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observatoire des inegalites

  • Observatoire des inégalités - Dossier d’actu | Les inégalités entre femmes et hommes

    Où en sont les inégalités entre les femmes et les hommes ? Les dernières données sur les écarts de salaires, l’accès à l’emploi, les discriminations et violences sexistes.

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  • Observatoire des inégalités - La loi immigration constitue un naufrage politique

    La loi sur l’immigration, même après la censure partielle du Conseil constitutionnel, constitue un tournant de notre histoire politique. Ceux qui l’ont votée devront en assumer la responsabilité. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    La France vit un tournant de son histoire. La loi sur l’immigration votée par le Parlement consacre l’emprise du Rassemblement national (RN) sur notre vie politique. Les parlementaires votent presque tous les deux ans une loi sur le sujet, mais jamais ils n’étaient allés aussi loin. Le Conseil constitutionnel a annulé un grand nombre d’articles de la loi, mais cela ne change rien : le mal politique est fait.

    Un certain nombre de groupes militants, soutenus par les moyens de lobbys néoconservateurs, déversent leur haine des étrangers sur les réseaux sociaux en surmédiatisant chaque fait divers. Quand on y réfléchit, le problème n’est pas vraiment là. Leurs troupes et leurs médias n’ont qu’une audience relativement limitée. CNews ne pèse guère face à TF1 ou à France 2. Les groupuscules d’extrême droite ne représentent rien en face des milliers de militants de tous bords au sein des associations qui aident les étrangers. Les manifestations contre la loi Darmanin ont été d’une ampleur incomparable à celles de l’extrême droite.

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  • Observatoire des inégalités - Les jeunes femmes se disent beaucoup plus souvent victimes de discriminations

    4 % des hommes déclarent avoir subi des comportements discriminatoires au cours des deux dernières années. La proportion monte à 8 % chez les femmes et à 15 % chez les femmes de moins de 30 ans.

    7,7 % des femmes de 18 à 75 ans disent avoir subi au moins un comportement discriminatoire au cours des années 2019 et 2020 [1]. C’est deux fois plus que la part des hommes dans ce cas (3,8 %). La question posée dans l’enquête de l’Insee concerne tous les motifs de traitement défavorable, que ce soit le sexe, l’origine, la religion ou l’orientation sexuelle, par exemple.

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  • Le meilleur de 2023 - Observatoire des inégalités - Riches et pauvres, inégaux dans la capacité à polluer

    Données 22 décembre 2022

    Les 10 % des ménages les plus riches ont une empreinte carbone de 40 tonnes de gaz à effet de serre en équivalent CO2 par an, tandis que les 10 % les plus pauvres en émettent 15 tonnes. Le mode de vie des plus riches contribue davantage au réchauffement climatique.

    Les ménages situés parmi les 10 % les plus riches émettent 40 tonnes d’équivalent CO2 par ménage et par an en moyenne en France, contre 15 tonnes pour les 10 % les plus pauvres selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) [1]. Le mode de vie des plus aisés produit 2,7 fois plus de gaz à effet de serre [2] dans l’atmosphère que celui des plus défavorisés et contribue donc beaucoup plus au réchauffement de la planète.

    Les transports, le logement et le chauffage sont les principales causes d’émissions de gaz à effet de serre. Ce sont d’abord des émissions directes : du dioxyde de carbone est notamment émis dans l’atmosphère chaque fois que de l’essence est brulée par un moteur de voiture, ou bien du gaz ou du bois dans une chaudière, par exemple. La construction des logements met également en jeu de grandes quantités d’énergies fossiles, pour le transport des matériaux, par exemple. Plus on est riche, plus on dispose d’un logement spacieux, qu’il a fallu construire et qu’il faut chauffer. On se déplace davantage en voiture et on prend plus souvent l’avion aussi.

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  • Observatoire des inégalités - Redistribution : comment les impôts et les prestations réduisent les inégalités

    Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts de revenus sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    À la base, les 10 % les plus aisés ont en moyenne un revenu 20 fois plus élevé que les 10 % les plus modestes, 6 600 euros par mois contre 340 euros, pour une personne seule selon l’Insee en 2021 [1]. Une fois les impôts retirés et les prestations sociales versées, les premiers ne touchent plus que 5 000 euros tandis que le niveau de vie des seconds s’élève à 900 euros. Le rapport entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres se réduit de 19,6 à 5,5. Après redistribution, les inégalités ont donc été divisées par 3,5.

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  • Le meilleur de 2023 : Observatoire des inégalités - La nouvelle dynamique mondiale des inégalités de revenus

    De nouvelles données font apparaître un bouleversement majeur dans la répartition des revenus dans le monde. Au cours des 20 dernières années, les revenus ont progressé plus vite pour les plus pauvres que pour les plus riches à l’échelle de la planète. Une analyse de l’économiste Branko Milanovic.

    Si on observe la période qui va des années 1980 à la fin des années 2000, l’évolution des revenus dans le monde prend la forme d’une « courbe de l’éléphant », comme nous l’avions qualifiée avec Christoph Lakner, en jaune dans notre graphique [1]. La période a été marquée par une très forte augmentation des revenus pour la classe d’habitants du monde proche du revenu médian [2] mondial (le point A). La croissance des revenus a été plus modeste voire proche de zéro pour les personnes situées entre les 20 % et les 10 % les plus riches (les classes moyennes inférieures des pays riches) (le point B) et pour les 5 % le plus pauvres, et une augmentation soudaine pour le 1% le plus riche (le point C).

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  • Observatoire des inégalités - Les inégalités de revenus remontent

    Après une baisse dans les années 1970 et 1980, les inégalités de revenus remontent depuis la fin des années 1990. Notre synthèse avec les principaux indicateurs sur le sujet.

    Pour vraiment comprendre l’évolution des inégalités de revenu, il faut les analyser sur le temps long et utiliser différents indicateurs. Notre synthèse sur le sujet fait apparaître un tournant à la fin des années 1990 qui sont marquées par une remontée des écarts. Observons les différents indicateurs.

    Au vu du rapport entre le niveau de vie minimum des 10 % les plus riches et le niveau de vie maximum des 10 % les plus pauvres (dit « rapport interdécile ») [1], on a assisté à une baisse très nette des inégalités de revenus dans les années 1970. Ce mouvement s’interrompt à partir des années 1980. En 1970, les 10 % les plus riches avaient un niveau de vie minimum 4,6 fois plus élevé que le maximum des 10 % les plus pauvres. En 1984, le rapport est de 3,45. Depuis, il oscille autour de cette valeur. Il atteint 3,4 en 2021.

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  • Observatoire des inégalités - Inégalités environnementales et fracture sociale : la grande confusion

    Les inégalités environnementales sont à la mode, mais le débat est souvent confus. De quoi parle-t-on au juste ? Quelles sont les relations entre inégalités environnementales et sociales ? L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Le sujet des inégalités environnementales est un nouvel incontournable du débat sur les inégalités, mais il se déroule dans la plus grande confusion. Le sujet lui-même est très mal défini : que représente le mot « environnement [1] » ? De quoi est composé celui-ci ? De l’air qu’on respire, de l’espace dans lequel on vit, d’un territoire avec ses prairies, montagnes et cours d’eau ? S’il s’agit de l’air, alors c’est d’abord dans le monde du travail que les inégalités environnementales se posent en premier : selon le ministère du Travail (données 2016), les deux tiers des ouvriers non qualifiés respirent des fumées ou des poussières, autrement plus toxiques que l’air du métro parisien. Les cadres sont six fois moins souvent concernés. Réduire ces inégalités commence dans les usines et sur les chantiers.

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  • Observatoires des inégalités - Les privations matérielles sont stables en France

    14 % des ménages déclarent devoir se priver d’un confort qui parait « normal » en France. Malgré la baisse du chômage, cette proportion ne diminue pas.

    14 % des ménages étaient en situation de privation matérielle et sociale en 2022, selon l’Insee [1]. L’institut interroge la population à partir d’une liste de treize questions telles que « avez-vous des impayés de mensualités d’emprunt, de loyer ou de facture ? » ou « ne pouvez-vous maintenir votre logement à bonne température par manque de moyens financiers ? ». Un ménage est considéré en situation de privation s’il répond « oui » dans cinq cas au moins sur les treize.

    L’évolution de l’indicateur est malheureusement difficile à interpréter, notamment parce que l’Insee a changé de méthode entre 2019 et 2020. Ceci dit, au cours des dernières années, le taux de privation est resté relativement stable. Il était de 13,7 % en 2014, il est de 14 % en 2022. Malgré la baisse du chômage depuis 2015, le sentiment de privation évolue peu. Ce phénomène est cohérent avec la stagnation des revenus pour une grande part de la population, entre 2014 et 2018 au moins [2].

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  • Observatoire des inégalités - Du collège à la fac : de moins en moins d’enfants d’ouvriers, de plus en plus d’enfants de cadres

    Du collège aux études supérieures : de moins en moins d’enfants d’ouvriers, de plus en plus d’enfants de cadres Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit alors que celle des cadres supérieurs s’accroît. Il y a deux fois moins d’enfants d’ouvriers sur les bancs de l’université qu’au collège. Les inégalités sociales sont visibles dès les petites classes. Peu ou prou, tous les élèves vont jusqu’en troisième, quel que soit leur milieu social d’origine. Mais c’est à partir de la fin du collège que la composition sociale des filières diverge. Pour le mesurer, il suffit d’observer l’évolution de la part des enfants de cadres supérieurs et celle des enfants d’ouvriers. Au fil de l’avancée dans la scolarité, les premiers sont de plus en plus présents, alors que les seconds le sont de moins en moins.

  • Idées d'été - Observatoire des inégalités - Quelle est la catégorie sociale d’un ménage ? Une nouvelle grille de lecture

    Analyse 10 janvier 2023

    Pour déterminer la position sociale d’un couple, on devrait tenir compte de la profession de ses deux membres. Une telle nomenclature des catégories sociales révèle mieux l’avantage des couples de cadres et les difficultés des ménages d’un seul actif ouvrier. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Cadres, ouvriers, employés… Comment décrire la place que les groupes sociaux occupent dans notre pays ? La France dispose d’un solide outil, construit au milieu des années 1950 et plusieurs fois rénové pour tenir compte des transformations de l’emploi : la nomenclature dite des « catégories socioprofessionnelles [1] » (les « CSP »). Cet outil rassemble les personnes en grands groupes à partir de leur profession, suivant plusieurs critères (diplôme, revenu, place dans la hiérarchie, etc.). Cette nomenclature est très utilisée dans le débat public.

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