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La position des insoumis sur l’attaque du Hamas en Israël semble être l’étincelle qui fait lentement exploser la Nupes. Mais entre la stratégie de LFI pour bloquer la réforme des retraites, les élections européennes et les divergences de positions pendant les émeutes après la mort de Nahel, les désaccords au sein de l’union des gauches ne sont pas nouveaux. Derrière ces tensions, il y a un dénominateur commun, Jean-Luc Mélenchon, qui semble saboter un mouvement qu’il a lui-même lancé. Pour vous aider à comprendre la crise de la Nupes, Charlotte Belaïch et Sacha Nelken, journalistes politiques à Libération, étaienten direct sur Youtubece mercredi 25 octobre.
La députée de Seine-Saint-Denis a été convoquée la semaine prochaine par la direction de LFI. Depuis plusieurs jours voire semaines, l’élue n’hésite pas à critiquer publiquement les prises de position du leader insoumis.
En mai 2022, Jean-Luc Mélenchon célébrait avec les principaux dirigeants des partis de gauche une union historique baptisée Nupes, en vue des élections législatives. Mais aujourd’hui, l’avenir de la Nupes s’écrit en pointillé, après plusieurs mois de polémiques, de désaccords et de crises successives. Pour Code source, les journalistes Pierre Maurer et Julien Duffé qui couvrent la gauche au service politique du Parisien, reviennent sur les événements qui ont amené la Nupes à cette crise.
Face à une NUPES qui bat de l’aile, une autre expression fait discrètement son chemin. Avec le risque de ne pas réussir à faire mieux ?
« Mélenchon ne dit pas qu’il y a un point de non-retour sur le fait qu’on souhaiterait enterrer la NUPES, ce n’est pas vrai ». L’intervention de Mathilde Panot résonne étrangement, mardi 24 octobre, dans la salle des conférences de presse de l’Assemblée. Dimanche, le leader insoumis a pourtant écrit noir sur blanc sur son blog que « le point de non-retour est franchi » et encore plus explicitement envers son noyau dur : « Les bases LFI savent donc qu’elles doivent se passer des députés qu’elles ont élus il y a un an. ». Un nouvel épisode révélateur des tensions maximales au sein de l’ex (?) alliance de gauche et de la difficulté pour chacun d’acter ou non la mort de la Nupes.
Le député socialiste dénonce la stratégie de conflictualisation permanente des Insoumis, actant un peu plus la fin de la Nupes.
Il était l’un des premiers au sein du Parti socialiste (PS) à estimer que «la question» de rester dans la Nupes devait «se pose(r)» après les saillies controversées de La France insoumise (LFI) sur le Hamas. Invité sur Franceinfo ce mercredi, Jérôme Guedj continue d’invoquer le «désaccord principiel» qui distingue les troupes de Jean-Luc Mélenchon du reste de la gauche.
À la suite des prises de position des Insoumis, le parti socialiste a suspendu sa participation à la Nupes. Le député PS de la 4e circonscription de l'Eure réagit.
Créé en 2022 pour tenter de remporter les élections législatives, le grand rassemblement de la gauche (Socialistes, Communistes, Insoumis, Écologistes) à travers son mouvement le Nupes (Nouvelle Union populaire écologique et sociale) est mort cette semaine. Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a même annoncé que « le point de non-retour était franchi ». Après le départ du parti communiste de la Nupes, c’est au tour du parti socialiste de quitter le navire.
Dans un courrier, LFI demande des précisions sur le moratoire voté par le Parti socialiste dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre pour suspendre sa participation à l’intergroupe de la Nupes.
Quel avenir pour la Nupes après les divergences autour de la guerre Israël-Hamas ? Alors que Jean-Luc Mélenchon estimait dans un post de blog qu’il « [était] devenu clair que le point de non-retour [était] franchi »,Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise (LFI), assure que « Jean-Luc Mélenchon ne dit pas qu’il y a un point de non-retour sur le fait qu’on souhaiterait enterrer la Nupes, ce n’est pas vrai », mardi 24 octobre lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale.
Jean-Luc Mélenchon avait allumé la mèche dimanche, estimant que le point de non-retour concernant l’avenir de la Nupes avait été « franchi ». Les députés écologistes et insoumis assurent que la coalition n’est pas enterrée.
Comme une volonté d’éviter une séparation en mauvais termes. Il n’y a « pas de point de non-retour » qui empêcherait la coalition de gauche Nupes de survivre au sein de l’Assemblée, ont assuré successivement les députés LFI et écologistes mardi, en réaction à une phrase de Jean-Luc Mélenchon semblant déjà tourner la page.
A l'Assemblée nationale, les députés écologistes ont notamment assuré qu’ils signeraient tous ensemble la prochaine motion de censure de la gauche, lors du prochain 49.3 du gouvernement.
Même si la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) est en mort clinique, une partie des députés de gauche s’accrochent à l’union et tentent de trouver des terrains d’entente. Il n’y a "pas de point de non-retour" qui empêcherait la coalition de gauche de survivre au sein de l’Assemblée, ont ainsi assuré successivement les députés LFI et écologistes ce mardi 24 octobre, en réaction à une phrase de Jean-Luc Mélenchon semblant déjà tourner la page.
L'intergroupe n'a pas siégé à l'Assemblée nationale mardi 24 octobre, pour la première fois depuis la création de la Nupes, en juin 2022.
Manuel Bompard, le coordinateur national de La France insoumise, a écrit une lettre à la direction du Parti socialiste pour demander des "précisions" sur le moratoire de la participation du parti à la Nupes, a appris le service politique de franceinfo, confirmant une information du Figaro(article réservé aux abonnés). "J'ai besoin de comprendre pour discuter avec certains socialistes. Je ne suis pas le seul à ne pas avoir compris" , explique à franceinfo un membre de la direction de La France insoumise.
Dans une note de blog, le leader insoumis cogne sur ses partenaires de la Nupes et semble acter encore un peu plus la fin de cette coalition.
Une preuve de plus que l'alliance des gauches vit ses dernières heures? Dans une note de blog au vitriol intitulée "Tuer le père", Jean-Luc Mélenchon semble acter une nouvelle fois la fin de la Nupes: "Il est devenu clair que le point de non-retour est franchi", écrit le leader de La France insoumise
La présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga a affirmé que "la Nupes n'a rien transformé et a échoué sur le réel". Elle a appelé à une union "sur des valeurs communes", critiquant sans les citer les membres de la France Insoumise.
"La Nupes n'a rien transformé et a échoué sur le réel", estime la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga à propos de la coalition de gauche en crise profonde, dans un entretien diffusé samedi sur le site du Point.
Les communistes veulent ouvrir « une nouvelle page » de la Nupes. Les socialistes ont voté pour un « moratoire » actant la fin de l’alliance. Mais les gauches ne renoncent pas à une autre coalition qui exclurait le clan du triple candidat à la présidentielle.
La gauche est historiquement coutumière des manœuvres politiques. Et elle n’est pas en train de perdre ses vieilles habitudes. Au contraire. En coulisses, les téléphones chauffent, des députés discutent et les têtes pensantes phosphorent. En pleine crise, personne n’a vraiment arrêté de se parler. « Il y a des échanges qui sont en cours. Rien de très concret. On est au début d’une nouvelle recomposition à gauche », glisse un cadre de la Nouvelle union, populaire, écologique et sociale (Nupes). D’une même voix, écologistes, communistes et socialistes veulent croire à un autre rassemblement de la gauche. Tout en tirant un trait sur l’union telle qu’elle existe. La situation peut sembler paradoxale. Mais elle pourrait permettre, selon eux, de se défaire du problème majeur au sein de l’alliance : Jean-Luc Mélenchon.
Dans une interview à L’Express mardi soir, le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud entend «s'attaquer aux désaccords de fond» et «revoir le fonctionnement de l'intergroupe».
L’écart qui sépare La France Insoumise des autres formations de la Nupes est de plus en plus béant. Alors que la coalition de gauche est secouée depuis deux semaines par des débats internes autour du conflit au Proche-Orient, et notamment par la non-qualification, chez certains Insoumis, du Hamas comme organisation terroriste, le Parti socialiste prend ses distances avec ses partenaires LFI. Dont les ambiguïtés à l’égard du mouvement islamiste ont été révélées au grand jour.
Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 20 octobre.
Le Parti socialiste a suspendu sa participation à la Nupes sur fond de crise au Proche-Orient et de désaccord sur l’attaque du Hamas du 7 octobre. "J’ai lu attentivement les résolutions du Parti socialiste ou même celles du Parti communiste : elles ne disent pas qu’il faut arrêter l’union. Elles appellent à ce que les choses s’organisent différemment. Si j’étais en situation de direction de La France insoumise, […] je pense qu’il faut prendre notre bâton de pèlerin et remettre tout le monde autour d’une table pour voir dans quelles conditions on continue", explique Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 20 octobre.
Le Parti socialiste a voté mardi soir la suspension de sa participation à la Nupes, après que le Parti communiste a appelé dimanche à un « nouveau type d'union » de la gauche. L'aboutissement de longs mois de vexations et de divergences.
L'histoire retiendra que les attaques terroristes du Hamas contre Israël auront constitué le coup de grâce à la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), cette coalition de gauche née au lendemain de l'échec de la gauche à accéder au second tour de l'élection présidentielle de 2022. Et pourtant, la division de la Nupes est ancienne et profonde.
Cette décision fait notamment suite au refus de Jean-Luc Mélenchon et de son cercle rapproché de qualifier le Hamas de "terroriste", après l'attaque sanglante contre Israël.
Si "Jean-Luc Mélenchon a été un facteur d'union", il est "aujourd'hui devenu un obstacle". Le Parti socialiste a voté, dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre, un "moratoire" sur sa participation aux travaux de la Nouvelle union populaire écologiste et sociale (Nupes). Réuni pendant six heures, le conseil national du PS a pris cette décision à 54,15% des voix.
INTERVIEW. Le sénateur écologiste appelle la gauche à suspendre sans plus tarder toute relation de travail avec la direction de LFI, après des dérapages « abjects ».
Dénonçant des dérapages « abjects » et des méthodes « staliniennes », l'ancien candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot exhorte le reste de la gauche à rompre clairement et sans tergiverser avec la direction de La France insoumise après le tollé provoqué par les propos de plusieurs élus LFI sur les massacres perpétrés par le Hamas en Israël. « Si on ne pose pas maintenant la question des valeurs à la direction des Insoumis sur un sujet aussi essentiel, alors nous ne le ferons jamais », lance le désormais sénateur de Paris aux responsables du Parti socialiste, du Parti communiste et des écologistes membres de cette coalition électorale en fin de vie. « Je veux dire à la gauche qu'il existe un chemin qui n'est pas un chemin de soumission à Jean-Luc Mélenchon », plaide-t-il dans un entretien coup de poing où il accuse le leader de LFI et son premier cercle d'avoir sciemment saboté l'union des gauches.
L’élue de Seine-Saint-Denis juge sévèrement son camp, tant LFI que l’ensemble de la NUPES. « Quel spectacle donne à voir la Nupes ? Celui de la dispute permanente et de l’éclatement. C’est affligeant », écrit-elle sur son blog.
"Le Hamas n'est PAS un mouvement de resistance", a insisté Alexis Corbière sur X, avant que son collègue François Ruffin ne relaye le message.
En répondant à l'affirmative à la question de savoir si le Hamas était un "mouvement de résistance", ce mardi, la députée insoumise Danièle Obono s'est attiré les foudres de l'ensemble de la classe politiques. Même certains insoumis sont sortis des rangs. Tous ont pour point commun d'être classés comme "frondeurs", depuis qu'ils n'ont pas été retenus dans la direction de LFI.
La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale a rappelé qu'un "programme de gouvernement" a été écrit avec le Parti socialiste, et a demandé de la "clarté" et du "respect" pour leurs électeurs.
Une demande de clarification. Invitée ce jeudi sur l'antenne de France Inter, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, a été interrogée quant à la situation actuelle de la Nupes, alors que les socialistes ont pris leurs distances ces derniers jours.
Alors que des scissions sont observées au sein de la NUPES, Ifop-Fiducial pour Paris Match a interrogé les Français concernant leur préférence entre Fabien Roussel et François Ruffin.
Le « match » entre ces deux personnalités de gauche s’avère très serré, avec un léger avantage pour le leader communiste : 38% des Français déclarent préférer Fabien Roussel contre 35% pour François Ruffin. Le député picard se trouve plus apprécié auprès de l’ensemble des sympathisants de gauche (47% préfèrent François Ruffin) que Fabien Roussel (35%).
Après plusieurs jours d’intenses discussions, les socialistes ont finalement signé un accord avec leurs homologues insoumis, qui doit encore être validé jeudi soir lors d’un Conseil national qui s’annonce électrique.
Accord historique pour les uns, suicide collectif pour les autres… Les socialistes ont signé leur accord avec les Insoumis après des jours de discussion. L’issue était loin d’être évidente, tant les deux camps partaient de loin, après des années de rancœur, de divergences et d’opposition frontale. Le texte signé par les deux parties prévoit que les socialistes pourront présenter leurs candidats dans 70 circonscriptions. C’est 30 de moins que ce qu’ils espéraient, mais 40 de plus que ce que leur proposaient initialement les Insoumis. Voici la liste fournie au Parisien par la direction du parti socialiste
La maire de Lille reconnaît toutefois que l'accord avec la France insoumise ne correspond pas en tout point à ses convictions, notamment sur l'Europe.
Martine Aubry propose une voix différente parmi les «éléphants» du Parti socialiste. Dans un communiqué publié ce jeudi sur Twitter, la maire de Lille appelle les socialistes à «valider la proposition d'accord» avec la France insoumise en vue des élections législatives, que le conseil national du PS doit voter ce soir à 19 heures.
Union européenne, Ukraine, retraites... le texte commun dit beaucoup des âpres négociations entre les roses et les troupes de Mélenchon....
Un événement historique à gauche, qui doit encore être entériné par le vote du Conseil national du parti à la rose et au poing, jeudi soir. En attendant, les deux camps ont publié le contenu de leur alliance sur les sujets de fond. Comme prévu, la direction du PS souscrit aux principaux marqueurs de la formation mélenchoniste, de l’augmentation du Smic à 1400 euros au blocage des prix, en passant par la retraite à 60 ans ou le détricotage de tout un pan de la politique menée par le dernier président socialiste François Hollande. Un événement historique à gauche, qui doit encore être entériné par le vote du Conseil national du parti à la rose et au poing, jeudi soir. En attendant, les deux camps ont publié le contenu de leur alliance sur les sujets de fond. Comme prévu, la direction du PS souscrit aux principaux marqueurs de la formation mélenchoniste, de l’augmentation du Smic à 1400 euros au blocage des prix, en passant par la retraite à 60 ans ou le détricotage de tout un pan de la politique menée par le dernier président socialiste François Hollande.
Alors qu’un accord a été conclu entre le PS et LFI, notre journaliste Julie Carriat répond entre 14 et 15 heures à vos interrogations sur les tractations et les compromis trouvés à gauche en vue des élections législatives.
La France insoumise et le Parti socialiste sont parvenus à un accord en vue des législatives, malgré la désapprobation d'une partie des ténors. Le deal doit être encore ratifié par le Conseil national du PS.
Un accord, dans l'attente de l'approbation interne des socialistes. Après de très longues heures de négociations entamées la semaine dernière, suspendues avant de finalement reprendre, le Parti socialiste et la France insoumise sont parvenus ce mercredi à un accord pour les législatives, qui doit encore être ratifié par le Conseil national du PS.
Les discussions entre les Insoumis et les socialistes pour un accord en vue du scrutin de juin ont abouti ce mercredi. Le texte sera soumis à l’approbation du Conseil national du PS, qui se réunit ce jeudi soir.
n accord est mardi sur les rails entre la France insoumise et le PCF pour les législatives, mais LFI a reconnu des "points de blocage" avec le PS, qui a dit dans la matinée être "à quelques pas d'un accord historique" pour rejoindre écologistes et communistes dans l'alliance.
Invité dans le 8h30 de franceinfo, Fabien Roussel a expliqué vouloir "mettre de côté les fâcheries" entre communistes et Insoumis, pour parvenir à un accord.
La question nucléaire"ne sera pas dans le contrat de législature", annonce lundi 2 mai sur franceinfo le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, très confiant dans la signature d'un accord avec La France insoumise dans la journée. "Je suis prêt à mettre de côté les fâcheries", ajoute-t-il en référence aux sujets sur lesquels communistes et Insoumis ne sont pas sur la même ligne, notamment le montant du Smic et des retraites.
Après de longues discussions, écologistes et insoumis sont tombés d'accord pour une candidature commune aux législatives. Invité de RMC et BFMTV, Julien Bayou est revenu sur cet accord.
La formation politique de centre gauche a acté ce dimanche qu’elle ne rejoindrait pas l’union de la gauche autour des insoumis pour les législatives. Le parti, qui pointe ses désaccords avec La France insoumise sur l’Europe et la laïcité, présentera indépendamment une centaine de candidats.
« À mon tour d’être un peu insoumis. » Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche (PRG) a annoncé ce 2 mai que son parti, qui a longtemps travaillé de près avec le Parti socialiste (PS), ne participerait pas cette fois à l’union de la gauche en vue des législatives. Le comité exécutif national du PRG s’est prononcé ce dimanche à plus de 90 % en faveur de candidatures indépendantes.
La France insoumise et Europe Ecologie - Les Verts ont conclu un accord historique dans la nuit de dimanche à lundi en amont des élections législatives (12-19 juin). Cette alliance n'a pu se faire qu'à l'issue de négociations où chaque camp a fait des compromis.
Fabien Roussel s’est dit prêt à temporiser sur le nucléaire pour favoriser un accord avec la formation mélenchoniste. Les Verts et LFI ont conclu leur alliance, au prix d’un certain flou sur l’Europe.
L’Europe, le nucléaire, les circonscriptions. Dans cet ordre ou dans un autre, trois sujets principaux ont occupé, le 1er et le 2 mai, les partis de gauche engagés dans des négociations avec La France insoumise afin de présenter un programme commun et un front uni aux élections législatives.
Des cadres du parti socialistes ne goûtent guère les négociations en cours avec la France insoumise. Des élus à la forte implantation locale veulent préparer l'après et craignent d'être absorbé par les insoumis.
Un accord qui ne passe pas. Alors que la France insoumise continue les discussions avec le Parti socialiste en vue des législatives avec Olivier Faure à la manœuvre, des ténors du parti à la rose ne goûtent guère cette probable alliance.
Ministre sous la présidence de François Hollande et toujours maire du Mans, le socialiste Stéphane Le Foll fustige une possible alliance entre le PS et la France insoumise
La France Insoumise et EELV ont signé un accord pour les prochaines élections législatives (prévues les 12 et les 19 juin prochains). A Lyon, les écologistes seront présents dans 3 circonscriptions sur 4.
Tard, dimanche soir, La France insoumise et EELV ont signé un accord pour les prochaines élections législatives, autour d’une bannière commune "Nouvelle union populaire écologique et sociale".
La France Insoumise et Europe-Ecologie-les Verts ont réussi à s’entendre pour les législatives. Le parti socialiste et le parti communiste poursuivent les négociations au niveau national pour faire partie de cette nouvelle union de la gauche. Comme on pouvait s’y attendre, sur les circonscriptions jugées « gagnables », ça crispe, autour de Villeurbanne et de Vénissieux.
Les négociations doivent reprendre, lundi 2 mai, entre le parti de Jean-Luc Mélenchon, le Parti socialiste et le Parti communiste
Après plusieurs jours de discussions, La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts ont abouti, dans la nuit de dimanche à lundi 2 mai, à un accord en vue des élections législatives, sous la bannière de "Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale". Une centaine de circonscriptions, sur 577 au total, sont ainsi réservées aux candidats écologistes, en attendant de possibles alliances supplémentaires avec le Parti socialiste et le Parti communiste.
UNIONLes deux formations souhaitent notamment que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre. LFI et EELV espèrent maintenant s’entendre rapidement avec le PS et le PCF
Sur le chemin de l’union des gauches pour les législatives, un premier grand pas a été fait dans la nuit de dimanche à lundi. La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ont en effet conclu un accord historique pour les scrutins des 12 et 19 juin, tandis que les négociations avancent avec le PS et le PCF.
Les négociations entre le PS et La France insoumise au sujet d’un éventuel accord en vue des législatives ont été suspendues vendredi. Le premier secrétaire du Parti socialiste s’est à nouveau dit favorable à un accord, dimanche, tout en temporisant.
Lors du défilé du 1er Mai, le leader de LFI a assuré qu’un accord avec les partis de gauche pourrait bientôt aboutir. Puis il s’est affiché avec Olivier Faure du PS.
Alors que les négociations patinent de tous les côtés, les sondeurs s'accordent à dire qu'une union des principaux partis de gauche les placerait largement en tête des intentions de vote au premier tour, même dans l'hypothèse d'une union similaire du côté de l'extrême droite.
Le chef de file des Insoumis, qui s'exprimait avant le départ du cortège du 1er-Mai, est confiant dans l'aboutissement d'une union de la gauche en vue des législatives.
Alors que les socialistes avaient interrompu vendredi les discussions avec les insoumis pour arriver à un accord dans le cadre des élections législatives, celles-ci reprendront dimanche, selon le Premier secrétaire du Parti socialist
Jean-Luc Mélenchon a pris la parole lors de la manifestation parisienne du 1er-Mai, place de la République, dans un contexte particulier de négociations difficiles pour la gauche afin de parvenir à un accord en vue des législatives.
Olivier Faure, premier secrétaire du PS et député de Seine-et-Marne, est l'invité de « Questions politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Carine Bécard (France Inter), Nathalie Saint-Cricq (France TV) et Francoise Fressoz (Le Monde).
IFOP - Balises d’opinion #180 – Les attentes des Français à l’égard des élections législativesMoins d’une semaine après le second tour de l’élection présidentielle, l’Ifop a réalisé pour Sud radio une enquête sur les attentes des Français à l’égard des élections législatives.
Qualifiée symboliquement de « troisième tour » de la présidentielle, les Français se positionnent pour la prochaine législative majoritairement en faveur d’une majorité à l’Assemblée nationale divergente de celle d’Emmanuel Macron, en vue de lui imposer une cohabitation (67%), soit un résultat stable depuis le jour de son élection (-1 pt). Cette volonté d’entraver la liberté d’action du président fraîchement réélu est d’autant plus marquée du côté des électeurs ayant voté au premier tour pour Éric Zemmour (93%), Marine Le Pen (90%) et Jean-Luc Mélenchon (85%). En revanche, les électeurs d’Emmanuel Macron se positionnent en faveur de la majorité présidentielle (83%).
À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Une projection décline quatre scénarios des législatives en fonction d’une union des gauches et de la mobilisation des jeunes et des classes populaires.
MélenchonPremierMinistre ? À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Après les stratégies incantatoires et la défaite de la présidentielle, il est temps de s’appuyer sur une réflexion rationnelle pour maximiser le pouvoir de la gauche dans l’Assemblée nationale qui sera élue en juin. Ce pouvoir dépendra bien entendu du nombre de sièges obtenus (une soixantaine de députés peuvent déposer une motion de censure ou saisir le Conseil constitutionnel d’un texte avant sa promulgation, 185 peuvent demander l’organisation d’un référendum et 289 permettent de gouverner).
Sur la base des rapports de forces de la présidentielle, le « bloc de gauche » apparaît en capacité de briguer les sièges de députés dans près de 300 circonscriptions.
C’est l’un des grands enseignements de l’élection présidentielle : le « bloc » des voix de gauche a pesé presque autant au premier tour (31,95 %) que les deux autres « blocs » de droite (35,76 %) et d’extrême droite (32,29 %). Nous avons rapporté les scores obtenus par chacun de ces grands ensembles aux 577 circonscriptions du pays, de façon à dessiner la carte des rapports de forces politiques et idéologiques à la veille des législatives, en additionnant les résultats obtenus par les douze candidats à l’élection présidentielle : le « bloc de gauche », constitué du total des voix des six candidats de gauche (Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou, Arthaud) ; le « bloc de droite » (Macron, Pécresse, Lassalle) ; et le « bloc d’extrême droite » (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan).
(DES)UNIONLe PCF demande la tenue d'une réunion commune avec le PS, EELV et le NPA
Le PCF constate que « les propositions de La France insoumise n’ont pas permis à cette heure » de trouver un accord pour les législatives de juin, et propose des candidats en plus de leurs députés sortants, samedi dans une déclaration transmise à l’AFP.
« Après plusieurs jours d’échange avec nos partenaires, nous constatons que les propositions de La France insoumise qui a la responsabilité première de permettre ce rassemblement n’ont pas permis à cette heure » un accord, écrit le comité exécutif national du parti.
Les négociations pour une coalition électorale ont été suspendues côté PS après que plusieurs figures socialistes ont dénoncé un rapprochement "inacceptable", synonyme de "mort" pour leur parti.
Le dirigeant de La France insoumise déplore, dans un entretien avec le « Journal du dimanche », que ses partenaires politiques, avec qui il négocie une étiquette commune aux législatives, se « laissent absorber par leurs enjeux internes ».
Le troisième homme de la présidentielle se dit "optimiste" quant à un accord à gauche entre la France insoumise, EELV, le Parti socialiste et le PCF... malgré les obstacles.
À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Une projection décline quatre scénarios des législatives en fonction d’une union des gauches et de la mobilisation des jeunes et des classes populaires.
Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis insiste sur le fait que négocier avec "un 'nouveau Parti socialiste' ne peut pas se faire en deux réunions".
"On a bon espoir que ce week-end" les négociations finissent "par se conclure avec Europe Écologie-Les Verts, le Parti communiste, le Parti socialiste et pourquoi pas le NPA", affirme samedi 30 avril sur franceinfo Éric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis. Il soutient que les discussions menées entre les partis de gauche en vue des élections législatives en juin "avancent bien".
Alors que les discussions entre la France Insoumise et le Parti socialiste ont été suspendues, vendredi 29 avril, huit maires socialistes de grandes villes, dont Nathalie Appéré à Rennes, ont fait part de leur soutien au rassemblement pour les législatives, mais en réaffirmant leur « attachement profond à l’idée et à la construction européennes ».
A l’issue d’une réunion qui s’est tenue vendredi matin, le PS a finalement suspendu les négociations avec LFI après avoir communiqué sur un rapprochement.
La gauche plurielle des années Jospin est-elle sur le point de ressusciter sous la bannière de La France insoumise (LFI) ? Dans une lettre de quatre pages communiquée vendredi 29 avril, le Parti socialiste (PS) a annoncé qu’il souscrivait aux propositions de LFI en vue d’un accord pour les élections législatives, avant finalement de suspendre les négociations à la mi-journée.
"Ce que demandent Jean-Luc Mélenchon et l'Union populaire, c'est en réalité qu'on se range derrière leur bannière", estime Hélène Geoffroy.
La maire PS de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon (Rhône), demande vendredi 29 avril sur franceinfo "un vote des militants socialistes avant toute ratification d'un accord" avec La France insoumise en vue des élections législatives. Après sa lettre écrite au premier secrétaire du PS, qu'elle accuse de "soumission", Hélène Geoffroy dénonce le "sauve-qui-peut général" et les "nombreux reniements" demandés par LFI.
La présidente de la Région Occitanie prend ses distances avec les instances nationales du Parti Socialiste après l'annonce d'un éventuel accord entre son parti et celui de Jean-Luc Mélenchon. Elle cite l'ex-Président du conseil Pierre Mendès-France et figure emblématique et historique de la gauche en France pour marquer sa différence.
Rien ne va plus au Parti socialiste. Alors qu’Olivier Faure, le Premier secrétaire tente d’obtenir un accord législatif avec les autres formations de gauche, il est menacé par plusieurs frondes. Carole Delga et Anne Hidalgo, elles, refusent tout accord avec Jean-Luc Mélenchon et souhaitent empêcher l'union aux législatives.
La déclaration de 7 maires socialistes - Nathalie Appéré (maire de Rennes), Benoît Arrivé (maire de Cherbourg-en-Cotentin), Olivier Bianchi (maire de Clermont-Ferrand), Mathieu Klein (maire de Nancy), Nicolas Mayer-Rossignol (maire de Rouen), Johanna Rolland (maire de Nantes) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne)
Les discussions à gauche se poursuivent autour de l’Union populaire en vue d’un accord aux législatives. Quelle place pour les communistes, partenaires historiques de Jean-Luc Mélenchon ? Guillaume Roubaud-Quashie, porte-parole de Fabien Roussel et membre de l’exécutif national du PCF, est l’invité de #LaMidinale.
Bernard Poignant, ancien conseiller de François Hollande et ancien maire de Quimper, estime que le programme du chef de file de la France Insoumise est incompatible avec les positions pro-européennes et atlantistes des socialistes et que ceux-ci ne doivent pas se compromettre dans une alliance avec Jean-Luc Mélenchon aux élections législatives.
Le live du Monde - Le Parti socialiste suspend les négociations avec La France insoumise, des discussions en cours avec EELV et le NPA : retrouvez l’actualité politique du vendredi 29 avril
La délégation du Parti socialiste a « suspendu », vendredi à la mi-journée, les négociations avec les « insoumis » en vue d’un accord aux législatives, demandant la « garantie » que le mouvement de Jean-Luc Mélenchon « rompe avec toute logique hégémonique ».
La Gauche Républicaine et Socialiste, le MRC, les Radicaux de gauche, et des soutiens d’Arnaud Montebourg créent la Fédération de la Gauche Républicaine. L’Engagement, parti de l’éphémère candidat à la présidentielle, aurait retiré sa participation quelques minutes après l’annonce de la création de la fédération.
Les négociations pour les législatives entre les Insoumis et les socialistes avancent. Mais elles sont bloquées avec les Verts, qui craignent d’être « invisibilisés » au Parlement.
Un accord entre La France insoumise et ses partenaires PS et EELV en vue des législatives du mois de juin semblait se dessiner vendredi à l'approche de la date butoir. Mais la course d'obstacles n'est pas terminée, notamment avec les socialistes qui ont suspendu leurs échanges.
Le PS rejoint les conditions de LFI sur plusieurs points du programme de « l’avenir en commun ». De son côté, Julien Bayou a annoncé qu’un « accord est en vue » entre les écologistes et le parti de Jean-Luc Mélenchon pour les élections des 12 et 19 juin.
« La discussion ne fait que réellement commencer », prévient le Parti socialiste
Dans un communiqué diffusé vendredi matin annonçant sa position sur les propositions de La France insoumise, la direction du PS précise que « le texte n’est en aucun cas un accord ».
Le Parti socialiste, le Parti communiste, les écologistes et les Insoumis tentent de sceller un accord pour présenter des candidatures communes aux législatives.
C'est une première et importante étape de passée. Le Parti socialiste a indiqué vendredi 29 avril - dans un communiqué que Le Figaro a pu consulter - qu'il actait des points de convergence avec La France insoumise en vue des élections législatives des 12 et 19 juin prochains. «Faisons la démonstration de notre sens des responsabilités», a déclaré le parti. Une rencontre entre les deux formations politiques doit se tenir dans la matinée.
Dans un document rendu public ce vendredi matin, le PS ouvre la voie à un accord en vue des législatives avec LFI en validant les principaux points programmatiques du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
Augmentation du smic à 1 400 euros nets par mois, retraite à 60 ans, planification écologique, VIe République mais aussi non respect de «certaines règles» européennes : la direction du Parti socialiste annonce vendredi soutenir les principales propositions du programme de la France insoumise en vue d’un accord aux législatives. Les discussions doivent se poursuivre dès vendredi matin.
FAKE OFFLa désobéissance aux traités européens est devenue un point de friction entre La France insoumise et l’ex-candidat à la présidentielle d’Europe-Ecologie Les-Verts
Le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, était l'invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 29 avril au matin. Il est notamment revenu sur les discussions actuellement en cours avec LFI, en vue des Législiativ
Le secrétaire national d’EELV estime qu’un accord avec LFI « est en vue » pour les législatives de juin 2022. Il pourrait être officialisé ce vendredi 29 avril.
« J’ai bon espoir que ces négociations aboutissent dans les heures qui viennent et pourquoi pas un 1er-Mai commun en soutien aux syndicats, contre cette réforme (des retraites) à 65 ans. Pourquoi pas une bannière commune l’Union populaire écologiste », a-t-il avancé sur France 2, au moment même où la direction du Parti socialiste annonçait avoir souscrit aux propositions du programme de LFI en vue d’un accord aux législatives.
Dans un document de quatre pages, la direction du PS formule ses propositions pour trouver un accord à gauche pour les législatives. Propositions qui consistent en réalité à se ranger derrière le programme porté par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
Dans un communiqué publié ce vendredi 29 avril, la direction du PS répond aux propositions de La France insoumise auxquelles elle souscrit, tout en ajoutant des propositions supplémentaires.
Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l'invité de Dimitri Pavlenko vendredi sur Europe 1. Il a réagi à l'annonce ce même jour du Parti socialiste de souscrire aux propositions de la France insoumise en vue d'un accord aux législatives. "Le travail n'est pas fini", mais "c'est une discussion sérieuse".
Presque immédiatement après la publication des propositions du PS pour les législatives, très proches des positions de LFI, la présidente de la région Occitanie a réagi sur les réseaux sociaux en citant un grand nom de la gauche française.
Premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de la Gironde, Thierry Trijoulet assume sa volonté de "travailler à une coalition avec La France insoumise". "Il faut accepter effectivement le côté leader de Jean-Luc Mélenchon sur la prochaine séquence des législatives".
Lors d’une conférence de presse pour lancer officiellement sa campagne pour les législatives, le Rassemblement national a annoncé la candidature de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais. De leur côté, les Insoumis et le mouvement de Benoît Hamon ont annoncé avoir conclu un accord. Revivez notre direct consacré à l’actualité politique de ce jeudi 28 avril 2022.
Invité de notre matinale, Fabien Roussel est revenu sur les difficultés rencontrées par les négociations actuelles entre les forces de gauche en vue de construire une coalition pour les élections législatives. Le secrétaire national du PCF propose une réunion « à quatre », mais veut que « chacun puisse se retrouver » dans le compromis trouvé.
En ouvrant dans une position de force des négociations avec le Parti socialiste, « Jean-Luc Mélenchon tient sa revanche », « mais le PS n’est pas mort pour autant », relève le politologue Rémi Lefebvre
Le candidat FI, qui a réuni 22 % des voix au premier tour de la présidentielle, appelle la gauche à bâtir une « fédération » pour remporter la majorité aux scrutins des 12 et 19 juin.
Dans l’entre-deux-tours, le candidat de l’Union populaire a lancé un appel à faire des élections législatives le « troisième tour » de la présidentielle et à l’« élire premier ministre ». Marine Le Pen désormais battue, Jean-Luc Mélenchon, qui fait « le pari qu’il n’y aura pas de prime au président si mal élu », estime nécessaire d’« unifier le maximum de forces » pour l’emporter. Alors qu’un accord est en cours de négociation à gauche (lire ici), il détaille les objectifs de la France insoumise.
Le secrétaire national d’Europe Ecologie - Les Verts, Julien Bayou, était l’invité de France Info mercredi 27 avril. Conscient de la défaite des écologistes après les élections présidentielles, le soutien de Yannick Jadot a tenu à fixer les exigences de son parti en cas d’union de la gauche pour les élections législatives.
L'ancien candidat communiste invite les différents partis à se rencontrer au plus vite.
Au tour de Fabien Roussel de faire entendre ses doutes. Alors que les négociations se poursuivent entre les différentes forces de gauche en vue des élections législatives, l'ancien candidat communiste a fait part de ses réserves sur le plateau de Public Sénat, jeudi 28 avril.
Socialistes, écologistes, Insoumis et communistes multiplient les tentatives afin de trouver un accord pour les législatives en juin. Jeudi 28 avril, le maire socialiste Cédric Van Styvendael de Villeurbanne, dans la Métropole de Lyon, s'inquiète dans Lyon Capitale du probable parachutage du conseiller régional LFI, Gabriel Amard, sur la 6e circonscription du Rhône.
Condamné pour avoir insulté « d’Arabe de service » une policière, le journaliste et militant devrait être candidat pour la France Insoumise aux législatives, a contrario de la ligne prônée par Jean-Luc Mélenchon. Le leader Insoumis avait déclaré souhaiter rendre inéligibles les citoyens sous le coup d'une condamnation de justice.
C’est peut-être le nouveau boulet du « bloc populaire ». Taha Bouhafs est pressenti pour être investi candidat aux élections législatives de juin prochain sous les couleurs de la France Insoumise à Vénissieux (Rhône). Un probable parachutage pour cet Isérois, qui fait déjà couler beaucoup d’encre.
L’ancien chef de l’Etat a plaidé jeudi matin sur Franceinfo pour « que cet accord soit revu ou repoussé, de manière que le Parti socialiste puisse, avec ses partenaires écologistes et communistes, envisager une autre union. »
Tandis que Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise (LFI) sont arrivés en tête à gauche, deux lignes s’opposent au sein du PS : faut-il suivre LFI et s’y unir pour les législatives, quitte à abandonner certains points programmatiques du parti ou, au contraire, affirmer sa différence avec cette partie de la gauche et tenter de convaincre les électeurs sur le terrain ?
L’ancien président socialiste plaide pour un rassemblement circonscrit aux écologistes et aux communistes, excluant tout rapprochement avec les insoumis de Jean-Luc Mélenchon.
Les 21,95 % obtenus par Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle ont poussé beaucoup de dirigeants à gauche à revoir leur avis sur le leader insoumis. De «complaisant avec les dictateurs» et notamment Vladimir Poutine, le leader insoumis est devenu fréquentable pour les directions socialiste et écologiste qui planchent (avec plus ou moins de difficulté) sur un accord en vue des législatives. François Hollande, lui, ne semble pas avoir bougé d’un iota sur le député des Bouches-du-Rhône. Invité de France info ce jeudi, l’ancien président de la République a rappelé - sans trop le citer - qu’il n’était toujours pas fan de son ancien camarade.
Des délégations du PS et de LFI se sont rencontrées ce mercredi au siège des insoumis, pour discuter d'un éventuel accord en vue des législatives.
Les tractations sont entrées dans le vif à gauche pour négocier un éventuel accord en vue des législatives des 12 et 19 juin. Ce mercredi matin, socialistes et insoumis se sont rencontrés au siège de La France insoumise (LFI). Rencontre à l'issue de laquelle Manuel Bompard, négociateur en chef des insoumis, a déclaré qu'il n'y avait semble-t-il "pas de points insurmontables.
Pour l'ancien président socialiste, un accord du PS avec la France Insoumise "met en cause des principes qui sont les fondements de l'engagement socialiste".
L'ancien président de la République, ex-premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo qu'un accord avec La France insoumise "met en cause des principes mêmes qui sont les fondements de l'engagement socialiste
L'ancien ministre de gauche Jean-Pierre Chevènement a lancé mercredi un nouveau mouvement politique baptisé Refondation Républicaine, dans l’idée de soutenir Emmanuel Macron.
Dans un entretien au journal Le Figaro, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure justifie sa volonté de rassemblement à gauche avec La France insoumise en vue des élections législatives, estimant que « les gauches ne sont pas irréconciliables ».
Les discussions entre EELV et LFI pour les législatives, d’abord bien parties, se tendent ces dernières heures. « Nous croyons qu’il est encore possible d’arriver à un accord », affirme cependant le numéro 1 d’EELV, Julien Bayou.
"Pas de points insurmontables": les tractations historiques entre La France insoumise et le Parti socialiste ont démarré mercredi par une rencontre "positive" selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre Insoumis et écologistes.
"On n'avait pas l'impression de discuter avec le même PS qu'il y a deux, trois ans", a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d'autres discussions bilatérales depuis plus d'une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise demande par ailleurs « de la clarté » à Europe Ecologie-Les Verts dans les négociations bilatérales, à l’approche des élections législatives.
L’accord n’est pas atteint, mais les discussions commencent sous de bons auspices. Les tractations entre La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) ont débuté mercredi 27 avril par une rencontre « positive », selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre « insoumis » et écologistes.
Les partis d’opposition se concentrent sur la prochaine échéance électorale et s’activent pour dessiner leur stratégie. Quels sont les enjeux concrets des élections législatives ? Ce scrutin peut-il changer la donne politique ?
Après l’élection présidentielle, place à la bataille des législatives. Depuis l’annonce de la victoire d’Emmanuel Macron (58,54 %) au second tour face à Marine Le Pen (41,46 %), dimanche 24 avril, les tractations se multiplient. A gauche, le candidat de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position au premier tour, avec 21,95 % des voix, appelle au rassemblement autour de son programme pour le scrutin des élections législatives, les 12 et 19 juin.
Désaccord sur le nom du front commun, craintes écologistes sur le nombre de circonscriptions... Julien Bayou a joué la "transparence" sur les négociations en cours avec la France Insoumise.
- Tout reste à faire entre EELV et LFI, à commencer par trouver un nom qui fasse consensus. Écologistes et insoumis peinent à s’entendre sur un éventuel accord en vue des législatives, a-t-on compris à l’issue de la conférence de presse organisée ce mercredi 27 avril par Julien Bayou pour “faire transparence sur les négociations en cours”.
Les discussions auraient bien avancé concernant les éléments programmatiques, mais elles sont bloquées par le peu de circonscriptions que les Insoumis veulent laisser aux Verts.
Ce n’est pas un clash mais ça y ressemble. Pourtant engagées dès le 21 avril, les discussions entre la France insoumise et les écologistes sont au point mort. « Nous croyons possible d’arriver à un accord mais c’est à LFI de prendre l’initiative d’une reprise des discussions. Car être leader ne donne aucun droit mais que des devoirs », a lancé ce mercredi 27 avril Julien Bayou, qui dénonce la « volonté hégémonique » des Insoumis.
Le patron d'EELV estime que “l’international n’est pas vraiment du domaine de l’Assemblée", à l'heure où son parti discute d'un accord pour les élections législatives avec la France insoumise. Mais il fixe une ligne rouge sur l'Europe.
- “LFI continue de dire ça?” Julien Bayou n'est pas tout à fait au point sur le programme des Insoumis. Le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts explique, ce mercredi 27 avril, “prendre acte” des différences de vue avec la France insoumise sur les sujets internationaux. Quitte à en découvrir certaines en direct.
Manuel Bompard, représentant LFI et le porte-parole du PS Pierre Jouvet ont salué des discussions "positives".
Il n’existe “pas de points insurmontables” pour négocier un accord aux législatives de juin, ont salué, ce mercredi 27 avril, La France insoumise et le Parti socialiste à l’issue de leur première rencontre au siège du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
“On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans”, a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d’autres discussions bilatérales depuis plus d’une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise a démarré des tractations avec le Parti socialiste, pour les législatives de juin. « On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans », a jugé le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard,
Alors que le PS et La France insoumise entament des discussions dans la matinée en vue des élections législatives, Jean-Christophe Cambadélis, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo que les gauches ne sont pas "fongibles".
Si La France insoumise parvient à ses fins dans les négociations en vue des législatives, cela signerait la fin de la gauche europhile et libérale. Pas sûr que les électeurs qui ont voté pour le leader insoumis pour faire barrage à Le Pen s’y retrouvent.
Les tractations en vue des Législatives vont bon train. Le Rassemblement national se laissera-t-il convaincre par Reconquête! ? La France insoumise fera-t-elle une place aux écologistes, aux communistes ou aux socialistes. Découvrez ce qu'auraient représenté les différentes coalitions si elles s'étaient faites avant le premier tour de la Présidentielle.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, critiqué mardi 26 avril au soir lors d'un bureau national par le courant minoritaire du parti, sur sa tentative d'union avec LFI pour les législatives, a invité ceux qui pensent «qu'il n'y a plus rien à faire» à partir, a-t-on appris de plusieurs sources. «Si vous pensez que le PS est mort, qu'il n'y a plus rien à faire, que vous n'appartenez plus à la gauche, alors partez. Rejoignez La République en marche. Sinon restez et battez-vous avec nous. Ça nous changera», a déclaré Olivier Faure, selon des propos rapportés confirmant une information du Figaro.
Elle n’a pas pu se faire avant le premier tour de la présidentielle. L’union de la gauche est-elle devenue envisageable pour les élections législatives ? Les Insoumis y sont ouverts mais posent leurs conditions. Les communistes sont partants. Chez le PS et les Verts, l’idée fait moins l’unanimité. Mais il n’y a plus trop le temps pour mégoter…
(DES)UNIONLes discussions entre LFI, EELV et le PCF patinent, alors que le PS entre dans la danse
.... Second problème : la répartition des circonscriptions. EELV souhaite un « vrai » 20 %, Julien Bayou avançant que LFI ne propose que « 14,4 % des circonscriptions gagnables », ce que dément Manuel Bompard, qui assure offrir « 20 % des 165 circonscriptions de qualité ».
S'il se dit favorable à une coalition de gauche en vue des élections de juin, l'ancien candidat écologiste à l'Elysée a affirmé ce mardi qu'une telle alliance ne « marcherait pas » si elle était dominée par le leader de La France insoumise. Des propos qui compliquent les négociations déjà tendues entre Les Verts et les Insoumis.
.... Outre les bisbilles programmatiques, le secrétaire général d'EELV, Julien Bayou, reproche aux Insoumis de ne leur céder que 14 % de circonscriptions considérées comme gagnables par la gauche, là où les écologistes en réclament 20 %.
Le candidat d’EELV a dit que les écologistes soutiendront le président réélu s’il « décide enfin d’agir pour le climat ». Ce relatif apaisement contraste avec les fermes garanties qu’il demande à LFI, en pleines négociations avant les élections législatives.
Désormais, il s’agit d’éviter la dilution. Fort de seulement 4,63 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle, Yannick Jadot entend continuer à faire vivre les idées écologistes, un peu à l’étroit entre Emmanuel Macron, qu’il a critiqué vertement sur le sujet en janvier, et Jean-Luc Mélenchon, soucieux de fédérer les forces de gauche dans la perspective des élections législatives sans concéder grand-chose sur son programme.
À deux mois des législatives, les socialistes apparaissent une nouvelle fois divisés. Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, a rédigé une lettre de reproches au premier secrétaire du parti Olivier Faure qui envisage un rassemblement avec La France Insoumise.
Alors que les négociations avancent entre les différentes formations de gauche pour sceller un accord en vue des législatives, des désaccords apparaissent. Notamment chez les ténors écolos.
Stéphane Le Foll estime que le parti socialiste "est mort, ce parti est fini". Il invite tous ceux qui veulent le reconstruire à se retrouver le 16 juillet prochain.
Julien Bayou s'est voulu apaisant lundi soir auprès de BFMTV, après ses critiques acerbes contre la campagne présidentielle de Yannick Jadot publiées dans la presse dans la journée.
Les dissensions nées au sein d'Europe Ecologie - Les Verts après une présidentielle décevante - et un faible 4,63% des suffrages exprimés pour Yannick Jadot - se sont étalées au grand jour ce lundi dans la presse, via une révélation de L'Express. Ce sont les critiques de Julien Bayou, secrétaire national du mouvement, à l'égard de la campagne et du candidat, qui ont fuité hors de la boucle de messagerie interne où elles avaient d'abord été formulées samedi.
Ce mardi matin, Adrien Quatennens était invité d'Apolline de Malherbe sur le plateau de BFM-TV. Le député LFI a été notamment interrogé sur Taha Bouhafs, qui pourrait obtenir l'investiture du parti de Jean-Luc Mélenchon pour les prochaines législatives dans la 14e circonscription du Rhône, celle de Vénissieux notamment.
"Je crois qu'il est prévu de l'investir, oui", dégaine Adrien Quatennens, avant d'être appelé à s'exprimer sur les déboires judiciaires du journaliste-militant originaire d'Echirolles en Isère.
Arrivé à la sixième place au premier tour de l'élection présidentielle, Yannick Jadot est sceptique sur le "troisième tour" proposé par Jean-Luc Mélenchon.
L’union, oui. Derrière celui qui a fini largement en tête, non. Voilà en substance le message passé par Yannick Jadot ce mardi 26 avril sur France Inter, au sujet des élections législatives, sur lesquelles misent les forces de gauche. Le candidat écolo à l’élection présidentielle a d’abord indiqué qu’il était pour une coalition “très ouverte” qui inclurait toutes les sensibilités “autour d’un projet” qui porte l’écologie et le social.
Au lendemain de l'élection présidentielle, lundi 25 avril, Jean-Luc Mélenchon pose ses pions en vue des législatives. Plusieurs échanges ont d'ores et déjà lieu entre les partis de gauche et d'extrême gauche. Décryptage, avec le journaliste Serge Cimino, en direct du siège de La France Insoumise.
Le candidat de La France insoumise et de l'Union populaire fait miroiter la possibilité d'une cohabitation avec Emmanuel Macron pour mobiliser avant les élections législatives de juin. Une échéance que le Rassemblement national voit comme un "troisième tour" de la présidentielle.
Jusqu’à ces derniers jours, les dures attaques d’Anne Hidalgo et de Carole Delga contre Jean-Luc Mélenchon semblaient devoir empêcher une collaboration des deux forces de gauche.
Mercredi 27 avril aura lieu un rendez-vous qu’à gauche plus personne n’attendait plus. La France insoumise et le Parti socialiste ont chacun confirmé auprès du Monde, lundi, qu’ils se retrouveraient ce jour-là pour discuter de leurs points d’accord et de désaccord quant au programme politique, mais aussi de la possibilité d’un rapprochement pour les législatives.
.... Valérie Rabault regarde à présent vers les législatives. "Un combat s’engage". Elle croit "aux dynamiques" et ne veut pas parler de troisième tour concernant les élections de juin, comme le disent Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. "On reproche au régime présidentiel d'être trop vertical et d'être articulé autour d'une personnalité qui emporterait tout. Les législatives, c'est la capacité à faire en sorte que toutes les nuances, opinions et territoires puissent être représentées", estime-t-elle. "Je souhaite qu’il puisse y avoir une majorité de gauche, écologiste, socialiste, vous l’appelez comme vous voulez, la plus forte possible."
Manuel Bompard, député européen, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, dit sur franceinfo ne "rien attendre" d'Emmanuel Macron, estimant que ses promesses n'engagent "que lui".
Au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron à l'Elysée, Manuel Bompard, eurodéputé La France insoumise assure lundi 25 avril sur franceinfo que "si Marine Le Pen n'a pas gagné", c'est d'abord "parce qu'une majorité des électeurs de Jean-Luc Mélenchon" au premier tour n'a pas voté pour elle au second tour.
Troisième du premier tour de l’élection présidentielle, le leader des « insoumis » Jean-Luc Mélenchon s’est rapidement exprimé après la réélection d’Emmanuel Macron.
« Le troisième tour commence ce soir », a réagi Jean-Luc Mélenchon ce dimanche 24 avril, dans une allocution après les résultats du second tour de l’élection présidentielle, qui a vu Emmanuel Macron être réélu avec 58,5 % des voix.
Les trois candidats de gauche perdants au premier tour Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont affirmé que « le pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Les trois ex-candidats appellent à l’union à gauche pour les législatives.
Au soir du second tour de la présidentielle ayant vu Emmanuel Macron l’emporter, les anciens candidats de gauche Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont tous trois affirmé que le « pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen et ont appelé à une union à gauche pour les législatives.
Malgré un résultat catastrophique à la présidentielle pour Anne Hidalgo, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure n’est pas véritablement remis en cause. Une paix qui semble aussi précaire que factice et qui ne devrait pas durer au-delà des législatives de juin.
Jusqu’à quand ? Depuis le soir du premier tour, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, bénéficie d’une sorte de microclimat. Alors que le PS et sa candidate, Anne Hidalgo , ont pris l’eau à la présidentielle, jusqu’à s’y noyer, lui ne semble pas être mouillé. Malgré une débâcle historique , au sein du parti, ceux qui demandent ouvertement sa tête restent très minoritaires. Certains rongent leurs freins. Car l’heure n’est pas aux règlements de compte mais au sauvetage de ce qui peut encore l’être.
La défaite à peine avalée, les écologistes doivent déjà penser à l’avenir et aux législatives. Pour Alain Coulombel, porte-parole d’EELV, cette reconstruction implique une refonte de l’équipe dirigeante, et un accord avec LFI, le PC, voire le PS.
Économiste et porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Alain Coulombel mène la frange du parti la plus à gauche, appelée Le Souffle [1]. Favorable à un rassemblement en vue de la présidentielle, il avait été écarté de la campagne au mois de décembre.
A la Maison de la Chimie à Paris, où il réunissait les siens jeudi soir, le leader insoumis est apparu requinqué et prêt à jeter ses forces dans «la nouvelle campagne qui commence». Celle des législatives, qu’il compte mener main dans la main avec les autres formations de gauche.
Gare à ceux qui l’avaient enterré trop vite. Jean-Luc Mélenchon, plus «combatif» que jamais, a encore des choses à dire et à faire. Loin d’être abattu après son échec au premier tour de la présidentielle, il est déjà remonté sur le ring jeudi soir. A la Maison de la Chimie à Paris, la soirée n’était «pas un meeting» mais bien «une conférence» devant plusieurs centaines de personnes.
Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.
“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par LeHuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.
Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».
«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).
En vue des législatives, le conseil national du PS a adopté une résolution pour discuter avec toutes les formations de gauche, dont La France insoumise, arrivée en tête au premier tour de la présidentielle.
Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’agit pour le PS d’un tournant majeur dans sa stratégie que d’envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l’instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.
Les négociations sont en cours au sein de la gauche. La France Insoumise a tendu la main aux autres formations, pour former une grande coalition aux législatives, et tous les regards sont désormais dirigés vers les écologistes. Pourtant Clément, selon vous, il y aurait encore beaucoup de chemin à parcourir, pour parvenir à un accord.
Dans "Entre les lignes", rendez-vous quotidien de franceinfo, Clément Viktorovitch décrypte les discours, analyse les paroles des politiques qui font l'actualité.
Après le résultat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle, faut-il encore désespérer de la gauche ? La possibilité d’un accord de toute la gauche et la main tendue de l’union populaire peut-elle redonner l’espoir ? Rémi Lefebvre, politiste et auteur de Faut-il désespérer de la gauche aux Éditions Textuel, est l’invité de #LaMidinale.
A la Maison de la Chimie à Paris, où il réunissait les siens jeudi soir, le leader insoumis est apparu requinqué et prêt à jeter ses forces dans «la nouvelle campagne qui commence». Celle des législatives, qu’il compte mener main dans la main avec les autres formations de gauche.
Gare à ceux qui l’avaient enterré trop vite. Jean-Luc Mélenchon, plus «combatif» que jamais, a encore des choses à dire et à faire. Loin d’être abattu après son échec au premier tour de la présidentielle, il est déjà remonté sur le ring jeudi soir. A la Maison de la Chimie à Paris, la soirée n’était «pas un meeting» mais bien «une conférence» devant plusieurs centaines de personnes.
Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.
“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par LeHuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.
Entretien - Le Parti socialiste s’est prononcé en majorité ce mardi 19 avril pour un rassemblement de la gauche aux législatives, y compris avec La France insoumise. Une erreur pour le sénateur du Val-d’Oise Rachid Temal qui « ne croit pas que Jean-Luc Mélenchon ait la capacité de gouverner ».
Le candidat communiste dans le 3e circonscription de Lyon, Boris Miachon Debard, a annoncé mardi suspendre sa campagne des législatives et propose une rencontre aux autres candidats de gauche. Qu'en pensent les autres candidats ? Une grande alliance à gauche est-elle possible ou pas ?
Vers une grande alliance à gauche ? Avec près de 22% des voix au 1er tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'Union Populaire, est passé tout près du 2e tour. Mais il est éliminé. Eliminée au 1er tour, la gauche a déjà les yeux tournés vers les législatives. Mais pour peser, elle devra probablement s'unir avant le 1er tour.
Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».
«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).
En vue des législatives, le conseil national du PS a adopté une résolution pour discuter avec toutes les formations de gauche, dont La France insoumise, arrivée en tête au premier tour de la présidentielle.
Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’agit pour le PS d’un tournant majeur dans sa stratégie que d’envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l’instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.
Les socialistes vont tenter de se mettre d'accord sur la stratégie à adopter à deux mois des élections législatives alors que la France insoumise refuse tout accord. Rares sont les cadres à croire que plus de 15 députés seront élus.
La soupe à la grimace depuis Ivry. Après le score désastreux d'Anne Hidalgo (1,74%) au premier tour, le Parti socialiste tente de sortir la tête de l'eau pour se projeter vers les législatives lors d'un conseil national ce mardi soir. Mais si Olivier Faure et ses proches continuent de croire à un accord avec La France insoumise, d'autres leur reprochent leur stratégie.
Le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions de Bruce Toussaintsur BFMTV ce mardi soir pour la première fois depuis les résultats du premier tour de l’élection présidentielle
Le candidat de la France insoumise, arrivé troisième au premier tour de l'élection présidentielle, était l'invité exceptionnel de Bruce Toussaint sur BFMTV ce mardi soir.
Une défaite qu'il a facilement reconnue, mais qui le marque. Jean-Luc Mélenchon, invité exceptionnel de BFMTV ce mardi soir, est revenu sur les résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Arrivé en troisième position derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le candidat de la France insoumise a livré son sentiment sur ce scrutin. "Je ne sais pas si un événement comme celui-là peut se digérer", a commencé le député des Bouches-du-Rhône.
L'absence de choix est un choix, et comme tout choix il aura des effets. Les «insoumis» sont-ils en train de commettre une coûteuse erreur stratégique ?
«Pas une voix pour Madame Le Pen», scandé par Jean-Luc Mélenchon plusieurs fois et clairement: le mot d'ordre initial des «insoumis» répond-il totalement aux enjeux présents? Il valide seulement ce soir-là le rapide passage à une autre bataille, celle des législatives, et un «enjambement» bien curieux du second de l'élection présidentielle.
Il s'agit même, tout simplement, de trouver quelques raisons d’exister encore. Une opération survie qui est aussi une opération de la dernière chance. Songez qu’avec 1,75 % des voix, Anne Hidalgo est arrivée loin, très loin de… Jean Lassalle, par exemple ! Une humiliation inimaginable pour un parti qui a géré le pays la moitié du temps depuis 1981.
L’aile gauche du parti écologiste tire un lourd bilan de la présidentielle et espère une alliance avec LFI en vue des législatives, indique « Le Figaro ».
L'après-présidentielle tourne aux règlements de comptes chez Europe Écologie-Les Verts (EELV). Comme le rapporte Le Figaro, l'aile gauche du parti écologiste a vivement réprimandé Yannick Jadot et la direction du parti après la débâcle du candidat lors du premier tour, lors duquel il a été crédité de 4,63 % des voix. Dans un long texte adressé aux forces vives d'EELV, le courant « Le Souffle » ne mâche pas ses mots et appelle à des concertations en vue des élections législatives, au mois de juin prochain.
Ayant rassemblé à peine 1,75 % des votes au premier tour du 10 avril, Anne Hidalgo n’a pas franchi le seuil des 5 %, synonyme de remboursement des frais de sa campagne présidentielle. Après ce score jugé calamiteux au sein même du parti, le PS réunit ce mardi 19 avril son conseil national pour en tirer le bilan avant les législatives de juin.
Ce mardi, le Parti socialiste réunit son conseil national à Ivry-sur-Seine pour tirer le bilan de l’élection présidentielle, lors de laquelle Anne Hidalgo est arrivée en dixième position (1,7 %). Entretien avec Olivier Bianchi, le maire socialiste de Clermont-Ferrand, à la veille de cette échéance.
Cinq ans après avoir laissé le pouvoir avec le départ de François Hollande de l’Élysée, le PS n’est plus que l’ombre du parti qu’il a été. Pour Olivier Bianchi, qui a porté le projet culturel de la candidate socialiste durant la campagne, son parti doit engager un profond travail intellectuel de refondation.
La France insoumise a rejeté la proposition d'accord avancée par le premier secrétaire du Parti socialiste en vue des élections législatives.
La proposition en agacé plus d'un au parti à la rose. Plusieurs membres du Parti socialiste ne cachent pas leur agacement après la main tendue par Olivier Faure pour des négociations avec la France insoumise en vue des législatives de juin. Fin de non recevoir. La présidente du groupe LFI à l'Assemblée Mathilde Panot a expliqué dans le Journal du Dimanche qu'"il n'y aura pas de discussion, et ce refus est définitif".
Les Insoumis restent ouverts à un accord incluant communistes et écologistes, si ceux-ci "rendent des comptes" sur leurs attaques envers Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle.
Irréconciliables. La cheffe des députés La France insoumise, Mathilde Panot, a refusé, dimanche 17 avril, la proposition de dialogue du Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, en vue des élections législatives.
Alors que les Insoumis avaient proposé vendredi aux écologistes et aux communistes de former une coalition pour les législatives des 12 et 19 juin, mais en excluant le Parti socialiste, Olivier Faure assure que "[sa] main est tendue", dans un entretien au journal Libération.
Une semaine après l'élimination du candidat de La France insoumise au premier tour de l'élection présidentielle, ces dix citoyens ont raconté à franceinfo comment ils allaient voter le 24 avril.
Ils ont tous fait le même choix au premier tour, mais partent en ordre dispersé pour le second. Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise arrivé en troisième position le 10 avril, doivent désormais se positionner en vue du duel final, dimanche 24 avril, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Si certains entendent déjà "faire barrage" et voter pour le président sortant, beaucoup prévoient de s'abstenir ou de voter blanc. D'autres encore se disent indécis ou penchent pour la candidate du Rassemblement national.
Le premier secrétaire du PS tend la main aux insoumis pour un «rassemblement» de la gauche en vue des législatives. Il critique aussi l’attitude récente de François Hollande, dont le rôle, selon lui, doit être celui d’un «passeur» et non d’un «empêcheur»
Olivier Faure interroge souvent : «Vous avez l’impression que je m’amuse depuis quatre ans ?» Façon de dire qu’il ne veut pas rester à la tête du Parti socialiste (PS) par plaisir mais par devoir. En mars, sentant venir le pire score de l’histoire du PS, il nous disait : «Pour reconstruire, il faut une victoire ou un échec suffisamment fort pour se remettre en question. Après la présidentielle, quand on aura touché le fond, ce sera le moment de le faire. Je ferai tout pour, j’espère qu’on me laissera faire.»
Après la lettre des insoumis envoyée ce vendredi matin à plusieurs formations de gauche en vue du prochain scrutin, le secrétaire national du parti écologiste, Julien Bayou, a ouvert la porte à un rapprochement entre leurs deux formations.
Les discussions se poursuivent entre les mouvements de gauche. Après la lettre envoyée par LFI ce vendredi matin au PCF, au NPA et à EE-LV pour leur proposer de former une coalition pour les législatives (12 et 19 juin), le secrétaire national du parti écolo, Julien Bayou, annonce souhaiter pouvoir trouver un accord avec LFI «a minima sur un pacte de non-concurrence, de non-agression».
Les Insoumis veulent parler "programme commun partagé” avec EELV et le Parti communiste... Mais sans les socialistes à "ce stade".
La gauche se parle. Défaits au premier tour de l’élection présidentielle, les différents représentants LFI, communistes, écolos et même socialistes tentent d’ouvrir les négociations en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. Un “troisième tour”, selon les mots de certains, que la France insoumise aborde en position de force après les 22% récoltés le soir du 10 avril.
La formation de Jean-Luc Mélenchon compte bien prolonger sa dynamique pour devenir la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Certains s’estiment même en capacité d’imposer une cohabitation au futur chef de l’État. Dans ce contexte, les Insoumis ouvrent la porte aux discussions... Mais sous conditions et sans le Parti socialiste.
La France insoumise est favorable à des discussions avec les autres partis de gauche pour les législatives, mais à condition que le "regroupement se fasse autour du programme porté par Jean-Luc Mélenchon" et à la proportionnelle des résultats du premier tour de la présidentielle, a indiqué mercredi Manuel Bompard.
"On est favorable à faire en sorte qu'il puisse y avoir éventuellement un regroupement autour du programme qui a été porté par Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle et autour des résultats tels qu'ils ont été choisis par les électeurs au premier tour", a expliqué sur franceinfo l'ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Fabien Roussel a proposé une rencontre à Jean-Luc Mélenchon afin de joindre leurs forces pour les élections législatives de juin. Une proposition formulée ce jeudi 14 avril, lors d’une conférence de presse.
Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire, plaide pour une "autodissolution du PS" cet automne, pour une "refondation".
POLITIQUE - Après la Bérézina, place aux règlements de comptes. Une grande voix de ce qu’il reste du Parti socialiste dit tout haut comment il voit l’avenir de son parti qui vient de vivre la pire déroute de son histoire: 1,75%, pour Anne Hidalgo, la dixième place sur douze, derrière Jean Lassalle et Fabien Roussel.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, qui fut la mieux réélue des présidents de régions socialistes en 2021, prendra une part active à la reconstruction du parti. « Au boulot », dit-elle, consciente cependant des obstacles à franchir, parmi lesquels « la bataille des ego ». La reconstruction peut se faire « à partir des territoires » où le PS reste implanté, veut croire l’élue
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et des élus du parti ont appelé à l’union des forces de gauche et des écologistes, dans la foulée d’une débâcle historique à l’élection présidentielle. Présidente de la région Occitanie, Carole Delga veut croire que l’ancrage territorial du parti aidera à sa reconstruction. Entretien.
Comme il l’avait promis, le candidat LFI à l’élection présidentielle a lancé ce mercredi 13 avril 2022 une consultation de ses soutiens pour le second tour. Ils peuvent voter pour Emmanuel Macron, voter blanc ou s’abstenir.
Abstention, vote blanc ou vote Emmanuel Macron ? Jean-Luc Mélenchon a lancé mercredi 13 avril 2022 la consultation de ses quelque 310 000 soutiens en vue du second tour, trois jours après que le troisième homme (21,95 %) ait appelé à ne pas « donner une seule voix à Le Pen ». Cette option de vote Marine Le Pen ne figure donc pas parmi les propositions données en consultation sur la plate-forme militante de Jean-Luc Mélenchon, « Action populaire ».
Au pied du mur, le Parti Socialiste (PS) se projette déjà dans la perspective d’une union de la gauche pour les législatives… mais pas nécessairement avec Jean-Luc Mélenchon. Dès ce dimanche soir, certains lieutenants socialistes n’ont pas manqué d’envoyer quelques piques au leader insoumis qu’ils accusent d'avoir nui au rassemblement pendant cinq ans.
Une poignée de militants s’étaient donné rendez-vous ce dimanche soir, sans grands espoirs, pour la soirée électorale d’Anne Hidalgo au Poinçon, restaurant branché du quatorzième arrondissement parisien. À peine le score désastreux de leur candidate dévoilé, chacun avait envie de passer à autre chose. Une fois les appels, clairs et nets, au barrage contre Marine Le Pen, certains cadres se projetaient dans le rassemblement pour les législatives… sans Jean-Luc Mélenchon.
Le score de 1,72 % de suffrages exprimés en faveur d’Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, marque sans ambiguïté l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France, héritière de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) fondée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès et de Jules Guesde. [Refondé en 1969], le Parti socialiste a pris son essor à la suite du congrès d’Épinay de 1971 qui installe François Mitterrand à sa tête.
Si son histoire a connu de nombreux rebondissements, la fin du quinquennat de François Hollande (2012-2017) ouvre des failles profondes qui ne sont toujours pas refermées.
Avec un score de moins de 2% au premier tour de l'élection présidentielle, l'avenir du mouvement fondé en 1969 pourrait s'écrire en pointillé.
Dix ans après l'accession de François Hollande à l'Élysée, le PS a réussi le tour de force d'être sous la barre des 2% et de se positionner loin derrière Jean Lassalle. Si le score de Benoit Hamon avait pu surprendre quelques-uns, la déroute d'Anne Hidalgo en 2022 n'a plus grand-chose d'une surprise.
Un an auparavant, les élections régionales avaient pourtant nourri l'espoir des socialistes que leur parti était encore vivant. Avec cinq régions remportées à dix mois de la présidentielle, le PS bombait le torse. «Les élections locales ont donné l'illusion que c'était un parti de premier plan, expliqueRémi Lefebvre, politologue auteur de Faut-il désespérer de la gauche. Mais il y a eu une prime au sortant et une abstention élevée, donc c'était un trompe-l'œil.»
Au terme du premier tour de l’élection présidentielle, la Licra s’alarme d’une configuration électorale qui rend possible une victoire de l’extrême droite au second tour, le 24 avril 2022.
Le score du Rassemblement national, renforcé par l’appel d’Éric Zemmour à ses électeurs à reporter leurs voix sur la candidature de Marine Le Pen, annonce d’ores et déjà une situation où, quelle que soit l’issue du scrutin, l’extrême droite pèsera d’un poids inédit dans le paysage politique français. La Licra prend acte de cette réalité et appelle expressément à en limiter la portée délétère.
Avec 1,75% des voix, la maire de Paris réalise le pire score de l'histoire de son parti à l'élection présidentielle, plus de quatre points en dessous de la cinglante défaite de 2017. Un échec logique après une campagne qui n'a jamais décollé.
La défaite était attendue. Anne Hidalgo, qui ne recueille que 1,75% des voix, selon les résultats définitifs fournis à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur, échoue au premier tour de l'élection présidentielle 2022. Avec ce score, le Parti socialiste (PS) tombe encore plus bas que lors de la défaite – déjà retentissante – de 2017, où Benoît Hamon avait rassemblé 6,36% des suffrages. Pour la maire de Paris, c'est la fin d'une longue et douloureuse campagne qui n'a jamais pris.
Le score de Jean-Luc Mélenchon le plaçant à la troisième place au premier tour du scrutin présidentiel d’avril 2022 constitue l’aboutissement d’une troisième campagne efficace du leader de la gauche radicale française, bien plus qu’une dynamique de fond datant du lancement de la France Insoumise.
Comprendre l’état actuel de cette structure politique implique une évaluation de ses atouts dans la recomposition du paysage politique national, comme des limites rencontrées au cours des six années passées depuis sa fondation.
INFO LE PARISIEN. Arrivé troisième du premier tour de l’élection présidentielle dimanche, le leader de la France insoumise doit prendre « dès cet automne » la direction de la fondation La Boétie.
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». Cette citation d’Étienne de La Boétie est l’une des préférées de Jean-Luc Mélenchon. Et cela tombe bien, puisque la figure de proue de La France insoumise - arrivée troisième du premier tour de la présidentielle dimanche avec 21,95 % des voix - doit, selon nos informations, prendre le pilotage dès « cet automne » de l’Institut La Boétie, qui va devenir une fondation politique.
Après sa déroute à la présidentielle, les opposants parisiens prédisent une fin de mandat agitée à Anne Hidalgo. La maire de Paris n'a récolté que 1,75% des suffrages au premier tour, et seulement 2,17% des voix dans la capital
"Un vote sanction", "un désaveu sévère"… Le retour aux affaires sera difficile pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, après sa lourde défaite à la présidentielle, selon ses opposants au conseil de Paris, interrogés par France Bleu Paris. Dans sa ville, la socialiste a en effet récolté 2,17% des voix, au premier tour, dimanche 10 avril. À peine mieux qu'au niveau national, ou elle a obtenu 1,75% des suffrages, soit le plus bas score jamais enregistré par le Parti socialiste pour une présidentielle.
Avec moins de 5 % des suffrages au premier tour de la présidentielle, la candidature écologiste portée par Yannick Jadot (EELV) pour les élections présidentielles fait un score plus faible que celui promis par les derniers sondages. La faute, glisse-t-on dans les rangs des militants, à l’appel au vote utile lancé par le candidat de La France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon perd pour la troisième fois une élection présidentielle. Jamais le candidat insoumis n’a été aussi proche du second tour, malheureux troisième de cette course présidentielle. À 71 ans Jean-Luc Mélenchon n’a pas encore officiellement mis fin à sa carrière politique, mais sa succession se prépare.
Au pied du mur, le Parti Socialiste (PS) se projette déjà dans la perspective d’une union de la gauche pour les législatives… mais pas nécessairement avec Jean-Luc Mélenchon. Dès ce dimanche soir, certains lieutenants socialistes n’ont pas manqué d’envoyer quelques piques au leader insoumis qu’ils accusent d'avoir nui au rassemblement pendant cinq ans.
Estimations Ipsos Steria pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI/MCD, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale et Le Parisien-Aujourd'hui en France
C’est un constat d’échec. De nombreux élus socialistes, dont le premier secrétaire Olivier Faure et plusieurs maires membres de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo, ont appelé dimanche soir à une « union des forces de gauche » aux législatives, après la défaite historique d’Anne Hidalgo à la présidentielle, avec environ 2 % des voix.
« Je lance ce soir un appel solennel aux forces de gauche et écologiques, aux forces sociales, aux citoyennes et citoyens prêts à s’engager afin de construire ensemble pour les élections législatives un pacte pour la justice sociale et écologique », a notamment déclaré Olivier Faure sur les réseaux sociaux.
La maire de Paris, candidate du Parti socialiste pour l'élection présidentielle 2022 enregistre un score historiquement bas.
La rose est fanée, le poing baissé. Le Parti socialiste enregistre, avec Anne Hidalgo comme candidate, son pire score à une élection présidentielle. La maire de Paris, dont la campagne a viré au chemin de croix, récolte environ 2% des voix ce dimanche 10 avril, selon l’estimation Ifop pour TF1 et LCI.
La candidate du Parti socialiste réalise sans surprise un score au plus bas. Elle n'atteint même pas la barre des 5%, contrairement à Benoît Hamon en 2017, dont la faible performance amorçait déjà l'enlisement du parti historique
Pour sa première élection présidentielle, le candidat PCF Fabien Roussel a récolté 2,4% des voix et termine à la 8e place, loin derrière son rival Jean-Luc Mélenchon. Mais avec un score plus élevé que la dernière candidature communiste en solo, celle de Marie-George Buffet en 2007.
Le résultat est décevant pour le candidat écologiste Yannick Jadot. Distancé par Jean-Luc Mélenchon, il obtient au premier tour un score proche de celui qu'avait réalisé le socialiste Benoît Hamon qu'il avait choisi de rejoindre lors de la présidentielle de 2017.
La sanction est tombée : Yannick Jadot n’a pas atteint le seuil des 5% de voix permettant le remboursement des frais de campagne et en est réduit à quémander des dons. Anne Hidalgo réussit l’exploit de diviser le score de Benoît Hamon par trois, à 1,74%, faisant découvrir au parti de François Hollande de nouveaux abysses. Il ne s’agit nullement d’un accident mais de l’aboutissement d’un processus de long terme. Pris en tenaille entre la radicalisation du bloc élitaire – qui s’est massivement tourné vers Emmanuel Macron – et la lassitude des classes populaires, ces deux partis ont peiné à exister ces derniers mois. Vestiges d’une époque où la polarisation de la société française n’avait pas atteint de tels degrés, le Parti socialiste (PS) et Europe Écologie Les Verts (EELV) semblent condamnés à se replier sur leurs bastions locaux et à abandonner toute ambition nationale.
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Retrouvez l’évolution des estimations de scores des candidats à la présidentielle 2022, grâce à deux graphiques mis à jour quotidiennement, qui agrègent tous les sondages publiés par les instituts.
Emmanuel Macron (La République en Marche), Marine Le Pen (Rassemblement national), Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise), Valérie Pécresse (Les Républicains), Eric Zemmour (Reconquête!)... Qui va passer le premier tour de l'élection présidentielle française 2022 ? A la veille de cet important scrutin, voici ce que disent les différents sondages.
Le chef de l'Etat et la candidate du Rassemblement national font la course en tête dans notre ultime sondage avant le premier tour de la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon, en position de troisième homme, est distancé.... Au second tour, la bataille entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen reste toujours aussi serrée. Seuls trois points séparent le chef de l’État de la championne du Rassemblement national dans notre enquête Harris Interactive, respectivement crédités de 51,5% et 48,5% des intentions de vote.
Exclusif - Selon notre sondage Odoxa - « l’Obs » - Mascaret, la patronne du RN, en forte progression, réduit encore l’écart avec le président candidat, toujours devant. Le candidat « insoumis » monte, Eric Zemmour et Valérie Pécresse passent sous les 10 %.
Luc Mélenchon progresse dans les mêmes proportions, à 16 %, bénéficiant d’un vote utile à gauche (+ 24 points en trois semaines auprès des sympathisants PS).
Pour la première fois depuis le début de notre sondage, 72% des interrogés assurent qu’ils voteront au premier tour de la présidentielle, ce dimanche.... Jean-Luc Mélenchon est lui aussi dans une dynamique positive. Sa courbe est en hausse depuis la fin de la semaine dernière et se fixe à 17 % des intentions de vote.
À quatre jours du premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron conserve malgré tout quelques points d’avance sur Marine Le Pen
Marine Le Pen confirme sa forte progression depuis un mois et atteint 21,5 %, encore à bonne distance toutefois d’Emmanuel Macron (26,5 %), mais loin devant Jean-Luc Mélenchon, également en hausse (16 %), selon un dernier sondage publié ce mercredi 6 avril.
La tendance est très claire : selon les analyses livrées ce mercredi 6 avril pour Le Monde par l'institut Ipsos, les intentions de vote sont assez fondamentalement différentes en fonction de l'âge des électeurs dans cette campagne présidentielle. Du côté des jeunes, entre 18 et 24 ans, c'est le candidat de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui arrive en tête avec près de 26% des voix. Il bénéficie en outre d'une excellente dynamique ces derniers jours (+3 pts).
Selon le baromètre quotidien OpinionWay-Kéa Partners pour « Les Echos », 66 % des Français seulement comptent se rendre aux urnes dimanche pour le premier tour de l'élection présidentielle. Le record de 2002 pourrait être battu.
Trois points seulement séparent le chef de l'Etat de la cheffe de file du Rassemblement national dans notre sondage Harris Interactive, tous deux dans la marge d'erreur. L'issue de l'élection présidentielle apparaît plus incertaine que jamais.
A une semaine du premier tour, jamais l’issue du scrutin présidentiel n’a semblé aussi incertaine. La compétition se resserre très sérieusement entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour de l’élection. Seuls trois points séparent désormais le chef de l’État de la championne du Rassemblement national dans notre enquête Harris Interactive, respectivement crédités de 51,5% et 48,5% des intentions de vote. Un écart qui se situe dans la marge d’erreur de notre sondage.
La candidate du RN à l'Elysée gagne 2 points à 22 % d'intentions de vote dans le baromètre quotidien OpinionWay-Kéa Partners pour « Les Echos ». En cas de second tour face au président sortant, elle se rapproche aussi, à 47 % contre 53 %
Qui a gagné la présidentielle sur les réseaux sociaux en mars ? France Inter et Visibrain publient la quatrième édition de leur baromètre des candidats sur les réseaux sociaux. Avec sa double casquette de président-candidat, Emmanuel Macron arrive en tête des personnalités qui font le plus réagir en mars.
Après deux semaines de baisse consécutive, Emmanuel Macron retrouve de la stabilité à 27% des intentions de vote.... La cristallisation de leur choix sera d’autant plus décisive que les Sociaux-Démocrates sont un des clusters les plus certains d’aller voter.
Jean-Luc Mélenchon, lui, marque le pas après plusieurs semaines de hausse. Il est aujourd'hui solidement ancré à la troisième place avec 15% des intentions de vote, en recul de 0,5 point.
Yannick Jadot, lui, se retrouve à 4,5% d'intentions de vote, tout proche du score très important des 5% pour son parti Europe Écologie-Les Verts.
Fabien Roussel se place derrière lui: le candidat communiste récolte 3,5% des intentions de vote et récupère un point par rapport à l'enquête Elabe de mercredi.
La candidate socialiste poursuit sa chute et ne récolterait plus qu'1,5% des voix, soit autant que le candidat du NPA.
D'après une enquête Ipsos - Sopra Steria réalisée pour France Télévisions et Radio France, ces candidats ne convainquent toutefois qu'un tiers des Français quand il s'agit d'améliorer leur pouvoir d'achat.
La candidate du RN à l'Elysée jouit d'une bonne image auprès de 35 % des sondés dans le baromètre Elabe pour « Les Echos ». Il s'agit de son meilleur score depuis cinq ans alors que l'écart avec Emmanuel Macron en cas de duel au second tour semble se resserrer dans les sondages d'intentions de vote.....
Parmi les autres candidats à la présidentielle, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon se classe en 8e position (28 %) tandis que le communiste Fabien Roussel grimpe à la 11e place, avec 25 % d'image positive et une progression de 3 points en un mois. Vient ensuite l'écologiste Yannick Jadot en 14e position (23 %).
Le trio de tête reste inchangé depuis plusieurs jours et le scénario d’un second tour entre le président sortant et la candidate du RN continue de se dessiner dans les sondages.
Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast Libélysée revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Ce mercredi, au tour de la socialiste Anne Hidalgo.
Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast «Libélysée» revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Au tour de Yannick Jadot.
Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast «Libélysée» revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Ce jeudi, au tour de Fabien Roussel.
Pour la dernière semaine avant le premier tour, le podcast Libélysée revient sur les moments forts de la campagne présidentielle. Ce lundi, c’est au tour du candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
À trois jours du premier tour de la présidentielle, le premier secrétaire national du Parti socialiste, Olivier Faure, est venu tracter sur le marché de Bellevue, à Brest, ce jeudi matin. S’il sait la présidentielle perdue, le PS n’est pas encore mort, assure-t-il.
Le clan écologiste espère que les marches pour le climat, prévues samedi dans toute la France, vont mobiliser leur électorat et notamment les jeunes, que Yannick Jadot peine à convaincre.
À quel mix sera-t-on mangé ? Si l’énergie se fraye pour la première fois une place dans la campagne présidentielle, les options des candidats font apparaître un fort clivage gauche/droite. Analyse.
Voilà au moins un domaine sur lequel l’union des gauches écologistes est faite : qu’il s’agisse du Réseau Action Climat ou de Greenpeace, les associations et spécialistes sont tous d’accord pour classer les programmes de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et de Yannick Jadot (Europe Écologie-Les Verts) comme les plus complets sur la question climatique et les plus à même de s’approcher — sans l’atteindre pleinement — de la trajectoire pour limiter à 2 °C maximum le réchauffement global. Des deux, le groupe de réflexion le Shift Project considère même le programme LFI comme celui « qui coche le plus de cases », selon son directeur — pourtant fervent pronucléaire — Jean-Marc Jancovici.
Issus d'EELV ou de Génération.s, plusieurs dizaines d'élus appellent à un vote Mélenchon dimanche pour éviter de devoir faire barrage à Marine Le Pen au second tour.
Mardi soir, lors de son multi-meeting hologramme piloté depuis Lille, Jean-Luc Mélenchon s’est adressé à une frange des électeurs de Marine Le Pen qu’il juge « fâchés mais pas fachos ». « Où ça vous mène d’essayer de porter cette femme au pouvoir ? », a lancé l’Insoumis en direction des électeurs de la candidate du Rassemblement national, la jugeant « éloignée des préoccupations élémentaires de votre vie ». Une déclaration ciblée censée convaincre les électeurs lepénistes de glisser un bulletin Mélenchon dans l’urne dimanche pour le premier tour de l’élection. Deuxième à plus de 20% dans les sondages, Marine Le Pen a une place enviée par les Insoumis qui souhaiterait également représenter le vote « efficace » pour les électeurs de gauche, celui qui permettrait de ne pas avoir à choisir ensuite entre Emmanuel Macron et la fille de Jean-Marie Le Pen.
Potentiel troisième homme de la présidentielle selon les sondages, le député des Bouches-du-Rhône est vivement critiqué depuis plusieurs semaines par Anne Hidalgo et Yannick Jadot.
2022 n'aura pas été l'année de l'union de la gauche. "Chacun veut être calife à la place du calife, soupire Sandra Regol. On ne change pas 100 ans de culture politique comme ça", regrette la secrétaire nationale adjointe d'EELV auprès de BFMTV.com.
Au-delà de leurs divergences notoires sur la politique extérieure, les deux forces de gauche Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot affichent l’ambition commune d’une diplomatie plus vertueuse pour l’environnement.
Et voilà la guerre revenue. Depuis l’invasion de l’Ukraine, la diplomatie redevient une causerie glaçante, mêlant missiles, morts et menace nucléaire. On y parle aussi d’Otan, de finlandisation, de sanctions économiques… L’occasion pour les candidats de gauche à la présidentielle de se déchirer bruyamment. Derrière les accusations de compromission ou de bellicisme, d’atlantisme ou de russophilie, se cache pourtant une convergence pudique : La France insoumise (LFI) et Europe Écologie-Les Verts (EELV) partagent l’ambition d’opérer un virage vers une politique étrangère plus ambitieuse pour la planète.
Avec Martine Aubry, François Hollande et des plus jeunes comme Carole Delga ou Johanna Rolland, la candidate du PS tente de préparer l'après présidentielle. Le patron du PS, Olivier Faure, n'était pas invité et pas même au courant.
Ils étaient moins d'une dizaine autour de la table ce mercredi soir à la questure du Sénat. À l'invitation d'Anne Hidalgo, avec le sénateur Patrick Kanner en organisateur, Martine Aubry, François Hollande, la présidente de la région Occitanie Carole Delga ou encore la maire de Nantes, Johanna Rolland, tous se sont retrouvés à un dîner confidentiel afin de décider des grandes lignes à lancer au PS et dans un mouvement plus large dans l'après-présidentielle.
"Ce qui se joue dimanche est un vote de civilisation" clame Yannick Jadot, le candidat écologiste à l’élection présidentielle. "Je l’ai dit pour le climat, le plus grand défi de l’Humanité. L’idée même que l’on peut avoir des libertés, de nos conditions d’existence sont aujourd’hui percutées par le dérèglement climatique" poursuit l’eurodéputé. "Voter écologiste dimanche, c’est voter pour enfin engager les grandes transformations."
Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast Libélysée revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Ce mercredi, au tour de la socialiste Anne Hidalgo.
Libélysée revient sur les coulisses d’une candidature qui n’a jamais pris, sur l’attitude de celle qui a tenu bon et n’a jamais rien laissé transparaître, comme insensible aux pires sondages, à l’engouement de certains pour le retour de Christiane Taubira, comme aux rumeurs incessantes sur son «débranchage» par le PS. Depuis son 20 heures de TF1 le 8 décembre, la première campagne présidentielle de la maire de Paris est allée de mal en pis. Pourtant, à un moment, elle y a cru, comme vous pouvez l’entendre dans cet épisode spécial.
La candidate du Parti socialiste, invitée des matins présidentiels de franceinfo, a plusieurs fois attaqué ses concurrents, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.
"Emmanuel Macron n'est plus une option pour les gens de gauche (…) et Jean-Luc Mélenchon, c'est une impasse", a attaqué Anne Hidalgo, ce mardi sur franceinfo. La candidate socialiste à l'élection présidentielle a ainsi réaffirmé sa volonté de "convaincre les Françaises et les Français qu'il y a une gauche républicaine, laïque, écologique, sociale, européenne", qu'elle incarne, et qu'elle appelle à "se relever avec fierté".
A trois jours de la fin de la campagne, le candidat « insoumis » à l’élection présidentielle 2022 a tenu un grand meeting à Lille, retransmis, grâce à des hologrammes, dans onze autres villes du pays.
Jean-Luc Mélenchon et ses hologrammes – son meeting de Lille, mardi 5 avril était diffusé grâce à ce procédé dans onze autres villes – ont appelé à « la plus incroyable bifurcation politique » dans le cas de son accession au second tour dimanche.
PRÉSIDENTIELLE 2022. Dans une interview à Batiactu, Yannick Jadot détaille les mesures de son programme relatives aux secteurs de la construction, du cadre de vie et de l'énergie. Le candidat d'Europe Écologie - Les Verts revient notamment sur ses propositions en faveur des entreprises ainsi que sur ses ambitions en matière de logement et d'artificialisation des sols. Il livre également sa vision de la cohésion des territoires, notamment des grands projets comme le Lyon-Turin, ainsi que ses préférences pour le bouquet énergétique de la France. Entretien.
Jean-Luc Mélenchon a déclaré en meeting qu'Emmanuel Macron voulait "envoyer un gosse de 12 ans en apprentissage". "Fake news", lui répond le président-candidat
À deux semaines de la présidentielle, l’échec d’Anne Hidalgo est déjà acté au PS. Dans le parti, l’heure est aux règlements de compte. « Marianne » a enquêté sur les coulisses d’une campagne qui n’a jamais décollé, marquée par de multiples revirements de la candidate. Découvrez un extrait de notre enquête en accès libre.
Au Cirque d’Hiver, à Paris, pour son dernier grand meeting de campagne, la candidate socialiste s’est mise en mode kamikaze. Bagarreuse, pugnace, dure à cuire, parfois brillante, elle annonce la couleur à ses rivaux rêvant de ses funérailles. On ne va pas l’enterrer facilement.
Si le président de la Métropole de Lyon semble enfin avoir des collaborateurs fidèles et efficaces, le maire de Lyon tâtonne encore.
Selon Tribune de Lyon, il a décidé de s’administrer les services de Joakim Le Menestrel. Le bien nommé aura la tâche de distiller la petite musique de l’Hôtel de Ville sur les réseaux sociaux. Il devra également se pencher sur les relations avec les journalistes et la communication de Grégory Doucet.
Mais pas pour Marc Beaugé. Le 26 mars, en terre favorable, la candidate socialiste et ses troupes ont jeté leurs dernières forces dans la bataille pour la présidentielle.
En regardant cette photo, les optimistes se diront qu’Anne Hidalgo bénéficie de quelques supporteurs. Les pessimistes objecteront que s’ils sont tous là, sur scène, leur soutien ne pèsera pas lourd dans les urnes… Samedi, la candidate PS à la présidentielle était en meeting à Toulouse. Elle en a profité pour appeler à rebâtir l’école publique, reconstruire les hôpitaux, rétablir l’impôt sur la fortune, avant de demander à ses camarades de venir chanter la Marseillaise avec elle. Autour de la maire de Paris, ils étaient donc dix-sept. C’est déjà ça.
Ce dimanche 3 avril, le Journal du dimanche révèle dans ses colonnes que plusieurs célèbres écrivains soutiennent Jean-Luc Mélenchon dans sa course à l’Élysée. Certains s’impliqueraient même dans sa campagne.
La gauche, c'est nous": pour son dernier meeting de campagne au cirque d'Hiver à Paris Anne Hidalgo a invité les électeurs à faire mentir "les sondages", exhortant ceux qui ont quitté le PS à revenir vers leur "famille d'origine".
"Il n'est pas trop tard", assure la candidate, qui plafonne autour de 2 % dans les intentions de vote, et n'a jamais réussi à faire décoller sa campagne, dans un paysage politique très morcelé à gauche, où seul l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a réussi à tirer son épingle du jeu et s'est hissé à la troisième place, autour de 15 %
À une semaine du premier tour de l'élection présidentielle, les clips de campagne se multiplient sur les chaînes télévisées en raison des règles du temps de parole. Vendredi 31 mars dernier, la vidéo de Yannick Jadot n'a pas manqué de faire réagir jusque dans les rangs d'Europe Écologie les Verts.
Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a estimé dimanche que le quinquennat d’Emmanuel Macron était celui du « déni climatique » et de la « régression sociale »
Yannick Jadot, crédité de 5 à 6 % dans les sondages, a souligné sur LCI ce dimanche que la France est « le seul pays européen qui n’a pas atteint ses objectifs en matière d’énergies renouvelables ». Une réponse à l’appel « à la social-démocratie, aux gaullistes, en passant par les écologistes » à le rejoindre, lancé la veille par Emmanuel Macron.
Le candidat des Insoumis s'est rendu samedi matin au Collège des Bernardins pour une exposition sur les métiers liés à la restauration de la cathédrale
Au sous-sol du Collège des Bernardins, dans le Ve arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon écoute un artisan lui décrire les milliers d'opérations nécessaires à son métier de restaurateur de statues, un autre lui parler des vitraux, d'autres de la taille de pierre.
ELECTIONA bientôt une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, Anne Hidalgo, candidate PS à la peine dans les sondages, a reçu le soutien de Jean-Marc Ayrault, ex-Premier ministre
Le candidat communiste à la présidentielle a mené une action coup de poing devant l’Autorité des marchés financiers à Paris, visant nommément le cabinet de conseils McKinsey.
L'ancienne présidente du conseil politique de Yannick Jadot a dénoncé vendredi les propos tenus par Eva Joly sur le consentement dans un clip de campagne pour la présidentielle.
L’appel est signé notamment par la philosophe Sandra Laugier, le sociologue Bernard Lahire, le politiste Rémi Lefebvre ou encore l’historienne Aurélia Michel.
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste a qualifié samedi 2 avril de « petit plaisir » l’idée de terminer devant la candidate du Parti socialiste lors du premier tour de l’élection présidentielle. Il s’est aussi exprimé sur l’éventualité d’un second tour opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen.
Le candidat écologiste a plaidé pour une « protection transitoire » qui s’appliquerait à « des groupes entiers » et non à des individus isolés.
Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a proposé vendredi la création d'un statut de « déplacé climatique » pour les personnes qui doivent quitter leur pays pour des raisons environnementales, lors d'une audition par plusieurs associations. Interrogé à une semaine du premier tour (10 avril) de l'élection présidentielle sur la notion de « réfugié climatique », qui n'existe pas en droit actuellement, Yannick Jadot a balayé cette option qui nécessiterait de modifier la convention de Genève encadrant le statut de réfugié.
En grande difficulté dans les sondages, la candidate du PS à l’élection présidentielle a invoqué l’histoire du Parti socialiste et ses élus pour tenter de mobiliser « la France des travailleurs ».
A dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, la candidate socialiste Anne Hidalgo a appelé jeudi les électeurs et militants socialistes à « ne pas raser les murs » lors du scrutin et à « être fiers » des grandes conquêtes sociales de leur parti, lors d’un déplacement à Liévin (Pas-de-Calais).
Invité jeudi soir de l'émission politique "Elysée 2022" sur France 2, le candidat de La France insoumise a estimé que la polémique autour de ces sociétés était "un scandale" et que s'il était élu en avril, il serait "interdit de se substituer à l'Etat".
"Ceci est un scandale, l'Etat paye pour se démembrer". Invité de l'émission politique "Elysée 2022" sur France 2, jeudi 31 mars, le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s'est exprimé sur la polémique autour du cabinet de conseil McKinsey, ainsi que l'optimisation fiscale pratiquée par l'entreprise américaine. "Vous président, il n'y aura plus jamais de contrat des cabinets privés de conseil, que ce soit pour l'Etat, pour les communes, pour toutes les collectivités locales, c'est fini ?", lui a demandé la présentatrice, Léa Salamé. "Oui", a-t-il simplement répondu.
Il n'est qu'à 3,5 % dans les sondages mais le candidat communiste Fabien Roussel aura réussi à marquer la campagne, avec sa joie de vivre et ses mots simples
Inconnu jusqu'alors du grand public, Fabien Roussel crève l'écran depuis quelques mois et insuffle sa joie de vivre dans ses meetings. Les militants retrouvent la fierté d'être communistes, un mot qu'on croyait enterré. Et parmi ses soutiens, figurent d'anciens socialistes et des électeurs de gauche jusqu'alors désabusés.
Six candidats à la présidentielle ont participé le 30 mars au grand oral de l’agriculture, en répondant aux questions du Conseil de l’agriculture française. Tous ont présenté leur vision, sans remettre en cause la logique productiviste du secteur.
Que ferez-vous pour l’agriculture ces cinq prochaines années ? Voici la question à laquelle ont répondu six candidats à l’élection présidentielle mercredi 30 mars au matin. Fabien Roussel (Parti communiste), Marine Le Pen (Rassemblement national), Valérie Pécresse (Les Républicains), Éric Zemmour (Reconquête !), Jean Lassalle (Résistons !) avaient fait le déplacement à Besançon (Doubs) devant les agriculteurs de la FNSEA [1] réunis en congrès. Emmanuel Macron (La République en marche) avait enregistré la veille son intervention. Anne Hidalgo (Parti socialiste), Yannick Jadot (Europe Écologie-Les Verts) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) avaient décliné l’invitation. Enfin, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) n’avaient pas été invités, car annoncés en dessous de 2 % dans les sondages.
La candidate socialiste à la présidentielle a toutefois admis que la gauche devra "s'ouvrir" pour se reconstruire.
Le Parti socialiste "se relèvera" de l'élection présidentielle, a assuré la candidate PS Anne Hidalgo ce vendredi, tout en reconnaissant qu'il faudra "s'ouvrir" et engager un "travail" pour la reconstruction.
Tous les jours, jusqu'au premier tour de l'élection présidentielle, Thomas Snégaroff rencontre un(e) candidat(e) et l'interroge sur les hommes et les femmes, connus ou inconnus, qui l'ont construit(e). Aujourd'hui, Yannick Jadot, candidat Europe Ecologie-Les Verts, nous donne rendez-vous place de la Bastille, à Paris.