L’arrêt « Justice pour le vivant » consacre la responsabilité de l’État dans l’érosion de la biodiversité liée aux pesticides et impose une refonte de leurs protocoles d’évaluation. Il marque un tournant majeur pour la mise en œuvre effective du principe de précaution et la protection du vivant en droit français et européen. Dorian Guinard, maître de conférences en droit public à Sciences Po Grenoble-UGA et co-président de l’association Biodiversité sous nos pieds, association membre du collectif Justice pour le vivant (JPLV) à l’origine du recours, met en lumière le rôle des acteurs associatifs et de la justice face à l’inaction de l’État dans la protection de la biodiversité.
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