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Analyses

  • Les Echos - D'autres vies que la sienne

    Le député Boris Vallaud, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, livre un témoignage précieux sur son expérience d'élu local dans les Landes. Un livre émaillé de rencontres, qui redonne du sens à l'engagement politique.

    Les politiques aiment se livrer, se raconter, et peu résistent à la tentation d'écrire d'un livre. Si Boris Vallaud, député socialiste des Landes, ne fait pas exception de ce point de vue, son livre n'a rien de comparable à ceux auxquels nous ont habitués la plupart de ses congénères. Ici, nous sommes très loin des salons lambrissés du Palais-Bourbon et des lieux de pouvoir parisiens. C'est le témoignage d'un élu local que l'auteur entend nous livrer, avec les portraits à la fois hauts en couleur et émouvants des personnes qu'il voit chaque semaine venir à sa rencontre dans sa permanence de Saint-Sever, petite cité de 5.000 âmes au coeur du pays gascon.

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  • Charly Salkazanov, Fondation Jean Jaurès - Le coût de l’immigration en France : une « fake news » à l’épreuve de la vérité

    Le thème de l’immigration est aujourd’hui omniprésent et instrumentalisé à outrance, ad nauseam serait-on tenté de dire, par l’extrême droite mais bien au-delà, accompagné de manipulations et autres mensonges assénés sans scrupules. Parler objectivement de l’immigration n’est pas chose aisée. Charly Salkazanov, avocat, s’y essaie en interrogeant la réalité de ce « coût » de l’immigration.

    C’est une idée bien répandue, un totem quasi indéboulonnable : l’immigration coûte cher. Pis, elle représente un poids exorbitant pour les finances de l’État. Mais en est-on vraiment sûr ? À force de le répéter, on finirait par l’être. En tout cas, le sujet catalyse les angoisses de certains Français au point de devenir un argument clé contre l’immigration. L’idée ne vient pas seule. Elle est accompagnée de ses variations : la France serait trop généreuse, les gens qui n’ont jamais travaillé bénéficieraient des prestations sociales, etc. Cette conviction d’une immigration qui plombe les finances publiques semble acquise. Elle a imprégné les mentalités, si bien que plus de 60% des Français pensent que « de nombreux immigrés viennent en France uniquement pour profiter de la protection sociale »1. Le sujet est complexe. Mais c’est justement une raison de s’y frotter. Sur quelle réalité se basent les partisans de ce dogme ? Il est important de ménager une place de choix à la raison et à des faits avérés pour un débat rigoureux et dépassionné sur le coût de l’immigration en France.

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  • Terra Nova - Quel rendement peut-on réellement attendre de la taxation des plus fortunés ? Fipaddict(pseudonyme) enseignant en économie et finances publiques, Guillaume HannezoProfesseur associé à l’Ecole normale supérieure

    Entre le dogme présidentiel de l’impossibilité d’augmenter les impôts et le programme fiscal voué à l’échec du Nouveau Front Populaire (NFP), il doit exister une voie pour plus de justice fiscale et la prise en compte des contraintes budgétaires. C’est ce que propose la présente note, après avoir rappelé les urgences de la situation de nos finances publiques.

    Le programme porté par le Nouveau Front Populaire (NFP) pendant la campagne des récentes élections législatives aura eu la vertu de remettre le sujet de la fiscalité des plus fortunés au centre des débats.

    Il s’agit d’un sujet tout à fait légitime dans un contexte où la France va devoir réaliser un effort d’économies massif – de l’ordre d’une centaine de milliards d’euros[1] – rien que pour stabiliser son endettement.

    L’outil fiscal doit néanmoins être manié avec prudence et agilité, en particulier quand il s’agit de prélever des recettes sur les plus fortunés, qui sont généralement bien conseillés et assez mobiles. En la matière, la gesticulation politique au mépris du droit, qui n’est que trop fréquente, ou la simple erreur technique, se payent cash.

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  • Jérôme Fourquet, Sylvain Manternach septembre 2024 Comprendre la géographie du vote RN en 2024

    L’année 2024 a été marquée par une poussée sans précédent du vote en faveur du Rassemblement national (RN). En nombre d’électeurs comme en nombre de députés – à Paris et à Bruxelles –, le RN est le premier parti de France. Ce chamboulement appelle à une radiographie territoriale du vote RN qui sous-tend cette montée en puissance et à un examen des implications pour l’avenir de notre système politique. La persistance de fortes disparités du vote RN selon, d’une part, les régions et les territoires, et, d’autre part, la taille de la commune soulève des questions importantes. Pour éclairer cette double spécificité géographique, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach adoptent une approche multiscalaire. Ils présentent tout d’abord une cartographie départementale innovante à travers la création d’un nouvel indice synthétique, « Immigration, Pauvreté et Insécurité » (IPI), qui regroupe les principales motivations du vote RN revendiquées par les électeurs eux-mêmes. Leur cartographie à l’échelle des communes et des bureaux de vote permet ensuite d’identifier d’autres facteurs explicatifs du vote RN, en particulier le capital résidentiel, c’est-à-dire la valeur et la désirabilité du lieu de résidence des individus. 

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    Fourquet en vidéo sur France Info

    Fondation Jean Jaurès - Élections européennes : retour sur un séisme électoral

    Un examen approfondi des résultats des élections européennes de juin 2024 permet de cartographier plusieurs phénomènes : la nouvelle poussée de la liste Rassemblement national, qui s’inscrit dans un long processus de montée des « eaux bleu marine », la place des deux gauches ou les pôles de résistance macroniste. À partir de cartes réalisées par Céline Colange et Sylvain Manternach, Jérôme Fourquet décrypte précisément les ressorts du séisme qui s’est joué le 9 juin dernier.

  • Le Vent se léve - Benjamin Morel - République en clair-obscur

    La période actuelle semble devoir marquer une profonde mutation de la Ve République, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Si l’absence de majorité aux ordres nous rappelle que nous sommes dans un vrai régime parlementaire, l’épisode actuel démontre aussi de vraies failles dans notre édifice constitutionnel. Par Benjamin Morel, professeur de droit public.

    La Ve République est un vrai régime parlementaire. Nous l’avons oublié, et pourtant, le texte constitutionnel ne saurait être plus clair sur ce point. Le gouvernement est responsable devant le Parlement. Le Président dispose certes de pouvoirs importants, mais ce sont des pouvoirs d’exception. Dire que le Président est fort parce qu’il peut déclencher l’article 16 (pleins pouvoirs), l’article 12 (dissoudre l’Assemblée nationale) ou utiliser le feu nucléaire relève du sophisme. 

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  • Fondation Jean Jaurès - Hadrien Brachet, Iannis Roder - Nouvelle Assemblée nationale : quatre sujets éducatifs à aborder d’urgence

    La rentrée des classes 2024 se déroule dans un contexte politique inédit. Comment les nouveaux députés vont-ils aborder les questions d’éducation ? Hadrien Brachet, journaliste à Marianne, et Iannis Roder, directeur de l’Observatoire de l’éducation de la Fondation, proposent quatre chantiers éducatifs à investir : la mixité sociale, la transmission des valeurs de la République et la laïcité, la formation des enseignants et l’avenir du lycée professionnel.

    En convoquant des élections législatives seulement trois semaines après la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a déclenché une campagne précipitée, plus encline à favoriser les postures et les jeux d’appareil qu’un véritable débat de fond sur la situation du pays. Comme d’autres thématiques essentielles, les questions d’éducation, souvent perçues comme techniques, se sont retrouvées au second plan ou simplifiées à l’extrême.

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  • Reporterre - Baisse des émissions dans l’UE : « On exporte la pollution ailleurs »

    La baisse des émissions de CO2 de l’Union européenne a atteint 4 % en un an. Mais cela s’explique surtout par une réduction de l’activité économique, explique Bastien Cuq, du Réseau Action Climat.

    L’Union européenne (UE) a diminué ses émissions de gaz à effet de serre de 4 % en un an. L’information a été publiée par Eurostat, le service de la statistique européenne, le 16 août. Cela fait aussi -14 % depuis 2019, soit la période avant le Covid-19. Une bonne nouvelle, en trompe-l’œil seulement, explique Bastien Cuq, responsable énergie au Réseau Action Climat (RAC).

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  • Vivre et agir ensemble, en militants ou en citoyens

    Le dernier numéro de la revue ARSS explore la sociabilité dans les groupes militants, quand la revue Nectart réfléchit à ce que pourrait être une politique culturelle émancipatrice et rassembleuse.

    Si le dernier numéro de la revue Actes de la recherche en sciences sociales (ARSS) se présente comme un recueil de varia, les textes retenus ont une remarquable cohérence. Tous interrogent les sociabilités internes à des groupes militants engagés dans des luttes politiques ou sociales, et dessinent une sociologie fine des dynamiques de groupes. Une liaison est ainsi assurée avec la revue Nectart qui, de son côté, explore le devenir collectif de l’activité culturelle, sa manière de tisser des liens, et le rôle des politiques culturelles.

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  • Fondation Jean Jaurès, Bassem Asseh, Adelaïde Zulfikarpasic - Vote Rassemblement national : comment casser la dynamique ?

  • Fondation Jean Jaurès - Yannick Trigance - Mixité sociale et scolaire : quels leviers pour quel projet ?

    Ni impression ni illusion, la ségrégation existe aujourd’hui bel et bien dans les établissements scolaires. Cette ségrégation fait de la France le pays de l’OCDE où le milieu social dont les élèves sont issus conditionne le plus fortement leur réussite scolaire. Comment garantir, le temps de leur scolarité obligatoire, ce « brassage » des élèves qui a des effets positifs indéniables sur les parcours scolaires et professionnels ? Des leviers efficaces peuvent être actionnés. Leur mise en place rapide permettra de vaincre ce séparatisme social qui, en déniant toute promesse d’ascension sociale, mine notre pacte républicain

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  • Observatoire des inégalités, Louis Maurin - L’école française marquée par les inégalités sociales

    Les inégalités sociales d’éducation se construisent dès l’école élémentaire et s’aggravent au fil du parcours scolaire. Le constat est établi mais les politiques ne suivent pas. Une grande hyporcrisie. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    L’école française ne réduit pas assez les inégalités entre les catégories sociales. Les enseignements y sont très académiques et laissent peu de place à la pratique, l’expérience concrète. La compétition est exacerbée et un apprentissage précoce de la lecture favorisent les enfants de diplômés dès les petites classes. Certes, le lycée et l’enseignement supérieur se sont ouverts à de nouveaux publics dans les années 1970 et 1980 mais, au fond, contrairement aux autres pays d’Europe, l’école ne s’est pas adaptée à cette évolution en faisant évoluer les modes d’enseignement.

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