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Article de la fin de semaine - Page 2

  • Fondation Jean Jaurès - Inès Reg vs Natasha St-Pier, Laureline Dupont, Jérôme Fourquet : analyse d’un phénomène métapolitique

    L’incident entre l’humoriste Inès Reg et la chanteuse Natasha St-Pier lors des répétitions de l’émission familiale Danse avec les stars de TF1 en mars dernier est révélateur, selon Laureline Dupont, directrice adjointe de la rédaction de L’Express, et Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop, de quelques-unes des tendances d’une société française en mutation : clivages ethnoculturels et générationnels, rôle des réseaux sociaux, entertainment à forte valeur capitalistique.

    Des voix qui s’élèvent, des esprits qui s’échauffent. Une famille – parents dans la cinquantaine, fille dans la vingtaine – qui, sur le quai de la gare d’une ville moyenne loin de Paris, se déchire. Objet de leur discorde : le « clash » entre Inès Reg et Natasha St-Pier. Une polémique comme seule la télévision – et la politique – aujourd’hui peut en produire. Pour ceux qui auraient manqué un ou plusieurs épisodes, en voici le résumé : Danse avec les stars, programme phare de TF1, DALS pour les intimes, réunit cette année notamment l’humoriste Inès Reg et la chanteuse Natasha St-Pier. Lors d’une répétition filmée le 31 janvier 2024 (mais non diffusée par la chaîne), Inès Reg aurait prié Natasha St-Pier et son entraîneur, le danseur Anthony Colette, de baisser le volume de leur musique. Après une discussion vive, la chanteuse aurait traité l’humoriste de « petite salo… » avant de lui présenter ses excuses, expliquant avoir cru qu’il s’agissait d’une « séquence », c’est-à-dire de jouer une dispute pour les caméras.

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  • Fondation Jean Jaurès - La France sous haute tension. Colères, anxiétés et ressentis

    La France ne serait-elle plus un pays au climat tempéré ? Des tensions au travail aux inquiétudes sociales, du sentiment d’insécurité à l’anxiété climatique : que penser de ces craintes qui délitent jour après jour le lien social ? Que faire de cette défiance qui mine le pacte républicain ? Qu’inventer pour davantage d’harmonie ? Trois actrices et un acteur de premier plan apportent leurs visions et proposent des solutions.

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  • Telos - La paix: à quel prix? Retour sur le pacifisme des années 1930 - Christophe Prochasson 20 mars 2024

    Si le passé ne tend pas un miroir au présent, pas plus que de l’histoire il ne soit possible de tirer des « leçons », comment néanmoins ne pas s’efforcer de réfléchir aux configurations semblables que laissent entrevoir des actes ou des discours même séparés par plusieurs décennies ? On abuse trop souvent de la référence aux années 1930 comme d’un épouvantail historique qu’il convient de toujours conjurer. On peut cependant utilement se pencher sur les modalités selon lesquelles (re)surgit aujourd’hui un pacifisme radical dont l’entre-deux-guerres pourrait être l’une des matrices.

    La paix dans laquelle vit l’Europe depuis plusieurs décennies est la fille d’une guerre terrible, ayant ensanglanté un continent entier dominé, plusieurs années durant, par la puissance maléfique du nazisme. Or, face à cet adversaire aux ambitions aussi impériales que destructrices, il y eut des voix et des politiques pour plaider le compromis. Le pacifisme des années 1930 n’est pas à la gloire d’une décennie où affleurait encore la mémoire si douloureuse des deuils de la Grande Guerre. Cet interminable deuil explique en partie les « lâches soulagements », selon le mot fameux de Léon Blum formulé au lendemain des accords de Munich, et les abandons politiques venus de droite et de gauche face aux totalitarismes.

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  • Fondation Jean Jaurès - Les trois familles politiques françaises dans le rapport à l’Union européenne

    Quelle vision les électeurs ont-ils de l’Union européenne et comment perçoivent-ils l’imbrication entre l’identité nationale et l’identité européenne ? Théo Verdier, co-directeur de l’Observatoire Europe de la Fondation, analyse les résultats de l’Enquête électorale française, réalisée par Ipsos pour le Cevipof, l’Institut Montaigne, Le Monde et la Fondation Jean-Jaurès, et identifie trois familles politiques – fédéraliste, souverainiste et composite – dans le rapport des Français au projet européen.

    À trois mois des élections européennes, les données de l’enquête électorale apportent une analyse fine du rapport qu’entretiennent les Français au projet européen. Un premier regard met en lumière la chute du macronisme, en recul de cinq points par rapport à l’enquête de mars 2019 et centré sur son noyau dur social : un électorat âgé, CSP+ et diplômé

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  • Fondation Jean Jaurès - Héritiers de l’avenir : Robert Badinter

    La Fondation recueille les témoignages de celles et ceux qui furent les principaux acteurs de l’histoire du Parti socialiste, les réunissant sous un titre emprunté à Pierre Mauroy, « Héritiers de l’avenir ». Cette collection constitue une source précieuse de compréhension des enjeux et des débats qui ont traversé la gauche depuis cinquante ans. Retrouvez l’entretien avec Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel, ancien Garde des Sceaux et ministre de la Justice, interrogé par Émeric Bréhier, ancien député, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.

    Robert Badinter devient en 1981 ministre de la Justice de François Mitterrand dans le deuxième gouvernement de Pierre Mauroy. Proche du nouveau président depuis plusieurs années, il reste avant tout comme celui qui abolit la peine de mort dans notre pays. Dans cet entretien, au-delà de l’abolition, Robert Badinter revient sur sa relation avec le Parti socialiste, nous fait participer aux coulisses de la campagne présidentielle de 1981 et évoque aussi une autre réforme emblématique portée par la gauche au pouvoir, la dépénalisation de l’homosexualité. Il revient longuement sur sa présidence au Conseil constitutionnel et son action pour instaurer la question prioritaire de constitutionnalité (QPC).

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  • Observatoire des inégalités - Que pensent les Français des inégalités ?

    Les trois quarts des Français estiment que la société est « plutôt injuste ». Cette part a augmenté de dix points depuis le début des années 2000. Que nous disent les enquêtes d’opinion en matière d’inégalités ? Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    75 % des Français estiment que la société française est « plutôt injuste », selon l’édition 2022 du baromètre annuel du ministère des Solidarités [1]. 23 % la trouvent « plutôt juste » et 2 % ne se prononcent pas. Cette enquête, réalisée tous les ans depuis plus de 20 ans confirme le résultat de nombreux sondages qui indiquent que les Français rejettent massivement les inégalités.

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  • Fondation Jean Jaurès - Marylise Léon, Mathieu Gallard, La société idéale de demain aux yeux des Français

  • Fondation Jean Jaurès - Vers une garantie d’emploi territorialisée pour une Europe solidaire

    https://www.jean-jaures.org/publication/vers-une-garantie-demploi-territorialisee-pour-une-europe-solidaire/

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  • LVSL - Les obstacles à « la reconquête du vote populaire rural » : discussion sur l’ouvrage de Cagé et Piketty

    Les faibles performances électorales de la gauche dans les campagnes populaires entraînent de vifs débats depuis plus d’un an. Le livre politique de cette rentrée 2023, un pavé de plus de 850 pages signé Thomas Piketty et Julia Cagé, a de nouveau ravivé cette discussion. Chiffres à l’appui, les économistes estiment que le succès de la droite et de l’extrême-droite dans ces territoires est avant tout la conséquence d’un abandon de la France rurale par les pouvoirs publics, plus que d’un rapport hostile à l’immigration. Pour le sociologue Benoît Coquard, qui a grandi dans ces campagnes et leur consacré un livre (Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin), cette analyse purement statistique oublie de se pencher sur les rapports sociaux particuliers caractéristiques de ces espaces. Les ouvriers, employés et autres individus populaires des campagnes ont en effet souvent comme modèle les petits patrons, artisans locaux et ont généralement des liens forts avec eux. Il détaille ici son point de vue, afin d’enrichir la compréhension des ressorts du vote des campagnes populaires. Article republié depuis The Conversation France.

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  • Fondation Jean Jaurès - Face à la casse du RSA, nous opposons la nécessaire mise en place d’un revenu minimum d’existence

    Par Johanna Buchter, Arthur Delaporte, Simon Rumel-Sixdenier, Guillaume Mathelier 

    À l’approche de l’examen à l’Assemblée nationale de la réforme du RSA que le gouvernement souhaiterait conditionner, Arthur Delaporte1, Simon Rumel-Sixdenier2 et Johanna Buchter3, avec la contribution de Guillaume Mathelier4, proposent avec le groupe socialiste à l’Assemblée nationale la mise en place d’un revenu minimum d’existence inconditionnel, revalorisé, ouvert aux plus de 18 ans, qui serait assorti d’un droit opposable à l’accompagnement pour l’insertion sociale. Plus largement, ils donnent des pistes pour repenser le modèle des prestations sociales.

    Le 3 septembre 2023, le président des Restos du cœur alertait sur une situation que l’inflation n’a fait que renforcer en France : le niveau des distributions de repas pour celles et ceux qui n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois explose5. Le 18 septembre 2023, la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale fera, quant à elle, sa rentrée sur un projet de loi porté par le président de la République qui restreint l’accès au principal filet de sécurité de ceux qui n’ont plus rien : le RSA. Traduisant l’engagement de campagne du candidat Macron à un second mandat (« l’obligation de consacrer 15 à 20 heures par semaine pour une activité permettant d’aller vers l’insertion professionnelle, soit de formation en insertion soit d’emploi 6 »), le projet de réforme du RSA a été présenté en Conseil des ministres le mercredi 7 juin 2023 au sein du projet de loi « Plein-emploi » visant plus largement à créer l’organisme France Travail.

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  • Fondation Jean Jaurès - Une école pour apprendre à penser par Gabrielle Halpern, Bruno de Monte

    La rentrée scolaire a fait ressurgir de nombreux débats autour du rôle concret de l’institution scolaire : école des savoirs ou d’apprentissage de la pensée ? Cet entretien croisé entre Gabrielle Halpern, philosophe, et Bruno de Monte, directeur général de Médéric, école hôtelière de Paris, creuse la question et les défis auxquels l’école fait face entre méthodes d’apprentissage interdisciplinaire à articuler, impact des nouvelles technologies et nécessité de revaloriser le rôle des enseignants pour former les citoyens de demain.

    L’école a connu et connaît de nombreux bouleversements depuis plusieurs années, comment pourrait-on la repenser ?

    Gabrielle Halpern : Avant de la repenser, il me semble important de réfléchir à la manière dont on dit l’école : éduquer, instruire, former, enseigner… La langue française tient son génie notamment de la diversité de ses mots, dont chacun exprime une nuance, de telle sorte qu’il n’y a pas de synonyme à proprement parler. En hommage à Jacqueline de Romilly, il nous faut donc parcourir ensemble un bref détour étymologique. « Enseigner » vient du latin « insignire », qui signifiait « signaler, désigner ».

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