26 nov. 2025
Budget, suspension de la réforme des retraites, primaire de la gauche, narcotrafic : Johanna ROLLAND, première secrétaire nationale déléguée du PS et maire de Nantes, était sur Public Sénat ce mercredi 26 novembre.
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- Mardi 18 novembre 2025
À l’occasion de l’ouverture du 107ᵉ Congrès des Maires, le Parti socialiste tient à alerter, avec gravité, sur la situation budgétaire critique que traversent les collectivités locales, premières victimes d’un désengagement continu de l’État.
Elles doivent affronter depuis plusieurs années une compression inédite de leurs marges de manœuvre, aggravée par l’explosion des coûts de l’énergie, la hausse des dépenses sociales obligatoires et l’insuffisante compensation des décisions nationales imposées sans concertation.
Cette compression est aujourd’hui accentuée par l’actuel projet de loi de finances dont l’amputation est estimée à près de 8 milliards d’euros pour les services publics locaux et le soutien à l’investissement. Cette copie n’est pas acceptable en l’état !
Les maires seront demain forcés de renoncer à des services publics essentiels : entretien des écoles, mobilité, action sociale, sécurité, culture, sport, transition écologique, action en faveur des quartiers populaires.
Dans de nombreux territoires ruraux et urbains, cette situation se transforme en véritable étranglement, menaçant la cohésion républicaine et l’égalité entre les citoyennes et les citoyens. Cette situation menace en premier lieu les libertés locales, pourtant fer de lance de notre modèle de décentralisation à la française.
Le Parti socialiste rappelle que les collectivités assurent plus de 70 % de l’investissement public et jouent un rôle décisif dans la vie quotidienne des Françaises et des Français. Leur affaiblissement fragilise directement la transition écologique, les politiques éducatives et sociales, et plus largement l’avenir du pays.
Dans l’examen budgétaire en cours, les parlementaires socialistes seront opposés aux mesures frappant de plein fouet les collectivités et se battront notamment contre l’instauration du DILICO 2, la réduction de la compensation des impôts économiques supprimés, le resserrement du FCTVA, les coupes dans la mission Outre-Mer, le gel de la dotation globale de fonctionnement, la baisse des crédits d’investissement, la baisse du Fonds vert…
Plus largement, le Parti socialiste appelle à relancer le mouvement de décentralisation initié par les socialistes en 1982. À rebours de la réforme technique visant à faire des économies telle que défendue par l'actuel Premier ministre, nous défendons un véritable projet politique visant à réoxygéner la démocratie en rapprochant la décision du citoyen.
Alors que les institutions semblent paralysées par les aventures macronistes, nous sommes convaincus que c'est en redonnant des libertés à nos collectivités que notre démocratie peut se régénérer.
Olivier FAURE, 1er secrétaire du Parti socialiste
Johanna ROLLAND, 1ère secrétaire déléguée du Parti socialiste
André LAIGNEL, 1er Vice-Président délégué de l’Association des Maires de France
Boris VALLAUD, Président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale
Patrick KANNER, Président du groupe socialiste au Sénat
Stéphane DELAUTRETTE, Président de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation de l’Assemblée nationale
Éric KERROUCHE, Vice-Président de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation
Mathieu KLEIN, Président du Comité des territoires du Parti socialiste
Les Insoumis et les socialistes n'en finissent plus de s'écharper, essayant chacun de rallier à leur cause des Ecologistes et des communistes eux-mêmes divisés.
L'Assemblée nationale se prononce ce mercredi 12 novembre sur la suspension de la réforme des retraites. Une promesse du gouvernement Lecornu pour rallier le soutien du Parti socialiste, qui n'est pas toutefois certaine d'être respectée, tant les dissensions au sein de l'Assemblée sont profondes.
C'est le moment le plus attendu depuis le début de l'examen du budget 2026. Ce mercredi 12 novembre les députés vont enfin se prononcer sur la suspension de la réforme des retraites
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Le PS assume son vote « pour » la partie recettes du budget de la Sécurité sociale par le débat à venir sur la réforme des retraites. Mais le discours peine à convaincre ses alliés.
PS, comme « Parti solitaire » ? Ou sur le point de l’être. Le vote des socialistes samedi 8 novembre sur la partie « recettes » du budget de la Sécurité sociale fait loucher à gauche. À quelques rares exceptions individuelles, les députés de Boris Vallaud ont été les seuls dans cette partie de l’hémicycle à soutenir le texte remanié par une semaine de débats. Une position qui devient de plus en plus difficile à tenir.
PLFSS 2026 : les députés ont adopté le volet « recettes » et se penchent sur la partie « dépenses »
Lors de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les députés ont largement modifié le projet du gouvernement. Franceinfo vous résume les changements apportés en première lecture au texte.
_____________________Afin d'éviter l'enlisement des débats budgétaires, des députés de tous bords souhaitent que Sébastien Lecornu et le Parti socialiste reviennent sur la promesse de ne pas recourir à l'article 49.3 de la Constitution.
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Les socialistes cherchent à valoriser les avancées qu'ils ont obtenues sur la première partie du budget. Tout en continuant à mettre la pression sur le Premier ministre.
« C'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses », répètent souvent les socialistes. Ce qui n'empêche pas de jeter un oeil au sol de temps en temps, pour estimer à mi-parcours l'ampleur du succès. Avec la fin de l'examen du volet recettes du projet de loi de finances et le début de celui sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale, le PS a commencé à compter les points, pour justifier du bien-fondé de sa stratégie de négociations avec le gouvernement.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a estimé mercredi 5 novembre que les débats à l’Assemblée nationale permettent d’avancer sur le budget de l’État pour 2026, et que le temps de la censure n’est pas venu. Il appelle à juger le projet de loi de finances « à la fin, quand on aura la copie complète ».
France Info - Budget : le Parti socialiste cherche sa "voie de passage"
Pourtant conviée, la gauche ne s'est pas rendue à la réunion avec le gouvernement sur le budget prévue lundi, en raison de la présence du Rassemblement national.
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Au dernier jour de l’examen de la partie «recettes» du Projet de loi de finances, le premier secrétaire du PS ne menace plus de censure, et tempère la position du chef du groupe socialiste à l’Assemblée, Boris Vallaud.
Alors que le délai fixé par la Constitution pour adopter le budget en première lecture s'approche à grands pas, certains élus évoquent la possibilité de passer par des ordonnances, une loi spéciale... ou même l'article 49.3.
Le Parlement va-t-il réussir à adopter un budget en temps et en heure ? Après plus d'une semaine de débats tendus à l'Assemblée nationale, la question est sur toutes les lèvres lundi 3 novembre. D'autant que les débats s'enlisent et que les compromis semblent difficiles à atteindre dans l'hémicycle. Alors, certains responsables politiques ne cachent plus leur volonté d'envisager des alternatives, comme une loi spéciale pour le budget, un recours aux ordonnances ou même le retour de l'article 49.3 de la Constitution. On vous explique pourquoi ces scénarios sont de plus en plus probables.
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Les débats ont durci les positions de plusieurs groupes, et les maigres concessions obtenues par le Parti socialiste sont loin de garantir un compromis.
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Les députés ont également rejeté une version dite "allégée" portée par le seul PS, qui proposait un impôt minimum de 3% à partir de 10 millions d'euros, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales.
Les Echos - Budget 2026 : à l'Assemblée, les négociations pied à pied entre Lecornu et le PS
Malgré le rejet en séance de la taxe Zucman et de sa version « light », les pourparlers entre les socialistes et le Premier ministre se sont poursuivis toute la journée, parfois en direct depuis l'hémicycle.
Après le rejet de la taxe Zucman par l'Assemblée nationale, même dans la version allégée par le PS, le député Arthur Delaporte a fait savoir qu'"il n'y a aucune trace de compromis" de la part du gouvernement.
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Regards - Le Parti socialiste change de stratégie
La crise politique conduit à de grandes recompositions. À la droite extrême, on voit les passerelles et les ponts se construire pour réunir une partie des LR, le RN et ce qu’il reste du zemmourisme. Jusqu’où iront les rapprochements Renaissance et Horizons qui vont se matérialiser lors des prochaines municipales ? À l’évidence, un pôle de droite libéral, non trumpiste, tente de se constituer. Rachida Dati vient de l’apprendre à ses dépens.
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Les Echos - Retraites : comment les socialistes veulent aménager la suspension de la réforme de 2023
S'il est parvenu à arracher au gouvernement Lecornu un gel temporaire de l'âge de départ en retraite, le PS souhaite qu'il profite à plus de personnes, notamment aux « carrières longues » et qu'il soit financé autrement.
« Taxe Zucman ou taxe Zucman light », pour la porte-parole du gouvernement, c’est non. Mais cette position catégorique n’est pas si unanime.
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En pleines discussions à l'Assemblée nationale sur la partie "recettes", les socialistes plaident pour une version alternative, c'est-à-dire un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d'euros, en excluant les entreprises innovantes et familiales.
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Les Echos - Taxe Zucman : la nouvelle proposition à 7 milliards du PS
Olivier Faure, le patron des socialistes, brandit la menace d'une censure si le gouvernement n'accepte pas une taxation des hauts patrimoines. Avant la reprise des débats à l'Assemblée sur le budget, les socialistes mettent sur la table une version allégée de la taxe Zucman, qui rapporterait 5 à 7 milliards d'euros selon eux.
Invitée politique de "La Matinale" dimanche 26 octobre, Cyrielle Chatelain, présidente du groupe “Écologiste et Social” à l’Assemblée nationale, évoque la réunion entre le bloc central et une partie de la gauche pour trouver un compromis sur le budget.
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L'économiste Gabriel Zucman a défendu samedi sur France Inter la version originelle de la taxe sur les hauts patrimoines qui porte son nom et qui est à l'agenda des discussions parlementaires sur le budget samedi.
Les députés continuent samedi de débattre de la partie recettes du budget 2026 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale avec, à l'ordre du jour notamment, l'examen de la taxe "Zucman" sur les très hauts patrimoines défendue par la gauche, qui demande des mesures de "justice fiscale", mais rejeté par la droite et le bloc central.
Moui. Alors que les débats ont commencé sur l’examen du projet de budget 2026 à l’Assemblée nationale, les socialistes entendent bien tenir leur promesse et introduire par voie d’amendement, une nouvelle fois, la taxe Zucman. Retoquée en commission la semaine dernière, la mesure a fait son retour via l’amendement 3480 déposé par les roses, qui devrait être examiné dans la journée de ce samedi 25 octobre. Dans le détail, il comporte toutefois des différences notables par rapport à ce que préconise l’économiste.
Le texte des socialistes instaure un impôt minimum de 3 % sur les hauts patrimoines, à partir de « 10 millions d’euros », contre 2 % sur les patrimoines à partir de 100 millions pour la taxe Zucman.
Les Echos - Budget 2026 : les députés rejettent le gel du barème de l'impôt sur le revenu
Les discussions continuent aujourd'hui sur le volet « recettes », avec possiblement l'examen de la taxe Zucman, défendue par la gauche. Les députés ont notamment écarté le gel du barème de l'IR, défendu par le gouvernement.
La taxe Zucman vise à créer un impôt plancher de 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros.
Les députés du parti socialiste ont déposé jeudi 23 octobre un amendement qui vise à instaurer une "taxe Zucman light", a appris le service politique de franceinfo ce vendredi auprès d'une source parlementaire, confirmant une information de L'Opinion.
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Malgré la fin du suspens sur le véhicule législatif qui contiendra la suspension de la réforme des retraites de 2023, le groupe socialiste reste divisé quant à l’issue de la stratégie de la non-censure.
Dans cette saison budgétaire, particulièrement floue, chaque nouveau point de clarté ouvre toujours plus d’hypothèses brumeuses. Dernier épisode en date : l’annonce par Sébastien Lecornu, mardi, du passage par une lettre rectificative au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) plutôt que par un amendement pour y intégrer la promesse de suspension de la réforme des retraites de 2023. Si le débat sur le véhicule législatif – technique, mais aussi politique – est enfin tranché, s’ouvrent aussi des hypothèses institutionnelles inédites dans l’histoire de la République.
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Une récente étude consacrée à la baisse des impôts de production conclut que les entreprises bénéficiaires n’ont rien fait de ce gain. Malgré ce résultat, le gouvernement veut poursuivre dans cette voie.
Public Sénat - Budget : l’abandon du 49.3 va-t-il prendre les socialistes à leur propre piège ?
Les socialistes dénoncent un budget toujours inégalitaire, après le rejet de leurs propositions phares en commission des Finances. Olivier Faure agite la menace d'une censure si des concessions ne sont pas faites en séance.