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Analyses

  • Fondation Jean Jaurès - Contre le sport business, le sport en coopération

    Les dérives du sport business ne seraient-elles pas le signe d’un essoufflement du système pour les sports collectifs ? Et si cette rentrée sportive marquait la progression des clubs coopératifs pour cette nouvelle saison ? Dans cette première note de l’atelier « Vivre en coopération », Timothée Duverger, codirecteur de l’Observatoire de l’expérimentation et l’innovation locales, montre qu’une autre voie est possible, celle de la coopération dans le sport.  

    Face aux dérèglements profonds de nos sociétés et pour répondre positivement aux grandes urgences de l’époque, il existe un paradigme alternatif aussi civilisationnel qu’opérationnel, un geste que des millions de Français et d’habitants dans le monde pratiquent déjà au quotidien : la coopération. Pour faire le récit de cette alternative coopérative dans ses réalisations les plus concrètes comme dans ses approches les plus idéologiques, la Fondation Jean-Jaurès et de grands acteurs coopératifs ont créé l’atelier « Vivre en coopération » animé par Fatima Bellaredj, Jérôme Saddier, Thierry Germain et Timothée Duverger. Au travers de notes, entretiens et débats, l’atelier racontera dans la durée contre quoi et pour qui la coopération peut être demain l’alternative majeure face à une société de la compétition que beaucoup défendent encore, et qui épuise dangereusement autant les êtres humains que la planète.

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  • Fondation Jean Jaurès - Adelaïde Zulfikarpasic - De « la piste aux étoiles » aux « étoiles plein les yeux » : de la nécessité de réenchanter la politique

    S’appuyant sur les résultats de la treizième vague de l’enquête Fractures françaises, menée par Ipsos-BVA pour la Fondation Jean-Jaurès, Le Monde, le Cevipof et l’Institut Montaigne, Adélaïde Zulfikarpasic analyse les réactions des Français concernant la crise politique actuelle et l’érosion du lien de confiance entre le peuple français et ses représentants.

    La crise de confiance des Français envers la classe politique n’est pas nouvelle. On l’observe dans les enquêtes d’opinion depuis plus de vingt ans et elle se reflète notamment dans les urnes, à travers une progression quasi linéaire de l’abstention (à quelques exceptions près, comme les dernières élections législatives de 2024)1. Mais la séquence en cours vient indubitablement abîmer plus encore ce lien de confiance déjà ténu entre les Français et leurs dirigeants politiques nationaux, dont l’image est de plus en plus écornée. La crise politique que nous traversons pourrait bien l’anéantir de façon durable, voire irréversible, si aucune réaction à la hauteur de l’enjeu ne permet d’inverser la tendance.

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  • Fondation Jean Jaurès - Vers des déserts médiatiques en France. La démocratie peut-elle survivre sans médias ?

    Le lien est clair entre la consommation d’information locale et la vitalité démocratique : plus un territoire dispose de médias actifs, plus la participation électorale, la confiance et l’engagement citoyen sont élevés. À l’inverse, certaines zones en voie de « désertification médiatique » voient progresser la dépendance aux réseaux sociaux et reculer les comportements civiques. C’est ce que montre l’enquête menée avec Les Relocalisateurs et coordonnée par David Medioni, codirecteur de l’Observatoire des médias de la Fondation. Experts comme responsables politiques en analysent les résulats.

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  • Émilie Agnoux - Décentraliser et démocratiser. Pour une nouvelle doctrine de gouvernement à gauche

    La gauche s’est fixée l’immense défi de faire de l’État un instrument de transformation du monde social. Pour y parvenir, cela suppose une méthode de « bon gouvernement », c’est-à-dire une doctrine politique de mobilisation des leviers de la puissance publique (dépenses, recettes, agents et services publics, normes…). C’est ce pour quoi plaide Émilie Agnoux dans cette note : reconstituer la puissance publique – la capacité à agir et à transformer le réel des institutions –  peut ainsi offrir un chemin pour reprogrammer le logiciel de la gauche, au service d’un pouvoir d’agir collectif.
     
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  • Dorian Guinard, L’arrêt « Justice pour le vivant », ou quand la justice vient pallier le manque de volonté gouvernementale de protéger la biodiversité

  • Et si le « backlash écologique » en Europe était une conséquence de l’accord de Paris ? par Malo Jan Doctorant en sciences politiques, Sciences Po

    C’était le grand mérite de l’accord de Paris en 2015 : transformer les déclarations d’intention diplomatiques sur le climat en engagements nationaux. Dix ans plus tard, l’ambition écologique se heurte désormais à un retour de bâton en Europe, où l’action climatique, au lieu de rassembler, polarise les débats et nourrit les divisions politiques.


    La COP30 marque les dix ans de l’accord de Paris et l’heure est au bilan. En 2015, les États s’étaient engagés, lors de la COP21 à Paris, à contenir le réchauffement en dessous de 2 °C, avec l’ambition d’atteindre 1,5 °C. Dix ans plus tard, les émissions continuent d’augmenter – bien qu’à un rythme moins élevé – et l’objectif de 1,5 °C semble désormais hors de portée, révélant les limites du cadre diplomatique fixé à Paris.

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  • Quelle stratégie politique pour le climat ?

    Pierre Charbonnier propose de passer du registre moral à une stratégie politique pour affronter la coalition fossile et traduire l’adhésion écologique en majorité capable d’agir.

    On connaît l’argument, il revient souvent : nous savons, et pourtant nous n’agissons pas. Nous savons l’ampleur du dérèglement climatique, ses causes, ses ordres de grandeur, les secteurs à transformer. Alors, d’où vient le blocage ? Le philosophe Pierre Charbonnier considère que moraliser la cause environnementale ne sera d’aucune utilité. Il propose de quitter le registre des grands principes vertueux pour revenir à ce qui conditionne la vie matérielle des gens : le travail, les prix de l’énergie, les infrastructures, les services. C’est dans ces espaces concrets que se rencontrent ou s’affrontent des intérêts et que se constituent des coalitions.

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  • L’échelle des revenus de l’Observatoire des inégalités

    Du revenu de solidarité active (RSA) aux sommets de la richesse, l’amplitude des revenus est immense en France. Notre échelle des revenus vise à donner quelques points de repère.

    Tout en bas de l’échelle des revenus, les plus modestes échappent à la mesure statistique mais on sait qu’une partie de la population vit avec seulement 200 ou 300 euros par mois, voire moins. C’est le cas des sans abri, des jeunes isolés et au chômage ou des migrants sans papiers par exemple. À 568 euros par mois, on trouve le RSA [1]. Ces minima sociaux sont très inférieurs au seuil de pauvreté qui, fixé à 50 % du niveau de vie médian, est de 1 073 euros mensuels en 2023 selon l’Insee. Le smic est de 1 426 euros net par mois, montant auquel peut s’ajouter une prime d’activité versée aux salariés modestes. Jusqu’à 1 683 euros de revenus par mois pour une personne seule, après impôts et prestations sociales, on appartient aux catégories populaires, c’est-à-dire aux 30 % les plus modestes.

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  • Reporterre - Désinformation massive : comment les médias privés aggravent la crise climatique

    Des chaînes de télévision et des radios sont minées par la désinformation sur le climat, révèle un rapport publié le 22 octobre. Certains médias sont des « relais proactifs », via leurs invités et même leurs journalistes.

    La désinformation climatique se porte à merveille dans les médias grand public français. Entre janvier et août, quelque 529 cas de mésinformation climatique (terme comprenant la désinformation potentiellement involontaire, sans intention de nuire démontrée) ont été relevés sur les principales chaînes de télévision et radio françaises par les ONG QuotaClimat, Data for Good et Science Feedback, révèle leur rapport publié le 22 octobre.

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  • Bernard Guilhon Professeur de sciences économiques, SKEMA Business School - La fin du libre-échange et le retour du protectionnisme économique aux États-Unis

    Les récentes politiques douanières des États-Unis signalent un changement de paradigme. Washington adopte un protectionnisme assumé, centré sur la relocalisation de la production et sur la promotion du « Made in America ». Ce tournant redéfinit les règles du jeu et contribue à une reconfiguration en profondeur de la mondialisation et des flux commerciaux internationaux.

    Une lecture rapide de la mondialisation permet de retracer les étapes essentielles qui ont abouti à la situation actuelle et de mettre en lumière l’effacement de l’idéologie libérale au profit de l’interventionnisme stratégique aux États-Unis.

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  • Observatoire des inégalités - Quelle échelle de temps choisir pour comprendre l’évolution des inégalités ?

    Les inégalités augmentent-elles ? Pour répondre à cette question, il faut s’interroger sur le point de départ de l’observation. Et aussi distinguer évolution des indicateurs et trajectoires individuelles. Les explications de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    « Les inégalités augmentent-elles ? » Cette question est très souvent posée à celui qui cherche à observer les inégalités [1], avec raison. L’évolution a au moins autant d’importance que le niveau des écarts, car on cherche à savoir où l’on va : est-ce que la dynamique nous porte vers plus d’égalité ou, au contraire, notre société se fracture-t-elle de plus en plus ?

    Pour y répondre, il faut se demander « depuis quand  ». Le jugement que l’on va pouvoir porter sur l’évolution des inégalités dépend beaucoup du point de départ de notre observation : s’agit-il du temps long, de décennies, ou bien des dernières années ?

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