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Analyses

  • Entretien avec Sébastien Broca : la critique et les Big Tech

    Les entreprises de la Big Tech ont jusqu'à présent réussi à surmonter les critiques, malgré leurs effets politiques, économiques, environnementaux et sociaux nocifs.

    Sébastien Broca, professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris 8, montre dans Pris dans la toile (Seuil, 2025) comment les Big Tech ont surmonté et, le plus souvent, réussi à retourner en leur faveur les critiques qui leur ont été adressées au cours des dernières décennies. Cela, dans quatre grands domaines : la liberté d’expression et ses limites ; la position dominante et ses abus ; les atteintes à la vie privée, la surveillance et la manipulation des comportements ; et enfin, l’exploitation du travail ainsi que des ressources naturelles — autant de thèmes que l’auteur explore dans les quatre parties successives de son ouvrage.

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  • François Gemenne - Détricotage écologique : le grand retour de bâton

    Alors que la troisième conférence de l’ONU sur l’océan vient de s’achever, en France, les reculs sur l’écologie se multiplient : « mise en pause » des aides à la rénovation thermique, restrictions des normes d’artificialisation des sols, autorisation de pesticides dangereux, suppression des zones à faible émission. Le « backlash » (retour de bâton) concernant l’écologie est spectaculaire, au niveau politique comme dans le monde des entreprises. Pourtant, l’opinion reste favorable à des choix écologiques ambitieux. Comment l’expliquer ? Comment y remédier ? Entretien avec le politiste François Gemenne.

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  • Le Monde - Travailler moins peut-il vraiment aider à sauver la planète ? | CHALEUR HUMAINE S.6 E.1

    Est-ce que réduire le temps de travail à un impact positif sur le climat et la biodiversité ? La libération de plus de temps ne risque-t-elle pas d’entraîner plus de transports et de consommation ? Faut-il viser la croissance au travail ? Et comment faire pour avoir ce débat d’une manière sereine et constructive ? Céline Marty est philosophe, spécialiste de la question du travail, autrice de “Travailler moins pour vivre mieux” aux éditions Dunod.

  • La Vie des Idées - La défection des néoconservateurs américains À propos de : Pierre Bourgois, Le néoconservatisme américain. La démocratie pour étendard, Puf

    En moins d’une décennie, Trump a vidé le Parti républicain de ce qui composait sa substance politique et programmatique depuis au moins une génération : le néoconservatisme.

    Dans ce livre tiré de sa thèse de doctorat, Pierre Bourgois explore les ressorts théoriques du néoconservatisme, un courant qui a fédéré la droite américaine dans les années 1990 et connu ses heures de gloire sous la présidence de Georges W. Bush (2001-2009). Alors que le nouveau mandat de Trump semble entraîner les États-Unis vers la « démocrature » [1], cette analyse solidement étayée est d’autant plus justifiée que le parti républicain doit être tenu pour responsable de cette dérive illibérale, comme l’ont montré en 2018 les professeurs Levistky et Ziblatt dans un essai au titre aussi funeste que prophétique : « la mort des démocraties ».

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  • Observatoire des inégalités - Activités sportives : des pratiques inégales

    87 % des cadres pratiquent une activité sportive, contre 57 % des ouvriers. Des écarts existent aussi en la matière selon le niveau de diplôme, l’âge et le sexe.

    71 % des Français de 15 ans et plus déclarent faire du sport selon les données 2024 de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep) [1]. 58 % disent pratiquer une activité sportive de manière régulière [2] , soit au moins une fois par semaine. Ces moyennes cachent des pratiques qui se distinguent selon le sexe, le niveau de diplôme, la catégorie socioprofessionnelle et le niveau de vie.

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  • Observatoire des inégalités - Les ménages sont de mieux en mieux équipés, mais la distinction persiste

    Malgré la généralisation de certains équipements, des inégalités persistent entre les ménages français, notamment pour l’automobile et le lave-vaisselle. Extrait du Centre d’observation de la société.

    L’accès à de nombreux biens de consommation est presque généralisé. C’est le cas notamment des équipements qui ont révolutionné la vie quotidienne des Français à partir des années 1950  : téléviseur, réfrigérateur, lave-linge. Cela est moins vrai pour l’automobile. Parmi les 17 % de ménages qui n’en possèdent pas aujourd’hui, on trouve une population aisée, souvent jeune et urbaine, qui ne s’en équipe pas par choix et qui a les moyens de payer des services de transport (taxis, voitures de location, trains, etc.). Mais aussi des jeunes adultes qui n’en ont pas les moyens financiers et dont la mobilité est réduite de ce fait. De même, 39 % des Français n’ont pas de lave-vaisselle (donnée 2017 de l’Insee, dernière année disponible). Une partie des ménages semble estimer cet équipement secondaire et/ou ils manquent d’espace, notamment parmi les personnes seules (dont seul un tiers est équipé).

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  • Observatoire des inégalités - Les femmes devancent les hommes dans l’enseignement supérieur, mais pas dans les filières les plus valorisées

    56 % des étudiants sont des étudiantes. Les femmes forment 84 % des effectifs des formations paramédicales et sociales, mais représentent seulement 30 % des élèves ingénieurs.

    La féminisation de l’enseignement supérieur n’est pas récente. Déjà en 1960 – donnée la plus ancienne disponible (il s’agit de générations nées vers 1940-1942) –, les filles représentaient 43 % des effectifs des facultés. Aujourd’hui, 60 % des étudiants à l’université sont des étudiantes, selon le ministère de l’Enseignement supérieur [1]. La parité a été atteinte dans les années 1980 et continue de progresser très lentement depuis 20 ans. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, les femmes représentent 56 % des étudiants, une proportion stable ces deux dernières décennies.

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  • LVSL - Le numérique, arme de marchandisation de l’humanité

    D’abord cantonnée à la sphère professionnelle, la numérisation a fini par s’étendre à toutes les facettes de l’existence humaine, y compris les plus intimes. Un processus qui ouvre sans cesse de nouveaux marchés pour une poignée d’entreprises, tend à uniformiser nos comportements et à transformer l’être humain en support publicitaire, à l’image des influenceurs. Derrière l’illusion de gratuité et de liberté, le numérique exploite notre attention et nous transforme en simples produits sur un marché global, niant notre intériorité. C’est du moins ce que défend Baptiste Detombe, dans sa critique anticapitaliste du numérique L’homme démantelé. Comment le numérique consume nos existences. Extraits.

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  • Observatoire des inégalités - Comment nos vêtements reflètent nos appartenances sociales

    Pourquoi aimons-nous tel vêtement, plutôt que tel autre ? Entre conformisme et stratégies de distinction, nos goûts reflètent nos appartenances sociales, souvent sans que nous en ayons conscience. Lucie Bargel et Muriel Darmon, sociologues, en décryptent les évolutions.

    Êtes-vous plutôt pull col rond ou hoodie ? Jupe longue, pantalon fitté ou crop top ? Ou plutôt du genre à ne pas accorder d’importance à votre tenue et à vous habiller avec « ce qui vous tombe sous la main », ou toujours de la même façon ? Bref, quelles sont vos pratiques vestimentaires ?

    «  Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ». Quand on s’habille le matin, le choix de nos vêtements semble relever de notre libre arbitre. On porte ce qu’on aime, ce que l’on trouve « tendance », on y voit une manière d’exprimer notre personnalité. Ou alors, on pense que ce choix ne s’explique que par des raisons économiques qui feraient que les riches s’habillent « bien » et « avec des marques », « mieux » que les pauvres en tout cas.

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  • Observatoire des inégalités - L’extrême pauvreté dans le monde ne recule plus

    Plus de 700 millions de personnes dans le monde vivent avec moins de deux euros par jour. En trente ans, la part de la population extrêmement pauvre a été divisée par quatre. Mais, depuis 2017, le chiffre ne diminue plus.

    Le nombre de personnes vivant sous le seuil d’extrême pauvreté (2,15 dollars par jour et par personne, l’équivalent de deux euros) a reculé d’1,3 milliard en trente ans, passant de deux milliards en 1992 à 713 millions en 2022, selon les estimations de la Banque mondiale. Une évolution d’autant plus impressionnante que la population mondiale a augmenté de 2,6 milliards d’individus sur la même période. Le taux d’extrême pauvreté a été divisé par quatre : 9 % de la population mondiale vit avec moins de 2,15 dollars par jour en 2022, contre 37 % en 1992.

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  • Hendrik Davi, Chercheur en Ecologie et député de Marseille - De l’efficacité de LFI : Réponse à Samuel Hayat

    Le texte de Samuel Hayat qu’il a rédigé après le complément d’enquête a beaucoup circulé. C’est très positif, car cela permet de débattre du fond à un moment où l’acharnement médiatique contre LFI tend plutôt à obscurcir le débat. Mais j’ai des désaccords avec certaines de ses conclusions, j'y reviens dans cette note de blog.

    Pourquoi un tel acharnement médiatique ?

    Un mot sur cet acharnement contre LFI, qui s’est amplifié avec la sortie du livre « la Meute ». Je suis déjà revenu dessus cette semaine dans les médias, sur BFM, RTL et France Bleu. Quel est le projet politique de cet acharnement ? Est-ce d’affaiblir la gauche radicale et LFI ? Oui bien sûr, mais en réalité les attaques répétées contre Jean Luc Mélenchon solidifient son socle. La droite le sait bien. L’objectif est ailleurs : c’est de durablement rendre LFI « infréquentable » et donc de diviser la gauche en deux

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