Donald Trump a un gros problème avec les représentations de l'histoire américaine. Il ne les aime pas. Pour les modifier, il s'en prend directement aux musées, universités et autres institutions culturelles du pays. ✅ Pour comprendre l'actualité, abonnez-vous à la chaîne YouTube du Monde (et activez la cloche pour les notifications
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Le Monde - Trump veut manipuler l'Histoire, voici comment
22 avr. 2025 -
LVSL - Guerre commerciale : la nostalgie du libre-échange n’est pas la solution
La guerre commerciale de Trump a semé le chaos à travers le monde. Face à elle, la tentation d’en revenir au libre-échange est forte. Même à gauche, l’ouverture des frontières économiques est perçue avec une certaine nostalgie. Cette vision des choses occulte la brutalité occasionnée par des décennies de libre-échange, qui fut l’arme des classe dominantes contre les travailleurs [1].
La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump a provoqué une panique sur les marchés mondiaux, envoyant des ondes de choc dans les chaînes d’approvisionnement internationales. Les marchés boursiers sont en chute libre, les prévisions de croissance ont été fortement revues à la baisse, et une récession économique avec une montée du chômage se profile. Cela a poussé beaucoup à regretter les temps plus ordonnés d’avant Trump — une nostalgie pour la mondialisation libérale des années 2000, avec un libre-échange mondial sans entrave et une économie mondiale régie par des règles prévisibles.
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Le Grand Continent - Trump est-il en train de casser le dollar ? une conversation avec Barry Eichengreen
Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, l’hégémonie du dollar est en train de vaciller. Pourtant, ni l’euro, ni le yuan et encore moins le bitcoin ne semblent pouvoir devenir, demain, des monnaies de réserve.
Pour comprendre pourquoi — et tenter de s’orienter dans un moment d’incertitude extrême — nous avons interrogé l’un des plus grands spécialistes de la monnaie, l’économiste Barry Eichengreen.
La politique économique et les tarifs douaniers américains sont particulièrement chaotiques. Trois coalitions, contradictoires et incohérentes entre elles, en sont apparemment à l’origine : (i) les fondamentalistes du commerce, à l’image de Greer, Navarro et Lightizer, qui estiment que des droits de douane élevés et permanents sont nécessaires pour remédier au déficit chronique des États-Unis ; (ii) les représentants de Wall Street qui ont accepté les droits de douane en échange de concessions macroéconomiques et d’un réalignement des taux de change, en particulier de la part de la Chine ; et (iii) l’équipe chargée de la sécurité nationale qui veut forcer les alliés des États-Unis à rejoindre leur guerre commerciale contre Pékin. Laquelle l’emportera ?
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Le Grand Continent - Trump et la guerre commerciale : l’Observatoire
Le président américain a un plan, plus radical, mieux défini : réorganiser la mondialisation. Pour s’orienter dans cette séquence particulièrement tendue, nous avons réuni les chiffres clefs quotidiennement mis à jour, les textes essentiels, les tendances de fond pour comprendre — et répondre — à cette grande transformation.Trump et les droits de douane. Que cherche le président américain ?
La critique de la politique commerciale américaine est au cœur du discours public de Trump depuis les années 1980. Avec cet outil tarifaire, le président pense pouvoir mettre un terme aux «pertes» des États-Unis qui, selon lui, «subventionnent» leurs partenaires, mais aussi remplacer les impôts fédéraux sur le revenu et soumettre les autres pays à ses desiderata en matière de politique étrangère ou d’autres questions telles que la migration et le trafic de drogue — il a également menacé le Danemark de droits de douane si ce dernier refusait un transfert de souveraineté sur le Groenland.
— Ses positions ont largement été influencées par Peter Navarro, Conseiller principal pour le commerce et l'industrie manufacturière et Robert Lighthizer, le représentant au Commerce des États-Unis lors du premier mandat Trump. Tous deux pensent que certains pays comme la Chine, menant des politiques industrielles déséquilibrées qui leur permettent d’exporter beaucoup plus qu’elles n’importent, accumulent des richesses et du pouvoir en rachetant des actifs — entreprises, dettes, technologies – des nations déficitaires, notamment des États-Unis. Pour Lighthizer, cela aurait entraîné un transfert massif de la richesse américaine et rendu les citoyens américains plus pauvres. -
Près de 90 % des Républicains sont en désaccord avec Trump sur la responsabilité de l’Ukraine dans le lancement de l’invasion russe
La vitesse et la manière avec laquelle Trump a entrepris le démantèlement de la politique étrangère des États-Unis vis-à-vis de la Russie a créé en choc des deux côtés de l’Atlantique. Trump, qui revendique avoir reçu un « mandat massif » de la part des Américains lors des élections de novembre, s’appuie sur un supposé large soutien républicain pour justifier ses décisions.
Or, un récent sondage réalisé par Ipsos pour l’agence de presse Reuters indique que seulement une fraction de ses électeurs sont d’accord avec ses positions.
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Jane Fonda 1 - Donald Trump 0
26 févr. 2025L'actrice Jane Fonda a livré un discours engagé contre l'administration Trump lors de la remise d'un prix pour l'ensemble de sa carrière. Hollywood peut et doit résister, comme ça avait été le cas au moment du Maccarthysme. Espérons qu'elle soit entendue.
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Le Vent se lève - Le « protectionnisme interventionniste » de Trump et ses contradictions en Amérique latine
Les rodomontades de Donald Trump vis-à-vis de l’Amérique latine font écho à ses folles promesses de campagne. Sa surenchère protectionniste, visant à « rendre sa grandeur » à l’Amérique, pourrait avoir des effets contradictoires. Et notamment compromettre l’accès des États-Unis aux précieuses matière premières du sous-continent, également convoitées par la Chine. Pour surmonter cet obstacle, les États-Unis pourraient doubler leur protectionnisme d’une intensification de l’ingérence politique dans le sous-continent. Analyse du « protectionnisme interventionniste » hybride que la nouvelle administration s’apprête à déployer. Par Bernard Duterme, directeur du Centre tricontinental – CETRI.
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Regards - «Musk, l'homme le plus riche du monde, s'est acheté le président de la première puissance mondiale»
21 janv. 2025 #LaMidinaleA l'occasion de la sortie de leur dernier rapport « L’art de prendre sans entreprendre », Layla Abdelké Yakoub, responsable plaidoyer Justice fiscale et inégalités à Oxfam France, est l'invitée de #LaMidinale.
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Le Grand Continent - La Russie face à l’effet Trump : l’aggiornamento de Sergueï Lavrov
Pour comprendre comment la Russie se prépare à la présidence Trump, il faut étudier de près les mots du ministre des Affaires étrangères de Poutine, prononcés lors d’une longue conférence de presse ce mardi.
Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a animé une longue conférence de presse mardi 14 janvier, consacrée au bilan de l’année 2024. Au cours de cet échange, il s’est exprimé sur les implications du retour de Donald Trump pour les intérêts russes, sur les transformations en cours au Moyen-Orient, ainsi que sur la position de Moscou concernant un éventuel accord de cessez-le-feu en Ukraine.
S’il affirme que la Russie attend que l’équipe de Trump précise ses positions sur les affaires internationales, Sergueï Lavrov se félicite toutefois du fait que Donald Trump est le premier dirigeant occidental à reconnaître que l’OTAN avait menti sur sa promesse de ne pas s’étendre vers l’Est, en provoquant la guerre en Ukraine.
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Le Grand Continent,David A. Bell - De Musk à Trump : comment l’oligarchie techno-césariste veut renverser la démocratie en Amérique
Les hommes les plus riches des États-Unis ont un projet radical. Électrisés par des gains colossaux et par l’intensité des guerres culturelles, ils ont contribué à porter Donald Trump à la Maison Blanche et sont devenus aujourd’hui sa garde rapprochée.
Selon David Bell, professeur d’histoire à Princeton, derrière leur promotion du libertarianisme, de la conquête spatiale ou de « l’antiwokisme », ils ont un objectif fondamental : renverser la démocratie américaine.
De Musk à Thiel en passant par Sacks, Yarvin ou Andreesen, les hommes du président pourraient vouloir franchir le Rubicon.
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Le Vent se lève - Trump 2.0 : le Parti démocrate se relèvera-t-il ?
Pour de nombreux électeurs, le Parti démocrate est devenu le parti des classes aisées, de la guerre, des banques, du FBI et du décorum politique. Alors que son soutien populaire s’étiole, son influence diminue dans les médias et les instances juridiques. Donald Trump dispose à présent des mains libres pour déployer son agenda, sans les garde-fous qui l’avaient limité lors de sa première présidence. Sauf changement de stratégie à 180°, le Parti démocrate risque de demeurer longtemps écarté du pouvoir.
Au cours de son premier mandat, Donald Trump avait rencontré une résistance importante de la part de nombreux secteurs de la société américaine. Les médias « progressistes » s’étaient rapidement vécus comme une force d’opposition. Le Parti démocrate avait livré un combat acharné au Congrès. De nombreux cadres et élus républicains avaient tenté de « contrôler » les ardeurs de Trump. Le pouvoir judiciaire avait fait sauter ou temporairement bloqué un certain nombre de ses décrets
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