Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Article de la semaine

  • Fondation Jean Jaurès, Mirabelle Barbier, Jérôme Fourquet, Gaspard Jaboulay, Jérémie Peltier, Emmanuelle Malecaze-Doublet - « Micro-comptoirs ». Enquête sociologique sur la France des PMU

    Qu’est-ce qui se joue dans un bar PMU ? De quoi y parle-t-on ? Que vient-on y chercher ? Quels en sont les codes ? Dispersés sur tout le territoire français, dans les métropoles comme dans les villages, les 14 000 PMU ne sont pas que des espaces de paris hippiques, mais aussi des lieux de vie parfois essentiels au tissu social d’un quartier ou d’un bourg. À partir des résultats d’une enquête inédite, à la fois qualitative et quantitative, les auteurs nous plongent, à hauteur de comptoir, dans cette France du quotidien, celle des PMU.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Grand Continent : Au-delà de Musk : comment l’élite techno-césariste veut rebâtir l’Amérique

    Bâtir. À tout prix.
    Un impératif est devenu le mantra des techno-césaristes qui entourent Trump.
    Alessandro Aresu raconte comment Musk, Thiel, Andreessen ou Palmer Luckey ont pris le futur de l’Amérique.

    Des Appalaches aux plages nord-coréennes : la prophétie de Peter Thiel

    Nous sommes à Cleveland, dans l’Ohio, le 21 juillet 2016. C’est le dernier jour de la convention républicaine. Juste avant Ivanka et Donald Trump, Peter Thiel monte sur scène. Il se présente : « Je crée des entreprises et je soutiens des gens qui bâtissent de nouvelles choses, des réseaux sociaux aux vaisseaux spatiaux. Je ne suis pas un politicien. Mais Donald Trump non plus. C’est un bâtisseur — et il est temps de rebâtir l’Amérique ».

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • La Vie des Idées - Enseignants : le grand déclassement ? par Géraldine Farges, sociologue, professeure des universités à l’université de Bourgogne, et Igor Martinache, politiste, maître de conférences à l’université Paris-Nanterre.

    Le métier d’enseignant fait l’objet d’une forte perte d’attractivité, comme le montrent la baisse des candidatures aux concours de recrutement et la hausse des démissions. Ce nouvel ouvrage de la collection Puf/Vie des idées explore les multiples facteurs et les effets de ce déclin.

    L’enseignement fait l’objet d’une forte perte d’attractivité, comme le suggèrent la baisse continue des candidatures aux concours de recrutement et la hausse tendancielle des démissions. Le temps où ces métiers étaient investis comme un sacerdoce semble révolu. Cet ouvrage propose d’explorer les différents facteurs et effets de cette érosion des corps enseignants, qui n’est pas propre à la France. Il invite ainsi à prêter attention non seulement aux rémunérations, mais aussi aux politiques de recrutement et de gestion des carrières enseignantes, aux transformations des conditions d’entrée dans le métier comme de son exercice quotidien, au sentiment de valorisation sociale ainsi qu’aux attitudes politiques. Sans perdre de vue que le milieu enseignant est touché par des évolutions sociales qui traversent également d’autres groupes professionnels.

    Lire la suite
    _____________
    _____________

  • Observatoire des inégalités - Pour en finir avec les 99 % par Guillaume Allègre

    Exiger une taxation plus forte du 1 % le plus riche est légitime, mais se focaliser sur les hyper-riches exonère les 99 % restants de l’effort. Un système fiscal juste et efficace ne peut faire l’impasse sur l’imposition progressive des classes moyennes et aisées. Le point de vue de l’économiste Guillaume Allègre.

    « Nous sommes les 99 % !  ». Ce slogan, qui a émergé aux États-Unis en 2011 du mouvement altermondialiste Occupy Wall Street, est devenu viral. Nombreux sont celles et ceux qui dénoncent l’enrichissement du 1 % le plus riche, au détriment des 99 % restants. Ce qui n’est pas sans poser problème.

    Faire croire que le clivage politique se résume à la fracture entre le 1 % et le reste de la population est une erreur d’analyse et une erreur politique. Les 99 % sont divisés politiquement, et c’est normal. Aux États-Unis, et de plus en plus en Europe, la gauche semble pour beaucoup être dans le camp des élites et ce n’est pas faute de dénoncer les milliardaires.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Fondation Jean Jaurès - Après la crise politique, réparer les fractures démocratiques

    L’imbroglio politico-institutionnel que nous vivons cache une crise plus profonde : celle du fonctionnement de notre démocratie, caractérisée par une défiance généralisée des citoyens vis-à-vis des acteurs politiques comme des institutions publiques et politiques. C’est un des enseignements majeurs que Dorian Dreuil tire de la 12e édition de l’enquête Fractures françaises d’Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et l’Institut Montaigne. Pendant que les crises politiques se succèdent, les fractures démocratiques se creusent.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________

  • Fondation Jean Jaurès - Alexandre Ouizille, Théo Iberrakene, Boris Julien-Vauzelle - Face à la « grande transmission », l’impôt sur les grandes successions

    L’héritage, perçu comme la possibilité de léguer un patrimoine à ses enfants et le fruit d’une vie de labeur, représente également un symbole de la mobilité sociale. Cette double fonction participe à l’attachement des Français à l’héritage. Mais celui-ci présente un caractère extrêmement inégalitaire et risque de rétablir une société dans laquelle le poids des dynasties patrimoniales l’emporte sur les résultats de l’effort et du travail. Pour enrayer le processus, Alexandre Ouizille, Théo Iberrakene et Boris Julien-Vauzelle proposent de mettre davantage à contribution les très grandes transmissions, celles touchant les 1% des Français les plus riches, afin d’investir dans l’avenir collectif de notre pays.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Fondation Jean Jaurès, Laurence Ruffin - Petit manuel de partage du pouvoir dans l’entreprise

    Au lendemain du 7 juillet 2024, alors que les citoyens français ont fait barrage à l’extrême droite, il apparaît nécessaire de pérenniser ce « réveil démocratique ». Pour Laurence Ruffin, présidente de la Scop Alma et vice-présidente de la Confédération des Scop et des Scic (CG Scop), l’exercice démocratique doit être encouragé dans un espace de décision et de pouvoir souvent négligé : l’entreprise elle-même.

    Au soir du 7 juillet 2024, 66,7% des électeurs s’étaient déplacés aux urnes, atteignant un taux de participation jamais vu depuis 1997 pour conjurer la menace imminente d’une prise de pouvoir de l’extrême droite1. Cet élan de participation tranche nettement avec un comportement électoral documenté depuis plusieurs décennies par les travaux des sociologues et politistes : au fil des scrutins électoraux, l’abstention se renforce et la confiance citoyenne envers les institutions s’érode. Ce constat s’enracine dans la crise de la démocratie représentative et l’affaiblissement de la démocratie sociale, rendue sensible par une maigre participation syndicale et peu d’adhésion aux partis politiques.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Fondation Jean Jaurès - Voyage dans la France hydroponique

    Peut-on considérer que la France serait en voie d’hydroponisation ? Par cet emprunt au registre lexical de l’agronomie, Jérôme Fourquet saisit l’installation de pratiques nouvelles ou hybridées dans les paysages et les modes de vie en France. Tissu commercial américanisé, consommation de cannabis au détriment du vin, fêtes d’Halloween… : les exemples de ce changement de référentiel culturel sont nombreux.

    Durant la soirée du 31 octobre au 1er novembre derniers, deux faits divers se sont produits à Poitiers (86) et à Saint-Péray (07) quand, parallèlement, l’expression de plusieurs phénomènes culturels se manifestaient à l’occasion de la Toussaint et de la fin de la campagne électorale américaine. Le télescopage de ces événements de nature différente a fait office de révélateur, au sens photographique du terme, de l’existence d’une France hydroponique. En agronomie, on appelle culture hydroponique le fait de faire pousser des fruits ou légumes en dehors des champs, dans des serres sur un substrat inerte (terreau, billes d’argile, laine de roche, fibres de coco…) parcouru par des solutions liquides enrichies en nutriments.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Le Vent se lève - Sécurité Sociale de l’Alimentation : de l’utopie à la réalité

    Étendre le principe de la Sécurité sociale à l’alimentation en permettant à tous les Français d’acheter des produits conventionnés, choisis démocratiquement, grâce à une carte dédiée. Le principe de la Sécurité sociale alimentaire est simple, sa mise en oeuvre moins. Celle-ci implique en effet une bataille majeure contre les acteurs qui gèrent aujourd’hui ce secteur, notamment l’agro-business et la grande distribution, mais aussi l’obsession libre-échangiste de l’Union européenne. Petit à petit, l’idée essaime pourtant un peu partout en France, à travers des expérimentations locales. Alors qu’une proposition de loi pour une massification a été déposée, des questions majeures, portant notamment sur le financement, cherchent encore des réponses.

    Il y a un peu plus d’un an, les Restos du Cœur lançaient une vaste campagne d’appel aux dons, annonçant être submergés face à une demande croissante d’une partie de la population n’arrivant plus à se nourrir face à l’inflation. Encore aujourd’hui, la crise reste d’actualité, les files d’attente pour l’aide alimentaire ne disparaissent pas du paysage français. A titre d’exemple, un rapport publié le 17 octobre par l’association Cop1, révèle que 36 % des étudiants sautent régulièrement un repas faute de moyens, tandis que 18 % d’entre eux dépendent de l’aide alimentaire. Par ailleurs, l’isolement social accompagne les difficultés alimentaires : « 41 % des étudiant.e.s se sentent toujours ou souvent seul.e.s », contre 19 % dans la population générale. La crise cependant n’épargne pas les autres tranches d’âge. Le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire ne baisse pas, atteignant aujourd’hui 2,4 millions, selon le dernier rapport d’activités des Banques Alimentaires.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Fondation Jean Jaurès - Gil Delannoi, Laurence Morel - Histoire (intellectuelle) de l’initiative populaire et de la législation directe en France

    Six ans après le mouvement des « gilets jaunes », que reste-t-il des revendications pour plus de démocratie directe ? Laurence Morel, professeure de science politique à l’université de Lille1, et Gil Delannoi, professeur de théorie politique à Sciences Po Paris2, se sont penchés sur l’histoire de la législation directe en France et montrent combien le rapport que la classe politique a entretenu à son égard est ambivalent depuis la Révolution.

    L’histoire française de la législation directe est surtout une histoire intellectuelle. Célèbre, parfois tristement, pour le référendum « d’en haut », révolutionnaire, bonapartiste puis gaulliste, la France s’est toujours montrée très réticente à l’introduction et à la pratique du référendum « d’en bas », initié par le peuple, bien qu’elle ait été la première à le théoriser. Le paradoxe français est d’ailleurs que le mouvement révolutionnaire, puis le courant socialiste, dont la réflexion sur la législation populaire a contribué au développement de la démocratie directe à l’étranger, en commençant par la Suisse, qui sera à la fin du XIXe siècle un modèle pour les populistes américains3, se sont avérés impuissants à faire la même chose dans leur propre pays.

  • Marianne, Marc Le Chevallier - "La gauche britannique s'inspire de George Orwell"

    C'est une rupture ô combien salutaire avec la si libérale gauche blairiste. Désormais, le Parti travailliste britannique de Keir Starmer s'abreuve dans l'œuvre de George Orwell. Une influence discrète mais réelle. C'est ce que pense Marc Le Chevallier, doctorant-chercheur à l'University College London, qui travaille également pour le think tank UCL Policy Lab.

    « Il y a de nombreux moments dans ma vie où j’ai ressenti une grande fierté et une profonde gratitude d’être Anglais », explique le désormais Premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer, dans une tribune pour la journée de la Saint-Georges (fête nationale de l’Angleterre). Chanter avec les supporters anglais au stade de Wembley en 1996, être la première personne de sa famille issue de la classe ouvrière à aller à l'université, ou plus récemment, avoir le « privilège de rencontrer des gens dans les villes, villages et cités de tout notre pays, qui semblent tous partager le même esprit stoïque et la même décence discrète »

    Lire la suite
    __________________________
    __________________________