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observatoire des inégalités

  • Observatoire des inégalités, Louis Maurin - L’école française marquée par les inégalités sociales

    Les inégalités sociales d’éducation se construisent dès l’école élémentaire et s’aggravent au fil du parcours scolaire. Le constat est établi mais les politiques ne suivent pas. Une grande hyporcrisie. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    L’école française ne réduit pas assez les inégalités entre les catégories sociales. Les enseignements y sont très académiques et laissent peu de place à la pratique, l’expérience concrète. La compétition est exacerbée et un apprentissage précoce de la lecture favorisent les enfants de diplômés dès les petites classes. Certes, le lycée et l’enseignement supérieur se sont ouverts à de nouveaux publics dans les années 1970 et 1980 mais, au fond, contrairement aux autres pays d’Europe, l’école ne s’est pas adaptée à cette évolution en faisant évoluer les modes d’enseignement.

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  • Best Off 23/24 : Observatoire des inégalités - La loi immigration constitue un naufrage politique

    La loi sur l’immigration, même après la censure partielle du Conseil constitutionnel, constitue un tournant de notre histoire politique. Ceux qui l’ont votée devront en assumer la responsabilité. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    La France vit un tournant de son histoire. La loi sur l’immigration votée par le Parlement consacre l’emprise du Rassemblement national (RN) sur notre vie politique. Les parlementaires votent presque tous les deux ans une loi sur le sujet, mais jamais ils n’étaient allés aussi loin. Le Conseil constitutionnel a annulé un grand nombre d’articles de la loi, mais cela ne change rien : le mal politique est fait.

    Un certain nombre de groupes militants, soutenus par les moyens de lobbys néoconservateurs, déversent leur haine des étrangers sur les réseaux sociaux en surmédiatisant chaque fait divers. Quand on y réfléchit, le problème n’est pas vraiment là. Leurs troupes et leurs médias n’ont qu’une audience relativement limitée. CNews ne pèse guère face à TF1 ou à France 2. Les groupuscules d’extrême droite ne représentent rien en face des milliers de militants de tous bords au sein des associations qui aident les étrangers. Les manifestations contre la loi Darmanin ont été d’une ampleur incomparable à celles de l’extrême droite.

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  • Observatoire des inégalités : LES INÉGALITÉS DANS LE MONDE DU TRAVAIL

    4 avr. 2024 Cette vidéo a été réalisée par Jeanne DEMOLY, Come QUELQUEJAY, Simon DUFLOT, et Mohammed ES-SARHDAOUI (Lycée Sacré Cœur Saint Vincent, Loos) dans le cadre du Prix "Jeunesse pour l'égalité" 2024, sur le thème "3,2,1...égalité !" organisé par l'Observatoire des inégalités. Elle a été lauréate dans la catégorie "Vidéos" des 16-25 ans. Ce Prix est un concours de créations visuelles (vidéos et affiches) organisé chaque année par l'Observatoire des inégalités. Pour participer, il faut être par équipe de deux minimum et avoir entre 11 et 25 ans.

  • Observatoire des inégalités - Travail pénible : ouvriers et employés sont les plus exposés

    Plus d’un tiers des salariés sont soumis à des contraintes physiques dans le cadre de leur travail, porter des charges lourdes et travailler longtemps en position debout, par exemple. Le travail physiquement pénible touche surtout dix fois plus souvent les ouvriers que les cadres, avec des conséquences sur leur santé.

    La pénibilité physique au travail affecte essentiellement les moins qualifiés. Si 35 % de l’ensemble des salariés déclarent subir au moins trois contraintes physiques [1], c’est le cas de 69 % des ouvriers non qualifiés, contre 7 % des cadres (données 2019, ministère du Travail). La part des salariés qui subissent ces pénibilités a augmenté de près de huit points entre 2005 et 2019 chez les ouvriers non qualifiés (de 61 % à 69 %). Mais c’est pour les employés de commerce et des services que les contraintes physiques au travail ont connu la plus forte hausse en quatorze ans. 48 % déclarent en subir en 2019 contre 37 % en 2005, avec une augmentation de six points de ces déclarations depuis 2016.

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  • Huit millions de personnes en situation d’illectronisme en France

    15 % de la population ne possède pas les compétences numériques de base ou ne se sert jamais d’Internet. Les personnes âgées sont les plus concernées, mais la fracture numérique est aussi sociale. Extrait du Centre d’observation de la société.

    15 % de la population de 15 ans et plus est victime d’illectronisme, selon les données 2021 de l’Insee [1]. L’illectronisme est l’équivalent de l’illettrisme dans le domaine du numérique : la « situation d’une personne ne possédant pas les compétences numériques de base ou ne se servant pas d’Internet », indique l’institut. Au total, plus de huit millions de personnes seraient concernées.

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  • Observatoire des inégalités - Dossier d’actu | Les inégalités entre femmes et hommes

    Où en sont les inégalités entre les femmes et les hommes ? Les dernières données sur les écarts de salaires, l’accès à l’emploi, les discriminations et violences sexistes.

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  • Observatoire des inégalités - Les jeunes femmes se disent beaucoup plus souvent victimes de discriminations

    4 % des hommes déclarent avoir subi des comportements discriminatoires au cours des deux dernières années. La proportion monte à 8 % chez les femmes et à 15 % chez les femmes de moins de 30 ans.

    7,7 % des femmes de 18 à 75 ans disent avoir subi au moins un comportement discriminatoire au cours des années 2019 et 2020 [1]. C’est deux fois plus que la part des hommes dans ce cas (3,8 %). La question posée dans l’enquête de l’Insee concerne tous les motifs de traitement défavorable, que ce soit le sexe, l’origine, la religion ou l’orientation sexuelle, par exemple.

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  • Le meilleur de 2023 - Observatoire des inégalités - Riches et pauvres, inégaux dans la capacité à polluer

    Données 22 décembre 2022

    Les 10 % des ménages les plus riches ont une empreinte carbone de 40 tonnes de gaz à effet de serre en équivalent CO2 par an, tandis que les 10 % les plus pauvres en émettent 15 tonnes. Le mode de vie des plus riches contribue davantage au réchauffement climatique.

    Les ménages situés parmi les 10 % les plus riches émettent 40 tonnes d’équivalent CO2 par ménage et par an en moyenne en France, contre 15 tonnes pour les 10 % les plus pauvres selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) [1]. Le mode de vie des plus aisés produit 2,7 fois plus de gaz à effet de serre [2] dans l’atmosphère que celui des plus défavorisés et contribue donc beaucoup plus au réchauffement de la planète.

    Les transports, le logement et le chauffage sont les principales causes d’émissions de gaz à effet de serre. Ce sont d’abord des émissions directes : du dioxyde de carbone est notamment émis dans l’atmosphère chaque fois que de l’essence est brulée par un moteur de voiture, ou bien du gaz ou du bois dans une chaudière, par exemple. La construction des logements met également en jeu de grandes quantités d’énergies fossiles, pour le transport des matériaux, par exemple. Plus on est riche, plus on dispose d’un logement spacieux, qu’il a fallu construire et qu’il faut chauffer. On se déplace davantage en voiture et on prend plus souvent l’avion aussi.

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  • Observatoire des inégalités - Redistribution : comment les impôts et les prestations réduisent les inégalités

    Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts de revenus sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    À la base, les 10 % les plus aisés ont en moyenne un revenu 20 fois plus élevé que les 10 % les plus modestes, 6 600 euros par mois contre 340 euros, pour une personne seule selon l’Insee en 2021 [1]. Une fois les impôts retirés et les prestations sociales versées, les premiers ne touchent plus que 5 000 euros tandis que le niveau de vie des seconds s’élève à 900 euros. Le rapport entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres se réduit de 19,6 à 5,5. Après redistribution, les inégalités ont donc été divisées par 3,5.

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  • Le meilleur de 2023 : Observatoire des inégalités - La nouvelle dynamique mondiale des inégalités de revenus

    De nouvelles données font apparaître un bouleversement majeur dans la répartition des revenus dans le monde. Au cours des 20 dernières années, les revenus ont progressé plus vite pour les plus pauvres que pour les plus riches à l’échelle de la planète. Une analyse de l’économiste Branko Milanovic.

    Si on observe la période qui va des années 1980 à la fin des années 2000, l’évolution des revenus dans le monde prend la forme d’une « courbe de l’éléphant », comme nous l’avions qualifiée avec Christoph Lakner, en jaune dans notre graphique [1]. La période a été marquée par une très forte augmentation des revenus pour la classe d’habitants du monde proche du revenu médian [2] mondial (le point A). La croissance des revenus a été plus modeste voire proche de zéro pour les personnes situées entre les 20 % et les 10 % les plus riches (les classes moyennes inférieures des pays riches) (le point B) et pour les 5 % le plus pauvres, et une augmentation soudaine pour le 1% le plus riche (le point C).

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  • Observatoire des inégalités - Les inégalités de revenus remontent

    Après une baisse dans les années 1970 et 1980, les inégalités de revenus remontent depuis la fin des années 1990. Notre synthèse avec les principaux indicateurs sur le sujet.

    Pour vraiment comprendre l’évolution des inégalités de revenu, il faut les analyser sur le temps long et utiliser différents indicateurs. Notre synthèse sur le sujet fait apparaître un tournant à la fin des années 1990 qui sont marquées par une remontée des écarts. Observons les différents indicateurs.

    Au vu du rapport entre le niveau de vie minimum des 10 % les plus riches et le niveau de vie maximum des 10 % les plus pauvres (dit « rapport interdécile ») [1], on a assisté à une baisse très nette des inégalités de revenus dans les années 1970. Ce mouvement s’interrompt à partir des années 1980. En 1970, les 10 % les plus riches avaient un niveau de vie minimum 4,6 fois plus élevé que le maximum des 10 % les plus pauvres. En 1984, le rapport est de 3,45. Depuis, il oscille autour de cette valeur. Il atteint 3,4 en 2021.

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