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Fondation Jean Jaurès, Simon Clavière-Schiele - Italie : un référendum sur l’immigration pour rien ?

Alors que la coalition d’extrême droite est au pouvoir en Italie depuis déjà deux ans et demi, s’est tenu les 8 et 9 juin derniers un référendum d’initiative populaire autour de plusieurs questions liées au droit du travail, mais aussi d’une question sur l’obtention de la nationalité italienne. Faute de quorum atteint, cette votation a échoué. Mais elle révèle aussi des ambiguïtés au sein de l’électorat qu’explore Simon Clavière-Schiele, un Français vivant en Italie qui chronique régulièrement la vie de son pays d’adoption.

Alors que certains partis de droite et d’extrême droite souhaiteraient pouvoir proposer un référendum sur l’immigration en France, en Italie c’est le monde associatif (dont de nombreuses associations appartenant au Conngi, coordination nationale des associations de seconde génération), épaulé de petits partis comme Possibile, +Europa et par le puissant syndicat CGIL, qui a réussi, en réunissant 500 000 signatures, à organiser les 8 et 9 juin derniers un référendum d’initiative populaire sur le sujet de l’accession à la nationalité italienne des immigrés. Faire passer de dix à cinq ans le temps nécessaire de résidence légale sur le sol italien pour une demande de nationalité, tel était l’enjeu de ce référendum qui n’a pas atteint son objectif. Rappelons que seule la réduction de cette période était en jeu et que les autres critères d’obtention de la nationalité, relativement rigides, n’étaient pas concernés par cette proposition d’abrogation de la loi. 

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