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La récente victoire des 146.000 membres du syndicat de l’automobile UAW dans leur grève contre le « Big Three » (Ford, General Motors et Stellantis) s’ajoute à une longue liste de succès syndicaux aux États-Unis. Le pays semble en proie à un renouveau du mouvement ouvrier qui s’observe aussi bien dans les conflits sociaux que la création d’antennes syndicales dans des secteurs réputés impossibles à mobiliser. Outre les augmentations de salaire et les améliorations des conditions de travail, les luttes portent parfois sur la gestion de la production et constituent une réponse efficace aux menaces induites par les bouleversements technologiques comme l’intelligence artificielle et la transition énergétique. Assistons-nous à un tournant dans l’histoire sociale du pays ?
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Loin de renforcer Benjamin Netanyahou par un effet de «ralliement au drapeau », la séquence ouverte depuis l’attaque du 7 octobre contre Israël a détruit sa côte de popularité auprès des électeurs. La carrière politique de celui qui a fondamentalement remodelé la société israélienne pourrait bien se terminer dès la fin de la guerre en cours. Interview par notre partenaire Jacobin, traduite par Alexandra Knez et éditée par William Bouchardon.
À première vue, on aurait pu s’attendre à ce que l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre, renforce le soutien au Premier ministre de longue date, Benjamin Netanyahou. Or, les sondages semblent indiquer que les Israéliens tiennent majoritairement son gouvernement pour responsable et qu’ils voteraient pour l’opposition si des élections avaient lieu aujourd’hui.
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Les indépendantistes catalans espagnols ont signé jeudi 9 novembre un accord avec les socialistes pour investir Pedro Sánchez à la tête du gouvernement. Mais il n'a pas été facile à obtenir.
L'accord conclu jeudi 9 novembre entre les indépendantistes et les socialistes arrive in extremis à deux semaines à peine de la date butoir qui aurait signifié le retour aux urnes des Espagnols. Les indépendantistes, faiseurs de rois, se sont fait désirer, surtout ceux de la droite indépendantiste de Junts (Ensemble), le parti de l'ex-président catalan, Carles Puigdemont, installé en Belgique depuis 2017. En faisant monter les enchères, ils essayaient d'obtenir le plus de concessions de la part des socialistes.
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Le Premier ministre espagnol par intérim Pedro Sánchez a réussi à rassembler toutes les pièces du « puzzle politique » complexe dont il a besoin pour revenir au pouvoir, alors que les partis de droite et d’extrême droite ont promis dimanche (12 novembre) d’intensifier leur « résistance patriotique » contre la loi d’amnistie controversée des séparatistes catalans.
Des centaines de milliers de personnes à Madrid, Valence, Barcelone, Malaga et d’autres grandes villes espagnoles ont exprimé leur opposition à la loi d’amnistie dimanche (12 novembre) lors d’une manifestation coordonnée organisée par le Partido Popular (PP/PPE), principale force d’opposition, et le parti d’extrême droite Vox (CRE), troisième force d’opposition au Parlement. Un demi-million de personnes ont participé aux manifestations dans le centre de Madrid, selon des sources du PP — bien que les sources officielles parlent de 80 000 personnes — tandis que les chiffres officiels pour Barcelone font état de 6 000 manifestants. ________________________ ________________________
Espagne : Pedro Sanchez obtient l'appui controversé de Carles Puigdemont • FRANCE 24
Le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sanchez et la formation de l'indépendantiste catalan Carles Puigdemont sont parvenus à un accord, jeudi, controversé mais indispensable à la reconduction au pouvoir du chef du gouvernement espagnol. L'accord comprend une loi d'amnistie pour les dirigeants et militants indépendantistes poursuivis par la justice, une perspective vivement combattue par l'opposition de droite et d'extrême droite.
Mettant un terme à ce qui était devenu un faux suspense, Sahra Wagenknecht, entourée de quelques députés de sa formation, die Linke, a confirmé lundi 23 octobre à Berlin qu’elle allait fonder, début 2024, un nouveau parti sur la base de l’association (« Bündnis Sahra Wagenknecht ») qu’elle a récemment créée, afin, a-t-elle expliqué, d’occuper un « espace politique vacant ». L’émergence dans le paysage politique d’un nouveau parti aux ambitions nationales est un événement rare en Allemagne, d’autant qu’il est porté par une seule personnalité, qui défend des idées éclectiques, ce qui conduit certains experts à conclure que l’Allemagne est à son tour gagnée par le populisme.
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Le futur gouvernement de coalition espagnol devra remédier à un grave différend interne après les commentaires de la dirigeante de Podemos et ministre, Ione Belarra, envers la cheffe de la plateforme des Gauches et parti Sumar et ministre, Yolanda Díaz, ce week-end, lui demandant de ne pas « manquer de respect » à Podemos au sein du nouveau gouvernement.
Alors que la date du débat d’investiture du Premier ministre par intérim socialiste (PSOE) Pedro Sánchez était attendue pour mercredi ou jeudi (8 ou 9 novembre), dans l’attente des derniers détails des négociations avec les séparatistes catalans à Bruxelles, une « bombe politique » a explosé samedi (4 novembre).
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Le 5 novembre 2024, les Américains se rendront aux urnes pour désigner leur prochain président. Côté démocrate, Joe Biden va probablement se représenter pour un second mandat ; en face, dans le camp républicain, c’est Donald Trump qui apparaît aujourd’hui comme le mieux placé pour remporter les primaires, en dépit de ses nombreux soucis avec la justice.
Traditionnellement, la politique étrangère ne pèse pas beaucoup sur l’issue de la présidentielle américaine. Mais, cette fois, il pourrait en aller différemment, à cause du retour de la violence au Proche-Orient. La guerre entre Israël et le Hamas est, en effet, suivie de très près aux États-Unis.
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Dans le conflit israélo-palestinien, les forces maximalistes, articulant proclamations belliqueuses et eschatologie religieuse, ont acquis un ascendant sans précédent. À Gaza, l’opposition non islamiste à la colonisation est réduite à la marginalité par l’hégémonie du Hamas. Celui-ci a bénéficié d’un soutien discret mais actif de la part du Likoud, convaincu d’y trouver une assurance-vie pour demeurer au pouvoir. Si le Hamas dispose de solides appuis régionaux, il est concurrencé, au sein de sa base, par des groupes jihadistes plus radicaux. En Israël, les mouvements d’extrême droite prônant officiellement un apartheid et appelant au massacre de civils palestiniens n’ont jamais été aussi influents ; ils capitalisent sur les atrocités commises par le Hamas. La coalition dirigée par Benjamin Netanyahou dans laquelle ils sont intégrés bénéficie, aujourd’hui comme hier, du soutien constant des États occidentaux. Retour sur un processus de sabotage des issues pacifiques.
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En Espagne, c'est une première victoire pour le chef du gouvernement sortant Pedro Sanchez, qui cherche son investiture. Le parti socialiste et Sumar, une coalition de formations plus à gauche, sont parvenus un accord. Au centre de celui-ci, il y a la réduction du temps de travail hebdomadaire.
Le chef de file socialiste Pedro Sanchez et la leader de Sumar Yolanda Diaz, actuelle ministre du Travail, « ont finalisé les détails d'un pacte » de gouvernement « issu des négociations engagées depuis la fin du mois de juillet », ont indiqué les deux formations politiques dans un communiqué.
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Depuis la dernière réunion des BRICS, les commentateurs occidentaux oscillent entre alarmisme et ironie. Les uns déplorent la fin d’un monde dominé par l’Occident et dénoncent l’hydre chinoise. Les autres relativisent la signification d’une alliance qui réunit désormais la moitié de la planète. Ces réactions témoignent de la crainte des élites occidentales de voir les États-Unis perdre leur statut de super-puissance (notamment militaire et monétaire). Elles empêchent de porter un regard lucide sur la dynamique en cours – celle d’une multipolarisation progressive du monde, sans rupture brutale avec les États-Unis, lesquels conservent de bonnes relations avec la majorité des membres des nouveaux BRICS. Le risque principal du renforcement des alliances n’est pas que le monde se retrouve sous emprise chinoise – c’est plutôt que rien ne change fondamentalement [1].
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On ne compte plus les affaires délicates traitées par le juge espagnol Baltasar Garzón, des enquêtes sur les victimes de la dictature militaire argentine au mandat d’arrêt émis contre Augusto Pinochet, en passant par la coordination de la défense de Julian Assange. Plus récemment, ce défenseur du pouvoir judiciaire s’est montré critique de son instrumentalisation à des fins politiques, et s’est investi dans la dénonciation du lawfare – contraction de legal warfare (« guerre légale »), un terme employé pour critiquer la collusion entre le pouvoir judiciaire et certains secteurs élitaires. Il a intégré le CLAJUD, organe du Grupo de Puebla (plateforme de la gauche latino-américaine) dédié à la lutte contre « l’utilisation de la justice comme arme de guerre politique ». C’est dans ce cadre que nous l’avons rencontré.
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Alors que l’UE importe plus de deux tiers de ses protéines végétales, les eurodéputés de la commission de l’agriculture et du développement rural ont adopté mardi (19 septembre) une feuille de route pour retrouver une autonomie stratégique.
Une stratégie « globale » et « ambitieuse » pour l’Europe : les députés de la commission de l’agriculture et du développement rural ont voté mardi (19 septembre) un rapport d’initiative qui vise à renforcer l’autonomie stratégique en matière protéique tout en favorisant la transition écologique.
La crise du Covid et la guerre en Ukraine ont mis au grand jour une dépendance vis-à-vis des pays tiers : à peine 30 % des protéines végétales (légumineuses, oléagineux), surtout utilisées pour l’alimentation animale, sont aujourd’hui produites en Europe. Le soja, par exemple, provient à 90 % du Brésil ou des États-Unis.
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