Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sandra hoibian

  • Comment mesurer la cohésion sociale À propos de : Sandra Hoibian, La mosaïque française. Comment (re)faire société aujourd’hui ?, Flammarion

    Dans un essai stimulant et informé, Sandra Hoibian réfute la thèse d’une fragmentation de la société française et propose une réflexion pour mesurer une notion floue, la cohésion sociale.

    La société française se fragmente-t-elle inéluctablement en communautés isolées les unes des autres, comme l’affirme Jérôme Fourquet dans des essais à grand succès [1] ? La directrice du Crédoc (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie, un organisme de recherche et d’études), Sandra Hoibian, s’emploie à mobiliser les ressources procurées par les enquêtes (notamment Conditions de vie et aspirations des Français) pour réfuter cette thèse et souligner les ressources et défis qui se posent à une société en voie d’individualisation profonde, marquée selon elle par les dégâts sociaux produits par la généralisation de la compétition sociale et de l’idéologie méritocratique qui la justifie, plutôt que par l’enfermement de ses membres dans des groupes étanches les uns aux autres.

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Observatoire des inégalités, Sandra Hoibian - La compétition attise les inégalités et mine la cohésion sociale. Il faut miser sur la coopération

    Compétition et inégalités vont de pair. Pour contrer cette tendance généralisée à tous les domaines de la vie sociale, il faut sortir de cette logique et opter pour la coopération. Le point de vue de Sandra Hoibian, directrice du Crédoc.

    Notre société est dans de nombreux domaines organisée sur le modèle de la compétition, ce qui entraîne de profondes tensions. L’une des meilleures illustrations de ce phénomène est notre système éducatif. La mécanique de sélection des étudiants avec Parcoursup est, sur ce point, éclairante. Le nombre de places en universités et écoles du supérieur est insuffisant pour répondre aux demandes. Plutôt que d’ouvrir de nouvelles places, les gouvernements successifs ont opté pour une sélection des étudiants par le « projet » et le « mérite ». L’idée est que sélectionner les meilleurs étudiants offre de multiples bénéfices à la société : moindre taux d’échec et d’abandon, meilleure adéquation entre les candidats et les formations, et moindre gâchis budgétaire associé à un plus grand succès individuel.

    Lire la suite
    ________________________
    ________________________