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Le coordinateur de la France insoumise a recadré les membres de l’organisation la Gauche Écosocialiste qui souhaitent constituer un « courant » au sein même du parti.
ans une missive adressée aux membres de la Gauche Écosocialiste (GES), Manuel Bompard a recadré les velléités de certains membres de l’organisation qui souhaitent former « un couranten interne » au sein même de la France insoumise (LFI).
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INFO LE PARISIEN. Le coordinateur national de LFI s’est fendu d’une lettre, consultée par Le Parisien, aux dirigeants de la Gauche Ecosocialiste, un micro parti proche de Clémentine Autain, qui souhaitent former un « courant » au sein du mouvement « gazeux » de Jean-Luc Mélenchon.
Le Figaro - Législative partielle : la socialiste dissidente Martine Froger l'emporte en Ariège face à LFI
La bataille locale était devenue un véritable enjeu national entre opposants et défenseurs de la Nupes.
La socialiste dissidente Martine Froger a largement emporté dimanche soir la législative partielle en Ariège avec 60,19 % des voix face à la députée sortante LFI Bénédicte Taurine (39,81%). Une victoire pour les socialistes hostiles aux Insoumis. Un coup dur pour la Nupes et le patron du ps Olivier Faure. Au premier tour, l'Insoumise était arrivée en tête avec 31,18% des voix mais elle avait perdu 3.500 voix par rapport à juin 2022.
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Communiqué du PS : Un duel de la gauche arbitré par les voix de celles et ceux que la gauche combat au quotidien
Ce dimanche se tenait le 2nd tour de l’élection législative partielle dans la 1ère circonscription de l’Ariège, qui opposait deux candidates de gauche.
Martine Froger remporte l’élection avec 60,2 %, devant Bénédicte Taurine qui obtient 39,8 %.
Le Parti socialiste remercie Bénédicte Taurine, arrivée en tête du 1er tour en étant soutenue par l’ensemble des partis de gauche - socialistes, communistes, écologistes et insoumis-, pour son engagement et la campagne qu’elle a menée. Ce soir, l’union de la gauche comme l’intergroupe de la NUPES à l’Assemblée nationale perdent une députée.
Avec 11 758 voix ce soir, Martine Froger fait plus que doubler son score du 1er tour (5 742 voix - 26,42 %). Sauf à penser que la gauche représente 100 % des voix en Ariège, cette progression de 6016 voix entre les deux tours doit évidemment beaucoup au report des voix de la candidate de Renaissance (2 323 voix, 10,68 %) - qui avait explicitement appelé à voter pour la candidate dissidente PS -. Mais chacun comprendra aisément que cela ne suffit pas à expliquer ce score. Pour mémoire le candidat arrivé en 3e position avec 5 387 voix, (24,78 %) était le candidat du RN.
Seul le désistement républicain traditionnel de la candidate arrivée seconde au 1er tour permettait d’éviter un duel de la gauche arbitré par les voix de celles et ceux que la gauche combat au quotidien, à droite et à l’extrême-droite.
Les félicitations du ministre de la réforme des retraites qui salue ce soir la victoire de Martine Froger, sont un affront aux millions de françaises et français qui manifestent depuis des mois.
Ce soir, c’est une victoire à la Pyrrhus qui n’ouvre aucune perspective pour la gauche puisqu’elle s’est construite dans une alliance avec les droites contre l’union de la gauche et des écologistes.
La gauche ne peut être l’alternative qu’unie et rassemblée. C’est le rassemblement de la gauche et des écologistes en juin qui a permis l’élection de 150 députés et empêché l’obtention d’une majorité absolue du président de la République, comme de subir un groupe RN plus important encore.
Bénédicte Taurine, la députée LFI sortante, soutenue par la Nupes - et donc le PS - fera face à la dissidente socialiste, Martine Froger, lors du second tour dimanche prochain. Troisième, le candidat RN est éliminé au premier tour.
Voilà encore un rendez-vous dont le PS se serait bien passé. Le second tour de l'élection législative partielle en Ariège, dimanche prochain, risque de raviver la flamme des tensions, jamais complètement éteinte depuis le congrès de Marseille fin janvier. Arrivée en tête (31,18 % des voix), la députée LFI sortante Bénédicte Taurine, soutenue par la Nupes - et donc officiellement par le PS - fera face à une candidate… socialiste, dissidente, Martine Froger (26,42 %). Une petite surprise tant la progression par rapport à sa première aventure solitaire du mois de juin est forte. Elle avait, à l'époque, échoué à la quatrième position, en recueillant seulement 18,08 % des voix.
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PolitiqueLe scrutin est regardé de près par la gauche car la députée Nupes/LFI sortante est opposée à une socialiste dissidente, soutenue par Carole Delga, la présidente PS de la région Occitanie
La députée sortante Nupes/LFI de la première circonscription de l’Ariège, Bénédicte Taurine, est arrivée ce dimanche soir en tête du premier tour de la législative partielle avec 31,18 % des voix. Elle devance la candidate socialiste dissidente, Martine Froger (26,42 %) et le candidat du Rassemblement national Jean-Marc Garnier, qui obtient 24,78 % des voix et arrive troisième, et ne sera donc pas présent au second tour.
Contrairement au scrutin de 2022 où elle s’était qualifiée, Anne-Sophie Tribout, la candidate de la majorité présidentielle, s’effondre avec seulement 10,69 %.
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1er tour de l'élection législative partielle en Ariège : Le Parti socialiste appelle au désistement républicain au profit de la candidate de gauche arrivée en tête et à refuser de faire arbitrer un duel de second tour par la droite et l'extrême droite
– Dimanche 26 mars 2023
À l'issue du 1er tour de l'élection législative partielle qui se tenait en Ariège ce dimanche, la candidate de la NUPES, Bénédicte TAURINE, soutenue par le Parti socialiste, arrive en tête avec 31,18 % des voix. Elle devance clairement Martine FROGER, candidate dissidente (26,42 %), arrivée seconde devant le candidat du RN (24,78 %) et la candidate Renaissance (10,69 %).
Le Parti socialiste félicite Bénédicte TAURINE pour son résultat, qui confirme sa place du 1er tour de l'élection de juin 2022. Il salue également le résultat de Martine FROGER, arrivée seconde, qui avec Bénédicte TAURINE, marque la dynamique de la gauche dans une période marquée par le débat sur la retraite à 64 ans.
Il regrette cependant que la présence de deux candidatures de gauche au 1er tour n'ait pas permis une victoire dès aujourd'hui alors même que le parti présidentiel s'effondre en divisant son score par deux et que la candidate RN démontre, par son incapacité à aborder le second tour, l'absence de dynamique de l'extrême-droite.
Dans la perspective du second tour, le rassemblement de toute la gauche doit demeurer notre priorité. C'est pourquoi le Parti socialiste invite au désistement républicain, traditionnel à gauche, de la candidate arrivée en deuxième position. L'élection d'une députée de gauche doit se faire en cohérence et dans la clarté quant à l'opposition à la politique conduite par Emmanuel Macron. Aucune confusion ne doit être possible sur l'interprétation à donner du résultat du second tour. Les duels à gauche ne peuvent être arbitrés par la droite et l'extrême droite.
Alors que la députée LFI a suscité la polémique après un tweet sur la rafle du Vél d’Hiv, Olivier Faure a tenu une position pour le moins périlleuse. Ce lundi 18 juillet, le premier secrétaire du PS a regretté les écrits de l’Insoumise tout en dénonçant un acharnement de la Macronie à son encontre.
La polémique ne cesse d’enfler et Olivier Faure apparaît embarrassé. Deux jours après le tweet de Mathilde Panot affirmant qu'Emmanuel Macron « rendait honneur à Pétain » à l’occasion du 80e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv, le premier secrétaire du Parti socialiste, a été contraint de réagir.
Les chefs de groupe de gauche à l’Assemblée nationale ont trouvé un accord pour porter ensemble le texte qui sera déposé demain au Parlement.
La Nupes pouvait-elle résister à l’épreuve de la motion de censure ? Selon les informations du Parisien, les quatre forces politiques composant la Nupes porteront et voteront ensemble la motion de censure qui doit être déposée demain à 14h30 à l’Assemblée nationale. « Il y aura bien une motion de censure commune à l’intergroupe », confirment ce mardi deux présidents de groupes parlementaires. L’information a été confirmée publiquement ce mardi après-midi en conférence de presse.
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Rendez-vous ce mardi 5 juillet à 13h00 pour une conférence de presse en direct de présentation de la proposition de loi des groupes de la NUPES visant à répondre à l’urgence sociale. Réagissez et partagez ce lien avec #UrgenceSociale.
Le député insoumis de la Seine-Saint-Denis a été élu président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale après un vote interne à suspense.
Sans majorité absolue, le camp présidentiel et ses 246 élus va devoir négocier sur chaque réforme pour pouvoir gouverner. Le RN aura son groupe parlementaire avec 89 sièges.
Elu depuis 2012 dans la 11ᵉ circonscription du département, le premier secrétaire du Parti socialiste a devancé Charlyne Péculier, candidate de la majorité présidentielle.
L’essai est transformé. Après sa victoire lors du premier tour, Olivier Faure est parvenu, dimanche 19 juin, à conserver son siège de député de la 11e circonscription de Seine-et-Marne. Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) l’emporte avec 64,45 % des suffrages exprimés, devant Charlyne Péculier, la candidate de la majorité présidentielle, qui échoue donc avec 35,55 % des voix.
La professeur de 37 ans a bénéficié d’un important report de voix des électeurs déçus par le macronisme.
Coup de théâtre dans la 6e circonscription du Finistère. La candidate PS de la Nupes, Mélanie Thomin, a renversé Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale.
En remportant 133 sièges de députés, l'union de la gauche, emmenée par le leader de La France insoumise, entre en force à l'Assemblée nationale. Une performance liée avant tout à la campagne en trompe-l'œil de Jean-Luc Mélenchon pour briguer Matignon.
Il ne sera certes pas le prochain Premier ministre, mais il a réussi un coup politique. A l'issue du second tour des élections législatives, dimanche 19 juin, Jean-Luc Mélenchon affichait une satisfaction déconcertante. "Ce qui se présente, c'est une situation totalement inattendue, absolument inouïe : la déroute du parti présidentiel est totale, et aucune majorité ne se présente", a-t-il lancé, à Paris, fort de l'entrée à l'Assemblée nationale de 133 députés de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes).
La députée sortante de la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne est réélue à son siège avec 57,37 % des voix exprimées, contre 42,63 % pour son adversaire du Rassemblement national, Pierre Poma.
Elle siégera pour la troisième fois consécutive sur les bancs de l’Assemblée nationale : la présidente du groupe socialiste, Valérie Rabault, députée depuis 2012 et candidate de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), remporte le second tour des législatives avec 57,37 % des voix dans la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne.
La Nouvelle Union populaire écologique et sociale est devenue, dimanche soir, la première force politique d'opposition à l'Assemblée nationale.
La coalition de gauche, à défaut d'obtenir une majorité, est devenue la première force politique d'opposition à l'Assemblée nationale, dimanche 19 juin. À l'issue du second tour des élections législatives, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) a obtenu 133 sièges dans l'hémicycle du Palais-Bourbon.
L’ancien président du conseil général de l’Essonne devrait être un des piliers du groupe PS à l’Assemblée nationale.
Cinq ans plus tard, Jérôme Guedj tient sa revanche. Candidat au nom de la Nupes, le socialiste a emporté son second tour face à Amélie de Montchalin dans la 6e circonscription de l’Essonne. La macroniste se voit donc contrainte de quitter son poste de ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. En 2017, Amélie de Montchalinl’avait pourtant emporté et Jérôme Guedj avait, lui, été éliminé dès le premier tour dans cette circonscription. De retour à l’Assemblée nationale, le socialiste est attendu pour être un des piliers du groupe PS, et plus largement pour être une des figures de la Nouvelle Union populaire.
L’union des forces de gauche lui permet, à l’issue du second tour des élections législatives, d’être la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Mais sans coalition, la France insoumise, avec 72 députés, se retrouve derrière le Rassemblement national.
Il l’a annoncé : il changera de « poste de combat ». Sans le dire clairement, Jean-Luc Mélenchon a admis, dimanche, à l’issue du second tour des élections législatives, qu’il ne sera pas Premier ministre. En décrochant 131 sièges à l’Assemblée nationale, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) devient toutefois la première force d’opposition au Palais-Bourbon, devant le Rassemblement national et ses 89 députés. Mais pari réussi pour autant ?
Thomas Rudigoz (Ensemble!, Renaissance) est réélu dans la 1ère circonscription du Rhône, Julien-Laferrière (Nupes, Génération Écologie) dans la 2e, Anne Brugnera (Ensemble!, Renaissance) dans la 4e et Marie Charlotte Garin (Nupes, EÉLV) est élue en la 3e circonscription.
Le second tour des élections législatives à Lyon et dans la Rhône couronne trois LR, sept Ensemble! et quatre Nupes. Retrouvez tous les résultats en détails.
Mickaël Bouloux, maire socialiste du Rheu, candidat de la Nouvelle union populaire, écologiste et sociale (Nupes), a remporté les élections législatives dans la 8e circonscription d’Ille-et-Vilaine (Rennes centre et ouest et canton du Rheu), ce dimanche soir 19 juin 2022. Il bat le député LREM sortant, Florian Bachelier. Un destin qui n’était pas écrit pour cet ingénieur chez Orange, fils d’ouvrier des arsenaux de Cherbourg.
Avec 131 députés, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) est devenue la première force d’opposition à l’Assemblée, ce dimanche au second tour des législatives. Mais son fonctionnement, sous la forme d’un intergroupe dominé par les Insoumis, pourrait s’avérer délicat.
Le candidat soutenu par Carole Delga, le socialiste Joël Aviragnet, conserve son siège de député ce dimanche. Il remporte le deuxième tour de l'élection législative face au Rassemblement national dans la 8e circonscription de Haute-Garonne.
Après avoir faire entrer 147 députés à l'Assemblée nationale ce dimanche, l'union de la gauche doit désormais relever le défi de sa cohésion à l'épreuve du Palais-Bourbon. Différences programmatiques, agenda personnel... Plusieurs ténors pourraient être tentés de jouer rapidement leur partition.
Les élections législatives donnent lieu à une bataille de chiffres entre économistes visant les propositions de la Nupes, alors que celles d’Ensemble ! sont plutôt épargnées. Le résultat d’une domination culturelle des économistes orthodoxes depuis une quarantaine d’années.
Gabriel Attal et Agnès Pannier-Runacher assurent que le programme de la coalition de gauche conduit à une sortie de la France de l’Union européenne.
Alors que la majorité présidentielle est arrivée au coude-à-coude avec la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) lors du premier tour des élections législatives, dimanche 12 juin, les membres du gouvernement multiplient les attaques envers l’alliance de gauche menée par le leader de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs ministres d’Elisabeth Borne, la cheffe du gouvernement, ont assuré que le programme de la Nupes mènerait la France hors de l’Union européenne (UE).
Le décalage de l’âge de la retraite est parvenu à augmenter de 20 points le taux d’emploi des 60-61 ans, au prix social élevé d’un allongement du « sas de précarité » entre emploi et retraite. Chez les ouvriers, la hausse de la précarité, hors emploi entre 60 et 62 ans est même l’effet principal de la réforme, devant la hausse de l’emploi. A l’inverse chez les cadres, le décalage de la retraite se traduit principalement par une prolongation de l’emploi. Il n’y a pas de raison de penser qu’un décalage de l’âge légal à 65 ans n’accentuerait pas encore ces effets.
J’ai publié un texte dans le cadre de la Grande conversation 2022 de Terra Nova déplorant que le débat économique électoral tourne autour du sérieux budgétaire et de la question technique du multiplicateur budgétaire plutôt que du fond des programmes et notamment leur direction générale : doit-on garder le même cap économique et social qu’aujourd’hui ou effectuer une bifurcation écologique, économique et sociale avec une forte augmentation des dépenses et des prélèvements ? Cette question est celle posée dimanche, plutôt que de savoir si dans le programme, les prélèvements couvrent les dépenses.
En devenant la première force d’opposition, l’union de la gauche peut bénéficier de nombreuses prérogatives reconnues par la Constitution, notamment la présidence de la commission des finances. Des pouvoirs qui seraient renforcés si les macronistes n’obtiennent pas la majorité absolue.
Après avoir obtenu près de 25 % des suffrages au premier tour des législatives, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) espère obtenir la majorité absolue et placer Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Mais selon les projections de sièges, l’union de la gauche obtiendrait un nombre insuffisant de députés pour diriger le gouvernement, tout en lui permettant quand même de devenir la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Un rôle qui accorde de nombreuses prérogatives essentielles, reconnues par la Constitution.
Après les résultats du premier tour, les candidats des deux partis se retrouvent face à face dans de nombreuses circonscriptions.
Ils veulent secouer l'hémicycle. Des candidats issus des classes populaires désormais aux portes de l'Assemblée nationale. Au lendemain de sa qualification au second tour dans la 7e circonscription du Val-de-Marne, Rachel Kéké ne craint pas le contact pour convaincre et son profil séduit. "Les gens se retrouvent en moi. Ils savent qu'on se ressemble et qu'on mène le même combat", explique-t-elle. Presque une icône pour la Nupes, elle avait été révélée l'an dernier après 22 mois de lutte pour améliorer les conditions des femmes de chambres. Pour son opposante, Roxana Maracineanu, le visage ne doit pas cacher le programme : "Ce n'est pas le problème de Rachel Kéké, mais celui de Jean-Luc Mélenchon et du projet qu'il porte. Il faut être conscients que c'est la France insoumise que j'ai en face de moi".
La nouvelle ministre de la Transition écologique, candidate aux élections législatives, n’a obtenu que 31 % des voix au premier tour, dans sa circonscription de l’Essonne. En cas de défaite dimanche, elle devra quitter le gouvernement.
Le rendez-vous était donné place de la Victoire — sûrement une manière de s’autopersuader. À Palaiseau, le 14 juin, tout était mis en place pour venir à la rescousse d’Amélie de Montchalin.
La nouvelle ministre de la Transition écologique, également candidate aux élections législatives dans la 6e circonscription de l’Essonne, n’a obtenu que 31,46 % des voix au premier tour. Son rival, Jérôme Guedj, soutenu par la Nupes [1], est arrivé en tête avec 38,31 % des suffrages.
Avant le second tour des législatives, l’union de la gauche fait campagne en insistant notamment sur les mesures phares à destination des jeunes, son principal réservoir de voix, et en tentant de mobiliser derrière elle l’ensemble des opposants à Emmanuel Macron. La Nupes cible pour cela le projet du président en matière de pouvoir d’achat.
La Nupes propose d'abroger la « loi séparatisme », adoptée en 2021. Une mesure portée de longue date par Jean-Luc Mélenchon, qui tranche avec les positions adoptées par le PS et le PCF pendant la présidentielle.
C'est un point peu abordé par la Nupes dans cette campagne législative. Si la coalition de gauche venait à être portée au pouvoir, elle projette d'abroger la « loi séparatisme », adoptée en août 2021, après de très vifs débats au Parlement. Jean-Luc Mélenchon semble toutefois en faire une priorité. « Voter pour la République, c’est voter pour la liberté, l’égalité, la fraternité. Donc contre ses 21 lois liberticides, sa suppression de l’ISF, sa loi séparatisme », insistait-il dans le Parisien, ce mardi 14 juin.
Selon Manon Aubry, députée européenne de la France insoumise, aucune candidature de gauche dissidente n’a devancé les candidats de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale.... Au total, on compte une quinzaine de candidats qualifiés pour le second tour, sur les 70 candidatures socialistes dissidentes.
Premier tour des législatives 2022 : les leçons d’un scrutin
Marqué par un nouveau record d’abstention, le premier tour des élections législatives est un indéniable revers pour Emmanuel Macron, dont le score est inférieur à celui de sa réélection et dont l’assise électorale se retrouve, pour l’heure, plus étroite que celle de tous ses prédécesseurs, analyse le directeur du « Monde », Jérôme Fenoglio.
Deux forces politiques au coude-à-coude, un Rassemblement national en progression et un maintien fragile de la droite républicaine dans l'hémicycle... Dans un contexte d'abstention record, voici les enseignements que l'on peut tirer de ce premier tour, dimanche.
« Les résultats affichés sur le site du ministère de l’intérieur retirent du résultat de la Nupes [des] candidats qui étaient, pourtant, investis ou soutenus officiellement par notre alliance », fait valoir le parti de Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué publié lundi.
A l'issue du premier tour des élections législatives, l'Alliance des partis de gauche est en mesure de se maintenir dans 385 circonscriptions quand, en 2017, PS, PCF, LFI et écologistes ne pouvaient le faire que dans 146. En 2022, les duels entre Ensemble et la Nupes sont les plus nombreux : plus de 270 en tout. Il y a aussi une soixantaine de duels annoncés avec le RN et 25 avec des candidats LR. Tour d'horizon de quelques circonscriptions emblématiques.
Les candidats de gauche en outre-mer n’ont pas été comptabilisés comme appartenant à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, ce qui permet à la coalition macroniste de conserver une courte avance dans le décompte des voix au niveau national
« Alerte à la manipulation de Darmanin », a tonné sur Twitter Manuel Bompard, l’ex-directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, ce lundi 13 juin. L’« insoumis », candidat aux législatives dans les Bouches-du-Rhône, a dénoncé le décompte des voix opéré par le ministère de l’Intérieur, tronqué selon lui, pour faire « artificiellement apparaître » la coalition macroniste Ensemble ! en tête. « Alors que la Nupes réalise 6 101 968 voix (soit 26,8 %), le ministère de l’Intérieur ne lui attribue que 5 836 202 voix (soit 25,7 %) », a-t-il ajouté.
Après le premier tour des législatives, les proches d'Emmanuel Macron ont haussé le ton face à la "menace" que représenterait Jean-Luc Mélenchon et sa coalition.
“Des anarchistes d’extrême gauche”, rien de moins. Au premier tour des législatives, dimanche 12 juin, la percée importante de la coalition de gauche Nupes, qui ambitionne notamment de porter Jean-Luc Mélenchon à Matignon, est parvenu à semer l’inquiétude dans les rangs de la majorité présidentielle.