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municipales

  • Le Parisien - Seine-Saint-Denis : Patrice Bessac (PCF) renverse le PS et prend la tête d’Est-Ensemble

    Le maire communiste de Montreuil a battu le socialiste Gérard Cosme, qui dirigeait le territoire depuis sa création en 2012. Épilogue d’une bataille à couteaux tirés au sein de la gauche.

    Le PCF (re)gagne du terrain en Seine-Saint-Denis. Patrice Bessac, maire communiste de Montreuil, a été élu président du territoire Est Ensemble*, ce vendredi soir, à Romainville. Il était candidat face au président sortant, le socialiste Gérard Cosme, ex-maire du Pré-Saint-Gervais, qu'il a battu avec 45 voix contre 33 pour le socialiste (deux bulletins nuls).

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  • Libé - La démocratie territoriale sort affaiblie des élections Par Rémi Lefebvre, professeur de science politique, université de Lille — 2 juillet 2020

    La décision d’organiser à toute force le second tour des municipales avant l’été a été une manière de piétiner la démocratie locale. La légitimité des maires en sort fragilisée alors qu’ils seront confrontés à des enjeux sensibles liés à la transition écologique.

    Une bataille interprétative des municipales est lancée depuis dimanche qui nuance la vision urbano-centrée d’une vague verte ayant submergé le pays. Le sens prêté aux élections compte souvent plus que leurs résultats, surtout quand approche le scrutin qui matrice toute notre vie politique (l’élection présidentielle). Les élections municipales sont par excellence un scrutin difficile à déchiffrer tant elles additionnent des milliers de consultations locales obéissant à des logiques propres et correspondant à des strates démographiques difficiles à comparer. Mais l’exégèse électorale est cette fois-ci encore plus complexe qu’à l’accoutumée tant le scrutin apparaît hors du commun et échappe au modèle classique des élections «intermédiaires».

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  • La Vie des idées - Municipales 2020 : les partis politiques, invisibles et omniprésents

    par Rémi Lefebvre , le 23 juin

    « Cachez cette étiquette que je ne saurais voir ». Tel semble être le mot d’ordre des élections municipales de cette année, marquées par la multiplication des listes « citoyennes ». Les partis continuent néanmoins à jouer un rôle crucial dans la structuration de l’offre politique.

    Le fait partisan fait l’objet d’une disqualification marquée lors des élections municipales de 2020. Au niveau local, l’apolitisme n’est pas un phénomène nouveau mais il est particulièrement prégnant lors de ce scrutin. Tout ce qui connote un registre partisan semble banni. Les élus sortants, quelle que soit leur appartenance partisane, mettent peu en avant leur affiliation comme s’il était un stigmate. Mais on observe la même tendance du côté de leurs challengers et de l’ensemble des candidats. Les listes citoyennes font florès. Ce « citoyennisme » généralisé, qui va bien au-delà des seules listes participatives, est d’abord une manière d’occulter tout ce qui relève de la grammaire partisane.

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  • #Municipales2020 Olivier Faure | Matinale de CNews

    Gérard Leclerc recevait ce matin du 3 juillet 2020 Olivier Faure comme invité politique de la matinale de CNews pour parler des résultats des municipales, de la montée du bloc social écologique et de l'actualité générale.

  • L'actualité politique du 19 au 25 juin, la revue de presse hebdomadaire

    Basta - Derrière la victoire attendue des écologistes à Lyon, l’espoir encore fragile d’un véritable renouveau

    Donnée favorite, la liste écologiste, désormais alliée à d’autres formations de gauche, pourrait faire coup double à Lyon, et remporter à la fois la mairie et la Métropole. Le plus dur restera encore à venir, tant certains aspects du programme demeurent imprécis et les alliances fragiles. Reportage.

    En l’espace de quelques jours, Yasmine Bouagga est devenue un symbole pour les écologistes lyonnais. Un symbole de victoire, notamment, puisque la sienne est d’ores et déjà acquise : à la tête de la seule liste se présentant dans le premier arrondissement de Lyon pour le second tour des élections municipales, Yasmine Bouagga est donc assurée d’en devenir la prochaine maire, sous l’étiquette EELV. Une victoire lourde de sens, dans ce quartier historiquement acquis à la gauche, nourri de traditions contestataires et d’imaginaires alternatifs. C’est ici, au cœur de ces célèbres pentes aux couleurs pastel, que sont nées les premières coopératives au 19ème siècle, que s’est activée la résistance pendant la seconde guerre mondiale et qu’ont prospéré diverses expériences post-soixante-huitardes.
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    L'arrière-cour - Les dernières heures du « modèle Collomb »

    Pour cette dernière édition de L’Arrière-Cour avant le second tour des élections municipales, nous vous proposons un peu de rab de lecture : l’analyse politique de Raphaël Ruffier-Fossoul, une enquête de Guillaume Bouvy sur les centres commerciaux et les propositions des candidats en la matière, et un entretien avec le vice-président de la métropole de Lyon aux marchés publics, Gérard Claisse, interrogé par le trio Sofian Chouman, Elia Ducoulombier et Maxime Pernet sur l’opportunité de créer une régie publique de l’eau comme le souhaitent les écologistes et la gauche, ce qui serait un tournant historique dans la ville qui a vu naître les géants mondiaux de la gestion de l’or bleu. Le tout illustré par les très inspiré Jibé
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    Anatomie d’une transformation partisane

    À quelques jours du second tour des municipales, que reste-t-il du parti qui domina à gauche pendant une quarantaine d’années, jusqu’à 2017 ? Au-delà de l’extinction de ses ressources, cet article propose de considérer les transformations du parti à l’aune de sa culture organisationnelle.

    « Les partis meurent longtemps », soulignait M. Offerlé (Le Monde, 31 mai 2017), surtout les plus puissants ; leurs modalités de survie ou de recomposition sont multiples. À la tribune du Conseil national du Parti socialiste (PS) le 1er février 2020, son Premier Secrétaire Olivier Faure a lancé la campagne des élections municipales en appelant à en faire un « moment de renaissance » pour son parti, reconnaissant ainsi implicitement que celui-ci était moribond.
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    France Info - Municipales : Le patron du PS Olivier Faure "table sur une progression de la gauche et des écologistes"

    Le patron du Parti socialiste pense que "de très nombreuses municipalités" peuvent être ravies à la droite, citant Montpellier, Nancy, ou encore Saint-Ouen.

    "Je table sur une progression de la gauche et des écologistes" au second tour des municipales, a assuré, jeudi 25 juin sur franceinfo, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure. Le scrutin du dimanche 28 juin, reporté de plus de trois mois en raison de l'épidémie de coronavirus, promet d'être disputé dans de nombreuses villes, sur fond de poussée des écologistes et d'alliances à géométrie variable.
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    Les Economistes atterrés, Philippe Légé - Une crise mixte aux conséquences décisives

    usqu’à la seconde moitié du XIXe siècle, les hommes luttaient contre les épidémies à l’aide de méthodes purement empiriques. Ils n’en connaissaient pas vraiment les causes et avaient tendance à voir en elles un effet de la colère divine ou de la vengeance de la nature. Ce mode de pensée n’a pas totalement disparu. Le 22 mars 2020, Nicolas Hulot expliquait ainsi que "nous recevons une sorte d’ultimatum de la nature". Mais une autre idée fait florès. Selon une étude IFOP, 26 % des Français interrogés pensent que le virus a été créé en laboratoire par l’homme, délibérément ou accidentellement. Aux Etats-Unis, cette proportion s’élève à 29 % selon une étude du Pew Research Center. On pouvait encore entendre sur la chaîne de télévision CNews le 17 avril 2020 que ce virus est "un travail de professionnel, un travail de biologiste moléculaire, un travail très minutieux, d’horloger si on peut dire". Les scientifiques nous apprennent pourtant que les coronavirus sont présents naturellement chez certains animaux et que l’on ne trouve dans le génome du SARS-CoV-2 aucune trace des techniques de biologie moléculaire connues et utilisées en laboratoire.
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    Novethic - Plans post-Covid : une chance unique de changer l’énergie mondiale selon l'AIE

    Investir massivement pour une relance énergétique créatrice d'emplois, favorable au climat et à la croissance : c'est l'équation complexe que veut résoudre l'Agence internationale de l'énergie (AIE) avec son plan post-Covid 19 présenté jeudi 18 juin. Pour elle, les immenses plans de relance à venir sont l’occasion unique de réellement décarbonner l’énergie tout en sécurisant l’approvisionnement.

    "Les gouvernements ont une opportunité telle qu'on n'en rencontre qu'une fois dans la vie de relancer leurs économies et l'emploi tout en accélérant le passage vers un futur énergétique plus résilient et plus propre", lance Fatih Birol, le directeur exécutif de l'Agence Internationale de l’énergie. Basée à Paris, l’AIE conseille des pays développés sur leur politique énergétique, suggère des investissements mondiaux d'environ 1 000 milliards par an ces trois prochaines années, soit environ 0,7 % du PIB mondial.
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    Marianne - Gestion des masques : l’État refuse de rendre des comptes

    Mediapart réclame depuis avril à Santé publique France la communication de ses contrats avec ses fournisseurs en Chine. Mais l'agence se réfugie derrière le "secret des affaires". De façon assez stupéfiante, la Commission d’accès aux documents administratifs, saisie par le site d'investigation, a repris à son compte cette position dans son avis.

    La question des masques sanitaires a été un des grands sujets de polémique de la gestion de la pandémie Covid-19. L’évidence de la pénurie initiale des stocks a très vite sauté aux yeux. S’ajoutant à l’absence des tests et aux carences hospitalières conséquences de politiques trentenaires, elle a imposé une stratégie de confinement dont les coûts humains, sanitaires économiques risquent d’être très lourds. Plusieurs enquêtes journalistiques ont permis de pointer deux défaillances majeures. D’abord une stupéfiante absence de précaution, alors même que l’insuffisance des stocks était bien connue des décideurs, ensuite, d’une incurie dans le processus même d’acquisition des masques manquants. Tout ceci s’est accompagné d’une communication gouvernementale infantilisante et ridicule. De Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement les prétendant inutiles et compliqués et compliqués à enfiler à Emmanuel Macron assurant tranquillement : « qu’il n’y a pas eu de pénurie » ! Bien évidemment, il est indispensable que ceux qui avaient en charge le gouvernement du pays s'expliquent sur ce point.
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    Stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030

    La biodiversité est essentielle à la vie. Notre planète et l’économie en dépendent. Lorsque la nature est en bonne santé, elle protège et pourvoit aux besoins. 

    La biodiversité et les écosystèmes nous procurent des denrées alimentaires, des médicaments, des matériaux et des loisirs, et pourvoient à notre santé et notre bien-être. Ils filtrent notre air et notre eau, contribuent à maintenir l’équilibre climatique, transforment les déchets en ressources, pollinisent et fertilisent les cultures, et bien plus encore. 

    La nature pourvoit aux besoins des entreprises: la moitié du produit intérieur brut (PIB) mondial, soit 40 billions d’euros, dépend de la nature. 
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    Libé - Convention climat : 150 propositions… mais rien sur la taxe carbone

    La Convention citoyenne pour le climat publie ce jeudi ses propositions, qu'elle doit voter ce week-end avant de les remettre à l'exécutif. Parmi elles, une révision de la Constitution ou une obligation de rénovation énergétique globale des bâtiments. Grande absente : la taxe carbone, à l'origine des gilets jaunes.

    C’est un document dense, de 250 pages. Fruit des neuf mois de travail des 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), il contient leurs 150 (!) propositions, qui doivent permettre de remplir la mission confiée par le gouvernement : «Réduire les émissions de gaz à effet de serre [GES, ndlr] d’au moins 40% d’ici 2030 par rapport à 1990, dans un esprit de justice sociale.» Rendues publiques ce jeudi, elles seront débattues et votées ce week-end, avant d’être remises à l’exécutif.
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    Institut Rousseau - Démondialisation, relocalisation et régulation publique : pourquoi et comment

    La mondialisation néolibérale est un phénomène qui ne connaît aucun précédent historique. Elle ne se caractérise pas simplement par l’importance du volume des échanges internationaux de marchandises et de capitaux, un indicateur trop limité qui permet à certains analystes d’opérer des rapprochements avec « d’autres mondialisations » qui ont eu lieu à d’autres périodes de l’histoire. Ce qui la caractérise avant tout, c’est une division internationale du travail et une dérégulation publique sans précédent. En d’autres termes, c’est un ordre commercial libre-échangiste qui sert les intérêts d’entreprises multinationales cherchant à bénéficier d’un maximum de libertés d’installation et de circulation. Son caractère inédit réside dans cette capacité des grandes entreprises privées, dans la plupart des secteurs d’activité, à penser leur stratégie et leur organisation à l’échelle de la planète en s’affranchissant de plus en plus ouvertement des régulations nationales.
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    Hémisphère Gauche - Perspectives pour le 2ème tour des municipales : prime au sortant, relatéralisation par le local et pas de déferlante verte

    À la veille du 1er tour des municipales, nous avions publié un panorama de la situation politique dans les principales métropoles du pays. Si les pistes définies dans cette analyse se sont trouvées confirmées par le vote du 15 mars, les effets de la crise sanitaire sur le scrutin et le climat d’ensemble ne peuvent être négligés. Il convient néanmoins de nuancer leurs effets en terme de renversements d’équilibres. Prime aux sortants, évolution de l’abstention : les principaux enseignements du 1er tour sont en grande partie connus. Mais si cette abstention a été largement commentée, elle est inégale sur le territoire. Comme le remarque Hervé Le Bras, « la hausse de l’abstention est plus faible que la moyenne et que leur environnement dans une majorité de grandes villes : 15,6 % à Toulouse, 14,8 % à Lille, 15,8 % à Nantes, 17,7 % à Strasbourg, 10,2 % à Grenoble, 14 % à Paris. ». La prime aux sortants est quant à elle bien réelle et laisse entrevoir une possible relatéralisation du champs politique, bien que les réalités locales témoignent d’un affaiblissement des partis politiques nationaux. À la lumière des résultats du 1er tour et des alliances engagées, nous tentons ici, alors que les listes du second tour ont toutes été formellement déposées le 2 juin, de dresser un panorama des forces politiques en présence dans les grandes villes de France et d’en dégager les grandes tendances.
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    Le Monde - Le siège du PS devrait redéménager vers Paris, après une parenthèse à Ivry

    Le premier secrétaire, Olivier Faure, est en discussion avec la Fondation Jean-Jaurès pour acquérir les locaux de son centre d’archives de la cité Malesherbes, dans le 9e arrondissement de la capitale.

    Adieu la banlieue, retour à Paris ! Le Parti socialiste (PS) pourrait repasser le périphérique d’ici à la fin de l’année 2020. Le premier secrétaire, Olivier Faure, a annoncé à son bureau national, mardi 23 juin, qu’il était en discussion avec la Fondation Jean-Jaurès (FJJ) pour acquérir les locaux de son centre d’archives de la cité Malesherbes, dans le 9e arrondissement de la capitale. La décision n’est pas encore prise formellement mais l’hypothèse soulage déjà élus et salariés du PS alors que la FJJ est, elle, intéressée par les locaux actuels du parti à Ivry-sur-Seine.
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    Le Monde - Application StopCovid : 14 personnes averties en trois semaines

    Le gouvernement a présenté, mardi, un bilan chiffré de l’application française de lutte contre la pandémie de Covid-19. 68 personnes se sont signalées comme malades.

    Trois semaines après son déploiement en France, l’application StopCovid n’a, pour le moment, pas été cruciale dans l’identification de potentiels malades du Covid-19 sur le territoire : c’est ce qu’indiquent les chiffres présentés mardi 23 juin à la presse par le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, qui a piloté le projet né pendant le confinement.

    En tout, l’application française de suivi des cas contacts a été téléchargée 1,9 million de fois sur les smartphones Apple et Android, avant d’être activée un peu plus d’1,8 million de fois, selon des chiffres fixés lundi 22 juin (ce qui montre qu’environ 100 000 personnes n’ont pas activé StopCovid et son système de détection par Bluetooth après l’avoir téléchargé).
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    Le Vent se lève - Participation : la mesure sociale trompeuse de Darmanin

    Une idée pour le monde d’après qui sent bon le gaullisme. Gérald Darmanin, en campagne pour Matignon, a trouvé la parade en ressuscitant la participation, un dispositif permettant de redistribuer aux salariés une partie des bénéfices réalisés par leur entreprise. Pensée à l’origine comme une troisième voie entre capitalisme et communisme, l’idée présente l’avantage de renvoyer dos à dos droite et gauche. Il ne faut pas s’y tromper : non seulement la philosophie du projet est très discutable, mais ses modalités pratiques de mise en œuvre sont également complexes. Ceux qui espèrent un virage social du quinquennat risquent d’être déçus.
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    The Conversation - Transports publics gratuits, une mesure inefficace contre la pollution en ville

    Tout le monde semble considérer la gratuité des transports publics comme une solution favorable à l’environnement, puisqu’elle permet de réduire le trafic automobile et que les bus polluent moins que les voitures. Même si quelques spécialistes en doutent, le sujet ne suscite aucun débat. Il est pourtant possible de montrer qu’il n’en est rien.

    Prenons le cas de Dunkerque. Dans cette ville, la gratuité totale des bus a fait bondir la fréquentation de 77 % entre 2017 et 2019 et la part des transports publics dans l’ensemble des déplacements (la « part modale ») est passée de 5 à 9 %, ce qui entraîne, imagine-t-on, une baisse de 4 points du trafic auto et de la pollution. La réalité est plus complexe.
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    Le Vent se lève - La France insoumise a-t-elle cherché à enjamber les élections municipales ?

    Dans la plupart des grandes villes, la France insoumise a choisi de ne pas présenter de candidature propre à l’élection municipale. Dès le premier tour, elle a apporté son soutien à des initiatives « citoyennes » ou encore à des têtes de liste communistes ou écologistes. Cette tactique de mise en retrait de l’organisation et de son label ne s’explique pas seulement par la dégradation du rapport de force électoral au profit d’autres formations de gauche, en particulier depuis le succès d’EELV aux européennes de 2019. Une raison plus profonde et moins conjoncturelle permet de l’expliquer : la participation aux scrutins locaux est avant tout perçue par Jean-Luc Mélenchon comme une menace pour l’originalité du modèle organisationnel du « mouvement gazeux ». Elle risque de faire émerger des « chefferies locales » d’élus qui remettraient en cause la vocation première du mouvement : constituer une écurie lors du seul scrutin véritablement décisif de la Ve République, à savoir l’élection présidentielle qui doit servir de point de départ à une révolution citoyenne.
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    The Conversation - Le socialisme français peut-il être sauvé par ses maires ?

    Agrégé et docteur en histoire, membre permanent du Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP), Sciences Po – USPC

    Éclipsés par la crise sanitaire, les résultats du premier tour des élections municipales n’en sont pas moins intéressants pour réfuter deux idées reçues sur la vie politique française de l’après 2017.

    Par-delà un taux d’abstention record largement imputable à la peur du Covid-19, ils ont mis en lumière la résilience de l’axe droite-gauche et rappelé que Les Républicains (LR) et le Parti socialiste (PS) demeuraient les seules formations réellement implantées sur l’ensemble du territoire national.
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    Challenges - Cambadélis: "La gauche doit se réinventer pour être une alternative face à Macron et Le Pen"

    INTERVIEW - Pour l’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis : "Il est temps de repenser l’offre de gauche et de ses forces partisanes pour incarner l’alternative". 

    "Non à la décroissance écologique, non au meilleur des mondes numériques, mais oui à un mix écolo-numérique produisant une nouvelle croissance." L'ancien premier secrétaire du Parti, Jean-Christophe Cambadélis, expose à Challenges son projet de "Nouvelle société". Il appelle la gauche à se réinventer, se réinitialiser si elle veut faire son retour dans l'arène politique face à Emmanuel Macron.

  • À la une du Progrès: « L’écologiste B.Bernard dirigera la Métropole : ses premières décisions»

    Aujourd’hui direction le Rhône et la rédaction du Progrès qui titre ce matin sur le nouveau président le Lyon Métropole, Bruno Bernard qui donne une interview exclusive au Progrès. Également, un article sur Grégory Doucet le nouveau maire de Lyon, issu d’Europe Écologie Les Verts. Enfin, le quotidien fait un point sur l’avis des Lyonnais face au scrutin de dimanche soir. Tous les détails dans cette interview Sébastien Calemart Journaliste au Progrès.

  • Telos - L'écologie est-elle l'avenir de la gauche? Daniel Boy

    La vague verte qui s'est manifestée lors du second tour des municipales a soudainement actualisé la poussée de l'écologie politique en permettant l'accès au pouvoir des Verts dans une série de villes de première importance : Lyon (ville et métropole) Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, Tours etc. Bien des évènements survenus depuis le début de l'année 2019 avaient annoncé cette mutation : la multiplication des alertes scientifiques à propos du changement climatique et de ses conséquences délétères, l'émergence d'un nouvel activisme environnemental avec les actions spectaculaires d'Extinction Rebellion, les succès des listes écologistes, lors des élections Européennes, et pour finir les annonces solennelles de la Convention Citoyenne pour le Climat semblent annoncer que le temps de l'écologie est enfin advenu.

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  • Olivier Faure et Grégory Doucet face à Jean-Jacques Bourdin en direct

    Jean-Jacques Bourdin reçoit Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste et Grégory Doucet, maire élu à Lyon, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC, ce lundi 29 juin 2020

  • Boris Vallaud - "Il est hors de question que le PS entre au gouvernement !"

  • Municipales 2020 : Allocution de Olivier Faure (PS)

    Plus de trois mois après le premier tour, les électeurs français étaient appelés dimanche à se rendre aux urnes pour le second tour des municipales. Le scrutin a été marqué par une forte abstention. Selon les instituts de sondage, elle devrait se situer à un niveau historique, entre 59% et 60%, soit environ 12 points de plus que pour le second tour de 2014. Les Français ont voté dimanche à l'occasion du second tour des municipales, plus de trois mois après le premier tour. La participation à 17 h s'établissait à 34,67 %, soit quatre points en dessous de ce qu'elle était à la même heure le 15 mars (38,77 %), selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Parmi les premiers résultats : le Premier ministre Édouard Philippe remporte l'élection au Havre avec 59 % des voix ; le député Rassemblement national (RN) Louis Aliot revendique la victoire à Perpignan ; le maire sortant de Pau, François Bayrou (MoDem), est réélu (estimations) ; Anne Hidalgo est reconduite à Paris avec 50,2 % des voix (estimations).