Le président américain a un plan, plus radical, mieux défini : réorganiser la mondialisation. Pour s’orienter dans cette séquence particulièrement tendue, nous avons réuni les chiffres clefs quotidiennement mis à jour, les textes essentiels, les tendances de fond pour comprendre — et répondre — à cette grande transformation.
Trump et les droits de douane. Que cherche le président américain ?
La critique de la politique commerciale américaine est au cœur du discours public de Trump depuis les années 1980. Avec cet outil tarifaire, le président pense pouvoir mettre un terme aux «pertes» des États-Unis qui, selon lui, «subventionnent» leurs partenaires, mais aussi remplacer les impôts fédéraux sur le revenu et soumettre les autres pays à ses desiderata en matière de politique étrangère ou d’autres questions telles que la migration et le trafic de drogue — il a également menacé le Danemark de droits de douane si ce dernier refusait un transfert de souveraineté sur le Groenland.
— Ses positions ont largement été influencées par Peter Navarro, Conseiller principal pour le commerce et l'industrie manufacturière et Robert Lighthizer, le représentant au Commerce des États-Unis lors du premier mandat Trump. Tous deux pensent que certains pays comme la Chine, menant des politiques industrielles déséquilibrées qui leur permettent d’exporter beaucoup plus qu’elles n’importent, accumulent des richesses et du pouvoir en rachetant des actifs — entreprises, dettes, technologies – des nations déficitaires, notamment des États-Unis. Pour Lighthizer, cela aurait entraîné un transfert massif de la richesse américaine et rendu les citoyens américains plus pauvres.
— Ses positions ont largement été influencées par Peter Navarro, Conseiller principal pour le commerce et l'industrie manufacturière et Robert Lighthizer, le représentant au Commerce des États-Unis lors du premier mandat Trump. Tous deux pensent que certains pays comme la Chine, menant des politiques industrielles déséquilibrées qui leur permettent d’exporter beaucoup plus qu’elles n’importent, accumulent des richesses et du pouvoir en rachetant des actifs — entreprises, dettes, technologies – des nations déficitaires, notamment des États-Unis. Pour Lighthizer, cela aurait entraîné un transfert massif de la richesse américaine et rendu les citoyens américains plus pauvres.