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Analyses - Page 5

  • Le meilleur de 2023 - Fondation Jean Jaurès - Classes moyennes en tension. Entre vie au rabais et aides publiques insuffisantes

    Alors que les Français subissent le retour de l’inflation à un niveau inégalé depuis le début des années 1980 et que les difficultés sociales qui s’étaient exprimées il y a tout juste cinq ans sur les ronds-points demeurent vives, une grande enquête de la Fondation et Bona Fide fait le point sur la situation et le ressenti des Français et des classes moyennes. Menée par l’Ifop, elle vient donner un nouvel éclairage, après celles qui avaient été réalisées en 2010 puis en 2013, pendant et après une grave crise économique. Jérôme Fourquet (Ifop), Marie Gariazzo (Ifop) et Samuel Jéquier (Bona Fide) en restituent les principaux enseignements.

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  • Observatoire des inégalités - Les jeunes femmes se disent beaucoup plus souvent victimes de discriminations

    4 % des hommes déclarent avoir subi des comportements discriminatoires au cours des deux dernières années. La proportion monte à 8 % chez les femmes et à 15 % chez les femmes de moins de 30 ans.

    7,7 % des femmes de 18 à 75 ans disent avoir subi au moins un comportement discriminatoire au cours des années 2019 et 2020 [1]. C’est deux fois plus que la part des hommes dans ce cas (3,8 %). La question posée dans l’enquête de l’Insee concerne tous les motifs de traitement défavorable, que ce soit le sexe, l’origine, la religion ou l’orientation sexuelle, par exemple.

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  • Le meilleur de 2023 - Le Grand Continent - Quelle doctrine pour les gauches européennes ? une conversation avec François Ruffin, Paul Magnette, Chloé Ridel et Carlos Corrochano

    Alors qu’elles s’avancent vers les élections européennes de 2024 en rangs dispersés, les gauches sont à un tournant. Quelle stratégie pour s’engouffrer dans les brèches — et selon quelle doctrine ? Nous avons demandé à François Ruffin, Paul Magnette, Chloé Ridel et Carlos Corrochano de débattre de la proposition de Yolanda Diaz pour esquisser des perspectives continentales. 

    Carlos Corrochano, vous êtes conseiller de la ministre du travail espagnole et leader du parti Sumar, Yolanda Diaz, qui a signé l’article au cœur de notre discussion d’aujourd’hui dans le dernier volume du Grand Continent, Fractures de la guerre étendue. Pourriez-vous nous résumer son propos : quelle doctrine et quelle stratégie pour la gauche, pour les progressistes en Europe dans les années qui viennent ?

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  • Le meilleur de 2023 : Non Fiction - Emancipations : entretien avec Albert Ogien

    Comment penser l'émancipation à l'heure de la multiplication des revendications minoritaires ? Le détour par la pratique des luttes apporte plusieurs réponses à ce sujet, comme le montre Albert Ogien.

    Scruter les formes que prennent les luttes pour l'émancipation pour les conforter, les encourager et applanir les oppositions qui peuvent les traverser constitue un chantier particulièrement important dans l'époque que nous vivons. Le sociologue Albert Ogien s'y attelle dans cet ouvrage en considérant ces luttes sous l'angle des pratiques selon lesquelles elles se manifestent dans la vie réelle, en livrant ainsi quelques leçons qui deviennent évidentes lorsqu'on y réfléchit. Celui-ci a aimablement accepté de répondre à des questions pour présenter son livre pour nos lecteurs.

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    TV5Monde - "Luttes minoritaires, luttes universelles?", avec Albert Ogien

    Dans "Emancipations, luttes minoritaires, luttes universelles?", le sociologue Albert Ogien pose la question d'un débat qui agite et qui divise la gauche en France depuis des décennies : Les luttes dites minoritaires peuvent-elles être aussi des combats universels ?

  • Le meilleur de 2023 - Le Vent se lève - « La gauche face à la fracture territoriale » – Entretien avec Thibault Lhonneur

    Le gouffre entre la gauche et les classes populaires a-t-il été réduit ces dernières années, ou est-il plus béant que jamais ? Thibault Lhonneur offre une analyse nuancée dans une note pour la Fondation Jean Jaurès. Il salut la progression de la France insoumise dans les banlieues, mais s’inquiète du décrochage de la gauche dans les sous-préfectures. Parmi les facteurs explicatifs : la fracture entre l’imaginaire politique de ses habitants et celui qui domine dans la sphère militante de gauche. Entretien.

    LVSL – Vous avez fait paraitre une note pour la Fondation Jean Jaurès intitulée « Être majoritaire : la gauche face à la fracture territoriale ». L’un des principaux enseignements de votre note est le décrochage net de la gauche dans les sous-préfectures. Comment l’expliquez-vous ?

    Thibault Lhonneur – Tout d’abord, merci à vous de vous intéresser à ce travail. Il y a de multiples facteurs, liés à l’époque, aux tendances économiques et sociales, à la bataille culturelle. Mais dans l’analyse que je propose, j’émets des pistes qui permettent d’expliquer ce décrochage par ce que la gauche, dans son ensemble, fait et ne fait pas : imaginaire, incarnation, ingénierie militante et programme.

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  • Le meilleur de 2023 - Observatoire des inégalités - Riches et pauvres, inégaux dans la capacité à polluer

    Données 22 décembre 2022

    Les 10 % des ménages les plus riches ont une empreinte carbone de 40 tonnes de gaz à effet de serre en équivalent CO2 par an, tandis que les 10 % les plus pauvres en émettent 15 tonnes. Le mode de vie des plus riches contribue davantage au réchauffement climatique.

    Les ménages situés parmi les 10 % les plus riches émettent 40 tonnes d’équivalent CO2 par ménage et par an en moyenne en France, contre 15 tonnes pour les 10 % les plus pauvres selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) [1]. Le mode de vie des plus aisés produit 2,7 fois plus de gaz à effet de serre [2] dans l’atmosphère que celui des plus défavorisés et contribue donc beaucoup plus au réchauffement de la planète.

    Les transports, le logement et le chauffage sont les principales causes d’émissions de gaz à effet de serre. Ce sont d’abord des émissions directes : du dioxyde de carbone est notamment émis dans l’atmosphère chaque fois que de l’essence est brulée par un moteur de voiture, ou bien du gaz ou du bois dans une chaudière, par exemple. La construction des logements met également en jeu de grandes quantités d’énergies fossiles, pour le transport des matériaux, par exemple. Plus on est riche, plus on dispose d’un logement spacieux, qu’il a fallu construire et qu’il faut chauffer. On se déplace davantage en voiture et on prend plus souvent l’avion aussi.

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  • Le meilleur de 2023 - Fondation Jean Jaurès, Marinette Valiergue - État d’urgence démocratique : comment décider ensemble ?

    Si la crise de la démocratie représentative s’aggrave chaque jour davantage, les Français partagent pourtant une forte exigence démocratique, qui se manifeste notamment par de nombreux dispositifs de consultation citoyenne. Comment résorber cette tension de plus en plus vive entre un système représentatif à bout de souffle et une aspiration démocratique qui ne trouve pas encore son modèle ? En rendant vraiment effective la participation citoyenne, plaide Marinette Valiergue dans ce rapport, c’est-à-dire en l’organisant grâce à des financements et des ressources pérennes et en garantissant, à chaque fois que les citoyens sont sollicités, le lien à la décision.

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  • Le meilleur fr 2023 - Fondation Jean Jaurès - Crise du travail et crise de l’avenir

    Deux ans d’épidémie de Covid-19 ont fait monter l’anxiété dans les entreprises. Baisse de la motivation, perte de sens, burn-out ou démission silencieuse : la valeur même du travail est interrogée. Pour éviter une simple psychologisation de ce phénomène en le resituant dans une dimension historique, économique, sociale, politique, les expériences et réflexions d’une économiste, d’un sociologue et d’un psychiatre sont entrecroisées, afin de ne pas réduire cette « grande fatigue » à une seule de ses dimensions.

    Les auteurs :

    Henri Bergeron est directeur de recherche au CNRS au Centre de sociologie des organisations à Sciences Po, coordinateur scientifique de la Chaire santé de Sciences Po et directeur du programme santé du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP). Il est notamment l’auteur, avec Olivier Borraz, Patrick Castel et François Dedieu, de Covid-19 : une crise organisationnelle (Presses de Sciences Po, 2020).

    Serge Hefez est psychiatre des hôpitaux et psychanalyste au sein du GHU Psychiatrie et Neurosciences, et dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Il est spécialiste du couple, de la famille et des questions liées au genre et à la sexualité, auteur de séries documentaires sur la santé. Il a notamment publié Transitions. Réinventer le genre (Calmann-Lévy, 2020).

    Claudia Senik est professeure à Sorbonne Université et à l’École d’économie de Paris (PSE). Elle est directrice de l’Observatoire du bien-être au Cepremap. Ses travaux portent sur l’économie du bien-être subjectif et elle a notamment publié Bien-être au travail : ce qui compte, aux Presses de Sciences Po (2020), et, avec Daniel Cohen, Les Français et l’argent. Six nouvelles questions d’économie contemporaine, chez Albin Michel (2021).

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  • Le meilleur de 2023 - Le Grand Continent - L’Union européenne est-elle toujours pertinente ? une conversation avec Pascal Lamy

    « Depuis plus de soixante-dix ans, il y a eu des moments difficiles, mais nous n’avons jamais été dans la situation de penser que la construction européenne n'avait pas de sens. Aujourd'hui, la question se pose. »

    Dans un nouvel entretien avec la revue, Pascal Lamy revient sur ce que la séquence actuelle nous dit de l'avenir d'une Union qui risque de se dissoudre dans un monde marqué par la fragmentation et la guerre des capitalismes politiques. 

    Est-ce que le moment que nous traversons est en train d’accélérer la transition géopolitique de l’Union ou est-ce qu’il s’agit d’un moment qui va ralentir, voire empêcher cette transition ? 

    Je dois avouer que j’ai plus de points d’interrogation que je n’en avais quand nous nous sommes entretenus la dernière fois il y a un an, deux semaines après l’invasion de l’Ukraine par Poutine. 

    Il y a toujours de bonnes raisons de penser que ce que nous vivons va renforcer l’intégration européenne et sa transition géopolitique — mais il y a aussi de bonnes raisons de penser que ce n’est pas le cas et que nous sommes en réalité en train d’assister à l’affaiblissement de l’Union. 

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  • Observatoire des inégalités - Redistribution : comment les impôts et les prestations réduisent les inégalités

    Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts de revenus sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.

    À la base, les 10 % les plus aisés ont en moyenne un revenu 20 fois plus élevé que les 10 % les plus modestes, 6 600 euros par mois contre 340 euros, pour une personne seule selon l’Insee en 2021 [1]. Une fois les impôts retirés et les prestations sociales versées, les premiers ne touchent plus que 5 000 euros tandis que le niveau de vie des seconds s’élève à 900 euros. Le rapport entre les 10 % les plus riches et les 10 % les plus pauvres se réduit de 19,6 à 5,5. Après redistribution, les inégalités ont donc été divisées par 3,5.

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  • Le meilleur de 2023 : Observatoire des inégalités - La nouvelle dynamique mondiale des inégalités de revenus

    De nouvelles données font apparaître un bouleversement majeur dans la répartition des revenus dans le monde. Au cours des 20 dernières années, les revenus ont progressé plus vite pour les plus pauvres que pour les plus riches à l’échelle de la planète. Une analyse de l’économiste Branko Milanovic.

    Si on observe la période qui va des années 1980 à la fin des années 2000, l’évolution des revenus dans le monde prend la forme d’une « courbe de l’éléphant », comme nous l’avions qualifiée avec Christoph Lakner, en jaune dans notre graphique [1]. La période a été marquée par une très forte augmentation des revenus pour la classe d’habitants du monde proche du revenu médian [2] mondial (le point A). La croissance des revenus a été plus modeste voire proche de zéro pour les personnes situées entre les 20 % et les 10 % les plus riches (les classes moyennes inférieures des pays riches) (le point B) et pour les 5 % le plus pauvres, et une augmentation soudaine pour le 1% le plus riche (le point C).

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