A LA UNE
HufPost - En esquivant la censure, le Parti socialiste a-t-il (vraiment) sauvé François Bayrou ?
Si le Premier ministre a échappé à une première motion de censure, cela ne signifie pas que le PS a renoncé à utiliser cette arme. Explications.
Car non, un vote du groupe présidé par Boris Vallaud n’aurait en aucune façon provoqué la chute du gouvernement, puisque le RN (ostensiblement absent de l’hémicycle) avait annoncé son refus de voter la censure. Or, sans les voix du parti d’extrême droite, il est impossible de faire tomber un exécutif soutenu par le bloc central et son nouvel allié LR. Par ailleurs, le Parti socialiste n’a pas renoncé à censurer le gouvernement.
Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon n’est « pas le chef » du Nouveau Front populaire et s’expose à finir « tout seul ». Olivier Faure défend l’autonomie du PS et son choix d’avoir noué un début de compromis avec François Bayrou et son gouvernement.
18 janvier
Le nouvel Obs - La non-censure de François Bayrou ou la petite rupture d’Olivier Faure
Analyse Après d’âpres débats, les députés PS ont finalement choisi de ne pas censurer le gouvernement. Et pris ainsi leurs distances avec La France insoumise qui les accuse de trahison.
Quelque chose a bougé à gauche ce jeudi 16 janvier. Après des débats parfois houleux, les députés du Parti socialiste (PS) ont finalement décidé de ne pas censurer François Bayrou, s’attirant aussitôt les foudres du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon. Cette décision n’a pas été simple à prendre. Il a fallu d’ultimes concessions de la part du maire de Pau et plusieurs réunions parfois tendues pour y parvenir.
17 janvier
Le Figaro - Les députés socialistes ont décidé de ne pas censurer le premier ministre
Cette décision a été actée mercredi après-midi lors d’une réunion du groupe parlementaire et entérinée jeudi par le bureau national.
Au bout du suspense, les 66 députés socialistes ont décidé de ne pas censurer le gouvernement Bayrou. La décision a été prise au terme de plusieurs heures de discussions lors d’une réunion de groupe mercredi après-midi à l’Assemblée nationale, où une large majorité des participants s’est exprimée en faveur de la non-censure. «On a maintenu le doute sur notre position jusqu’au bout pour tenter d’obtenir davantage de Matignon», souffle un élu. Une stratégie payante puisqu’une lettre du premier ministre aux présidents de groupe parlementaire a lâché d’ultimes concessions aux socialistes jeudi à la mi-journée.
Huit députés socialistes ont voté la motion de censure déposée par La France insoumise et finalement rejetée jeudi 16 janvier. Une décision prise contre l’avis du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. Qui sont-ils ? On fait le point
16 janvier
Boris Vallaud s'exprime après la déclaration de politique générale de François Bayrou
Coup de gueule de Marine Tondelier sur le discours de politique générale de François Bayrou
"Tant que vous vous obstinerez à ne rien changer, nous n’aurons d’autre choix que censurer. "
14 janvier
"Le gouvernement doit comprendre qu'il a été battu aux élections législatives." Olivier Faure
20 minutes - Lucie Castets croit toujours en l’union de la gauche avant ses « vœux de la victoire »
13 janvier
11 janvier
France Info - Budget 2025 : le Nouveau Front populaire au bord de la rupture ?
Alors que la préparation du budget 2025 est au centre des discussions à Bercy, le PS, les Verts et le PC participent aux tractations, sans LFI. La dynamique des négociations autour de la réforme des retraites a particulièrement agacé Jean-Luc Mélenchon.
10 janvier
Les Echos - Retraites : la piste du Fonds de réserve pour financer une suspension de la réforme
Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a suggéré jeudi de faire appel au Fonds de réserve pour les retraites, pour encaisser le choc d'une éventuelle mise en pause de la réforme reportant l'âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans.
Slate - Négociations sur le budget: la gauche va-t-elle exploser en vol?
Les discussions autour du projet de loi de finances 2025 semblent avancer. Socialistes, communistes et écologistes cherchent la solution à un accord avec le gouvernement pour éviter la censure.
La gauche sans LFI a été reçue mercredi par les ministres de l’économie et des comptes publics. « La gauche du tout ou rien, c’est aujourd’hui la gauche du rien », a déclaré Olivier Faure pour justifier de négocier avec le gouvernement.
Socialistes, écologistes et communistes assument d’aller négocier avec le gouvernement. Contrairement aux insoumis, qui parlent « d’irrespect » à l’égard du NFP.
Regards - Le Parti socialiste en quête d’un compromis fécond
Le PS a entamé des négociations avec les ministres de l’économie et des comptes publics. À quelles fins ?
Ce mardi, Olivier Faure en a posé les enjeux de ces pourparlers sur France Inter avec une argumentation en 3 points :
- 1. Il faut un budget pour la France.
- 2. Le PS est ouvert au compromis parce que « s’il n’y a pas ce dialogue fécond, cela conduit à ce que l’extrême droite soit appelée au pouvoir, comme c’est le cas, en ce moment même, en Autriche ».
- 3. Les négociations vont porter essentiellement sur les retraites, les dépenses de services publics (éducation, santé…), le pouvoir d’achat et la justice fiscale.