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La vidéo de la fin de semaine

  • [Ciné-Débat] les Doléances avec Hélène Desplanques et Lucie Castets

    Diffusée en direct le 29 oct. 2024

    Immigration, sécurité, budget. Les obsessions de la plupart des politiques et des médias ne sont pas longues à résumer. Mais qu’en pensent réellement les citoyen·nes ? On leur a pourtant bien posé la question mais personne ne semble s’intéresser à leurs réponses. C’est tout le sujet du documentaire “les Doléances” de la réalisatrice Hélène Desplanques, basé sur les cahiers de doléances écrits en 2019 suite au mouvement des Gilets jaunes. Ce film, on le visionne ensemble et on discute avec elle et Lucie Castets !

  • Fondation Jean Jaurès - États-Unis : une élection présidentielle au résultat très incertain

    17 oct. 2024

    À quelques jours de l’élection présidentielle, comment analyser le tournant décisif qu’a constitué le retrait de Joe Biden et l’investiture de Kamala Harris ? Quel a été l'impact des débats entre Trump et Harris mais aussi entre Walz et Vance ? Ludivine Gilli, docteure en histoire, spécialiste des États-Unis et directrice de l’Observatoire de l’Amérique du Nord de la Fondation, décrypte les dernières semaines de cette fin de campagne, les thématiques qui l'ont dominée, les stratégies mises en place par chaque camp, les prévisions des sondages mais aussi le rôle bien particulier qu'y tient l’argent. Ludivine Gilli est interrogée par Maya Laurens, chargée de mission à la Fondation Jean-Jaurès.

  • Boris Vallaud : "Le report de la revalorisation des retraites est un impôt sur la vie"

    10 oct. 2024 #L_INVITE_POLITIQUE

    Avec Boris Vallaud, député des Landes, président du groupe PS à l'Assemblée nationale et auteur de "En permanence - ces vies que je fais miennes" (Odile Jacob)

  • Fondation Jean Jaurès - Socialistes contre la guerre d'Algérie

    2 oct. 2024

    Certains militants socialistes – minoritaires – s'opposèrent à Guy Mollet sur la question de la Guerre d'Algérie. Ce sont ces parcours, longtemps occultés, que Gilles Morin retrace dans son ouvrage "Socialistes contre la Guerre d'Algérie" (Arbre bleu éditions, 2024), venant ainsi, avec la publication de sa thèse soutenue en 1992, combler un manque sur l’histoire tourmentée de la gauche socialiste dans les années de transition de la IVe à la Ve République. Il en débat pour la Fondation avec Jean-François Merle, président de l'Institut Édouard-Depreux, partenaire de cet ouvrage. Pour les générations parvenues à l'âge adulte durant la guerre d’Algérie ou les années 1960, le discrédit de la SFIO était si fort et si global qu’il en a presque occulté la mémoire de ces hommes et de ces femmes qui, de l’intérieur et aussi longtemps qu’ils l’ont pu, ont combattu les dérives de ce que l’on a appelé par la suite le « national-molletisme ».

    Gilles Morin, dans cet ouvrage, retrace avec minutie et finesse le cheminement de ces militants, mus par des motivations différentes et parfois contraires, qui entre 1956 et 1958 s’élevèrent contre la trahison de la promesse de faire la paix en Algérie qu’avait portée le Front républicain. Il montre comment le ralliement de la direction de la SFIO à la Ve République a été le point de bascule qui a conduit de l’opposition interne à la scission, pour donner naissance au PSA (Parti socialiste autonome) puis au PSU (Parti socialiste unifié). Pour permettre de mieux comprendre l’émergence de cette opposition, l’auteur analyse en détail les mutations de la SFIO depuis la Libération, ses débats et son fonctionnement internes, ses zones de force et de faiblesse, la composition sociologique de son électorat et de ses adhérents. Il décrit également avec précision les évolutions de sa doctrine coloniale, les pesanteurs et les ignorances qui l’ont empêchée d’appréhender le mouvement de décolonisation, ainsi que le cheminement à propos de la question algérienne de ceux qui ont, en fin de compte, formé cette opposition à Guy Mollet.

  • Regards « Sans majorité, Macron pourrait nommer un Premier ministre entouré par un gouvernement technique »

  • Clément Viktorovitch - Lueurs #01 : La démocratie n'est-elle qu'un conte de fées ? avec Loïc Blondiaux

    Lueurs, c'est ma nouvelle émission long format d'entretiens ! Pour cet épisode pilote diffusé lors du Frames Festival, j'ai reçu Loïc Blondiaux, politologue et professeur de science politique à la Sorbonne pour discuter avec lui de la démocratie avec cette question : le régime démocratique n'est-il qu'un conte de fées ?

  • Splann - « À la Cooperl, on lave son linge sale en famille », Kristen Falc'hon sur Radio Évasion

    7 janv. 2024 LE FAOU

    [Notre enquête est à lire en accès libre : https://splann.org/enquete/cooperl-en...] « Splann ! » a publié à l'automne 2023 une enquête en plusieurs volets sur la Cooperl, coopérative porcine bretonne dont les choix économiques l'éloignent de l'esprit coopératif, au détriment des éleveurs. Et le géant affiche pourtant des fragilités. Kristen Falc'hon, co-auteur de l'enquête avec Ivan Logvenoff, était l'invité de Radio Évasion le 12 décembre 2023 pour en parler. Kristen Falc'hon est lui-même fils d'un éleveur de porcs qui a fait faillite. C'est une des raisons pour lesquelles il s'est progressivement intéressé au système économique de la production porcine bretonne, première de France par ses volumes ; un secteur économique capital mais dont les répercussions environnementales sont de plus en plus problématiques.

    S'y ajoute la question sociale quand le système vacille. La stratégie d'intégration de la Cooperl Avec près de 8000 salariés et 2,7 milliards d’euros de chiffre d'affaire en 2022, la Cooperl n'a cessé de prendre de l'ampleur ces dernières années. À coup de rachats ou créations de filiales, dont 10 à l'étranger (Chine, Russie, États-Unis, Côte d'Ivoire...) l'entreprise a fini par intégrer tous les maillons de la chaîne de la filière porc : de la production d'aliments, de médicaments et de matériels pour l'élevage jusqu'à la transformation (salaisons), en passant par la production d'énergie (par méthanisation ou transformation de la graisse de porc en carburant), la conservation génétique ou le prêt d'argent. Le financier prend la main sur l'agricole

    Cette intégration entraîne de fait une course en avant : il faut toujours plus de porcs pour alimenter les différentes activités. Non seulement la Cooperl s'éloigne de son modèle lancé dans les années 1960 par une vingtaine de producteurs à Lamballe, mais les plus de 3.000 éleveurs adhérents ont de moins en moins la main sur la stratégie de l'entreprise. Les candidatures au Conseil d'administration sont assez verrouillées, la complexité de l'organisation devient peu lisible pour un adhérent de base... Certes, les 3.000 adhérents profitent des multiples services et accompagnements de la coopérative, y compris des prêts financiers, avec des revenus parfois élevés (4 à 5.000 € mensuels pour un élevage de 300 truies). Cependant, la coopérative a décidé en 2015 de fixer elle-même le prix payé pour les animaux, en dehors de celui du marché (marché du porc breton de Plérin) et ça peut être au détriment des éleveurs selon les cours du porc. En outre, comme les contrats durent 5 ans, il est très difficile de fait de sortir de la coopérative.

    Plusieurs éleveurs ont dénoncé cette situation dans l'enquête (tout en souhaitant conserver l'anonymat). Incertitudes sociales malgré le gigantisme de la Cooperl Malgré sa taille, la Cooperl n'est pas forcément en bonne santé financière. L'entreprise a récemment annoncé des suppressions d'emploi dans son activité salaison. Il y a donc un enjeu social en plus des conséquences écologiques de la production porcine (excédents d'azote qui polluent les eaux et alimentent les algues vertes). Si la coopérative devait s'effondrer, les conséquences économiques seraient importantes, en particulier pour Lamballe et sa région. La stratégie de croissance va jusqu'à l'acquisition d'exploitations par la coopérative elle-même.

    Des fermes expérimentales et dont l'activité est destinée notamment à travailler sur les gènes du cheptel. Mais du fait de leur taille, ces unités de production alimentent aussi les usines du groupe (et créent de fait une concurrence vis à vis des éleveurs). « Ligne rouge à ne pas franchir » selon les syndicats agricoles, cette entrée de la Cooperl dans la production éloigne résolument la coopérative de sa philosophie initiale : une agriculture « familiale » sur des terres qui appartiennent aux éleveurs. Ces derniers voient leur outil leur échapper et deviennent à leur tours ses instruments...

  • Rencontre avec Florian Gulli, auteur de "l'Antiracisme trahi", animée par Jean-Numa Ducange

    16 sept. 2022

    A l’initiatives des PUF, des revues Le Temps des ruptures et Germinal, et du cercle Lucien Herr de l’ENS, des rencontres sont organisées autour des ouvrages paraissant dans la collection « Questions républicaines » des PUF, dirigée par Jean-Numa Ducange. La première a eu lieu autour de l’ouvrage de Florian Gulli, agrégé de philosophie le 14 septembre.

  • Mediapart - Du chlordécone au glyphosate, la parole aux victimes de pesticides

    Alors que la France se dirige, à la veille de la décision européenne sur le glyphosate, vers une nouvelle abstention, Mediapart fait parler les victimes. Neuf personnes touchées par des maladies liées aux pesticides témoignent. Une émission en accès libre.

  • Ivan Jablonka : "Jean-Jacques Goldman a inventé une gauche pragmatique"

    L’historien Ivan Jablonka publie "Goldman" (Seuil), biographie culturelle et politique consacrée au chanteur aussi starisé que discret : Jean-Jacques Goldman.