A LA UNE
Gouvernement Bayrou : il n’y a pas d’acquis à la non-censure - L'interview d'O. Faure au 20h de TF1.
Fondation Jean Jaurès - L’exode informationnel
Les Français sont des millions à fuir un écosystème médiatique saturé d’informations répétitives, anxiogènes et conflictuelles. Ce rejet du système informationnel dans son ensemble ressort très nettement de la deuxième vague de l’enquête sur la fatigue informationnelle : on y observe cet exode progressif, momentané ou plus pérenne, et qui pose un problème démocratique, dans la mesure où l’information est censée contribuer à l’émancipation de chacun. Plus que jamais, il devient donc nécessaire d’explorer des pistes pour réengager les citoyens dans un rapport plus sain, plus constructif avec l’information.
14 décembre
Le PS, clé de la survie politique de Bayrou à Matignon ? - C à Vous
BFM - Futur gouvernement, alliances... Comment le Nouveau Front populaire se divise face à Macron
La gauche affiche ses divisions face aux discussions avec le chef de l'État pour intégrer ou non le futur gouvernement. Volonté de se montrer capable d'exercer le pouvoir, crédibilité politique, risque de compromission... Les députés NFP ne jouent pas tous la même carte, au risque de l'implosion.
13 décembre
12 décembre
Les 4 vérités - Marine Tondelier
Pacte de non-censure : solution pour sortir de la crise ? - L’édito de Patrick Cohen - C à vous
Public Sénat - Face aux tensions entre PS et LFI, le Nouveau Front Populaire en pleine turbulence
Alors que le PS fait un pas vers le socle commun, en proposant un pacte de non-censure pour sortir du blocage à l’Assemblée, LFI dénonce une trahison. Reçus par Emmanuel Macron ce lundi, les écologistes saluent la proposition du Président d’une réunion commune à plusieurs partis. Les communistes assument la main tendue.
11 décembre
Le premier secrétaire du PS a dit ce mercredi ne pas vouloir la nomination du président du Modem à Matignon. Il n'annonce cependant pas de censure immédiate d'un éventuel gouvernement Bayrou.
HuffPost - Nouveau Premier ministre : Olivier Faure précise ses critères (et écarte François Bayrou)
Le numéro 1 du PS plaide toujours pour un Premier ministre de gauche. Mais s’il venait à en être autrement, il exige des garanties pour ne pas censurer à nouveau.
RFI - France: le PS prêt à larguer les amarres avec le Nouveau Front populaire?
Les lignes commencent à bouger après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Le parti socialiste, jusque-là lié au Nouveau Front populaire, n’écarte pas la possibilité d’entrer dans « l’arc de gouvernement » voulu par Emmanuel Macron pour sortir de la crise de régime qui couve. Un changement de ton notable après la séquence post-législatives mais qui, pour le moment, ne débouche sur rien de concret.
10 décembre
Le fondateur de La France insoumise appelle ses partenaires de gauche "à ne pas détruire" le Nouveau Front populaire. À quelques heures d'une réunion entre Emmanuel Macron avec notamment les socialistes, le PCF et les écologistes, Jean-Luc Mélenchon prophétise que les négociations "n'aboutiront pas".
8 décembre
Le Figaro - Gouvernement : Mélenchon menace les socialistes de «continuer le NFP sans eux»
Alors que les socialistes souhaitent engager des discussions avec la macronie sur la base de «concessions réciproques», le leader insoumis affirme qu’il ne soutiendra «aucun autre gouvernement que celui du Nouveau Front Populaire».
« Marianne » publie en avant-première cet appel pour défendre la filiale Fret de la SNCF menacée de démantèlement au moment où l’urgence écologique commande plutôt de développer ce mode de transport. Des parlementaires communistes, socialistes, écologistes mais aussi centristes et de la droite républicaine figurent parmi les premiers signataires de ce texte auxquels se sont déjà joints 600 autres élus du pays.
6 décembre
Le premier secrétaire du PS a rencontré le chef de l’Etat ce vendredi, déplorant que les autres membres du NFP ne soient pas consultés. Il a assuré que ses troupes socialistes ne participeraient « en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite ».
Le Premier secrétaire du Parti socialiste appelle Emmanuel Macron à désigner un « préfigurateur » pour organiser les négociations en vue de former un gouvernement.
5 décembre
Le NFP, qui a voté en bloc la censure du gouvernement Barnier, est plus divisé sur la stratégie à suivre pour la suite. Socialistes, écologistes et communistes avancent la possibilité d’un accord avec des forces du « front républicain », laissant les Insoumis seuls sur une ligne beaucoup plus fermée.
Dans un message partagé sur X, le chef de La France insoumise a pesté contre la rencontre entre les dirigeants socialistes, dont Olivier Faure, et Emmanuel Macron. Un échange à huis clos alors que le président de la République cherche son nouveau Premier ministre.
Boris Vallaud avait lui même pris la parole à la tribune de l'Assemblée nationale lors des débats précédents le vote de la motion de censure, mercredi. Il avait fustigé "l'échec de la méthode Barnier" et la "trahison du front républicain". Il appelle désormais aux compromis à gauche.
Au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier, Mathilde Panot a prévenu que La France insoumise censurerait tout futur Premier ministre qui ne serait pas issu du Nouveau Front populaire.
4 décembre
Fondation Jean Jaurès - Calendrier public et politique de décembre 2024
Quels sont les événements à venir au mois de décembre 2024 ? Antoine Pavamani propose un calendrier des actualités politiques, diplomatiques, juridiques, sportives et culturelles en France et à l’étranger jusqu’au 31 décembre 2024, un trimestre qui s’achèvera avec les vœux du président de la République.
Partisans de la censure du gouvernement de Michel Barnier, les 66 députés socialistes veulent imposer un « Premier ministre de gauche » en échange de compromis avec le bloc macroniste.
Devant sa tarte aux poires, Olivier Faure concède volontiers qu’il n’a pas réponse à tout. Mais il sait une chose : la probable censure à venir du gouvernement de Michel Barnier va faire basculer le pays dans une grande incertitude politique voire, qui sait, une crise financière. « Vous imaginez si Macron nomme un nouveau Premier ministre de droite et qu’il présente le même budget le 19 décembre, on repart sur une nouvelle motion de censure à Noël ? Et après ? On est un peu en terre inconnue », interroge-t-il, l’air inquiet.
3 décembre
Le patron du PS juge que l’ancien Premier ministre n’a pas la légitimité requise pour représenter l’ensemble du NFP.
Alors que le bail de Michel Barnier est sur le point de se terminer, les spéculations concernant son remplaçant commencent déjà. De leur côté, les socialistes réclament « un Premier ministre partageant les valeurs de la gauche sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front populaire » et jugent, à l’instar du chef des députés PS Boris Vallaud, que « la question des conditions d’une non-censure » avec les autres groupes doit être posée.
Plusieurs élus du Nouveau Front populaire n’ont pas signé la motion de censure. L’une d’entre eux explique l’avoir fait par esprit de «responsabilité».
Sept députés manquent à l’appel. La motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire (NFP) lundi précise dans son en-tête qu’elle est «présentée» par les quatre présidents de groupe de gauche «et 181 de leurs collègues». Soit 185 élus de l’Hémicycle au total. Or les quatre groupes du NFP cumulent 192 élus.
Dans une tribune publiée chez nos confrères de Ouest-France, les deux femmes politiques ont souligné l’urgence de « construire un projet commun » à gauche en vue des présidentielles de 2027, malgré les tensions actuelles au sein du Nouveau Front Populaire.
1er décembre
Fondation Jean Jaurès - Petit manuel de partage du pouvoir dans l’entreprise
Au lendemain du 7 juillet 2024, alors que les citoyens français ont fait barrage à l’extrême droite, il apparaît nécessaire de pérenniser ce « réveil démocratique ». Pour Laurence Ruffin, présidente de la Scop Alma et vice-présidente de la Confédération des Scop et des Scic (CG Scop), l’exercice démocratique doit être encouragé dans un espace de décision et de pouvoir souvent négligé : l’entreprise elle-même.
Au soir du 7 juillet 2024, 66,7% des électeurs s’étaient déplacés aux urnes, atteignant un taux de participation jamais vu depuis 1997 pour conjurer la menace imminente d’une prise de pouvoir de l’extrême droite1. Cet élan de participation tranche nettement avec un comportement électoral documenté depuis plusieurs décennies par les travaux des sociologues et politistes : au fil des scrutins électoraux, l’abstention se renforce et la confiance citoyenne envers les institutions s’érode. Ce constat s’enracine dans la crise de la démocratie représentative et l’affaiblissement de la démocratie sociale, rendue sensible par une maigre participation syndicale et peu d’adhésion aux partis politiques.