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La vidéo de la fin de semaine

  • Clément Viktorovitch - Lueurs #01 : La démocratie n'est-elle qu'un conte de fées ? avec Loïc Blondiaux

    Lueurs, c'est ma nouvelle émission long format d'entretiens ! Pour cet épisode pilote diffusé lors du Frames Festival, j'ai reçu Loïc Blondiaux, politologue et professeur de science politique à la Sorbonne pour discuter avec lui de la démocratie avec cette question : le régime démocratique n'est-il qu'un conte de fées ?

  • Collège de France - Changements climatiques et dynamiques sociales... - Kyle Harper (2024)

    2 févr. 2024

    Leçon inaugurale de Kyle Harper prononcée le 1er février 2024.

    Kyle Harper est professeur invité sur la chaire Avenir Commun Durable.

    Motivée par le défi du changement climatique anthropique, la reconstruction du climat de l'Holocène a apporté aux historiens et aux archéologues de nouvelles connaissances sur le passé humain. Nous apprenons que l'instabilité du système Terre a joué un rôle important dans l'histoire humaine. Mais pour réellement mesurer le rôle qu’a tenu l'environnement dans le passé et ainsi pouvoir projeter ses effets possibles dans l’avenir, il faudra non seulement envisager le climat, mais aussi la société humaine comme un système complexe. Ce système peut parfois être résistant aux perturbations, parfois sensible aux changements rapides avec des effets en cascade. Ces connaissances pourront éclairer les citoyens et les décideurs politiques sur la manière d’évaluer les risques auxquels sera confrontée la société contemporaine. En bref, l'intégration des sciences naturelles dans l'étude de l'histoire humaine peut enrichir notre compréhension du passé comme du présent.

    Entretien avec Kyle Harper :

    https://www.college-de-france.fr/fr/actualites/les-pires-epidemies-de-histoire-de-humanite-ont-une-dimension-climatique

  • Jean Viard / Alain Bauer : La France connait-elle ou non une poussée de violence ?

    1 févr. 2024

    Le sociologue Jean Viard et le professeur de criminologie Alain Bauer débattent ce matin pour déterminer si, oui ou non, la France est un pays plus violent qu'avant. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinte...

  • Splann - « À la Cooperl, on lave son linge sale en famille », Kristen Falc'hon sur Radio Évasion

    7 janv. 2024 LE FAOU

    [Notre enquête est à lire en accès libre : https://splann.org/enquete/cooperl-en...] « Splann ! » a publié à l'automne 2023 une enquête en plusieurs volets sur la Cooperl, coopérative porcine bretonne dont les choix économiques l'éloignent de l'esprit coopératif, au détriment des éleveurs. Et le géant affiche pourtant des fragilités. Kristen Falc'hon, co-auteur de l'enquête avec Ivan Logvenoff, était l'invité de Radio Évasion le 12 décembre 2023 pour en parler. Kristen Falc'hon est lui-même fils d'un éleveur de porcs qui a fait faillite. C'est une des raisons pour lesquelles il s'est progressivement intéressé au système économique de la production porcine bretonne, première de France par ses volumes ; un secteur économique capital mais dont les répercussions environnementales sont de plus en plus problématiques.

    S'y ajoute la question sociale quand le système vacille. La stratégie d'intégration de la Cooperl Avec près de 8000 salariés et 2,7 milliards d’euros de chiffre d'affaire en 2022, la Cooperl n'a cessé de prendre de l'ampleur ces dernières années. À coup de rachats ou créations de filiales, dont 10 à l'étranger (Chine, Russie, États-Unis, Côte d'Ivoire...) l'entreprise a fini par intégrer tous les maillons de la chaîne de la filière porc : de la production d'aliments, de médicaments et de matériels pour l'élevage jusqu'à la transformation (salaisons), en passant par la production d'énergie (par méthanisation ou transformation de la graisse de porc en carburant), la conservation génétique ou le prêt d'argent. Le financier prend la main sur l'agricole

    Cette intégration entraîne de fait une course en avant : il faut toujours plus de porcs pour alimenter les différentes activités. Non seulement la Cooperl s'éloigne de son modèle lancé dans les années 1960 par une vingtaine de producteurs à Lamballe, mais les plus de 3.000 éleveurs adhérents ont de moins en moins la main sur la stratégie de l'entreprise. Les candidatures au Conseil d'administration sont assez verrouillées, la complexité de l'organisation devient peu lisible pour un adhérent de base... Certes, les 3.000 adhérents profitent des multiples services et accompagnements de la coopérative, y compris des prêts financiers, avec des revenus parfois élevés (4 à 5.000 € mensuels pour un élevage de 300 truies). Cependant, la coopérative a décidé en 2015 de fixer elle-même le prix payé pour les animaux, en dehors de celui du marché (marché du porc breton de Plérin) et ça peut être au détriment des éleveurs selon les cours du porc. En outre, comme les contrats durent 5 ans, il est très difficile de fait de sortir de la coopérative.

    Plusieurs éleveurs ont dénoncé cette situation dans l'enquête (tout en souhaitant conserver l'anonymat). Incertitudes sociales malgré le gigantisme de la Cooperl Malgré sa taille, la Cooperl n'est pas forcément en bonne santé financière. L'entreprise a récemment annoncé des suppressions d'emploi dans son activité salaison. Il y a donc un enjeu social en plus des conséquences écologiques de la production porcine (excédents d'azote qui polluent les eaux et alimentent les algues vertes). Si la coopérative devait s'effondrer, les conséquences économiques seraient importantes, en particulier pour Lamballe et sa région. La stratégie de croissance va jusqu'à l'acquisition d'exploitations par la coopérative elle-même.

    Des fermes expérimentales et dont l'activité est destinée notamment à travailler sur les gènes du cheptel. Mais du fait de leur taille, ces unités de production alimentent aussi les usines du groupe (et créent de fait une concurrence vis à vis des éleveurs). « Ligne rouge à ne pas franchir » selon les syndicats agricoles, cette entrée de la Cooperl dans la production éloigne résolument la coopérative de sa philosophie initiale : une agriculture « familiale » sur des terres qui appartiennent aux éleveurs. Ces derniers voient leur outil leur échapper et deviennent à leur tours ses instruments...

  • Rencontre avec Florian Gulli, auteur de "l'Antiracisme trahi", animée par Jean-Numa Ducange

    16 sept. 2022

    A l’initiatives des PUF, des revues Le Temps des ruptures et Germinal, et du cercle Lucien Herr de l’ENS, des rencontres sont organisées autour des ouvrages paraissant dans la collection « Questions républicaines » des PUF, dirigée par Jean-Numa Ducange. La première a eu lieu autour de l’ouvrage de Florian Gulli, agrégé de philosophie le 14 septembre.

  • Mediapart - Du chlordécone au glyphosate, la parole aux victimes de pesticides

    Alors que la France se dirige, à la veille de la décision européenne sur le glyphosate, vers une nouvelle abstention, Mediapart fait parler les victimes. Neuf personnes touchées par des maladies liées aux pesticides témoignent. Une émission en accès libre.

  • Ivan Jablonka : "Jean-Jacques Goldman a inventé une gauche pragmatique"

    L’historien Ivan Jablonka publie "Goldman" (Seuil), biographie culturelle et politique consacrée au chanteur aussi starisé que discret : Jean-Jacques Goldman.

  • L'emprise des talibans, la détresse des Afghanes #cdanslair Archives 2022

    16 août 2023

    Encore plus de vidéos https://www.france.tv/france-5/c-dans... Abonnez-vous https://bit.ly/Cdanslairyoutube

    L'emprise des talibans, la détresse des Afghanes #cdanslair 16.08.2022 Il y a tout juste un an, le 15 août 2021, les talibans reprenaient le contrôle de Kaboul et rétablissaient l’émirat islamique d’Afghanistan, vingt ans après l’intervention militaire des Etats-Unis qui les avait écartés du pouvoir. Après le départ précipité des troupes américaines, ils prenaient possession du palais présidentiel et redevenaient maîtres du pays. Douze mois plus tard, il est au bord du gouffre, confronté notamment à une grave crise humanitaire.

    Selon l'Organisation des Nations Unies, près d'un Afghan sur deux, soit près de 20 millions de personnes, vit en situation d'insécurité alimentaire. Plus de la moitié des enfants de moins de 5 ans souffre même de malnutrition aigüe. Face à cette situation catastrophique, les Nations unies ont appelé à lever plus de 8 milliards de dollars de fonds, un montant inégalé dans l’histoire de l’organisation. C'est que le pays est économiquement totalement asphyxié. Avant le retour des talibans au pouvoir, le budget de l’Afghanistan dépendait déjà à plus de 75 % de l’aide internationale. Depuis, cette dernière a grandement diminué. De plus, afin d’accentuer la pression sur le régime, de nombreuses sanctions ont été décidées. Le pays est donc en proie à de considérables difficultés économiques et sociales, contrairement aux annonces de jours meilleurs que faisait le régime l'an passé. Les promesses d'un régime moins strict et plus tolérant ont également fait long feu. Les libertés et droits des femmes sont réduits à portion congrue. Sur le plan international, depuis le retour au pouvoir des talibans, les relations diplomatiques ont été coupées avec le reste du monde. Aucun pays n'a encore officiellement reconnu le régime de l’émirat islamique. Le pays n'est toutefois pas totalement isolé. Si les Occidentaux ont tous quitté les lieux, Moscou a été l'une des rares capitales, avec Pékin, à maintenir son ambassade ouverte à Kaboul après l'arrivée au pouvoir du mouvement fondamentaliste. La Russie et la Chine demeurent en effet deux des rares pays à vouloir, coûte que coûte, maintenir le dialogue avec le nouveau gouvernement. Une délégation talibane du ministère de l'Industrie et du commerce est d'ailleurs arrivée hier à Moscou. La Chine lorgne, elle, les ressources minières du pays, notamment les terres rares et le cuivre. Si le pays maintient des contacts avec l'extérieur, il le doit aussi à ses liens étroits avec le Qatar, intermédiaire incontournable y compris auprès des Occidentaux. Si un dialogue est bel et bien au point mort, c'est celui entre Paris et Bamako.

    Après neuf ans de présence militaire, la France a été poussée vers la sortie par la junte au pouvoir au Mali. Les derniers soldats français de l’opération « Barkhane » ont quitté le pays, a fait savoir hier l’état-major français. En neuf ans de présence au Sahel, l’armée française a perdu 59 militaires. En dehors du Mali, la présence militaire au Sahel sera divisée par deux d’ici à la fin de l’année, passant à 2 500 militaires. Le Niger a accepté le maintien d’une base aérienne à Niamey et l’appui de 250 soldats pour ses opérations militaires à la frontière malienne. Le Tchad continuera également à héberger une emprise française à N’Djamena et la France espère conserver un contingent de forces spéciales à Ouagadougou, la capitale burkinabée. L'objectif étant de limiter la déstabilisation de la région par les groupes terroristes islamistes. Au Mali, le gouvernement militaire ne contrôle plus grand chose.

    Le pays connaît une flambée de violences, que le groupe paramilitaire russe Wagner, nouvel allié de Bamako, peine à endiguer. Un groupe djihadiste affirme même avoir tué quatre de ces miliciens.

    Invités :

    - Agnès Levallois, maître de recherche à la FRS (Fondation pour la recherche stratégique

    - Margaux Benn, grand reporter - co-auteure du documentaire "Afghanistan : vivre en pays taliban"

    - Céline Bardet, juriste internationale

    - Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction du Figaro

  • "Il n'y aura pas de solution miracle" : face aux chaleurs extrêmes, comment adapter nos villes ?

    Les 40° degrés atteint dans la moitié sud de la France mi-juillet, on l'a bien compris, ne sont qu'un avant-goût de ce que seront nos étés dans les prochaines décénnies. C'est en ville que la situation va devenir de plus en plus en intenable. +4° en 2100, c'est le scénario du pire sur lequel planche le gouvernement. 50° à Paris ne serait plus de la science-fiction, Lyon subirait la température d'Alger.

    Où en sommes-nous dans l'adaptation des métropoles face à cette nouvelle donne climatique ? Alexandre Labasse, directeur général de l’Atelier parisien d’urbanisme ; Nicola Delon, architecte et co-fondateur de l’agence Encore Heureux ; et le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, sont les invités du Grand entretien du 6/9 de l’été.