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  • Jean Jouzel - Sécheresses et pluies extrêmes, les deux faces du changement climatique

    https://theconversation.com/secheresses-et-pluies-extremes-les-deux-faces-du-changement-climatique-230561Par Jean Jouzel  - Directeur émérite de Recherche au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA-CNRS-UVSQ)/Institut Pierre Simon Laplace, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)

    Tout semble opposer les épisodes de sécheresse et ceux de pluie intense, comme les inondations dramatiques survenues en Espagne les 29 et 30 octobre 2024. Pourtant, du fait du changement climatique, ces deux extrêmes marchent désormais main dans la main.


    Avec le changement climatique, l’eau pose problème, que cela soit par son manque ou par son excès. Les inondations dramatiques survenues en Espagne les 29 et 30 octobre 2024, qui ont causé près de 100 décès, en livrent une nouvelle illustration.

    La situation en France du printemps 2024 illustrait bien le contraste : Sécheresse extrême dans les Pyrénées-Orientales, crues rapides dans le Gard ou encore inondations dans le Pas-de-Calais.

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  • Le Vent se lève - 5. Le climatologue : Jean Jouzel | Les Armes de la Transition

    Jean Jouzel est glaciologue-climatologue, pionnier dans l’étude du changement climatique. Il a été vice-président du groupe scientifique du GIEC (Groupe d’Expert Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) lorsque ce dernier a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2007. La liste de ses responsabilité est impressionnante. Il a plus récemment rejoint le Haut Conseil pour le Climat. Jean Jouzel nous éclaire sur le rôle précis d’un climatologue dans le cadre de la transition écologique.

    LVSL : À quoi sert un climatologue pour la transition écologique, et pourquoi avez-vous choisi cette voie-là plutôt qu’une autre pour apporter votre pierre à cette transition ?

    Jean Jouzel : Si je commence par « pourquoi j’ai choisi cette voie-là ? », il y a beaucoup de hasards. Je termine une école d’ingénieur, Chimie-Lyon, et j’avais envie de faire une thèse. Je suis breton, et un des critères de choix pour la thèse, c’était de se rapprocher de la Bretagne. Il y avait des sujets proposés au CEA-Saclay, et j’ai rencontré la personne qui proposait ce sujet. Il y avait une certaine compétition, mais j’ai quand même été pris à Saclay – c’était en octobre 1968, il y a quand même 51 ans – et au départ il n’avait pas vraiment de sujet de thèse vraiment défini, et il m’a proposé un sujet sur la formation de la grêle. J’ai été d’abord extrêmement surpris, mais j’ai accepté tout de suite !

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