Au référendum sur l’inscription de l’adhésion à l’Union européenne dans la Constitution, poussé par la Présidente moldave, seul un quart des inscrits a voté en faveur du « oui » dans une campagne fortement marquée par l’ingérence russe.
Ce résultat, suffisant pour la faire adopter, ouvre la voie à un potentiel retour de flamme politique à Chisinau.
Maia Sandu est-elle en train d’être victime du « syndrome Gorbatchev » ?
ors de sa conférence de presse au soir du référendum du 20 octobre 2024, la présidente Maia Sandu, qui briguait en même temps un second mandat présidentiel, a déclaré que la Moldavie avait été confrontée à « une attaque sans précédent contre la liberté et la démocratie le jour des élections et ces derniers mois »1. Parlant d’un vol de 300 000 voix, elle déclare également à cette occasion que « des groupes criminels travaillant de concert avec des forces étrangères hostiles à nos intérêts nationaux ont attaqué notre pays avec des dizaines de millions d’euros ». En cause : Ilan Shor, sulfureux homme politique moldave et leader du bloc « victoire » lancé en avril 2024 à Moscou, qui vit actuellement en Russie.
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