Le bonheur au travail, une utopie destructrice ? | Philo Boulot avec Céline Marty
Selon Marc Aurèle, le bonheur est un « état de stabilité émotionnelle », une paix de l’âme qu’on atteint en se libérant des passions et des préoccupations extérieures. Seulement, on ne peut pas vraiment dire que le monde professionnel est un lieu propice à cette sérénité : « Au boulot, tu te laisses facilement submerger par tes émotions, ce n’est pas facile de rester calme », affirme Céline Marty. Pour Bergson, le bonheur réside plutôt dans la satisfaction d’avoir accompli une œuvre dont on est fier. Mais de nos jours, est-ce vraiment encore possible de savourer notre créativité avec toutes les contraintes productivistes qui pèsent sur nos épaules ?
Et puis, le bonheur n’est-il avant tout un concept subjectif ? L’idée du bonheur au travail serait née avec la percée de la psychologie positive, qui préconise de voir le verre à moitié plein. Au risque de basculer vers une conception individualiste du bonheur, où chacun devient « responsable » de son malheur. S’ il est possible d’améliorer les conditions de travail des salariés dans une entreprise, personne ne peut nous forcer à être heureux. Commençons donc par éliminer les causes objectives de souffrance au travail avant de nous pencher sur le problème ô combien épineux du bonheur.
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Welcome to the Jungle donne au travail une place durable dans nos vies.
La revue de presse : mise à jour du 23 août
23 août
Les communistes, les insoumis et les écologistes tiennent leurs universités d’été respectives du 21 au 24 août, les socialistes le week-end suivant. Bien que divisée, la gauche veut relever les défis qui s’annoncent, de l’austérité promise par Bayrou à la lutte contre l’extrême droite, sur fond de municipales cruciales pour chaque force.
Chargé du suivi de la gauche au service politique du « Monde », Olivier Pérou s’est vu refuser son accréditation pour les universités d’été de LFI, qui se tiennent près de Valence jusqu’à dimanche.
22 août
L'objectif, selon le premier secrétaire du PS, est d'offrir "un débouché politique" à cette mobilisation "qui ne soit pas celui de l'extrême droite"
Le mouvement de blocage du 10 septembre "peut être massif", prévient le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, jeudi 21 août. "Il y aura une mobilisation forte dont chacun mesure qu'elle peut être à la hauteur de l'exaspération et du rejet du pouvoir actuel (...) Nous n'en connaissons pas complètement les contours. Ses revendications sont floues, mais nous devons l'accompagner", a déclaré Olivier Faure lors d'une intervention aux journées d'été des Ecologistes, à Strasbourg. Il rejoint ainsi les autres partis de gauche dans le soutien à cette mobilisation.
La France insoumise avait déjà annoncé qu'elle soutiendrait ce mouvement qui appelle sur les réseaux sociaux à paralyser la France.
Après La France insoumise, les Ecologistes, le Parti socialiste et le Parti communiste se sont engagés, mercredi 20 août, dans le soutien du mouvement "Bloquons tout" du 10 septembre, qui appelle sur les réseaux sociaux à paralyser la France ce jour-là.
France Culture - Bolivie : comment expliquer l’éviction de la gauche aux élections présidentielles ?
Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle bolivienne, révélés le dimanche 17 août dernier, ont créé la surprise : la gauche, au pouvoir depuis 20 ans, a été éjectée du second tour de l’élection, qui opposera finalement deux candidats plutôt situés à droite de l’échiquier politique.
Interview Après vingt ans au pouvoir, les socialistes du MAS n’ont pas réussi à accéder au second tour de la présidentielle en Bolivie, laissant s’affronter deux candidats de droite.
Socialter - Zohran Mamdani : Bientôt un maire socialiste à New-York ?
Face au candidat de l’establishment démocrate, Zohran Mamdani s’est imposé le 24 juin dernier à la primaire démocrate dans la course à la mairie de New York. Un renversement spectaculaire qui redonne espoir à la gauche américaine et capte l’attention au-delà des États-Unis. Retour sur une mobilisation populaire hors norme, portée par un candidat dont les positions radicales tranchent avec le centrisme néolibéral du parti démocrate.