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Il y a 30 ans, François Mitterrand quittait la scène politique au terme d'un second septennat effectué à l'Elysée. Il aura écrit une page de notre histoire. Mais que retenons-nous aujourd'hui de cet ancien président ? Quel héritage politique a-t-il laissé à la gauche française ? Pour en débattre, Jean-Pierre Gratien reçoit l'historien Christophe Prochasson, spécialiste de l'histoire de la gauche, le député Boris Vallaud, Président du groupe « Socialistes et apparentés » à l'Assemblée nationale et la journaliste politique Astrid de Villaines. LCP fait la part belle à l'écriture documentaire en prime time. Ce rendez-vous offre une approche différenciée des réalités politiques, économiques, sociales ou mondiales....autant de thématiques qui invitent à prolonger le documentaire à l'occasion d'un débat animé par Jean-Pierre Gratien, en présence de parlementaires, acteurs de notre société et experts.
Arnaud Esquerre vous présente son ouvrage "Liberté, vérité, démocratie : peut-on tout dire en démocratie ?" aux éditions Flammarion. Entretien avec Mazarine Pingeot.
Les milliardaires français vont-ils se voir imposer de participer davantage à l’effort de solidarité collective ? Spécialiste des questions fiscales, l’économiste Gabriel Zucman, professeur à l’École normale supérieure, est à l’initiative d’une proposition de loi écologiste adoptée à l’Assemblée nationale le 20 février, qui vise à instaurer un impôt minimum de 2 % sur les hauts patrimoines dont la valeur est supérieure à 100 millions d’euros. D'après l’économiste, la France est devenue un eldorado fiscal pour les milliardaires qui paient moitié moins d’impôts que le reste de la population. Alors que dans le même temps, les recettes fiscales viennent à manquer pour équilibrer les comptes publics... D’où la nécessité impérieuse, selon lui, de taxer les ultrariches.
Le financement de la protection de la biodiversité était l’une des questions majeures discutées lors de la COP 16 qui s’est tenue à Cali, en Colombie, fin 2024, et qui reprend en février 2025 à Rome en Italie. Ce financement est en effet indispensable pour la mise en œuvre des stratégies des pays et l’atteinte des objectifs mondiaux en matière de biodiversité. Pourtant, derrière les chiffres et les engagements, des questions essentielles demeurent : qu’implique réellement de financer la biodiversité ? Quels sont les besoins concrets à court et long terme ? Quels leviers existent aujourd’hui et comment ces financements sont-ils déployés ? Juliette Landry répond aux questions de Sophie Larmoyer.
Rediffusion disponible jusqu'au 11/02/2026 Il était le plus célèbre des opposants à Vladimir Poutine, celui contre lequel le Kremlin n'avait de cesse de s'acharner : Alexeï Navalny est mort en détention le 16 février 2024. Raconté par ceux qui l'ont côtoyé au quotidien, le parcours parfois contradictoire d'un combattant au courage indéniable. Rescapé en août 2020 d'une tentative d'empoisonnement au Novitchok, le poison favori des services secrets russes, hospitalisé à Berlin, puis arrêté dès son retour à Moscou et condamné au total à dix-neuf ans de prison pour "extrémisme", Alexeï Navalny, 47 ans, était le seul opposant ayant su conquérir en Russie une véritable popularité depuis que Vladimir Poutine a pris le pouvoir, au premier jour de l'an 2000. Transféré en secret dans un camp de l'Arctique sous un régime particulièrement sévère, l'ancien avocat continuait d'appeler la Russie à la résistance, jusqu'à sa mort annoncée le 16 février 2024 par l'administration pénitentiaire. Mais au-delà de son impressionnant courage, qu'est-ce qui animait celui qui s'est peu à peu révélé comme un redoutable animal politique ? Militant prodémocratie n'ayant jamais vraiment renié son flirt xénophobe avec l'extrême droite nationaliste, au début de sa carrière, il a construit au fil du temps une puissante machine médiatique, grâce à laquelle sa dénonciation féroce de la dictature et de la corruption a fédéré des milliers, puis des millions de supporters. En 2013, sa campagne pour la mairie de Moscou lui permet de remporter 27 % des suffrages face au candidat du pouvoir, malgré la fraude. Après sa dénonciation de la guerre déclenchée en sous-main contre l'Ukraine, en 2014, sa tentative pour se présenter à la présidentielle, quatre ans plus tard, en fait définitivement l'homme à abattre pour le Kremlin.
Immigration, sécurité, budget. Les obsessions de la plupart des politiques et des médias ne sont pas longues à résumer. Mais qu’en pensent réellement les citoyen·nes ? On leur a pourtant bien posé la question mais personne ne semble s’intéresser à leurs réponses. C’est tout le sujet du documentaire “les Doléances” de la réalisatrice Hélène Desplanques, basé sur les cahiers de doléances écrits en 2019 suite au mouvement des Gilets jaunes. Ce film, on le visionne ensemble et on discute avec elle et Lucie Castets !
À quelques jours de l’élection présidentielle, comment analyser le tournant décisif qu’a constitué le retrait de Joe Biden et l’investiture de Kamala Harris ? Quel a été l'impact des débats entre Trump et Harris mais aussi entre Walz et Vance ? Ludivine Gilli, docteure en histoire, spécialiste des États-Unis et directrice de l’Observatoire de l’Amérique du Nord de la Fondation, décrypte les dernières semaines de cette fin de campagne, les thématiques qui l'ont dominée, les stratégies mises en place par chaque camp, les prévisions des sondages mais aussi le rôle bien particulier qu'y tient l’argent. Ludivine Gilli est interrogée par Maya Laurens, chargée de mission à la Fondation Jean-Jaurès.