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Sans majorité absolue, le camp présidentiel et ses 246 élus va devoir négocier sur chaque réforme pour pouvoir gouverner. Le RN aura son groupe parlementaire avec 89 sièges.
Elu depuis 2012 dans la 11ᵉ circonscription du département, le premier secrétaire du Parti socialiste a devancé Charlyne Péculier, candidate de la majorité présidentielle.
L’essai est transformé. Après sa victoire lors du premier tour, Olivier Faure est parvenu, dimanche 19 juin, à conserver son siège de député de la 11e circonscription de Seine-et-Marne. Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) l’emporte avec 64,45 % des suffrages exprimés, devant Charlyne Péculier, la candidate de la majorité présidentielle, qui échoue donc avec 35,55 % des voix.
La professeur de 37 ans a bénéficié d’un important report de voix des électeurs déçus par le macronisme.
Coup de théâtre dans la 6e circonscription du Finistère. La candidate PS de la Nupes, Mélanie Thomin, a renversé Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale.
En remportant 133 sièges de députés, l'union de la gauche, emmenée par le leader de La France insoumise, entre en force à l'Assemblée nationale. Une performance liée avant tout à la campagne en trompe-l'œil de Jean-Luc Mélenchon pour briguer Matignon.
Il ne sera certes pas le prochain Premier ministre, mais il a réussi un coup politique. A l'issue du second tour des élections législatives, dimanche 19 juin, Jean-Luc Mélenchon affichait une satisfaction déconcertante. "Ce qui se présente, c'est une situation totalement inattendue, absolument inouïe : la déroute du parti présidentiel est totale, et aucune majorité ne se présente", a-t-il lancé, à Paris, fort de l'entrée à l'Assemblée nationale de 133 députés de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes).
La députée sortante de la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne est réélue à son siège avec 57,37 % des voix exprimées, contre 42,63 % pour son adversaire du Rassemblement national, Pierre Poma.
Elle siégera pour la troisième fois consécutive sur les bancs de l’Assemblée nationale : la présidente du groupe socialiste, Valérie Rabault, députée depuis 2012 et candidate de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), remporte le second tour des législatives avec 57,37 % des voix dans la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne.
La Nouvelle Union populaire écologique et sociale est devenue, dimanche soir, la première force politique d'opposition à l'Assemblée nationale.
La coalition de gauche, à défaut d'obtenir une majorité, est devenue la première force politique d'opposition à l'Assemblée nationale, dimanche 19 juin. À l'issue du second tour des élections législatives, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) a obtenu 133 sièges dans l'hémicycle du Palais-Bourbon.
L’ancien président du conseil général de l’Essonne devrait être un des piliers du groupe PS à l’Assemblée nationale.
Cinq ans plus tard, Jérôme Guedj tient sa revanche. Candidat au nom de la Nupes, le socialiste a emporté son second tour face à Amélie de Montchalin dans la 6e circonscription de l’Essonne. La macroniste se voit donc contrainte de quitter son poste de ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. En 2017, Amélie de Montchalinl’avait pourtant emporté et Jérôme Guedj avait, lui, été éliminé dès le premier tour dans cette circonscription. De retour à l’Assemblée nationale, le socialiste est attendu pour être un des piliers du groupe PS, et plus largement pour être une des figures de la Nouvelle Union populaire.
L’union des forces de gauche lui permet, à l’issue du second tour des élections législatives, d’être la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Mais sans coalition, la France insoumise, avec 72 députés, se retrouve derrière le Rassemblement national.
Il l’a annoncé : il changera de « poste de combat ». Sans le dire clairement, Jean-Luc Mélenchon a admis, dimanche, à l’issue du second tour des élections législatives, qu’il ne sera pas Premier ministre. En décrochant 131 sièges à l’Assemblée nationale, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) devient toutefois la première force d’opposition au Palais-Bourbon, devant le Rassemblement national et ses 89 députés. Mais pari réussi pour autant ?
Thomas Rudigoz (Ensemble!, Renaissance) est réélu dans la 1ère circonscription du Rhône, Julien-Laferrière (Nupes, Génération Écologie) dans la 2e, Anne Brugnera (Ensemble!, Renaissance) dans la 4e et Marie Charlotte Garin (Nupes, EÉLV) est élue en la 3e circonscription.
Le second tour des élections législatives à Lyon et dans la Rhône couronne trois LR, sept Ensemble! et quatre Nupes. Retrouvez tous les résultats en détails.
Mickaël Bouloux, maire socialiste du Rheu, candidat de la Nouvelle union populaire, écologiste et sociale (Nupes), a remporté les élections législatives dans la 8e circonscription d’Ille-et-Vilaine (Rennes centre et ouest et canton du Rheu), ce dimanche soir 19 juin 2022. Il bat le député LREM sortant, Florian Bachelier. Un destin qui n’était pas écrit pour cet ingénieur chez Orange, fils d’ouvrier des arsenaux de Cherbourg.
Avec 131 députés, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) est devenue la première force d’opposition à l’Assemblée, ce dimanche au second tour des législatives. Mais son fonctionnement, sous la forme d’un intergroupe dominé par les Insoumis, pourrait s’avérer délicat.
Le candidat soutenu par Carole Delga, le socialiste Joël Aviragnet, conserve son siège de député ce dimanche. Il remporte le deuxième tour de l'élection législative face au Rassemblement national dans la 8e circonscription de Haute-Garonne.
Après avoir faire entrer 147 députés à l'Assemblée nationale ce dimanche, l'union de la gauche doit désormais relever le défi de sa cohésion à l'épreuve du Palais-Bourbon. Différences programmatiques, agenda personnel... Plusieurs ténors pourraient être tentés de jouer rapidement leur partition.
Les élections législatives donnent lieu à une bataille de chiffres entre économistes visant les propositions de la Nupes, alors que celles d’Ensemble ! sont plutôt épargnées. Le résultat d’une domination culturelle des économistes orthodoxes depuis une quarantaine d’années.
Gabriel Attal et Agnès Pannier-Runacher assurent que le programme de la coalition de gauche conduit à une sortie de la France de l’Union européenne.
Alors que la majorité présidentielle est arrivée au coude-à-coude avec la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) lors du premier tour des élections législatives, dimanche 12 juin, les membres du gouvernement multiplient les attaques envers l’alliance de gauche menée par le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs ministres d’Elisabeth Borne, la cheffe du gouvernement, ont assuré que le programme de la Nupes mènerait la France hors de l’Union européenne (UE).
Le décalage de l’âge de la retraite est parvenu à augmenter de 20 points le taux d’emploi des 60-61 ans, au prix social élevé d’un allongement du « sas de précarité » entre emploi et retraite. Chez les ouvriers, la hausse de la précarité, hors emploi entre 60 et 62 ans est même l’effet principal de la réforme, devant la hausse de l’emploi. A l’inverse chez les cadres, le décalage de la retraite se traduit principalement par une prolongation de l’emploi. Il n’y a pas de raison de penser qu’un décalage de l’âge légal à 65 ans n’accentuerait pas encore ces effets.
J’ai publié un texte dans le cadre de la Grande conversation 2022 de Terra Nova déplorant que le débat économique électoral tourne autour du sérieux budgétaire et de la question technique du multiplicateur budgétaire plutôt que du fond des programmes et notamment leur direction générale : doit-on garder le même cap économique et social qu’aujourd’hui ou effectuer une bifurcation écologique, économique et sociale avec une forte augmentation des dépenses et des prélèvements ? Cette question est celle posée dimanche, plutôt que de savoir si dans le programme, les prélèvements couvrent les dépenses.
En devenant la première force d’opposition, l’union de la gauche peut bénéficier de nombreuses prérogatives reconnues par la Constitution, notamment la présidence de la commission des finances. Des pouvoirs qui seraient renforcés si les macronistes n’obtiennent pas la majorité absolue.
Après avoir obtenu près de 25 % des suffrages au premier tour des législatives, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) espère obtenir la majorité absolue et placer Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Mais selon les projections de sièges, l’union de la gauche obtiendrait un nombre insuffisant de députés pour diriger le gouvernement, tout en lui permettant quand même de devenir la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Un rôle qui accorde de nombreuses prérogatives essentielles, reconnues par la Constitution.
Après les résultats du premier tour, les candidats des deux partis se retrouvent face à face dans de nombreuses circonscriptions.
Ils veulent secouer l'hémicycle. Des candidats issus des classes populaires désormais aux portes de l'Assemblée nationale. Au lendemain de sa qualification au second tour dans la 7e circonscription du Val-de-Marne, Rachel Kéké ne craint pas le contact pour convaincre et son profil séduit. "Les gens se retrouvent en moi. Ils savent qu'on se ressemble et qu'on mène le même combat", explique-t-elle. Presque une icône pour la Nupes, elle avait été révélée l'an dernier après 22 mois de lutte pour améliorer les conditions des femmes de chambres. Pour son opposante, Roxana Maracineanu, le visage ne doit pas cacher le programme : "Ce n'est pas le problème de Rachel Kéké, mais celui de Jean-Luc Mélenchon et du projet qu'il porte. Il faut être conscients que c'est la France insoumise que j'ai en face de moi".
La nouvelle ministre de la Transition écologique, candidate aux élections législatives, n’a obtenu que 31 % des voix au premier tour, dans sa circonscription de l’Essonne. En cas de défaite dimanche, elle devra quitter le gouvernement.
Le rendez-vous était donné place de la Victoire — sûrement une manière de s’autopersuader. À Palaiseau, le 14 juin, tout était mis en place pour venir à la rescousse d’Amélie de Montchalin.
La nouvelle ministre de la Transition écologique, également candidate aux élections législatives dans la 6e circonscription de l’Essonne, n’a obtenu que 31,46 % des voix au premier tour. Son rival, Jérôme Guedj, soutenu par la Nupes [1], est arrivé en tête avec 38,31 % des suffrages.
Avant le second tour des législatives, l’union de la gauche fait campagne en insistant notamment sur les mesures phares à destination des jeunes, son principal réservoir de voix, et en tentant de mobiliser derrière elle l’ensemble des opposants à Emmanuel Macron. La Nupes cible pour cela le projet du président en matière de pouvoir d’achat.
La Nupes propose d'abroger la « loi séparatisme », adoptée en 2021. Une mesure portée de longue date par Jean-Luc Mélenchon, qui tranche avec les positions adoptées par le PS et le PCF pendant la présidentielle.
C'est un point peu abordé par la Nupes dans cette campagne législative. Si la coalition de gauche venait à être portée au pouvoir, elle projette d'abroger la « loi séparatisme », adoptée en août 2021, après de très vifs débats au Parlement. Jean-Luc Mélenchon semble toutefois en faire une priorité. « Voter pour la République, c’est voter pour la liberté, l’égalité, la fraternité. Donc contre ses 21 lois liberticides, sa suppression de l’ISF, sa loi séparatisme », insistait-il dans le Parisien, ce mardi 14 juin.
Selon Manon Aubry, députée européenne de la France insoumise, aucune candidature de gauche dissidente n’a devancé les candidats de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale.... Au total, on compte une quinzaine de candidats qualifiés pour le second tour, sur les 70 candidatures socialistes dissidentes.
Premier tour des législatives 2022 : les leçons d’un scrutin
Marqué par un nouveau record d’abstention, le premier tour des élections législatives est un indéniable revers pour Emmanuel Macron, dont le score est inférieur à celui de sa réélection et dont l’assise électorale se retrouve, pour l’heure, plus étroite que celle de tous ses prédécesseurs, analyse le directeur du « Monde », Jérôme Fenoglio.
Deux forces politiques au coude-à-coude, un Rassemblement national en progression et un maintien fragile de la droite républicaine dans l'hémicycle... Dans un contexte d'abstention record, voici les enseignements que l'on peut tirer de ce premier tour, dimanche.
« Les résultats affichés sur le site du ministère de l’intérieur retirent du résultat de la Nupes [des] candidats qui étaient, pourtant, investis ou soutenus officiellement par notre alliance », fait valoir le parti de Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué publié lundi.
A l'issue du premier tour des élections législatives, l'Alliance des partis de gauche est en mesure de se maintenir dans 385 circonscriptions quand, en 2017, PS, PCF, LFI et écologistes ne pouvaient le faire que dans 146. En 2022, les duels entre Ensemble et la Nupes sont les plus nombreux : plus de 270 en tout. Il y a aussi une soixantaine de duels annoncés avec le RN et 25 avec des candidats LR. Tour d'horizon de quelques circonscriptions emblématiques.
Les candidats de gauche en outre-mer n’ont pas été comptabilisés comme appartenant à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, ce qui permet à la coalition macroniste de conserver une courte avance dans le décompte des voix au niveau national
« Alerte à la manipulation de Darmanin », a tonné sur Twitter Manuel Bompard, l’ex-directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, ce lundi 13 juin. L’« insoumis », candidat aux législatives dans les Bouches-du-Rhône, a dénoncé le décompte des voix opéré par le ministère de l’Intérieur, tronqué selon lui, pour faire « artificiellement apparaître » la coalition macroniste Ensemble ! en tête. « Alors que la Nupes réalise 6 101 968 voix (soit 26,8 %), le ministère de l’Intérieur ne lui attribue que 5 836 202 voix (soit 25,7 %) », a-t-il ajouté.
Après le premier tour des législatives, les proches d'Emmanuel Macron ont haussé le ton face à la "menace" que représenterait Jean-Luc Mélenchon et sa coalition.
“Des anarchistes d’extrême gauche”, rien de moins. Au premier tour des législatives, dimanche 12 juin, la percée importante de la coalition de gauche Nupes, qui ambitionne notamment de porter Jean-Luc Mélenchon à Matignon, est parvenu à semer l’inquiétude dans les rangs de la majorité présidentielle.
Un nouveau rapport d’Oxfam montre que la pandémie a vu émerger 573 nouveaux milliardaires, au rythme d’un milliardaire toutes les 30 heures. Selon les estimations, 263 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté extrême cette année, au rythme d’un million de personnes toutes les 33 heures.
Les grandes entreprises ont elles aussi enregistré des bénéfices records. Dans le secteur de l’agroalimentaire, on compte 62 nouveaux milliardaires alors que les prix du pain, de la farine ou de l’huile flambent !
La fortune des milliardaires a augmenté davantage en deux ans de pandémie que lors des 23 dernières années.Les milliardaires détiennent au total l’équivalent de 13,9 % du PIB mondial. Ce pourcentage a triplé depuis 2000 !
Les milliardaires possédant des parts dans l’énergie, l’industrie pharmaceutique, la technologie et l’agroalimentaire ont particulièrement profité de la crise.
La richesse des milliardaires des secteurs de l’agroalimentaire et de l’énergie a augmenté de 453 milliards de dollars ces deux dernières années, soit 1 milliard tous les deux jours.
Pour les autres, c’est le coût de la vie qui explose. Farine, huile de cuisson, carburants, électricité… Dans le monde entier, les prix s’envolent. Partout, les gens n’ont d’autre choix que de réduire leurs dépenses ou d’affronter le froid plutôt que de chauffer leur maison.
Depuis qu'Emmanuel Macron a repris à son compte la notion de « planification écologique », plusieurs rapports et notes analysent comment elle pourrait se traduire dans l'organisation de l'Etat. Mais gare à ne pas oublier le principal ingrédient : la volonté politique.
Dans son dernier rapport annuel, l’Autorité environnementale pointe en effet un « écart préoccupant entre les objectifs fixés à moyen et long terme, les ambitions affichées pour les atteindre et les actes censés les traduire ».
Les grandes écoles ne s’ouvrent pas aux élèves d’origine modeste. Il faut améliorer l’estime de soi des élèves défavorisés et mieux informer les lycéens. Les mesures de discrimination positive doivent aussi être évaluées et généralisées. Propositions de l’économiste Julien Grenet.
De nombreux dispositifs d’« ouverture sociale » ont été mis en place par certaines grandes écoles pour diversifier le profil de leurs étudiants : programmes de parrainage et d’accompagnement de lycéens d’origine sociale défavorisée, voies d’admission parallèle, aides financières et soutien en faveur des étudiants boursiers sur critères sociaux. Pourtant, la base de recrutement de ces institutions d’élite est restée très étroite et n’a guère évolué au cours des quinze dernières années. Ce constat d’échec invite à repenser les leviers qui pourraient être mobilisés pour démocratiser le recrutement des filières sélectives et favoriser une plus grande diversité sociale des élites.
La nomination de Catherine Colonna comme ministre des Affaires étrangères survient dans un contexte de crise. Alors que le besoin d’une diplomatie renforcée ne s’est jamais fait autant ressentir, sept syndicats et le collectif des « jeunes agents » du ministère ont récemment lancé un appel à la grève. Ce mouvement social historique (le deuxième depuis la création du ministère en 1547) intervient à la suite du décret publié le 17 avril au Journal Officiel indiquant la « mise en extinction » de deux corps centraux dans la diplomatie français, ceux des conseillers des affaires étrangères et des ministres plénipotentiaires. Une telle protestation ne provient cependant pas uniquement de cet évènement, elle est le fait d’une dégradation bien plus large des conditions de travail et d’une remise en cause profonde du rôle des agents de ce ministère.
État « miné de l’intérieur », « trahison » du PS... Bernard Laponche a passé presque toute sa vie à lutter contre l’atome. Pilier des antinucléaires, il raconte aujourd’hui les coulisses de cette filière.
Vous lisez le premier volet d’un grand entretien de Bernard Laponche.
Bernard Laponche (84 ans) est un ingénieur polytechnicien, physicien de formation. Ancien ingénieur nucléaire au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et conseiller de la ministre de l’Environnement Dominique Voynet, il est désormais consultant international dans les domaines de l’énergie et de l’efficacité énergétique et membre des associations Global Chance et Énergie partagée. Il est depuis les années 1970 un pilier des luttes antinucléaires en France.
Nucléaire « inacceptable », « catastrophe industrielle » des EPR, la France et sa « la folie des grandeurs »... Pilier de la lutte contre l’atome, l’ingénieur Bernard Laponche alerte sur les dangers de cette technologie.
Vous lisez le grand entretien de Bernard Laponche.
Reporterre — Comment analysez-vous le retour en grâce de la filière nucléaire par Emmanuel Macron, avec la construction de six EPR2 et l’étude de huit additionnels ?
Bernard Laponche — C’est de la com’ ! Cette opération s’inscrit dans la mythologie qui remonte au général de Gaulle, et qu’Emmanuel Macron a reprise à son compte, selon laquelle le nucléaire civil et militaire est la base de l’indépendance de la France.
Longtemps en disgrâce, le terme de planification est revenu en force dans le débat politique français et européen. Adopté aujourd’hui par la gauche comme par la droite, son retour se fait en particulier sous le vocable de planification écologique. Celle-ci recouvre toutefois des définitions et propositions souvent différentes dans le débat politique actuel, au risque de sonner creux.
Deux études scientifiques, parues cette année, annoncent que nous avons franchi une cinquième puis une sixième « limite planétaire » sur les neuf reconnues. La pollution chimique et la perturbation du cycle de l'eau douce auraient donc atteint un niveau insoutenable. Mais comment le sait-on ?
Dans le flot de mauvaises nouvelles qui se succèdent depuis le début de l'année 2022, ces deux-là seraient presque passées inaperçues. Elles attestent pourtant d'un dangereux basculement à l'échelle du globe.
Le 18 janvier, une étude du Stockholm Resilience Center (SRC) estime que l'humanité a franchi une cinquième « limite » planétaire sur les neuf reconnues : celle liée à la pollution de la biosphère par des entités nouvelles, notamment des plastiques.
La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la dépendance de l’Europe à la Chine dans le domaine sanitaire. Les confinements répétés ont également bouleversé les chaînes de production organisées au niveau mondial et entraîné des retards de livraison importants pour certains produits, voire des pénuries.
Avec le retour des confinements en Chine depuis quelques semaines, ces blocages s’installent dans la durée. La guerre en Ukraine a également révélé la fragilité de certains de nos approvisionnements, qu’ils soient énergétiques ou agricoles, en provenance notamment de la Russie et l’Ukraine (blé, engrais, etc.). Nous faisons, depuis quelques années, l’expérience d’une grande vulnérabilité.
CHRONIQUE - « Est hybride ce qui est mélangé, hétéroclite, contradictoire. Autrement dit, c’est le mariage improbable, c’est tout ce qui n’entre pas dans nos cases ! » Et si l’hybridation était la grande tendance à venir ? Pour T La Revue, Gabrielle Halpern* analyse les métamorphoses de notre société. (Cette chronique est issue de T La Revue de La Tribune - N°9 "Travailler, est-ce bien raisonnable?", actuellement en kiosque)USALibé - Contrôle des armes aux Etats-Unis: qui sont ces «50 sénateurs qui tiennent en otage 90% de la population» selon Steve Kerr?Le 24 mai 2022, Salvador Ramos, 18 ans, a ouvert le feu dans une école primaire à Uvalde, au Texas, tuant 21 personnes dont 19 enfants. C’est la fusillade en milieu scolaire la plus meurtrière depuis Sandy Hook, dans le Connecticut en 2012. Une fusillade qui a eu lieu seulement dix jours après celle de Buffalo, qui a tué 10 personnes, laissant nombreux Américains écœurés par l’inaction des autorités pour mieux contrôler les possesseurs d’armes.Mardi, le célèbre entraîneur de basketball des Golden State Warriors a pointé du doigt l’attitude des sénateurs républicains après avoir pris connaissance du massacre d’Uvalde.NUPES
Intentions de vote au premier tour, projections de l'Assemblée nationale... On fait le point sur les enquêtes d'opinion à dix jours du premier tour le 12 juin.
Le Vent se léve - Hadrien Clouet : « La ligne de rupture est aujourd’hui majoritaire dans le pays »Hadrien Clouet a été en charge de la rédaction et de l’actualisation du programme L’Avenir en Commun de la France Insoumise pour les élections présidentielles. Membre du conseil d’orientation scientifique du laboratoire d’idées Intérêt Général ayant produit différentes notes sur la fiscalité du patrimoine ou encore la planification du système électrique, il est aujourd’hui candidat dans la première circonscription de la Haute-Garonne. À ce titre et dans un contexte politique en pleine recomposition suite à l’union des différents partis de gauche en vue des élections législatives, nous avons recueilli son analyse et son point de vue sur la situation. Entretien réalisé par Victor Woillet
Galvanisé par les sondages, Jean-Luc Mélenchon a renoué mercredi soir avec l'exercice du meeting qui a fait une partie de son succès à la présidentielle, moins de deux semaines avant le premier tour des législatives. Selon les projections des sondeurs, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), la coalition de partis de gauche qu'il emmène, deviendrait la deuxième formation à l'Assemblée nationale derrière la majorité présidentielle, avec entre 165 et 195 sièges.
La majorité présidentielle (Ensemble !) arriverait en tête en nombre de sièges pour les législatives de juin sans être toutefois certaine de décrocher la majorité absolue à l’Assemblée nationale, selon les projections d’un sondage diffusé ce mardi 31 mai.
Les candidats de la confédération électorale Ensemble ! (qui regroupe LREM, le Modem, Horizons et Agir) obtiendrait de 275 à 310 sièges contre 170 à 205 pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), alliance électorale associant LFI, EELV, le PC et le PS, selon le baromètre Ifop-Fiducial pour LCI.
Selon un sondage Elabe pour L'Express et BFM TV, en partenariat avec SFR, l'union de la gauche obtiendrait 25% ses suffrages au premier tour des élections législatives, soit légèrement plus que le camp présidentiel (24,5%).
La majorité absolue est loin d'être acquise pour Macron
Le parti présidentiel LREM et ses alliés auraient, selon le sondage d'Elabe, plus de chance de l'emporter au second tour, mais sans être sûr d'obtenir une majorité absolue. Les projections donnent à l'alliance macroniste une fourchette de sièges comprise entre 245 et 315, la majorité se situant à 289. La Nupes, elle, raflerait entre 155 et 180 sièges, ce qui ne permettrait pas à Jean-Luc Mélenchon d'être nommé à Matignon.
La République en marche s’en remet aujourd’hui au vieux ressort anticommuniste pour mobiliser son électorat aux législatives contre le péril bolchevique que représenterait l'hypothèse d'un Jean-Luc Mélenchon Premier ministre.
La grande offensive. Ce mercredi 1er juin, le ban et l’arrière-ban de la macronie ont déclenché, sous la forme d’une campagne Twitter intitulée « Nous ne sommes pas Nupes », un feu roulant contre le leader de l’union de la gauche, Jean-Luc Mélenchon. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, sonnait la charge dès le matin à l’antenne de France Inter et dans les colonnes du Figaro, qualifiant le troisième homme de la présidentielle de « Chavez gaulois » désireux de « collectiviser » l’économie nationale.
Si le premier tour des législatives s'annonce sous de très bons auspices pour l'alliance de gauche, le second sera plus compliqué, en raison de la personnalité et du programme de son omnipotent leader.
C'est celui dont tout le monde parle, celui autour de qui tout tourne, celui qui marque les esprits. Bien qu'il ne se représente pas à la députation à Marseille, Jean-Luc Mélenchon s'est imposé comme la grande vedette de cette campagne des législatives. Eliminé une nouvelle fois au premier tour de la présidentielle, le leader des Insoumis occupe le devant de la scène comme s'il l'avait emporté ou presque en avril. Un tour de force.
Il est venu soutenir Sophie Courrière Calmon, la candidate (PS) de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) sur la 1re circonscription de l'Aude, pour souligner l'importance d'en finir avec le "néolibéralisme". Jusqu'à se poser "parfois la question de la radicalité". Un exemple frappant de l'évolution politique au PS après le choc du premier tour de la présidentielle.
A quelques semaines du premier tour des législatives, l’Ifop a réalisé pour le Sud Radio une enquête sur les déterminants du vote à ces élections et le risque d’explosion sociale.
De même que pour la présidentielles, la santé (74%) et le relèvement du pouvoir d’achat (73%) demeurent les sujets qui ont l’impact le plus déterminant sur le vote, soit plus de dix points devant la lutte contre l’insécurité, la délinquance (62%) et la lutte contre la précarité (57%). Par rapport à la présidentielle, ces sujets jouent même un rôle d’autant plus déterminant, principalement en ce qui concerne le relèvement du pouvoir d’achat (+ 5 pts). Par opposition, la lutte contre le terrorisme a joué un rôle moins déterminant dans le vote qu’à la présidentielle (52% ; – 5 pts).
La naissance de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) a rebattu les cartes du débat politique, ce qui est déjà en soi une bonne nouvelle. Les électeurs diront en juin s’ils souhaitent voir l’alliance des partis de gauche gouverner le pays avec Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Celui-ci affirme dans nos colonnes vouloir « un changement spectaculaire » et le programme de la Nupes à peine dévoilé contient effectivement de quoi réorienter profondément le cours de l’économie.
La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) a publié un programme partagé dans l’espoir de constituer une majorité à l’Assemblée nationale. Décryptage de certaines mesures phares parmi les 650 propositions.
Quelques semaines après avoir conclu un accord en vue des élections législatives, les partis formant la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) ont publié, jeudi 19 mai, un programme partagé, dans l'espoir de former un gouvernement s'ils obtenaient une majorité à l'Assemblée nationale. La France insoumise (LFI), le Parti communiste français (PCF), le Parti socialise (PS) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) mettent ainsi en avant 650 propositions communes.
Candidat à sa réélection, le député et secrétaire national du PCF Fabien Roussel prend ses distances avec Jean-Luc Mélenchon, leader de la Nouvelle union populaire écologique et sociale.
Personne ne lui en parle et il n’en parle à personne. Vendredi, au bout de deux heures de porte-à-porte dans les corons d’Anzin, sous un soleil qui peine à percer, Fabien Roussel a bien retrouvé son accent du Valenciennois, mais semble avoir perdu la trace de Jean-Luc Mélenchon . Jamais il ne sera question du leader Insoumis et encore moins d’une possible accession à Matignon, l’argument brandi par les partisans de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) dont les communistes font partie.
Valérie Rabault dans le Tarn-et-Garonne, Marietta Karamanli dans la Sarthe, Guillaume Garot en Mayenne. Plusieurs candidats pourtant investis par la NUPES gomment totalement leur appartenance à cette alliance des gauches. D'autres sont discrets.
Cachez cette NUPES que je ne saurais voir. Le premier tour des élections législatives approche et il est toujours aussi difficile de déceler l’appartenance politique de certains candidats. Sur le terrain en tout cas.
Ils seront peut-être, le 19 juin prochain, élus députés sous l’étiquette de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Nous sommes allés à la rencontre de dix de ces candidats, inconnus du grand public, pour comprendre le sens de leur engagement.
La Nouvelle union populaire écologique et sociale de Jean-Luc Mélenchon prévoit le blocage des prix de plusieurs produits de première nécessité. Or, cette mesure profiterait davantage aux ménages les plus aisés, selon une note du cabinet d’études économiques Asterès.
Intentions de vote au premier tour, projections de l'Assemblée nationale... On fait le point sur les enquêtes d'opinion à dix jours du premier tour le 12 juin.
Galvanisé par les sondages, Jean-Luc Mélenchon a renoué mercredi soir avec l'exercice du meeting qui a fait une partie de son succès à la présidentielle, moins de deux semaines avant le premier tour des législatives. Selon les projections des sondeurs, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), la coalition de partis de gauche qu'il emmène, deviendrait la deuxième formation à l'Assemblée nationale derrière la majorité présidentielle, avec entre 165 et 195 sièges.
La majorité présidentielle (Ensemble !) arriverait en tête en nombre de sièges pour les législatives de juin sans être toutefois certaine de décrocher la majorité absolue à l’Assemblée nationale, selon les projections d’un sondage diffusé ce mardi 31 mai.
Les candidats de la confédération électorale Ensemble ! (qui regroupe LREM, le Modem, Horizons et Agir) obtiendrait de 275 à 310 sièges contre 170 à 205 pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), alliance électorale associant LFI, EELV, le PC et le PS, selon le baromètre Ifop-Fiducial pour LCI.
UN JOUR, UNE CIRCO. Chaque jour, jusqu’aux élections législatives, « l’Obs » vous emmène dans une circonscription clé. Aujourd’hui, la 3e circonscription des Landes, où celui qui a négocié le programme de la Nupes pour le PS va tenter de conserver son siège. Dans un territoire emblématique pour les socialistes, et dont une partie avait déjà basculé en faveur d’Emmanuel Macron en 2017.
Selon un sondage Elabe pour L'Express et BFM TV, en partenariat avec SFR, l'union de la gauche obtiendrait 25% ses suffrages au premier tour des élections législatives, soit légèrement plus que le camp présidentiel (24,5%).
La majorité absolue est loin d'être acquise pour Macron
Le parti présidentiel LREM et ses alliés auraient, selon le sondage d'Elabe, plus de chance de l'emporter au second tour, mais sans être sûr d'obtenir une majorité absolue. Les projections donnent à l'alliance macroniste une fourchette de sièges comprise entre 245 et 315, la majorité se situant à 289. La Nupes, elle, raflerait entre 155 et 180 sièges, ce qui ne permettrait pas à Jean-Luc Mélenchon d'être nommé à Matignon.
La République en marche s’en remet aujourd’hui au vieux ressort anticommuniste pour mobiliser son électorat aux législatives contre le péril bolchevique que représenterait l'hypothèse d'un Jean-Luc Mélenchon Premier ministre.
La grande offensive. Ce mercredi 1er juin, le ban et l’arrière-ban de la macronie ont déclenché, sous la forme d’une campagne Twitter intitulée « Nous ne sommes pas Nupes », un feu roulant contre le leader de l’union de la gauche, Jean-Luc Mélenchon. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, sonnait la charge dès le matin à l’antenne de France Inter et dans les colonnes du Figaro, qualifiant le troisième homme de la présidentielle de « Chavez gaulois » désireux de « collectiviser » l’économie nationale.
Si le premier tour des législatives s'annonce sous de très bons auspices pour l'alliance de gauche, le second sera plus compliqué, en raison de la personnalité et du programme de son omnipotent leader.
C'est celui dont tout le monde parle, celui autour de qui tout tourne, celui qui marque les esprits. Bien qu'il ne se représente pas à la députation à Marseille, Jean-Luc Mélenchon s'est imposé comme la grande vedette de cette campagne des législatives. Eliminé une nouvelle fois au premier tour de la présidentielle, le leader des Insoumis occupe le devant de la scène comme s'il l'avait emporté ou presque en avril. Un tour de force.
Depuis l’annonce de l’accord électoral à gauche, une offensive conservatrice doute de la faisabilité de son « programme partagé » en oubliant le manque de sérieux des programmes concurrents. Mais la clé de la réussite d’un tel programme sera la constitution d’un socle politique solide.
Il est venu soutenir Sophie Courrière Calmon, la candidate (PS) de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) sur la 1re circonscription de l'Aude, pour souligner l'importance d'en finir avec le "néolibéralisme". Jusqu'à se poser "parfois la question de la radicalité". Un exemple frappant de l'évolution politique au PS après le choc du premier tour de la présidentielle.
En meeting à Paris, le chef de file des insoumis, épaulé par ses alliés écolos, communistes et socialistes, a martelé qu’un changement de société était possible en cas de mobilisation aux législatives.
Jean-Luc Mélenchon mêle toujours son actualité à l’histoire. Il le chante à chaque fois qu’il se pointe sur scène : la Nouvelle union populaire écologique et sociale figure sur le haut de la pile des faits politiques. Un gros truc se joue sous nos yeux, jure-t-il à quelques jours des élections législatives.
La coalition présidentielle obtiendrait entre 275 à 310 sièges contre 170 à 205 pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale.
La majorité présidentielle (Ensemble!) arriverait en tête en nombre de sièges pour les législatives de juin sans être toutefois certaine de décrocher la majorité absolue à l'Assemblée nationale, selon les projections d'un sondage diffusé mardi. Les candidats de la confédération électorale Ensemble ! qui regroupe LREM, le Modem, Horizons et Agir obtiendrait de 275 à 310 sièges contre 170 à 205 pour la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), alliance électorale associant LFI, EELV, le PC et le PS, selon le baromètre Ifop-Fiducial pour LCI.
L'ancien président et l'ancien Premier ministre étaient à Donzenac (Corrèze), lundi, pour défendre la candidate socialiste dissidente de la Nupes. Objectifs : tâcler La France insoumise et préparer 2027.
Dans la salle des fêtes du village de Donzenac, en Corrèze, François Hollande est à l'aise, lundi 30 mai. Il retrouve des élus qu'il connaît bien, les salue et bavarde un peu. L'ancien président de la République est venu assister à une réunion publique tenue en soirée par la candidate socialiste dissidente aux élections législatives. En effet, la Nupes, la formation de la gauche unie pour le scrutin à laquelle participe officiellement le Parti socialiste, a investi une candidate de La France insoumise.
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) a présenté lundi soir son nouveau parlement, composé de syndicalistes, d’intellectuels, d’artistes, de militants associatifs, de responsables d’ONG et d’élus. Jean-Luc Mélenchon espère que cette instance perdurera et fera preuve d’audace même en cas de victoire de la Nupes aux législatives, au motif qu’il « est impossible de changer la société aussi fondamentalement que nous en avons l’ambition sans une implication populaire de masse »
De Johanna Rolland (Nantes) à Mathieu Klein (Nancy), ces grands élus, en dépit du résultat lilliputien de leur championne Anne Hidalgo à la présidentielle, rêvent d’un espace sur la scène nationale pour la gauche sociale-écolo qu’ils mettent en pratique dans leur ville.
Étouffées par la dynamique dont profite la Nupes, les tensions sous-jacentes devraient ressurgir à l’issue des législatives.
Main dans la main, ou presque. Lundi soir dans le 10e arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon l’Insoumis, Julien Bayou l’écologiste et Olivier Faure le socialiste se sont retrouvés pour le lancement d’un «parlement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale», structure destinée à encadrer leur rassemblement aux législatives. Fabien Roussel le communiste, qui se tient à distance de l’ex-candidat à la présidentielle, était représenté par plusieurs dirigeants du PCF dont son prédécesseur, le sénateur Pierre Laurent.
Le leader de LFI tente de concilier une fidélité aux valeurs républicaines et l’ouverture aux revendications identitaires. Une évolution qui s’explique par la volonté de conquérir des voix dans les banlieues et l’arrivée de nouveaux militants associatifs plus radicaux.
À la tribune de l’Assemblée, Jean-Luc Mélenchon se lance, ce 1er février 2021, dans une longue intervention sur la laïcité. Au premier jour de l’examen de la loi confortant le respect des principes de la République – dite loi séparatisme –, il défend une motion de rejet qu’il sait perdue d’avance.
A quelques semaines du premier tour des législatives, l’Ifop a réalisé pour le Sud Radio une enquête sur les déterminants du vote à ces élections et le risque d’explosion sociale.
De même que pour la présidentielles, la santé (74%) et le relèvement du pouvoir d’achat (73%) demeurent les sujets qui ont l’impact le plus déterminant sur le vote, soit plus de dix points devant la lutte contre l’insécurité, la délinquance (62%) et la lutte contre la précarité (57%). Par rapport à la présidentielle, ces sujets jouent même un rôle d’autant plus déterminant, principalement en ce qui concerne le relèvement du pouvoir d’achat (+ 5 pts). Par opposition, la lutte contre le terrorisme a joué un rôle moins déterminant dans le vote qu’à la présidentielle (52% ; – 5 pts).
La naissance de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) a rebattu les cartes du débat politique, ce qui est déjà en soi une bonne nouvelle. Les électeurs diront en juin s’ils souhaitent voir l’alliance des partis de gauche gouverner le pays avec Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Celui-ci affirme dans nos colonnes vouloir « un changement spectaculaire » et le programme de la Nupes à peine dévoilé contient effectivement de quoi réorienter profondément le cours de l’économie.
Entre la démarche de « désobéissance » et celle de « fédéralisme », les débats sont vifs au sein des partis politiques de la Nupes. Un accord a pourtant bel et bien été trouvé pour faire valoir au sein de l’Union européenne les droits sociaux et humains et les défis écologiques.
Lors des négociations pour présenter la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) au suffrage des électeurs lors des législatives, l’enjeu européen a fait l’objet de nombreuses discussions. Si les clivages sur cette question sont anciens depuis le traité de Maastricht, puis ensuite avec le référendum à propos du traité constitutionnel européen (TCE), les partis politiques de gauche ont su, sur cette question également, définir un périmètre qui permettait à chacun de se trouver dans un « programme partagé ».
L'ancien président socialiste François Hollande a estimé lundi, lors d'une réunion publique en Corrèze, que le programme de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) "se heurterait à la réalité" et serait "incapable d'être exécuté" en cas de victoire aux prochaines législatives.
"Imaginons qu’il y ait une majorité Nupes, ce programme, compte tenu de l’importance des dépenses qu’il prévoit, compte tenu des promesses qu’il fait, se heurterait à la réalité, et serait incapable d’être exécuté," a déclaré M. Hollande devant la presse, lors d'une réunion publique à Donzenac, où il était présent en compagnie de l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, pour soutenir Annick Taysse (ex-PS), la candidate dissidente à gauche dans la circonscription de Tulle.
Le leader des Insoumis a complété son projet de réforme des retraites qui est encore plus onéreux qu'avant la présidentielle. Selon les calculs réalisés par l'Institut Montaigne pour « Les Echos », l'addition s'est encore accrue d'une quinzaine de milliards.
La facture s'envole. Jean-Luc Mélenchon a réussi à imposer un programme « retraites » très dispendieux aux partis de gauche qui ont rallié La France insoumise, au sein de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). L'Institut Montaigne, qui avait procédé à une première estimation du coût de ses promesses avant la présidentielle, estime que l'addition potentielle a encore grimpé dans la perspective des législatives, avec un scénario médian à 94 milliards d'euros en 2027.
L’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste a publié sur le réseau social Twitter un manifeste soutenu par 200 socialistes issus de tous les horizons pour défendre l’idée d’une refondation du PS sans Jean-Luc Mélenchon.
Il ne lâchera pas. Jean-Christophe Cambadélis a publié sur Twitter un manifeste pour créer un courant politique entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon . Régulièrement cité, le leader insoumis n’est pas à ses yeux le représentant de la vraie social-démocratie. Dans son manifeste, il chiffre à 200 le nombre d’élus socialistes, maires, élus locaux, anciens ministres et parlementaires, premiers fédéraux et dirigeants ayant signé son manifeste
La majorité et la Nupes veulent surfer sur l’élan de la présidentielle. Au grand dam de la droite et du RN.
Raviver la flamme. Après la longue séquence du remaniement, qui a gelé la campagne législative au niveau national pendant un mois, les forces politiques mettent le cap sur la prochaine échéance électorale. Et accélèrent. Avec un objectif: battre le rappel des troupes et motiver les électeurs, qui ont plus tendance à aller glisser un bulletin pour l’élection du président… que pour celles de leurs députés.
Le passage à la sixième République promue par Jean-Luc Mélenchon, qui se voit déjà Premier ministre, figure dans le programme de la NUPES. Cependant, même dans le cadre d’une hypothétique cohabitation, sa mise en œuvre semble compliquée.
La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) a publié un programme partagé dans l’espoir de constituer une majorité à l’Assemblée nationale. Décryptage de certaines mesures phares parmi les 650 propositions.
Quelques semaines après avoir conclu un accord en vue des élections législatives, les partis formant la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) ont publié, jeudi 19 mai, un programme partagé, dans l'espoir de former un gouvernement s'ils obtenaient une majorité à l'Assemblée nationale. La France insoumise (LFI), le Parti communiste français (PCF), le Parti socialise (PS) et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) mettent ainsi en avant 650 propositions communes.
Candidat à sa réélection, le député et secrétaire national du PCF Fabien Roussel prend ses distances avec Jean-Luc Mélenchon, leader de la Nouvelle union populaire écologique et sociale.
Personne ne lui en parle et il n’en parle à personne. Vendredi, au bout de deux heures de porte-à-porte dans les corons d’Anzin, sous un soleil qui peine à percer, Fabien Roussel a bien retrouvé son accent du Valenciennois, mais semble avoir perdu la trace de Jean-Luc Mélenchon . Jamais il ne sera question du leader Insoumis et encore moins d’une possible accession à Matignon, l’argument brandi par les partisans de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) dont les communistes font partie.
Interrogé sur les récentes affaires de violences sexuelles qui agitent le monde politique, le leader de La France Insoumise, invité de "BFM Politique" ce dimanche, a défendu la gestion choisie par son parti.
"Je ne suis ni juge, ni policier." C'est par cette précision que Jean-Luc Mélenchon, invité de BFM Politique ce dimanche, a évoqué l'affaire Damien Abad, du nom du nouveau ministre des Solidarités, accusé par deux femmes de viol après des révélations de Mediapart.
Élections. L’instance de la Nouvelle union populaire écologique et sociale se réunira lundi 30 mai. Un organe qui se veut une « boîte à outils » à disposition des candidats de l’alliance de gauche, à 14 jours du scrutin.
Trois jeunes cadres LFI ont reçu des circonscriptions très favorables. Au risque d’être accusés de parachutage.
Au pied des tours d’une cité de Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, une dizaine de jeunes tuent le temps en refaisant le monde sur des chaises en plastique. Assis entre eux sur un carré de pelouse, Antoine Léaument, le candidat Insoumis pour les législatives. La discussion s’arrête sur les rixes qui sévissent entre quartiers. «Il faut que tout le monde se parle», propose le représentant de LFI. Antoine Léaument donne son numéro de téléphone, et promet: «Si je gagne aux législatives, je reviens vous voir. Et si je ne le fais pas, envoyez-moi un message, je viendrai.»
La clé du premier tour pour la majorité présidentielle est de ne pas laisser s’échapper les électeurs de la gauche modérée vers la NUPES. On constate un « tiraillement » des électeurs Sociaux-Démocrates et Progressistes entre la coalition présidentielle et l’union de la gauche. Si la NUPES parvenait à élever son score dans cet électorat, elle arriverait très probablement en tête du premier tour dans de nombreuses circonscriptions. Cela reviendrait à réunir les deux gauches (la modérée et la plus radicale) qui votaient encore ensemble pour François Hollande en 2012 et qui se sont éloignées en 2017 et en 2022 suite à la chute du Parti Socialiste. Trop modérés sur le plan institutionnel et trop attachés à l’Union Européenne pour basculer vers Jean-Luc Mélenchon mais aussi trop écologistes et trop attachés aux services publics pour être complètement emportés par Emmanuel Macron, les Sociaux-Démocrates et les Progressistes représentent un électorat « clé », décisif car pouvant basculer vers l’une ou l’autre des offres en compétition en fonction de la campagne et des clivages qui seront mis en avant.
Face à la fronde d’une partie de son camp après l’union signée avec Mélenchon pour les élections législatives, le discret et impassible premier secrétaire veut sauver le PS et ne renonce pas à un destin national.
Les yeux d’Anne Hidalgo, trempés dans l’acier : « Olivier, c’est simple. Si tu ne veux pas me suivre, tu dégages !» C’est un comité stratégique, début janvier. Autour de la candidate du Parti socialiste (PS), on cherche, une énième fois, à réanimer la campagne. Selon la maire de Paris, ulcérée, Olivier Faure, malgré les apparences, ne fait pas beaucoup d’efforts. Le verbe tonique employé à l’encontre du chef du parti sèche l’assistance.
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) vise la victoire aux législatives. Méthode Coué ou vraies chances de l’emporter ? Adrien Quatennens, coordinateur de la France Insoumise, fait mine de croire que son camp aura la majorité à l’Assemblée le 19 juin. Et que Jean-Luc Mélenchon sera Premier ministre…
La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) a réussi son coup. En parvenant à s’entendre pour les législatives, Insoumis, Socialistes, Écologistes et Communistes ont capté l’attention des médias et des électeurs. Les sondages sont favorables au nouvel attelage, et Jean-Luc Mélenchon claironne qu’il entrera à Matignon après le 19 juin.
« Les propositions de la Nupes ne se réduisent pas à une hybridation des programmes communs de la gauche du XXe siècle »
Les 650 mesures prônées par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale ont un air de famille avec les engagements pris en commun par les partis de gauche au siècle dernier. Mais elles présentent aussi des innovations, décrypte l’historien Mathieu Fulla, dans une tribune au « Monde ».
Valérie Rabault dans le Tarn-et-Garonne, Marietta Karamanli dans la Sarthe, Guillaume Garot en Mayenne. Plusieurs candidats pourtant investis par la NUPES gomment totalement leur appartenance à cette alliance des gauches. D'autres sont discrets.
Cachez cette NUPES que je ne saurais voir. Le premier tour des élections législatives approche et il est toujours aussi difficile de déceler l’appartenance politique de certains candidats. Sur le terrain en tout cas.
Elu en 2017 dans l’Essonne sous les couleurs de la majorité présidentielle, le mathématicien Cédric Villani est candidat à sa succession, mais cette fois-ci dans l’opposition, sous l’étiquette Nupes.
La circonscription des Ulis (Essonne) sera scrutée par les observateurs et par la majorité. Il y a cinq ans Cédric Villani, le mathématicien, se présentait sous l’étiquette de La République en Marche. Aujourd’hui, il remet son mandat en jeu en tant qu’écologiste, membre de NUPES, même s’il revendique le fait de ne pas être affilié à Jean-Luc Mélenchon. "Je suis aujourd’hui rangé dans mon parti, les écologistes", affirme-t-il.
Le Parti ouvrier indépendant, héritier de la formation trotskiste lambertiste OCI, a investi des candidats aux législatives pour la Nupes et héberge des réunions du « Parlement populaire » dans ses locaux historiques parisiens. Un moyen pour Jean-Luc Mélenchon de renouer avec sa jeunesse militante.
Pour le leader de La France insoumise, et homme fort de la Nouvelle Union populaire, écologiste et sociale, les législatives sont l’occasion de démanteler le présidentialisme et faire de la majorité parlementaire le pivot politique du pays. Un pas vers la VIe République ?
Ils seront peut-être, le 19 juin prochain, élus députés sous l’étiquette de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Nous sommes allés à la rencontre de dix de ces candidats, inconnus du grand public, pour comprendre le sens de leur engagement.
La Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) espère remporter les élections législatives des 12 et 19 juin prochains. Mais l'union menée par Jean-Luc Mélenchon doit composer avec des dissidents, comme dans la 1ʳᵉ circonscription du Lot.
Dans ce département rural, où la progression du Rassemblement national est nette, l’alliance de la gauche espère décrocher deux circonscriptions sur trois.
Une croix funéraire en bois, des conteneurs érigés devant l’entrée de l’usine en guise de barrière et des pancartes accrochées aux grilles sont laissés, en l’état, par les anciens salariés de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM), à Viviez (Aveyron). Un peu comme des témoignages de cette entreprise, dernier vestige du glorieux passé houiller du bassin de Decazeville, qui a cessé de faire fonctionner ses fours il y a six mois en licenciant 333 personnes.
Malgré les explications du ministère de l’Intérieur, les alliés de la Nupes reprochent à Gérald Darmanin de «tenter de manipuler le résultat», en ne prenant pas en compte la nuance «Nupes» dans les déclarations de candidatures. Mais ils y voient le «signe» que la gauche «peut gagner».
La Nouvelle union populaire écologique et sociale de Jean-Luc Mélenchon prévoit le blocage des prix de plusieurs produits de première nécessité. Or, cette mesure profiterait davantage aux ménages les plus aisés, selon une note du cabinet d’études économiques Asterès.
Un nouveau quinquennat s’ouvre pour les politiques publiques, dans un contexte de fortes tensions sociales. Les inégalités persistent et menacent la cohésion de la société française. Noam Leandri, président de l’Observatoire des inégalités, propose sept mesures au président de la République.
Texte initialement publié dans Le Monde le 13 mai 2022
Il y a une fausse symétrie entre les programmes électoraux qui envisagent le report de l’âge légal de la retraite à 65 ans et ceux qui proposent de rétablir la possibilité de partir dès 60 ans.
En effet le projet de report de l’âge légal de la retraite à 65 ans ne provient pas d’une réflexion sur le sort des salariés, ni même sur l’équilibre financier du système. Ce projet, le Président de la République l’admet volontiers, est motivé par une stratégie de baisse des dépenses publiques, et d’augmentation de la main d’œuvre disponible. A l’inverse, le projet de retraite à 60 ans porté par la gauche, apparaît certes très coûteux, mais il a pour lui le mérite de mettre au cœur des enjeux la question fondamentale du travail, de sa dureté et de poser clairement le sujet des progrès sociaux envisageables ou non pour les cinq ans qui viennent
Pour la plupart des économistes, accroître les salaires serait irresponsable, car cela conduirait à la « spirale prix-salaires », à côté de laquelle la guerre en Ukraine serait une promenade de santé. Mais est-ce si sûr ?
Face à l’inflation, que faire ? Tout d’abord, et c’est sans doute le point le plus important de cet article, reconnaître que la situation n’est pas bonne, et qu’elle n’est pas prête de s’arranger. Notre pays subit un « prélèvement extérieur », une hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation qui ne fait quasiment que des perdants. La question est donc simple : comment répartir le fardeau ?
Les 10 % les plus riches perçoivent une masse des revenus égale à 1,06 fois celle des 40 % les plus pauvres, alors qu’ils sont quatre fois moins nombreux. Ce rapport était de un il y a vingt ans, mais les inégalités de revenus tendent à se stabiliser.
En 1998, en France, le rapport entre la masse des revenus reçue par les 10 % les plus aisés et celle des 40 % les plus pauvres – appelé « ratio de Palma » – était égal à un. Cela signifie que les six millions de personnes les plus aisées recevaient autant que les 24 millions les plus pauvres. En 2019, le ratio de Palma affiche 1,06. Dit autrement, le dixième le plus aisé reçoit à lui seul 1,06 fois (ou 106 %) ce que perçoivent les 40 % les plus démunis.
L'Espagne et le Portugal mettent en route un système tarifaire propre qui plafonne les prix du gaz. Madrid prévoit une réduction de la facture de 30 % pour les ménages et l'industrie.
Feu vert à la baisse des tarifs d'électricité. Madrid a approuvé vendredi par décret la limitation des prix du gaz qui entre dans la production électrique, afin d'alléger la note d'électricité des ménages comme des industries. « Pour une fois, ce ne sera pas les mêmes qui paieront », a affirmé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, en expliquant que la baisse des tarifs sera financée par une réduction des bénéfices des compagnies énergétiques.
Dans la perspective des prochaines élections législatives, un fort taux d’abstention est attendu. La jeunesse, en particulier, est réputée plus abstentionniste que le reste de la population. Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, analyse les enjeux du vote des jeunes.
Depuis le passage au quinquennat, l’intérêt pour les élections législatives s’est trouvé fortement diminué. Situées dans la foulée de l’élection présidentielle, elles seraient en effet devenues de simples élections de confirmation de la présidentielle, en fournissant au président élu une majorité confortable.
La série noire se poursuit pour EDF. Jeudi 19 mai, le groupe a annoncé qu’il arrêtera quatre réacteurs supplémentaires en 2023 pour des vérifications liées au problème de corrosion qui touche une partie du parc, a rapporté le média Montel. Ces arrêts, qui concerneront les réacteurs de 1 350 mégawatts (MW) Paluel 2, Penly 2, Saint-Alban 2 et Cattenom 1, n’étaient jusque-là pas prévus dans le programme de contrôle de l’électricien.
Historien et professeur des universités, puis directeur du Musée national de l'Immigration, Pap Ndiaye, nouveau ministre de l'Éducation nationale, est spécialiste de la question noire. De par ses fonctions, il s'est régulièrement exprimé sur l'actualité, souvent à l'opposé de certains macronistes.
C'est la nomination qui a fait le plus réagir au sein du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne. Pap Ndiaye, professeur des universités âgé de 56 ans, est le nouveau ministre de l'Education nationale et de la jeunesse. Un virage à 180 degrés par rapport à son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, qui détient le record de longévité à ce poste. L'un était connu pour sa rigidité, notamment sur la laïcité, l'autre l'est pour son caractère consensuel et diplomate. L'un lutte avec ferveur contre le "wokisme", l'autre considère qu'il s'agit d'un "épouvantail plus qu’une réalité".
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a souhaité lundi le départ du gouvernement du ministre des solidarités, appelant à « respecter la parole des femmes ».
Le premier conseil des ministres du gouvernement Borne n’avait pas encore commencé, lundi 23 mai au matin, que plusieurs responsables politiques de gauche appelaient à la démission Damien Abad, accusé de viols. A l’image du premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, qui a souhaité le départ du gouvernement de M. Abad, appelant à « respecter la parole des femmes ». Au micro de France Inter lundi matin, M. Faure a évoqué une « mesure de précaution » qui « ne met pas en cause la présomption d’innocence ».
Dès l’âge de trois ans, Michel s’est engagé en politique et n’a jamais cessé de s’impliquer, au PCF qu’il n’a jamais quitté, comme dans le soutien des gosses de la Cité où il réside depuis toujours, en passant par la Guinée et la Fête de l’Huma.
Sa première manif ? Michel peut en donner la date avec précision, même s’il n’en garde aucun souvenir. Et pour cause : il n’avait pas encore fêté son troisième anniversaire ! Ce 9 février 1934, ses parents les avaient emmenés, son frère et lui, dans le cortège protestant contre la tentative de coup d’État fasciste organisé trois jours plus tôt par les ligues d’extrême droite devant l’Assemblée nationale. Interdit par les autorités, le rassemblement place de la République est réprimée violemment et la petite famille rebrousse rapidement chemin. Qu’importe, l’événement s’inscrit dans la mémoire politique du jeune garçon.
La crise ukrainienne a réveillé de vieilles inquiétudes concernant l’augmentation du prix des denrées alimentaires de base. La dépendance qui caractérise les pays du Proche-Orient – avec des taux qui varient entre 50 et 90% – les rend particulièrement vulnérables à ces variations de prix. Dans une région marquée par une instabilité politique de longue date, et où les conditions de vie de la population ne font qu’empirer, les conséquences sociales d’une telle hausse risquent de se révéler catastrophiques. Le libre-échange et la libéralisation des prix des matières premières ont été présentés par les économistes néolibéraux comme un moyen de garantir la sécurité alimentaire des pays en développement. Ils menacent actuellement de la fragiliser considérablement.
La crise alimentaire frappe des centaines de millions d'êtres humains à travers le monde. La faute à la guerre et... à la mondialisation.
À l’heure où nos enfants meurent en mangeant des pizzas Buitoni, ce qui nous rappelle l’importance de cuisiner, une charmante étude du Programme alimentaire mondial nous apprend que l’an dernier, avant même donc la petite promenade de Vladimir en Ukraine, 193 millions de personnes se trouvaient « en situation d’insécurité alimentaire aiguë ».
En Éthiopie, au Soudan du Sud ou à Madagascar, plus d’un demi-million de personnes ont eu besoin, en 2021, d’une « action urgente pour éviter l’effondrement généralisé des moyens de subsistance, la famine et la mort ».
À propos de : Malika Rahal, Algérie 1962. Une histoire populaire, La Découverte
Comment l’année 1962, où le pouvoir bascule des autorités coloniales aux représentants du peuple algérien, a-t-elle été vécue par la simple population ? Faute d’archives, Malika Rahal propose une histoire incarnée des émotions.
Une démarche inclusive
Avec Algérie 1962. Une histoire populaire, Malika Rahal explore un moment révolutionnaire, celui que symbolise l’année 1962 qui, en Algérie, voit le pouvoir basculer des autorités coloniales françaises aux représentants d’un peuple accédant à l’indépendance politique. À l’arrière-plan, court l’espoir qu’un tel travail historique puisse faire écho au Mouvement populaire (al-Hirâk al-cha‘abî) qui s’est imposé sur la scène publique en 2019, en faisant souvent référence à 1962. Il s’agit donc de comprendre comment 1962 a été vécu par la simple population, les subordonnés (subaltern) dont on entend peu les voix, au-delà des scansions bien connues de l’histoire politique (déclaration du cessez-le feu le 19 mars, proclamation de l’indépendance le 5 juillet et, après une crise politique pendant l’été, constitution d’un gouvernement placé sous la direction d’Ahmed Ben Bella en septembre). Et de rompre ainsi avec l’idée commune qui ne voudrait voir dans cette période qu’un « mauvais départ », où les médiocres (les plus habiles à tirer leur épingle du jeu) auraient chassé les bons (les combattants des maquis de l’intérieur, et parmi eux les femmes), pour la présenter plutôt comme un temps des possibles.
À la suite de la fin officielle de l’opération Barkhane au Mali, Jean-Baptiste Ronzon analyse l’évolution inquiétante de la situation sécuritaire et politique du pays et interroge la stratégie des autorités maliennes et de leur nouveau partenaire, la Russie.
Comme l’avait affirmé Choguel Maïga, le Premier ministre malien, pour qualifier les relations entretenues par la France et son pays, « il peut y avoir des scènes de ménage, mais je ne crois pas beaucoup au divorce »1. Finalement, le divorce aura bien lieu.
Dans un rapport, Terra Nova tente de mesurer les conséquences économiques de l'importante hausse des dépenses publiques souhaitée par le leader de la Nupes et de La France Insoumise.
"Gouverner par les besoins". C'est ainsi que le chef de file de la Nupes pour les élections législatives décrit la philosophie de son programme économique. Plutôt que de favoriser une politique de l'offre favorisant les entreprises et l'investissement privé, Jean-Luc Mélenchon défend une substitution par l'Etat et la dépense publique.
Où est passé le vote populaire ? Un commentaire schématique du résultat des élections présidentielles décrit un « bloc populaire » en rupture sociale et politique. Une telle vision uniformisante ne résiste pas à l’analyse précise du vote lui-même, qui fait apparaître une division en quatre mondes populaires, aux profils sensiblement différents et parfois antagonistes.
Depuis plusieurs années, et plus encore depuis les résultats de la récente élection présidentielle, une idée simple se répand dans les esprits. Elle prétend que le paysage politique – et donc la société elle-même – serait structuré par l’affrontement croissant d’un « bloc populaire » et d’un « bloc élitaire », ou encore par un « duopole antagoniste » opposant les classes populaires et les périphéries d’un côté, aux classes supérieures et aux centres-villes de l’autre.
La gauche de gouvernement doit survivre mais gagner et appliquer le programme économique de l’« Union Populaire » la ferait encore plus sûrement disparaître dans un désastre prévisible. Le programme de dépenses publiques et de hausse de la fiscalité des entreprises porté par l’Union Populaire n’a rien à voir avec l’expérience de 1981, souvent citée en exemple par les intéressés. Sept fois supérieur en proportion du PIB, il se traduirait immédiatement par une explosion des déficits publics et du chômage et par une dynamique insoutenable de la dette publique. Les marchés financiers anticiperaient le retour de la crise des dettes publiques du début des années 2010. Au bout de quelques mois, le gouvernement de l’Union populaire serait contraint au « choix de Tsipras ». Se soumettre à un plan d’austérité sans précédent et quémander le soutien de nos partenaires, ou bien entrer dans le chaos de la sortie de l’euro qui provoquerait un infarctus économique : redénomination de toutes les créances et de toutes les dettes, effondrement des banques, défaut de l’Etat et faillites en chaîne dans le secteur privé.
Le programme de Jean-Luc Mélenchon entraînerait un budget en déséquilibre, qui augmenterait le déficit public de 218,9 Md€ par an selon l’Institut Montaigne. Le candidat propose notamment des dépenses nouvelles importantes en faveur des retraités (- 85,8 Md€ par an) et du service public de la santé (- 40 Md€ par an). Ces mesures seraient partiellement financées par un alourdissement de la fiscalité des entreprises (+82,5 Md€ par an) et des ménages (+ 26 Md€ par an).
Comment deux partis favorables à l’Europe comme Europe Ecologie Les Verts et le parti socialiste ont-ils pu accepter le « principe de désobéissance européenne » défendu par la France insoumise ? Malgré des séries d’euphémisations et de dénégations embarrassées des nouveaux partenaires, accepter un tel principe, c’est conduire la France à l’isolement et s’orienter vers une rupture nette avec le projet européen
ENTRETIEN. Jean Glavany approuve l’union créée par la Nupes, mais déplore le sort réservé au PS, imputable à sa direction.
En bon navigateur, il raffole des croisières à la voile, Jean Glavany garde son calme dans la tempête. L'ancien chef de cabinet de François Mitterrand à l'Élysée n'est, certes, plus très impliqué dans la vie politique nationale ou socialiste, mais il porte un regard distancié sur les soubresauts qui agitent son parti. En presque cinquante ans de militantisme, il a tout connu, la SFIO, Épinay, le 10 mai 1981, le tournant de la rigueur, l'échec électoral de 1993, la lente agonie du PS… L'ex-ministre apprécié de l'Agriculture est inquiet, très.
Grâce à un modèle économétrique universitaire, Nemesis, la Fondation iFRAP et Seureco Erasme ont procédé à la simulation de la mise en œuvre des programmes de Jean-Luc Mélenchon. Verdict ? Une croissance en baisse, une inflation en hausse et une dette publique à 113% du PIB en 2027.
SONDAGE EXCLUSIF – Grâce aux accords trouvés dans le cadre de la nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES), la gauche s’impose comme la principale force d’opposition à Emmanuel Macron à l’Assemblée. Les insoumis pourraient constituer le premier groupe parlementaire, s’ouvrant l’accès à de nombreux postes prestigieux.
A Lyon et dans sa région, les législatives se préparent à gauche dans un esprit collectif, avec la volonté de s’installer durablement dans le paysage et de bâtir des majorités plurielles, en prenant exemple sur les succès de 2020, en dépit des rivalités partisanes et des candidatures sulfureuses ou dissidentes.
On nous reproche souvent : « Mais pourquoi, à Charlie, êtes-vous si critiques à l’égard de La France insoumise et de son leader ? Car c’est aujourd’hui le seul parti en mesure d’obtenir des résultats électoraux qui permettent aux idées de gauche de reprendre la route du pouvoir. »
Effectivement, on peut comprendre que la prudence de Charlie à l’égard de cette organisation politique agace ses partisans, qui comptent dans leurs rangs des gens tout à fait respectables et aux convictions sincère
En ne laissant que six circonscriptions aux socialistes dans la région, l'accord de la Nupes provoque la grogne, du Tarn aux Hautes-Pyrénées en passant par le Lot. Des candidats socialistes souhaitent se maintenir malgré l'accord entre leur parti et LFI. De son côté, le PRG présentera des candidats dans plusieurs circonscriptions.
D'autres candidats attirent l'attention, et provoquent une avalanche de critiques. Pour l'heure, ils continuent de bénéficier du soutien du parti mélenchoniste.
Alors que la France insoumise semble avoir réussi le plus dur, embarquer une union de la gauche derrière Jean-Luc Mélenchon pour les élections législatives et, dans le même mouvement, créer une dynamique médiatique reléguant Marine Le Pen au deuxième plan, la formation mélenchoniste traverse ces jours-ci une zone de turbulence.
Au total, dans le cadre de la nouvelle alliance à gauche regroupant LFI, EELV, PS et PCF pour les législatives de juin, le PS aura 70 candidats investis et LFI environ 330.
Coup d'envoi. Le Parti socialiste et La France insoumise ont publié, mardi 10 mai, dans la soirée, la liste des premiers candidats aux législatives investis dans le cadre de la Nouvelle union populaire écologique et sociales (Nupes). Le PS a dévoilé les noms de 56 candidats sur les 70 socialistes qui seront investis par l'alliance à gauche avec LFI, EELV et le PCF.
STRATEGIELe leader de La France insoumise a indiqué qu'il se préparait «plutôt à l'idée d'être Premier ministre que de nouveau député»
On connaît 90 % des candidats LFI. La France insoumise a publié mardi soir une liste de 324 premiers candidats investis pour les législatives au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), laissant le suspens sur la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, celle de Jean-Luc Mélenchon, qui doit prochainement dire s’il se représente. Ce dernier, qui a souligné dimanche qu’il se préparait « plutôt à l’idée d’être Premier ministre qu’à l’idée d’être de nouveau député », sera présent jeudi soir à un « apéro » de l’Union populaire à Marseille
Elle est tombée à la renverse Sibylle Jannekeyn, vendredi dernier à la lecture de notre article. Elle qui pourtant annonçait depuis plusieurs jours qu’elle tenait la corde pour représenter EELV sur la 6e circonscription. Pour s’assurer la victoire, elle avait même enrôlé Nicolas Pellegrini, porte-parole de La France Insoumise à Nîmes, afin d’organiser une campagne éclair et efficace. En vain. Les rumeurs dans son camp depuis plusieurs semaines se sont confirmées. Son parti au niveau national avait une autre stratégie et avait positionné Nicolas Cadène comme le candidat d’Europe Écologie Les Verts sur la 6e circonscription.
La socialiste Lamia El Aaraje maintient sa candidature aux législatives dans la 15e circonscriptionde Paris, même s'il est n'a pas été investie par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale
Le journaliste Taha Bouhafs a renoncé mardi à se présenter aux élections législatives. Victime de harcèlement raciste des semaines durant, Mediapart a néanmoins révélé aujourd’hui que le jeune journaliste était sous le coup d’un signalement envoyé à la cellule de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de La France insoumise. La députée insoumise Clémentine Autain réagit dans « À l’air libre ».
Dans un premier temps investi dans la XIe circonscription de Paris, l’ancien frondeur concourra finalement dans l’Essonne, son fief électoral. Il est remplacé par l’adjointe au commerce d’Anne Hidalgo Olivia Polski.
Candidat aux législatives de juin prochain pour la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) à dans la 14e circonscription du Rhône, Taha Bouhafs vient de se retirer. Le jeune journaliste faisait l’objet de plusieurs demandes de retrait, notamment de la part des communistes. Michèle Picard, maire PCF de Vénissieux, avait notamment annoncé maintenir une candidature face au candidat La France insoumise (LFI) investi par la Nupes.
Après le retrait de Taha Bouhafs, qui sera finalement candidat de la Nupes dans la 14e circonscription du Rhône ? La France insoumise et le Parti communiste ne sont pas d’accord et affichent au grand jour leur contentieux.
Dans leur accord pour les législatives, les partis de gauche paraissent s’entendre sur leur future stratégie européenne. Mais les partenaires sont en réalité loin du consensus, les écologistes continuant de rejeter la désobéissance frontale prônée par les insoumis.
C’était un point dur des négociations. Dans leurs communiqués actant une alliance pour les élections législatives, les partis de gauche semblent s’entendre sur l’attitude à adopter au sein de l’Union européenne (UE). Mais derrière les formulations pesées au trébuchet, de profondes divergences demeurent
Ce week-end a été marqué en France par la naissance de la « Nouvelle union populaire écologique et sociale » (Nupes) menée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Une alliance issue de l’accord conclu, quelques jours plus tôt, avec plusieurs forces de gauche, et notamment le Parti socialiste. Les commentaires (et les critiques) vont bon train quant à une telle alliance : le PS en sortira-t-il gagnant ? Qu’est-ce que cet accord dit de l’idéologie socialiste aujourd’hui ? Et quel avenir après les élections législatives ?
Trois membres fondateurs d'EELV, Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Jean-Paul Besset, s'opposent à l'alliance avec les insoumis, notamment sur la question européenne.
Durant le week-end des 7 et 8 mai dernier, une rumeur a couru autour de Gérard Collomb, qui a tenté en dernière minute d’obtenir une circonscription aux prochaines législatives dans le Rhône. En vain.
L’ancien ministre de l’Intérieur et ses proches attendaient un geste d’union. Le dialogue a tourné un temps autour de la 3e circonscription, celle du sortant Jean-Louis Touraine, qui ne repart pas, et dont le flambeau est repris par Sarah Peillon.
Le député LFI des Bouches-du-Rhône était l’invité de France Inter, de France Télévisions et du « Monde » ce dimanche, de midi à 13 heures.....
Pas de « cacophonie de la France à propos d’une guerre »
Quelle serait la voix de la France dans le conflit en Ukraine en cas de cohabitation entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ? A ce propos, l’élu des Bouches-du-Rhône a refusé de se prononcer sur les décisions déjà prises par le président de la République au nom de « l’intérêt de la France ».
CRI DU COEUR« Le problème du Parti socialiste, c’est qu’il a décidé depuis 2017 de s’effacer et de ce point de vue-là, il a réussi au-delà de tout entendement », a estimé l’ancien président
..... François Hollande n’a « pas pris de décision » concernant une candidature aux législatives. « J’ai jusqu’au 20 mai », a-t-il dit, « soucieux de ne pas ajouter de la confusion à la confusion ». Mais il a regretté que son ancienne circonscription en Corrèze ait été réservée à un candidat de La France insoumise dans le cadre du récent accord entre LFI et le PS.
Selon nos informations, Mélanie Thomin, élue à Hanvec et membre du Parti socialiste, serait candidate sous la bannière de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) pour le Centre-Finistère. L’officialisation est attendue demain, mercredi 11 mai.
Dimanche 8 mai, Olivier Faure était l'invité de l'émission « Le Grand Jury » sur RTL en partenariat avec Le Figaro et LCI. Retrouvez l'intégralité de cet entretien !
Le député LFI Alexis Corbière, invité ce 9 mai d'Audition Publique, a mis en cause la sincérité des engagements d'Emmanuel Macron sur le pouvoir d'achat.
Jean-Luc Mélenchon a pris la tête de la nouvelle Union populaire écologique et sociale, #Nupes. L’ensemble des partis de gauche ont signé un accord et partent sous la même bannière aux législatives. Retour sur cette semaine de négociations.
Jean-Luc Mélenchon, député LFI des Bouches du Rhône, est l'invité de « Questions Politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Carine Bécard (France Inter), Jeff Wittenberg (France TV), Claire Gatinois (Le Monde).
"Reddition", "naufrage", "infamie sans nom": chez plusieurs élus socialistes mais aussi écologistes, l'accord électoral noué avec la France insoumise ne passe toujours pas. "Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire", a assuré dimanche l'ex-Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
Le député LFI des Bouches-du-Rhône était l’invité de France Inter, de France Télévisions et du « Monde » ce dimanche, de midi à 13 heures.
Chaque dimanche, de midi à 13 heures, Le Monde s’associe à France Inter pour animer et diffuser l’émission « Questions politiques », présentée par Thomas Snégaroff, avec Carine Bécard (France Inter), Jeff Wittenberg (France TV), Claire Gatinois (Le Monde). L’invité de ce dimanche 8 mai était Jean-Luc Mélenchon, député de La France Insoumise (LFI) des Bouches-du-Rhône.
Le patron du PS Olivier Faure a assuré dimanche son opposition à « toutes les formes de communautarisme » et il a durement taclé les critiques formulées en interne après l’accord avec LFI
« Nous sommes républicains, des laïcs et nous allons nous battre contre toutes les formes d’intégrisme et de communautarisme », a affirmé Olivier Faure, ce dimanche, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
« Il y a parfois des soupçons, dans telle ou telle commune, de maires qui vont flatter le communautarisme, et il faut le réprouver », a-t-il affirmé, récusant le terme d’islamo-gauchisme « qui vient plutôt de la droite et de l'extrême droite pour disqualifier une partie de la gauche ».
.... «Nous avons été longtemps les frères ennemis. Nous allons essayer maintenant d'être celles et ceux qui servent ensemble le peuple français.» Ce dimanche, sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure défend bec et ongles l'accord passé entre son parti et La France Insoumise, dans le cadre d'une alliance aux élections législatives sous le nom de la «Nouvelle union populaire écologique et sociale» (Nupes).
[6 mai 2022] Scénario 3 (cf. méthode en bas de page) redressé sur la base du sondage Cluster 17 du 5 mai 2022, hypothèse d'une union des gauches uniquement
Pourquoi les elections legislatives a venir sont-elles les plus indecises depuis 1997 ?
En ce tout début de campagne, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) arrive assez largement en tête des intentions de votes : 34%. Ce résultat créé une situation pour le moins inédite. En effet, depuis 2002, l’élection des députés s’était transformée en un scrutin de ratification de la présidentielle. Pour la majorité présidentielle, les législatives s’apparentaient à une quasi-formalité administrative. Cette année, le scrutin semble bien plus indécis et ouvert.
À Aubervilliers ce samedi, la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) a lancé le départ de sa campagne électorale pour les législatives. Même s’il ne se représentera pas, Jean-Luc Mélenchon reste le métronome de l’union.
C’est aux Docks de Paris que toute la gauche française s’est réunie ce samedi pour évoquer les combats à venir. Après avoir pris la parole chacun leur tour, tous les acteurs de l’union se sont réunis sous les applaudissements des militants.
Pour le politologue Pascal Perrineau, le scénario d'une cohabitation est "improbable" mais la Nupes a toutes ses chances de s'imposer comme la principale force d'opposition à Emmanuel Macron.
"Décrocher la majorité aux élections législatives, quelques semaines après l’élection présidentielle, relèverait du prodige" pour la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), a estimé ce samedi sur franceinfo le politologue Pascal Perrineau, alors que la Nupes a organisé sa convention d’investiture à Aubervilliers ce samedi.
"Nous ne serons pas dangereux", a promis celui qui entend remporter les législatives des 12 et 19 juin et devenir Premier ministre.
L’image est rare. Le socialiste Olivier Faure, l’écologiste Julien Bayou et l’insoumise Mathilde Panot sur une même estrade, dans une même convention. Les tweets, encore plus. Jean-Luc Mélenchon, en coulisses pendant que la nouvelle gauche unie, dite Nupes pour Nouvelle union populaire écologiste et sociale, se passe la parole et les compliments sur la scène des Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) relaie sur son compte Twitter les interventions du communiste Fabien Roussel et d’Olivier Faure. Du jamais vu.
A un mois des élections législatives, les partis de gauche se sont retrouvés samedi à Aubervilliers pour célébrer cette alliance programmatique et électorale.
Les différents partis de gauche, d'Europe Ecologie-Les Verts au Parti socialiste, se sont alliés en vue des élections législatives, les 12 et 19 juin. Ils cherchent à remporter la majorité pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron.
C'est un sigle nouveau dans la vie politique française : la Nupes, pour Nouvelle Union populaire écologique et sociale, a vu le jour début mai, pour incarner l'union de la gauche désirée par plusieurs partis après l'élection présidentielle. Cette alliance, composée de quatre principales formations, a un but clair : remporter un maximum de circonscriptions aux élections législatives des 12 et 19 juin, et ainsi imposer la nomination de Jean-Luc Mélenchon au poste de Premier ministre.
La présidente de la région Occitanie s’oppose en tout point à l’accord entre son parti et celui de Jean-Luc Mélenchon. Elle a annoncé jeudi qu’elle voterait contre lors du conseil national du PS et soutient plusieurs candidats socialistes non investis dans sa région.
Pourfendeuse de l’accord entre les « insoumis » et son parti, la socialiste Carole Delga, présidente de la région Occitanie, refuse de déroger à ses principes. Elle appelle ainsi à voter contre la possible alliance jeudi soir, lors du conseil national du Parti socialiste (PS), dans une « Lettre à la gauche » rendue publique le 5 mai en fin d’après-midi.
La France insoumise a conclu des accords politiques avec les trois autres principaux partis de gauche que sont Europe Ecologie-Les Verts, le Parti socialiste et le Parti communiste français. Les tractations ont accouché, dans la douleur, d'une Nouvelle Union populaire écologique et sociale.
Et soudain, les images du confidentiel passage Dubail, dans le 10e arrondissement de Paris, inondèrent les écrans des chaînes d'information en continu. C'est là, au siège de La France insoumise (LFI), que les discussions entre les partis de gauche se sont en partie tenues, pendant une dizaine de jours et presque autant de nuits. Elles ont débouché, mercredi, sur une Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Le feu vert du Conseil national du Parti socialiste (PS), dans la soirée du jeudi 5 mai, a posé le dernier étage de cette fusée arc-en-ciel pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
Michaël Delafosse, Kléber Mesquida et Carole Delga se sont retrouvés jeudi soir pour apporter leur soutien à leur candidate aux élections législatives : Fatima Bellaredj (2e circonscription), sous l'étiquette "majorité municipale, départementale et régionale".
"Je suis le maire de Montpellier...je suis un maire libre !" Jeudi soir, la présentation de la candidate "majorité municipale, départementale et régionale" dans la deuxième circonscription de l'Hérault a tourné à l'entrée en résistance du maire socialiste Michaël Delafosse. À ses côtés, deux autres figures locales du PS : Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, et Kléber Mesquida, le président du département de l'Héraut. Trois voix à l'unisson pour marquer leur opposition à l'alliance entre le Parti socialiste et la France insoumise en vue des élections législatives.
TRACTATIONSLe Conseil national du parti socialiste a ratifié, jeudi soir, la création d'une union de la gauche en vue des élections législatives
Emmanuel Macron va bien faire face à une grande coalition de gauche. Jeudi soir, le Conseil national du parti socialiste a ratifié l’accord créant la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) avec LFI, EELV et le PCF en vue des législatives de juin prochain. Le « pour » l’a emporté avec 62 % des voix. L’accord a été adopté par 167 voix pour, 101 contre, et 24 absentions.
Le conseil national du parti d’Olivier Faure a voté ce jeudi soir, après plusieurs heures de débats parfois âpres, pour l’accord avec Jean-Luc Mélenchon pour les élections législatives.
La partie s’annonçait serrée et très chahutée mais les jeux sont faits. Ceux qui s’attendaient à une foire d’empoigne ont été déçus. C’est après plus de cinq heures d’interventions successives, calmes et respectueuses, au siège du PS, à Ivry-sur Seine (Val-de-Marne), que le conseil national du PS – le parlement du Parti socialiste composé de 303 membres- a fini par valider l’accord en vue des législatives proposé par Les Insoumis et porté, contre vents et marées, par Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS. 167 membres ont voté pour (soit 62,31%) l’accord et 101 contre. Vingt-quatre membres se sont abstenus.
Plusieurs figures locales du PS envisagent une candidature dissidente en juin, malgré l'accord national passé avec La France insoumise, EELV et le PCF. "Ils seront exclus du parti", prévient la direction.
L'alliance entre le Parti socialiste et la France insoumise a été validée dans la nuit de jeudi à vendredi par 62% des socialistes réunis en conseil national. Un changement d'orientation historique a abouti après plus de quatre heures de discussions. Mais pour les dissidents du PS, ce renouveau a un goût amer.
De son côté, Patrick Mennuci, opposé à l'accord avec LFI, estime qu'avec ce dernier, "le PS n'est plus un parti de gouvernement mais un parti à la remorque de toutes les radicalités".
Après plusieurs jours d’intenses discussions, les socialistes ont finalement signé un accord avec leurs homologues insoumis, qui doit encore être validé jeudi soir lors d’un Conseil national qui s’annonce électrique.
Accord historique pour les uns, suicide collectif pour les autres… Les socialistes ont signé leur accord avec les Insoumis après des jours de discussion. L’issue était loin d’être évidente, tant les deux camps partaient de loin, après des années de rancœur, de divergences et d’opposition frontale. Le texte signé par les deux parties prévoit que les socialistes pourront présenter leurs candidats dans 70 circonscriptions. C’est 30 de moins que ce qu’ils espéraient, mais 40 de plus que ce que leur proposaient initialement les Insoumis. Voici la liste fournie au Parisien par la direction du parti socialiste
La maire de Lille reconnaît toutefois que l'accord avec la France insoumise ne correspond pas en tout point à ses convictions, notamment sur l'Europe.
Martine Aubry propose une voix différente parmi les «éléphants» du Parti socialiste. Dans un communiqué publié ce jeudi sur Twitter, la maire de Lille appelle les socialistes à «valider la proposition d'accord» avec la France insoumise en vue des élections législatives, que le conseil national du PS doit voter ce soir à 19 heures.
Union européenne, Ukraine, retraites... le texte commun dit beaucoup des âpres négociations entre les roses et les troupes de Mélenchon....
Un événement historique à gauche, qui doit encore être entériné par le vote du Conseil national du parti à la rose et au poing, jeudi soir. En attendant, les deux camps ont publié le contenu de leur alliance sur les sujets de fond. Comme prévu, la direction du PS souscrit aux principaux marqueurs de la formation mélenchoniste, de l’augmentation du Smic à 1400 euros au blocage des prix, en passant par la retraite à 60 ans ou le détricotage de tout un pan de la politique menée par le dernier président socialiste François Hollande. Un événement historique à gauche, qui doit encore être entériné par le vote du Conseil national du parti à la rose et au poing, jeudi soir. En attendant, les deux camps ont publié le contenu de leur alliance sur les sujets de fond. Comme prévu, la direction du PS souscrit aux principaux marqueurs de la formation mélenchoniste, de l’augmentation du Smic à 1400 euros au blocage des prix, en passant par la retraite à 60 ans ou le détricotage de tout un pan de la politique menée par le dernier président socialiste François Hollande.
Alors qu’un accord a été conclu entre le PS et LFI, notre journaliste Julie Carriat répond entre 14 et 15 heures à vos interrogations sur les tractations et les compromis trouvés à gauche en vue des élections législatives.
La France insoumise et le Parti socialiste sont parvenus à un accord en vue des législatives, malgré la désapprobation d'une partie des ténors. Le deal doit être encore ratifié par le Conseil national du PS.
Un accord, dans l'attente de l'approbation interne des socialistes. Après de très longues heures de négociations entamées la semaine dernière, suspendues avant de finalement reprendre, le Parti socialiste et la France insoumise sont parvenus ce mercredi à un accord pour les législatives, qui doit encore être ratifié par le Conseil national du PS.
Les discussions entre les Insoumis et les socialistes pour un accord en vue du scrutin de juin ont abouti ce mercredi. Le texte sera soumis à l’approbation du Conseil national du PS, qui se réunit ce jeudi soir.
n accord est mardi sur les rails entre la France insoumise et le PCF pour les législatives, mais LFI a reconnu des "points de blocage" avec le PS, qui a dit dans la matinée être "à quelques pas d'un accord historique" pour rejoindre écologistes et communistes dans l'alliance.
Invité dans le 8h30 de franceinfo, Fabien Roussel a expliqué vouloir "mettre de côté les fâcheries" entre communistes et Insoumis, pour parvenir à un accord.
La question nucléaire"ne sera pas dans le contrat de législature", annonce lundi 2 mai sur franceinfo le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, très confiant dans la signature d'un accord avec La France insoumise dans la journée. "Je suis prêt à mettre de côté les fâcheries", ajoute-t-il en référence aux sujets sur lesquels communistes et Insoumis ne sont pas sur la même ligne, notamment le montant du Smic et des retraites.
Après de longues discussions, écologistes et insoumis sont tombés d'accord pour une candidature commune aux législatives. Invité de RMC et BFMTV, Julien Bayou est revenu sur cet accord.
La formation politique de centre gauche a acté ce dimanche qu’elle ne rejoindrait pas l’union de la gauche autour des insoumis pour les législatives. Le parti, qui pointe ses désaccords avec La France insoumise sur l’Europe et la laïcité, présentera indépendamment une centaine de candidats.
« À mon tour d’être un peu insoumis. » Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche (PRG) a annoncé ce 2 mai que son parti, qui a longtemps travaillé de près avec le Parti socialiste (PS), ne participerait pas cette fois à l’union de la gauche en vue des législatives. Le comité exécutif national du PRG s’est prononcé ce dimanche à plus de 90 % en faveur de candidatures indépendantes.
La France insoumise et Europe Ecologie - Les Verts ont conclu un accord historique dans la nuit de dimanche à lundi en amont des élections législatives (12-19 juin). Cette alliance n'a pu se faire qu'à l'issue de négociations où chaque camp a fait des compromis.
Fabien Roussel s’est dit prêt à temporiser sur le nucléaire pour favoriser un accord avec la formation mélenchoniste. Les Verts et LFI ont conclu leur alliance, au prix d’un certain flou sur l’Europe.
L’Europe, le nucléaire, les circonscriptions. Dans cet ordre ou dans un autre, trois sujets principaux ont occupé, le 1er et le 2 mai, les partis de gauche engagés dans des négociations avec La France insoumise afin de présenter un programme commun et un front uni aux élections législatives.
Des cadres du parti socialistes ne goûtent guère les négociations en cours avec la France insoumise. Des élus à la forte implantation locale veulent préparer l'après et craignent d'être absorbé par les insoumis.
Un accord qui ne passe pas. Alors que la France insoumise continue les discussions avec le Parti socialiste en vue des législatives avec Olivier Faure à la manœuvre, des ténors du parti à la rose ne goûtent guère cette probable alliance.
Ministre sous la présidence de François Hollande et toujours maire du Mans, le socialiste Stéphane Le Foll fustige une possible alliance entre le PS et la France insoumise
La France Insoumise et EELV ont signé un accord pour les prochaines élections législatives (prévues les 12 et les 19 juin prochains). A Lyon, les écologistes seront présents dans 3 circonscriptions sur 4.
Tard, dimanche soir, La France insoumise et EELV ont signé un accord pour les prochaines élections législatives, autour d’une bannière commune "Nouvelle union populaire écologique et sociale".
La France Insoumise et Europe-Ecologie-les Verts ont réussi à s’entendre pour les législatives. Le parti socialiste et le parti communiste poursuivent les négociations au niveau national pour faire partie de cette nouvelle union de la gauche. Comme on pouvait s’y attendre, sur les circonscriptions jugées « gagnables », ça crispe, autour de Villeurbanne et de Vénissieux.
Les négociations doivent reprendre, lundi 2 mai, entre le parti de Jean-Luc Mélenchon, le Parti socialiste et le Parti communiste
Après plusieurs jours de discussions, La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts ont abouti, dans la nuit de dimanche à lundi 2 mai, à un accord en vue des élections législatives, sous la bannière de "Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale". Une centaine de circonscriptions, sur 577 au total, sont ainsi réservées aux candidats écologistes, en attendant de possibles alliances supplémentaires avec le Parti socialiste et le Parti communiste.
UNIONLes deux formations souhaitent notamment que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre. LFI et EELV espèrent maintenant s’entendre rapidement avec le PS et le PCF
Sur le chemin de l’union des gauches pour les législatives, un premier grand pas a été fait dans la nuit de dimanche à lundi. La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ont en effet conclu un accord historique pour les scrutins des 12 et 19 juin, tandis que les négociations avancent avec le PS et le PCF.
Les négociations entre le PS et La France insoumise au sujet d’un éventuel accord en vue des législatives ont été suspendues vendredi. Le premier secrétaire du Parti socialiste s’est à nouveau dit favorable à un accord, dimanche, tout en temporisant.
Lors du défilé du 1er Mai, le leader de LFI a assuré qu’un accord avec les partis de gauche pourrait bientôt aboutir. Puis il s’est affiché avec Olivier Faure du PS.
Alors que les négociations patinent de tous les côtés, les sondeurs s'accordent à dire qu'une union des principaux partis de gauche les placerait largement en tête des intentions de vote au premier tour, même dans l'hypothèse d'une union similaire du côté de l'extrême droite.
Le chef de file des Insoumis, qui s'exprimait avant le départ du cortège du 1er-Mai, est confiant dans l'aboutissement d'une union de la gauche en vue des législatives.
Alors que les socialistes avaient interrompu vendredi les discussions avec les insoumis pour arriver à un accord dans le cadre des élections législatives, celles-ci reprendront dimanche, selon le Premier secrétaire du Parti socialist
Jean-Luc Mélenchon a pris la parole lors de la manifestation parisienne du 1er-Mai, place de la République, dans un contexte particulier de négociations difficiles pour la gauche afin de parvenir à un accord en vue des législatives.
Olivier Faure, premier secrétaire du PS et député de Seine-et-Marne, est l'invité de « Questions politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Carine Bécard (France Inter), Nathalie Saint-Cricq (France TV) et Francoise Fressoz (Le Monde).
IFOP - Balises d’opinion #180 – Les attentes des Français à l’égard des élections législativesMoins d’une semaine après le second tour de l’élection présidentielle, l’Ifop a réalisé pour Sud radio une enquête sur les attentes des Français à l’égard des élections législatives.
Qualifiée symboliquement de « troisième tour » de la présidentielle, les Français se positionnent pour la prochaine législative majoritairement en faveur d’une majorité à l’Assemblée nationale divergente de celle d’Emmanuel Macron, en vue de lui imposer une cohabitation (67%), soit un résultat stable depuis le jour de son élection (-1 pt). Cette volonté d’entraver la liberté d’action du président fraîchement réélu est d’autant plus marquée du côté des électeurs ayant voté au premier tour pour Éric Zemmour (93%), Marine Le Pen (90%) et Jean-Luc Mélenchon (85%). En revanche, les électeurs d’Emmanuel Macron se positionnent en faveur de la majorité présidentielle (83%).
À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Une projection décline quatre scénarios des législatives en fonction d’une union des gauches et de la mobilisation des jeunes et des classes populaires.
MélenchonPremierMinistre ? À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Après les stratégies incantatoires et la défaite de la présidentielle, il est temps de s’appuyer sur une réflexion rationnelle pour maximiser le pouvoir de la gauche dans l’Assemblée nationale qui sera élue en juin. Ce pouvoir dépendra bien entendu du nombre de sièges obtenus (une soixantaine de députés peuvent déposer une motion de censure ou saisir le Conseil constitutionnel d’un texte avant sa promulgation, 185 peuvent demander l’organisation d’un référendum et 289 permettent de gouverner).
Sur la base des rapports de forces de la présidentielle, le « bloc de gauche » apparaît en capacité de briguer les sièges de députés dans près de 300 circonscriptions.
C’est l’un des grands enseignements de l’élection présidentielle : le « bloc » des voix de gauche a pesé presque autant au premier tour (31,95 %) que les deux autres « blocs » de droite (35,76 %) et d’extrême droite (32,29 %). Nous avons rapporté les scores obtenus par chacun de ces grands ensembles aux 577 circonscriptions du pays, de façon à dessiner la carte des rapports de forces politiques et idéologiques à la veille des législatives, en additionnant les résultats obtenus par les douze candidats à l’élection présidentielle : le « bloc de gauche », constitué du total des voix des six candidats de gauche (Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou, Arthaud) ; le « bloc de droite » (Macron, Pécresse, Lassalle) ; et le « bloc d’extrême droite » (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan).
(DES)UNIONLe PCF demande la tenue d'une réunion commune avec le PS, EELV et le NPA
Le PCF constate que « les propositions de La France insoumise n’ont pas permis à cette heure » de trouver un accord pour les législatives de juin, et propose des candidats en plus de leurs députés sortants, samedi dans une déclaration transmise à l’AFP.
« Après plusieurs jours d’échange avec nos partenaires, nous constatons que les propositions de La France insoumise qui a la responsabilité première de permettre ce rassemblement n’ont pas permis à cette heure » un accord, écrit le comité exécutif national du parti.
Les négociations pour une coalition électorale ont été suspendues côté PS après que plusieurs figures socialistes ont dénoncé un rapprochement "inacceptable", synonyme de "mort" pour leur parti.
Le dirigeant de La France insoumise déplore, dans un entretien avec le « Journal du dimanche », que ses partenaires politiques, avec qui il négocie une étiquette commune aux législatives, se « laissent absorber par leurs enjeux internes ».
Le troisième homme de la présidentielle se dit "optimiste" quant à un accord à gauche entre la France insoumise, EELV, le Parti socialiste et le PCF... malgré les obstacles.
À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Une projection décline quatre scénarios des législatives en fonction d’une union des gauches et de la mobilisation des jeunes et des classes populaires.
Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis insiste sur le fait que négocier avec "un 'nouveau Parti socialiste' ne peut pas se faire en deux réunions".
"On a bon espoir que ce week-end" les négociations finissent "par se conclure avec Europe Écologie-Les Verts, le Parti communiste, le Parti socialiste et pourquoi pas le NPA", affirme samedi 30 avril sur franceinfo Éric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis. Il soutient que les discussions menées entre les partis de gauche en vue des élections législatives en juin "avancent bien".
Alors que les discussions entre la France Insoumise et le Parti socialiste ont été suspendues, vendredi 29 avril, huit maires socialistes de grandes villes, dont Nathalie Appéré à Rennes, ont fait part de leur soutien au rassemblement pour les législatives, mais en réaffirmant leur « attachement profond à l’idée et à la construction européennes ».
A l’issue d’une réunion qui s’est tenue vendredi matin, le PS a finalement suspendu les négociations avec LFI après avoir communiqué sur un rapprochement.
La gauche plurielle des années Jospin est-elle sur le point de ressusciter sous la bannière de La France insoumise (LFI) ? Dans une lettre de quatre pages communiquée vendredi 29 avril, le Parti socialiste (PS) a annoncé qu’il souscrivait aux propositions de LFI en vue d’un accord pour les élections législatives, avant finalement de suspendre les négociations à la mi-journée.
"Ce que demandent Jean-Luc Mélenchon et l'Union populaire, c'est en réalité qu'on se range derrière leur bannière", estime Hélène Geoffroy.
La maire PS de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon (Rhône), demande vendredi 29 avril sur franceinfo "un vote des militants socialistes avant toute ratification d'un accord" avec La France insoumise en vue des élections législatives. Après sa lettre écrite au premier secrétaire du PS, qu'elle accuse de "soumission", Hélène Geoffroy dénonce le "sauve-qui-peut général" et les "nombreux reniements" demandés par LFI.
La présidente de la Région Occitanie prend ses distances avec les instances nationales du Parti Socialiste après l'annonce d'un éventuel accord entre son parti et celui de Jean-Luc Mélenchon. Elle cite l'ex-Président du conseil Pierre Mendès-France et figure emblématique et historique de la gauche en France pour marquer sa différence.
Rien ne va plus au Parti socialiste. Alors qu’Olivier Faure, le Premier secrétaire tente d’obtenir un accord législatif avec les autres formations de gauche, il est menacé par plusieurs frondes. Carole Delga et Anne Hidalgo, elles, refusent tout accord avec Jean-Luc Mélenchon et souhaitent empêcher l'union aux législatives.
La déclaration de 7 maires socialistes - Nathalie Appéré (maire de Rennes), Benoît Arrivé (maire de Cherbourg-en-Cotentin), Olivier Bianchi (maire de Clermont-Ferrand), Mathieu Klein (maire de Nancy), Nicolas Mayer-Rossignol (maire de Rouen), Johanna Rolland (maire de Nantes) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne)
Les discussions à gauche se poursuivent autour de l’Union populaire en vue d’un accord aux législatives. Quelle place pour les communistes, partenaires historiques de Jean-Luc Mélenchon ? Guillaume Roubaud-Quashie, porte-parole de Fabien Roussel et membre de l’exécutif national du PCF, est l’invité de #LaMidinale.
Bernard Poignant, ancien conseiller de François Hollande et ancien maire de Quimper, estime que le programme du chef de file de la France Insoumise est incompatible avec les positions pro-européennes et atlantistes des socialistes et que ceux-ci ne doivent pas se compromettre dans une alliance avec Jean-Luc Mélenchon aux élections législatives.
Le live du Monde - Le Parti socialiste suspend les négociations avec La France insoumise, des discussions en cours avec EELV et le NPA : retrouvez l’actualité politique du vendredi 29 avril
La délégation du Parti socialiste a « suspendu », vendredi à la mi-journée, les négociations avec les « insoumis » en vue d’un accord aux législatives, demandant la « garantie » que le mouvement de Jean-Luc Mélenchon « rompe avec toute logique hégémonique ».
La Gauche Républicaine et Socialiste, le MRC, les Radicaux de gauche, et des soutiens d’Arnaud Montebourg créent la Fédération de la Gauche Républicaine. L’Engagement, parti de l’éphémère candidat à la présidentielle, aurait retiré sa participation quelques minutes après l’annonce de la création de la fédération.
Les négociations pour les législatives entre les Insoumis et les socialistes avancent. Mais elles sont bloquées avec les Verts, qui craignent d’être « invisibilisés » au Parlement.
Un accord entre La France insoumise et ses partenaires PS et EELV en vue des législatives du mois de juin semblait se dessiner vendredi à l'approche de la date butoir. Mais la course d'obstacles n'est pas terminée, notamment avec les socialistes qui ont suspendu leurs échanges.
Le PS rejoint les conditions de LFI sur plusieurs points du programme de « l’avenir en commun ». De son côté, Julien Bayou a annoncé qu’un « accord est en vue » entre les écologistes et le parti de Jean-Luc Mélenchon pour les élections des 12 et 19 juin.
« La discussion ne fait que réellement commencer », prévient le Parti socialiste
Dans un communiqué diffusé vendredi matin annonçant sa position sur les propositions de La France insoumise, la direction du PS précise que « le texte n’est en aucun cas un accord ».
Le Parti socialiste, le Parti communiste, les écologistes et les Insoumis tentent de sceller un accord pour présenter des candidatures communes aux législatives.
C'est une première et importante étape de passée. Le Parti socialiste a indiqué vendredi 29 avril - dans un communiqué que Le Figaro a pu consulter - qu'il actait des points de convergence avec La France insoumise en vue des élections législatives des 12 et 19 juin prochains. «Faisons la démonstration de notre sens des responsabilités», a déclaré le parti. Une rencontre entre les deux formations politiques doit se tenir dans la matinée.
Dans un document rendu public ce vendredi matin, le PS ouvre la voie à un accord en vue des législatives avec LFI en validant les principaux points programmatiques du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
Augmentation du smic à 1 400 euros nets par mois, retraite à 60 ans, planification écologique, VIe République mais aussi non respect de «certaines règles» européennes : la direction du Parti socialiste annonce vendredi soutenir les principales propositions du programme de la France insoumise en vue d’un accord aux législatives. Les discussions doivent se poursuivre dès vendredi matin.
FAKE OFFLa désobéissance aux traités européens est devenue un point de friction entre La France insoumise et l’ex-candidat à la présidentielle d’Europe-Ecologie Les-Verts
Le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, était l'invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 29 avril au matin. Il est notamment revenu sur les discussions actuellement en cours avec LFI, en vue des Législiativ
Le secrétaire national d’EELV estime qu’un accord avec LFI « est en vue » pour les législatives de juin 2022. Il pourrait être officialisé ce vendredi 29 avril.
« J’ai bon espoir que ces négociations aboutissent dans les heures qui viennent et pourquoi pas un 1er-Mai commun en soutien aux syndicats, contre cette réforme (des retraites) à 65 ans. Pourquoi pas une bannière commune l’Union populaire écologiste », a-t-il avancé sur France 2, au moment même où la direction du Parti socialiste annonçait avoir souscrit aux propositions du programme de LFI en vue d’un accord aux législatives.
Dans un document de quatre pages, la direction du PS formule ses propositions pour trouver un accord à gauche pour les législatives. Propositions qui consistent en réalité à se ranger derrière le programme porté par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
Dans un communiqué publié ce vendredi 29 avril, la direction du PS répond aux propositions de La France insoumise auxquelles elle souscrit, tout en ajoutant des propositions supplémentaires.
Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l'invité de Dimitri Pavlenko vendredi sur Europe 1. Il a réagi à l'annonce ce même jour du Parti socialiste de souscrire aux propositions de la France insoumise en vue d'un accord aux législatives. "Le travail n'est pas fini", mais "c'est une discussion sérieuse".
Presque immédiatement après la publication des propositions du PS pour les législatives, très proches des positions de LFI, la présidente de la région Occitanie a réagi sur les réseaux sociaux en citant un grand nom de la gauche française.
Premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de la Gironde, Thierry Trijoulet assume sa volonté de "travailler à une coalition avec La France insoumise". "Il faut accepter effectivement le côté leader de Jean-Luc Mélenchon sur la prochaine séquence des législatives".
Lors d’une conférence de presse pour lancer officiellement sa campagne pour les législatives, le Rassemblement national a annoncé la candidature de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais. De leur côté, les Insoumis et le mouvement de Benoît Hamon ont annoncé avoir conclu un accord. Revivez notre direct consacré à l’actualité politique de ce jeudi 28 avril 2022.
Invité de notre matinale, Fabien Roussel est revenu sur les difficultés rencontrées par les négociations actuelles entre les forces de gauche en vue de construire une coalition pour les élections législatives. Le secrétaire national du PCF propose une réunion « à quatre », mais veut que « chacun puisse se retrouver » dans le compromis trouvé.
En ouvrant dans une position de force des négociations avec le Parti socialiste, « Jean-Luc Mélenchon tient sa revanche », « mais le PS n’est pas mort pour autant », relève le politologue Rémi Lefebvre
Le candidat FI, qui a réuni 22 % des voix au premier tour de la présidentielle, appelle la gauche à bâtir une « fédération » pour remporter la majorité aux scrutins des 12 et 19 juin.
Dans l’entre-deux-tours, le candidat de l’Union populaire a lancé un appel à faire des élections législatives le « troisième tour » de la présidentielle et à l’« élire premier ministre ». Marine Le Pen désormais battue, Jean-Luc Mélenchon, qui fait « le pari qu’il n’y aura pas de prime au président si mal élu », estime nécessaire d’« unifier le maximum de forces » pour l’emporter. Alors qu’un accord est en cours de négociation à gauche (lire ici), il détaille les objectifs de la France insoumise.
Le secrétaire national d’Europe Ecologie - Les Verts, Julien Bayou, était l’invité de France Info mercredi 27 avril. Conscient de la défaite des écologistes après les élections présidentielles, le soutien de Yannick Jadot a tenu à fixer les exigences de son parti en cas d’union de la gauche pour les élections législatives.
L'ancien candidat communiste invite les différents partis à se rencontrer au plus vite.
Au tour de Fabien Roussel de faire entendre ses doutes. Alors que les négociations se poursuivent entre les différentes forces de gauche en vue des élections législatives, l'ancien candidat communiste a fait part de ses réserves sur le plateau de Public Sénat, jeudi 28 avril.
Socialistes, écologistes, Insoumis et communistes multiplient les tentatives afin de trouver un accord pour les législatives en juin. Jeudi 28 avril, le maire socialiste Cédric Van Styvendael de Villeurbanne, dans la Métropole de Lyon, s'inquiète dans Lyon Capitale du probable parachutage du conseiller régional LFI, Gabriel Amard, sur la 6e circonscription du Rhône.
Condamné pour avoir insulté « d’Arabe de service » une policière, le journaliste et militant devrait être candidat pour la France Insoumise aux législatives, a contrario de la ligne prônée par Jean-Luc Mélenchon. Le leader Insoumis avait déclaré souhaiter rendre inéligibles les citoyens sous le coup d'une condamnation de justice.
C’est peut-être le nouveau boulet du « bloc populaire ». Taha Bouhafs est pressenti pour être investi candidat aux élections législatives de juin prochain sous les couleurs de la France Insoumise à Vénissieux (Rhône). Un probable parachutage pour cet Isérois, qui fait déjà couler beaucoup d’encre.
L’ancien chef de l’Etat a plaidé jeudi matin sur Franceinfo pour « que cet accord soit revu ou repoussé, de manière que le Parti socialiste puisse, avec ses partenaires écologistes et communistes, envisager une autre union. »
Tandis que Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise (LFI) sont arrivés en tête à gauche, deux lignes s’opposent au sein du PS : faut-il suivre LFI et s’y unir pour les législatives, quitte à abandonner certains points programmatiques du parti ou, au contraire, affirmer sa différence avec cette partie de la gauche et tenter de convaincre les électeurs sur le terrain ?
L’ancien président socialiste plaide pour un rassemblement circonscrit aux écologistes et aux communistes, excluant tout rapprochement avec les insoumis de Jean-Luc Mélenchon.
Les 21,95 % obtenus par Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle ont poussé beaucoup de dirigeants à gauche à revoir leur avis sur le leader insoumis. De «complaisant avec les dictateurs» et notamment Vladimir Poutine, le leader insoumis est devenu fréquentable pour les directions socialiste et écologiste qui planchent (avec plus ou moins de difficulté) sur un accord en vue des législatives. François Hollande, lui, ne semble pas avoir bougé d’un iota sur le député des Bouches-du-Rhône. Invité de France info ce jeudi, l’ancien président de la République a rappelé - sans trop le citer - qu’il n’était toujours pas fan de son ancien camarade.
Des délégations du PS et de LFI se sont rencontrées ce mercredi au siège des insoumis, pour discuter d'un éventuel accord en vue des législatives.
Les tractations sont entrées dans le vif à gauche pour négocier un éventuel accord en vue des législatives des 12 et 19 juin. Ce mercredi matin, socialistes et insoumis se sont rencontrés au siège de La France insoumise (LFI). Rencontre à l'issue de laquelle Manuel Bompard, négociateur en chef des insoumis, a déclaré qu'il n'y avait semble-t-il "pas de points insurmontables.
Pour l'ancien président socialiste, un accord du PS avec la France Insoumise "met en cause des principes qui sont les fondements de l'engagement socialiste".
L'ancien président de la République, ex-premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo qu'un accord avec La France insoumise "met en cause des principes mêmes qui sont les fondements de l'engagement socialiste
L'ancien ministre de gauche Jean-Pierre Chevènement a lancé mercredi un nouveau mouvement politique baptisé Refondation Républicaine, dans l’idée de soutenir Emmanuel Macron.
Dans un entretien au journal Le Figaro, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure justifie sa volonté de rassemblement à gauche avec La France insoumise en vue des élections législatives, estimant que « les gauches ne sont pas irréconciliables ».
Les discussions entre EELV et LFI pour les législatives, d’abord bien parties, se tendent ces dernières heures. « Nous croyons qu’il est encore possible d’arriver à un accord », affirme cependant le numéro 1 d’EELV, Julien Bayou.
"Pas de points insurmontables": les tractations historiques entre La France insoumise et le Parti socialiste ont démarré mercredi par une rencontre "positive" selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre Insoumis et écologistes.
"On n'avait pas l'impression de discuter avec le même PS qu'il y a deux, trois ans", a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d'autres discussions bilatérales depuis plus d'une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise demande par ailleurs « de la clarté » à Europe Ecologie-Les Verts dans les négociations bilatérales, à l’approche des élections législatives.
L’accord n’est pas atteint, mais les discussions commencent sous de bons auspices. Les tractations entre La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) ont débuté mercredi 27 avril par une rencontre « positive », selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre « insoumis » et écologistes.
Les partis d’opposition se concentrent sur la prochaine échéance électorale et s’activent pour dessiner leur stratégie. Quels sont les enjeux concrets des élections législatives ? Ce scrutin peut-il changer la donne politique ?
Après l’élection présidentielle, place à la bataille des législatives. Depuis l’annonce de la victoire d’Emmanuel Macron (58,54 %) au second tour face à Marine Le Pen (41,46 %), dimanche 24 avril, les tractations se multiplient. A gauche, le candidat de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position au premier tour, avec 21,95 % des voix, appelle au rassemblement autour de son programme pour le scrutin des élections législatives, les 12 et 19 juin.
Désaccord sur le nom du front commun, craintes écologistes sur le nombre de circonscriptions... Julien Bayou a joué la "transparence" sur les négociations en cours avec la France Insoumise.
- Tout reste à faire entre EELV et LFI, à commencer par trouver un nom qui fasse consensus. Écologistes et insoumis peinent à s’entendre sur un éventuel accord en vue des législatives, a-t-on compris à l’issue de la conférence de presse organisée ce mercredi 27 avril par Julien Bayou pour “faire transparence sur les négociations en cours”.
Les discussions auraient bien avancé concernant les éléments programmatiques, mais elles sont bloquées par le peu de circonscriptions que les Insoumis veulent laisser aux Verts.
Ce n’est pas un clash mais ça y ressemble. Pourtant engagées dès le 21 avril, les discussions entre la France insoumise et les écologistes sont au point mort. « Nous croyons possible d’arriver à un accord mais c’est à LFI de prendre l’initiative d’une reprise des discussions. Car être leader ne donne aucun droit mais que des devoirs », a lancé ce mercredi 27 avril Julien Bayou, qui dénonce la « volonté hégémonique » des Insoumis.
Le patron d'EELV estime que “l’international n’est pas vraiment du domaine de l’Assemblée", à l'heure où son parti discute d'un accord pour les élections législatives avec la France insoumise. Mais il fixe une ligne rouge sur l'Europe.
- “LFI continue de dire ça?” Julien Bayou n'est pas tout à fait au point sur le programme des Insoumis. Le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts explique, ce mercredi 27 avril, “prendre acte” des différences de vue avec la France insoumise sur les sujets internationaux. Quitte à en découvrir certaines en direct.
Manuel Bompard, représentant LFI et le porte-parole du PS Pierre Jouvet ont salué des discussions "positives".
Il n’existe “pas de points insurmontables” pour négocier un accord aux législatives de juin, ont salué, ce mercredi 27 avril, La France insoumise et le Parti socialiste à l’issue de leur première rencontre au siège du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
“On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans”, a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d’autres discussions bilatérales depuis plus d’une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise a démarré des tractations avec le Parti socialiste, pour les législatives de juin. « On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans », a jugé le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard,
Alors que le PS et La France insoumise entament des discussions dans la matinée en vue des élections législatives, Jean-Christophe Cambadélis, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo que les gauches ne sont pas "fongibles".
Si La France insoumise parvient à ses fins dans les négociations en vue des législatives, cela signerait la fin de la gauche europhile et libérale. Pas sûr que les électeurs qui ont voté pour le leader insoumis pour faire barrage à Le Pen s’y retrouvent.
Les tractations en vue des Législatives vont bon train. Le Rassemblement national se laissera-t-il convaincre par Reconquête! ? La France insoumise fera-t-elle une place aux écologistes, aux communistes ou aux socialistes. Découvrez ce qu'auraient représenté les différentes coalitions si elles s'étaient faites avant le premier tour de la Présidentielle.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, critiqué mardi 26 avril au soir lors d'un bureau national par le courant minoritaire du parti, sur sa tentative d'union avec LFI pour les législatives, a invité ceux qui pensent «qu'il n'y a plus rien à faire» à partir, a-t-on appris de plusieurs sources. «Si vous pensez que le PS est mort, qu'il n'y a plus rien à faire, que vous n'appartenez plus à la gauche, alors partez. Rejoignez La République en marche. Sinon restez et battez-vous avec nous. Ça nous changera», a déclaré Olivier Faure, selon des propos rapportés confirmant une information du Figaro.
Elle n’a pas pu se faire avant le premier tour de la présidentielle. L’union de la gauche est-elle devenue envisageable pour les élections législatives ? Les Insoumis y sont ouverts mais posent leurs conditions. Les communistes sont partants. Chez le PS et les Verts, l’idée fait moins l’unanimité. Mais il n’y a plus trop le temps pour mégoter…
(DES)UNIONLes discussions entre LFI, EELV et le PCF patinent, alors que le PS entre dans la danse
.... Second problème : la répartition des circonscriptions. EELV souhaite un « vrai » 20 %, Julien Bayou avançant que LFI ne propose que « 14,4 % des circonscriptions gagnables », ce que dément Manuel Bompard, qui assure offrir « 20 % des 165 circonscriptions de qualité ».
S'il se dit favorable à une coalition de gauche en vue des élections de juin, l'ancien candidat écologiste à l'Elysée a affirmé ce mardi qu'une telle alliance ne « marcherait pas » si elle était dominée par le leader de La France insoumise. Des propos qui compliquent les négociations déjà tendues entre Les Verts et les Insoumis.
.... Outre les bisbilles programmatiques, le secrétaire général d'EELV, Julien Bayou, reproche aux Insoumis de ne leur céder que 14 % de circonscriptions considérées comme gagnables par la gauche, là où les écologistes en réclament 20 %.
Le candidat d’EELV a dit que les écologistes soutiendront le président réélu s’il « décide enfin d’agir pour le climat ». Ce relatif apaisement contraste avec les fermes garanties qu’il demande à LFI, en pleines négociations avant les élections législatives.
Désormais, il s’agit d’éviter la dilution. Fort de seulement 4,63 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle, Yannick Jadot entend continuer à faire vivre les idées écologistes, un peu à l’étroit entre Emmanuel Macron, qu’il a critiqué vertement sur le sujet en janvier, et Jean-Luc Mélenchon, soucieux de fédérer les forces de gauche dans la perspective des élections législatives sans concéder grand-chose sur son programme.
À deux mois des législatives, les socialistes apparaissent une nouvelle fois divisés. Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, a rédigé une lettre de reproches au premier secrétaire du parti Olivier Faure qui envisage un rassemblement avec La France Insoumise.
Alors que les négociations avancent entre les différentes formations de gauche pour sceller un accord en vue des législatives, des désaccords apparaissent. Notamment chez les ténors écolos.
Stéphane Le Foll estime que le parti socialiste "est mort, ce parti est fini". Il invite tous ceux qui veulent le reconstruire à se retrouver le 16 juillet prochain.
Julien Bayou s'est voulu apaisant lundi soir auprès de BFMTV, après ses critiques acerbes contre la campagne présidentielle de Yannick Jadot publiées dans la presse dans la journée.
Les dissensions nées au sein d'Europe Ecologie - Les Verts après une présidentielle décevante - et un faible 4,63% des suffrages exprimés pour Yannick Jadot - se sont étalées au grand jour ce lundi dans la presse, via une révélation de L'Express. Ce sont les critiques de Julien Bayou, secrétaire national du mouvement, à l'égard de la campagne et du candidat, qui ont fuité hors de la boucle de messagerie interne où elles avaient d'abord été formulées samedi.
Ce mardi matin, Adrien Quatennens était invité d'Apolline de Malherbe sur le plateau de BFM-TV. Le député LFI a été notamment interrogé sur Taha Bouhafs, qui pourrait obtenir l'investiture du parti de Jean-Luc Mélenchon pour les prochaines législatives dans la 14e circonscription du Rhône, celle de Vénissieux notamment.
"Je crois qu'il est prévu de l'investir, oui", dégaine Adrien Quatennens, avant d'être appelé à s'exprimer sur les déboires judiciaires du journaliste-militant originaire d'Echirolles en Isère.
Arrivé à la sixième place au premier tour de l'élection présidentielle, Yannick Jadot est sceptique sur le "troisième tour" proposé par Jean-Luc Mélenchon.
L’union, oui. Derrière celui qui a fini largement en tête, non. Voilà en substance le message passé par Yannick Jadot ce mardi 26 avril sur France Inter, au sujet des élections législatives, sur lesquelles misent les forces de gauche. Le candidat écolo à l’élection présidentielle a d’abord indiqué qu’il était pour une coalition “très ouverte” qui inclurait toutes les sensibilités “autour d’un projet” qui porte l’écologie et le social.
Au lendemain de l'élection présidentielle, lundi 25 avril, Jean-Luc Mélenchon pose ses pions en vue des législatives. Plusieurs échanges ont d'ores et déjà lieu entre les partis de gauche et d'extrême gauche. Décryptage, avec le journaliste Serge Cimino, en direct du siège de La France Insoumise.
Le candidat de La France insoumise et de l'Union populaire fait miroiter la possibilité d'une cohabitation avec Emmanuel Macron pour mobiliser avant les élections législatives de juin. Une échéance que le Rassemblement national voit comme un "troisième tour" de la présidentielle.
Jusqu’à ces derniers jours, les dures attaques d’Anne Hidalgo et de Carole Delga contre Jean-Luc Mélenchon semblaient devoir empêcher une collaboration des deux forces de gauche.
Mercredi 27 avril aura lieu un rendez-vous qu’à gauche plus personne n’attendait plus. La France insoumise et le Parti socialiste ont chacun confirmé auprès du Monde, lundi, qu’ils se retrouveraient ce jour-là pour discuter de leurs points d’accord et de désaccord quant au programme politique, mais aussi de la possibilité d’un rapprochement pour les législatives.
.... Valérie Rabault regarde à présent vers les législatives. "Un combat s’engage". Elle croit "aux dynamiques" et ne veut pas parler de troisième tour concernant les élections de juin, comme le disent Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. "On reproche au régime présidentiel d'être trop vertical et d'être articulé autour d'une personnalité qui emporterait tout. Les législatives, c'est la capacité à faire en sorte que toutes les nuances, opinions et territoires puissent être représentées", estime-t-elle. "Je souhaite qu’il puisse y avoir une majorité de gauche, écologiste, socialiste, vous l’appelez comme vous voulez, la plus forte possible."
Manuel Bompard, député européen, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, dit sur franceinfo ne "rien attendre" d'Emmanuel Macron, estimant que ses promesses n'engagent "que lui".
Au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron à l'Elysée, Manuel Bompard, eurodéputé La France insoumise assure lundi 25 avril sur franceinfo que "si Marine Le Pen n'a pas gagné", c'est d'abord "parce qu'une majorité des électeurs de Jean-Luc Mélenchon" au premier tour n'a pas voté pour elle au second tour.
Troisième du premier tour de l’élection présidentielle, le leader des « insoumis » Jean-Luc Mélenchon s’est rapidement exprimé après la réélection d’Emmanuel Macron.
« Le troisième tour commence ce soir », a réagi Jean-Luc Mélenchon ce dimanche 24 avril, dans une allocution après les résultats du second tour de l’élection présidentielle, qui a vu Emmanuel Macron être réélu avec 58,5 % des voix.
Les trois candidats de gauche perdants au premier tour Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont affirmé que « le pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Les trois ex-candidats appellent à l’union à gauche pour les législatives.
Au soir du second tour de la présidentielle ayant vu Emmanuel Macron l’emporter, les anciens candidats de gauche Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont tous trois affirmé que le « pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen et ont appelé à une union à gauche pour les législatives.
Malgré un résultat catastrophique à la présidentielle pour Anne Hidalgo, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure n’est pas véritablement remis en cause. Une paix qui semble aussi précaire que factice et qui ne devrait pas durer au-delà des législatives de juin.
Jusqu’à quand ? Depuis le soir du premier tour, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, bénéficie d’une sorte de microclimat. Alors que le PS et sa candidate, Anne Hidalgo , ont pris l’eau à la présidentielle, jusqu’à s’y noyer, lui ne semble pas être mouillé. Malgré une débâcle historique , au sein du parti, ceux qui demandent ouvertement sa tête restent très minoritaires. Certains rongent leurs freins. Car l’heure n’est pas aux règlements de compte mais au sauvetage de ce qui peut encore l’être.
La défaite à peine avalée, les écologistes doivent déjà penser à l’avenir et aux législatives. Pour Alain Coulombel, porte-parole d’EELV, cette reconstruction implique une refonte de l’équipe dirigeante, et un accord avec LFI, le PC, voire le PS.
Économiste et porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Alain Coulombel mène la frange du parti la plus à gauche, appelée Le Souffle [1]. Favorable à un rassemblement en vue de la présidentielle, il avait été écarté de la campagne au mois de décembre.
A la Maison de la Chimie à Paris, où il réunissait les siens jeudi soir, le leader insoumis est apparu requinqué et prêt à jeter ses forces dans «la nouvelle campagne qui commence». Celle des législatives, qu’il compte mener main dans la main avec les autres formations de gauche.
Gare à ceux qui l’avaient enterré trop vite. Jean-Luc Mélenchon, plus «combatif» que jamais, a encore des choses à dire et à faire. Loin d’être abattu après son échec au premier tour de la présidentielle, il est déjà remonté sur le ring jeudi soir. A la Maison de la Chimie à Paris, la soirée n’était «pas un meeting» mais bien «une conférence» devant plusieurs centaines de personnes.
Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.
“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par LeHuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.
Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».
«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).
En vue des législatives, le conseil national du PS a adopté une résolution pour discuter avec toutes les formations de gauche, dont La France insoumise, arrivée en tête au premier tour de la présidentielle.
Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’agit pour le PS d’un tournant majeur dans sa stratégie que d’envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l’instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.
Après le résultat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle, faut-il encore désespérer de la gauche ? La possibilité d’un accord de toute la gauche et la main tendue de l’union populaire peut-elle redonner l’espoir ? Rémi Lefebvre, politiste et auteur de Faut-il désespérer de la gauche aux Éditions Textuel, est l’invité de #LaMidinale.
Le 29 mars dernier après un débat sur le plateau de Mediapart, j’ai été interpellé pour être sorti de mon rôle de chercheur en expliquant pourquoi, à cause de ses positions sur la guerre en Ukraine, je ne pouvais voter Mélenchon. Je m'efforce ici de dépersonnaliser le débat en montrant que la gauche est aussi victime du système politique présidentialiste qui pousse à attiser les différences.
À gauche, la campagne présidentielle, après avoir débuté en décembre-janvier comme un vaudeville, avec le retrait de la candidature d’Arnaud Montebourg, la volte-face d’Anne Hidalgo vis-à-vis de sa participation à la primaire populaire et la candidature surprise de Christiane Taubira, a viré au psychodrame depuis le début de la guerre en Ukraine.
Suite à plusieurs rapports d’économistes et à des propositions politiques venues de la gauche, le débat sur la taxation de l’héritage a été propulsé sur le devant de la scène à l’occasion des présidentielles. Tous les principaux candidats ont pris position sur la question et un véritable clivage de classes apparaît nettement. D’un côté, les partis libéraux – LREM en tête – utilisent la méconnaissance des Français sur la question pour le présenter comme un impôt confiscatoire. De l’autre côté, leurs adversaires avancent des propositions pour diminuer les inégalités de patrimoine en taxant les plus grosses successions, tout en améliorant la situation de l’immense majorité des Français.
Cette campagne présidentielle s’est engagée dans les impasses propres aux démocraties contemporaines face aux crises multiples qui se succèdent : l’impossibilité d’un débat contradictoire, la promotion de figures d’autorité et la valorisation de l’efficacité au détriment de la vitalité démocratique, à savoir une manière d’habiter, ensemble, le monde.
L’absence de débats médiatiques n’est que l’arbre qui cache la forêt, et il serait vain de ne critiquer ici que les candidats – dont certains ne souhaitent pas entrer dans l’arène, comme Emmanuel Macron qui n’a pas souhaité participer à l’émission « Élysée 2022 » –, les médias – qui peinent à organiser des débats entre les candidats, à l’image d’« Élysée 2022 », toujours, qui les fait se succéder sur le plateau mais jamais dialoguer entre eux –, ou même les partis politiques – qui proposent des solutions parfois trop simplistes et, pourtant, peinent à dessiner des options idéologiques claires.
En février 2022 le taux d’inflation annuel (mesuré par les données mensuelles de l’IPCH) a été aux États-Unis de 7,9%, en Grande-Bretagne de 5,4%, en zone euro de 5,8%, en Allemagne de 5,5%, en Espagne de 7,5%, en France de 4,1%, en Italie de 6,2%, aux Pays-Bas de 7,2%. Ces tensions, qui ont pu être jugées temporaires, pourraient d’autant plus facilement perdurer que, en conséquence de la guerre en Ukraine, de fortes et nouvelles hausses de prix interviennent sur les marchés de matières premières et de produits agricoles qui devraient largement se propager aux autres secteurs de l’économie.
La gratuité des transports publics est une proposition politique récurrente. Elle est généralement présentée comme susceptible d’atteindre des objectifs à la fois écologiques et sociaux.
En 2018, Anne Hidalgo a envisagé de rendre les transports en commun gratuits à Paris pour lutter contre la pression automobile. Aux élections régionales de 2021, France Inter avait identifié une bonne douzaine de candidats de la gauche qui portaient des propositions similaires.
À profil comparable, femmes et hommes obtiennent le même taux de réponse de la part des recruteurs, selon un testing récent. Les candidates sont même plutôt favorisées quand il s’agit d’embaucher des cadres.
En moyenne, un tiers des femmes, mais aussi des hommes, font l’objet de l’intérêt d’un recruteur suite à une candidature en réponse à une offre d’emploi, selon un testing réalisé entre 2019 et 2021 par l’Institut des politiques publiques (IPP) et le bureau d’études ISM-Corum [1]. Selon l’étude, il n’existe pas, en moyenne, de discrimination particulière à l’encontre de l’un ou l’autre sexe lors de la première phase d’un recrutement. Le taux de réponse négative est également de même niveau (17 %) qu’il s’agisse de la candidature d’une femme ou d’un homme.
Le nombre de patients souffrant de maladies professionnelles reconnues est 17 fois plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres. Les femmes des catégories populaires sont particulièrement touchées par les troubles musculosquelettiques.
Les maladies professionnelles [1] frappent avant tout les milieux populaires, les ouvriers et les employés. Sur 50 744 cas recensés par le ministère du Travail [2] en 2016 (dernière année disponible), plus des deux tiers affectent des ouvriers. 21 % touchent des employés, tandis que seulement 2 % concernent des professions intermédiaires et 4 % des cadres supérieurs et chefs d’entreprise.
Inès est cheffe de service d’un centre d’hébergement dédié à l’accueil des femmes sans domicile. Sa propre expérience de la pauvreté a fait naître en elle un sentiment de révolte sur lequel elle s’appuie pour motiver son engagement.
Inès a 43 ans. Elle est cheffe de service d’un centre d’hébergement, le Foyer des femmes, qui accueille une soixantaine de femmes sans domicile isolées et quelques couples en leur proposant un accompagnement social global. Le Foyer des femmes est un lieu un peu particulier dans le paysage de la prise en charge de la précarité et de l’exclusion. Tout d’abord parce qu’il accueille des femmes depuis le début des années 1990 et que ce type de structure, dédié aux femmes, est relativement rare dans le secteur de la lutte contre les exclusions . Ensuite parce que contrairement à beaucoup d’autres structures d’hébergement collectives, les personnes accueillies préparent à tour de rôle les repas pour l’ensemble des résidentes.
Splann !, média breton d’investigation, publie ce mardi 29 mars une enquête consacrée à Iberdrola, leader mondial de l’électricité éolienne. En 2012, cette multinationale espagnole a obtenu le marché public du parc éolien en baie de Saint-Brieuc, un projet vivement contesté.
« Iberdrola, quand l’énergie “propre” a les mains sales. » Tel est le titre de la longue enquête publiée ce mardi 29 mars par Splann !, ONG bretonne dédiée à l’investigation journalistique en Bretagne. L’équipe de journalistes, déjà autrice en juin 2021 de plusieurs articles sur la pollution à l’ammoniac dans la région, s’est penchée cette fois-ci sur les activités d’Iberdrola en Amérique latine. La multinationale espagnole est une des plus grandes productrices d’énergie solaire et hydraulique dans le monde. Mais ses agissements en Amérique latine ont des conséquences néfastes, tant sur les populations que sur l’environnement.
La confirmation que Jean-Luc Mélenchon ne se représenterait pas à la présidentielle en 2027 pose la question délicate et pour certains "prématurée" de sa succession, au sein d'une France insoumise confortée à gauche par son gros score du premier tour.
L'aura de Jean-Luc Mélenchon, déjà écrasante dans un mouvement qu'il a créé et fait grandir, a encore progressé en obtenant 21,95% des voix dimanche, frôlant la qualification au second tour.
La France insoumise est favorable à des discussions avec les autres partis de gauche pour les législatives, mais à condition que le "regroupement se fasse autour du programme porté par Jean-Luc Mélenchon" et à la proportionnelle des résultats du premier tour de la présidentielle, a indiqué mercredi Manuel Bompard.
"On est favorable à faire en sorte qu'il puisse y avoir éventuellement un regroupement autour du programme qui a été porté par Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle et autour des résultats tels qu'ils ont été choisis par les électeurs au premier tour", a expliqué sur franceinfo l'ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, qui fut la mieux réélue des présidents de régions socialistes en 2021, prendra une part active à la reconstruction du parti. « Au boulot », dit-elle, consciente cependant des obstacles à franchir, parmi lesquels « la bataille des ego ». La reconstruction peut se faire « à partir des territoires » où le PS reste implanté, veut croire l’élue
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et des élus du parti ont appelé à l’union des forces de gauche et des écologistes, dans la foulée d’une débâcle historique à l’élection présidentielle. Présidente de la région Occitanie, Carole Delga veut croire que l’ancrage territorial du parti aidera à sa reconstruction. Entretien.
Le score de 1,72 % de suffrages exprimés en faveur d’Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, marque sans ambiguïté l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France, héritière de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) fondée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès et de Jules Guesde. [Refondé en 1969], le Parti socialiste a pris son essor à la suite du congrès d’Épinay de 1971 qui installe François Mitterrand à sa tête.
Si son histoire a connu de nombreux rebondissements, la fin du quinquennat de François Hollande (2012-2017) ouvre des failles profondes qui ne sont toujours pas refermées.
Avec un score de moins de 2% au premier tour de l'élection présidentielle, l'avenir du mouvement fondé en 1969 pourrait s'écrire en pointillé.
Dix ans après l'accession de François Hollande à l'Élysée, le PS a réussi le tour de force d'être sous la barre des 2% et de se positionner loin derrière Jean Lassalle. Si le score de Benoit Hamon avait pu surprendre quelques-uns, la déroute d'Anne Hidalgo en 2022 n'a plus grand-chose d'une surprise.
Un an auparavant, les élections régionales avaient pourtant nourri l'espoir des socialistes que leur parti était encore vivant. Avec cinq régions remportées à dix mois de la présidentielle, le PS bombait le torse. «Les élections locales ont donné l'illusion que c'était un parti de premier plan, expliqueRémi Lefebvre, politologue auteur de Faut-il désespérer de la gauche. Mais il y a eu une prime au sortant et une abstention élevée, donc c'était un trompe-l'œil.»
Porté au second tour par les cadres et les retraités, Emmanuel Macron déroule un programme antisocial qui rend le résultat de l’élection très incertain.
Les résultats d’hier sont clairs : Emmanuel Macron a reçu les suffrages des cadres et des retraités. À l’inverse, Marine Le Pen est arrivée première chez les ouvriers et les employés. Elle est également deuxième, derrière Jean-Luc Mélenchon, chez les 18–24 ans, tandis que la moitié (!) des 25–34 ans se sont abstenus.
Au terme du premier tour de l’élection présidentielle, la Licra s’alarme d’une configuration électorale qui rend possible une victoire de l’extrême droite au second tour, le 24 avril 2022.
Le score du Rassemblement national, renforcé par l’appel d’Éric Zemmour à ses électeurs à reporter leurs voix sur la candidature de Marine Le Pen, annonce d’ores et déjà une situation où, quelle que soit l’issue du scrutin, l’extrême droite pèsera d’un poids inédit dans le paysage politique français. La Licra prend acte de cette réalité et appelle expressément à en limiter la portée délétère.
Avec 1,75% des voix, la maire de Paris réalise le pire score de l'histoire de son parti à l'élection présidentielle, plus de quatre points en dessous de la cinglante défaite de 2017. Un échec logique après une campagne qui n'a jamais décollé.
La défaite était attendue. Anne Hidalgo, qui ne recueille que 1,75% des voix, selon les résultats définitifs fournis à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur, échoue au premier tour de l'élection présidentielle 2022. Avec ce score, le Parti socialiste (PS) tombe encore plus bas que lors de la défaite – déjà retentissante – de 2017, où Benoît Hamon avait rassemblé 6,36% des suffrages. Pour la maire de Paris, c'est la fin d'une longue et douloureuse campagne qui n'a jamais pris.
Le score de Jean-Luc Mélenchon le plaçant à la troisième place au premier tour du scrutin présidentiel d’avril 2022 constitue l’aboutissement d’une troisième campagne efficace du leader de la gauche radicale française, bien plus qu’une dynamique de fond datant du lancement de la France Insoumise.
Comprendre l’état actuel de cette structure politique implique une évaluation de ses atouts dans la recomposition du paysage politique national, comme des limites rencontrées au cours des six années passées depuis sa fondation.
Si l’élection présidentielle participe d’une accélération du temps politique, ce n’est pas à l’image des diverses temporalités de l’action publique. Dans les démocraties représentatives, le temps est souvent un acteur invisible que les élus tentent, avec plus ou moins de succès, de maîtriser.
Je pense qu’on ne s’engage pas en politique si l’on n’a pas un certain rapport au temps. […] On a une fonction à la fois symbolique d’impulsion, de gardien du temps et donc des accélérations nécessaires.
C’est Emmanuel Macron qui s’exprime ainsi face aux horloges de l’Élysée et aux téléspectateurs de France 2, le 17 décembre 2017, révélant combien, à l’image du Président de la République française, les personnalités politiques sont littéralement « obsédées par le rapport au temps ». Renvoyant à la fois à une donnée physique, cosmique et objective, à des représentations cycliques, linéaires ou historiques et à des vécus éminemment subjectifs (dilatation, élasticité...), le « temps » est compris ici comme une construction sociale partagée et organisée dans des outils de synchronisation (calendriers, agendas…).
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, un premier bilan peut être fait quant aux « lieux » où s’est déroulée la campagne. Les réseaux sociaux s’imposent logiquement comme l’un de ceux-là, mettant parfois en lumière le décalage entre préoccupations réelles et préoccupations virtuelles. Christelle Craplet, directrice du projet « Présidentielle 2022 – BVA », et Anthony Dos Santos Boccard, associé fondateur du cabinet Uptowns, analysent ce « grand écart ».
Il y a quelques mois, une enquête BVA s’intéressait à la manière dont les réseaux sociaux s’imposaient comme les nouveaux territoires de l’engagement1. Pour près d’un jeune de dix-huit à vingt-quatre ans sur deux (49%), mais aussi plus d’un Français sur trois (35%), les réseaux sociaux constituaient alors le lieu le plus efficace de l’engagement lorsqu’on veut partager une opinion, une conviction ou un sujet de préoccupation, ou encore s’engager pour une cause. Par comparaison, l’engagement dans un parti politique n’était jugé efficace que par 9% des Français.
Jeudi 20 janvier 2022, sur proposition des députés socialistes, une résolution dénonçant le génocide ouïghour a été votée à la quasi-unanimité de l’Assemblée nationale. Seuls les députés insoumis et un député communiste se sont abstenus.
À la tribune de l’Assemblée, Clémentine Autain a expliqué l’abstention de son groupe. Surprise et déception parmi les défenseurs de la cause ouïghoure : la députée LFI de Seine-Saint-Denis a continûment agi en faveur des Ouïghours, relayant même des mots d’ordre dénonçant le génocide contre ce peuple musulman, aux confins de la Chine. Aussi rappelait-elle dans son intervention le caractère « glaçant » (tortures, viols, travail forcé, détentions de masse, fœtus arrachés…) des témoignages qui nous proviennent de Chine, et parlait de « dynamique génocidaire » en cours.
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