valls
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Laïcité , 30 ans de fracture a gauche | Documentaire LCP INA
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François Kalfon: « Manuel Valls c'est une sorte de Gérard Majax de la politique»
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Serge Moati : Gauche, année zéro ?
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Islamisme : Hamon pense que Valls "part d'un bon constat" mais…
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Le Lab - Valls dénonce le texte de la députée LFI Obono où elle raconte ne pas avoir pleuré Charlie Hebdo mais pour la censure de Dieudonné
La guerre est bel et bien déclarée entre La France insoumise et Manuel Valls. Et cela ne semble pas près de s'arrêter. Invité d'Europe 1 ce jeudi 12 octobre, l'ancien Premier ministre a remis une pièce dans la machine en dénonçant les écrits de la députée de Paris Danièle Obono.
L'ancien maire d'Evry considère qu'une partie des responsables LFI font preuve de complaisance à l'égard de l'islamisme. "Je pense que c'est théorisé aujourd'hui au sein de La France insoumise", estime Manuel Valls. La preuve, donc, s'appelle Danièle Obono.
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Europe 1 - Mélenchon-Valls, c’est quoi le problème ?
Depuis plusieurs jours, le leader de la France insoumise et l’ex-Premier ministre échangent invectives et insultes sur fond de profond désaccord idéologique. Un antagonisme qui ne date pas d’hier.
Jadis camarades au sein du Parti socialiste, Manuel Valls et Jean-Luc Mélenchon semblent être devenus aujourd’hui les pires ennemis du monde. Plus ou moins ouvert ces dernières années, le conflit s’est considérablement durci ces derniers jours entre les deux hommes, quand le leader de la France insoumise a démissionné avec fracas de la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie, dont l’ancien Premier ministre a pris la tête. La tension est telle qu’insultes et accusations de complaisance avec l’islamisme radical et l’antisémitisme ont fusé.
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François Rebsamen : Le départ de Manuel Valls du PS est un divorce par consentement mutuel
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Michel Sapin : "Valls et Hamon sont 'au bout de leur rouleau' comme socialistes"
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L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet (revue de presse bi-mensuelle)
Cette revue de presse devient bi-mensuelle pendant l'été.... Prochain rendez-vous le 17 juilletPSLe changement, c'est maintenant ! Réuni en Conseil national ce samedi, le Parti socialiste s'est donné une nouvelle direction collégiale. Chassé de l’Elysée après le quinquennat de François Hollande, réduit à une trentaine de députés à l’Assemblée et pris en étau entre la République en marche et la France insoumise, le PS d’Epinay se sait arrivé à un tournant. Le premier secrétaire et figure emblématique du parti Jean-Christophe Cambadélis en a tiré les conséquences en annonçant son départ au soir du second tour des élections législativesLe parti va être dirigé par 28 personnes, dont de nombreux proches de François Hollande et de Jean-Christophe Cambadélis. Et un partisan de Benoit Hamon.Le PS va désormais être dirigé par une direction collégiale constituée de 28 membres, dont un noyau dur de 16 personnes, selon le vote samedi du Conseil national du parti.
Samedi 8 juillet, la nouvelle direction du Parti socialiste (PS) sera désignée à l’issue d’une réunion à huit clos, alors que ce parti s'est émietté depuis les législatives.
Le drapeau est à terre. Et personne au PS n’est encore en mesure de le ramasser sur un champ de bataille dévasté : submergés par la vague En marche ! des derniers mois, les socialistes n’ont plus ni leader ni même, à en croire certains de ses anciens dirigeants, de raison d’être. C’est dire l’ampleur de la tâche qui attend la nouvelle direction qui doit être désignée ce samedi 8 juillet à l’issue d’une réunion à huit clos du conseil national, « le Parlement » des socialistes, dans un hôtel parisien. En ruine, le PS repart donc de zéro. Ou presque. Et personne ne se fait la moindre illusion. « Ce sera très long, ca va prendre des années », confie sans détours Matthias Fekl, l’ancien ministre de l’Intérieur symbole de cette génération François Hollande battue en juin dernier dans les urnes.
Le Parti socialiste en crise, ses membres tentent de survivre politiquement : fuite du navire, création de mouvements dans et hors du PS… Chacun a sa solution.
Il y a ceux, comme l'ex-premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, qui croient encore que le Parti socialiste (PS) peut être rénové, renouvelé, réinventé. Ceux qui avancent déjà, en lançant leur propre initiative, sans vraiment abandonner leur formation, à l'instar de la maire de Paris Anne Hidalgo. Et ceux qui ont abandonné leur famille politique, de l'ancien Premier ministre Manuel Valls au candidat battu de la présidentielle Benoît Hamon. Tous, depuis la déculottée socialiste à l'élection reine, puis aux législatives, tentent de repenser l'avenir du PS, chacun à leur façon.
Sonné par l'élection de Macron, le Parti socialiste peine à se remettre de sa débâcle aux législatives. Certains ténors, comme Benoît Hamon, plient bagage.Le Parti socialiste se trouve à l'heure des choix. Après l'élection d'Emmanuel Macron, c'est un parti amaigri et plus que jamais divisé, notamment sur son positionnement vis-à-vis du gouvernement. Trois camps se dessinent : les déserteurs, ceux qui y croient encore et veulent reconstruire le PS, et ceux qui, dans l'attente que les choses se clarifient, ne se prononcent pas.L’ancien candidat à l’élection présidentielle a quitté samedi le Parti socialiste, moins d’une semaine après Manuel Valls.
Le symbole est dérisoire. Et illustre parfaitement le désarroi dans lequel se trouve aujourd’hui le Parti socialiste. Samedi soir, après l’annonce du départ de Benoît Hamon de la Rue de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis a publié sur Twitter un visuel où l’on pouvait lire : « Je suis, je reste au Parti socialiste. » Terrible aveu de solitude pour le premier secrétaire démissionnaire qui a vu partir, en moins d’une semaine, les deux finalistes de la primaire à gauche. Mardi 27 juin, c’était, en effet, l’ancien premier ministre Manuel Valls qui claquait la porte de la « vieille maison ».L’ancien candidat socialiste a annoncé sa décision lors du lancement de son « Mouvement du 1er juillet », samedi à Paris.
Il a finalement pris sa décision. Benoît Hamon a annoncé, samedi 1er juillet, à l’occasion du lancement de son « Mouvement du 1er juillet » à Paris, qu’il quittait le Parti socialiste. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste. Mais je n’abdique pas l’idéal socialiste. Je quitte un parti mais ni le socialisme ni les socialistes. Je serai plus utile en dehors de celui-ci », a-t-il lancé devant une foule nombreuse.Le Parti socialiste réunissait hier ce qu’il convient de nommer son parlement, en hibernation depuis le 18 décembre quand il avait investi ses candidats aux législatives. L’effondrement subi laissait espérer un Conseil National (CN) de bilan si ce n’est de perspectives. Au lieu de cela on a assisté à la reproduction statutaire des mêmes rituels du passé.L’intervention liminaire et crépusculaire de Jean Christophe Cambadélis posait pourtant bien la question: fallait-il s’attacher à une refondation ou à la fin de l’histoire du socialisme ? Avec cette idée que peut-être la social-démocratie avait, au cours du siècle, réussi à faire passer dans les faits et le droit ses aspirations. Elle aurait donc peut être achevé de parcourir le cycle de son destin civilisationnel comme le confirmerait sa crise à l’échelle européenne. En France c’est au moins la fin irrémédiable du « cycle d’Epinay » et de son cortège d’arrangements en tout genre.Depuis quelques jours, les départs d'élus du Parti socialiste se multiplient. Quand ce n'est pas de leur fait, les personnalités socialistes qui ont voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle sont écartés.
Déjà fragilisé par ses mauvais résultats à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste s'est lancé dans une chasse aux sorcières à l'endroit de ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron. Des cadres de la rue de Solférino ont reçu dernièrement des missives pour les informer qu'ils étaient écartés des instances du parti. A l'image d'Amine El-Khatmi, élu du Vaucluse: «J'ai donc appris via un SMS assez minable de Karine Berger (ex-députée PS, NDLR) que j'étais exclu des instances nationales du PS pour avoir appelé à voter Macron», a-t-il indiqué sur Twitter.
La Croix - Le groupe PS à l’Assemblée abandonne la dénomination « socialiste »
Pour la première fois depuis 1885, aucun groupe ne portera la dénomination « socialiste » au sein de l’hémicycle..... En laissant tomber cette désignation, les députés socialistes réalisent un coup de com. Ils cherchent aussi à se détacher d’une image qui était apparue comme un repoussoir durant les législatives. « L’avantage de nouvelle gauche, c’est que tout le monde peut s’y retrouver, aussi bien ceux qui sont proches de Macron que ceux qui sont proches de Hamon. C’est une appellation ambiguë : ça peut être la gauche modernisée à la version sociale libérale ou modernisée à la version Hamon », décrypte Rémi Lefebvre, professeur de sciences politique à l’université Lille 2.
INEGALITES
Observatoire des inégaliyés - Une médecine de classe
26 juin 2017 - La médecine française demeure une médecine de classe. Elle ne soigne pas de la même façon les malades selon leur origine sociale. Un point de vue de Maud Gelly et Laure Pitti, sociologues, extrait de la revue Agone.
La dernière loi de santé, promulguée le 26 janvier 2016, a fait du combat contre « les injustices et les inégalités de santé et d’accès au système de soins » l’un des « trois défis majeurs » pour améliorer la santé de la population en France. Dans sa présentation de la loi, le ministère de la Santé a multiplié les exemples d’inégalités sociales de santé : « les enfants d’ouvriers ont dix fois plus de risques d’être obèses que les enfants de cadres, les cadres vivent dix années de plus que les ouvriers sans limitations fonctionnelles… ». Le constat n’est pas nouveau : les écarts entre les classes sociales en matière de santé font l’objet d’un consensus, en épidémiologie [1] comme en sciences sociales. On reconnaît aujourd’hui le poids des déterminants sociaux, tels que les conditions de vie et de travail, dans les inégalités face à la maladie et à la mort.
SCANDINAVIEOn ricane à la chute de Bayrou mais on ne peut ni faire l’analyse et la critique ni établir un projet alternatif. La crise démocratique est ainsi vouée, tel un vinyle rayé à se répéter indéfiniment sans que la partition change.Voici quelques années, beaucoup de femmes et d’hommes politiques considéraient que l’avenir était à un système démocratique à la scandinave, épousant ses canons en matière de transparence. C’était à la mode, on dissertait sur cette perspective. Popularisé par la série télévisée Borgen (nos élus regardent plus les séries télés, de Candice Renoir à Borgen, qu’ils ne lisent Machiavel), le système politique scandinave correspond à une configuration sociale propre à chacun des pays composant… la Scandinavie. Il n’a jamais été dit que les configurations sociales de nos pays étaient en phase avec ce modèle. Ces sympathiques péroraisons omettaient un fait incontestable: la France n’est pas un pays scandinave (suprise!).CODE DU TRAVAILLe projet de réforme porté par la ministre du Travail se précise, notamment la volonté de déréglementer les CDD et de développer les «contrats de projet». Une évolution pourtant coûteuse pour l’assurance chômage et source d’insécurité pour les salariés.Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.
Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla
Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés.RACISMEDans une tribune au « Monde », l’historien et ancien préfet dénonce les propos de la porte-parole du Parti des indigènes de la République, Houria Bouteldja, qui maintiennent l’idée de domination et proposent de l’inverser, au lieu de la renverser.
TRIBUNE. L’utilisation de la catégorie de « race », même avec la volonté de défendre ceux qui sont issus des mondes coloniaux, et qui seraient les « indigènes » de l’intérieur opprimés par « les Blancs et leurs alliés juifs », favorise-t-elle le combat pour l’égalité des droits ? C’est ce qu’affirment des militants qui considèrent que l’humanisme de tradition socialiste est un universalisme qui empêcherait de prendre en compte la spécificité des oppressions, militants dont la principale propagandiste est Houria Bouteldja.
MACRON
Le Figaro - Olivier Faure : «Un congrès ? Une humiliation pour le premier ministre»
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale s'est inquiété du «rapport exclusif du président de la République à l'opinion». Pour lui, si Emmanuel Macron venait à s'exprimer devant le Parlement avant Edouard Philippe, la situation ferait de ce dernier «un simple répétiteur».
Après le «collaborateur» François Fillon, le «répétiteur» Edouard Philippe? La possibilité pour le chef de l'État de réunir le Congrès de Versailles à la veille du discours de politique générale du premier ministre donne des angles d'attaque à l'opposition. Invité lundi matin sur CNEWS, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Olivier Faure a ainsi parlé d'une «humiliation» pour Edouard Philippe si Emmanuel Macron le devançait au Parlement.
Le président de la République a fait part de sa vision en matière de politique internationale. Il souhaite rompre avec le néoconservatisme d'un Sarkozy ou d'un Hollande, largement inspirés par les États-Unis, loin de l'idéologie portée par sa famille des hauts fonctionnaires....
En proclamant la fin du néoconservatisme, il parle à une France moins libérale, moins favorable à l’intégration européenne, donc moins acquise à son dessein politique, mais néanmoins nécessaire à la stabilité de son pouvoir. Il unifie ainsi des éléments contradictoires et affirme la vocation «césariste» de sa présidence.
LYON
Lyon Mag - À Lyon, “on est plus chez Collomb que chez En marche”
Laminé à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste lyonnais est en perdition. La faute à un Gérard Collomb tout-puissant qui, un temps socialiste, a entrainé tous ouailles avec lui vers le parti d'Emmanuel Macron.
Ce n'est un secret pour personne. La République en marche a obtenu coup sur coup deux victoires politiques cinglantes. Même si l'abstention a atteint des records pour cette présidentielle et les législatives qui ont suivi, le jeune parti d'Emmanuel Macron est parvenu à écraser toute concurrence.
VALLS
Libé - Manuel Valls par Christine Angot : «Je ne suis pas romantique» Par Christine Angot
Terrorisme, islamisme, violence en politique, malaises de la gauche : une semaine après sa réélection contestée dans l’Essonne, l’ancien Premier ministre se raconte, revient sur ses prises de position autoritaires et analyse son image auprès des Français.
Lien permanent Catégories : Revue de presse Tags : hamon, ps, politique, actualite, parti socialiste, paul allies, inegalites, code du travail, loi travail, macron, lrem, collomb, en marche, valls, mouvement 1er juillet 0 commentaire -
L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet (revue de presse bi-mensuelle)
Cette revue de presse devient bi-mensuelle pendant l'été.... Prochain rendez-vous le 17 juilletPSSamedi 8 juillet, la nouvelle direction du Parti socialiste (PS) sera désignée à l’issue d’une réunion à huit clos, alors que ce parti s'est émietté depuis les législatives.
Le drapeau est à terre. Et personne au PS n’est encore en mesure de le ramasser sur un champ de bataille dévasté : submergés par la vague En marche ! des derniers mois, les socialistes n’ont plus ni leader ni même, à en croire certains de ses anciens dirigeants, de raison d’être. C’est dire l’ampleur de la tâche qui attend la nouvelle direction qui doit être désignée ce samedi 8 juillet à l’issue d’une réunion à huit clos du conseil national, « le Parlement » des socialistes, dans un hôtel parisien. En ruine, le PS repart donc de zéro. Ou presque. Et personne ne se fait la moindre illusion. « Ce sera très long, ca va prendre des années », confie sans détours Matthias Fekl, l’ancien ministre de l’Intérieur symbole de cette génération François Hollande battue en juin dernier dans les urnes.
Le Parti socialiste en crise, ses membres tentent de survivre politiquement : fuite du navire, création de mouvements dans et hors du PS… Chacun a sa solution.
Il y a ceux, comme l'ex-premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, qui croient encore que le Parti socialiste (PS) peut être rénové, renouvelé, réinventé. Ceux qui avancent déjà, en lançant leur propre initiative, sans vraiment abandonner leur formation, à l'instar de la maire de Paris Anne Hidalgo. Et ceux qui ont abandonné leur famille politique, de l'ancien Premier ministre Manuel Valls au candidat battu de la présidentielle Benoît Hamon. Tous, depuis la déculottée socialiste à l'élection reine, puis aux législatives, tentent de repenser l'avenir du PS, chacun à leur façon.
Sonné par l'élection de Macron, le Parti socialiste peine à se remettre de sa débâcle aux législatives. Certains ténors, comme Benoît Hamon, plient bagage.Le Parti socialiste se trouve à l'heure des choix. Après l'élection d'Emmanuel Macron, c'est un parti amaigri et plus que jamais divisé, notamment sur son positionnement vis-à-vis du gouvernement. Trois camps se dessinent : les déserteurs, ceux qui y croient encore et veulent reconstruire le PS, et ceux qui, dans l'attente que les choses se clarifient, ne se prononcent pas.L’ancien candidat à l’élection présidentielle a quitté samedi le Parti socialiste, moins d’une semaine après Manuel Valls.
Le symbole est dérisoire. Et illustre parfaitement le désarroi dans lequel se trouve aujourd’hui le Parti socialiste. Samedi soir, après l’annonce du départ de Benoît Hamon de la Rue de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis a publié sur Twitter un visuel où l’on pouvait lire : « Je suis, je reste au Parti socialiste. » Terrible aveu de solitude pour le premier secrétaire démissionnaire qui a vu partir, en moins d’une semaine, les deux finalistes de la primaire à gauche. Mardi 27 juin, c’était, en effet, l’ancien premier ministre Manuel Valls qui claquait la porte de la « vieille maison ».L’ancien candidat socialiste a annoncé sa décision lors du lancement de son « Mouvement du 1er juillet », samedi à Paris.
Il a finalement pris sa décision. Benoît Hamon a annoncé, samedi 1er juillet, à l’occasion du lancement de son « Mouvement du 1er juillet » à Paris, qu’il quittait le Parti socialiste. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste. Mais je n’abdique pas l’idéal socialiste. Je quitte un parti mais ni le socialisme ni les socialistes. Je serai plus utile en dehors de celui-ci », a-t-il lancé devant une foule nombreuse.Le Parti socialiste réunissait hier ce qu’il convient de nommer son parlement, en hibernation depuis le 18 décembre quand il avait investi ses candidats aux législatives. L’effondrement subi laissait espérer un Conseil National (CN) de bilan si ce n’est de perspectives. Au lieu de cela on a assisté à la reproduction statutaire des mêmes rituels du passé.L’intervention liminaire et crépusculaire de Jean Christophe Cambadélis posait pourtant bien la question: fallait-il s’attacher à une refondation ou à la fin de l’histoire du socialisme ? Avec cette idée que peut-être la social-démocratie avait, au cours du siècle, réussi à faire passer dans les faits et le droit ses aspirations. Elle aurait donc peut être achevé de parcourir le cycle de son destin civilisationnel comme le confirmerait sa crise à l’échelle européenne. En France c’est au moins la fin irrémédiable du « cycle d’Epinay » et de son cortège d’arrangements en tout genre.Depuis quelques jours, les départs d'élus du Parti socialiste se multiplient. Quand ce n'est pas de leur fait, les personnalités socialistes qui ont voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle sont écartés.
Déjà fragilisé par ses mauvais résultats à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste s'est lancé dans une chasse aux sorcières à l'endroit de ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron. Des cadres de la rue de Solférino ont reçu dernièrement des missives pour les informer qu'ils étaient écartés des instances du parti. A l'image d'Amine El-Khatmi, élu du Vaucluse: «J'ai donc appris via un SMS assez minable de Karine Berger (ex-députée PS, NDLR) que j'étais exclu des instances nationales du PS pour avoir appelé à voter Macron», a-t-il indiqué sur Twitter.
La Croix - Le groupe PS à l’Assemblée abandonne la dénomination « socialiste »
Pour la première fois depuis 1885, aucun groupe ne portera la dénomination « socialiste » au sein de l’hémicycle..... En laissant tomber cette désignation, les députés socialistes réalisent un coup de com. Ils cherchent aussi à se détacher d’une image qui était apparue comme un repoussoir durant les législatives. « L’avantage de nouvelle gauche, c’est que tout le monde peut s’y retrouver, aussi bien ceux qui sont proches de Macron que ceux qui sont proches de Hamon. C’est une appellation ambiguë : ça peut être la gauche modernisée à la version sociale libérale ou modernisée à la version Hamon », décrypte Rémi Lefebvre, professeur de sciences politique à l’université Lille 2.
INEGALITES
Observatoire des inégaliyés - Une médecine de classe
26 juin 2017 - La médecine française demeure une médecine de classe. Elle ne soigne pas de la même façon les malades selon leur origine sociale. Un point de vue de Maud Gelly et Laure Pitti, sociologues, extrait de la revue Agone.
La dernière loi de santé, promulguée le 26 janvier 2016, a fait du combat contre « les injustices et les inégalités de santé et d’accès au système de soins » l’un des « trois défis majeurs » pour améliorer la santé de la population en France. Dans sa présentation de la loi, le ministère de la Santé a multiplié les exemples d’inégalités sociales de santé : « les enfants d’ouvriers ont dix fois plus de risques d’être obèses que les enfants de cadres, les cadres vivent dix années de plus que les ouvriers sans limitations fonctionnelles… ». Le constat n’est pas nouveau : les écarts entre les classes sociales en matière de santé font l’objet d’un consensus, en épidémiologie [1] comme en sciences sociales. On reconnaît aujourd’hui le poids des déterminants sociaux, tels que les conditions de vie et de travail, dans les inégalités face à la maladie et à la mort.
SCANDINAVIEOn ricane à la chute de Bayrou mais on ne peut ni faire l’analyse et la critique ni établir un projet alternatif. La crise démocratique est ainsi vouée, tel un vinyle rayé à se répéter indéfiniment sans que la partition change.Voici quelques années, beaucoup de femmes et d’hommes politiques considéraient que l’avenir était à un système démocratique à la scandinave, épousant ses canons en matière de transparence. C’était à la mode, on dissertait sur cette perspective. Popularisé par la série télévisée Borgen (nos élus regardent plus les séries télés, de Candice Renoir à Borgen, qu’ils ne lisent Machiavel), le système politique scandinave correspond à une configuration sociale propre à chacun des pays composant… la Scandinavie. Il n’a jamais été dit que les configurations sociales de nos pays étaient en phase avec ce modèle. Ces sympathiques péroraisons omettaient un fait incontestable: la France n’est pas un pays scandinave (suprise!).CODE DU TRAVAILLe projet de réforme porté par la ministre du Travail se précise, notamment la volonté de déréglementer les CDD et de développer les «contrats de projet». Une évolution pourtant coûteuse pour l’assurance chômage et source d’insécurité pour les salariés.Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.
Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla
Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés.RACISMEDans une tribune au « Monde », l’historien et ancien préfet dénonce les propos de la porte-parole du Parti des indigènes de la République, Houria Bouteldja, qui maintiennent l’idée de domination et proposent de l’inverser, au lieu de la renverser.
TRIBUNE. L’utilisation de la catégorie de « race », même avec la volonté de défendre ceux qui sont issus des mondes coloniaux, et qui seraient les « indigènes » de l’intérieur opprimés par « les Blancs et leurs alliés juifs », favorise-t-elle le combat pour l’égalité des droits ? C’est ce qu’affirment des militants qui considèrent que l’humanisme de tradition socialiste est un universalisme qui empêcherait de prendre en compte la spécificité des oppressions, militants dont la principale propagandiste est Houria Bouteldja.
MACRON
Le Figaro - Olivier Faure : «Un congrès ? Une humiliation pour le premier ministre»
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale s'est inquiété du «rapport exclusif du président de la République à l'opinion». Pour lui, si Emmanuel Macron venait à s'exprimer devant le Parlement avant Edouard Philippe, la situation ferait de ce dernier «un simple répétiteur».
Après le «collaborateur» François Fillon, le «répétiteur» Edouard Philippe? La possibilité pour le chef de l'État de réunir le Congrès de Versailles à la veille du discours de politique générale du premier ministre donne des angles d'attaque à l'opposition. Invité lundi matin sur CNEWS, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Olivier Faure a ainsi parlé d'une «humiliation» pour Edouard Philippe si Emmanuel Macron le devançait au Parlement.
Le président de la République a fait part de sa vision en matière de politique internationale. Il souhaite rompre avec le néoconservatisme d'un Sarkozy ou d'un Hollande, largement inspirés par les États-Unis, loin de l'idéologie portée par sa famille des hauts fonctionnaires....
En proclamant la fin du néoconservatisme, il parle à une France moins libérale, moins favorable à l’intégration européenne, donc moins acquise à son dessein politique, mais néanmoins nécessaire à la stabilité de son pouvoir. Il unifie ainsi des éléments contradictoires et affirme la vocation «césariste» de sa présidence.
LYON
Lyon Mag - À Lyon, “on est plus chez Collomb que chez En marche”
Laminé à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste lyonnais est en perdition. La faute à un Gérard Collomb tout-puissant qui, un temps socialiste, a entrainé tous ouailles avec lui vers le parti d'Emmanuel Macron.
Ce n'est un secret pour personne. La République en marche a obtenu coup sur coup deux victoires politiques cinglantes. Même si l'abstention a atteint des records pour cette présidentielle et les législatives qui ont suivi, le jeune parti d'Emmanuel Macron est parvenu à écraser toute concurrence.
VALLS
Libé - Manuel Valls par Christine Angot : «Je ne suis pas romantique» Par Christine Angot
Terrorisme, islamisme, violence en politique, malaises de la gauche : une semaine après sa réélection contestée dans l’Essonne, l’ancien Premier ministre se raconte, revient sur ses prises de position autoritaires et analyse son image auprès des Français.
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L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet
Cette revue de presse devient bi-mensuelle pendant l'été.... Prochain rendez-vous le 17 juilletPSLe Parti socialiste en crise, ses membres tentent de survivre politiquement : fuite du navire, création de mouvements dans et hors du PS… Chacun a sa solution.
Il y a ceux, comme l'ex-premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, qui croient encore que le Parti socialiste (PS) peut être rénové, renouvelé, réinventé. Ceux qui avancent déjà, en lançant leur propre initiative, sans vraiment abandonner leur formation, à l'instar de la maire de Paris Anne Hidalgo. Et ceux qui ont abandonné leur famille politique, de l'ancien Premier ministre Manuel Valls au candidat battu de la présidentielle Benoît Hamon. Tous, depuis la déculottée socialiste à l'élection reine, puis aux législatives, tentent de repenser l'avenir du PS, chacun à leur façon.
Sonné par l'élection de Macron, le Parti socialiste peine à se remettre de sa débâcle aux législatives. Certains ténors, comme Benoît Hamon, plient bagage.Le Parti socialiste se trouve à l'heure des choix. Après l'élection d'Emmanuel Macron, c'est un parti amaigri et plus que jamais divisé, notamment sur son positionnement vis-à-vis du gouvernement. Trois camps se dessinent : les déserteurs, ceux qui y croient encore et veulent reconstruire le PS, et ceux qui, dans l'attente que les choses se clarifient, ne se prononcent pas.L’ancien candidat à l’élection présidentielle a quitté samedi le Parti socialiste, moins d’une semaine après Manuel Valls.
Le symbole est dérisoire. Et illustre parfaitement le désarroi dans lequel se trouve aujourd’hui le Parti socialiste. Samedi soir, après l’annonce du départ de Benoît Hamon de la Rue de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis a publié sur Twitter un visuel où l’on pouvait lire : « Je suis, je reste au Parti socialiste. » Terrible aveu de solitude pour le premier secrétaire démissionnaire qui a vu partir, en moins d’une semaine, les deux finalistes de la primaire à gauche. Mardi 27 juin, c’était, en effet, l’ancien premier ministre Manuel Valls qui claquait la porte de la « vieille maison ».L’ancien candidat socialiste a annoncé sa décision lors du lancement de son « Mouvement du 1er juillet », samedi à Paris.
Il a finalement pris sa décision. Benoît Hamon a annoncé, samedi 1er juillet, à l’occasion du lancement de son « Mouvement du 1er juillet » à Paris, qu’il quittait le Parti socialiste. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste. Mais je n’abdique pas l’idéal socialiste. Je quitte un parti mais ni le socialisme ni les socialistes. Je serai plus utile en dehors de celui-ci », a-t-il lancé devant une foule nombreuse.Le Parti socialiste réunissait hier ce qu’il convient de nommer son parlement, en hibernation depuis le 18 décembre quand il avait investi ses candidats aux législatives. L’effondrement subi laissait espérer un Conseil National (CN) de bilan si ce n’est de perspectives. Au lieu de cela on a assisté à la reproduction statutaire des mêmes rituels du passé.L’intervention liminaire et crépusculaire de Jean Christophe Cambadélis posait pourtant bien la question: fallait-il s’attacher à une refondation ou à la fin de l’histoire du socialisme ? Avec cette idée que peut-être la social-démocratie avait, au cours du siècle, réussi à faire passer dans les faits et le droit ses aspirations. Elle aurait donc peut être achevé de parcourir le cycle de son destin civilisationnel comme le confirmerait sa crise à l’échelle européenne. En France c’est au moins la fin irrémédiable du « cycle d’Epinay » et de son cortège d’arrangements en tout genre.Depuis quelques jours, les départs d'élus du Parti socialiste se multiplient. Quand ce n'est pas de leur fait, les personnalités socialistes qui ont voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle sont écartés.
Déjà fragilisé par ses mauvais résultats à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste s'est lancé dans une chasse aux sorcières à l'endroit de ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron. Des cadres de la rue de Solférino ont reçu dernièrement des missives pour les informer qu'ils étaient écartés des instances du parti. A l'image d'Amine El-Khatmi, élu du Vaucluse: «J'ai donc appris via un SMS assez minable de Karine Berger (ex-députée PS, NDLR) que j'étais exclu des instances nationales du PS pour avoir appelé à voter Macron», a-t-il indiqué sur Twitter.
La Croix - Le groupe PS à l’Assemblée abandonne la dénomination « socialiste »
Pour la première fois depuis 1885, aucun groupe ne portera la dénomination « socialiste » au sein de l’hémicycle..... En laissant tomber cette désignation, les députés socialistes réalisent un coup de com. Ils cherchent aussi à se détacher d’une image qui était apparue comme un repoussoir durant les législatives. « L’avantage de nouvelle gauche, c’est que tout le monde peut s’y retrouver, aussi bien ceux qui sont proches de Macron que ceux qui sont proches de Hamon. C’est une appellation ambiguë : ça peut être la gauche modernisée à la version sociale libérale ou modernisée à la version Hamon », décrypte Rémi Lefebvre, professeur de sciences politique à l’université Lille 2.
INEGALITES
Observatoire des inégaliyés - Une médecine de classe
26 juin 2017 - La médecine française demeure une médecine de classe. Elle ne soigne pas de la même façon les malades selon leur origine sociale. Un point de vue de Maud Gelly et Laure Pitti, sociologues, extrait de la revue Agone.
La dernière loi de santé, promulguée le 26 janvier 2016, a fait du combat contre « les injustices et les inégalités de santé et d’accès au système de soins » l’un des « trois défis majeurs » pour améliorer la santé de la population en France. Dans sa présentation de la loi, le ministère de la Santé a multiplié les exemples d’inégalités sociales de santé : « les enfants d’ouvriers ont dix fois plus de risques d’être obèses que les enfants de cadres, les cadres vivent dix années de plus que les ouvriers sans limitations fonctionnelles… ». Le constat n’est pas nouveau : les écarts entre les classes sociales en matière de santé font l’objet d’un consensus, en épidémiologie [1] comme en sciences sociales. On reconnaît aujourd’hui le poids des déterminants sociaux, tels que les conditions de vie et de travail, dans les inégalités face à la maladie et à la mort.
SCANDINAVIEOn ricane à la chute de Bayrou mais on ne peut ni faire l’analyse et la critique ni établir un projet alternatif. La crise démocratique est ainsi vouée, tel un vinyle rayé à se répéter indéfiniment sans que la partition change.Voici quelques années, beaucoup de femmes et d’hommes politiques considéraient que l’avenir était à un système démocratique à la scandinave, épousant ses canons en matière de transparence. C’était à la mode, on dissertait sur cette perspective. Popularisé par la série télévisée Borgen (nos élus regardent plus les séries télés, de Candice Renoir à Borgen, qu’ils ne lisent Machiavel), le système politique scandinave correspond à une configuration sociale propre à chacun des pays composant… la Scandinavie. Il n’a jamais été dit que les configurations sociales de nos pays étaient en phase avec ce modèle. Ces sympathiques péroraisons omettaient un fait incontestable: la France n’est pas un pays scandinave (suprise!).CODE DU TRAVAILLe projet de réforme porté par la ministre du Travail se précise, notamment la volonté de déréglementer les CDD et de développer les «contrats de projet». Une évolution pourtant coûteuse pour l’assurance chômage et source d’insécurité pour les salariés.Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.
Réforme du code du travail : vers un « capitalisme western » ? – Entretien avec David Cayla
Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés.RACISMEDans une tribune au « Monde », l’historien et ancien préfet dénonce les propos de la porte-parole du Parti des indigènes de la République, Houria Bouteldja, qui maintiennent l’idée de domination et proposent de l’inverser, au lieu de la renverser.
TRIBUNE. L’utilisation de la catégorie de « race », même avec la volonté de défendre ceux qui sont issus des mondes coloniaux, et qui seraient les « indigènes » de l’intérieur opprimés par « les Blancs et leurs alliés juifs », favorise-t-elle le combat pour l’égalité des droits ? C’est ce qu’affirment des militants qui considèrent que l’humanisme de tradition socialiste est un universalisme qui empêcherait de prendre en compte la spécificité des oppressions, militants dont la principale propagandiste est Houria Bouteldja.
MACRON
Le Figaro - Olivier Faure : «Un congrès ? Une humiliation pour le premier ministre»
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale s'est inquiété du «rapport exclusif du président de la République à l'opinion». Pour lui, si Emmanuel Macron venait à s'exprimer devant le Parlement avant Edouard Philippe, la situation ferait de ce dernier «un simple répétiteur».
Après le «collaborateur» François Fillon, le «répétiteur» Edouard Philippe? La possibilité pour le chef de l'État de réunir le Congrès de Versailles à la veille du discours de politique générale du premier ministre donne des angles d'attaque à l'opposition. Invité lundi matin sur CNEWS, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Olivier Faure a ainsi parlé d'une «humiliation» pour Edouard Philippe si Emmanuel Macron le devançait au Parlement.
Le président de la République a fait part de sa vision en matière de politique internationale. Il souhaite rompre avec le néoconservatisme d'un Sarkozy ou d'un Hollande, largement inspirés par les États-Unis, loin de l'idéologie portée par sa famille des hauts fonctionnaires....
En proclamant la fin du néoconservatisme, il parle à une France moins libérale, moins favorable à l’intégration européenne, donc moins acquise à son dessein politique, mais néanmoins nécessaire à la stabilité de son pouvoir. Il unifie ainsi des éléments contradictoires et affirme la vocation «césariste» de sa présidence.
LYON
Lyon Mag - À Lyon, “on est plus chez Collomb que chez En marche”
Laminé à la présidentielle et aux législatives, le Parti socialiste lyonnais est en perdition. La faute à un Gérard Collomb tout-puissant qui, un temps socialiste, a entrainé tous ouailles avec lui vers le parti d'Emmanuel Macron.
Ce n'est un secret pour personne. La République en marche a obtenu coup sur coup deux victoires politiques cinglantes. Même si l'abstention a atteint des records pour cette présidentielle et les législatives qui ont suivi, le jeune parti d'Emmanuel Macron est parvenu à écraser toute concurrence.
VALLS
Libé - Manuel Valls par Christine Angot : «Je ne suis pas romantique» Par Christine Angot
Terrorisme, islamisme, violence en politique, malaises de la gauche : une semaine après sa réélection contestée dans l’Essonne, l’ancien Premier ministre se raconte, revient sur ses prises de position autoritaires et analyse son image auprès des Français.
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