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Idées - Page 4

  • Non Fiction - Réseaux sociaux et démocratie : l'analyse d'Habermas

    Jürgen Habermas revient dans cet ouvrage sur le concept d'« espace public » en prenant en compte l'influence des réseaux sociaux et la manipulation qu'ils peuvent exercer sur la société civile.

    Jürgen Habermas théorise depuis longtemps ce qu'il nomme l’« espace public » : un ensemble de personnes privées rassemblées pour discuter des questions d’intérêt commun. Cette idée prend naissance dans l’Europe moderne, lorsque se constituent des espaces publics bourgeois, en contrepoids des pouvoirs absolutistes. Dans les démocraties, cet « espace public » est – ou devrait être – au centre de la vie politique. Avec ce nouvel ouvrage, Habermas s'efforce ainsi de penser une « démocratie délibérative », caractérisée par une méthode de décision politique exercée en commun : une méthode par laquelle la volonté politique commune résulte d'une délibération organisée dans l'espace public

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  • France Culture - Claire Marin : chacun cherche sa place

    Claire Marin est professeure de philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles et membre associée de l’ENS-Ulm. Elle est notamment connue pour son ouvrage "Rupture(s)" (L’Observatoire, 2019), qui revenait sur l’effet des ruptures sur notre existence et notre identité. Avec "Être à sa place" (coll. “La relève”, éditions de L’Observatoire), elle s’intéresse à l'injonction à trouver sa place, à être à sa place.

    Car ne pas avoir sa place peut être vécu comme une souffrance dans une société qui tend à catégoriser. Mais aussi comme une richesse. Si l’on se réconforte dans la familiarité des lieux connus, que ce soit la famille, les amis, une discipline dans laquelle on est à l’aise, la richesse est aussi dans le fait de se confronter à la nouveauté. Sommes-nous finalement les mieux placés pour savoir quelle est notre place ?

    Contre l’idéal d’une chambre à soi, et l'illusion selon laquelle "il y aurait un lieu géographique, spatial, identifiable qui me permettrait mieux que les autres d'être moi-même", Claire Marin met en doute le pouvoir magique des seuls lieux. Parfois, c’est en nous-même qu’il faut chercher notre place. Elle évoque ainsi le "vrai lieu" d'Annie Ernaux, l'auteure de "La Place", qui elle se trouve et se retrouve dans l'écriture.

  • Misère de l’Anthropocène

    L’humanité était-elle vouée à détruire la nature et saccager l’environnement, avant qu’un groupe providentiel de scientifiques ne l’avertisse de l’impact de ses actions la planète ? C’est ce que suggère le concept « d’Anthropocène », en vogue depuis une décennie. Contre ce récit, les historiens Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz estiment que cette approche est naturalisante, dépolitisante et inopérante pour répondre à l’urgence écologique. Ils proposent plusieurs concepts alternatifs (Thermocène, Thanatocène, Phagocène, Phronocène, Capitalocène, Polémocène) qui permettent de rendre compte des causes du désastre environnemental – et de penser les moyens de lutter contre elles.

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  • Keynes face au communisme dans les années 30 [Jean-Marc Siroën]

    Xerfi Canal a reçu Jean-Marc Siroen, professeur émérite de sciences économiques à l'Université Paris-Dauphine-PSL, pour parler de Keynes et du communisme des années 30.

  • Non Fiction - Des Lumière aux Lumières : une autre histoire du cinéma

    Marc Escola défend la thèse audacieuse selon laquelle les penseurs des Lumières ont rêvé au cinéma avant même son invention technique par les frères Lumière.

    Un seul s vous manque, et tout est déformé : qui donc a pu penser sérieusement que les frères Lumière avaient inventé le cinéma, quand les Lumières en avaient déjà fait avant eux ? La thèse ressemble à une aimable plaisanterie fondée sur un jeu de mots facile : elle emporte pourtant l’adhésion, car Marc Escola la défend avec une érudition souriante qui la rend convaincante.

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  • Repenser la critique du capitalisme Première partie : un capitalisme sans limites ? Le blog de Jean-Louis Laville

    Dérèglement climatique, inégalités insupportables, montée des violences : la crise multidimensionnelle (écologique, sociale, démocratique) est d’une telle ampleur qu’elle appelle des efforts inédits pour s’en sortir. Ceux-ci sont déjà entamés sur tous les continents à travers de multiples pratiques qui, en retour, amènent à reconsidérer la critique du capitalisme.

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  • Idées d'été - France Culture - Plaidoyer pour la rationalité : Steven Pinker est l’invité des Matins

    Souvent louée comme faculté propre à l’être humain, la raison est aujourd’hui décriée pour sa capacité à céder devant les pires contre-vérités. Pouvons-nous rétablir notre confiance en elle, et par là même, notre foi dans la science et la démocratie ? 

    .... Comment comprendre l’unité de la rationalité à travers ces paradoxes ? Est-elle vraiment responsable des maux qu’on lui attribue, et si c’est parfois le cas, peut-elle en guérir ? Comment restaurer notre confiance envers elle et en faire définitivement le socle de la vie intellectuelle et politique ? Ce sont les questions que nous aborderons ce matin avec Steven Pinker, professeur de psychologie à Harvard. Finaliste à deux reprises du prix Pulitzer et lauréat de nombreux prix, auteur de Rationalité. Ce qu'est la pensée rationnelle et pourquoi nous en avons plus que jamais besoin (Les Arènes, 2021)

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  • Idées d'été - Le Vent se lève - Faut-il lire Christopher Lasch ?

    Réactionnaire ? Visionnaire ? Progressiste authentique critique de la modernité ? Christopher Lasch a suscité les mêmes controverses, aux États-Unis, que Jean-Claude Michéa en France – qui est souvent décrit comme l’un de ses continuateurs. Son oeuvre phare, La révolte des élites, a tour à tour été acclamée comme ayant saisi l’esprit du temps, et décriée comme un pamphlet sans rigueur historique ou sociologique. Alors que le thème de la sécession des élites prend une place croissante dans le monde médiatique, il convient de s’intéresser à l’auteur de la notion.

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  • Idées d'été - Regards - Et maintenant, de quoi le communisme pourrait-il être le nom ?

    Publié à titre posthume, l’ultime ouvrage de Lucien Sève engage, dans le dialogue avec des auteurs et des autrices actuels, une passionnante réflexion prospective sur le communisme du XXIème siècle.

    Mort du Covid le 23 mars 2020, Lucien Sève n’a pas terminé l’ouvrage qui devait clôturer sa tétralogie Penser avec Marx aujourd’hui. Mais les deux cents pages dont nous disposons désormais grâce aux éditions La Dispute sont une fois de plus hyper stimulantes. Rappelons que Sève avait déjà publié en 2019 la première partie de ses réflexions sur le communisme. Elle était essentiellement consacrée au communisme de Marx, aux régimes qui se sont revendiqués du communisme au XXème siècle, à la trahison stalinienne du communisme, mais aussi aux manques de Marx et des marxistes, incluant certaines conséquences ravageuses de ces failles.

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  • Telos - Liberté ou licence ? Dominique Schnapper

    Depuis le 7 février et pendant plus de trois semaines, des camionneurs ont bloqué l’accès au centre de la ville d’Ottawa, la capitale fédérale du Canada. Ils ont paralysé la circulation autour des postes-frontières avec les Etats-Unis, lieux d’échanges commerciaux essentiels entre les deux pays, au nom de leur liberté à refuser de se faire vacciner contre la covid. Toujours au nom de la liberté, leur mouvement s’est étendu en Nouvelle-Zélande. Des Français, inspirés par cet exemple et reprenant la tradition des manifestations de Gilets jaunes, ont, à leur tour, organisé des convois de voitures, camions, camionnettes ou camping-cars depuis des villes parmi les plus éloignées de la capitale, Perpignan, Toulouse, Nice, Avignon, Rennes, Strasbourg. Les conducteurs se donnaient pour destinations d’abord Paris, puis Bruxelles, afin d’organiser une manifestation massive dans la capitale de l’Europe avec d’autres convois venus de toute l’Europe. Tous, dans leurs pancartes comme dans les réponses aux journalistes, invoquaient leur liberté, liberté de ne pas se faire vacciner, liberté d’aller et venir sans contraintes (sans masques, sans passes sanitaires ou vaccinales). C’est au nom de la liberté qu’ils refusaient les contraintes imposées aux citoyens par le gouvernement pour contrer les effets de l’épidémie.

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