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PS - Une humanité en train de s'effondrer - Catherine Conconne
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02 12 2026 intervention tribune Jerome Guedj sur PLFSS 2026
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Quotidien - Jérôme Durain, l'ex-sénateur en croisade contre le narcotrafic
18 nov. 2025 -
26 11 2025 PPL LAICITE Jerome Guedj Assemblée nationale
26 nov. 2025Les chiffres d'opinion révèlent un attachement massif au principe de laïcité doublé d'un sentiment diffus de menace : 8 Français sur 10 estiment que la laïcité est en danger, 75 % la jugent menacée à l'école, 67 % considèrent le principe de laïcité menacé dans son ensemble. Des acteurs de terrain en première ligne, sans repères clairs 48 % des enseignants se sont déjà autocensurés lorsqu'il s'agit d'enseigner la laïcité, par crainte d'incidents. 7 entreprises sur 10 constatent des situations liées au fait religieux au travail. Les maires, les chefs d'établissement, les directeurs des ressources humaines manquent cruellement d'un interlocuteur unique et d'une doctrine stable pour trancher les cas difficiles. Une réponse institutionnelle : construire enfin une véritable politique publique de la laïcité Face à ces fragilités et à ces tentatives assumées ou insidieuses de remise en cause, notre pays a cruellement besoin d'une véritable politique publique de promotion et de défense de la laïcité.
C'est dans cette optique que ma proposition fait un choix radicalement différent de la surenchère législative : inscrire dans la Constitution une définition claire de la laïcité et créer un Défenseur de la laïcité, autorité administrative indépendante sur le modèle du Défenseur des droits. Cette création doit contribuer à la construction d'une politique publique cohérente et structurée de la laïcité, pour assurer sa pleine effectivité tout en évitant son instrumentalisation et la stigmatisation de certains citoyens en raison de leurs convictions religieuses. Le Défenseur de la laïcité aura pour mission de veiller au respect de ce principe dans l'ensemble de la sphère publique. Il pourra être saisi par tout citoyen, agent public ou personne morale confrontée à une difficulté d'application.
Il pourra également se saisir d'office. Revenir à l'esprit de 1905 120 ans après Aristide Briand et Jean Jaurès, il est temps de refonder le pacte laïque pour le XXIe siècle. Non par l'évitement ou le relativisme, mais par l'institutionnalisation, la clarification et la protection de ce principe fondateur. La France a besoin de sortir du cycle infernal des controverses autour de la laïcité. Le Défenseur de la laïcité sera ce repère dans la tempête, ce garant d'une laïcité organisée par le droit plutôt qu'agitée par les polémiques.
Si l'Assemblée nationale se saisit de cette proposition, elle aura l'occasion historique de franchir une étape décisive. Pour que la laïcité redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : le socle de notre vie commune, qui protège autant la liberté de croire que celle de ne pas croire. Rendez-vous le 8 décembre à l'Assemblée nationale À la veille de la Journée nationale de la laïcité, je vous invite à nous rejoindre le 8 décembre à l'Assemblée nationale pour une conférence organisée avec le groupe socialiste et en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès, autour des enjeux contemporains de la laïcité et de la nécessité de construire une véritable politique publique en la matière.
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27 nov. 2025 Prise de parole d’Olivier Faure, au Sommet de l’économie Challenges.
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Public Sénat, Yohanna Rolland - Face à l'histoire, notre devoir est de tout faire pour empêcher l'arrivée du RN au pouvoir.
26 nov. 2025 -
Présentation de la niche parlementaire des député·es Socialistes et apparentés
Planifié pour le 26 nov. 2025 -
France Info : Olivier Faure, Je participerai aux cinq débats lancés par le Premier ministre
25 nov. 2025 -
Emmanuel Grégoire : "Je porte cette cicatrice comme beaucoup de personnes qui ont gardé le silence"
24 nov. 2025 -
Le projet : Audition de Yannick Blanc le 21 novembre à 16h
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PS - 107ᵉ Congrès des Maires : le Parti socialiste apporte son soutien aux élus locaux et dénonce l'asphyxie budgétaire prévue au projet de loi de finances pour 2026
- Mardi 18 novembre 2025
À l’occasion de l’ouverture du 107ᵉ Congrès des Maires, le Parti socialiste tient à alerter, avec gravité, sur la situation budgétaire critique que traversent les collectivités locales, premières victimes d’un désengagement continu de l’État.
Elles doivent affronter depuis plusieurs années une compression inédite de leurs marges de manœuvre, aggravée par l’explosion des coûts de l’énergie, la hausse des dépenses sociales obligatoires et l’insuffisante compensation des décisions nationales imposées sans concertation.
Cette compression est aujourd’hui accentuée par l’actuel projet de loi de finances dont l’amputation est estimée à près de 8 milliards d’euros pour les services publics locaux et le soutien à l’investissement. Cette copie n’est pas acceptable en l’état !
Les maires seront demain forcés de renoncer à des services publics essentiels : entretien des écoles, mobilité, action sociale, sécurité, culture, sport, transition écologique, action en faveur des quartiers populaires.
Dans de nombreux territoires ruraux et urbains, cette situation se transforme en véritable étranglement, menaçant la cohésion républicaine et l’égalité entre les citoyennes et les citoyens. Cette situation menace en premier lieu les libertés locales, pourtant fer de lance de notre modèle de décentralisation à la française.
Le Parti socialiste rappelle que les collectivités assurent plus de 70 % de l’investissement public et jouent un rôle décisif dans la vie quotidienne des Françaises et des Français. Leur affaiblissement fragilise directement la transition écologique, les politiques éducatives et sociales, et plus largement l’avenir du pays.
Dans l’examen budgétaire en cours, les parlementaires socialistes seront opposés aux mesures frappant de plein fouet les collectivités et se battront notamment contre l’instauration du DILICO 2, la réduction de la compensation des impôts économiques supprimés, le resserrement du FCTVA, les coupes dans la mission Outre-Mer, le gel de la dotation globale de fonctionnement, la baisse des crédits d’investissement, la baisse du Fonds vert…
Plus largement, le Parti socialiste appelle à relancer le mouvement de décentralisation initié par les socialistes en 1982. À rebours de la réforme technique visant à faire des économies telle que défendue par l'actuel Premier ministre, nous défendons un véritable projet politique visant à réoxygéner la démocratie en rapprochant la décision du citoyen.
Alors que les institutions semblent paralysées par les aventures macronistes, nous sommes convaincus que c'est en redonnant des libertés à nos collectivités que notre démocratie peut se régénérer.
Olivier FAURE, 1er secrétaire du Parti socialiste
Johanna ROLLAND, 1ère secrétaire déléguée du Parti socialiste
André LAIGNEL, 1er Vice-Président délégué de l’Association des Maires de France
Boris VALLAUD, Président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale
Patrick KANNER, Président du groupe socialiste au Sénat
Stéphane DELAUTRETTE, Président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l’Assemblée nationale
Éric KERROUCHE, Vice-Président de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation
Mathieu KLEIN, Président du Comité des territoires du Parti socialiste