Le 11 mars 2011, sous l’impact d’un des plus puissants tsunamis des cent dernières années au Japon, la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi prenait feu et provoquait le plus grave accident nucléaire depuis celui de Tchernobyl, en 1986. Or dans l’intervalle, nous avons appris que maintenir les citoyens dans l’ignorance des risques ne contribue pas à les réduire. À partir d’une généalogie de la catastrophe de Fukushima et d’une analyse de la relation du Japon au nucléaire, Pierre Gras exhorte dans cet essai à ne pas renoncer, face à la certitude du réchauffement climatique, à renforcer notre sécurité collective et plaide pour que l’on place le nucléaire au cœur du débat public sur les stratégies énergétiques.
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