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Article de la semaine - Page 4

  • Fondation Jean Jaurès Guillaume Duval - Pourquoi la France est-elle incapable de passer des compromis sociaux et comment en sortir ?

    La mobilisation liée à la réforme des retraites l’a montré : en France, il reste difficile de négocier des compromis sociaux dans l’apaisement. Comment expliquer cette spécificité hexagonale ? Le journaliste Guillaume Duval analyse le processus historique de gestion du social qui a abouti à l’impasse actuelle et plaide pour redonner aux partenaires sociaux et aux acteurs du secteur toute leur place dans la gouvernance de la protection sociale. C’est un enjeu démocratique majeur.

    Le mouvement contre la réforme des retraites a posé de nouveau des questions récurrentes au sujet de la société française. Pourquoi n’arrive-t-on quasiment jamais à y négocier à froid des compromis sociaux ? Pourquoi ces grèves, ces manifestations que la plupart de nos voisins ne connaissent guère, en tout cas avec une fréquence comparable ? Et si on admet que cette situation n’est optimale ni sur le plan social, ni sur le plan économique, ni sur le plan politique, que faire pour y remédier ?

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  • Fondation Jean Jaurès - En Allemagne, la montée spectaculaire de l’extrême droite dans les sondages

    Selon les derniers sondages, si des élections fédérales avaient lieu dimanche prochain, environ 19% des Allemands voteraient pour l’AfD, le parti d’extrême droite. Ce chiffre est d’autant plus choquant qu’il est identique à celui du SPD. Ernst Stetter, conseiller spécial du président de la Fondation Jean-Jaurès pour l’Europe, analyse ici les raisons et les enjeux d’une situation inquiétante pour la scène politique allemande, et pour la société tout entière.

    L’AfD, nouveau parti dominant de l’opposition ?

    Depuis quelques mois, l’AfD (Alternative für Deutschland) a gagné en popularité, au point d’être  maintenant le parti dominant au sein de l’opposition au gouvernement. Le parti oscillait depuis longtemps autour de 10%, son résultat aux dernières élections législatives. Mais depuis l’automne dernier, les chiffres sont en augmentation constante et l’AfD s’envole dans les sondages. Cela ne se produit pas seulement en Allemagne de l’Est, le fief traditionnel des extrémistes, mais également à l’ouest, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où les chiffres ont même triplé.

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  • Observatoire des inégalités - Rapport sur les inégalités en France : fracture sociale, le retour

    Les inégalités entre les classes sociales demeurent aigües en France. L’édition 2023 du Rapport sur les inégalités en France consacre un dossier spécial à la fracture sociale. L’analyse de Louis Maurin.

    Pourquoi les enfants de cadres représentent-ils moins d’un quart des élèves mais 63 % des effectifs des prestigieuses écoles normales supérieures ? Pourquoi le taux de chômage des ouvriers non qualifiés est-il de 17 % contre 4 % chez les cadres ? Les inégalités entre les classes sociales [1], comme le montrent les données du dossier spécial de notre nouveau Rapport sur les inégalités en France, demeurent aigües en France.

    Cela commence dès la petite enfance. Dans les écoles des territoires les plus pauvres, seuls 42 % des enfants en CP ont une maitrise satisfaisante de la compréhension orale du vocabulaire, contre les trois quarts dans le reste du pays. La plongée dans un univers de concurrence scolaire, en particulier l’apprentissage précoce de la lecture, creuse les inégalités. La suite du parcours ne corrige pas ces écarts, qui croissent au fil des scolarités.

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  • Fondation Jean Jaurès - La semaine de quatre jours : ni remède, ni solution magique, mais un outil possible du commun au travail ?

    Évoquée par certains comme possible solution pour favoriser le bien-être des salariés et l’attractivité des entreprises mais pointée du doigt par d’autres pour ses effets pervers en matière notamment de stress au travail, la semaine de quatre jours fait l’objet de nombreux débats. Pour en comprendre les tenants, Sarah Proust analyse les différents aspects de cette évolution, ainsi que les expérimentations menées en France et dans le monde.

    Le travail semble être devenu depuis quelques mois, à l’occasion notamment de la réforme des retraites, l’un des grands sujets d’actualité, de débats et d’intérêt en France (même si nous considérons que nous parlons davantage des conditions dans lequel le travail s’exerce que du travail en lui-même, nous y reviendrons).

    L’un des sujets en vogue est la semaine de quatre jours qui semble être le remède à tous les maux du travail. Il n’y a pas un débat qui ne se déroule sans que la semaine de quatre jours ne soit citée en exemple comme une réussite dans telle entreprise, sans que l’on commente le énième sondage qui atteste l’appétence des salariés pour cette organisation de travail1 ou que l’on exhume une enquête internationale qui démontre les bienfaits de cette semaine de quatre jours et pour les salariés et pour l’organisation.

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  • L'article de la semaine : Fondation Jean Jaurès, Céline Jaeggy - Systèmes de santé : une comparaison France / États-Unis

    En quoi consistent les systèmes de santé français et étatsunien ? En établissant une comparaison entre les deux systèmes, Céline Jaeggy1, directrice des affaires juridiques et institutionnelles à l’Unédic, en propose une analyse précise et éclairante.  

    Vaut-il mieux être malade en France ou aux États-Unis ?

    Bien entendu, où que l’on soit, il est toujours préférable d’être bien portant que malade… mais si cela devait être le cas, dans lequel de ces deux pays vaut-il mieux résider ? Évidemment, la réponse n’est pas univoque ; si l’on a des moyens financiers conséquents, on aura la possibilité d’être soigné et bien soigné où que l’on habite. Mais si l’on considère la société en général, il en va autrement.

    En 1939, un citoyen des États-Unis avait une espérance de vie à la naissance supérieure de sept années à celle d’un Français. La situation est aujourd’hui inverse. En France, l’espérance de vie est de 82,5 ans en 2021, revenant quasiment au niveau prépandémique (82,9 ans) après la baisse de 2020. Depuis 2014, la population américaine perd chaque année quelques mois d’espérance de vie, et la baisse s’est fortement aggravée en 2020 et 2021, avec un déclin de 2,7 ans en deux ans, pour s’établir à 76,1 ans

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  • L'article de la semaine - Observatoire des inégalités - Une pauvreté toujours aussi intense

    La moitié des personnes pauvres gagne moins de 752 euros, un niveau inférieur de 18 % au seuil de pauvreté. C’est ce que mesure l’intensité de la pauvreté. Cet indicateur s’est stabilisé à un niveau élevé depuis quinze ans.

    Entre le sans-abri qui vit à la rue et une famille modeste qui dispose d’un logement social, la pauvreté regroupe des conditions de vie très différentes. Le seuil de pauvreté que nous utilisons se situe à la moitié du niveau de vie médian, soit 918 euros par mois en 2019 pour une personne seule, après prestations sociales. C’est un montant maximum en dessous duquel se situent des personnes qui ont bien moins que cela.

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  • L'article de la semaine - Le « Plan industriel vert » de l’UE : échec programmé d’une transition incitative de marché

    Sans surprises, le « Plan industriel vert » de l’Union européenne refuse toute logique de planification ou de redistribution. C’est sur une matrice incitative qu’il est fondé : une série d’entreprises seront éligibles à des fonds publics et leur accès aux financements de marché sera facilité. Outre la confiance démesurée que ce plan accorde à l’hydrogène sur le plan de l’énergie, il est d’ores et déjà critiqué pour sa carence d’investissements publics dans le domaine des transports. Il consiste en effet à déverser des sommes considérables aux géants de l’automobile pour les inciter à transiter vers la voiture électrique… sans rien prévoir pour permettre aux Européens pauvres d’acheter ce bien destiné à une clientèle aisée. Ce plan, dont les maigres effets vertueux sont facilement réversibles – dans un contexte où les logiques austéritaires reprennent de l’ampleur – n’offre aucune réponse structurelle au défi de la transition énergétique. Par Alexandra Gerasimcikova, traduction Camil Mokaddem.

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  • L'article de la semaine : Observatoire des inégalités, Classe, âge, origine : quand les inégalités se cumulent

    Fracture sociale, sexisme, discriminations : les inégalités constituent un système dans lequel les facteurs se combinent. Démêler le poids des différents facteurs n’est pas facile. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    La fracture sociale est vive en France. Comme le montrent de très nombreuses données, ouvriers et employés sont le plus souvent en position dominée, avec de bas niveau de revenus et des conditions de travail difficiles. Ils sont aussi en moins bonne santé, dans des conditions de logement défavorables, avec un accès restreint aux loisirs. Ces écarts, isolés quand on observe la situation d’une catégorie sociale par rapport à une autre, sont inscrits dans un ensemble d’autres inégalités. Par exemple, une jeune ouvrière d’origine sénégalaise a des risques de subir les inégalités liées à son milieu social, mais aussi celles liées à son âge, son sexe et ses origines. Les inégalités forment un système d’ensemble avec des facteurs qui se conjuguent, se renforcent ou, parfois, se compensent.

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  • L'article de la semaine : Capital - L’économiste Esther Duflo dézingue la réforme des retraites

    La réforme des retraites a été promulguée par le chef de l'État au prix de longues semaines de contestations, mais la grogne ne faiblit pas. Mardi, le groupe Liot, déjà à l'initiative d'une motion de censure transpartisane du Gouvernement, disait réfléchir "sérieusement" à mettre à l'agenda de l'Assemblée nationale une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites. Une étude menée par l'institut Rexecode laisse entendre de son côté que le déficit du régime de retraite pourrait perdurer malgré la réforme. Ce mercredi, c'est le Prix Nobel 2019 de l'Économie, Esther Duflo, qui dézingue la réforme des retraites dans La Tribune.

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  • L'article de la semaine - Grand Continent : L’IA Potemkine et le futur du travail, une conversation avec Antonio Casilli

    L’intelligence artificielle est-elle un leurre ?

    Selon Antonio Casilli, il y a une continuité entre les espaces de travail peu qualifié dans lesquels les données sont produites et ceux dans lesquels la base minérale de l’intelligence artificielle est extraite. Il est temps de sortir du mythe et de penser l’articulation des infrastructures humaines et matérielles de l’IA.

    Les travaux d’Antonio Casilli décrivent les micro tâches d’annotation réalisées par « les petites mains de l’IA », nécessaires au développement des applications comme ChatGPT et souvent invisibles. Nécessaires à la réalisation des prouesses spectaculaires de l’IA, elles relativisent la portée de son « intelligence » et surtout de son autonomie par rapport à un système fondé sur le travail humain peu qualifié qui entretient et exacerbe des inégalités à grande échelle.

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    Cette conversation est le troisième épisode de notre série « Puissances de l’IA ».

  • L'article de la semaine : Le Grand Continent - Pour une écologie épicurienne

    L'avènement d'une nouvelle morale publique ne se décrète pas. Mais en recherchant le plaisir à l'intérieur de limites librement consenties, il est possible de faire émerger un puissant imaginaire social pour structurer l'écologie politique. Une pièce de doctrine signée Paul Magnette.

    Un demi-siècle après le premier Sommet de la Terre, la destruction du vivant se poursuit à large échelle et les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter inexorablement. Cette incapacité à changer résolument de cap s’explique d’abord par la résistance des piliers de l’économie carbonée, dont les multinationales des énergies fossiles forment la pointe avancée. Mais ces obstacles objectifs ne suffisent pas à expliquer notre inertie. Si nous avançons si lentement, c’est aussi parce que nous ne parvenons pas à convaincre que changer radicalement nos modes de production et de consommation ne constitue pas forcément un renoncement, mais peut être au contraire synonyme de progrès et de plaisirs pour une immense majorité des humains.

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