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International

  • Le Grand Continent - La chance de l’Europe pour déjouer la vassalisation de l’Ukraine

    Poutine et Trump voudraient vassaliser l’Ukraine sans les Européens.

    Mais l’Union détient encore l’une des cartes les plus fortes de la table des négociations.

    Si elle tarde trop à la jouer, elle pourrait perdre la partie.

    Lee Buchheit, l’une des sommités mondiales sur la question des dettes souveraines, formule une proposition simple et claire pour éviter de laisser les Empires se partager la mise.

    n 1805, le caricaturiste anglais James Gillray publiait une illustration célèbre intitulée The Plumb-pudding in danger ; — or — State Epicures taking un Petit Souper. Le dessin représente le Premier ministre britannique, William Pitt, et l’Empereur des Français, Napoléon Bonaparte, assis à une table en train de se partager un énorme pudding aux prunes en forme de globe. Le Premier ministre Pitt tient fermement l’hémisphère occidental en place à l’aide d’un trident et se découpe proprement le Nouveau Monde. L’Empereur semble de son côté satisfait de se trancher une part qui comprend toute l’Europe à l’est des îles britanniques.

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  • LVSL - Pourquoi les barons de la Silicon Valley se convertissent au trumpisme

    Entamée pendant la campagne présidentielle, la conversion de la Silicon Valley au trumpisme semble désormais achevée. Les principaux leaders de la tech figuraient au premier rang des invités à la cérémonie d’investiture de Donald Trump, qui a donné des gages à cette industrie au cours de son discours. Ce ralliement a surpris de nombreux observateurs, tant la Silicon Valley est généralement associée au progressisme et au Parti démocrate. Loin d’être une bifurcation idéologique en forme de réaction aux prétendus excès de la gauche américaine, cette conversion est motivée par des enjeux économiques et des questions de pouvoir bien identifiables. Reste à savoir si les contradictions qui opposent les géants de la tech à la base électorale de Donald Trump finiront par faire imploser cette alliance bancale.

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  • Le Vent se lève - Le « protectionnisme interventionniste » de Trump et ses contradictions en Amérique latine

    Les rodomontades de Donald Trump vis-à-vis de l’Amérique latine font écho à ses folles promesses de campagne. Sa surenchère protectionniste, visant à « rendre sa grandeur » à l’Amérique, pourrait avoir des effets contradictoires. Et notamment compromettre l’accès des États-Unis aux précieuses matière premières du sous-continent, également convoitées par la Chine. Pour surmonter cet obstacle, les États-Unis pourraient doubler leur protectionnisme d’une intensification de l’ingérence politique dans le sous-continent. Analyse du « protectionnisme interventionniste » hybride que la nouvelle administration s’apprête à déployer. Par Bernard Duterme, directeur du Centre tricontinental – CETRI.

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  • Le Grand Continent - Le Mexique contre Trump : Claudia Sheinbaum et l’art du rapport de force face aux tarifs

    Quelques jours à peine après le déclenchement d’une guerre commerciale par le président américain, Donald Trump a «  mis en pause  » les droits de douanes de 25  % annoncés sur les importations en provenance du Mexique. En échange, le Mexique s’est engagé à coopérer sur la sécurisation de la frontière. Nous traduisons les mots avec lesquels la présidente Sheinbaum a porté la discussion au bon niveau — en engageant avec succès le rapport de force.

    Dans le sillage de Justin Trudeau, la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum avait elle aussi réagi à l’attaque commerciale de Trump. Mais à l’inverse de son homologue canadien, elle n’a pas annoncé de tarifs en représailles contre les exportations américaines. Elle a opté pour une stratégie différente qui s’est avérée, pour le moment, payante. 

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  • Grand Continent : Au-delà de Musk : comment l’élite techno-césariste veut rebâtir l’Amérique

    Bâtir. À tout prix.
    Un impératif est devenu le mantra des techno-césaristes qui entourent Trump.
    Alessandro Aresu raconte comment Musk, Thiel, Andreessen ou Palmer Luckey ont pris le futur de l’Amérique.

    Des Appalaches aux plages nord-coréennes : la prophétie de Peter Thiel

    Nous sommes à Cleveland, dans l’Ohio, le 21 juillet 2016. C’est le dernier jour de la convention républicaine. Juste avant Ivanka et Donald Trump, Peter Thiel monte sur scène. Il se présente : « Je crée des entreprises et je soutiens des gens qui bâtissent de nouvelles choses, des réseaux sociaux aux vaisseaux spatiaux. Je ne suis pas un politicien. Mais Donald Trump non plus. C’est un bâtisseur — et il est temps de rebâtir l’Amérique ».

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  • Le Grand Continent - La Russie face à l’effet Trump : l’aggiornamento de Sergueï Lavrov

    Pour comprendre comment la Russie se prépare à la présidence Trump, il faut étudier de près les mots du ministre des Affaires étrangères de Poutine, prononcés lors d’une longue conférence de presse ce mardi.

    Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a animé une longue conférence de presse mardi 14 janvier, consacrée au bilan de l’année 2024. Au cours de cet échange, il s’est exprimé sur les implications du retour de Donald Trump pour les intérêts russes, sur les transformations en cours au Moyen-Orient, ainsi que sur la position de Moscou concernant un éventuel accord de cessez-le-feu en Ukraine.

    S’il affirme que la Russie attend que l’équipe de Trump précise ses positions sur les affaires internationales, Sergueï Lavrov se félicite toutefois du fait que Donald Trump est le premier dirigeant occidental à reconnaître que l’OTAN avait menti sur sa promesse de ne pas s’étendre vers l’Est, en provoquant la guerre en Ukraine.

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  • Fondation Jean Jaurès - L’administration Trump II : une coalition anti-institutions s’apprête à prendre la tête des États-Unis

    À l’approche de l’investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain, Julian Blum, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, analyse la cohérence politique – ou son absence – des nombreuses nominations annoncées en vue de la composition du gouvernement Trump II et leurs possibles conséquences politico-administratives. Ces choix inquiétants confirment une vision très personnelle de l’exercice du pouvoir de la part de Trump et peu idéologiquement structurée, si ce n’est de vouloir s’attaquer à l’État fédéral et à ses institutions.

    Dans quelques jours, l’administration Trump II entrera officiellement en fonction après une période de transition inédite à bien des égards. Celle-ci a notamment été marquée par une série de nominations, les unes plus controversées que les autres, faites à une allure peu commune pour une succession présidentielle1. Les commentateurs et analystes se sont retrouvés étourdis par l’enchaînement d’annonces de personnalités sulfureuses – dont plusieurs condamnées par la justice –, de vedettes de télévision peu compétentes ou de grands magnats aux conflits d’intérêt flagrants à la tête de certaines des institutions les plus puissantes du monde. Comme le résume le journaliste Peter Baker du New York Times, les choix de Donald Trump pour peupler la future administration des États-Unis sont une « grenade lancée en plein cœur de la capitale ».

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  • Le Grand Continent - Milei ou pas ? L’Argentine et le monde après un an de disruption libertarienne

    « Milei a révolutionné le monde ».

    Depuis plus d’un an, l’Argentine est gouvernée par l’anarcho-capitaliste libertarien Javier Milei.

    Comment a-t-il mis en œuvre son programme contre l’État ? Qu’a-t-il changé à la vie quotidienne des Argentins ? En s’alliant avec Trump, Musk, Orbán ou Meloni — que cherche-t-il à accomplir ?

    Dans un entretien croisé, nous confrontons un partisan et un opposant à Milei pour tenter de dresser un premier bilan. 

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  • Fondation Jean Jaurès, Elisangela Araujo - Accord de libre-échange Union européenne-Mercosur : un point de vue brésilien

    Après vingt-cinq ans de négociations, le Brésil et les pays du Mercosur1 ont signé un accord historique avec l’Union européenne, ouvrant la perspective d’une ère de relations commerciales et de coopération nouvelles. Pourtant, alors que le gouvernement brésilien met en avant les bénéfices économiques de l’accord, responsables syndicaux et environnementaux mettent le doigt sur une question de fond : qui sort véritablement gagnant de ces accords ?

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  • Ukraine : emprunter le douloureux chemin vers la paix

    Alors que les positions de l’Ukraine se dégradent, que des signes de fatigue apparaissent sur le front intérieur, une fraction des Occidentaux plaide pour un renforcement de la confrontation avec Moscou. Des « experts » de plateau télé, à l’abri des représailles russes, se répandent en discours bellicistes et moralisateurs. Que le Kremlin soit en tort ne rend pourtant pas l’option maximaliste plus légitime. Une escalade entre l’Occident et Moscou serait désastreuse pour les civils ukrainiens – et européens. S’il est difficile de dire quelle paix carthaginoise les Ukrainiens devraient accepter, le douloureux chemin vers la fin du conflit doit être entrepris. Par David Broder, traduction Manuel Trimaille

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  • Le Vent se lève - Où en sont les « socialistes » aux États-Unis ?

    Presque dix ans se sont écoulés depuis la première candidature à la présidentielle de Bernie Sanders. Depuis, une vague électorale « socialiste » a parcouru le pays, dont a émergé une poignée d’élus au Congrès. Parmi eux, on compte celles du Squad, surnom donné au quatuor constitué de l’emblématique Alexandria Ocasio-Cortez (« AOC »), Ilhan Omar, Rachida Tlaib et Ayanna Pressley. Derrière cette vague, un mouvement : Democratic Socialists of America (DSA). Basé à New York, fort de près de cent mille membres, il a longtemps vécu dans l’ombre. Aujourd’hui, il savoure une victoire symbolique d’ampleur : le « socialisme » n’est plus un mot banni du débat aux États-Unis. Mais il semble confronté à des tensions de plus en plus inconciliables. Par Sam Datlof, traduction Piera Simon-Chaix [1].

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