiques. Contre des appels à « l’auto-critique » ou au renouvellement de la gauche, il défend son bilan et sa stratégie : celle d’une gauche qui priorise les questions sociales et la lutte pour la souveraineté nationale. Entretien réalisé par Vincent Arpoulet, Meriem Laribi et Vincent Ortiz.

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  • Le Grand Continent - L’IA est-elle une nouvelle religion ? Sam Altman chez Tucker Carlson

    La puissance de l’IA est un problème pour le projet contre-révolutionnaire trumpiste.

    Alors qu’une partie de sa coalition considère qu’elle est un instrument du Diable, Trump s’appuie sur un groupe d’entrepreneurs néoréactionnaires pour en faire le cœur de la future Amérique.

    Le long entretien accordé par le fondateur d’OpenAI au plus important podcasteur du mouvement MAGA est au cœur de cette tension.

    Nous en proposons la première traduction intégrale, commentée ligne à ligne par le spécialiste Arnaud Miranda.

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  • Fondation Jean Jaurès - Contre le sport business, le sport en coopération

    Les dérives du sport business ne seraient-elles pas le signe d’un essoufflement du système pour les sports collectifs ? Et si cette rentrée sportive marquait la progression des clubs coopératifs pour cette nouvelle saison ? Dans cette première note de l’atelier « Vivre en coopération », Timothée Duverger, codirecteur de l’Observatoire de l’expérimentation et l’innovation locales, montre qu’une autre voie est possible, celle de la coopération dans le sport.  

    Face aux dérèglements profonds de nos sociétés et pour répondre positivement aux grandes urgences de l’époque, il existe un paradigme alternatif aussi civilisationnel qu’opérationnel, un geste que des millions de Français et d’habitants dans le monde pratiquent déjà au quotidien : la coopération. Pour faire le récit de cette alternative coopérative dans ses réalisations les plus concrètes comme dans ses approches les plus idéologiques, la Fondation Jean-Jaurès et de grands acteurs coopératifs ont créé l’atelier « Vivre en coopération » animé par Fatima Bellaredj, Jérôme Saddier, Thierry Germain et Timothée Duverger. Au travers de notes, entretiens et débats, l’atelier racontera dans la durée contre quoi et pour qui la coopération peut être demain l’alternative majeure face à une société de la compétition que beaucoup défendent encore, et qui épuise dangereusement autant les êtres humains que la planète.

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  • La vie des idées - Démocratiser le travail, écologiser la démocratie À propos de : Axel Honneth, Le souverain laborieux. Une théorie normative du travail, Gallimard

    Peut-on penser une démocratie du travail sans penser aux conditions mêmes de son existence ? Toute critique sociale qui ignore la crise écologique risque de renforcer un modèle productiviste déjà à bout de souffle.

    Les paradigmes critiques du travail : de l’aliénation à la démocratie

    Depuis sa théorie de la reconnaissance sociale, Axel Honneth poursuit son ambition d’articuler théorie critique et normativité sociale à partir d’un objet central de nos sociétés modernes, et pourtant oublié de la théorie de la démocratie politique selon lui : le travail salarié. Loin de se cantonner à une critique du capitalisme ou à une sociologie de l’organisation, A. Honneth propose dans ce dernier ouvrage une généalogie normative des manières d’interpréter et de contester les formes historiques du travail salarié. Pour ce faire, il distingue trois grandes traditions critiques qui structurent l’imaginaire normatif du travail contemporain quant à la bonne manière, ou la manière adaptée, d’organiser le travail social : l’aliénation, l’autonomie et la démocratie (p. 19-40).

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  • La Vie des Idées - Le multilatéralisme sans les États-Unis Entretien avec Tim Heinkelmann-Wild

    En désignant les organisations internationales comme boucs émissaires, les attaques trumpistes sapent le multilatéralisme et l’ordre libéral issu de 1945. Ce désengagement américain relance le débat sur un possible leadership alternatif porté par l’UE.

    Tim Heinkelmann-Wild est chercheur post-doctoral et maître de conférences en à l’Université Ludwig Maximilians de Munich et Visiting Scholar à l’Université de Cambridge. Sa thèse de doctorat intitulée After Exit : Alternative Leadership and Institutional Resilience after Hegemonic Withdrawal a reçu la mention « summa cum laude » à la LMU de Munich et le John McCain Dissertation Award de la Conférence sur la sécurité de Munich en 2025. Il est également coauteur de l’ouvrage European Blame Games : Where does the Buck stop ?, publié chez Oxford University Press en 2024, avec Berthold Rittberger, Bernhard Zangl et Lisa Kriegmair. Il est membre du German Council on Foreign Relations (DGAP).

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  • Algues vertes : « La Bretagne doit arrêter d’être la poubelle de la France », estime une figure historique de la lutte

    INTERVIEWPrésident de l’association Sauvegarde du Trégor, Yves-Marie Le Lay salue « une décision historique » après la condamnation mardi de l’État qui devra indemniser la famille d’un joggeur, mort asphyxié à cause des algues vertes en 201

    L'essentiel

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      La justice a reconnu mardi la responsabilité des algues vertes dans la mort d’un homme et condamné l’Etat à indemniser sa famille.
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      Militant historique de la lutte contre les algues vertes, Yves-Marie Le Lay salue la décision de la cour administrative d’appel de Nantes qui reconnaît « enfin que les algues vertes tuent ».
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      Selon lui, la Bretagne ne pourra en finir avec ce fléau qu’en changeant complètement de modèle agricole.

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  • Fondation Jean Jaurès, Simon Clavière-Schiele - Italie : un référendum sur l’immigration pour rien ?

    Alors que la coalition d’extrême droite est au pouvoir en Italie depuis déjà deux ans et demi, s’est tenu les 8 et 9 juin derniers un référendum d’initiative populaire autour de plusieurs questions liées au droit du travail, mais aussi d’une question sur l’obtention de la nationalité italienne. Faute de quorum atteint, cette votation a échoué. Mais elle révèle aussi des ambiguïtés au sein de l’électorat qu’explore Simon Clavière-Schiele, un Français vivant en Italie qui chronique régulièrement la vie de son pays d’adoption.

    Alors que certains partis de droite et d’extrême droite souhaiteraient pouvoir proposer un référendum sur l’immigration en France, en Italie c’est le monde associatif (dont de nombreuses associations appartenant au Conngi, coordination nationale des associations de seconde génération), épaulé de petits partis comme Possibile, +Europa et par le puissant syndicat CGIL, qui a réussi, en réunissant 500 000 signatures, à organiser les 8 et 9 juin derniers un référendum d’initiative populaire sur le sujet de l’accession à la nationalité italienne des immigrés. Faire passer de dix à cinq ans le temps nécessaire de résidence légale sur le sol italien pour une demande de nationalité, tel était l’enjeu de ce référendum qui n’a pas atteint son objectif. Rappelons que seule la réduction de cette période était en jeu et que les autres critères d’obtention de la nationalité, relativement rigides, n’étaient pas concernés par cette proposition d’abrogation de la loi. 

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  • LVSL - Bilan du 78ème Festival de Cannes : le miroir du chaos du monde

    Le 78ème Festival de Cannes s’est achevé ce samedi 24 mai par le sacre d’Un simple accident de Jafar Panahi. À tous points de vue, les films sélectionnés étaient le reflet d’innombrables inquiétudes contemporaines et d’un monde en proie au chaos. Le Vent Se Lève y était présent. Reportage et analyse.

    Le Festival de Cannes a parfois eu l’image d’une grand-messe cinéphilique coupée du monde, des tensions qui l’agitent et du temps qui continue de s’écouler hors du Grand Théâtre Lumière. En 2019, on se demandait si le mouvement des Gilets jaunes allait s’étendre jusque sur la croisette et, quatre ans plus tard, l’on craignait des coupures de courant de la part de la CGT Énergie, pour protester contre la réforme des retraites. Cette représentation un brin caricaturale pouvait alors rapprocher le plus grand festival de cinéma au monde de l’une de ces fêtes techno de Sirat d’Oliver Laxe, refuges à l’abri des conflits armés et des tracas des Hommes dans l’aride désert marocain. Mais à bien des égards, la 78ème édition du Festival semblait plutôt engagée dans un rapport dialectique avec l’extérieur.

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