Si le niveau de la dette publique, aujourd’hui à un sommet historique, doit être réduit, la trajectoire présentée depuis un an par les gouvernements successifs est aussi brutale qu’irréaliste. La réduction du déficit, certes impérative, ne doit pas se faire au détriment des plus vulnérables, ni de l’avenir du pays. Dans ce rapport issu d’un travail collectif coordonné par Simon-Pierre Sengayrac, l’Observatoire de l’économie de la Fondation propose une trajectoire de retour à l’équilibre plus réaliste et plus juste : un retour progressif sous la barre des 3% de déficit exprimés en points de PIB, non pas en quatre ans, mais à l’horizon de 2032. Cette approche permet de concilier rigueur budgétaire et protection des priorités nationales, sans sacrifier les plus fragiles ni hypothéquer le futur.
Lire la suite
________________________
________________________