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International

  • Fondation Jean Jaurès - L’administration Trump II : une coalition anti-institutions s’apprête à prendre la tête des États-Unis

    À l’approche de l’investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain, Julian Blum, expert associé à la Fondation Jean-Jaurès, analyse la cohérence politique – ou son absence – des nombreuses nominations annoncées en vue de la composition du gouvernement Trump II et leurs possibles conséquences politico-administratives. Ces choix inquiétants confirment une vision très personnelle de l’exercice du pouvoir de la part de Trump et peu idéologiquement structurée, si ce n’est de vouloir s’attaquer à l’État fédéral et à ses institutions.

    Dans quelques jours, l’administration Trump II entrera officiellement en fonction après une période de transition inédite à bien des égards. Celle-ci a notamment été marquée par une série de nominations, les unes plus controversées que les autres, faites à une allure peu commune pour une succession présidentielle1. Les commentateurs et analystes se sont retrouvés étourdis par l’enchaînement d’annonces de personnalités sulfureuses – dont plusieurs condamnées par la justice –, de vedettes de télévision peu compétentes ou de grands magnats aux conflits d’intérêt flagrants à la tête de certaines des institutions les plus puissantes du monde. Comme le résume le journaliste Peter Baker du New York Times, les choix de Donald Trump pour peupler la future administration des États-Unis sont une « grenade lancée en plein cœur de la capitale ».

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  • Le Grand Continent - Milei ou pas ? L’Argentine et le monde après un an de disruption libertarienne

    « Milei a révolutionné le monde ».

    Depuis plus d’un an, l’Argentine est gouvernée par l’anarcho-capitaliste libertarien Javier Milei.

    Comment a-t-il mis en œuvre son programme contre l’État ? Qu’a-t-il changé à la vie quotidienne des Argentins ? En s’alliant avec Trump, Musk, Orbán ou Meloni — que cherche-t-il à accomplir ?

    Dans un entretien croisé, nous confrontons un partisan et un opposant à Milei pour tenter de dresser un premier bilan. 

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  • Fondation Jean Jaurès, Elisangela Araujo - Accord de libre-échange Union européenne-Mercosur : un point de vue brésilien

    Après vingt-cinq ans de négociations, le Brésil et les pays du Mercosur1 ont signé un accord historique avec l’Union européenne, ouvrant la perspective d’une ère de relations commerciales et de coopération nouvelles. Pourtant, alors que le gouvernement brésilien met en avant les bénéfices économiques de l’accord, responsables syndicaux et environnementaux mettent le doigt sur une question de fond : qui sort véritablement gagnant de ces accords ?

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  • Ukraine : emprunter le douloureux chemin vers la paix

    Alors que les positions de l’Ukraine se dégradent, que des signes de fatigue apparaissent sur le front intérieur, une fraction des Occidentaux plaide pour un renforcement de la confrontation avec Moscou. Des « experts » de plateau télé, à l’abri des représailles russes, se répandent en discours bellicistes et moralisateurs. Que le Kremlin soit en tort ne rend pourtant pas l’option maximaliste plus légitime. Une escalade entre l’Occident et Moscou serait désastreuse pour les civils ukrainiens – et européens. S’il est difficile de dire quelle paix carthaginoise les Ukrainiens devraient accepter, le douloureux chemin vers la fin du conflit doit être entrepris. Par David Broder, traduction Manuel Trimaille

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  • Le Vent se lève - Où en sont les « socialistes » aux États-Unis ?

    Presque dix ans se sont écoulés depuis la première candidature à la présidentielle de Bernie Sanders. Depuis, une vague électorale « socialiste » a parcouru le pays, dont a émergé une poignée d’élus au Congrès. Parmi eux, on compte celles du Squad, surnom donné au quatuor constitué de l’emblématique Alexandria Ocasio-Cortez (« AOC »), Ilhan Omar, Rachida Tlaib et Ayanna Pressley. Derrière cette vague, un mouvement : Democratic Socialists of America (DSA). Basé à New York, fort de près de cent mille membres, il a longtemps vécu dans l’ombre. Aujourd’hui, il savoure une victoire symbolique d’ampleur : le « socialisme » n’est plus un mot banni du débat aux États-Unis. Mais il semble confronté à des tensions de plus en plus inconciliables. Par Sam Datlof, traduction Piera Simon-Chaix [1].

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  • Le Vent se lève - Trump 2.0 : le Parti démocrate se relèvera-t-il ?

    Pour de nombreux électeurs, le Parti démocrate est devenu le parti des classes aisées, de la guerre, des banques, du FBI et du décorum politique. Alors que son soutien populaire s’étiole, son influence diminue dans les médias et les instances juridiques. Donald Trump dispose à présent des mains libres pour déployer son agenda, sans les garde-fous qui l’avaient limité lors de sa première présidence. Sauf changement de stratégie à 180°, le Parti démocrate risque de demeurer longtemps écarté du pouvoir.

    Au cours de son premier mandat, Donald Trump avait rencontré une résistance importante de la part de nombreux secteurs de la société américaine. Les médias « progressistes » s’étaient rapidement vécus comme une force d’opposition. Le Parti démocrate avait livré un combat acharné au Congrès. De nombreux cadres et élus républicains avaient tenté de « contrôler » les ardeurs de Trump. Le pouvoir judiciaire avait fait sauter ou temporairement bloqué un certain nombre de ses décrets

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  • « Poutine pourrait bombarder le bureau du président Zelensky » : après les ATACMS, les nouvelles « lignes rouges » du Kremlin

    L’autorisation fournie par l’administration Biden à l’Ukraine de frapper le sol russe avec des missiles américains est la dernière d’une longue série de « lignes rouges » franchies depuis février 2022. Si cette nouvelle capacité ne provoquera un bombardement russe des États-Unis ou de la Pologne, elle est susceptible de conduire à des attaques russes contre l’Ukraine encore plus brutales selon l’analyste Anton Barbašin interrogé par Meduza dans cet entretien inédit.

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  • Le Grand Continent- « En Ukraine, nous sommes sur un ring de boxe — et c’est le dixième round », une conversation avec Tymofiy Mylovanov

    Tymofiy Mylovanov — Ne pas compter sur Scholz. Regarder Trump en face. Dissuader Poutine par des troupes au sol. Créer les conditions d’une alliance entre l’industrie et les militaires. Donner à la génération meurtrie par la guerre une chance d’espérer la prospérité.

    Au millième jour, le front de la grande guerre d’Ukraine se transforme.

    Avec l’ancien ministre de l’Économie ukrainien, nous disséquons les changements profonds à l’orée d’un nouveau cycle. 

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  • Euractiv - Le centre d’influence de l’Europe se déplace-t-il de Varsovie à Londres ?

    Avec l’entrée en fonction du Premier ministre britannique Keir Starmer, l’ancien axe européen composé de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni connaît un regain d’activité, tandis que des questions se posent sur les progrès du Triangle de Weimar franco-germano-polonais.

    Au début de son mandat, le nouveau Premier ministre britannique avait promis une « réinitialisation » des relations avec l’Europe, après la phase de repli qui avait été instaurée par les conservateurs après le Brexit.

    Les récentes visites et signatures de traités très médiatisées ont mis en lumière ce changement au sein de l’axe historique européen composé du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne. Ce cercle des anciennes plus grandes économies de l’UE reprend rapidement son élan en tant que forum pour les questions de sécurité européenne.

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  • La Vie des Idées - Dossier / États-Unis 2024 : sauver la démocratie La fabrique fiscale des inégalités L’impôt comme outil de dépossession raciale aux États-Unis

    La réforme de la fiscalité est un des enjeux de la campagne, mais abordée uniquement sous l’angle de l’opposition entre riches et classes moyennes. Les impôts sont pourtant un instrument majeur de la perpétuation des inégalités raciales, en particulier dans le domaine de l’éducation.

    Selon les sondages menés par le centre de recherche Pew, l’économie est le thème de campagne le plus important de l’élection présidentielle étatsunienne cette année (Pew, 2024). Durant le premier débat de la campagne opposant la vice-présidente Kamala Harris et l’ancien président Donald Trump, les deux candidates ont toutes les deux évoqué la question des impôts, tentant de rassurer les Américaines qui craindraient leur augmentation, tout en promettant une économie stimulée et prospère. Kamala Harris a attaqué son adversaire, déclarant que son projet était « d’accorder une réduction d’impôt aux milliardaires et aux grandes entreprises ».

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  • Fondation Jean Jaurès, Frédéric Micheau - L’opinion américaine et la double campagne présidentielle de 2024

    À quinze jours de l’élection présidentielle aux États-Unis, le scrutin s’annonce comme l’un des plus serrés de l’histoire récente du pays. Comment les Américains vivent-ils cette campagne ? Lesquelles de leurs préoccupations seraient les plus susceptibles de peser dans le vote ? Frédéric Micheau, directeur général adjoint et directeur du Pôle opinion d’OpinionWay, analyse les ressorts de l’évolution de l’opinion américaine depuis le début de la campagne.

    L’acceptation de la défaite et de ses conséquences, une tradition rompue

    Dans l’histoire américaine, Grover Cleveland occupe une place à part : il est le seul président battu au suffrage universel à l’issue de son premier mandat (1884-1888) à avoir été réélu (1892). Il est ainsi à la fois le 22e et le 24e président des États-Unis. Hormis Grover Cleveland, seuls trois anciens présidents ayant quitté la Maison Blanche ont cherché à y revenir : Martin Van Buren en 1840, Millard Fillmore en 1852 et Theodore Roosevelt en 1912. Tous ont été battus.

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