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Idées

  • Comment mesurer la cohésion sociale À propos de : Sandra Hoibian, La mosaïque française. Comment (re)faire société aujourd’hui ?, Flammarion

    Dans un essai stimulant et informé, Sandra Hoibian réfute la thèse d’une fragmentation de la société française et propose une réflexion pour mesurer une notion floue, la cohésion sociale.

    La société française se fragmente-t-elle inéluctablement en communautés isolées les unes des autres, comme l’affirme Jérôme Fourquet dans des essais à grand succès [1] ? La directrice du Crédoc (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie, un organisme de recherche et d’études), Sandra Hoibian, s’emploie à mobiliser les ressources procurées par les enquêtes (notamment Conditions de vie et aspirations des Français) pour réfuter cette thèse et souligner les ressources et défis qui se posent à une société en voie d’individualisation profonde, marquée selon elle par les dégâts sociaux produits par la généralisation de la compétition sociale et de l’idéologie méritocratique qui la justifie, plutôt que par l’enfermement de ses membres dans des groupes étanches les uns aux autres.

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  • La Vie des Idées - Un siècle deleuzien (1925-2025)

    Gilles Deleuze est né le 18 janvier 1925. Cent ans après sa naissance, cet essai explore l’actualité de la pensée deleuzienne au large des théories écologiques.

    Gilles Deleuze est né le 18 janvier 1925. Son influence sur la philosophe française a été particulièrement importante, notamment dans le domaine de la métaphysique, de l’esthétique et de la philosophie sociale, à la suite des événements de Mai 1968. Cependant, avec le déploiement des questions écologiques dans le champ de la théorie sociale, on peut se demander si la philosophie de Deleuze s’avère toujours actuelle. Dans les lignes qui suivent, nous nous intéressons à l’actualité de la pensée deleuzienne dans des domaines a priori éloignés de son cadre de prédilection, à savoir dans le champ de la biologie et de l’écologie. Notre hypothèse est que c’est surtout l’apport des travaux de Deleuze avec Félix Guattari qui reste aujourd’hui actif, et ce, y compris contre les affirmations de Deleuze seul.

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  • LES « VALEURS » LIBÉRALES SONT UN LEURRE : la liberté est menacée partout - Joseph Stiglitz

  • Liberté d'expression : ce que nous apprend Spinoza

    Blasphèmes, caricatures, théories complotistes, la liberté d'expression est au coeur de nos débats contemporains. Comment le penseur du XVIIème siècle Spinoza peut-il nous aider à déterminer les limites de la liberté d'expression ? À-t-on le droit de tout dire ? L'État peut-il restreindre ce droit ? Avec :

  • Pierre Charbonnier - Vers l'écologie de guerre : une histoire environnementale de la paix

    Sortie le 25 oct. 2024

    Pierre Charbonnier vous présente son ouvrage "Vers l'écologie de guerre : une histoire environnementale de la paix" aux éditions La Découverte. Entretien avec Timothée Duverger.

  • Non Fiction - Comment la médiologie peut nous aider à penser le futur

    Un ouvrage collectif, inspiré par la discipline fondée par Régis Debray, invite à penser les métamorphoses du présent pour comprendre celles de demain.

    Rassemblant une petite vingtaine d’auteurs d’horizons disciplinaires variés, l’objet de ce livre n’est pas d’esquisser des futurs plausibles pour l’avenir (la futurologie), ni d’opter pour la divination (art de prédire l’avenir par des sacrilèges ou des fausses sciences), mais de comprendre ce qui se joue dans les métamorphoses d'aujourd'hui, et comment celles-ci influencent l’avenir à un horizon de vingt à trente ans.

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  • La Vie des idées - Des produits pour la vie À propos de : Julie Madon, Faire durer les objets. Pratiques et ressources dans l’art de déconsommer, Les Presses de Sciences Po

    « Qui, aujourd’hui, prolonge la vie des objets ? » L’enquête sociologique de Julie Madon sur les « longéviteurs » montre la diversité des profils, des motivations, mais aussi des pratiques concrètes de durabilité et des controverses qu’elles suscitent.

    L’ouvrage de Julie Madon est adapté de la thèse de doctorat en sociologie qu’elle a consacrée, entre 2018 et 2023, aux activistes de la durabilité en France : sympathisants de l’association Halte à l’Obsolescence Programmée, bénévoles et public des Repair Cafés, adeptes du bricolage et du « zéro déchet ». Il porte toutefois moins sur leur engagement dans ces structures que sur leur rapport quotidien aux objets de leur foyer, croisant ainsi sociologie des mouvements sociaux et ethnographie de la culture matérielle.

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  • Repenser la paix face au mur climatique avec Pierre Charbonnier, dans Le Grand Face-à-Face

    8 sept. 2024

    Comment bâtir un nouvel ordre mondial qui allie sécurité et préservation du climat ? Débat avec Pierre Charbonnier, philosophe, chargé de recherche au CNRS, enseignant à Sciences Po, auteur de « Vers l’écologie de guerre. Une histoire environnementale de la paix » (La Découverte).

  • Non Fiction - L’écologie révolutionnaire au prisme des classes sociales

    Jean-Baptiste Comby analyse la prise en charge des questions écologiques par les classes sociales et démontre la nécessité d’une écologie révolutionnaire à partir d’une lutte des classes.

    Jean-Baptiste Comby est sociologue, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 2 Panthéon-Assas. Il publie en 2015 un livre intitulé La question climatique. Genèse et dépolitisation d’un problème publique, dans lequel il démontre comment, dans les années 2000, en France, le changement climatique a été construit, dans les médias généralistes, de façon conformiste et individualisante. La problématique a été dépolitisée. Le succès de la rhétorique « écocitoyenne » a alors permis le maintien de l’ordre social capitaliste. Le livre Ecolos, mais pas trop… Les classes sociales face à l’enjeu environnemental, présente un prolongement de ces réflexions dans un format qui respecte les codes de la sociologie académique mais qui se veut plus accessible, de par, notamment, son format plus petit et plus court.

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  • La Vie des Iées - Jerry Cohen, défenseur radical de l’égalité

    On doit à Gerald Allan Cohen d’avoir reposé le marxisme sur d’autres bases philosophiques, guidé comme il a toujours été par le souci de lutter contre tous les arguments anti-égalitaristes.

    Né à Montréal en 1941, Gerald A. Cohen – il se faisait appeler Jerry – est brutalement décédé d’un AVC le 5 août 2009, laissant derrière lui une œuvre inachevée, tant furent nombreux les champs de réflexion qu’il a ouverts. Professeur à Oxford, critique sans concession de ses interlocuteurs, fidèle à ses convictions égalitaristes issues de sa jeunesse, il était à la fois radical, nuancé et plein d’humour. Il a grandi dans un milieu populaire imprégné de marxisme. Sa mère, originaire d’Ukraine – elle a fui le stalinisme à l’âge de 18 ans – était ouvrière, elle fut longtemps militante au Parti communiste du Québec. Son père, canadien, doté d’un « pedigree prolétarien irréprochable... sans aucun enseignement secondaire », était lié à l’Ordre du peuple Juif uni, une organisation prosoviétique, antisioniste et antireligieuse, qui gérait l’école Morris Winchewsky, dans laquelle le jeune Cohen reçut son éducation primaire, jusqu’en 1952 lorsque cet établissement fut réprimé par la Brigade anti-subversive de la police provinciale du Québec. Il poursuivit sa scolarité dans une école publique protestante, avant d’intégrer l’Université McGill, à Montréal, en 1958, puis l’Université d’Oxford, en Angleterre, où il étudia la philosophie analytique (notamment sous la direction de Gilbert Ryle et d’Isaiah Berlin) de 1961 à 1963.

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  • La Vie des Idées - Le spleen du voyageur À propos de : Juliette Morice, Renoncer aux voyages. Une enquête philosophique, Puf

    Amer savoir, celui qu’on tire du voyage ! Mais au fait, pourquoi voyager ? Et peut-on habiter le monde tout en le parcourant ?

    Voyage-t-on jamais pour de bonnes raisons ? Dans Renoncer aux voyages, Juliette Morice, spécialiste de l’histoire des voyages aux XVIe-XVIIIe siècles, nous invite à mettre en perspective les discours qui nous intiment de ne plus voyager – en avion notamment – pour sauver la planète, en les rapportant aux controverses qui, dès la Renaissance, interrogent l’utilité des voyages. Si les manuels sur « l’art de voyager utilement » (p. 12) se multiplient entre les XVIe et XVIIe siècles, les doutes quant au sens et au but des voyages perdurent au sein des Lumières européennes jusqu’à l’avènement du romantisme, pour ressurgir avec virulence face au développement du tourisme de masse. Déclinant les paradoxes et les déceptions du voyage, effectué en imagination autant qu’à l’épreuve de la poussière, de la sueur et des aléas, la philosophe n’en conclut pas pour autant à la futilité, et encore moins à la nocivité, de l’acte de voyager. À travers la lecture des réflexions d’auteurs-voyageurs aussi divers que Montaigne, Chesterton ou Michaux, elle suggère au contraire que le voyage doit se comprendre comme une modalité de l’habiter : on désire voyager pour habiter le monde d’une certaine façon, en s’y mouvant transitoirement, sans s’y enraciner ni – quoique cela soit moins sûr – se l’approprier.

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