Manuel Bompard (LFI) a accusé le Parti Socialiste de servir de "béquille" au gouvernement de François Bayrou, lors de la présentation de la motion de censure déposée par La France insoumise. Olivier Faure (PS) a répliqué fermement en affirmant incarner une "gauche qui propose et qui avance".
lfi
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Motion de censure: La France insoumise et le Parti socialiste règlent leurs comptes dans l'hémicycle
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Accord de non censure ? Revue de presse mise à jour du 14 janvier
A LA UNE
Le nouvel Obs - La non-censure de François Bayrou ou la petite rupture d’Olivier Faure
Analyse Après d’âpres débats, les députés PS ont finalement choisi de ne pas censurer le gouvernement. Et pris ainsi leurs distances avec La France insoumise qui les accuse de trahison.
Quelque chose a bougé à gauche ce jeudi 16 janvier. Après des débats parfois houleux, les députés du Parti socialiste (PS) ont finalement décidé de ne pas censurer François Bayrou, s’attirant aussitôt les foudres du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon. Cette décision n’a pas été simple à prendre. Il a fallu d’ultimes concessions de la part du maire de Pau et plusieurs réunions parfois tendues pour y parvenir.
17 janvier
ASSEMBLEE•Le groupe socialiste, qui souhaite se détacher de la stratégie des insoumis, ne va pas voter la censure du gouvernement de François BayrouLe Figaro - Les députés socialistes ont décidé de ne pas censurer le premier ministre
Cette décision a été actée mercredi après-midi lors d’une réunion du groupe parlementaire et entérinée jeudi par le bureau national.
Au bout du suspense, les 66 députés socialistes ont décidé de ne pas censurer le gouvernement Bayrou. La décision a été prise au terme de plusieurs heures de discussions lors d’une réunion de groupe mercredi après-midi à l’Assemblée nationale, où une large majorité des participants s’est exprimée en faveur de la non-censure. «On a maintenu le doute sur notre position jusqu’au bout pour tenter d’obtenir davantage de Matignon», souffle un élu. Une stratégie payante puisqu’une lettre du premier ministre aux présidents de groupe parlementaire a lâché d’ultimes concessions aux socialistes jeudi à la mi-journée.
Huit députés socialistes ont voté la motion de censure déposée par La France insoumise et finalement rejetée jeudi 16 janvier. Une décision prise contre l’avis du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure. Qui sont-ils ? On fait le point
16 janvier
Boris Vallaud s'exprime après la déclaration de politique générale de François Bayrou
Coup de gueule de Marine Tondelier sur le discours de politique générale de François Bayrou
"Tant que vous vous obstinerez à ne rien changer, nous n’aurons d’autre choix que censurer. "
14 janvier
"Le gouvernement doit comprendre qu'il a été battu aux élections législatives." Olivier Faure
Le gouvernement négocie actuellement avec la gauche, à l'exception de La France insoumise, des mesures dans le budget pour éviter qu'elle ne vote la censure comme avec Michel Barnier il y a un mois.13 janvierInvitée ce dimanche du «Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat», la secrétaire nationale des Écologistes a exhorté l’exécutif à «montrer qu’il a cédé sur des marqueurs forts pour les Français».20 minutes - Lucie Castets croit toujours en l’union de la gauche avant ses « vœux de la victoire »
bâton de pèlerin•La candidate du Nouveau front populaire pour Matignon cet été veut continuer de cheminer avec LFI, le PS ou encore les Ecologistes13 janvier
Onze candidats étaient en lice dans cette circonscription qui regroupe Grenoble et ses banlieues pour succéder au député LFI sortant, Hugo Prevost.11 janvier
France Info - Budget 2025 : le Nouveau Front populaire au bord de la rupture ?
Alors que la préparation du budget 2025 est au centre des discussions à Bercy, le PS, les Verts et le PC participent aux tractations, sans LFI. La dynamique des négociations autour de la réforme des retraites a particulièrement agacé Jean-Luc Mélenchon.
10 janvier
Les Echos - Retraites : la piste du Fonds de réserve pour financer une suspension de la réforme
Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a suggéré jeudi de faire appel au Fonds de réserve pour les retraites, pour encaisser le choc d'une éventuelle mise en pause de la réforme reportant l'âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans.
Slate - Négociations sur le budget: la gauche va-t-elle exploser en vol?
Les discussions autour du projet de loi de finances 2025 semblent avancer. Socialistes, communistes et écologistes cherchent la solution à un accord avec le gouvernement pour éviter la censure.
Tous les partis de gauche ont participé à une seconde réunion à Bercy mercredi. Seul LFI était absente. Jean-Luc Mélenchon a critiqué leur "servilité". "Il y a quelque chose de désespérant à penser que discuter dans une démocratie où il n'y a pas de majorité, c'est se compromettre", balaie le socialiste.La gauche sans LFI a été reçue mercredi par les ministres de l’économie et des comptes publics. « La gauche du tout ou rien, c’est aujourd’hui la gauche du rien », a déclaré Olivier Faure pour justifier de négocier avec le gouvernement.
Socialistes, écologistes et communistes assument d’aller négocier avec le gouvernement. Contrairement aux insoumis, qui parlent « d’irrespect » à l’égard du NFP.
Regards - Le Parti socialiste en quête d’un compromis fécond
Le PS a entamé des négociations avec les ministres de l’économie et des comptes publics. À quelles fins ?
Ce mardi, Olivier Faure en a posé les enjeux de ces pourparlers sur France Inter avec une argumentation en 3 points :
- 1. Il faut un budget pour la France.
- 2. Le PS est ouvert au compromis parce que « s’il n’y a pas ce dialogue fécond, cela conduit à ce que l’extrême droite soit appelée au pouvoir, comme c’est le cas, en ce moment même, en Autriche ».
- 3. Les négociations vont porter essentiellement sur les retraites, les dépenses de services publics (éducation, santé…), le pouvoir d’achat et la justice fiscale.
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Revue de presse : avec le NFP (mise à jour du 13 décembre)
A LA UNE
Fondation Jean Jaurès - L’exode informationnel
Les Français sont des millions à fuir un écosystème médiatique saturé d’informations répétitives, anxiogènes et conflictuelles. Ce rejet du système informationnel dans son ensemble ressort très nettement de la deuxième vague de l’enquête sur la fatigue informationnelle : on y observe cet exode progressif, momentané ou plus pérenne, et qui pose un problème démocratique, dans la mesure où l’information est censée contribuer à l’émancipation de chacun. Plus que jamais, il devient donc nécessaire d’explorer des pistes pour réengager les citoyens dans un rapport plus sain, plus constructif avec l’information.
13 décembre
Les deux principales composantes du Nouveau Front populaire, qui s'affrontent sur les négociations autour du Premier ministre, s'accusent mutuellement de saper l'alliance. Au sein du mouvement, l'attitude des insoumis irrite de plus en plus.12 décembre
Les 4 vérités - Marine Tondelier
Pacte de non-censure : solution pour sortir de la crise ? - L’édito de Patrick Cohen - C à vous
Public Sénat - Face aux tensions entre PS et LFI, le Nouveau Front Populaire en pleine turbulence
Alors que le PS fait un pas vers le socle commun, en proposant un pacte de non-censure pour sortir du blocage à l’Assemblée, LFI dénonce une trahison. Reçus par Emmanuel Macron ce lundi, les écologistes saluent la proposition du Président d’une réunion commune à plusieurs partis. Les communistes assument la main tendue.
11 décembre
Le premier secrétaire du PS a dit ce mercredi ne pas vouloir la nomination du président du Modem à Matignon. Il n'annonce cependant pas de censure immédiate d'un éventuel gouvernement Bayrou.
HuffPost - Nouveau Premier ministre : Olivier Faure précise ses critères (et écarte François Bayrou)
Le numéro 1 du PS plaide toujours pour un Premier ministre de gauche. Mais s’il venait à en être autrement, il exige des garanties pour ne pas censurer à nouveau.
RFI - France: le PS prêt à larguer les amarres avec le Nouveau Front populaire?
Les lignes commencent à bouger après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Le parti socialiste, jusque-là lié au Nouveau Front populaire, n’écarte pas la possibilité d’entrer dans « l’arc de gouvernement » voulu par Emmanuel Macron pour sortir de la crise de régime qui couve. Un changement de ton notable après la séquence post-législatives mais qui, pour le moment, ne débouche sur rien de concret.
10 décembre
Le fondateur de La France insoumise appelle ses partenaires de gauche "à ne pas détruire" le Nouveau Front populaire. À quelques heures d'une réunion entre Emmanuel Macron avec notamment les socialistes, le PCF et les écologistes, Jean-Luc Mélenchon prophétise que les négociations "n'aboutiront pas".
8 décembre
Le Figaro - Gouvernement : Mélenchon menace les socialistes de «continuer le NFP sans eux»
Alors que les socialistes souhaitent engager des discussions avec la macronie sur la base de «concessions réciproques», le leader insoumis affirme qu’il ne soutiendra «aucun autre gouvernement que celui du Nouveau Front Populaire».
« Marianne » publie en avant-première cet appel pour défendre la filiale Fret de la SNCF menacée de démantèlement au moment où l’urgence écologique commande plutôt de développer ce mode de transport. Des parlementaires communistes, socialistes, écologistes mais aussi centristes et de la droite républicaine figurent parmi les premiers signataires de ce texte auxquels se sont déjà joints 600 autres élus du pays.
6 décembre
Le premier secrétaire du PS a rencontré le chef de l’Etat ce vendredi, déplorant que les autres membres du NFP ne soient pas consultés. Il a assuré que ses troupes socialistes ne participeraient « en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite ».
Le Premier secrétaire du Parti socialiste appelle Emmanuel Macron à désigner un « préfigurateur » pour organiser les négociations en vue de former un gouvernement.
5 décembre
Le NFP, qui a voté en bloc la censure du gouvernement Barnier, est plus divisé sur la stratégie à suivre pour la suite. Socialistes, écologistes et communistes avancent la possibilité d’un accord avec des forces du « front républicain », laissant les Insoumis seuls sur une ligne beaucoup plus fermée.
Dans un message partagé sur X, le chef de La France insoumise a pesté contre la rencontre entre les dirigeants socialistes, dont Olivier Faure, et Emmanuel Macron. Un échange à huis clos alors que le président de la République cherche son nouveau Premier ministre.
Boris Vallaud avait lui même pris la parole à la tribune de l'Assemblée nationale lors des débats précédents le vote de la motion de censure, mercredi. Il avait fustigé "l'échec de la méthode Barnier" et la "trahison du front républicain". Il appelle désormais aux compromis à gauche.
Au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier, Mathilde Panot a prévenu que La France insoumise censurerait tout futur Premier ministre qui ne serait pas issu du Nouveau Front populaire.
4 décembre
Fondation Jean Jaurès - Calendrier public et politique de décembre 2024
Quels sont les événements à venir au mois de décembre 2024 ? Antoine Pavamani propose un calendrier des actualités politiques, diplomatiques, juridiques, sportives et culturelles en France et à l’étranger jusqu’au 31 décembre 2024, un trimestre qui s’achèvera avec les vœux du président de la République.
Partisans de la censure du gouvernement de Michel Barnier, les 66 députés socialistes veulent imposer un « Premier ministre de gauche » en échange de compromis avec le bloc macroniste.
Devant sa tarte aux poires, Olivier Faure concède volontiers qu’il n’a pas réponse à tout. Mais il sait une chose : la probable censure à venir du gouvernement de Michel Barnier va faire basculer le pays dans une grande incertitude politique voire, qui sait, une crise financière. « Vous imaginez si Macron nomme un nouveau Premier ministre de droite et qu’il présente le même budget le 19 décembre, on repart sur une nouvelle motion de censure à Noël ? Et après ? On est un peu en terre inconnue », interroge-t-il, l’air inquiet.
3 novembre
Le patron du PS juge que l’ancien Premier ministre n’a pas la légitimité requise pour représenter l’ensemble du NFP.
Alors que le bail de Michel Barnier est sur le point de se terminer, les spéculations concernant son remplaçant commencent déjà. De leur côté, les socialistes réclament « un Premier ministre partageant les valeurs de la gauche sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front populaire » et jugent, à l’instar du chef des députés PS Boris Vallaud, que « la question des conditions d’une non-censure » avec les autres groupes doit être posée.
Plusieurs élus du Nouveau Front populaire n’ont pas signé la motion de censure. L’une d’entre eux explique l’avoir fait par esprit de «responsabilité».
Sept députés manquent à l’appel. La motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire (NFP) lundi précise dans son en-tête qu’elle est «présentée» par les quatre présidents de groupe de gauche «et 181 de leurs collègues». Soit 185 élus de l’Hémicycle au total. Or les quatre groupes du NFP cumulent 192 élus.
Dans une tribune publiée chez nos confrères de Ouest-France, les deux femmes politiques ont souligné l’urgence de « construire un projet commun » à gauche en vue des présidentielles de 2027, malgré les tensions actuelles au sein du Nouveau Front Populaire.
1er novembre
Fondation Jean Jaurès - Petit manuel de partage du pouvoir dans l’entreprise
Au lendemain du 7 juillet 2024, alors que les citoyens français ont fait barrage à l’extrême droite, il apparaît nécessaire de pérenniser ce « réveil démocratique ». Pour Laurence Ruffin, présidente de la Scop Alma et vice-présidente de la Confédération des Scop et des Scic (CG Scop), l’exercice démocratique doit être encouragé dans un espace de décision et de pouvoir souvent négligé : l’entreprise elle-même.
Au soir du 7 juillet 2024, 66,7% des électeurs s’étaient déplacés aux urnes, atteignant un taux de participation jamais vu depuis 1997 pour conjurer la menace imminente d’une prise de pouvoir de l’extrême droite1. Cet élan de participation tranche nettement avec un comportement électoral documenté depuis plusieurs décennies par les travaux des sociologues et politistes : au fil des scrutins électoraux, l’abstention se renforce et la confiance citoyenne envers les institutions s’érode. Ce constat s’enracine dans la crise de la démocratie représentative et l’affaiblissement de la démocratie sociale, rendue sensible par une maigre participation syndicale et peu d’adhésion aux partis politiques.
30 novembre
L’héritage, perçu comme la possibilité de léguer un patrimoine à ses enfants et le fruit d’une vie de labeur, représente également un symbole de la mobilité sociale. Cette double fonction participe à l’attachement des Français à l’héritage. Mais celui-ci présente un caractère extrêmement inégalitaire et risque de rétablir une société dans laquelle le poids des dynasties patrimoniales l’emporte sur les résultats de l’effort et du travail. Pour enrayer le processus, Alexandre Ouizille, Théo Iberrakene et Boris Julien-Vauzelle proposent de mettre davantage à contribution les très grandes transmissions, celles touchant les 1% des Français les plus riches, afin d’investir dans l’avenir collectif de notre pays.
28 novembre*
Les députés et sénateurs réunis en commission mixte paritaire se sont accordés sur un compromis sur le budget de la sécurité sociale pour 2025.Bien Public - François Hollande abandonne l'option Lucie Castets à Matignon en cas de censure
Invité de France Inter ce jeudi matin, l'ex-président de la République a affirmé qu'il faudrait « chercher un Premier ministre qui puisse avoir l'assentiment d'une majorité ». Il s'oppose également à une démission d'Emmanuel Macron.
27 novembre
Boris Vallaud est l'invité de Questions politiques ce dimanche. Il revient notamment sur le vote du budget et la possibilité d'une motion de censure, la possible abrogation de la réforme des retraites, et sur la proposition émanant d'un député LFI de supprimer le délit d'apologie du terrorisme.
"Nous ne soutenons pas" la proposition de loi de LFI, a confirmé ce dimanche le chef des députés socialistes, Boris Vallaud. Il a réagi à la proposition de loi déposée par l'insoumis Ugo Bernalicis, qui vise à supprimer le délit d'apologie du terrorisme créé par une loi de 2014.
26 novembre
Le titre de BFM est en contradiction avec le contenu de l'article
Les députés socialistes voteront jeudi l'abrogation de la réforme des retraites portée par les Insoumis a affirmé le patron du groupe PS à l'Assemblée Boris Vallaud..... "Moi, je pense que nous devons revenir à un âge légal de 62 ans et que nous devons maintenir la réforme Touraine", a expliqué dimanche sur le plateau de Questions politiques (France inter/Le Monde/ France TV) Boris Vallaud, disant son "attachement" à cette réforme "qui s'accompagne de mesures sur les carrières longues et sur la pénibilité".
25 novembre
Le Vent se lève - Sécurité Sociale de l’Alimentation : de l’utopie à la réalité
Étendre le principe de la Sécurité sociale à l’alimentation en permettant à tous les Français d’acheter des produits conventionnés, choisis démocratiquement, grâce à une carte dédiée. Le principe de la Sécurité sociale alimentaire est simple, sa mise en oeuvre moins. Celle-ci implique en effet une bataille majeure contre les acteurs qui gèrent aujourd’hui ce secteur, notamment l’agro-business et la grande distribution, mais aussi l’obsession libre-échangiste de l’Union européenne. Petit à petit, l’idée essaime pourtant un peu partout en France, à travers des expérimentations locales. Alors qu’une proposition de loi pour une massification a été déposée, des questions majeures, portant notamment sur le financement, cherchent encore des réponses.
22 novembre
HuffPost -Budget : en cas de 49.3, le Nouveau Front populaire promet une censure à Michel Barnier
Dans une tribune au « Monde », les responsables de la coalition de gauche font monter la pression sur le Premier ministre.
« Avec un objectif simple : protéger nos concitoyens de l’impact d’un budget qui n’ouvre pas la voie à un nouvel avenir pour le pays mais prolonge la casse sociale, l’irresponsabilité écologique et la brutalité antidémocratique », poursuivent les signataires, qui déplorent que le budget « profondément transformé à l’Assemblée nationale » n’ait pas été retenu par l’exécutif et le « socle commun » soutenant le gouvernement.
21 novembre
L'Humanité - Que le Front devienne vraiment populaire
Au-delà d’un indispensable déplacement auprès d’un piquet de grève ou dans un local syndical, les forces politiques de gauche doivent écouter et entendre ensemble les salariés afin d’élaborer avec eux des issues à leurs difficultés. Toutes les luttes en cours et celles qui sont en germination sont en effet d’intérêt général et portent sur le droit de vivre, le sens et l’utilité du travail, la vie de la diversité des territoires et la défense du climat et de la biodiversité.
19 novembre
La victoire de Donald Trump sur Kamala Harris lors de l’élection présidentielle des Etats-Unis, mais aussi celle des républicains « MAGA » (« Make America Great Again ») outranciers sur le parti démocrate au Congrès posent de nombreuses questions : pourquoi les démocrates ont-t-il été délaissés par les « blue collars » états-uniens alors que Joe Biden avait adopté une politique censée répondre à leurs aspirations économiques ? Quelles traces l’inflation a-t-elle laissé dans le vécu des catégories populaires ? Quels effets a produit la propagande identitaire des républicains ?
15 novembre
Après le blues des députés macronistes, qui se sont peu mobilisés dans l'hémicycle, au tour des forces du Nouveau Front populaire d'accuser le coup après des semaines à défendre des amendements balayés par le rejet de la première partie du budget. C'est la version initiale du projet de loi de finances qui est partie au Sénat.
14 novembre
Après le rejet à l’Assemblée du volet recettes du budget 2025 de l’Etat, largement remanié par les députés du Nouveau Front populaire, la question de la stratégie de la gauche se pose.
Gagner des batailles, mais pas la guerre. C’est ce qu’il ressort de l’épisode du budget à l’Assemblée nationale, où les députés du Nouveau Front populaire ont affiché une présence qui a parfois surpris leurs adversaires. Cette mobilisation a permis à la gauche de faire adopter plusieurs amendements dans les débats sur le volet recettes du budget de l’Etat. En revanche, le vote sur l’ensemble du texte, largement remanié par le Nouveau Front populaire, a été rejeté en première lecture, mardi 12 novembre, par l’Assemblée nationale à 362 voix contre et 192 pour, ce qui correspond au nombre de députés de l’alliance de gauche formée pendant les dernières législatives.
10 novembre
Estimant que «la gauche n’a aucune chance de gagner cette circonscription si elle n’est pas unie», Amandine Germain a décidé de respecter l’accord du NFP et de se ranger derrière le mélenchoniste Lyès Louffok.
6 novembre
Huff Post - Budget de la Sécu : la gauche réussit à remanier la copie du gouvernement
Les députés ont adopté lundi 4 novembre dans la soirée le volet « recettes » du budget de la Sécurité sociale. Largement remanié à la sauce Nouveau Front populaire.
POLITIQUE - Des équilibres totalement renversés. À rebours d’un socle commun censé donner le la à l’Assemblée, c’est bien le Nouveau Front populaire qui s’est réjoui ce lundi 4 novembre dans la soirée de l’adoption du budget de la Sécurité sociale. « Barnier et Macron sont désavoués, leur projet est rejeté », se sont félicités les députés de La France insoumise dans un communiqué, savourant notamment le fait d’avoir « repoussé les 15 milliards d’euros de coupes sauvages et injustes aux frais des patients, des apprentis, des malades, des retraités ».
Politis - Budget 2025 : quand la gauche rafle la mise… en vain ?
Depuis trois semaines, le Nouveau Front populaire enchaîne les victoires sociales et écologiques dans un hémicycle clairsemé. Au point que la copie actuelle du budget serait, selon Éric Coquerel, « NFP-compatible ». Jusqu’au 49.3 ?
« Ce n’est pas un échec. Je dirai plutôt que ça n’a pas marché. » Il faut, parfois, reconnaître à notre chef de l’État, le sens de la formule. Et celle-ci, tout en litote, ne saurait mieux résumer l’état de la coalition gouvernementale après plus de trois semaines de débats sur le projet de loi de finances (PLF) et le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). En commission, en séance dans l’hémicycle, article par article, amendement par amendement, les soutiens du gouvernement de Michel Barnier se font balayer. Ridiculiser.
1er novembre
La Vie des Idées - Entretien avec Étienne Ollion : l'étrange victoire de l'extrême droite
Dans une publication récente, les chercheurs Michaël Foessel et Étienne Ollion interrogent les raisons qui ont conduit à la "victoire" électorale de l'extrême droite en France
Dans Une étrange victoire : l’extrême droite contre la politique, le philosophe Michaël Foessel et le sociologue Étienne Ollion analysent les facteurs qui ont permis à l'extrême droite de s'installer dans le paysage politique français, au point d'apparaître comme un choix de gouvernement probable, sans que l'on sache combien de temps il pourra encore être contrecarré.
31 octobre
Le Vent se léve - Niche RN sur les retraites : la gauche ne peut pas faire l’autruche
La réforme des retraites serait-elle un moindre mal ? C’est ce que pourrait laisser entendre la posture d’une majorité d’élus de gauche, qui refuse de voter le texte contenant son abrogation, présenté par le RN dans sa niche parlementaire ce jeudi 31 octobre. Si celui-ci est défaillant à bien des égards sur le fond et la méthode, la gauche donne une nouvelle occasion au RN de se présenter médiatiquement comme un outsider. Et court le risque d’apparaître comme l’assurance-vie du macronisme, aux yeux d’une partie importante des travailleurs et des travailleuses. Alors même que le RN a agi comme le grand défenseur des intérêts du capital et des plus riches dans le débat budgétaire.
30 octobre
Les Echos - A gauche, Bernard Cazeneuve n'abdique pas ses ambitions
L'ancien Premier ministre, qui veut recentrer la gauche et éloigner les socialistes de La France insoumise (LFI), joint ses forces à l'effervescence sociale-démocrate. Avec Matignon et la présidentielle de 2027 dans le viseur.
France Inter - En Isère, le nouveau test de résistance du NFP
Le Nouveau Front populaire passe un nouveau « test de résistance » à l’occasion d’une législative partielle à venir dans la première circonscription de l’Isère, qui se transforme en bras de fer entre le PS et la France Insoumise.
27 octobre
La nomination de Stéphane Séjourné à la Comission européenne provoque une élection législative partielle dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine. La section locale du PS a investi une candidate contre l'accord national du Nouveau front populaire.
30 octobre23 octobre
Treize députés du NFP viennent de déposer une proposition de loi d’expérimentation d’une sécurité sociale de l’alimentation (SSA). Ils et elles défendent dans cette tribune la création d’un nouveau droit à l’accès de tous à une alimentation choisie et de qualité.
22 octobre
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Les législatives : revue de presse, sondages et vidéos (mise à jour du 27 juin)
A LA UNE
Jan-Werner Müller — À cinq jours du premier tour des législatives anticipées, le tremblement de terre en France brouille tous les repères. Pour le politologue allemand Jan-Werner Müller, spécialiste du populisme et des idéologies, la crise politique que traverse l'hexagone doit être prise avec son grand contexte : dans la crise des partis, des médias et des médiations, la radicalisation devient une option séduisante — dans une atmosphère de campagne permanente.
Alors que l’Education nationale s’effondre, le Rassemblement National promet un « redressement » de ce service public en reprenant les mêmes recettes que le camp présidentiel. Généralisation du tri social dès le plus jeune âge, obsession pour les sanctions, destruction du collège unique, enseignement privé florissant hors de tout contrôle… Les deux partis ont pratiquement un programme commun sur la question, dont l’enjeu des moyens accordés aux enseignants est quasi-absent. A l’inverse, le Front populaire entend lancer un choc de moyens pour l’éducation dès son arrivée au pouvoir, avec le double objectif d’une école vraiment gratuite et beaucoup plus égalitaire.
Observatoire des inégalités - Le 7 juillet, le grand bond en arrière ne doit pas avoir lieu
L’arrivée au pouvoir du RN marquerait un grand bond en arrière pour l’égalité à tous niveaux. Il est possible de l’éviter, à condition de se rassembler. Le point de vue de Louis Maurin et Éric Peigné, directeur et président de l’Observatoire des inégalités.
La France peut basculer dans un régime autoritaire au soir du 7 juillet prochain, à l’issue du second tour des élections législatives. S’ensuivraient alors des politiques d’une violence jamais connue dans notre pays depuis des décennies, en particulier envers les étrangers. « La montée des inégalités constitue une menace pour la démocratie, en offrant notamment un terreau à la progression de l’extrême droite », écrivions-nous en 2003 à la fondation de l’Observatoire des inégalités. Indépendants de tout parti politique, nous établissons une frontière nette entre l’extrême droite et l’ensemble des autres organisations.
28 juin
France Info - Le 8h30 de Brice Teinturier, vendredi 28 juin 2024
Télérama - Macron attrape “La Fièvre” : quand politique et fiction se percutent
Environ 300 économistes, dont certains très réputés, signent ce texte en soutien du programme économique du NFP, le seul selon eux à proposer de dégager des recettes pour préparer l’avenir.
Le programme du Nouveau Front populaire indique une direction de politique économique claire : prendre le chemin d’une prospérité partagée et soutenable grâce au renforcement de la politique sociale et à l’investissement public et privé. Redonner à notre pays des perspectives à long terme implique de lever de nouvelles recettes pour rétablir les finances et reconstruire les services publics. La justice fiscale est ainsi au cœur de ce projet, comme levier indispensable pour garantir une éducation de qualité, un système de santé efficace et un développement productif respectueux des équilibres
28 juin
L’ex-président de la République, invité de BFMTV, s’est alarmé de l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir et a assuré que le Nouveau Front populaire n’était pas « le retour de la Nupes ».
Portrait Face au Premier ministre Gabriel Attal et au président du RN Jordan Bardella, c’est Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise et fidèle de Jean-Luc Mélenchon qui représente le Nouveau Front populaire ce mardi soir sur TF1.
1. Apparatchik
Député des Bouches-du-Rhône, Manuel Bompard, 38 ans, a le titre de « coordinateur national » de La France insoumise : autrement dit, c’est lui qui contrôle l’appareil. C’est l’homme de Jean-Luc Mélenchon, le fidèle des fidèles. Il milite à ses côtés depuis 2008 et le vieux leader en parle comme d’un possible successeur.
Le programme du Nouveau Front populaire, présenté le 14 juin, indique une direction de politique économique claire : il s’agit de reprendre le chemin d’une politique sociale et d’investissement (public et privé), articulée à une politique fiscale qui vise à (re)remplir les caisses et à instaurer davantage de justice fiscale. C’est une réorientation marquée par rapport à la politique actuelle.
Est-ce que les mesures sont crédibles ? Oui, les pistes de financement aussi. Est-ce que tout pourra être mis en œuvre et selon quel calendrier ? On verra bien. Dans tous les cas, la situation économique est incertaine et ce, quel que soit le gouvernement qui sera nommé.
..... Notons que si le « front républicain » contre le RN a probablement perdu de sa vigueur si on le compare au début des années 2000, il demeure important dans l’électorat de gauche et dans une partie du centre : 70% des électeurs du NFP sont favorables à un désistement en faveur du candidat le mieux placé face au RN. Les électeurs de la majorité présidentielle y sont aussi majoritairement favorables, à 57%. Cela pourrait devenir le sujet de cette fin de campagne de 1er tour et être l’élément décisif du 2nd tour.
Alors que le taux de participation aux élections européennes n’a atteint que 51,49 % selon le Ministère de l’Intérieur, 64 % des Français annoncent vouloir exercer leur droit civil lors des élections législatives selon le sondage de l’institut indépendant Odoxa publié ce mardi 25 juin 2024.
26 juin
Législatives 2024 : Ruffin attaque Mélenchon, « obstacle à la victoire du Front Populaire »
Candidat aux législatives dans la Somme, François Ruffin estime que Jean-Luc Mélenchon « repousse les électeurs »La brouille entre François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon est bel et bien consommée. Le député sortant, un des candidats au poste de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives, a estimé mardi que le leader de La France insoumise était un « obstacle à la victoire du Front Populaire ».Membre d’une organisation secrète et rompue au culte du chef au début des années 1970, l’homme de gauche en a gardé des traces dans sa façon de faire de la politique.
TRIBUNE - L’ancien chef économiste du FMI, Olivier Blanchard, alerte sur la fiscalité « de nature confiscatoire » du programme du Nouveau Front populaire et l’augmentation du SMIC qui dégradera la compétitivité. « Je voterai au centre », annonce-t-il.
France Bleu - Législatives 2024 : 150 personnes à Avignon au meeting de soutien de Philippe Pascal
Un meeting a été organisé par le Front populaire du Vaucluse ce mardi soir dans le parc Chico Mendès à Avignon. La gauche locale entend réaffirmer la légitimité de la candidature dissidente de la gauche, portée par Philippe Pascal, dans la 1ère circonscription pour ces législatives.
France 2 - Les 4 vérités - Laurent Berger
Alors que son nom a été proposé par Raphaël Glucksmann pour « unir la gauche », l’ex-leader de la CFT Laurent Berger affirme vouloir rester en retrait de la vie politique.
Deux communiqués ont été publiés en parallèle dimanche sur le sujet, mais ils n'ont pas été signés par les mêmes partis de gauche.Le Nouveau Front populaire a dénoncé dimanche 22 juin dans une tribune une "campagne de diffamation" sur la lutte contre l'antisémitisme, orchestrée selon lui par "une macronie en déroute". De son côté, l'eurodéputé Raphaël Glucksmann et sa formation Place publique ont proposé une "charte d'engagement républicain" sur le sujet.24 juin
Fondation Jean Jaurès - Critique des mesures fiscales du programme du Rassemblement national
Que révèlent les mesures fiscales du programme du Rassemblement national ? Pour Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l’Observatoire de l’économie de la Fondation, le projet budgétaire du RN est de nature néolibérale et populiste. Il prévoit une longue liste d’allègements d’impôts et de dépenses nouvelles ou pas financées qui bénéficieraient aux classes aisées et non aux classes moyennes et populaires, comme le parti d’extrême droite l’affirme pourtant.
Le projet budgétaire du Rassemblement national (RN) est sans doute le risque le plus important, et le plus tangible, du programme économique de ce parti.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et candidat aux législatives dans la 20e circonscription du Nord, était l'invité de France Bleu Nord ce lundi. Il s'est adressé à Jean-Luc Mélenchon, chef de file de LFI : "Personne ne peut s'autoproclamer Premier ministre".
Le député PS sortant de la 3e circonscription des Landes, Boris Vallaud, était en campagne à Mugron ce vendredi pour défendre son siège dans l'hémicycle. Il a différencié la Nupes de 2022 et le Nouveau Front Populaire de 2024, dans lequel les socialistes ont plus de poids.
Le sondage Ipsos conduit du 19 au 20 juin pour Le Parisien et Radio France, réalisé à partir de l’offre réelle des candidatures dans chaque circonscription, les candidats du Rassemblement National et leurs alliés réunissent 35,5% des intentions de vote au 1er tour des élections législatives, suivis du Nouveau Front Populaire (29,5%) et du groupe Ensemble de la majorité présidentielle (19,5%).
23 juin
En cas d'arrivée au pouvoir, la coalition des partis de gauche promet d'abroger la réforme portant l'âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans. Elle renvoie à une conférence sociale la question d'un retour à la retraite à 60 ans et ne chiffre pas son coût faute d'en préciser les contours.
Malgré les réticences de plusieurs voix dans son camp, l’« insoumis » a affirmé qu’un consensus avait été trouvé parmi les alliés de gauche pour que ce soit « le groupe parlementaire le plus important qui présente le candidat à la primature ».
En vidéo - Conférence de presse : chiffrage et financement du programme du #NouveauFrontPopulaire
Les dépenses publiques supplémentaires envisagées par l'alliance de gauche atteindraient 150 milliards d'euros d'ici fin 2027, pour des recettes évaluées également à 150 milliards d'euros.22 juin
Un sondage Odoxa pour Le Nouvel Obs confirme la tripolarisation de la campagne électorale entre le Rassemblement national et le bloc de gauche, tandis que le camp macroniste accuse un très net retard. La forte participation attendue dès le premier tour fait également exploser le nombre potentiel de triangulaires.Les Echos - SONDAGE EXCLUSIF - Le RN progresse encore mais la gauche et le camp Macron aussi
Surfant sur sa victoire aux élections européennes, le parti de Jordan Bardella est en position de force dans les intentions de vote au scrutin du 30 juin, dans le LegiTrack d'OpinionWay-Vae Solis pour « Les Echos ». L'intérêt des Français pour la campagne est élevé.
Capital - Avec le Nouveau Front populaire, un retour à la retraite à 62 ans dès cet été
Le Nouveau Front populaire a présenté le chiffrage de son programme et les mesures qu’ils comptent mettre en place immédiatement s’il est élu. Parmi elles, l’abrogation de la réforme des retraites qui a relevé l’âge légal de départ de 62 à 64 ans.
Reporterre - « Irréaliste », le programme du Nouveau Front populaire ? On a vérifié
Cible d’une cabale inédite, le programme de la gauche, dont le chiffrage a été dévoilé le 21 juin, fait primer l’urgence sociale et écologique sur la santé des affaires, avec des arguments rigoureux.
Deux visions de l’économie s’affrontent, plus que jamais à couteaux tirés. Dans le rôle des artilleurs en chef, un président de la République et un ministre de l’Économie en exercice squattent l’arène médiatique depuis dix jours et n’ont pas de mots assez durs pour qualifier le programme du Nouveau Front populaire (NFP).
En vidéo : Regards - « Sans majorité, Macron pourrait nommer un Premier ministre entouré par un gouvernement technique »
21 juin 2024 #LaMidinaleEtienne Ollion, directeur de recherche en sociologie au CNRS et professeur à l'Ecole Polytechnique, est l'invité de #LaMidinale.
Vidéo - Nouveau Front populaire : le trouble des électeurs de Glucksmann - C à Vous - 21/06/2024
Pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, trois blocs (RN, Nouveau Front populaire, majorité présidentielle) se partagent l’essentiel des intentions de vote.
L’homme d’affaires et patron de presse estime qu’il n’y a pas « de peur financière ou économique à avoir » en cas de victoire du NFP aux législatives et a alerté contre le retour « de la bête immonde du siècle précédent ».
21 juin
Le Point - Nouveau Front populaire : ce qui se trame derrière le pacte avec le diable Mélenchon
S’ils avouent avoir commis une erreur en laissant trop de terrain médiatique aux Insoumis, les responsables du PS entendent bien les réduire à la portion congrue.
Dans une tribune au Monde publiée mardi, le troisième homme des européennes met en garde contre «le RN (qui) seul peut conquérir la majorité absolue à l'Assemblée dans moins de trois semaines.»
Le Grand Continent - Législatives 2024 : 5 thèses sur une élection pivot
Assiste-t-on à la fin du centrisme ? L’ascension du RN est-elle résistible ? Quelle est sa réserve de voix ? Que feront les électeurs de la gauche modérée ? Qu’est-ce qui déterminera l’électorat pendant l’entre-deux-tours ?
Dans une étude capitale à partir de données inédites, le président-fondateur de Cluster 17 Jean-Yves Dormagen identifie cinq coordonnées clefs sur une élection historique.
20 juin
La coalition de gauche s’est mise d’accord pour un programme économique en rupture avec la politique menée depuis sept ans par Emmanuel Macron. Une stratégie de relance et une volonté de redistribuer les richesses qui implique une forte hausse des recettes fiscales4 jours. C’est ce qu’il aura fallu au Nouveau Front Populaire pour élaborer un programme politique pour les législatives du 30 juin 2024, faisant suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron.
Le programme comprend plus de 150 mesures, en trois temps d’action :
- Les 15 premiers jours : la rupture
- Les 100 premiers jours : l’été des bifurcations
- Les mois suivants : les transformations
Le programme reprend sans surprise de nombreux éléments du programme élaboré pour la NUPES lors des législatives 2022, mais il y a tout de même des changements très importants deux ans après.
Pour comprendre la tendance politique, l’analyse des propositions des partis politiques pour les européennes est utile. Non seulement c’est un sujet qui revient souvent dans le programme du Nouveau Front Populaire, mais cela permet également de voir que certains points de désaccord (comme le nucléaire) n’existent plus dans ce nouveau programme.
Dans sa toute nouvelle émission quotidienne sur les législatives diffusée sur la radio détenue par Vincent Bolloré, l’animateur star, accompagné de certains chroniqueurs habituels de « Touche pas à mon poste », n’en finit plus de vilipender le Nouveau Front populaire et de plaider en faveur du Rassemblement national, ne se refusant à aucune caricature. « Marianne » a écouté « On marche sur la tête ».
Les Echos - Législatives 2024 : le Front Populaire se divise sur le coût de son programme
Valérie Rabault (PS) avance un chiffrage de 106 milliards d'euros du programme économique. « Vision personnelle », répond LFI, tandis que l'Insoumise Aurélie Trouvé juge ce montant « insuffisant » et annonce un montant commun dans quelques jours. Des nuances fortes s'expriment encore sur la stratégie économique.
19 juin
Selon le chiffrage de l'ancienne rapporteure générale du Budget le programme économique entrainerait 106 milliards d'euros de dépenses supplémentaires et le déficit retrouverait son niveau actuel de 5,1% au mieux en 2026.
Sur France Bleu Vaucluse, la maire PS d'Avignon a vivement réagi à la désignation du lyonnais Raphaël Arnault pour porter les couleurs du Nouveau Front populaire dans la première circonscription de Vaucluse. "C'est nous qui avons la légitimité pour nous présenter", assure Cécile Helle.
Sans mentionner explicitement le Rassemblement national, le capitaine des Bleus a appelé, dimanche, à « faire le bon choix » face aux « idées qui divisent » lors des prochaines échéances électorales.
Challenges - Sondages législatives 2024 : tous les résultats de notre baromètre exclusif
A l’approche des élections législatives des 30 juin et du 7 juillet, Challenges vous dévoile les intentions de vote des électeurs avec notre partenaire Harris Interactive x Toluna.
En deuxième position figure le Nouveau Front Populaire créditée de 22 % des intentions de vote (contre 25,7 % en 2022), soit 115 à 145 députés.
La chaîne d’information relaye depuis lundi 17 juin un graphique aux proportions très discutables, où les scores des Républicains et de l’alliance LR/RN paraissent deux fois plus importants sur l’image diffusée sur la chaîne.Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste et député sortant de Seine-et-Marne, était l’invité du Face-à-Face sur BFMTV - RMC.18 juin
Nouvelle brouille à gauche : le PS veut un vote pour le Premier ministre, LFI lui répond
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a indiqué sur BFMTV souhaiter un "vote" pour choisir le Premier ministre, au sein de la coalition du Nouveau Front populaire, si elle remporte les législatives. Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, ne voit pas les choses de la même manière.
L'Opinion - Législatives : le Parti socialiste investit cinq députés Liot
Paris - Dans les investitures finales présentées par le PS pour les élections législatives figurent plusieurs députés Liot issus de la gauche. Qui ne comptent cependant pas disparaître après les échéances électorales.Le député PS a annoncé se représenter dans sa circonscription de l’Essonne sous les couleurs socialistes, mais sans la bannière du « Nouveau Front populaire ».
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France Info - Le 8h30 d'Alexis Corbière
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LFI : la chasse aux anti-Mélenchon
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« Nous qui avons connu le lambertisme sommes sidérés par l'organisation aussi autoritaire de LFI »
5 févr. 2024 #LaMidinaleLaurent Mauduit et Denis Sieffert, auteurs de "Trotskisme, histoires secrètes. De Lambert à Mélenchon" aux éditions Les Petits Matins, sont les invités de #LaMidinale.
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Elections européennes 2024 : les sondages
Les Echos - Européennes 2024 : le risque de l'émiettement pour la gauche
Les annonces de listes en vue des élections européennes du 9 juin prochain se multiplient. La gauche pourrait en pâtir, comme en 2019, lors de la répartition des sièges.
Il y a quelques semaines, le président de la Fédération des chasseurs, Willy Schraen, a annoncé se lancer dans la bataille des européennes avec une liste composite, autoproclamée représentante de la « ruralité heureuse » . Une liste de plus, pourrait-on dire, alors que la gauche a annoncé partir en ordre dispersé et qu'il y aura, sans nul doute, une inflation de « petites » listes, des animalistes aux royalistes, en passant par les révolutionnaires d'extrême gauche.
IFOP - Balise d’opinion #247 Les intentions de vote aux élections européennes de 2024
A l’approche du scrutin européen, notre nouveau sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio révèle la dynamique suivante : la liste du Rassemblement National creuserait encore l’écart face à la majorité présidentielle et Marion Maréchal fait pour la première fois jeu égal avec la liste des Républicains.... A gauche, le Parti Socialiste conduit par Raphaël Glucksmann atteint les 10% d’intentions de vote et creuse l’écart avec la liste de la France Insoumise (7% d’intention de vote, moins deux points par rapport à octobre).
A la deuxième place, la liste Renaissance affiche 20% d'intentions de vote, selon cette étude d'opinion publiée par "Le Monde".Un boulevard pour l'extrême droite ? Le Rassemblement national arriverait en tête avec 28% des intentions de votes aux élections européennes de 2024, selon un sondage réalisé par Ipsos et Sopra Steria en partenariat avec le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et Le Monde, publié samedi 16 décembre. Un chiffre en hausse de quatre points par rapport à juin.La nouvelle édition de cette enquête, réalisée du 29 novembre au 12 décembre auprès de 11 691 personnes, confirme que le Rassemblement National s’installe largement en tête des intentions de vote à six mois des élections européennes. Elle révèle par ailleurs que le conflit entre Israël et le Hamas génère avant tout chez les Français des sentiments de tristesse et d’inquiétude et qu’il provoque, pour la grande majorité d’entre eux, une montée de l’antisémitisme en France.... L’enquête fait ainsi apparaître la très grande singularité des électeurs de la France Insoumise, y compris au sein de l’espace des gauches, et combien les évènements du 7 octobre ont ajouté une fracture supplémentaire au sein d’une Nupes déjà amplement fragilisée.Le Rassemblement National en tête, haut la main. À six mois des élections européennes, le Rassemblement National serait largement plébiscité par les Français selon un sondage Ifop Fiducial pour Sud Radio que nous vous dévoilons ce vendredi 15 décembre. Une liste conduite par Jordan Bardella recueillerait, en juin prochain, 30% des suffrages. -
L'union de la Gauche et des écologistes. Où en est-on ? (revue de presse mise à jour le 6 décembre)
Politis - De quoi le tweet de Jean-Luc Mélenchon contre Ruth Elkrief est-il le nom ?
Le patron des insoumis use des réseaux sociaux pour dominer le débat public. Une stratégie non sans risques pour sa crédibilité et celle de LFI.
Le serial-twitteur Jean-Luc Mélenchon a encore frappé. Le patron de LFI a déclenché une nouvelle tempête politico-médiatique dimanche en ciblant la journaliste Ruth Elkrief, la qualifiant de « fanatique » qui « méprise les musulmans », suite à un échange des plus vifs entre la journaliste et Manuel Bompard sur LCI. La petite phrase fait l’effet d’une bombe. LFI se retrouve à nouveau soupçonnée d’antisémitisme par toute l’éditocratie, d’Apolline de Malherbe (BFM) à Pascal Praud (News) ou encore Frédéric Haziza (Radio J), ce dernier allant jusqu’à le comparer à Jean-Marie Le Pen. Un réquisitoire qui ulcère le premier cercle de Jean-Luc Mélenchon : « Critiquer le travail d’une journaliste, c’est être antisémite, désormais ? Jean-Luc n’a jamais été condamné, contrairement à Jean-Marie Le Pen, c’est ignoble de faire ce lien », s’indigne son entourage, sollicité par Politis.
En pleine polémique sur les propos de Jean-Luc Mélenchon sur la journaliste Ruth Elkrief, des militants de gauche rencontrés lors d'un meeting affichent un certain embarras.La gauche veut avancer loin des posts de Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs meetings contre le projet de loi immigration sont organisés en ce moment, avant l'arrivée du texte à l'Assemblée nationale, lundi 11 décembre, le premier avait lieu lundi soir à la Bellevilloise, à Paris. Et en pleine polémique sur les propos du leader insoumis sur la journaliste Ruth Elkrief, plusieurs militants le disent clairement : ils veulent parler d'autre chose.Terrain de jeu favori de Donald Trump pendant son mandat, Twitter - depuis renommé X - est devenu l’arme communicationnelle de prédilection du leader de La France insoumise (LFI). Avec quelque 2,7 millions d’abonnés sur le réseau social, Jean-Luc Mélenchon provoque invariablement une déflagration médiatique à chaque nouvelle publication. La dernière en date a pris la forme d’un dénigrement ad hominem de la journaliste Ruth Elkrief.Le leader de La France insoumise avait qualifié l’éditorialiste de LCI de « fanatique », l’accusant de mépriser les musulmans.
Un post qualifié de « cible dans le dos », et des conséquences concrètes. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, lundi 4 décembre, avoir mis sous protection policière la journaliste de LCI Ruth Elkrief, accusée dimanche par Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X d’être une « fanatique » et de mépriser les musulmans.
«Ce n’est pas de mon fait» s’il n’y a plus de Nupes, s’est défendu le leader de La France Insoumise ce samedi sur France Inter. Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, LFI est vivement critiquée par le reste de l’alliance de gauche pour ses prises de position sur le conflit entre l’organisation terroriste et Israël.S’il a acté la fin de la NUPES, Jean-Luc Mélenchon estime qu’il n’en est point responsable. « Déni », lui répondent ses anciens alliés.
C’est celui qui le dit qui l’est. Le patron du PS Olivier Faure et la cheffe des écologistes Marine Tondelier ont répondu ce samedi 2 décembre au leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon qui leur a imputé, ainsi qu’au Parti communiste, la responsabilité de la fin de la NUPES.
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L'avenir de la NUPES (revue de presse mise à jour le 1er décembre)
Le coordinateur de La France insoumise (LFI) Manuel Bompard déplorait ce mercredi le « constat du blocage » de la Nupes en raison de « désaccords stratégiques profonds ». Dès le lendemain, lors d’une réunion publique à Rochefort (Charente-Maritime), Jean-Luc Mélenchon a officiellement enterré la coalition en déclarant : «il n’y a plus de Nupes, alors on fait semblant qu’il y en a toujours une (...) Ce qu'on a construit est déjà détruit.» À peine un an après la conclusion de cet accord historique et à sept mois des Européennes, les relations entre Insoumis et les autres partis de gauche sont plus que jamais exécrables.
Après des mois passés à faire l'inventaire de ses points de désaccord, la NUPES vient de se trouver à nouveau un combat commun : le projet de loi de Gérald Darmanin sur l'immigration. « Une saloperie sans nom », nous lançait la semaine dernière Julien Bayou.
Le Point - Coup de théâtre à gauche : le PRG prépare une liste anti-Nupes aux européennes
Mécontent que le PS n’ait pas rompu avec Jean-Luc Mélenchon, le Parti radical de gauche entend monter sa propre liste, soutenue notamment par Bernard Cazeneuve.
Guillaume Lacroix avait prévenu lors du congrès du Parti radical de gauche (PRG), en mars : si le Parti socialiste (PS), avec lequel il s'était allié aux dernières élections européennes, ne rompait pas clairement avec la Nupes, le PRG présenterait une liste lors de ce scrutin. Réélu à la tête du PRG au congrès avec cette promesse, Guillaume Lacroix devrait mettre sa menace à exécution samedi 25 novembre, lors d'une convention du parti. La liste pourrait y être annoncée. « Nous y travaillons, les discussions vont bon train, confirme-t-il au Point. Les élections européennes sont le dernier scrutin national avant la présidentielle, nous serions irresponsables si la gauche n'était pas rassemblée. »
20 minutes - Au Parti socialiste, le grand brouillard après le « moratoire » sur la Nupes
IMPASSE Entrainés très rapidement, et sans vraiment le vouloir, dans une rupture avec les insoumis, les socialistes pourraient se retrouver dans leur position flottante d’avant 2022....
La question se pose alors : le Parti socialiste a-t-il les moyens de son moratoire ? « C’est une bonne question… », reconnaît le même. D’abord sur la forme : le Parti socialiste peut-il s’appliquer à lui-même ce qu’il réclame à la France insoumise, c’est-à-dire renoncer à sa liberté de parole comme parti et s’entendre d’abord sur chaque sujet avec ses partenaires ? Serait-il, par exemple, capable d’accepter sans broncher une coalition de gauche qui décide majoritairement de renoncer à l’autoroute Toulouse-Castres, pour laquelle la présidente PS de l’Occitanie, Carole Delga, se bat ? C’est très douteux.
Slate - Jean-Luc Mélenchon est devenu celui dont (presque) toute la gauche veut se débarrasser
Bâtie pour les législatives de 2022, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale devait être, en sous-main, un instrument au service du leader de La France insoumise. Las, la dislocation de ce cartel électoral met à mal cette stratégie.
C'est peu dire que la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) est très mal en point. Depuis des mois, Jean-Luc Mélenchon, qui en fut l'instigateur dans le cadre de la préparation des élections législatives de juin 2022, après la réélection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, n'a de cesse de donner des coups de boutoir à son cartel électoral.
Sud Radio (vidéo) - Marine Tondelier - "La Nupes est devenue une source de désespoir"
Tous les samedis et dimanches à 18h17, Pierre de Vilno reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir Dorian Dreuil, politologue, expert associé à la Fondation Jean Jaurès.
L'ancien chef de l'Etat a profité de la traditionnelle Fête de la Rose à Laguenne-sur-Avalouze (Corrèze) pour délivrer une violente charge à l'encontre de la Nupes et du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon.
À la Fête de la Rose, il y avait comme une épine dans le pied que François Hollande a tenté d'arracher : la Nupes, l'alliance des partis de gauche depuis les dernières élections législatives. Une coalition menée par les députés de la France Insoumise, majoritaires dans le groupe de gauche à l'Assemblée nationale.
"On me dit : il faut que le débat ait lieu à l'interne, on lave le linge sale en famille, raconte Alexis Corbière. Je cherche encore les lieux ou la pièce où ça se passe"."Je que - stionne la stratégie de La France insoumise à l'heure actuelle", confie jeudi 16 novembre sur franceinfo, Alexis Corbière, député LFI de la Seine-Saint-Denis. "Je pense que parfois nous-mêmes, nous créons les conditions pour que ce rassemblement [de la gauche au sein de la Nupes] ne soit pas simple", estime l'insoumis.Si le divorce n’est pas encore prononcé, la rupture est officiellement actée. Après un mois et demi de turbulences au sein de la Nupes, à la faveur de la guerre en Israël et le Hamas, le Parti communiste a décidé de prendre ses distances avec La France Insoumise. Il faut dire que les prises de position ambiguës du parti mélenchoniste sur le conflit au Proche-Orient et à l’égard du Hamas l’ont isolé dans la classe politique et la Nupes. Invité de RTL mercredi soir, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a indiqué que son parti «avait définitivement rompu avec LFI». «Nous avons fait voter une déclaration en Conseil national, votée à 93%, qui a fait le constat que la Nupes était une impasse et qu’il est urgent de reconstruire une union, un rassemblement de la gauche capable de gouverner demain», a ainsi proposé l’ancien candidat à la présidentielle. La main est donc tendue.Europe 1 - L'alliance de la Nupes ne pourra «pas reprendre», estime Jérôme Guedj (PS)
Jérôme Guedj, député socialiste de l'Essonne, a déclaré ce mercredi que le Parti Socialiste (PS) ne prendra plus part au travail de coordination de la Nupes. Une décision liée à la prise de position de Jean-Luc Mélenchon sur la guerre opposant Israël et le Hamas.
"On ne pourra pas reprendre le travail de coordination" des partis de gauche au sein de la Nupes, a tranché mercredi le député socialiste Jérôme Guedj, enterrant définitivement une alliance mise à mal par les prises de position de Jean-Luc Mélenchon sur la guerre entre Israël et le Hamas. Le Parti socialiste avait décidé de suspendre sa participation à l'alliance le 18 octobre.
Invité de RTL lundi pour la promotion de leur nouveau film Et la fête continue, le couple du cinéma a dénoncé le comportement des représentants de la gauche dont ils ne supportent plus les divisions.
BFM - Pour Clémentine Autain, "Jean-Luc Mélenchon n'est pas éternel"
Ni la Nupes, ni La France insoumise, ne se réduisent "aux seuls propos de Jean-Luc Mélenchon", souligne Clémentine Autain sur BFMTV-RMC."Frondeur"? Clémentine Autain n'aime pas trop ce terme auquel elle est associée au sein de La France insoumise, aux côtés d'autres députés comme François Ruffin, Raquel Garrido ou Alexis Corbière, non retenus, comme elle, dans la direction du mouvement en décembre 2022. Et auteurs de prises de distances régulières depuis.
L'Express - Marche contre l’antisémitisme : l’absence des insoumis, le malaise au sein de la Nupes
L’ensemble des partis politiques ont participé, dimanche 12 novembre, à la marche contre l’antisémitisme organisée par les deux présidents du Parlement. Tous, à l’exception de La France insoumise, qui provoque l’embarras au sein de l’alliance de gauche.
Il est de tradition de faire savoir aux absents qu’ils ont toujours tort. Mais, dimanche 12 novembre, ce sont eux qui fanfaronnent et montrent du doigt les participants à la marche contre l’antisémitisme, organisée à l’initiative de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et de son homologue du Sénat, Gérard Larcher.
Fabien Roussel enterre définitivement sa participation au sein de la Nupes. L'alliance des partis de gauche, née avant les élections législatives 2022 de l'idée de Jean-Luc Mélenchon, est décidément largement remise en cause, notamment depuis le 7 octobre et le refus d'une partie de La France insoumise de qualifier le Hamas "d'organisation terroriste". Invité dans L'Événement du dimanche LCI, le député et secrétaire national du Parti communiste (PCF), Fabien Roussel, confirme qu'il quitte l'union.
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Alexis Corbière - LFI : "Je questionne la stratégie de La France insoumise à l'heure actuelle"
16 nov. 2023"Je questionne la stratégie de La France insoumise à l'heure actuelle", confie jeudi 16 novembre 2023 sur franceinfo, Alexis Corbière, député LFI de la Seine-Saint-Denis. "Je pense que parfois nous-mêmes, nous créons les conditions que ce rassemblement [de la gauche au sein de la Nupes] ne soit pas simple", estime l'insoumis.