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Revue de presse

  • En campagnes et en sondages pour les Européennes (mise à jour du 18 mars)

    A LA UNE

    Euractiv - Médicaments : l’Europe vote la levée des brevets en prévision de futures crises sanitaires

    Lors de la séance plénière du Parlement européen mercredi (13 mars), les eurodéputés ont adopté leur position sur une loi qui permettrait aux entreprises de produire des médicaments sans l’autorisation du détenteur du brevet dans des situations d’urgence sanitaire.

    L’octroi de licences obligatoires au sein de l’UE et des pays tiers en cas de crise, telle qu’une pandémie, garantirait la disponibilité de produits essentiels dans tous les États membres.

    Au total, 484 eurodéputés ont voté en faveur de la position de négociation du Parlement, 121 s’y sont opposés et 20 se sont abstenus.

    18 mars

    Le Monde - Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann veulent tous les deux unir la gauche après les élections européennes

    En ordre dispersé pour le scrutin du 9 juin, « insoumis », socialistes, écologistes et communistes se livrent bataille pour incarner le vote à gauche, et assument leurs divergences.

    Télérama - CNews : Raphaël Glucksmann refuse de participer au débat sur les élections européennes

    La tête de liste PS a justifié son choix, ne voulant pas cautionner une chaîne “qui promeut des thématiques d’extrême droite”. C’est le deuxième boycott, après celui de l’écologiste Marie Toussaint.
     
    Quelle vision les électeurs ont-ils de l’Union européenne et comment perçoivent-ils l’imbrication entre l’identité nationale et l’identité européenne ? Théo Verdier, co-directeur de l’Observatoire Europe de la Fondation, analyse les résultats de l’Enquête électorale française, réalisée par Ipsos pour le Cevipof, l’Institut Montaigne, Le Monde et la Fondation Jean-Jaurès, et identifie trois familles politiques – fédéraliste, souverainiste et composite – dans le rapport des Français au projet européen.
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    17 mars
     
     
     
    "Ce que la situation exige de nous aujourd'hui, ce n'est pas d'envoyer des troupes sur le terrain", a souligné le député européen sur le plateau de BFM Politique ce dimanche 17 mars.
     
     
    Le candidat PS-Place publique aux Européennes Raphaël Glucksmann a critiqué samedi les votes des macronistes au Parlement européen et les prises de position d'Emmanuel Macron. «Il est incapable de faire primer l'intérêt général sur des intérêts particuliers puissants et mène une politique au service des plus riches et des plus forts de notre société», déclare l'eurodéputé dans un entretien au site Journal.info.
    15 mars

    Public Sénat - « Petit télégraphiste du Kremlin », « patriote de pacotille » : affrontement entre Raphaël Glucksmann et Thierry Mariani sur ses liens avec la Russie

    A l’occasion du Grand Débat sur les élections européennes, diffusé ce jeudi 14 mars sur Public Sénat, le député européen RN, Thierry Mariani, a été pris à parti par plusieurs têtes de liste de gauche, lui reprochant sa proximité avec le régime de Vladimir Poutine. « « Petit télégraphiste du Kremlin », « patriote de pacotille », « agent russe », les attaques se sont succédé envers l’ex-secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, qui a tenté de se défendre, affirmant que la ligne de son parti était de « soutenir l’Ukraine ».
     
    Les principaux candidats au scrutin du 9 juin se sont affrontés ce jeudi autour de différentes thématiques comme l’agriculture, l’immigration ou encore la guerre en Ukraine sur Public Sénat. Et Thierry Mariani, le représentant du RN, n’a pas été à la fête.
     

    Lors du débat sur l’écologie des candidats aux élections européennes, les échanges ont largement porté sur l’agriculture. Les arguments des candidats de gauche se sont heurtés aux dénigrements de la droite et l’extrême droite.

    Coup d’envoi de la campagne des élections européennes. Le 14 mars, en fin de journée, sept des huit têtes de liste ont débattu devant les caméras de Public Sénat. Dans moins de trois mois, le dimanche 9 juin, les Françaises et les Français devront élire 81 des 720 députés du Parlement européen. Pour décrocher ces mandats de cinq ans dans l’hémicycle tant convoité, les listes en lice devront obtenir au minimum 5 % des suffrages exprimés.

    Public Sénat - Européennes 2024 : revivez les temps forts du débat entre les principales têtes de liste

    Public Sénat organisait ce jeudi le premier grand débat des européennes en partenariat avec le groupe Ebra, avec les principales têtes de liste. Clash, propositions, positionnements, retrouvez les temps forts du débat.
     
    Le premier débat télévisé entre les têtes de liste pour les élections européennes diffusé jeudi (14 mars) sur Public Sénat fut l’occasion de faire ressortir les différences en matière d’énergie, notamment sur le nucléaire et le marché européen de l’électricité. ... 

    Une situation intolérable pour M. Glucksmann, qui rappelle que l’hégémonie chinoise dans la fabrication de panneaux photovoltaïques par exemple, se fait à coût de subventions et de ventes à perte, et au détriment du respect des Droits de l’homme sur la minorité Ouïghours.

    Dès lors, l’industrie doit être réinvestie, défend-il. À ce titre, les États membres et le Parlement européen viennent de se mettre d’accord sur un réglement (Net zero industry act, NZIA, en anglais) visant à développer la production des technologies nécessaires à la transition énergétique européenne sur le sol européen.

    La Dépêche - Débat pour les élections européennes : Glucksmann seul contre le RN et Thierry Mariani qualifié de "petit télégraphiste du Kremlin"

    Le député européen investi par le PS s’est nettement imposé ce jeudi 14 mars face à Thierry Mariani qui représentait Jordan Bardella. La candidate de la majorité présidentielle, Valérie Hayer, a en revanche eu bien du mal à exister. 

     
    Pour le premier débat entre presque toutes les têtes de listes, il n’y aura pas que le duel RN-macronie à scruter. Celui entre la cheffe de file de Renaissance et le leader de la liste PS-Place publique promet également.

    Sondage élections européennes Cluster17 pour Le Point: L’écart se creuse entre le RN et Renaissance

    Malgré une campagne enfin lancée, la liste Renaissance perd 1 point dans notre nouvelle vague d’intentions de vote pour les européennes. Le parti présidentiel est crédité de 17% des intentions de vote. Dans le duel à distance qui l’oppose au Rassemblement National, c’est ce dernier qui sort vainqueur pour l’heure avec une très légère progression d’un demi-point, pour se hisser à 29% des intentions de vote. L’écart est désormais de 12 points entre Renaissance et le Rassemblement National.... Les équilibres à gauche restent globalement les mêmes. La liste PS-Place Publique conduite par Raphaël Glucksmann connaît un recul d’un point, signant ainsi son premier coup d’arrêt après la relative dynamique de la pré-campagne.
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    14 mars

    HuffPost - Européennes 2024 : Glucksmann fait le trou à gauche, Bardella et le RN continuent de grimper - EXCLUSIF

    La liste socialiste menée par l’eurodéputé Place Publique gagne deux points dans le sondage mensuel mené par YouGov pour « Le HuffPost ».

    L’eurodéputé choisi par les socialistes pour être à la tête d’une liste formée de concert avec sa petite formation, Place Publique, gagne deux points dans les intentions de vote en un mois, selon l’étude que nous dévoilons ce mercredi 13 mars. Il atteint, ainsi, la barre des 10 % et sort quelque peu du marasme qui englue les autres chapelles autour de scores dangereusement bas

    Le Figaro - Européennes : un débat opposera Jordan Bardella et Raphaël Glucksmann le 12 avril

    La tête de liste du Rassemblement national, absent du premier débat ce soir sur Public Sénat, affrontera le chef de file des socialistes, le 12 avril prochain sur France Inter.

    INVITÉ RTL le 12 mars - "Jordan Bardella a la France dans la bouche, mais dans ses votes il y a du Poutine", tacle Glucksmann

    Au micro de RTL, la tête de liste du PS et de Place publique aux élections européennes s'en est pris au Rassemblement national et à Jordan Bardella notamment.
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    Le Figaro - Européennes : suivez le meeting de Place Publique avec Raphaël Glucksmann

    Le Monde - Elections européennes : Raphaël Glucksmann appelle le camp présidentiel à ne pas rejouer le « match Macron-Le Pen »

    « Le match qui compte, c’est d’abord celui qui oppose la droite conservatrice et nous, la gauche sociale-démocrate », a lancé dimanche le candidat du Parti socialiste, devant un millier de militants lors d’un meeting à Lyon.

    « Nous ne sommes pas condamnés au duel Macron-extrême droite », a estimé, dimanche 10 mars, le candidat du Parti socialiste, Raphaël Glucksmann aux élections européennes. Les communicants macroniens « vont tout faire pour renationaliser le débat, tout faire pour encore une fois nous rejouer le match Macron-Le Pen, tout faire pour kidnapper à nouveau les élections et nous enfermer à nouveau dans l’appel au barrage », a-t-il lancé devant un millier de militants lors d’un meeting à Lyon.

    AFP vidéo - À Lyon, Glucksmann fustige "la stratégie" du "barrage" d'Emmanuel Macron | AFP Extrait

    France Info - Élections européennes : la gauche lance sa campagne

    Le Parti socialiste et Place publique ont réuni leurs troupes à Lyon, dans le Rhône, dimanche 10 mars. Raphaël Glucksmann réfute un duel entre le Rassemblement national et Renaissance pour les élections européennes. 

    Il est en troisième position dans les sondages, mais encore loin du Rassemblement national et du parti Renaissance. Raphaël Glucksmann, tête de liste socialiste aux élections européennes, veut se poser en alternative du duel majorité/extrême droite. Depuis Lyon (Rhône), dimanche 10 mars, il a attaqué Renaissance : "Vous n'êtes pas un barrage, vous êtes un marchepied. Vous aviez promis de faire baisser le Rassemblement national, et il n'a jamais été aussi haut."
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    HuffPost - Européennes 2024 : Raphaël Glucksmann ciblé à la fois par La France insoumise et par Renaissance

    En meeting à Lyon ce dimanche, le candidat Place publique-PS fait face à une « alliance objective » dressée contre lui. Pour les européennes, mais pas seulement.

    Pris en sandwich. Alors que le candidat de la coalition Place publique-PS aux élections européennes accélère sa campagne avec un meeting organisé ce dimanche 10 mars à Lyon, les balles commencent à siffler autour de lui. Depuis plusieurs semaines en effet, Raphaël Glucksmann se retrouve à la fois attaqué sur sa gauche, notamment par la France insoumise qui le dépeint en « va t’en guerre », et par la Macronie, où on l’accuse de s’être soumis, par l’entremise du Parti socialiste, à… Jean-Luc Mélenchon.
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    IPSOS le 11 mars - Européennes 2024 : le Rassemblement National creuse l'écart

    Enquête Ipsos pour le Cevipof, la Fondation Jean Jaurès, l'Institut Montaigne et Le Monde menée du 1er au 6 mars 2024 auprès de 11 770 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française, inscrite sur les listes électorales, âgée de 18 ans et plus.

    Pour mieux comprendre les logiques de la décision électorale et dans la perspective des élections européennes de juin 2024, Ipsos, le Cevipof, La Fondation Jean Jaurès, l'Institut Montaigne et le Monde ont mis en place un dispositif d'enquête exceptionnel basé sur un panel de plus de 10 000 personnes : l'Enquête électorale Européennes.

    Avec 31% des intentions de vote et un écart de 13 points avec la liste macroniste contre 1 point en 2019, la dynamique du Rassemblement National est incontestable et d’une puissance rarement observée. Certes, à 3 mois du scrutin, les niveaux peuvent encore considérablement évoluer et se resserrer mais quels en sont les aspects les plus remarquables ?

    Le Monde (abonnés) -  Elections européennes 2024 : avec 13 points d’avance, le RN continue de creuser l’écart avec le camp présidentiel

    La liste du parti d’extrême droite mobilise un électorat de plus en plus large et solide, tandis que Renaissance et ses alliés souffrent d’une mobilisation déclinante, selon la troisième vague du sondage Ipsos réalisée pour « Le Monde », le Cevipof, la Fondation Jean Jaurès et l’Institut Montaigne......

    A trois mois du vote du 9 juin, le face-à-face entre les deux partis menace de se muer en échappée solitaire pour le RN, tandis que le parti présidentiel passe symboliquement sous la barre des 20 %, à moins de 7 points d’écart avec la liste du Parti socialiste (PS) et de Place publique. Troisième, cette liste conduite par Raphaël Glucksmann s’établit à 11,5 % (0,9 point de marge d’erreur) des intentions de vote, en légère progression, de 1 point de pourcentage. Suivent la liste Europe Ecologie-Les Verts conduite par Marie Toussaint, à 8,5 % (0,8 point de marge d’erreur), la liste Les Républicains (LR) de François-Xavier Bellamy et celle de La France insoumise (LFI) de Manon Aubry, toutes deux à 7 % (0,7 point de marge d’erreur).

    Fondation Jean Jaurès, Gilles Finchelstein - La spectaculaire rétraction du macronisme

    À l’approche des élections européennes, la Fondation et ses partenaires publient les résultats de la première vague de l’Enquête électorale française 2024, menée auprès de près de 12 000 personnes1. Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation, en tire les enseignements pour la majorité présidentielle et montre l’actuelle rétraction du macronisme sur son cœur, quand il parvenait précédemment à rayonner au-delà.

    Pour la majorité présidentielle, à moins de cent jours du scrutin du 9 juin, la face la plus visible des résultats du panel électoral peut se résumer en trois données très simples : un score de 18% ; un écart de 13 points avec le Rassemblement national ; un recul de 5 points par rapport à 2019. Nul doute que si les résultats de juin étaient conformes aux intentions de vote de mars, ces données écraseraient toute autre analyse pour être interprétées comme une lourde défaite pour le président de la République.


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    Elabe le 9 mars  - Les Français, les élections européennes et la guerre en Ukraine

    A 3 mois du scrutin, le RN reste largement en tête des intentions de vote exprimées (29.5%, +2) devant Renaissance (17%, +0.5)

    A gauche, les listes EELV (9.5%, =), PS (8.5%, -0.5) et FI (7.5%, -1.5) sont au coude-à-coude

    LR (7%, -1) et Reconquête (4.5%, -0.5) seraient distancés

    A gauche, les listes d’Europe Ecologie Les Verts menée par Marie Toussaint (9.5%, =), du Parti Socialiste et de Place Publique menée par Raphaël Glucksmann (8.5%, -0.5) et de la France Insoumise en baisse (7.5%, -1.5) seraient au coude-à-coude. Avec la liste du Parti Communiste menée par Léon Deffontaines (à 3%, +0.5), le bloc de gauche obtiendrait 29% (-1) des voix. La baisse de la liste LFI en 1 mois s’explique par une relative démobilisation de son électorat : 33% (-9) des électeurs de Jean-Luc Mélenchon voteraient pour la liste des Insoumis, 23% pour la liste PS et 15% pour la liste EELV.
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    L'agrégateur de Toute l'Europe

    Derrière le RN et Renaissance, plusieurs listes se battent pour la troisième place, autour des 10 % d’intentions de vote. Le Parti socialiste est régulièrement donné entre 9 et 10 % depuis mai dernier. La France insoumise, sondée au départ aux alentours de 10 % également, a dégringolé dans les études d’opinion jusqu’en décembre (7 %), avant de remonter légèrement depuis, en-dessous de 8 %. Europe Ecologie Les Verts stagne, lui aussi, autour de 8 % depuis décembre.

  • Loi immigration, revue de presse

    Le Monde, éditorial - Loi « immigration » : les explications alambiquées d’Emmanuel Macron

    Invité sur France 5, le président de la République a tenté de circonscrire la crise politique et morale ouverte par l’adoption dans la douleur du projet de loi, largement amendé par la droite et finalement adoubé par Marine Le Pen.

    BFM - CFDT, Emmaüs, SOS Racisme... 45 organisations appellent Macron à ne pas promulguer la loi immigration

    Près d'une cinquantaine de syndicats et associations appellent à ne pas promulguer la controversée loi immigration.

    Ils dénoncent un "point de bascule" dans la "vie des personnes étrangères" en France. Dans un communiqué, 45 syndicats et associations appellent "à ne pas promulguer la loi Immigration et à continuer la mobilisation".

    France Inter - Dominique Seux x Thomas Porcher : "La loi immigration change-t-elle quelque chose à l'économie ?"

    22 déc. 2023 Dans le débat éco de ce vendredi, Dominique Seux et Thomas Porcher se demandent : "La loi immigration change-t-elle quelque chose à l'économie ?"

    France Inter - Boris Vallaud : "C'est le début d'une cohabitation avec la droite d'Éric Ciotti"

    Marianne - Loi immigration : tout comprendre à l'APA qui cristallise la "désobéissance" des départements de gauche

    Au lendemain du vote de la loi immigration par le parlement, les 32 départements gérés par la gauche ont annoncé dans un communiqué commun leur intention de continuer à verser, d’une manière ou d’une autre, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) aux étrangers résidants chez eux.

    Public Sénat - Olivier Faure : Loi immigration : "J'appelle le président de la République à ne pas promulguer cette loi"

    France Info - Loi immigration : "C'est une défaite pour la République", s'insurge le député LFI François Ruffin

    Pour François Ruffin, invité de France Inter ce vendredi, le président de la République contribue à la division de la Nation en proposant "en permanence des sujets pour diviser".
     

    Reporterre - Loi immigration : après la consternation, la désobéissance

    Adoptée le 19 décembre, la loi immigration ébranle le pays. Une opposition se constitue parmi les élus locaux, médecins, syndicats, bien décidés à ne pas appliquer les nouvelles mesures.

    Un claquement de porte au cœur même du gouvernement. Mercredi 20 décembre, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a démissionné. « Cela touche aux murs porteurs.(…) Je constate cliniquement que ce n’est pas possible pour moi d’expliquer ce texte », a indiqué l’homme politique gardois. Il répondait ainsi à l’adoption définitive de la loi immigration par l’Assemblée nationale et le Sénat mardi 19 décembre.

    L'Obs - Loi immigration : on a comparé les propositions du texte avec celles du Rassemblement national

    Si la droite et Gérald Darmanin revendiquent une victoire de leurs idées et « sans les voix des députés RN », plusieurs mesures du texte sont défendues par Marine Le Pen. Et la préférence nationale, doctrine créée par l’extrême droite, est sanctuarisée.

    BFM - Loi immigration: 32 départements annoncent refuser d'appliquer certaines dispositions du texte

    32 départements de gauche n'appliqueront pas le durcissement des conditions de versement de l'allocation personnalisée d'autonomie prévu dans la loi immigration. Pas sûr pourtant qu'ils en aient le droit.

    L'Huma - « Ne promulguez pas la loi immigration ! » Ils ont signé l’appel lancé par l’Humanité

    À l’initiative de l’Humanité, des élus, des syndicalistes, des intellectuels et des artistes exhortent Emmanuel Macron à renoncer à une « loi de haine et de division ». Lancé mercredi 20 décembre à 20 heures, il a été depuis signé par plus de 2 000 citoyen.nes. Nous publions ici le nom de celles et ceux qui le souhaitent.

  • A la COP 28 (revue de presse mise à jour le 11 décembre)

    France Info - COP28 : un nouveau projet d'accord appelle à "réduire" les énergies fossiles sans en sortir, la France dénonce un texte "insuffisant"

    Ce texte préparé par les Emirats arabes unis ne fait pas mention d'une sortie des énergies fossiles, alors que plusieurs pays et organisations militent pour cette formulation plus ambitieuse.
     
    Un dernier brouillon avant la copie finale ? Un nouveau projet d'accord à la COP28 sur le climat, préparé par les Emirats arabes unis, a été rendu public, lundi 11 décembre, à la veille de la clôture prévue de la conférence de l'ONU. Il appelle notamment à la "réduction à la fois de la consommation et de la production des énergies fossiles", mais ne mentionne pas le mot de "sortie" des énergies fossiles, qui est au cœur des négociations à Dubaï.

    La Tribune - Climat : déluge de critiques contre l'Arabie Saoudite à la COP 28, Al Jaber fait pression

    Le président de la COP 28 Sultan Al Jaber, a tapé du poing sur la table à quelques jours de la fin du sommet international. "L'échec n'est pas une option", a-t-il clamé devant les caméras du monde entier. Pressée de toutes parts, l'Arabie Saoudite est sous le feu de critiques. De nombreux Etats plaident pour l'inscription des énergies fossiles dans l'accord final. Mais le royaume, premier exportateur de pétrole au monde, fait tout pour mobiliser les membres de l'OPEP contre cette volonté.
    Actu Environnement - Après les premières avancées de la COP 28, de gros dossiers sont encore à l'étude

    Si la première semaine de la COP 28 démarre sous de bons auspices, quelques dossiers particulièrement complexes restent au programme, à commencer par celui de la sortie des énergies fossiles.

    Public Sénat - COP 28 : « Jusqu’où ira le curseur sur la fin des énergies fossiles ? », s’interroge Ronan Dantec

    Alors que la COP 28 sur le climat à Dubaï doit se terminer demain à 11 heures, l’accord final est toujours en cours de négociation. Pour Ronan Dantec, présent aux Emirats arabes unis, l’accord doit aller plus loin que le symbole de la fin des énergies fossiles.

    IDDRI - Renforcer l'alignement de l’action en faveur de la biodiversité et du climat à la COP 28 et au-delà

    La présidence émiratie a mis l'accent sur la « nature » lors de la COP 28, en organisant une série d'événements et par des annonces de haut niveau. Cet accent s’inscrit dans la lignée de l'élan croissant en faveur de la biodiversité et des écosystèmes dans le cadre des négociations sur le climat1 . Cependant, de nombreux défis restent à relever pour répondre à l'impératif scientifique de protéger et de restaurer les écosystèmes et la biodiversité tout en poursuivant des réductions fortes, rapides et durables des émissions de gaz à effet de serre, sans lesquelles les objectifs de l'Accord de Paris sur le climat et du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (KMGBF) seront compromis. Avant la Journée de la nature, de l'utilisation des terres et des océans de la COP 28, le 9 décembre, ce billet de blog s’appuie sur les travaux de l'Iddri sur le lien entre climat et biodiversité pour proposer quelques idées sur les domaines d'action prioritaires à la COP 28 et au-delà.

    France Info - Cop 28 : passer de 85 à 0% des énergies fossiles dans le mix énergétique, "ça va être très compliqué", reconnaît François Gemenne, président du conseil scientifique de la Fondation pour la nature et le vivant

    Alors que se tient la Cop 28, François Gemenne, président du conseil scientifique de la Fondation pour la nature et le vivant, est sur le plateau du 12/13 info pour aborder cette actualité.

    François Gemenne, président du conseil scientifique de la Fondation pour la nature et le vivant, est sur le plateau du 12/13 Info pour revenir sur une actualité brûlante : l’année 2023 est la plus chaude jamais enregistrée, mercredi 6 décembre. Le nerf de la guerre de la Cop 28 est la sortie des énergies fossiles. "Très clairement, aujourd’hui, les énergies fossiles dans le mix énergétique mondial représentent encore 85%. Donc passer de 85% à 0%, ça va être très compliqué", reconnaît-il. L’enjeu est donc de "fixer quelques dates" en vue de l’arrêt de l’utilisation des énergies fossiles.  

    Euronews - COP 28 : les rapports sur l'état du climat de plus en plus pessimistes

    Plusieurs rapports sur l'état du climat ont été présentés ce mardi à la COP 28 à Dubaï. D'après les analyses, aucun pays ne pourra respecter les objectifs fixés par l'accord de Paris.

    "Le Climate Action Tracker montre qu'aucun pays au monde n'est réellement sur la bonne voie pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Afin d'atteindre l'objectif de 1,5 degré de l'Accord de Paris. Nous avons également eu le Global Carbon Project, qui a révélé que les émissions en 2023 a augmenté de 1,1 % à l'échelle mondiale, de plus de 8 % en Inde. Et nous avons eu la revue décennale de l'Organisation météorologique mondiale, qui égalise tous les changements que vous pourriez constater à cause de La Niña ou d'El Nino. Et c'est une perspective assez sombre pour notre planète" explique notre correspondant à Dubaï Jeremy Wilks.

    Le Monde - COP28 : à Dubaï, présence massive des lobbyistes des énergies fossiles

    D’après une coalition de 450 organisations, près de 2 500 lobbyistes des énergies fossiles ont été accrédités pour la conférence sur le climat qui se tient actuellement à Dubaï.

    Leur présence n’a jamais été aussi importante lors d’une conférence sur le climat (COP). Près de 2 500 lobbyistes des énergies fossiles ont obtenu une accréditation pour la COP28 organisée depuis le 30 novembre à Dubaï, a déploré mardi 5 décembre une coalition d’ONG, Kick Big Polluters Out, dans un communiqué.

    Luis Rivera-Vélez - COP28 : les négociations climatiques sont-elles entrées dans l'ère du pur spectacle ?

    Le 30 novembre marque le début de la COP28, une nouvelle saison de négociations climatiques mondiales. Malgré l’attention médiatique croissante sur ce rendez-vous annuel, une question persiste : l’effervescence réussira-t-elle à convaincre les pays de mettre en place des actions significatives pour protéger le climat ? Ou la montagne va-t-elle encore accoucher d’une souris ?

    Euronews - COP 28 : 116 pays s'engagent pour tripler les énergies renouvelables

    Ce samedi 2 décembre, durant la 28ème édition de la COP 28, à Dubaï, 116 pays se sont engagés à tripler la capacité des énergies renouvelables, dans le monde. L'Union Européenne va contribuer à hauteur de 2,3 milliards d’euros pour soutenir une transition mondiale vers une énergie propre.

    Ce samedi, durant la 28ème édition de la Conférence des parties ( COP 28), organisée aux émirats Arabes Unies, à Dubaï, un accord à été signé par 116 pays afin de tripler les capacités d’énergies renouvelables dans le monde, à l'horizon 2030, a annoncé la présidence de la Cop 28. Parmi les signataires figurent les États-Unis, le Canada, le Japon et l'Union européenne. Parmi les absents, la Chine, l'Inde et la Russie.

    Ouest France - Cop28 : « Il faut réorienter toutes les économies », estime Laurence Tubiana

    Alors que les Émirats arabes unis organisent la Cop 28 à Dubaï, Laurence Tubiana, négociatrice de l’accord de Paris sur le climat en 2015, pointe la dépendance des économies aux énergies fossiles, alors que les producteurs ont engrangé 4 000 milliards de bénéfices en 2022.

    Futura Sciences - Roland Séférian sur la COP 28 : « on essaye de trouver une échappatoire et on se dévie de la solution la plus évidente »

    Alors que la COP 28 débute à Dubaï, aux Émirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre prochain, nous avons interrogé plusieurs climatologues de référence sur leurs espoirs et attentes. Les 27 précédentes conférences sur le changement climatique n'ont pas réussi à provoquer une action mondiale et coordonnée en faveur d'une Planète plus durable. Qu'en pense l'un des principaux auteurs du Giec de ces dernières années ?

    France Culture - Cop 28 à Dubaï : vers la fin des énergies fossiles ?

    La Cop 28 s'est ouverte ce jeudi 30 novembre à Dubaï et l'un des enjeux principaux est la sortie des énergies fossiles. Son président n'est autre que le Sultan Al Jaber qui dirige l'une des principales compagnies pétrolières des Emirats arabes unis. Sommes nous prêt à sortir des énergies fossiles ?

    Le Parisien - COP28 : une vingtaine de pays appellent à tripler le nucléaire d’ici 2050, le pape appelle à un « tournant »

    Une vingtaine de pays dont les États-Unis, la France et les Émirats arabes unis ont appelé dans une déclaration commune à la COP 28 à tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050 par rapport à 2020.

  • L'avenir de la NUPES (revue de presse mise à jour le 1er décembre)

    Le Figaro - «Il n'y a plus de Nupes» : Jean-Luc Mélenchon enterre officiellement l’alliance de gauche

    Le coordinateur de La France insoumise (LFI) Manuel Bompard déplorait ce mercredi le « constat du blocage » de la Nupes en raison de « désaccords stratégiques profonds ». Dès le lendemain, lors d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon a officiellement enterré la coalition en déclarant : «il n’y a plus de Nupes, alors on fait semblant qu’il y en a toujours une (...) Ce qu'on a construit est déjà détruit.» À peine un an après la conclusion de cet accord historique et à sept mois des Européennes, les relations entre Insoumis et les autres partis de gauche sont plus que jamais exécrables.

    La Dépêche - "Il est important que toute la gauche parle d'une seule voix" : la NUPES se réconcilie sur le dos de la loi

    Les quatre groupes de gauche se reparlent afin d'afficher un semblant d'unité durant les débats sur la loi Immigration. Mais sous le vernis, les divergences stratégiques sont toujours bien réelles.

    Après des mois passés à faire l'inventaire de ses points de désaccord, la NUPES vient de se trouver à nouveau un combat commun : le projet de loi de Gérald Darmanin sur l'immigration. « Une saloperie sans nom », nous lançait la semaine dernière Julien Bayou.

    Le Point - Coup de théâtre à gauche : le PRG prépare une liste anti-Nupes aux européennes

    Mécontent que le PS n’ait pas rompu avec Jean-Luc Mélenchon, le Parti radical de gauche entend monter sa propre liste, soutenue notamment par Bernard Cazeneuve.

    Guillaume Lacroix avait prévenu lors du congrès du Parti radical de gauche (PRG), en mars : si le Parti socialiste (PS), avec lequel il s'était allié aux dernières élections européennes, ne rompait pas clairement avec la Nupes, le PRG présenterait une liste lors de ce scrutin. Réélu à la tête du PRG au congrès avec cette promesse, Guillaume Lacroix devrait mettre sa menace à exécution samedi 25 novembre, lors d'une convention du parti. La liste pourrait y être annoncée. « Nous y travaillons, les discussions vont bon train, confirme-t-il au Point. Les élections européennes sont le dernier scrutin national avant la présidentielle, nous serions irresponsables si la gauche n'était pas rassemblée. »

    20 minutes - Au Parti socialiste, le grand brouillard après le « moratoire » sur la Nupes

    IMPASSE Entrainés très rapidement, et sans vraiment le vouloir, dans une rupture avec les insoumis, les socialistes pourraient se retrouver dans leur position flottante d’avant 2022....

    La question se pose alors : le Parti socialiste a-t-il les moyens de son moratoire ? « C’est une bonne question… », reconnaît le même. D’abord sur la forme : le Parti socialiste peut-il s’appliquer à lui-même ce qu’il réclame à la France insoumise, c’est-à-dire renoncer à sa liberté de parole comme parti et s’entendre d’abord sur chaque sujet avec ses partenaires ? Serait-il, par exemple, capable d’accepter sans broncher une coalition de gauche qui décide majoritairement de renoncer à l’autoroute Toulouse-Castres, pour laquelle la présidente PS de l’Occitanie, Carole Delga, se bat ? C’est très douteux.

    Slate - Jean-Luc Mélenchon est devenu celui dont (presque) toute la gauche veut se débarrasser

    Bâtie pour les législatives de 2022, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale devait être, en sous-main, un instrument au service du leader de La France insoumise. Las, la dislocation de ce cartel électoral met à mal cette stratégie.

    C'est peu dire que la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) est très mal en point. Depuis des mois, Jean-Luc Mélenchon, qui en fut l'instigateur dans le cadre de la préparation des élections législatives de juin 2022, après la réélection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, n'a de cesse de donner des coups de boutoir à son cartel électoral.

    Sud Radio (vidéo) - Marine Tondelier - "La Nupes est devenue une source de désespoir"

    Europe 1 - Quel avenir pour la gauche ? : «Aujourd'hui il n'y a plus de Nupes» atteste le politologue Dorian Dreuil

    Tous les samedis et dimanches à 18h17, Pierre de Vilno reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir Dorian Dreuil, politologue, expert associé à la Fondation Jean Jaurès.

    France "La Nupes, c'est terminé !" François Hollande veut enterrer l'alliance de gauche à la Fête de la Rose

    L'ancien chef de l'Etat a profité de la traditionnelle Fête de la Rose à Laguenne-sur-Avalouze (Corrèze) pour délivrer une violente charge à l'encontre de la Nupes et du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.

    À la Fête de la Rose, il y avait comme une épine dans le pied que François Hollande a tenté d'arracher : la Nupes, l'alliance des partis de gauche depuis les dernières élections législatives. Une coalition menée par les députés de la France Insoumise, majoritaires dans le groupe de gauche à l'Assemblée nationale.

    France Info - Nupes : "Je questionne la stratégie de La France insoumise à l'heure actuelle", confie le député LFI Alexis Corbière

    "On me dit : il faut que le débat ait lieu à l'interne, on lave le linge sale en famille, raconte Alexis Corbière. Je cherche encore les lieux ou la pièce où ça se passe".
     
    "Je que - stionne la stratégie de La France insoumise à l'heure actuelle", confie jeudi 16 novembre sur franceinfo, Alexis Corbière, député LFI de la Seine-Saint-Denis. "Je pense que parfois nous-mêmes, nous créons les conditions pour que ce rassemblement [de la gauche au sein de la Nupes] ne soit pas simple", estime l'insoumis.
     
     
     
    Si le divorce n’est pas encore prononcé, la rupture est officiellement actée. Après un mois et demi de turbulences au sein de la Nupes, à la faveur de la guerre en Israël et le Hamas, le Parti communiste a décidé de prendre ses distances avec La France Insoumise. Il faut dire que les prises de position ambiguës du parti mélenchoniste sur le conflit au Proche-Orient et à l’égard du Hamas l’ont isolé dans la classe politique et la Nupes. Invité de RTL mercredi soir, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a indiqué que son parti «avait définitivement rompu avec LFI». «Nous avons fait voter une déclaration en Conseil national, votée à 93%, qui a fait le constat que la Nupes était une impasse et qu’il est urgent de reconstruire une union, un rassemblement de la gauche capable de gouverner demain», a ainsi proposé l’ancien candidat à la présidentielle. La main est donc tendue.

    Europe 1 - L'alliance de la Nupes ne pourra «pas reprendre», estime Jérôme Guedj (PS)

    Jérôme Guedj, député socialiste de l'Essonne, a déclaré ce mercredi que le Parti Socialiste (PS) ne prendra plus part au travail de coordination de la Nupes. Une décision liée à la prise de position de Jean-Luc Mélenchon sur la guerre opposant Israël et le Hamas. 

    "On ne pourra pas reprendre le travail de coordination" des partis de gauche au sein de la Nupes, a tranché mercredi le député socialiste Jérôme Guedj, enterrant définitivement une alliance mise à mal par les prises de position de Jean-Luc Mélenchon sur la guerre entre Israël et le Hamas. Le Parti socialiste avait décidé de suspendre sa participation à l'alliance le 18 octobre.

    Le Figaro - «J’ai juste envie de les claquer» : Ariane Ascaride et Robert Guédiguian ulcérés par la Nupes

    Invité de RTL lundi pour la promotion de leur nouveau film Et la fête continue, le couple du cinéma a dénoncé le comportement des représentants de la gauche dont ils ne supportent plus les divisions.

    BFM - Pour Clémentine Autain, "Jean-Luc Mélenchon n'est pas éternel"

    Ni la Nupes, ni La France insoumise, ne se réduisent "aux seuls propos de Jean-Luc Mélenchon", souligne Clémentine Autain sur BFMTV-RMC.

    "Frondeur"? Clémentine Autain n'aime pas trop ce terme auquel elle est associée au sein de La France insoumise, aux côtés d'autres députés comme François Ruffin, Raquel Garrido ou Alexis Corbière, non retenus, comme elle, dans la direction du mouvement en décembre 2022. Et auteurs de prises de distances régulières depuis.

    L'Express - Marche contre l’antisémitisme : l’absence des insoumis, le malaise au sein de la Nupes

    L’ensemble des partis politiques ont participé, dimanche 12 novembre, à la marche contre l’antisémitisme organisée par les deux présidents du Parlement. Tous, à l’exception de La France insoumise, qui provoque l’embarras au sein de l’alliance de gauche.

    Il est de tradition de faire savoir aux absents qu’ils ont toujours tort. Mais, dimanche 12 novembre, ce sont eux qui fanfaronnent et montrent du doigt les participants à la marche contre l’antisémitisme, organisée à l’initiative de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et de son homologue du Sénat, Gérard Larcher.

    TF1 - "La Nupes a vécu, c'est terminé" : Fabien Roussel confirme sur LCI son départ de l'alliance de gauche

    Fabien Roussel enterre définitivement sa participation au sein de la Nupes. L'alliance des partis de gauche, née avant les élections législatives 2022 de l'idée de Jean-Luc Mélenchon, est décidément largement remise en cause, notamment depuis le 7 octobre et le refus d'une partie de La France insoumise de qualifier le Hamas "d'organisation terroriste". Invité dans L'Événement du dimanche LCI, le député et secrétaire national du Parti communiste (PCF), Fabien Roussel, confirme qu'il quitte l'union.

  • La mort de Gérard Collomb

    France Info - "Infatigable serviteur de l'Etat", "immense maire de Lyon" : le monde politique réagit à la mort de Gérard Collomb

    L'ancien ministre de l'Intérieur et ancien maire de Lyon est mort à l'âge de 76 ans. L'un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron avait annoncé il y a un peu plus d'un an qu'il souffrait d'un cancer de l'estomac.
    Gérard Collomb s'est "éteint paisiblement auprès des siens" à l'âge de 76 ans, a annoncé son épouse, Caroline, samedi 25 novembre au soir. La mort de l'ancien maire de Lyon et ex-ministre de l'Intérieur du premier gouvernement Macron a suscité une pluie d'hommage dans sa ville, mais aussi au sein de la classe politique. Le président Macron et son épouse ont salué dans un communiqué "un ami cher", "un maire qui voua ses talents exceptionnels de dialogue et d'imagination pour bâtir une ville à son image", un "homme d'Etat qui incarnait l'ascension et l'autorité républicaines".
     
     
    Député, sénateur, maire de Lyon, président de la métropole et ministre de l’Intérieur de 2017 à 2018, Gérard Collomb âgé de 76 ans, est décédé, samedi 25 novembre, d’un cancer de l’estomac. Cette figure de la vie politique lyonnaise, et ex adhérent du Parti socialiste avait rallié Emmanuel Macron dès 2016.

    HuffPost - Gérard Collomb : pourquoi sa citation sur les banlieues refait surface après sa mort

    Son discours prononcé au moment de son départ du ministère de l’Intérieur est cité par de nombreux politiques. Mais il n’a pas la même signification pour tout le monde.

    Seize mots qui résonnent encore après la mort. Dès l’annonce de sa disparition ce samedi 25 novembre, de très nombreux politiques ont exhumé une citation de Gérard Collomb. Soit pour souligner la lucidité de l’ancien maire de Lyon, soit pour lui attribuer une signification prophétique, assez éloignée du contexte dans lequel celle-ci a été prononcée.

    France Info - Mort de Gérard Collomb : un cœur de Lyon

    Gérard Collomb est décédé des suites d'un cancer de l'estomac samedi 25 novembre à 76 ans. L'ancien ministre de l'Intérieur est unanimement salué par la classe politique. 

  • Où va la NUPES ? (revue de presse mise à jour du 9 novembre)

    9 novembre

    France Info - Union de la gauche : "Il y a des personnalités qui semblent irréconciliables, mais il n'y a pas d'électorat irréconciliable à gauche", selon Yannick Jadot

    Jeudi 9 novembre sur franceinfo, le sénateur écologiste de Paris "appelle le peuple de gauche à s'emparer de son projet pour 2027".
     
    Questionné sur l'avenir de l'union de la gauche, l'ancien candidat à l'élection présidentielle croit à une victoire de la gauche en 2027 sans la Nupes : "J'appelle le peuple de gauche à s'emparer de son projet pour 2027. À chaque fois qu'on a gagné dans ce pays", ajoute-t-il, "c'est parce que les intellectuels, le monde de la culture, les syndicats, les organisations de la société civile - avec les mouvements politiques - ont construit le projet".
     
     
    Différents députés de la Nupes ont dénoncé la sanction prononcée contre leur collègue, faisant remarquer qu'elle était de la même durée (4 mois) que celle ayant touché le député Adrien Quatennens, accusé de violences conjugales.

    "Honte". Le mot est employé par des élus de gauche ce mardi sur X (ex-Twitter), pour dénoncer la mise en retrait prononcée par le groupe parlementaire La France insoumise quelques heures plus tôt à l'encontre de Raquel Garrido, dans le contexte de tensions grandissantes entre la direction du parti et l'élue de Seine-Saint-Denis.

     
     

    8 novembre

    BFM - "C'est fini, la Nupes est terminée": Fabien Roussel s'en prend une nouvelle fois à Jean-Luc Mélenchon

    Le Secrétaire national du Parti communiste a dénoncé les "propos excessifs" de Jean-Luc Mélenchon concernant la marche contre l'antisémitisme prévue dimanche à Paris et assuré que sa formation politique avait "coupé" avec le leader de la France insoumise.

    L'Huma - Après l’expérience de la Nupes, quel rassemblement à gauche ? (1/2)

    Le PCF considère qu’elle est « devenue une impasse ». Le PS a suspendu sa participation à l’intergroupe. Plusieurs appels à construire une nouvelle démarche « plus respectueuse » des sensibilités de chacun circulent.

    Raquel Garrido, sanctionnée pour avoir critiqué Mélenchon ? - C à vous - 07/11/2023

    7 novembre

    France Info - Conflit Israël-Hamas : les divergences au sein de la Nupes ne sont "pas insurmontables", assure Clémentine Autain

    Si elle considère le Hamas comme "une organisation terroriste", la députée insoumise qualifie la réaction d'Israël de "vengeance aveugle terrifiante".
     
    Les divergences qui ont ressurgi au sein de la Nupes depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas ne sont "pas insurmontables", assure mardi 7 novembre sur France Inter la députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain. Elle rappelle que toutes les formations de la Nupes sont "pour un cessez-le-feu immédiat, pour la libération de tous les otages, pour la fin du blocus, pour l'arrêt des hostilités et pour la reconnaissance de deux États".
     

    La députée s’est indignée dans la nuit de lundi à mardi contre cette sanction, dont elle estime qu’elle revient à « régler des désaccords politiques par des mesures de coercition ».

    La députée La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido, voix dissonante du mouvement et critique, notamment, de Jean-Luc Mélenchon, a été sanctionnée lundi 6 novembre par son groupe parlementaire. Elle ne pourra plus prendre la parole au nom de celui-ci pendant quatre mois à l’Assemblée nationale.

     
    La députée insoumise juge également "symboliquement malheureux" que sa collègue fasse l'objet d'une sanction identique à celle d'Adrien Quatennens lorsqu'il a été condamné pour violences conjugales.

    "Je suis atterrée par cette sanction", dénonce mardi 7 novembre sur France Inter la députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain, alors que la députée Insoumise Raquel Garrido a été mise en retrait du groupe LFI à l'Assemblée nationale lundi après ses propos sur le fonctionnement du parti et sur Jean-Luc Mélenchon. Clémentine Autain estime qu'on "ne règle pas des divergences politiques par des sanctions bureaucratiques".

    6 novembre

    L’avenir de la Nupes s’assombrit pour le député PS de l’Essonne qui confirme que la position de LFI sur le Hamas « a abouti une rupture ». Jérôme Guedj répond aux questions de Marie Brette et des journalistes de la presse régionale

    5 novembre

    RTL - Lutte contre l'antisémitisme : le PS appelle tous les partis à un rassemblement, polémique dans la Nupes

    Depuis début octobre, la France fait face à une montée de l'antisémitisme sur le territoire. Dimanche, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a émis l'idée d'un rassemblement de tous les partis politiques, de LFI au RN. Ce qui a déclenché la colère d'une partie de la gauche.

    Le Monde - Olivier Faure rétropédale à propos de son appel à un rassemblement contre l’antisémitisme : « Le RN n’a pas sa place dans ce type de manifestation »

    Le premier secrétaire du PS avait dans un premier temps fait savoir que l’invitation était destinée y compris au parti d’extrême droite, si ce dernier « veut bien (...) faire en sorte de couper avec sa propre histoire et une partie de ses élus », s’attirant les foudres de la gauche.

    4 novembre

    HuffPost - Jean-Luc Mélenchon, une popularité en chute depuis la création de la Nupes - SONDAGE EXCLUSIF

    Depuis la première rentrée de l’alliance des gauches, le triple candidat à la présidentielle a perdu 10 points d’opinions positives dans le baromètre YouGov mesuré pour « Le HuffPost. »

    Retour en août 2022. C’est la première rentrée politique de la Nupes, créée quelques mois auparavant autour de Jean-Luc Mélenchon. Malgré de premiers soubresauts au sein de l’alliance des partis de gauche, le troisième homme de la dernière présidentielle est crédité de 29 % d’opinions favorables dans notre sondage. Pas si mal.

    Politis - LFI : les militants divisés sur la crise de leur mouvement

    Partout en France, les insoumis sont partagés entre la loyauté au parti et la critique de son fonctionnement interne. Certains osent même pointer la responsabilité du clan Mélenchon. Mais tous restent attachés au programme de la Nupes et à « l’Avenir en commun ».

    3 novembre

    Politis - Au sein de LFI, les « frondeurs » veulent rassembler

    Les députés insoumis écartés de la direction de leur mouvement se rapprochent d’autres élus de gauche. Ils pensent à l’avenir mais se creusent surtout la tête pour imaginer l’union sans Jean-Luc Mélenchon.

    Ils sont les « frondeurs » pour les insoumis qui les soupçonnent d’ambitions personnelles. Ils deviennent des « constructifs » aux yeux des socialistes et écologistes qui voient en eux de futurs alliés pour construire un nouveau rassemblement sans Jean-Luc Mélenchon. Dans les coulisses de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), une petite bande de députés s’est formée. Au cœur de cette microgalaxie, trois élus de Seine-Saint-Denis : Raquel Garrido, Clémentine Autain et Alexis Corbière. Pendant plusieurs années, ils ont été très proches du triple candidat à la présidentielle, avant d’être écartés de la direction de l’appareil insoumis en décembre 2022.

    HufPost - La guerre Israël-Hamas fragilise la Nupes : près de la moitié des électeurs de l’alliance disent stop - EXCLUSIF

    Selon un sondage mené par YouGov pour « Le HuffPost » à la toute fin du mois d’octobre, 48 % des Français proches de l’alliance des partis de gauche se disent favorables à la fin de l’union.

    Un point de non-retour ? L’alliance des partis de gauche à l’Assemblée nationale apparaît particulièrement fragilisée depuis les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre dernier et les débats provoqués par cette crise au Proche-Orient dans la sphère politique française.

    BFM - Raquel Garrido (LFI) sur les divisions au sein de la Nupes: "Ce n'est pas le moment de cliver et de se singulariser"

    Raquel Garrido, députée "La France insoumise" de Seine-Saint-Denis, était l’invitée du 20H de Ruquier pour évoquer les divergences d’opinions au sein de LFI, la survie de la NUPES ou encore l’antisémitisme en France.

    L'Obs - La Nupes est en crise profonde : le défi de la gauche est de construire un vaste rassemblement,TRIBUNE, Pierre Khalfa, Attac

    Suite du débat ouvert par Philippe Marlière sur l’état de la gauche. Selon Pierre Khalfa, qui lui répond, le défi est de construire un rassemblement majoritaire autour d’un projet radical dans ses objectifs, rassurant dans sa démarche, élargi aux forces sociales.

    Dans une tribune parue dans « l’Obs », Philippe Marlière dresse l’acte de décès de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Il est peut-être un peu tôt pour le faire ; mais c’est entendu, la Nupes est en crise profonde, sinon en coma dépassé. Encore faut-il, si l’on veut qu’une alternative de gauche et écologique voit le jour, ne pas se tromper sur les raisons de cette situation. Il est indéniable que la Nupes est née avec deux faiblesses congénitales.

    Le Figaro - «Indigne d’une mairie socialiste» : à Nantes, l’expulsion de familles Roms critiquée par des élus Nupes

    Une dizaine de familles de migrants d’Europe de l’Est doivent être expulsées, jeudi, d’un campement situé à proximité d'une école dans le quartier Malakoff. Deux députés LFI et deux conseillers régionaux écologistes déplorent l’absence de solution de relogement.

    L’expulsion est programmée pour jeudi. Ce jour-là, une dizaine de familles de Roms, installées à proximité de l’école Ange-Guépin dans le quartier Malakoff à Nantes, devront avoir quitté le bidonville installé illégalement sur un terrain appartenant à la Ville de Nantes et sur lequel la collectivité projette un chantier d’agrandissement des locaux scolaires. Comme rapporté par Ouest-France , le 27 octobre dernier, des parents d’élèves de l’école concernée sont venus soutenir les familles de migrants sous le coup de cette expulsion. Une mobilisation pour alerter la municipalité et demander qu’une solution d’hébergement soit proposée.

    2 novembre

    Cluster 17 -  Sondage pour Le Point sur la crise de la NUPES et l’avenir de la gauche

    Nous avons demandé aux Français leur intention de vote si avait lieu le 1er tour de l’élection présidentielle, avec la même offre politique qu’en 2022. Marine Le Pen en sortirait grande gagnante avec 29,5% d’intentions de vote, une progression de 6 points. Jean-Luc Mélenchon voit lui son socle s’éroder et perd 5 points, à 17,5%. Emmanuel Macron perdrait lui 3 points, mais serait aisément qualifié au second tour avec 24,5%.

    L'Obs, le 29 octobre  - « En sursis ou pas, la Nupes n’a aucun avenir », par Philippe Marlière professeur de sciences politiques

    Opération improvisée et opportuniste, la Nupes n’a jamais fait de mise à jour programmatique, observe, dans une tribune à « l’Obs », Philippe Marlière, professeur de sciences politiques à l’University College London. Pour sortir de l’impasse Mélenchon, la gauche doit redevenir une force centrale, professionnelle dans sa communication et désireuse de gouverner.

    On peut se bercer d’illusions à gauche, voire se réfugier dans le déni. Mais il est préférable d’aborder la question avec lucidité : dans sa forme actuelle, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) n’a aucun avenir. J’ajouterai : depuis juin 2022, elle n’en a jamais eu. L’aspiration à l’unité à gauche ne peut rien contre les tendances lourdes qui entravent la formation d’une coalition électorale gagnante.

    L'Obs le 16 octobre - Crise de la Nupes, alternative Ruffin… A gauche, la grande semaine des clarification

    C’est une semaine qui a démarré sur des non-dits et s’est terminée sur des clarifications. A gauche, depuis le déclenchement de l’attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre, les plaques tectoniques ont bougé, des lignes de fractures, profondes et durables, sont (ré) apparues au grand jour et le paysage se trouve bouleversé puisque la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), dans sa configuration des législatives de 2022, c’est-à-dire avec le Parti communiste français (PCF), est bel et bien enterrée.

    1er novembre

    France 2 :  Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste, est l'invité des 4 vérités.

    Le divorce est-il acté avec Jean-Luc Mélenchon ? La rupture se précise en tout cas, et un moratoire a été posé par le Parti socialiste sur la question de sa participation aux travaux de l'intergroupe de la Nupes à l'Assemblée nationale. « Moi, je ne veux pas être comptable de ce que dit Jean-Luc Mélenchon. (…) Nous ne sommes pas dans une situation qui est de nature à faire repartir la Nupes dans de bonnes conditions », argue le premier secrétaire du Parti socialiste, invité des 4V. Olivier Faure reste en faveur du rassemblement de la gauche et des écologistes, mais « pas à n’importe quelle condition ». 

    Sud Ouest - Nupes : Olivier Faure « ne discute pas » avec Jean-Luc Mélenchon, les « conditions » de l’alliance pas réunies

    « On considère que nous ne sommes pas dans une situation de nature à faire repartir la Nupes dans de bonnes conditions », assure le premier secrétaire du Parti socialiste

    Le patron du Parti socialiste Olivier Faure, qui a décrété un moratoire sur l’alliance de gauche, « ne discute pas » à l’heure actuelle avec le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, estimant mardi que la Nupes ne pourrait pas « repartir dans de bonnes conditions ». Avec Jean-Luc Mélenchon, « on ne discute pas », a déclaré Olivier Faure sur France 2, rappelant avoir « posé un moratoire » mi-octobre sur la participation de ses troupes à la Nupes car « sur la question notamment Israël - Palestine, il y a une forme de trop-plein, de divergences qui doivent être soldées ».

    IFOP - Les intentions de vote à l’élection présidentielle (31 octobre)

    Dans ce contexte national et international tendu, marqué par le conflit israélo-palestinien, Ifop-Fiducial pour Sud radio et Le Figaro a interrogé les Français concernant leurs intentions de vote pour la prochaine élection présidentielle.....

    .... Enfin, la gauche se trouve en mauvaise posture. Payant le brouillage de son message, Jean-Luc Mélenchon est affaibli et perd 3 à 5 points depuis mars 2023. François Ruffin (crédité à 7%) n’apparait pour l’instant pas comme un remplaçant pour représenter la gauche. Cette faiblesse de la gauche est aussi constatée chez les autres formations politiques : O. Faure recueille 4-6% intentions de vote et Marine Tondelier 1-2%. Notons que dans cette « tempête » à gauche, F. Roussel existe et recueille 6 à 7,5% des intentions de vote.

    Regards - Des sondages et de l’avenir de la Nupes

    Quel serait le vote des Français s’ils devaient rejouer aujourd’hui la présidentielle de 2022 ? Roger Martelli analyse le sondage Cluster 17. Spoiler : l’extrême droite se porte bien.

    Selon ce sondage, le trio de tête serait le même que le 10 avril 2022, mais pas le classement et les scores atteints. Marine Le Pen surclasserait cette fois ses concurrents avec 29,5% des suffrages exprimés (contre 23,2% en 2022), Emmanuel Macron tomberait sans surprise à 24,5% (27,9% en 2022) et Jean-Luc Mélenchon passerait de 22% à 17,5%. Si l’on regroupe les votes, on obtiendrait ainsi une gauche à 30,5% (31,9% en 2022), une droite traditionnelle à 31% (35,8% en 2022) et une extrême droite à 39%. La gauche se tasserait légèrement, ne profitant pas de la droitisation et de l’usure du macronisme, la droite reculerait sensiblement et l’extrême droite poursuivrait sa progression : 22,4% en 2017, 32,3% en 2022, 39% en 2023.

    Les Echos - Le PS présente un contre-budget, sans la Nupes

    Alors qu'une partie du projet de loi de Finances pour 2024 a déjà été adoptée à l'Assemblée, les députés socialistes ont fini par dévoiler ce mardi leur projet alternatif à celui du gouvernement. Il comprend beaucoup de dépenses et d'impôts en plus.

    Le timing a de quoi surprendre. Deux semaines après la présentation par les députés LR de leur contre-budget et juste avant l'examen dans l'hémicycle de la deuxième partie du projet de loi de Finances pour 2024, le groupe socialiste de l'Assemblée a présenté ce mardi son contre-projet.

  • L'avenir de la NUPES (revue de presse mise à jour le 26 octobre)

    La position des insoumis sur l’attaque du Hamas en Israël semble être l’étincelle qui fait lentement exploser la Nupes. Mais entre la stratégie de LFI pour bloquer la réforme des retraites, les élections européennes et les divergences de positions pendant les émeutes après la mort de Nahel, les désaccords au sein de l’union des gauches ne sont pas nouveaux. Derrière ces tensions, il y a un dénominateur commun, Jean-Luc Mélenchon, qui semble saboter un mouvement qu’il a lui-même lancé. Pour vous aider à comprendre la crise de la Nupes, Charlotte Belaïch et Sacha Nelken, journalistes politiques à Libération, étaienten direct sur Youtubece mercredi 25 octobre.

    26 octobre

    Libé - Critique de Jean-Luc Mélenchon, Raquel Garrido va devoir s’expliquer

    La députée de Seine-Saint-Denis a été convoquée la semaine prochaine par la direction de LFI. Depuis plusieurs jours voire semaines, l’élue n’hésite pas à critiquer publiquement les prises de position du leader insoumis.

    Le Parisien - [PODCAST] Comment la Nupes a viré à la désunion

    En mai 2022, Jean-Luc Mélenchon célébrait avec les principaux dirigeants des partis de gauche une union historique baptisée Nupes, en vue des élections législatives. Mais aujourd’hui, l’avenir de la Nupes s’écrit en pointillé, après plusieurs mois de polémiques, de désaccords et de crises successives. Pour Code source, les journalistes Pierre Maurer et Julien Duffé qui couvrent la gauche au service politique du Parisien, reviennent sur les événements qui ont amené la Nupes à cette crise.

    HuffPost - La Nupes peut-elle être supplantée par un « rassemblement de la gauche et des écologistes » ?

    Face à une NUPES qui bat de l’aile, une autre expression fait discrètement son chemin. Avec le risque de ne pas réussir à faire mieux ?

    « Mélenchon ne dit pas qu’il y a un point de non-retour sur le fait qu’on souhaiterait enterrer la NUPES, ce n’est pas vrai ». L’intervention de Mathilde Panot résonne étrangement, mardi 24 octobre, dans la salle des conférences de presse de l’Assemblée. Dimanche, le leader insoumis a pourtant écrit noir sur blanc sur son blog que « le point de non-retour est franchi » et encore plus explicitement envers son noyau dur : « Les bases LFI savent donc qu’elles doivent se passer des députés qu’elles ont élus il y a un an. ». Un nouvel épisode révélateur des tensions maximales au sein de l’ex (?) alliance de gauche et de la difficulté pour chacun d’acter ou non la mort de la Nupes.

    25 octobre

    Le Figaro - Pour Jérôme Guedj, la gauche n’a «pas besoin» du «bruit et de la fureur» de La France insoumise

    Le député socialiste dénonce la stratégie de conflictualisation permanente des Insoumis, actant un peu plus la fin de la Nupes.

    Il était l’un des premiers au sein du Parti socialiste (PS) à estimer que «la question» de rester dans la Nupes devait «se pose(r)» après les saillies controversées de La France insoumise (LFI) sur le Hamas. Invité sur Franceinfo ce mercredi, Jérôme Guedj continue d’invoquer le «désaccord principiel» qui distingue les troupes de Jean-Luc Mélenchon du reste de la gauche.

    La Dépêche Louviers - Eure. Fin de la Nupes ? Le député socialiste Philippe Brun réagit

    À la suite des prises de position des Insoumis, le parti socialiste a suspendu sa participation à la Nupes. Le député PS de la 4e circonscription de l'Eure réagit.

    Créé en 2022 pour tenter de remporter les élections législatives, le grand rassemblement de la gauche (Socialistes, Communistes, Insoumis, Écologistes) à travers son mouvement le Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) est mort cette semaine. Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a même annoncé que « le point de non-retour était franchi ». Après le départ du parti communiste de la Nupes, c’est au tour du parti socialiste de quitter le navire.

    Le Monde - Nupes : « pas de point de non-retour » pour la coalition, affirment La France insoumise et les écologistes

    Dans un courrier, LFI demande des précisions sur le moratoire voté par le Parti socialiste dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre pour suspendre sa participation à l’intergroupe de la Nupes.

    Quel avenir pour la Nupes après les divergences autour de la guerre Israël-Hamas ? Alors que Jean-Luc Mélenchon estimait dans un post de blog qu’il « [était] devenu clair que le point de non-retour [était] franchi », Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise (LFI), assure que « Jean-Luc Mélenchon ne dit pas qu’il y a un point de non-retour sur le fait qu’on souhaiterait enterrer la Nupes, ce n’est pas vrai », mardi 24 octobre lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale.

    Le Parisien - Divergences au sein de la Nupes : LFI et les écologistes calment le jeu

    Jean-Luc Mélenchon avait allumé la mèche dimanche, estimant que le point de non-retour concernant l’avenir de la Nupes avait été « franchi ». Les députés écologistes et insoumis assurent que la coalition n’est pas enterrée.

    Comme une volonté d’éviter une séparation en mauvais termes. Il n’y a « pas de point de non-retour » qui empêcherait la coalition de gauche Nupes de survivre au sein de l’Assemblée, ont assuré successivement les députés LFI et écologistes mardi, en réaction à une phrase de Jean-Luc Mélenchon semblant déjà tourner la page.

    L'Express - Nupes : des députés continuent de vouloir sauver l’alliance

    A l'Assemblée nationale, les députés écologistes ont notamment assuré qu’ils signeraient tous ensemble la prochaine motion de censure de la gauche, lors du prochain 49.3 du gouvernement.

    Même si la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) est en mort clinique, une partie des députés de gauche s’accrochent à l’union et tentent de trouver des terrains d’entente. Il n’y a "pas de point de non-retour" qui empêcherait la coalition de gauche de survivre au sein de l’Assemblée, ont ainsi assuré successivement les députés LFI et écologistes ce mardi 24 octobre, en réaction à une phrase de Jean-Luc Mélenchon semblant déjà tourner la page.

    24 octobre

    France Info - Politique : La France insoumise demande des "précisions" au Parti socialiste sur l'avenir de la Nupes dans une lettre

    L'intergroupe n'a pas siégé à l'Assemblée nationale mardi 24 octobre, pour la première fois depuis la création de la Nupes, en juin 2022.
     
    Manuel Bompard, le coordinateur national de La France insoumise, a écrit une lettre à la direction du Parti socialiste pour demander des "précisions" sur le moratoire de la participation du parti à la Nupes, a appris le service politique de franceinfo, confirmant une information du Figaro (article réservé aux abonnés). "J'ai besoin de comprendre pour discuter avec certains socialistes. Je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris" , explique à franceinfo un membre de la direction de La France insoumise.

    23 octobre

    BFM - Nupes: Jean-Luc Mélenchon estime que "le point de non-retour est franchi"

    Dans une note de blog, le leader insoumis cogne sur ses partenaires de la Nupes et semble acter encore un peu plus la fin de cette coalition.

    Une preuve de plus que l'alliance des gauches vit ses dernières heures? Dans une note de blog au vitriol intitulée "Tuer le père", Jean-Luc Mélenchon semble acter une nouvelle fois la fin de la Nupes: "Il est devenu clair que le point de non-retour est franchi", écrit le leader de La France insoumise

    France Info - Nupes : La France insoumise n'appartient pas à "la grande histoire de la gauche française", estime Bernard Cazeneuve

    L'ancien Premier ministre a dit "craindre" qu'Olivier Faure ne soit "le dernier secrétaire du PS, au train où vont les choses".
    La France insoumise n'appartient pas "à la grande histoire de la gauche française" et est la "manifestation d'un extrémisme", estime l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, sur franceinfo lundi 23 octobre. Il faut, selon lui, que le parti socialiste "coupe les ponts" avec le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon.

    Europe 1 «La Nupes a échoué sur le réel», juge la socialiste Carole Delga

    La présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga a affirmé que "la Nupes n'a rien transformé et a échoué sur le réel". Elle a appelé à une union "sur des valeurs communes", critiquant sans les citer les membres de la France Insoumise.

    "La Nupes n'a rien transformé et a échoué sur le réel", estime la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga à propos de la coalition de gauche en crise profonde, dans un entretien diffusé samedi sur le site du Point.

    Politis le 19 octobre - Fin de la Nupes : vers une union sans Mélenchon

    Les communistes veulent ouvrir « une nouvelle page » de la Nupes. Les socialistes ont voté pour un « moratoire » actant la fin de l’alliance. Mais les gauches ne renoncent pas à une autre coalition qui exclurait le clan du triple candidat à la présidentielle.

    La gauche est historiquement coutumière des manœuvres politiques. Et elle n’est pas en train de perdre ses vieilles habitudes. Au contraire. En coulisses, les téléphones chauffent, des députés discutent et les têtes pensantes phosphorent. En pleine crise, personne n’a vraiment arrêté de se parler. « Il y a des échanges qui sont en cours. Rien de très concret. On est au début d’une nouvelle recomposition à gauche », glisse un cadre de la Nouvelle union, populaire, écologique et sociale (Nupes). D’une même voix, écologistes, communistes et socialistes veulent croire à un autre rassemblement de la gauche. Tout en tirant un trait sur l’union telle qu’elle existe. La situation peut sembler paradoxale. Mais elle pourrait permettre, selon eux, de se défaire du problème majeur au sein de l’alliance : Jean-Luc Mélenchon.

    20 octobre

    Le Figaro - «Proposer une nouvelle perspective à gauche» : le PS suspend officiellement sa participation à l’intergroupe de la Nupes

    Dans une interview à L’Express mardi soir, le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud entend «s'attaquer aux désaccords de fond» et «revoir le fonctionnement de l'intergroupe».

    L’écart qui sépare La France Insoumise des autres formations de la Nupes est de plus en plus béant. Alors que la coalition de gauche est secouée depuis deux semaines par des débats internes autour du conflit au Proche-Orient, et notamment par la non-qualification, chez certains Insoumis, du Hamas comme organisation terroriste, le Parti socialiste prend ses distances avec ses partenaires LFI. Dont les ambiguïtés à l’égard du mouvement islamiste ont été révélées au grand jour.

    France Info - Nupes : "Il faut remettre tout le monde autour d’une table pour voir dans quelles conditions on continue", estime Alexis Corbière (LFI)

    Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 20 octobre.

    Le Parti socialiste a suspendu sa participation à la Nupes sur fond de crise au Proche-Orient et de désaccord sur l’attaque du Hamas du 7 octobre. "J’ai lu attentivement les résolutions du Parti socialiste ou même celles du Parti communiste : elles ne disent pas qu’il faut arrêter l’union. Elles appellent à ce que les choses s’organisent différemment. Si j’étais en situation de direction de La France insoumise, […] je pense qu’il faut prendre notre bâton de pèlerin et remettre tout le monde autour d’une table pour voir dans quelles conditions on continue", explique Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 20 octobre.

    19 octobre

    Les Echos - Nupes : ces 5 moments qui ont conduit à l'explosion de la coalition

    Le Parti socialiste a voté mardi soir la suspension de sa participation à la Nupes, après que le Parti communiste a appelé dimanche à un « nouveau type d'union » de la gauche. L'aboutissement de longs mois de vexations et de divergences.

    L'histoire retiendra que les attaques terroristes du Hamas contre Israël auront constitué le coup de grâce à la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), cette coalition de gauche née au lendemain de l'échec de la gauche à accéder au second tour de l'élection présidentielle de 2022. Et pourtant, la division de la Nupes est ancienne et profonde.

    France Info - Le Parti socialiste vote un "moratoire" sur sa participation à la Nupes

    Cette décision fait notamment suite au refus de Jean-Luc Mélenchon et de son cercle rapproché de qualifier le Hamas de "terroriste", après l'attaque sanglante contre Israël.
     
    Si "Jean-Luc Mélenchon a été un facteur d'union", il est "aujourd'hui devenu un obstacle". Le Parti socialiste a voté, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre, un "moratoire" sur sa participation aux travaux de la Nouvelle union populaire écologiste et sociale (Nupes). Réuni pendant six heures, le conseil national du PS a pris cette décision à 54,15% des voix.
     

    INTERVIEW. Le sénateur écologiste appelle la gauche à suspendre sans plus tarder toute relation de travail avec la direction de LFI, après des dérapages « abjects ».

    Propos recueillis par

    Dénonçant des dérapages « abjects » et des méthodes « staliniennes », l'ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot exhorte le reste de la gauche à rompre clairement et sans tergiverser avec la direction de La France insoumise après le tollé provoqué par les propos de plusieurs élus LFI sur les massacres perpétrés par le Hamas en Israël. « Si on ne pose pas maintenant la question des valeurs à la direction des Insoumis sur un sujet aussi essentiel, alors nous ne le ferons jamais », lance le désormais sénateur de Paris aux responsables du Parti socialiste, du Parti communiste et des écologistes membres de cette coalition électorale en fin de vie. « Je veux dire à la gauche qu'il existe un chemin qui n'est pas un chemin de soumission à Jean-Luc Mélenchon », plaide-t-il dans un entretien coup de poing où il accuse le leader de LFI et son premier cercle d'avoir sciemment saboté l'union des gauches.

    L’élue de Seine-Saint-Denis juge sévèrement son camp, tant LFI que l’ensemble de la NUPES. « Quel spectacle donne à voir la Nupes ? Celui de la dispute permanente et de l’éclatement. C’est affligeant », écrit-elle sur son blog.

    Clémentine Autain est en « colère ». La députée LFI de Seine-Saint-Denis se désole ce mercredi 18 octobre de « l’immense gâchis » qui a été fait de la NUPES, au lendemain du moratoire du PS sur « sa participation aux travaux » de la coalition et après la prise de distance du Parti communiste français.

    BFM - Ruffin, Garrido et Corbière prennent leurs distances avec les propos d'Obono sur le Hamas

    "Le Hamas n'est PAS un mouvement de resistance", a insisté Alexis Corbière sur X, avant que son collègue François Ruffin ne relaye le message.

    En répondant à l'affirmative à la question de savoir si le Hamas était un "mouvement de résistance", ce mardi, la députée insoumise Danièle Obono s'est attiré les foudres de l'ensemble de la classe politiques. Même certains insoumis sont sortis des rangs. Tous ont pour point commun d'être classés comme "frondeurs", depuis qu'ils n'ont pas été retenus dans la direction de LFI.

     
     
    La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale a rappelé qu'un "programme de gouvernement" a été écrit avec le Parti socialiste, et a demandé de la "clarté" et du "respect" pour leurs électeurs.

    Une demande de clarification. Invitée ce jeudi sur l'antenne de France Inter, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, a été interrogée quant à la situation actuelle de la Nupes, alors que les socialistes ont pris leurs distances ces derniers jours.

    IFOP - La préférence des Français entre Fabien Roussel et François Ruffin Paris Match – Ifop/Fiducial

    Alors que des scissions sont observées au sein de la NUPES, Ifop-Fiducial pour Paris Match a interrogé les Français concernant leur préférence entre Fabien Roussel et François Ruffin.

    Le « match » entre ces deux personnalités de gauche s’avère très serré, avec un léger avantage pour le leader communiste : 38% des Français déclarent préférer Fabien Roussel contre 35% pour François Ruffin. Le député picard se trouve plus apprécié auprès de l’ensemble des sympathisants de gauche (47% préfèrent François Ruffin) que Fabien Roussel (35%).

  • La revue de presse du 21 janvier

    Dernière heure :

    Les 4 vérités - Laurent Berger le 30 janvier
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    France Culture : Michaël Zemmour Maître de conférences en économie à l’Université Paris

    Recul de l’âge de départ à la retraite ou encore augmentation de la durée de cotisation, que va contenir le projet de loi sur les retraites du gouvernement et pourquoi fait-il tant débat ?

    Des mesures qui pourraient creuser les inégalités

    Michael Zemmour explique que le gouvernement a donné des indices ces derniers mois concernant “deux mesures essentielles”, à savoir, "le décalage de l’âge de la retraite à 64 ans" et “le décalage du nombre d’années de cotisation qui atteindrait 43 ans plus rapidement que prévu”. Concernant la première mesure, l’économiste déplore : “l'âge de départ est le premier levier de réforme qui a été choisi par le gouvernement, et cela peut être source d’inégalités, car les personnes qui ont commencé à travailler le plus tôt, auront les carrières les plus allongées”. Et ce choix a été fait car "c’est celui qui permet le plus d’économies à court terme" insiste le chercheur.

    Observatoire des inégalités - Les rémunérations démesurées des grands patrons

    Données 16 janvier 2023

    Les patrons les mieux rémunérés de France touchent entre 600 et 4 500 années de smic par an. Et encore, sans tenir compte de tous leurs avantages, ni des revenus qu’ils tirent de leur patrimoine.

    Les cinq patrons les mieux payés en France parmi les 120 plus grandes entreprises cotées en Bourse touchent entre 600 et 4 500 années de smic au titre de 2021, selon le classement établi par Proxinvest [1]. Leur rémunération débute à neuf millions d’euros par an (l’équivalent de 600 années de smic) pour Paul Hudson, le directeur général de Sanofi. Elle atteint un record de 66,7 millions d’euros pour Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis (groupe issu de la fusion de Fiat Chrysler et PSA), selon Proxinvest [2]. Il faudrait à un smicard travailler 4 500 années pour gagner autant.

    Fondation Jean Jaurès - La mixité sociale dans les collèges pour favoriser la réussite de tous les élèves : le plan réussi de la Haute-Garonne

    En décembre 2016, le plan pour la mixité sociale dans les collèges était lancé par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. Depuis, 17 départements ont initié des politiques publiques locales dédiées pour lutter contre les inégalités et la ségrégation sociale dans les collèges. Marine Calazel, conseillère du président du département de Haute-Garonne, revient dans cette note de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation, préfacée par Iannis Roder, directeur de l’Observatoire de l’éducation, sur les particularités de ce plan au sein du département : concertation citoyenne et avec l’ensemble des parties prenantes, accompagnement spécifique et dispositif d’incitation financière inédit.

    Observatoire des inégalités - Quelle est la catégorie sociale d’un ménage ? Une nouvelle grille de lecture

    Analyse 10 janvier 2023

    Pour déterminer la position sociale d’un couple, on devrait tenir compte de la profession de ses deux membres. Une telle nomenclature des catégories sociales révèle mieux l’avantage des couples de cadres et les difficultés des ménages d’un seul actif ouvrier. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Cadres, ouvriers, employés… Comment décrire la place que les groupes sociaux occupent dans notre pays ? La France dispose d’un solide outil, construit au milieu des années 1950 et plusieurs fois rénové pour tenir compte des transformations de l’emploi : la nomenclature dite des « catégories socioprofessionnelles [1] » (les « CSP »). Cet outil rassemble les personnes en grands groupes à partir de leur profession, suivant plusieurs critères (diplôme, revenu, place dans la hiérarchie, etc.). Cette nomenclature est très utilisée dans le débat public.

    Observatoire des inégalités - L’homosexualité largement tolérée, mais loin d’être banalisée

    Données 5 janvier 2023

    Neuf Français sur dix acceptent l’homosexualité. Les mentalités évoluent aussi sur le droit des gays et lesbiennes à fonder une famille. Mais les agressions homophobes persistent. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Pour près de neuf Français sur dix, l’homosexualité est « une manière comme une autre de vivre sa sexualité », 8 % estiment que c’est une maladie et 7 % une perversion que l’on doit combattre, selon un sondage Ifop mené en juin 2019. Au milieu des années 1970, les Français étaient beaucoup plus partagés : à l’époque, 42 % voyaient l’homosexualité comme une maladie et 22 % comme une perversion. Selon l’enquête de l’Association pour la recherche sur les systèmes de valeurs (Arval) [1] réalisée tous les dix ans, le niveau de tolérance vis-à-vis de l’homosexualité a doublé entre 1981 et 2018, l’indice passant de 3 à 6,6 (moyenne des notes allant de 1 « l’homosexualité n’est jamais justifiée » à dix «  toujours justifiée »).

    LVSL - Leonel Fernández : « De la diplomatie du dollar à une relation d’égal à égal »

    Nous avons rencontré Leonel Fernández, président de la République dominicaine à trois reprises (1996-2000, 2004-2008, 2008-2012). Il revient dans cet entretien sur l’histoire de son pays, marquée du sceau de l’impérialisme américain. Sur les défis géopolitiques de l’Amérique latine et l’intégration régionale, à laquelle il cherche à contribuer en s’investissant dans le Grupo de Puebla. Et sur sa propre présidence, caractérisée par des relations cordiales aussi bien avec les États-Unis de Barack Obama que le Venezuela de Hugo Chávez.

    Sud Ouest - La socialiste Carole Delga dénonce la réforme des retraites et plaide pour un « Airbus ferroviaire »

    Carole Delga, présidente de l’Occitanie et figure du PS, a jugé « injuste » la réforme des retraites envisagée par le gouvernement et appelé ce mardi 3 janvier à la création d’un géant européen du rail

    Carole Delga, présidente de l’Occitanie et figure du PS, a jugé « injuste » la réforme des retraites envisagée par le gouvernement et appelé ce mardi 3 janvier à la création d’un géant européen du rail, sur le modèle d’Airbus.

    Fondation Jean Jaurès - La transition écologique au secours de la souveraineté européenne

    Face au choc énergétique, les gouvernements nationaux tout comme la Commission européenne privilégient la construction des nouvelles routes du gaz et du pétrole. Pourtant, la dépendance des Européens aux énergies fossiles est leur principale vulnérabilité. C’est notre modèle énergétique qu’il faudrait transformer : à l’Union de siffler la fin de la dispersion énergétique des États membres et de s’affirmer comme une puissance industrielle verte, conjuguant souveraineté et écologie. Car ce ne sera que si les Vingt-Sept quadruplent leurs efforts de transition écologique qu’ils tiendront leur objectif de réduction d’émission de gaz à effet de serre pour 2030.

    La mise en service du parc éolien au large de Saint-Nazaire fin novembre dernier doit être célébrée comme un événement majeur pour notre indépendance énergétique. Ces 80 éoliennes viennent fournir de l’électricité pour l’équivalent de 700 000 foyers. Autant d’électrons qui réduisent (un peu) la menace de pénuries de gaz et d’électricité qui plane sur l’Europe cet hiver et l’hiver prochain. 

    Le Vent se lève - Zones faibles émissions : une « écologie » punitive et anti-sociale

    Après la taxe carbone en 2018, qui avait donné naissance au mouvement des gilets jaunes, la voiture sera-t-elle à nouveau à l’origine de contestations sociales massives dans les prochaines années ? De plus en plus d’élus s’inquiètent de la colère grandissante contre les Zones à Faibles Émissions, y compris au sein du gouvernement. Il faut dire que cette mesure incarne à peu près tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de politique écologique : non seulement elle va compliquer la vie des ruraux et des plus pauvres, mais en plus ses conséquences environnementales paraissent plutôt nulles, voire négatives. Plutôt que de développer réellement les alternatives à la voiture, les pouvoirs publics s’entêtent dans une impasse.

    Observatoire des inégalités - Le portrait de la France d’en haut

    Données 30 décembre 2022

    Qui sont les 10 % les plus aisés ? Des cadres supérieurs ou des indépendants aisés, quinquagénaires ou sexagénaires, plutôt en couple sans enfant à charge. Généralement propriétaires de leur logement, ils vivent plus souvent en région parisienne. Portrait-robot de la France qui va bien.

    Les données qui permettent de décrire les catégories aisées sont peu nombreuses. Nous qualifions ici de « riches » les personnes situées entre les 10 % les plus aisées et le 1 % de « super-riches » [1].

    Le niveau de vie s’élève en général avec l’âge, car les salaires suivent l’ancienneté et les revenus financiers progressent au fur et à mesure de la constitution du patrimoine. Les personnes riches sont logiquement plus âgées que la moyenne. L’âge moyen de la personne dite référente [2] des ménages riches est de 57 ans en 2018 selon l’Insee, et de 58 ans pour les ménages super-riches, contre 54 ans pour le reste des ménages.

    Non Fiction - Penser un nouveau rapport entre le travail et la vie

    A l'heure où « c'est le vivant lui-même qui est devenu la principale source d’extraction de la plus-value », comment redonner sens au travail ?

    Au cœur de notre actualité si préoccupée par la « valeur travail », voilà un ouvrage qui nous invite à prendre la mesure de ce à quoi nous exposent les transformations du rapport entre le travail et la vie dont notre époque moderne a été porteuse. Le propos est le suivant : certains choix politiques opérés pour entériner le tournant révolutionnaire et l’installation d’une première forme de libéralisme, couplés à l’essor concomitant du machinisme industriel, ont lancé une dynamique qui a profondément transformé peu à peu depuis le rapport et la place du travail dans la vie de chacun.

    La Vie des Idées - Alexandra Kollontaï, révolutionnaire et féministe

    Révolutionnaire ralliée à Lénine, ministre bolchevik féministe, écrivain polyglotte, « sexuellement émancipée », intellectuelle ayant pensé la famille, l’État ou les nationalités, la modernité d’Alexandra Kollontaï (1872-1952) saute aux yeux.

    Depuis les années 1970, des générations successives ont découvert et redécouvert en Occident la révolutionnaire russe, la marxiste, la ministre féministe, la « femme sexuellement émancipée », reconnaissant en elle la pionnière de leurs propres engagements. Or, en Union soviétique comme dans la Russie contemporaine, on met toujours en avant la première femme diplomate, restée trente ans au service de la patrie.

    Y aurait-il contresens d’un côté ou de l’autre ? Doit-on renoncer à saisir la complexité de l’itinéraire d’une femme d’exception dans l’Union soviétique de Lénine et Staline ? Et si on commençait par lire Alexandra Kollontaï ?

    PS

    Le JDD - TRIBUNE. Congrès du Parti socialiste : 45 parlementaires apportent leur soutien à Olivier Faure

    Avant le congrès du PS, jeudi à Marseille, 45 députés, députés européens et sénateurs socialistes apportent leur soutien au texte porté par l’actuel premier secrétaire du parti, Olivier Faure, candidat à sa réélection et partisan du rassemblement à gauche.

    Alors que notre pays traverse de graves turbulences et que de plus en plus de Français-es se retrouvent en difficulté quand ils ne sont pas en détresse, les militants socialistes sont appelés le jeudi 12 janvier prochain à se prononcer sur l’orientation de leur parti. Ce vote déterminera ou non notre capacité à répondre aux attentes de nos concitoyens.

    Qu’on ne s’y trompe pas. Si, pour un socialiste tous les congrès ont une importance particulière, celui de Marseille sera à marquer d’une pierre blanche. Peu de congrès depuis Épinay en 1971, ont offert aux militants un choix aussi limpide. Il n’y a que deux voies : soit le Parti socialiste continue sur le chemin de reconstruction d’un parti engagé dans l’union de la gauche réamorcée depuis 2018, soit il décide de s’en éloigner ou de menacer ce fragile mais nécessaire processus.

    Le JDD - Parti socialiste : 400 élus et membres du parti apportent leur soutien à Nicolas Mayer-Rossignol

    Des élus et des membres du Parti socialiste, dont Anne Hidalgo et Patrick Kanner, affichent leur soutien au texte porté par Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, en vue du congrès.

    400 élus, parlementaires, présidents de départements, de régions, maires, élus locaux et responsables socialistes apportent leur soutien au texte porté par Nicolas Mayer-Rossignol , maire de Rouen, dans le cadre du congrès du Parti socialiste . Voici leur tribune : « Pour gagner, il faut changer. On peut être fier d’être membre du Parti socialiste et lucide sur son état. Plus grand-monde ne sait plus très bien ce qu'il pense, ni ce qu'il propose. Les retraites, quelles propositions ? On ne sait pas. L’énergie, l’éducation, la sécurité, le logement ? On ne sait pas. L’Europe ? Pas davantage. Le PS est tombé dans l’urne. Quant à la gauche, elle constitue le plus faible des trois blocs (avec ceux de la droite macroniste et de l’extrême droite) qui structurent désormais notre vie politique. Marine Le Pen est aux portes de l’Élysée. Allons-nous laisser faire ?

    France Info - Récit "On a un parti au bord de la rupture" : comment le PS s'est (encore) fracturé lors de l'élection de son premier secrétaire

    Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol ont chacun assuré vendredi matin qu'ils avaient remporté le scrutin pour prendre la tête du Parti socialiste, s'accusant mutuellement d'insincérité, après une nuit très mouvementée.
     
    Et le Parti socialiste replongea dans la crise. Après les congrès plus que houleux de 1990 et 2008, le PS a de nouveau vécu, jeudi 19 janvier, une élection de premier secrétaire plus que chaotique, en amont de son prochain congrès, à Marseille, du 27 au 29 janvier. Vendredi, le sortant, Olivier Faure, et son concurrent, Nicolas Mayer-Rossignol, ont tous deux revendiqué la victoire au terme de ce scrutin, prolongeant l'imbroglio. Communication frénétique, attaques frontales, contestations pléthoriques… Retour sur le déroulement ubuesque d'une élection qui déchire le parti.
     

    CAMARADES Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol se sont tous les deux proclamés vainqueurs du vote pour désigner le chef du PS

    « C’est moche tout ça… Heureusement qu’on ne gère pas le pays… » Déjà affaibli, le Parti socialiste est entré dans la nuit de jeudi à vendredi dans une violente crise interne. Olivier Faure, le premier secrétaire sortant, et Nicolas Mayer-Rossignol, son adversaire, maire de Rouen, se sont successivement déclarés vainqueur du vote des militants et militantes pour désigner le nouveau chef du parti avant le congrès de Marseille, le week-end prochain. Une semaine après un premier tour où chacun s’était envoyé à la figure des accusations d’irrégularité de votes, on nous avait promis un second tour plus serein. Il n’en a donc rien été.

     Libé - Duel au soleil Congrès PS : les socialistes renouent avec la guerre des chiffres

    A l’issue du premier tour, Olivier Faure devance très nettement le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. Mais les résultats précis sont disputés par les différents protagonistes.

    Olivier Faure dans un fauteuil ? Ce jeudi, les adhérents socialistes ont hissé le texte d’orientation de l’actuel premier secrétaire en tête du premier tour de leur 80e congrès, d’après des premiers résultats rendus publics tard dans la soirée. Résultats qui font l’objet d’une contestation.

    Selon une source officielle du parti, Faure a obtenu au moins 50,5 % des voix mais son rival, Nicolas Mayer-Rossignol, affirmait de son côté que selon ses estimations, ce chiffre se situait en réalité autour de 48 %. Le maire de Rouen arrive en deuxième position avec 31,5 % selon lui (30,5 % selon son rival). La troisième candidate, Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin, serait entre 19 % et 21 % selon les sources. Les résultats définitifs seront annoncés ce vendredi et la bataille de chiffres promet d’être belle

  • La revue de presse du 6 janvier

    Fondation Jean Jaurès - Crise du travail et crise de l’avenir

    Deux ans d’épidémie de Covid-19 ont fait monter l’anxiété dans les entreprises. Baisse de la motivation, perte de sens, burn-out ou démission silencieuse : la valeur même du travail est interrogée. Pour éviter une simple psychologisation de ce phénomène en le resituant dans une dimension historique, économique, sociale, politique, les expériences et réflexions d’une économiste, d’un sociologue et d’un psychiatre sont entrecroisées, afin de ne pas réduire cette « grande fatigue » à une seule de ses dimensions.

    Le Vent se lève - Elon Musk : génie visionnaire ou charlatan ?

    Depuis qu’il a racheté Twitter, on ne parle que de lui. L’influence qu’il exerce sur le contenu du site illustre les dangers inhérents à la concentration d’un tel pouvoir dans les mains d’un seul individu. Mais au-delà des questions politiques, sa gestion brutale et hasardeuse de l’entreprise remet en cause l’idée selon laquelle l’homme le plus riche du monde serait un génie visionnaire et un entrepreneur hors pair. À travers sa chute en disgrâce, c’est tout le modèle du capitalisme entrepreneurial et de l’approche techno-solutionniste qui est remis en question. 

    VIDEOS

    JEA 2022 - Une économie plus sociale, solidaire et écologique : mais comment y parvenir ?

    Europe, État, régions, départements, communes… Nombreux sont les niveaux de décision politique, qui ont chacun un rôle à jouer pour aller vers un système économique à la fois plus inclusif et prenant mieux en compte les enjeux environnementaux. Face à ce foisonnement d’acteurs, pas facile de s’y retrouver. Quel rôle pour chacun d’entre eux ? Comment éviter les doublons et les éventuels blocages ? Comment travailler ensemble ? Peut-on vraiment scinder les rôles et responsabilités ? Quelles formes de partenariats faut-il encourager ? Et comment mieux prendre en compte les attentes de la société civile ?

    Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional Bourgogne-Franche-Comté
    Christophe Genter, directeur du département cohésion sociale et territoriale de la Banque des territoires
    Aurore Lalucq, députée européenne
    François Rebsamen, maire de Dijon

    ANIMATION : Vincent Grimault, journaliste à Alternatives Économiques

    JEA 2022 - Table ronde - Une réforme des retraites, pour quoi faire ?

    Vivre plus longtemps suppose-t-il de travailler plus longtemps ? La réforme des retraites qui est aujourd'hui sur la table est présentée par le gouvernement comme "indispensable". L'équilibre des régimes et la nécessité de financer plus largement la dépendance, la santé, voire la transition écologique, impose-t-il de repousser l'âge légal du départ en retraite à 65 ans ou d'allonger une nouvelle fois la durée de cotisations ? Au-delà des seuls critères financiers, l'emploi des seniors, les conditions de travail et la pénibilité peuvent-ils trouver leur place dans le débat ? Quels seraient les contours d'une réforme capable de résorber les inégalités de retraite dont découlent les inégalités au travail et d'assurer aux retraités un niveau de pension décent ? Autant d'enjeux majeurs pour les partenaires sociaux qui ont des alternatives à proposer.

    David Butet, président du Medef Côte-d’Or
    François Hommeril, président de la CFE-CGC
    Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT
    Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT
    Hugues Vidor, président de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) 

    ANIMATION : Sandrine Foulon, rédactrice en chef du site alternatives-economiques.fr

    L'Obs - Giuliano da Empoli : sa masterclass pour "l'Obs"

    Giuliano da Empoli, écrivain et essayiste franco-italo-suisse a donné une masterclasse aux lecteurs de "l'Obs". Il est également lauréat du Grand prix du roman de l’Académie française pour « le Mage du Kremlin » (Gallimard), dans lequel il tente de répondre à : Qui est vraiment Vladimir Poutine. Une question qui vaut bien des essais savants pour comprendre le parcours, l’idéologie et même la psychologie de l’autocrate du Kremlin qui a lancé l’invasion de l’Ukraine en février. Avec une documentation rigoureuse et un style de moraliste, Giuliano da Empoli y raconte l’irrésistible ascension du tsar russe actuel et signe au passage une passionnante réflexion sur le pouvoir.

  • La revue de presse du 25 novembre

    A LA UNE

    France Inter - Christophe Robert : "Avec l'inflation, ceux qui sont sur le fil peuvent basculer dans la précarité"

    Rue 89 Lyon - L’extrême droite à Lyon : panorama d’une galaxie de groupuscules

    Depuis sa création, la rédaction de Rue89Lyon documente la présence et les agissements des mouvements d’extrême droite à Lyon. Historiquement, Lyon est un carrefour et une terre propice au développement des groupuscules qu’ils soient nationalistes, identitaires ou néonazis. Voici un panorama de l’extrême droite à Lyon à travers notre couverture du sujet.
     
    À Lyon, cohabitent différents groupuscules d’extrême droite, certains plus radicaux ou violents que d’autres. La ville constitue ou a constitué les sièges nationaux de différentes organisations comme le GUD devenu Bastion Social ou plus récemment Génération identitaire, deux mouvements aujourd’hui dissous. 
     
    Fondation Jean Jaurès - Grosse fatigue et épidémie de flemme : quand une partie des Français a mis les pouces,, Jérôme Fourquet, Jérémie Peltier

    La crise sanitaire a modifié nos modes de vivre, de consommer et de travailler, mais a aussi accru la valorisation du temps libre et de la sphère privée. Plus précisément, quel est son impact sur la motivation et le rapport à l’effort des individus ? Une enquête d’opinion menée en partenariat avec l’Ifop, et dont les résultats sont analysés par Jérôme Fourquet et Jérémie Peltier, permet de faire le point.

    On le sait, en cas d’infection à la Covid-19, les effets du virus disparaissent la plupart du temps deux à trois semaines après la contamination. Toutefois, certains malades peuvent encore ressentir des symptômes au-delà de quatre semaines, qu’ils aient été hospitalisés ou non. C’est ce qu’on appelle les « symptômes prolongés » de la Covid-19, ou « Covid long », phénomène qui se caractérise par la présence encore tenace de la fatigue, de douleurs ou de problèmes respiratoires plusieurs semaines, voire des mois, après.

    Mais au-delà de l’aspect purement médical et de l’impact de la Covid-19 sur les malades, d’autres symptômes prolongés de la Covid-19 sont également perceptibles, non pas sur les organismes, mais sur la société d’une façon générale, et ce notamment du fait de l’expérience collective des confinements et des effets qu’ils ont produits dans la population.

     
    INEGALITES
     
    Observatoire des inégalités - Comment réduire la pauvreté ? Les solutions de Pascale Novelli, du Secours catholique
    Proposition 17 novembre 2022

    Associer les personnes concernées permettrait de lutter contre toutes les dimensions de la pauvreté. Il faut agir dans les domaines du logement, de l’alimentation ou de l’emploi par exemple. Mais on doit commencer par garantir un revenu minimum décent. Les propositions de Pascale Novelli, économiste statisticienne au Secours catholique.

    L’année 2020 a été marquée par des événements totalement inédits (confinements successifs, mesures sanitaires), mettant à l’épreuve l’ensemble de la population, mais de façon différente selon la place dans l’échelle des revenus et des conditions de vie. Comme souligné dans de nombreux travaux, la période de confinement du printemps 2020 a été un révélateur décuplé des inégalités qui préexistaient dans de très nombreux domaines.

    Observatoire des inégalités - L’impôt sur l’héritage est-il vraiment aussi impopulaire qu’on le dit ?

    Analyse 27 octobre 2022

    Les droits de succession ne jouent pas leur rôle de réduction des inégalités. Mais leur réforme serait politiquement inenvisageable, si l’on en croit les sondages. Faut-il s’en tenir à ce lieu commun ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    L’affaire semble entendue. Selon les sondages, près de 90 % des Français rejettent une hausse des taxes sur l’héritage. Tous les experts et journalistes, même ceux qui y sont le plus favorables, sont convaincus d’un rejet massif de cette mesure par « l’opinion ». Est-ce si simple que ça ? Le débat sur la taxation des successions en dit long sur l’emprise des sondages sur le débat public, et en particulier sur les partis politiques.

    DATA CENTERS

    Le Vent se léve - De quoi les data centers sont-ils le nom ?

    Depuis quelques années, le système énergétique français est bouleversé par l’arrivée massive et sans précédents des opérateurs privés du numérique, qui transforment l’espace, les réseaux énergétiques et les consommations. C’est à ce « continuum électrico-numérique » que Fanny Lopez s’intéresse dans son dernier ouvrage À bout de flux (Éditions divergences, octobre 2022). L’historienne de l’architecture et des techniques revient sur le développement de ces infrastructures numériques, à la fois omniprésentes et invisibles, et sur les risques liés à leur insertion dans les télécommunications et infrastructures énergétiques nationales.

    LA CORRIDA

    France Info - Débat sur la corrida : "Ne passons pas notre temps à casser ce qui rassemble, même si ça ne rassemble qu'un groupe social", souligne Jean Viard

    Une proposition de loi portée par les Insoumis pour interdire la corrida va être examinée la semaine prochaine à l'Assemblée nationale. Ce weekend, les défenseurs et détracteurs de la tauromachie se font entendre et manifestent. Décryptage de cette question de société avec le sociologue Jean Viard. 

    Ce n'est pas du Mondial dont nous parlons aujourd'hui, mais certains pourraient se dire qu'on est un peu dans la même veine, dans des jeux du cirque qui repaissent l'humanité depuis des millénaires. Notre sujet aujourd'hui, c'est la corrida. Le groupe des Insoumis a fait une proposition de loi pour interdire la corrida, proposition qui sera examinée la semaine prochaine, le 24 novembre, à l'Assemblée nationale. L'éclairage du sociologue Jean Viard, directeur de recherche au CNRS.

    LE VOILE

    L'Obs - « Solidarité anti-patriarcale au-delà de la Méditerranée, complicité patriarcale en France ? »

    TRIBUNE. Peut-on à la fois soutenir la révolte des femmes iraniennes et le droit des femmes à porter le voile en France ? Après la publication d’un texte d’Eric Fassin et de Joan Scott, nous avons reçu cette réponse, signée notamment par Nathalie Heinich et Pierre Vermeren.

    Le 29 octobre « L’Obs » publiait une tribune de l’angliciste Eric Fassin et de l’historienne américaine Joan Scott, affirmant qu’il n’y aurait « rien de contradictoire à soutenir le droit des femmes à porter le voile en France, et à ne pas en porter en Iran ». Voilà qui suscite quelques étonnements.

    EUROPE

    OFCE - Réforme du Pacte de stabilité et de croissance : la Commission est tombée sur la dette

    Dans sa communication du 9 novembre 2022, la Commission européenne a esquissé les contours du nouveau cadre budgétaire européen qui devrait, selon ses termes, être simplifié, et adapté aux besoins spécifiques des États en vue d’assurer leur solvabilité et permettre des réformes et les investissements nécessaires. Il devrait également mieux prendre en compte les déséquilibres économiques dont ceux relatifs aux balances commerciales, et enfin être mieux appliqué. Vaste programme !

    L’objectif de solvabilité des États membres réitéré par la Commission tient aux niveaux excessifs, dans le cadre budgétaire européen actuel, des ratios de dette publique sur PIB pour un nombre important d’États membres :  12 États membres parmi les 27 auront un ratio de dette publique sur PIB supérieur au seuil de 60 % à la fin de l’année 2022

    UKRAINE

    Le Grand Continent - Le plan de paix de Zelensky

    L’Ukraine de Zelensky veut la paix : voici ses conditions.

    Nous traduisons pour la première fois en français le document présenté au G20 par le président ukrainien. Un texte clef, à lire et commenter.

    Dans un discours exposant en dix points un plan de paix, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mardi les grandes économies du G20 réunies en Indonésie à renforcer leur leadership et à mettre fin à la guerre que mène la Russie dans son pays. Nous publions les extraits qui peuvent servir de base à ce document.

    FOOT

    Reporterre - Notre maison brûle et nous regardons le foot

    Avec sa Coupe du monde au Qatar, la Fifa orchestre un désastre écologique. Pour la contrer, il ne reste que les footballeurs et les citoyens.

    Mbappé, Messi, Ronaldo, Neymar : du 20 novembre au 18 décembre, les légendes du ballon rond vont fouler les pelouses du Qatar, un pays de la péninsule Arabique où se déroule le Mondial de football. Pendant un mois, le monde aura les yeux rivés sur leurs exploits, leurs échecs… et pas ailleurs. C’est en tout cas le souhait de la Fifa, l’organisation qui gère le football à l’échelle mondiale. Dans un courrier envoyé aux trente-deux pays participants, elle a demandé aux fédérations de se « concentrer sur le football » et de laisser de côté les « batailles idéologiques ou politiques qui existent ».

    PODEMOS

    Le vent se léve - Quel bilan pour Podemos au gouvernement ?

    Pour de nombreux militants de gauche, l’évolution du paysage politique espagnol ces 10 dernières années avait quelque chose de réjouissant. Alors que les projets progressistes échouaient ailleurs en Europe, Podemos a rapidement progressé dans les urnes, avant d’atteindre le pouvoir au sein d’une coalition début 2020. Pourtant, la radicalité initiale du mouvement semble avoir été étouffée par les contraintes propres au gouvernement et les compromis inhérents aux politiques de coalition. Si le bilan de cette dernière comporte plusieurs avancées intéressantes, elle ne peut se targuer d’aucune réforme politique majeure ou d’avoir pu résoudre certains des problèmes structurels de l’économie espagnole. En conséquence, sa base électorale est désormais atomisée et sa popularité décline. Alors que de nouvelles élections seront organisées en 2023, la gauche espagnole doit, pour continuer à peser dans le champ politique, apprendre à insuffler une énergie contestataire sans perdre son influence institutionnelle. Article du sociologue Paolo Gerbaudo paru dans la New Left Review, traduit par Albane Le Cabec et édité par William Bouchardon.

    EN VIDEO

    Le Vent se léve - « Le CAC40 émet 11 fois d’émissions que la France » - Alma Dufour

    HUMOUR

    Des réfugiés en Auvergne ? Le Moment Meurice, 14 nov. 2022

    La France a enfin accueilli l'Ocean Viking, c'est Gérald Darmanin qui l'a annonce. Et maintenant reste le problème de l'accueil et de l'hébergement. On parle pas mal de l'Auvergne... Guillaume en a parlé aux Auvergnats.

     

  • La revue de presse du 18 novembre

    A LA UNE

    Le meilleur de la semaine : La Dédiabolisation - Les Goguettes (en trio mais à quatre)

    Le meilleur de la semaine : Mona Ozouf : "La devise républicaine est quelque chose de mystérieux"

    Fondation Jean Jaurès - Au-delà de la réforme de l’assurance-chômage, l’aspiration à un travail choisi

    Le choix du terme de « grande démission » pour caractériser une vague de démissions assez forte aux États-Unis a permis de mettre en évidence un nouveau phénomène : dans tous les pays où le chômage a reculé, les entreprises rencontrent des difficultés pour recruter, notamment lorsqu’il y a conjonction de bas salaires et de conditions de travail difficiles. En France, le patronat et le gouvernement Borne insistent sur une nécessaire réforme de l’assurance-chômage pour remédier à cette situation et pousser les individus à accepter les offres d’emploi disponibles. Or l’aspiration à un travail choisi reste malgré tout un horizon de progrès.

    Le terme de « grande démission » est apparu aux États-Unis (Big Quit) pour caractériser une vague de démissions massives qui est apparue à partir de juillet 2020 à la suite de la pandémie de Covid. L’emploi du singulier pour caractériser ce phénomène laisse entendre que, du jour au lendemain, une majorité de salariés

    Télérama - Affaire Hanouna-Boyard : “On n’est pas loin d’une forme de totalitarisme populaire”

    Après les insultes jeudi, dans “Touche pas à mon poste !”, de Cyril Hanouna contre le député Louis Boyard – qui a porté plainte ce lundi –, Stéphane Encel, auteur d’un ouvrage nourri sur ses émissions, décrypte la polémique et les effets délétères de sa politique-spectacle.

    Enseignant et docteur en histoire des religions, Stéphane Encel a été un téléspectateur minutieux des émissions de Cyril Hanouna. Son ouvrage critique Ce n’est pas que d’la télé ! Ce que le système Hanouna dit de la France, paru il y a un an (éd. David Reinharc), va être réédité en version augmentée. Pour lui, l’animateur de C8 – sous le feu des critiques après avoir insulté jeudi soir le député Louis Boyard (LFI), qui venait de dénoncer l’action en Afrique du propriétaire de la chaîne, Vincent Bolloré – « s’est rendu incontournable parce qu’on l’a rendu incontournable ».

    ENERGIES/CLIMAT

    Reporterre - Justice climatique : à la COP27, les Occidentaux tergiversent

    La question de la solidarité climatique, soit l’aide financière accordée par les pays occidentaux aux moins riches, est au cœur des débats.

    La solidarité attendra. Devant les dirigeants réunis en ouverture de la COP27 qui se tient à Charm-El-Cheikh jusqu’au 18 novembre, le chef de l’ONU Antonio Guterres a pourtant été clair : « L’humanité a le choix : coopérer ou périr. Il s’agit soit d’un pacte de solidarité climatique, soit d’un pacte de suicide collectif ». Mais à mi-parcours, « les négociations ont peu avancé », a résumé la directrice du programme climat de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) Lola Vallejo, lors d’un point presse le 13 novembre.

    IDDRI, le 3 novembre - Partenariats pour une transition énergétique juste : peuvent-ils vraiment faire la différence, et comment ?

    A l'approche de la COP27, l'annonce potentielle de plusieurs accords financiers spécifiques à certains pays, appelés "partenariats pour une transition énergétique juste" (JETP en anglais), suscite de fortes attentes quant à leur capacité à rétablir la confiance dans les négociations climatiques et à débloquer des actions, principalement dans les économies émergentes dépendantes du charbon. Ces annonces potentielles s'inscriront dans le sillage de l'accord conclu l'année dernière à la COP 26 avec l'Afrique du Sud et répondront à l'engagement pris par le G7 en juin 2022 de reproduire un tel accord dans des pays comme l'Inde, l'Indonésie, le Sénégal et le Vietnam. Cependant, l'issue de tels accords apparaît aujourd'hui très incertaine. Dans quelles conditions les JETP pourraient-ils tenir leurs promesses ? 

    LVSL - Neutralité carbone : objectif louable ou chimère ?

    Alors que démarre la COP27, à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec pour mission de rappeler les pays et les entreprises à leurs engagements en terme de neutralité carbone, cette dernière est devenue en quelques années l’une des solutions principales avancées face à la crise environnementale. Pourtant, ne nous enferme-t-elle pas dans des logiques dépassées ? 

    Dès 2017, la France a rejoint le prestigieux groupe des 110 pays ayant affiché comme ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. D’autres ont privilégié une date plus lointaine, à l’instar de la Chine ou de l’Inde. Mais les États ne sont pas les seuls à avoir de tels desseins : de nombreuses entreprises, à l’instar de Google ou de Microsoft, ont manifesté de semblables envies.

    Alternatives Economiques - Entretien  « La sobriété énergétique est incontournable »

    D’un côté, notre approvisionnement en énergie est menacé pour cet hiver. De l’autre, notre système énergétique provoque un réchauffement climatique dont les effets sont de plus en plus catastrophiques. Sommes-nous pris en étau ?

    Pas forcément, selon l’économiste Philippe Quirion, car la sobriété et le développement des énergies renouvelables peuvent nous sortir de ces deux crises, moyennant une véritable volonté politique.

    Pourquoi y a-t-il des craintes sur l’approvisionnement énergétique de la France et de l’Europe cet hiver ?

    Philippe Quirion : Pour deux raisons principales. La première, c’est l’agression de l’Ukraine par la Russie et le fait que, pour sanctionner les pays européens qui aident Kiev, Vladimir Poutine réduit les livraisons de gaz et peut potentiellement les couper.

    A GAUCHE

    L'Obs - Au boulot, la gauche !

    François Ruffin voudrait changer de registre et d’ambition, désormais il veut relever l’étendard de la social-démocratie, à l’œuvre partout où la gauche est au pouvoir en Europe.

    Comment sortir de la culture d’opposition ? La question se pose plus que jamais à la gauche. Attendre qu’un hypothétique soulèvement social abatte le gouvernement, lancer des appels incantatoires en faveur d’un Front populaire imaginaire et multiplier les motions de censure pour additionner les mécontents ne mène nulle part, nous explique en substance le député François Ruffin, dans un entretien qui, espérons-le, ouvrira un débat. « L’objectif de la gauche, c’est de bâtir sa propre force. Qu’a-t-on à dire aux gens. Ce n’est pas une question de tactique politique au jour le jour », estime le député insoumis.

    HANOUNA/BOLLORE

    L'Obs - Boyard-Hanouna : derrière la polémique, le débat confisqué, Najat Vallaud-Belkacem, Directrice France de One

    Il est temps « d’ouvrir le débat sur la réalité des pratiques économiques prédatrices de certaines entreprises peu scrupuleuses sur le continent africain », estime Najat Vallaud-Belkacem, directrice France de l’ONG One.

    Cyril Hanouna a ainsi une nouvelle fois offert lors de son émission Touche pas à mon poste un spectacle affligeant de vulgarité en insultant violemment le député LFI Louis Boyard qui avait osé pointer la responsabilité des activités industrielles du groupe de Vincent Bolloré, propriétaire de la chaîne C8 hébergeant son émission, dans la déforestation et l’appauvrissement de certains pays d’Afrique. Derrière les indignations à peu de frais sur les réseaux sociaux, ce n’est pas seulement l’ARCOM que le député Boyard et son groupe devraient saisir, mais le procureur de la République, sauf à banaliser les injures et les outrages contre les élus, qui sont punis par des peines pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.

    EUROPE

    Alternatives Economiques - Europe, Pacte de stabilité : pas de révolution en vue,

    Le nouveau cadre budgétaire européen, présenté par la Commission le 9 novembre, se veut plus simple, plus souple, étendu et mieux respecté. Mais il ne marque pas de rupture avec l’esprit des anciennes règles.

    Les crises se suivent et ne se ressemblent pas : crise financière il y a quinze ans, crise sanitaire il y a trois ans, et crise protéiforme depuis l’année dernière, mêlant augmentation des prix (de l’énergie et des biens alimentaires) et fortes tensions géopolitiques.

    En dépit de leurs différences, ces crises ont toutes produit des hausses des dépenses et des dettes publiques qui, chaque fois, ravivent les débats sur la solvabilité des Etats et sur leurs marges de manœuvre pour faire face à la prochaine crise.

    LES CRISES

    Le Grand Continent - Cartographier la guerre écologique : énergie, climat, géopolitique

    Toujours plus de tension : comment notre système énergétique va-t-il passer l’hiver ? Pour comprendre la macrocrise qui se prépare, il faut identifier les bons indicateurs. Chaque vendredi à 11h, grâce au travail d’analyse et de synthèse du Groupe d’études géopolitiques, nous publierons 5 points, 12 graphiques et 6 cartes avec les indicateurs clefs à suivre.

    a crise climatique bouleverse la structure même des rivalités : avec la guerre en Ukraine, l’énergie est au cœur de l’affrontement géopolitique. Depuis le mois de mars, l’Union et ses États-membres manœuvrent pour réduire leur consommation tout en cherchant des alternatives d’approvisionnement — une nécessité qui devient de plus en plus pressante à mesure que l’hiver approche.

    Afin de porter un regard éclairé sur la crise énergétique que nous traversons, avec le Groupe d’études géopolitiques nous vous proposons cinq points pour répondre à toutes les questions que vous vous posez, en centralisant les indicateurs qu’il faut absolument suivre, à l’échelle pertinente.

    À partir de cette semaine, chaque vendredi à 11h, l’Observatoire de la guerre écologique1 sera mis à jour. Dernière mise à jour : 11 novembre 11h00.

    Le Grand Continent - « Il faudra s’habituer à gérer plusieurs crises à la fois », une conversation avec Gayle Smith

    Alors que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a provoqué un choc mondial et révélé les fractures entre pays riches et les pays en voie de développement, la présidente de l’ONG ONE plaide dans cet entretien exclusif pour une transformation des organisations de coopération en forums stratégiques.

    Quel est l’impact de la guerre en Ukraine sur la coopération internationale ?

    Il est énorme. Il met notamment en évidence l’une des principales difficultés de la coopération internationale : les ressources destinées au développement sont limitées, les fonds militaires ne le sont pas.

    Le montant total des fonds alloués à la coopération économique est fixe et, par conséquent, une grande partie de l’aide va à l’Ukraine – à juste titre –, mais la taille du gâteau n’augmente pas. Il s’agit donc de prendre une quantité limitée de ressources, déjà mises à rude épreuve, et de les étirer encore davantage.