Retrouvez un extrait du discours d'Olivier Faure lors du meeting du #NouveauFrontPopulaire au #CamPuS24 à Blois.
ps - Page 4
-
« Pour nous, la question de notre futur gouvernement n’est pas celle d’un casting. »
-
Blois 2024
Paris Match - Lucie Castets : « Je n’enterre rien du tout, je ne lâcherai pas »
Malgré le refus d’Emmanuel Macron de la nommer à Matignon ; malgré les premières failles dans l’union qui soutient sa « candidature », au sein du Parti socialiste ; malgré la rumeur Bernard Cazeneuve de plus en plus persistante, Lucie Castets affirme auprès de Paris Match qu’elle n’abandonnera pas. Entretien.
Avant un meeting organisé autour d’elle ce vendredi soir à Blois, Lucie Castets a multiplié les entretiens avec les responsables socialistes. Car le PS est tiraillé : une partie des dirigeants affirment désormais qu’il faut reprendre les discussions avec Emmanuel Macron, sans se limiter à son nom à elle pour trouver un Premier ministre…
Public Sénat Meeting du NFP à Blois : la direction du PS affiche une image d’unité
Lors de ses universités d’été, le Parti socialiste a organisé un meeting de dernière minute, en présence de Lucie Castets et de représentants des autres partis du Nouveau Front populaire. Cet événement n’est pas étranger aux débats qui secouent le parti à la rose, dont deux tendances souhaitent prendre leur distance avec l’alliance des partis de gauche. Assez pour faire tanguer le NFP ?L’ex-Insoumise désormais ralliée aux Ecologistes a épinglé ceux qui seraient tentés d’accepter de diriger Matignon sans le soutien du Nouveau Front populaire, visant directement Bernard Cazeneuve.
A défaut d’être invités à la tribune du meeting de Lucie Castets ce vendredi 30 août au soir, ils se sont incrustés sur la photo de famille juste avant, à l’arrivée de Lucie Castets à la Halle aux grains de Blois, au Campus d’été du Parti socialiste (PS). Les ex-Insoumis Alexis Corbière et Raquel Garrido tiennent à montrer qu’ils soutiennent le Nouveau Front populaire et sa toujours candidate à Matignon en dépit de ne pas avoir été investis aux législatives par Jean-Luc Mélenchon sous la bannière de la coalition.
Libé - Que pèsent les frondeurs anti-NFP au sein du Parti socialiste ?
Entre interventions médiatiques et réunion des instances, les expressions se multiplient dans le PS pour prôner une prise de distance avec La France insoumise et le refus de censurer tout gouvernement qui ne serait pas emmené par Lucie Castets.
Maintenant qu’Emmanuel Macron a écarté l’hypothèse d’un exécutif NFP dirigé par Lucie Castets, faut-il censurer tout gouvernement alternatif ? C’est la question qui alimente un désaccord profond au sein du Parti socialiste, dont les cadres sont réunis de ce jeudi 29 août à samedi à Blois (Loir-et-Cher), à l’occasion des universités d’été du parti. Tout en répétant que le Premier ministre doit être de gauche, Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, a estimé dans le Parisien que le PS devrait s’ouvrir «aux autres forces républicaines».
Public Sénat - A Blois, les socialistes se déchirent sur leur discours de la méthode
Aux universités d’été du parti socialiste, les désaccords internes sur la stratégie pour Matignon se laissent voir. En apparence, l’ambiance est joviale, mais les débats sont tendus. Si tous les socialistes s’accordent sur les mesures qu’ils veulent voir appliquées par un éventuel gouvernement de gauche, la méthode ne fait pas consensus.La séparation des majorités présidentielle et parlementaire ouvre logiquement la voie à une nouvelle cohabitation qui permettrait à l’Assemblée nationale de retrouver son plein rôle dans la direction politique du pays. Pour la quatrième fois depuis 1958, le 7 juillet 2024 les Français n’élisent pas au Parlement une majorité décalquée de celle qui a élu le président.Ce retour au schéma parlementaire voulu par la Constitution de 1958, fût-il rationalisé, permet de rétablir une part de l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif surdominé par le président et le Parlement. En tant qu’arbitre et garant de la continuité de l’État, le chef de l’État nomme le premier ministre et sur proposition de celui-ci les différents ministres.
Fort d'un bon score aux Européennes et aux législatives, le PS se montre confiant pour cette rentrée politique. Mais il reste traversé par de profondes dissensions sur la stratégie à adopter face à Emmanuel Macron.Les socialistes se retrouvent à Blois à partir du jeudi 29 août pour leur université d'été. Une rentrée politique dans un contexte particulier puisque la France n'a toujours pas de nouveau Premier ministre. Emmanuel Macron poursuit ses consultations, avec jeudi matin les représentants des régions de France, après avoir écarté l'option Lucie Castets à Matignon, la candidate du Nouveau Front populaire, en début de semaine. Le PS qui, malgré les montagnes russes de ces dernières années, tient à montrer qu'il remonte la pente, et pèse à gauche. -
EN DIRECT | #CamPuS24 : Lutter contre les violences sexistes et sexuelles, avec Judith Godrèche
Diffusé en direct il y a 3 heuresVendredi 30 août à partir de 12h, suivez la table-ronde « Lutter contre les violences sexistes et sexuelles », avec Judith Godrèche, actrice, réalisatrice et autrice. Avec une introduction de Boris Vallaud, président du groupe socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale, député des Landes.
-
"La seule voie possible, c'est la voie de la démocratie", affirme Olivier Faure
29 août 2024Aux universités d'été du PS, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, s'exprime sur la méthode à tenir pour la nomination du Premier ministre.
-
Le 8h30 franceinfo d'Olivier Faure du 26 août 2024
26 août 2024Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste était l'invité du 8h30 franceinfo,lundi 26 août 2024. Il répondait à Bérengère Bonte et Hadrien Bect.
-
Emmanuel Macron "ne peut pas bloquer les institutions et le pays plus longtemps" Chloé Ridel
-
Paris 2024 : la Seine-Saint-Denis "a fait la démonstration que nous sommes des villes hospitalières"
9 août 2024Mathieu Hanotin, maire PS de Saint-Denis, et Karim Bouamrane, maire PS de Saint-Ouen-sur-Seine, étaient les invités du "8h30 franceinfo", vendredi 9 août 2024. "Ces Jeux olympiques auront servi de révélateur pour la Seine-Saint-Denis, là où il y avait beaucoup de clichés, de stigmatisation, on a fait la démonstration que nous sommes des villes hospitalières, et que nous savons accueillir le monde, et je pense que c'est un héritage durable", se réjouit sur franceinfo ce vendredi le maire socialiste de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mathieu Hanotin.
-
Best Off 23/24 : Fondation Jean Jaurès, Jérôme Guedj - Loi immigration : préférence nationale et remise en cause des fondements de la Sécurité sociale
La loi sur l’immigration votée en décembre 2023 prévoit qu’une grande partie des prestations sociales et l’APA soient soumises à une obligation de résidence de cinq ans en France ou à une durée d’activité professionnelle minimale. Jérôme Guedj, député et membre de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, et le Collectif République sociale décortiquent le contenu de cette loi qui s’attaque à ce qui est au cœur de notre pacte social : notre système de protection sociale.
Depuis le 19 décembre 2023, commentaires et analyses se sont multipliés sur la loi immigration. Mais, pour l’essentiel, ils se sont focalisés sur la signification politique du vote. Pas sur le contenu de la loi. Et pour cause, jusqu’au bout, il a évolué dans le huis clos d’une commission mixte paritaire (CMP) et des pré-négociations dans le bureau de la Première ministre… Les sénateurs – à 19 h – comme les députés – à 21 h 30 – ont eu à se prononcer sur un texte définitivement écrit à 16 h et comportant près de… 90 articles ! Au passage, on ne peut que constater l’aberration de cette procédure parlementaire, qui aboutit, au final, à ce que la plupart des parlementaires soient contraints de se prononcer par un vote sur un texte qu’ils n’ont pas lu… Il est donc essentiel de décortiquer les articles, et notamment ceux qui introduisent le ferment de la préférence nationale dans notre système de protection sociale. Au mépris de son histoire et surtout de ses finalités.
Lire la suite
___________________________
___________________________ -
Après le second tour des Législatives (mise à jour du 29 juillet)
A LA UNE
Le Figaro - Impôts : Lucie Castets prône une «grande réforme fiscale»
«Il faut aussi que les expatriés fiscaux payent leurs impôts au fisc français, comme le font les Américains expatriés vis-à-vis du fisc des États-Unis», déclare notamment celle que le Nouveau Front populaire veut envoyer à Matignon, dans un entretien à La Tribune dimanche.
BFM - Nouveau Front populaire: Lucie Castets vise 150 milliards d'euros de recettes fiscales
La candidate du Nouveau Front populaire à Matignon n'entend pas respecter le pacte de stabilité européen et veut aller "chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d'euros à l'horizon 2027".
29 juillet
Le député socialiste estime que "s'il n'y a pas de compromis, il n'y aura pas de stabilité gouvernementale" et au final "il y aura une crise et à la fin une démission du président de la République".Fondation Jean Jaurès - Retour sur le vote Nouveau Front populaire aux élections législatives
Les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024 ont vu le Nouveau Front populaire obtenir le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale. Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de Harris Interactive, revient sur les motivations de vote des électeurs du NFP, leur profil, mais aussi leurs espoirs à la fois quant à l’application de son programme comme au choix du futur Premier ministre.
Dans un contexte où le Nouveau Front populaire (NFP) dispose du plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale, de nombreuses questions émergent. Quelles ont été les motivations de vote des électeurs du NFP ? Sont-elles uniformes selon l’âge, le genre, la catégorie sociale ou encore la proximité politique de cet électorat ? Souhaitent-ils l’application stricto sensu du programme proposé par cette alliance ou des aménagements apparaissent-ils possibles/envisageables ?
26 juillet
Lors d’un conseil national, le courant du maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, et celui d’Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, ont réclamé « une convention de clarification » de la position du PS dans le NFP
Les Echos - Le PS se divise sur le Nouveau Front populaire
Deux courants minoritaires du Parti socialiste réclament une convention de « clarification » de la ligne, vis-à-vis du Nouveau Front populaire et de sa volonté de gouverner.
Au moment où le pays traverse une crise politique et institutionnelle majeure, la parole de terrain doit être écoutée et le chemin de la réconciliation nationale passera nécessairement par le local. Florian Bercault, maire de Laval, livre son analyse d’élu local en première ligne et montre que la crise démocratique n’est pas une fatalité : ce qui se fait à Laval est symptomatique de cette crise mais constitue aussi un laboratoire d’actions pour y répondre.
La déflagration politique résultant de la dissolution de l’Assemblée nationale voulue par le président de la République le soir des résultats des élections européennes dit beaucoup à la fois de l’état de fragilité de notre pays mais aussi des attentes fortes de nos concitoyens. C’est comme si notre pays avait perdu sa boussole et ses repères au gré des intempéries vécues ces dernières années.
25 juillet
Agée de 37 ans, jeune énarque et porte-parole du collectif Nos services publics, Lucie Castets espère prendre la tête d'un gouvernement Nouveau Front populaire, malgré le refus d'Emmanuel Macron.22 juillet
HuffPost - À l’Assemblée nationale, le NFP obtient la majorité absolue au sein du bureau
À la surprise générale, le Nouveau Front populaire a décroché la majorité des sièges au sein du bureau de l’Assemblée. Une instance peu connue, mais aux pouvoirs importants.
La candidate des socialistes, des communistes et des écologistes a annoncé dans une lettre « prendre acte » des oppositions au sein de la coalition de gauche. « Tout cela ne semble pas mener à l’apaisement dont nous avons tant besoin », constate-t-elle.
L’Insoumis Eric Coquerel a été réélu samedi à la commission des Finances de l’Assemblée nationale mais le Nouveau Front populaire a été défait pour la quasi-totalité des autres présidences de commission.
Un nouveau sondage Odoxa pour Le Figaro révèle l’opinion de la société française par rapport aux conséquences politiques des élections législatives. 54 % des Français estiment que le président devrait nommer un ministre qui n’est pas issu du NFP. Ils souhaitent des coalitions et l’incapacité des partis politiques à en construire continue de dégrader leur image.
21 juillet
A défaut de s’entendre sur un nom pour Matignon, socialistes, insoumis, communistes et écologistes se sont entendus ce mercredi 17 juillet sur André Chassaigne pour tenter de conquérir, jeudi, le perchoir de la Chambre basse.Alternatives Economiques - Le programme fiscal du Nouveau Front populaire est-il confiscatoire ? Le Nouveau front populaire a permis de rouvrir le débat sur la fiscalité : des hausses d’impôts ciblées sont possibles sans craindre une baisse de l’activité, même si plusieurs mesures du programme doivent être revues.
17 juillet
Economiste, diplomate, cheville ouvrière de l’Accord de Paris… C’est la personnalité de la société civile proposée par les socialistes, les écologistes et les communistes pour briguer Matignon au nom du Nouveau Front populaire. Une figure trop proche d’Emmanuel Macron, jugent les insoumis.
15 juillet
Les socialistes ont notamment été accusés par certains cadres de La France insoumise d'avoir bloqué la candidature d'Huguette Bello pour devenir Premier ministre du Nouveau Front populaire.Le Nouveau Front populaire poursuit les négociations pour proposer le nom d'un Premier ministre issu de ses rangs. Invité de France 2 ce lundi 15 juillet, Olivier Faure estime qu'il est normal que cela "prenne du temps".
14 juillet
France 24 - Le PS ne valide pas Huguette Bello pour Matignon, LFI lui reproche de "tout bloquer"
Le Conseil national du Parti Socialiste à annoncé samedi soir ne pas valider la candidature de la Réunionnaise Huguette Bello au poste de Première ministre, et a appelé à poursuivre les discussions au sein du Nouveau Front populaire pour trouver un nom qui fait consensus. Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a reproché samedi au PS de "tout bloquer" et a convoqué dimanche les instances de LFI.
La présidente du conseil régional de La Réunion, soutenue par LFI, les Ecologistes et le PCF, a dit « prendre acte » que sa candidature « n’est pas soutenue par le PS ». Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, veut prendre « le temps de discuter » et promet un nom pour Matignon le 18 juillet.
13 juillet
François Ruffin prend ses distances avec les Insoumis - C à Vous - 11/07/2024
12 juillet
L'"Association pour une République écologique et sociale (L'Après)" a pour vocation d'être "au service du Nouveau Front populaire", ont fait savoir ses membres.
L’ancien Premier ministre estime que c’est au Nouveau Front populaire, arrivé en tête, de former un gouvernement. Il reconnaît toutefois que « ce n’est pas un cadeau ».
Les négociations se poursuivent entre les quatre forces du NFP. Le Parti socialiste pousse toujours le nom d'Olivier Faure, mais La France insoumise ne veut pas céder à cette seule proposition.Olivier Faure, le flegmatique patron du PS qui se voit à Matignon
Longtemps accusé d'avoir voulu effacer le Parti socialiste, dont il a pris les rênes en 2018, Olivier Faure, discret apparatchik mais savant manœuvrier, s'affirme et tente de s'imposer comme potentiel Premier ministre du Nouveau Front populaire, dont il défend l'unité.
A 55 ans, le Premier secrétaire du PS se dit "prêt à assumer" la fonction et demande au chef de l'Etat de "respecter le vote des Français" après l'arrivée en tête des législatives du Nouveau Front populaire.
Alternatives Economiques - Législatives Ecologie : ce qu’il faudra clarifier dans le programme du Nouveau Front populaire Rédigé dans l’urgence, le programme écologique du Nouveau Front populaire a fait des impasses sur des sujets clivants. Pour faire avancer la transition, il faudra construire du consensus.
11 juillet
L'alliance de la gauche "met en garde" le président "contre toute tentative de détournement des institutions".Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale s'oppose à l'idée de coalition centrale voulue par le camp macroniste.
Quatre jour après la victoire du NFP aux législatives, les cadres de gauche n’ont pas encore réussi à s’entendre pour proposer un nom pour Matignon. Les discussions vont trop lentement pour certains.
Le Nouvel Obs - Boris Vallaud réélu président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale
L’ancien Porte-parole du Parti Socialiste, Boris Vallaud, a été réélu président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale « à l’unanimité », mercredi 10 juillet. Un poste qu’il occupait déjà avant la dissolution du 9 juin dernier.
L'alliance de gauche, arrivée en tête des élections législatives anticipées, propose notamment l'augmentation du salaire minimum à 1 600 euros net. Quatre questions pour comprendre cette mesure qui divise les économistes.L’ensemble des socialistes, plusieurs membres de l’opposition interne compris, estiment que leur Premier secrétaire s’impose comme le seul candidat possible à Matignon. Et le font savoir.
Les députés du Nouveau Front populaire ont pris leurs quartiers au Palais Bourbon, alors que les négociations pour Matignon se poursuivent. Ils pressent Emmanuel Macron de leur confier la charge de gouverner.
10 juillet
Les parlementaires socialistes sont de plus en plus nombreux à évoquer, pour pouvoir gouverner, une extension du Nouveau Front populaire vers le bloc central. Ce qui impliquerait d’amender le programme porté par la gauche, au risque de fracturer une alliance fragile et de décevoir leurs électeurs.Législatives : une victoire de la gauche ? - C à Vous - 08/07/2024
Fabien Roussel prêt à lâcher les insoumis ? - C à Vous - 09/07/2024
Les forces de gauche pensent pouvoir gouverner seules malgré leur absence de majorité absolue, et enchaînent les réunions pour tenter de s’entendre sur le nom d’un futur chef du gouvernement.
Considéré depuis quelques années comme un "astre mort", menacé de disparition, le PS reprend des couleurs à l'issue du scrutin de dimanche."C'est le rôle du Nouveau Front populaire, et en son cœur, de notre famille – la famille socialiste – de refonder un projet collectif pour notre pays." Lorsqu'Olivier Faure, numéro un du PS, prend la parole, dimanche 7 juillet à l'issue du second tour des élections législatives, il salue un travail collectif dans la première place surprise obtenue par le Nouveau Front populaire (NFP). Mais il souligne surtout le poids, au sein du bloc de gauche, d'une formation régulièrement qualifiée "d'astre mort" depuis 2015.
Après les législatives, la France s’est réveillée italienne. Elle va devoir apprendre l’art du compromis.
Comment gérer un Parlement sans majorité claire ? Comment gouverner sans coalition évidente ? Après avoir passé la campagne des législatives à Paris, le professeur de droit et juge constitutionnel Sabino Cassese, rouage central de plusieurs gouvernements techniques italien, nous introduit aux secrets d’une formule dont la France ignore presque tout.
9 juillet
Le chef de file sortant du groupe PS à l'Assemblée nationale juge que «les socialistes ont leur légitimité» pour proposer un nom de premier ministre.
Le secrétaire général du Parti socialiste et député européen Pierre Jouvet a affirmé ce mardi auprès de l'AFP que "le seul profil qui peut rassurer et être Premier ministre" était Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.
Euractiv - Législatives : la France à la recherche d’une coalition « à l’européenne »
Le Nouveau Front populaire (NFP) a obtenu une victoire inespérée au second tour des élections législatives, mais la coalition des partis de gauche pourrait déjà être menacée, alors que des alliances au centre seront nécessaires pour former une nouvelle majorité, comme au Parlement européen.
Les forces de gauche rassemblées au sein du Nouveau Front populaire (NFP) sont arrivées en tête des élections législatives du dimanche 7 juillet et obtiennent 182 députés sur les 577 que compte l’Assemblée nationale, mais elles seront incapables de former seule une nouvelle majorité.
Plusieurs dizaines de nouveaux députés élus sous la bannière du Nouveau front populaire vont faire leur entrée à l’Assemblée nationale à l’issue du second tour des législatives anticipées. Parmi eux, plusieurs figures peu connues du grand public.
Malgré sa victoire, la gauche a-t-elle perdu ses bastions historiques ? La percée surprise du Nouveau Front populaire n’a pas grand chose à voir avec la conquête du Front populaire original en 1936. Si la logique de coalition électorale anti-RN y est bien sûr pour quelque chose, il faut étudier le premier tour du vote de 2024 pour saisir une leçon de géographie électorale : les anciens bastions de la gauche ont massivement basculé à l’extrême droite.
Après les législatives, la France s’est réveillée italienne. Elle va devoir apprendre l’art du compromis.
Comment gérer un Parlement sans majorité claire ? Comment gouverner sans coalition évidente ? Après avoir passé la campagne des législatives à Paris, le professeur de droit et juge constitutionnel Sabino Cassese, rouage central de plusieurs gouvernements techniques italien, nous introduit aux secrets d’une formule dont la France ignore presque tout.
Plus de 60 députés socialistes siégeront dans le nouvel hémicycle. Une percée qui permet au parti à la rose de faire quasi jeu égal avec La France insoumise.
A la surprise générale, défiant tous les sondages, le Nouveau Front populaire est arrivé en tête du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. D’après le comptage du « Nouvel Obs », l’union des gauches envoie donc 185 élus dans l’hémicycle. Dans le détail, 75 insoumis, 62 socialistes, 27 écologistes, 10 communistes et 11 « divers » ont été élus.
Arrivé en tête des élections législatives, le Nouveau Front populaire a placé au cœur de son programme le partage des richesses, au travers d’une véritable «révolution fiscale». Avec beaucoup de gagnants, et quelques perdants.
8 juillet
Plusieurs personnalités, allant d’Olivier Faure à Fabien Roussel, en passant par François Hollande et Yannick Jadot, ont déjà à plusieurs reprises exclu Jean-Luc Mélenchon comme éventuel chef du gouvernement.
Plusieurs représentants des partis au sein de l’alliance de gauche défendent une décision par « consensus », voire par vote pour proposer un nom de Premier ministre issu du NFP. Des discussions sont en cours.
Le Nouveau Front populaire (NFP), alliance de gauche arrivée en tête du second tour des élections législatives anticipées dimanche en France, n'acceptera "aucune coalition des contraires", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure. Il s’est exprimé depuis le QG du PS, à Paris.
Dans son émission, "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna avait assuré qu'il quitterait le pays en cas de victoire de La France insoumise. Qu'en est-il maintenant que la victoire du Nouveau Front populaire est confirmée ?
Pour lui, il faut "une proposition avec un gouvernement du Nouveau Front populaire qui permette de représenter l'ensemble des composantes de cette coalition".
Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard juge que le choix d'un Premier ministre peut se faire "par consensus" et pas forcément par un vote au sein du Nouveau front populaire.
Entre 2022 et 2024, le Parti socialiste a gagné 34 sièges à l'Assemblée, faisant de ce membre du Nouveau Front populaire le grand vainqueur de ces législatives. À l’inverse, le parti d'Emmanuel Macron, Renaissance, a perdu 73 députés en deux ans.
Notre analyse exclusive des données du ministère de l’Intérieur sur la participation à midi à l'échelle départementale révèle deux premières leçons de cette journée de deuxième tour : là où le RN a performé, la participation est la plus forte. De l’autre côté : la participation baisse là où la gauche était plus forte le 30 juin.
Aujourd’hui et ce soir, toutes nos analyses Législatives 2024 sont en accès libre. Ce travail a un coût.
-
Olivier Faure - « Macron doit respecter la tradition républicaine et nommer Lucie Castets Première ministre. »
-
Olivier Faure « Il y a un mode assez simple en démocratie pour départager des candidatures : c'est le vote. »