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observatoire des inegalites

  • Observatoire des inégalités - La jeunesse au travail : en finir avec les préjugés

    À l’opposé des idées reçues, les jeunes font ce qu’ils peuvent pour s’insérer dans la vie professionnelle dans un contexte marqué par une très forte précarité. Ils demeurent fortement attachés à la valeur travail. Une analyse de la sociologue Julie Couronné, extraite de Droits et Libertés, revue de la Ligue des droits de l’Homme.

    De plus en plus fréquemment, les médias se font le relai d’une littérature qui présente les jeunes d’aujourd’hui comme étant issus de la « génération Y » ou de la « génération Z ». Ces expressions renvoient à l’idée que le rapport au travail des jeunes aurait été considérablement modifié par les nouveaux outils technologiques, outils qu’ils maîtriseraient de manière instinctive. Ils seraient moins fidèles à l’entreprise et moins attachés à la valeur du travail. S’ajoute l’idée de plus en plus répandue que, sous l’effet de la crise sanitaire, les « jeunes ne souhaiteraient plus travailler », et qu’ils démissionneraient de leur emploi de manière massive. Des analyses très discutables.

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  • L'article de la semaine : Observatoire des inégalités - La nouvelle dynamique mondiale des inégalités de revenus

    De nouvelles données font apparaître un bouleversement majeur dans la répartition des revenus dans le monde. Au cours des 20 dernières années, les revenus ont progressé plus vite pour les plus pauvres que pour les plus riches à l’échelle de la planète. Une analyse de l’économiste Branko Milanovic.

    Si on observe la période qui va des années 1980 à la fin des années 2000, l’évolution des revenus dans le monde prend la forme d’une « courbe de l’éléphant », comme nous l’avions qualifiée avec Christoph Lakner, en jaune dans notre graphique [1]. La période a été marquée par une très forte augmentation des revenus pour la classe d’habitants du monde proche du revenu médian [2] mondial (le point A). La croissance des revenus a été plus modeste voire proche de zéro pour les personnes situées entre les 20 % et les 10 % les plus riches (les classes moyennes inférieures des pays riches) (le point B) et pour les 5 % le plus pauvres, et une augmentation soudaine pour le 1% le plus riche (le point C).

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  • Observatoire des inégalités : Et si on changeait les règles ?

    Cette vidéo a été réalisée par Emilie HIENARD, Léa HE, Emma LI et Paloma LINERO (Lycée Bossuet Notre Dame, Paris) dans le cadre du Prix "Jeunesse pour l'égalité" 2023, sur le thème "Changeons les règles du jeu !" organisé par l'Observatoire des inégalités. Elle a été finaliste dans la catégorie "Vidéos" des 16-25 ans. Ce Prix est un concours de créations visuelles (vidéos et affiches) organisé chaque année par l'Observatoire des inégalités.

  • Observatoire des inégalités : Les métiers n'ont pas de genre

    Cette vidéo a été réalisée par Sofia IDRISSI KHAMLICHI, Lina DJELLAT, Amel KHALOUF, Elif GOKCE et Dilara CAKIR (Lycée Saint François de Sales, Gien) dans le cadre du Prix "Jeunesse pour l'égalité" 2023, sur le thème "Changeons les règles du jeu !" organisé par l'Observatoire des inégalités. Elle a été finaliste dans la catégorie "Vidéos" des 11-15 ans. Ce Prix est un concours de créations visuelles (vidéos et affiches) organisé chaque année par l'Observatoire des inégalités. Pour participer, il faut être par équipe de deux minimum et avoir entre 11 et 25 ans.

  • Observatoire des inégalités - Le temps est venu de moderniser et de démocratiser l’orthographe

    L’orthographe française est parmi les plus difficiles au monde. Cela produit d’importantes inégalités sociales dès l’école primaire. Nous pouvons moderniser notre langue sans la dénaturer. Les propositions du linguiste Christophe Benzitoun.

    En trois décennies, le nombre d’erreurs en orthographe a presque doublé en CM2, de 10,7 à 19,4 fautes en moyenne (pour 67 mots) pour une dictée comparable, selon une étude du ministère de l’Éducation nationale [1]. Ce constat est inquiétant et nécessite une réponse forte de la part des pouvoirs publics. Il est urgent de dépasser les clivages idéologiques, de moderniser et de démocratiser l’orthographe. Il est tout à fait possible de rendre l’orthographe française plus claire et régulière sans dénaturer notre langue.

    Les éléments qui posent le plus de problèmes aux jeunes sont les accords et la conjugaison, ce qui n’est guère étonnant étant donné leur complexité dans notre langue. En effet, l’orthographe française est l’une des plus compliquées au monde et nécessite un apprentissage long et fastidieux. Il est plus difficile d’apprendre l’orthographe du français pour des personnes nées dans des familles francophones plutôt que celle du finnois, de l’italien ou de l’espagnol pour des natifs respectifs de ces langues.*

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  • L'article de la semaine - Observatoire des inégalités : L’essentiel des inégalités de revenus dans le monde

    Les inégalités globales de revenus se réduisent et l’extrême pauvreté recule. Mais le niveau de vie d’un être humain dépend toujours en grande partie du pays où il nait. L’essentiel de nos données sur les inégalités de revenus dans le monde, en une synthèse à télécharger gratuitement.

    La moitié la plus pauvre de l’humanité – 2,5 milliards d’adultes – vit avec moins de 560 euros par mois en 2021 selon le World Inequality Database. Ils disposent de 230 euros mensuels en moyenne. 700 millions de personnes sont extrêmement pauvres : elles vivent avec moins d’1,90 dollar par jour.

    Dans la moitié la plus riche de l’humanité, les écarts sont immenses. On appartient aux 10 % les plus riches du monde quand on vit avec plus de 3 100 euros par mois avant impôts. 51 millions de personnes dans le monde disposent de plus de 10 000 euros par mois. Cette synthèse de l’Observatoire des inégalités rassemble les données essentielles pour mesurer l’ampleur des inégalités à l’échelle de la planète.

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  • Observatoire des inégalités - Éducation, retraites, santé... quand l’efficacité passe par l’État

    Dans de très nombreux domaines, le marché répond mal aux besoins. L’État social est beaucoup plus efficace dans la santé, l’éducation ou les retraites. L’analyse de l’économiste Emmanuel Saez, extrait du magazine du Fonds monétaire international.

    Le périmètre de l’État et son poids dans la vie économique sont au centre du débat sur les politiques publiques. L’évolution la plus frappante a été son incroyable essor dans les pays avancés au cours du XXe siècle : la taille de l’État, mesurée par les recettes publiques rapportées au revenu national et qui était inférieure à 10 % au début du XXe siècle, oscillait entre 30 % et 50 % en 1980. Aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et en Suède, ce ratio était au-dessous de 10 % jusqu’à la Première Guerre mondiale et a augmenté jusqu’à la fin des années 1970 environ, avant de demeurer à peu près stable. L’évolution dans le temps et les niveaux finals diffèrent selon les pays, avec un ratio stabilisé aux alentours de 50 % en France et en Suède, de 30 % aux États-Unis et de 40 % au Royaume-Uni

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    France Culture - Gabriel Zucman : réinventer l'impôt pour combattre l'injustice

    Les riches paient moins d’impôts que le reste de la population. C’est le constat que livre notre invité, Gabriel Zucman, professeur d’économie à l’université de Californie à Berkeley, co-auteur de l’essai "The Triumph of Injustice", paru en octobre 2019 et publié en France au Seuil en février sous le titre "Le triomphe de l'injustice - Richesse, évasion fiscale et démocratie" ; un essai écrit à deux avec Emmanuel Saez. Dans la lignée de l’économiste Thomas Piketty, auteur du best-seller "Le Capital au XXIe siècle" (Seuil, 2013) et directeur de thèse de Gabriel Zucman à Paris, ils s’appliquent à modifier le paysage politique et économique américain pour lutter contre les inégalités.

  • Observatoire des inégalités - Retraites : le projet de réforme est-il injuste ?

    La réforme des retraites proposée pénalise les catégories populaires, les classes moyennes et les mères de famille. Il reflète le décalage qui existe entre la majorité des Français et les catégories favorisées. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Les commentaires sur la réforme des retraites proposée par le gouvernement vont bon train. Malheureusement, ils sont incompréhensibles pour le plus grand nombre, qui ne maîtrise pas le fonctionnement du système. Pour mesurer l’effet plus ou moins inégalitaire des réformes actuelles et porter un jugement, il faut commencer par expliquer les paramètres en jeu.

    Notre système de retraites se base d’abord sur une durée de cotisation : pour prendre sa retraite, il faut avoir cotisé un certain temps. Jusque dans les années 1990, il fallait travailler 37,5 ans. Progressivement, ce seuil a été relevé. Il est de 42 ans pour les générations 1961-1963 et la réforme de 2013 prévoit qu’il atteigne 43 ans en 2035 pour celles nées en 1973. Cinq ans et demi en 20 ans, c’est énorme.

    Il se base ensuite sur un âge dit « légal » : celui auquel on a le « droit » de partir à la retraite. Il a été fixé à 60 ans en 1982, puis porté à 62 ans. On peut partir à la retraite dès cet âge, mais si on n’a pas cotisé assez longtemps, on touchera une retraite plus faible (ce qu’on appelle une « décote »). Pour une grande partie des salariés, cet âge est purement théorique, car ils n’ont pas cotisé assez.

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  • Observatoire des inégalités - Les rémunérations démesurées des grands patrons

    Données 16 janvier 2023

    Les patrons les mieux rémunérés de France touchent entre 600 et 4 500 années de smic par an. Et encore, sans tenir compte de tous leurs avantages, ni des revenus qu’ils tirent de leur patrimoine.

    Les cinq patrons les mieux payés en France parmi les 120 plus grandes entreprises cotées en Bourse touchent entre 600 et 4 500 années de smic au titre de 2021, selon le classement établi par Proxinvest [1]. Leur rémunération débute à neuf millions d’euros par an (l’équivalent de 600 années de smic) pour Paul Hudson, le directeur général de Sanofi. Elle atteint un record de 66,7 millions d’euros pour Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis (groupe issu de la fusion de Fiat Chrysler et PSA), selon Proxinvest [2]. Il faudrait à un smicard travailler 4 500 années pour gagner autant.

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  • Observatoire des inégalités - L’homosexualité largement tolérée, mais loin d’être banalisée

    Données 5 janvier 2023

    Neuf Français sur dix acceptent l’homosexualité. Les mentalités évoluent aussi sur le droit des gays et lesbiennes à fonder une famille. Mais les agressions homophobes persistent. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Pour près de neuf Français sur dix, l’homosexualité est « une manière comme une autre de vivre sa sexualité », 8 % estiment que c’est une maladie et 7 % une perversion que l’on doit combattre, selon un sondage Ifop mené en juin 2019. Au milieu des années 1970, les Français étaient beaucoup plus partagés : à l’époque, 42 % voyaient l’homosexualité comme une maladie et 22 % comme une perversion. Selon l’enquête de l’Association pour la recherche sur les systèmes de valeurs (Arval) [1] réalisée tous les dix ans, le niveau de tolérance vis-à-vis de l’homosexualité a doublé entre 1981 et 2018, l’indice passant de 3 à 6,6 (moyenne des notes allant de 1 « l’homosexualité n’est jamais justifiée » à dix «  toujours justifiée »).

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  • Observatoire des inégalités - Quelle est la catégorie sociale d’un ménage ? Une nouvelle grille de lecture

    Analyse 10 janvier 2023

    Pour déterminer la position sociale d’un couple, on devrait tenir compte de la profession de ses deux membres. Une telle nomenclature des catégories sociales révèle mieux l’avantage des couples de cadres et les difficultés des ménages d’un seul actif ouvrier. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Cadres, ouvriers, employés… Comment décrire la place que les groupes sociaux occupent dans notre pays ? La France dispose d’un solide outil, construit au milieu des années 1950 et plusieurs fois rénové pour tenir compte des transformations de l’emploi : la nomenclature dite des « catégories socioprofessionnelles [1] » (les « CSP »). Cet outil rassemble les personnes en grands groupes à partir de leur profession, suivant plusieurs critères (diplôme, revenu, place dans la hiérarchie, etc.). Cette nomenclature est très utilisée dans le débat public.

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