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La revue de presse du 20 au 26 mai

La NUPES au jour le jour

A LA UNE

Observatoire des inégalités - Réduire les inégalités : sept mesures urgentes du quinquennat

Propositions 17 mai 2022

Un nouveau quinquennat s’ouvre pour les politiques publiques, dans un contexte de fortes tensions sociales. Les inégalités persistent et menacent la cohésion de la société française. Noam Leandri, président de l’Observatoire des inégalités, propose sept mesures au président de la République.

LA RETRAITE

Alternatives Economiques - Retraite : La question de l’âge légal surdétermine toutes les autres, Michaël Zemmour

Texte initialement publié dans Le Monde le 13 mai 2022

Il y a une fausse symétrie entre les programmes électoraux qui envisagent le report de l’âge légal de la retraite à 65 ans et ceux qui proposent de rétablir la possibilité de partir dès 60 ans.

En effet le projet de report de l’âge légal de la retraite à 65 ans ne provient pas d’une réflexion sur le sort des salariés, ni même sur l’équilibre financier du système. Ce projet, le Président de la République l’admet volontiers, est motivé par une stratégie de baisse des dépenses publiques, et d’augmentation de la main d’œuvre disponible. A l’inverse, le projet de retraite à 60 ans porté par la gauche, apparaît certes très coûteux, mais il a pour lui le mérite de mettre au cœur des enjeux la question fondamentale du travail, de sa dureté et de poser clairement le sujet des progrès sociaux envisageables ou non pour les cinq ans qui viennent

LES SALAIRES

Charlie Hebdo - Augmenter les salaires : une bonne idée ? Jacques Littauer

Pour la plupart des économistes, accroître les salaires serait irresponsable, car cela conduirait à la « spirale prix-salaires », à côté de laquelle la guerre en Ukraine serait une promenade de santé. Mais est-ce si sûr ?

Face à l’inflation, que faire ? Tout d’abord, et c’est sans doute le point le plus important de cet article, reconnaître que la situation n’est pas bonne, et qu’elle n’est pas prête de s’arranger. Notre pays subit un « prélèvement extérieur », une hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation qui ne fait quasiment que des perdants. La question est donc simple : comment répartir le fardeau ?

LES INEGALITES

Observatoire des inégalités - Les inégalités de revenus se stabilisent en France, selon le ratio de Palma

Données 19 mai 2022

Les 10 % les plus riches perçoivent une masse des revenus égale à 1,06 fois celle des 40 % les plus pauvres, alors qu’ils sont quatre fois moins nombreux. Ce rapport était de un il y a vingt ans, mais les inégalités de revenus tendent à se stabiliser.

En 1998, en France, le rapport entre la masse des revenus reçue par les 10 % les plus aisés et celle des 40 % les plus pauvres – appelé « ratio de Palma » – était égal à un. Cela signifie que les six millions de personnes les plus aisées recevaient autant que les 24 millions les plus pauvres. En 2019, le ratio de Palma affiche 1,06. Dit autrement, le dixième le plus aisé reçoit à lui seul 1,06 fois (ou 106 %) ce que perçoivent les 40 % les plus démunis.

EUROPE

Les Echos - Electricité : l'Espagne et le Portugal décrochent du système européen

L'Espagne et le Portugal mettent en route un système tarifaire propre qui plafonne les prix du gaz. Madrid prévoit une réduction de la facture de 30 % pour les ménages et l'industrie.

Feu vert à la baisse des tarifs d'électricité. Madrid a approuvé vendredi par décret la limitation des prix du gaz qui entre dans la production électrique, afin d'alléger la note d'électricité des ménages comme des industries. « Pour une fois, ce ne sera pas les mêmes qui paieront », a affirmé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, en expliquant que la baisse des tarifs sera financée par une réduction des bénéfices des compagnies énergétiques.

LEGISLATIVES

Fondation Jean Jaurès - Le vote des jeunes : clé des prochaines élections législatives ?

Dans la perspective des prochaines élections législatives, un fort taux d’abstention est attendu. La jeunesse, en particulier, est réputée plus abstentionniste que le reste de la population. Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, analyse les enjeux du vote des jeunes.

Depuis le passage au quinquennat, l’intérêt pour les élections législatives s’est trouvé fortement diminué. Situées dans la foulée de l’élection présidentielle, elles seraient en effet devenues de simples élections de confirmation de la présidentielle, en fournissant au président élu une majorité confortable.

LE NUCLEAIRE

Reporterre - La série noire se poursuit et s’aggrave pour le nucléaire d’EDF

La série noire se poursuit pour EDF. Jeudi 19 mai, le groupe a annoncé qu’il arrêtera quatre réacteurs supplémentaires en 2023 pour des vérifications liées au problème de corrosion qui touche une partie du parc, a rapporté le média Montel. Ces arrêts, qui concerneront les réacteurs de 1 350 mégawatts (MW) Paluel 2, Penly 2, Saint-Alban 2 et Cattenom 1, n’étaient jusque-là pas prévus dans le programme de contrôle de l’électricien.

PAP NDIAYE

France Inter - "Méritocratie", "islamo-gauchisme", "violences policières " : Pap Ndiaye dans le texte

Historien et professeur des universités, puis directeur du Musée national de l'Immigration, Pap Ndiaye, nouveau ministre de l'Éducation nationale, est spécialiste de la question noire. De par ses fonctions, il s'est régulièrement exprimé sur l'actualité, souvent à l'opposé de certains macronistes. 

C'est la nomination qui a fait le plus réagir au sein du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne. Pap Ndiaye, professeur des universités âgé de 56 ans, est le nouveau ministre de l'Education nationale et de la jeunesse. Un virage à 180 degrés par rapport à son prédécesseur, Jean-Michel Blanquer, qui détient le record de longévité à ce poste. L'un était connu pour sa rigidité, notamment sur la laïcité, l'autre l'est pour son caractère consensuel et diplomate. L'un lutte avec ferveur contre le "wokisme", l'autre considère qu'il s'agit d'un "épouvantail plus qu’une réalité".

ABAD

Le Monde - Damien Abad accusé de viols : Olivier Faure et Sandrine Rousseau réclament sa démission ; la justice « seule à devoir ou pouvoir trancher », répond Olivia Grégoire

Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a souhaité lundi le départ du gouvernement du ministre des solidarités, appelant à « respecter la parole des femmes ».

Le premier conseil des ministres du gouvernement Borne n’avait pas encore commencé, lundi 23 mai au matin, que plusieurs responsables politiques de gauche appelaient à la démission Damien Abad, accusé de viols. A l’image du premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, qui a souhaité le départ du gouvernement de M. Abad, appelant à « respecter la parole des femmes ». Au micro de France Inter lundi matin, M. Faure a évoqué une « mesure de précaution » qui « ne met pas en cause la présomption d’innocence ».

AU PCF

La Vie des Idées - Michel, de L’Humanité aux « mômes » de la Cité

Dès l’âge de trois ans, Michel s’est engagé en politique et n’a jamais cessé de s’impliquer, au PCF qu’il n’a jamais quitté, comme dans le soutien des gosses de la Cité où il réside depuis toujours, en passant par la Guinée et la Fête de l’Huma.

Sa première manif ? Michel peut en donner la date avec précision, même s’il n’en garde aucun souvenir. Et pour cause : il n’avait pas encore fêté son troisième anniversaire ! Ce 9 février 1934, ses parents les avaient emmenés, son frère et lui, dans le cortège protestant contre la tentative de coup d’État fasciste organisé trois jours plus tôt par les ligues d’extrême droite devant l’Assemblée nationale. Interdit par les autorités, le rassemblement place de la République est réprimée violemment et la petite famille rebrousse rapidement chemin. Qu’importe, l’événement s’inscrit dans la mémoire politique du jeune garçon.

LA FAIM

Le Vent se lève - Guerre en Ukraine et dépendance alimentaire : un risque exponentiel au Moyen-Orient

La crise ukrainienne a réveillé de vieilles inquiétudes concernant l’augmentation du prix des denrées alimentaires de base. La dépendance qui caractérise les pays du Proche-Orient – avec des taux qui varient entre 50 et 90% – les rend particulièrement vulnérables à ces variations de prix. Dans une région marquée par une instabilité politique de longue date, et où les conditions de vie de la population ne font qu’empirer, les conséquences sociales d’une telle hausse risquent de se révéler catastrophiques. Le libre-échange et la libéralisation des prix des matières premières ont été présentés par les économistes néolibéraux comme un moyen de garantir la sécurité alimentaire des pays en développement. Ils menacent actuellement de la fragiliser considérablement.

Charlie Hebdo - Sécurité alimentaire : le monde a faim, Jacques Littauer

La crise alimentaire frappe des centaines de millions d'êtres humains à travers le monde. La faute à la guerre et... à la mondialisation.

À l’heure où nos enfants meurent en mangeant des pizzas Buitoni, ce qui nous rappelle l’importance de cuisiner, une charmante étude du Programme alimentaire mondial nous apprend que l’an dernier, avant même donc la petite promenade de Vladimir en Ukraine, 193 millions de personnes se trouvaient « en situation d’insécurité alimentaire aiguë ».

En Éthiopie, au Soudan du Sud ou à Madagascar, plus d’un demi-million de personnes ont eu besoin, en 2021, d’une « action urgente pour éviter l’effondrement généralisé des moyens de subsistance, la famine et la mort ».

ALGERIE

À propos de : Malika Rahal, Algérie 1962. Une histoire populaire, La Découverte

Comment l’année 1962, où le pouvoir bascule des autorités coloniales aux représentants du peuple algérien, a-t-elle été vécue par la simple population ? Faute d’archives, Malika Rahal propose une histoire incarnée des émotions.

Une démarche inclusive

Avec Algérie 1962. Une histoire populaire, Malika Rahal explore un moment révolutionnaire, celui que symbolise l’année 1962 qui, en Algérie, voit le pouvoir basculer des autorités coloniales françaises aux représentants d’un peuple accédant à l’indépendance politique. À l’arrière-plan, court l’espoir qu’un tel travail historique puisse faire écho au Mouvement populaire (al-Hirâk al-cha‘abî) qui s’est imposé sur la scène publique en 2019, en faisant souvent référence à 1962. Il s’agit donc de comprendre comment 1962 a été vécu par la simple population, les subordonnés (subaltern) dont on entend peu les voix, au-delà des scansions bien connues de l’histoire politique (déclaration du cessez-le feu le 19 mars, proclamation de l’indépendance le 5 juillet et, après une crise politique pendant l’été, constitution d’un gouvernement placé sous la direction d’Ahmed Ben Bella en septembre). Et de rompre ainsi avec l’idée commune qui ne voudrait voir dans cette période qu’un « mauvais départ », où les médiocres (les plus habiles à tirer leur épingle du jeu) auraient chassé les bons (les combattants des maquis de l’intérieur, et parmi eux les femmes), pour la présenter plutôt comme un temps des possibles.

MALI

Fondation Jean Jaurès - Mali : de Barkhane à Wagner, quelle situation sécuritaire ?

À la suite de la fin officielle de l’opération Barkhane au Mali, Jean-Baptiste Ronzon analyse l’évolution inquiétante de la situation sécuritaire et politique du pays et interroge la stratégie des autorités maliennes et de leur nouveau partenaire, la Russie.

Comme l’avait affirmé Choguel Maïga, le Premier ministre malien, pour qualifier les relations entretenues par la France et son pays, « il peut y avoir des scènes de ménage, mais je ne crois pas beaucoup au divorce »1. Finalement, le divorce aura bien lieu.

NUPES

BFM - Explosion des déficits et du chômage: ce rapport qui s'inquiète du programme Mélenchon

Dans un rapport, Terra Nova tente de mesurer les conséquences économiques de l'importante hausse des dépenses publiques souhaitée par le leader de la Nupes et de La France Insoumise.

"Gouverner par les besoins". C'est ainsi que le chef de file de la Nupes pour les élections législatives décrit la philosophie de son programme économique. Plutôt que de favoriser une politique de l'offre favorisant les entreprises et l'investissement privé, Jean-Luc Mélenchon défend une substitution par l'Etat et la dépense publique.

Terra Nova , Thierry Pech - Les quatre votes populaires, ou pourquoi le « bloc populaire » est un mythe

Où est passé le vote populaire ? Un commentaire schématique du résultat des élections présidentielles décrit un « bloc populaire » en rupture sociale et politique. Une telle vision uniformisante ne résiste pas à l’analyse précise du vote lui-même, qui fait apparaître une division en quatre mondes populaires, aux profils sensiblement différents et parfois antagonistes.
 
Depuis plusieurs années, et plus encore depuis les résultats de la récente élection présidentielle, une idée simple se répand dans les esprits. Elle prétend que le paysage politique – et donc la société elle-même – serait structuré par l’affrontement croissant d’un « bloc populaire » et d’un « bloc élitaire », ou encore par un « duopole antagoniste » opposant les classes populaires et les périphéries d’un côté, aux classes supérieures et aux centres-villes de l’autre.

Terra Nova - Politique économique à gauche : la grande peur de gagner

La gauche de gouvernement doit survivre mais gagner et appliquer le programme économique de l’« Union Populaire » la ferait encore plus sûrement disparaître dans un désastre prévisible. Le programme de dépenses publiques et de hausse de la fiscalité des entreprises porté par l’Union Populaire n’a rien à voir avec l’expérience de 1981, souvent citée en exemple par les intéressés. Sept fois supérieur en proportion du PIB, il se traduirait immédiatement par une explosion des déficits publics et du chômage et par une dynamique insoutenable de la dette publique. Les marchés financiers anticiperaient le retour de la crise des dettes publiques du début des années 2010. Au bout de quelques mois, le gouvernement de l’Union populaire serait contraint au « choix de Tsipras ». Se soumettre à un plan d’austérité sans précédent et quémander le soutien de nos partenaires, ou bien entrer dans le chaos de la sortie de l’euro qui provoquerait un infarctus économique : redénomination de toutes les créances et de toutes les dettes, effondrement des banques, défaut de l’Etat et faillites en chaîne dans le secteur privé.

Institut Montaigne - Jean-Luc Mélenchon Synthèse des chiffrages

Le programme de Jean-Luc Mélenchon entraînerait un budget en déséquilibre, qui augmenterait le déficit public de 218,9 Md€ par an selon l’Institut Montaigne. Le candidat propose notamment des dépenses nouvelles importantes en faveur des retraités (- 85,8 Md€ par an) et du service public de la santé (- 40 Md€ par an). Ces mesures seraient partiellement financées par un alourdissement de la fiscalité des entreprises (+82,5 Md€ par an) et des ménages (+ 26 Md€ par an).

Terra Nova - La « désobéissance européenne », objet non identifié de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale

Comment deux partis favorables à l’Europe comme Europe Ecologie Les Verts et le parti socialiste ont-ils pu accepter le « principe de désobéissance européenne » défendu par la France insoumise ? Malgré des séries d’euphémisations et de dénégations embarrassées des nouveaux partenaires, accepter un tel principe, c’est conduire la France à l’isolement et s’orienter vers une rupture nette avec le projet européen

Le Point - « Au PS, on ne change pas une équipe qui perd ! »

ENTRETIEN. Jean Glavany approuve l’union créée par la Nupes, mais déplore le sort réservé au PS, imputable à sa direction.

En bon navigateur, il raffole des croisières à la voile, Jean Glavany garde son calme dans la tempête. L'ancien chef de cabinet de François Mitterrand à l'Élysée n'est, certes, plus très impliqué dans la vie politique nationale ou socialiste, mais il porte un regard distancié sur les soubresauts qui agitent son parti. En presque cinquante ans de militantisme, il a tout connu, la SFIO, Épinay, le 10 mai 1981, le tournant de la rigueur, l'échec électoral de 1993, la lente agonie du PS… L'ex-ministre apprécié de l'Agriculture est inquiet, très.

IFRAP - NUPES : quel serait l’impact économique du programme de Jean-Luc Mélenchon ?

Grâce à un modèle économétrique universitaire, Nemesis, la Fondation iFRAP et Seureco Erasme ont procédé à la simulation de la mise en œuvre des programmes de Jean-Luc Mélenchon. Verdict ? Une croissance en baisse, une inflation en hausse et une dette publique à 113% du PIB en 2027.

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