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Communiqué - Page 4

  • PS - École : Jean-Michel Blanquer doit démissionner

     

    – Mardi 11 janvier 2022

    Communiqué du Bureau national du Parti socialiste

    Le Parti socialiste soutient le mouvement de grève annoncé le 13 janvier prochain à l’initiative des principaux syndicats d’enseignants et d’un large front des acteurs de l’éducation. Cette action exprime la fatigue et l’exaspération de toute une profession face à la gestion de la crise sanitaire dans les écoles et à l’absence de réponses du gouvernement à ses revendications.

    Depuis la rentrée de janvier et le protocole sanitaire imposé à la dernière minute par le ministre Blanquer, les élèves et leurs parents courent de test en test pendant que les ruptures répétées d’apprentissage pénalisent les élèves les plus fragiles, et que les personnels sont de plus en plus en souffrance face aux injonctions contradictoires de protocoles irréalistes. Depuis la rentrée de janvier, on compte trois nouveaux protocoles, depuis la rentrée de septembre cinq, et depuis le début de la crise près de cinquante sans toutefois garantir de bonnes conditions de protection et d’apprentissage pour les enseignants, les personnels et les élèves. Ce n’est pas un ajustement, c’est du pilotage à vue. C’est pourquoi nous demandons un protocole clair, discuté et adapté à la réalité des écoles et établissements, et communiqué aux acteurs concernés dans des délais raisonnables de mise en œuvre.

    Quand la situation est inédite et complexe, quand elle appelle des décisions exceptionnelles, il est contre-productif et même méprisant de continuer à vouloir décider de tout, toujours tout seul, depuis son bureau de la rue de Grenelle. C’est dans ces moments que l’écoute et la concertation sont plus nécessaires que jamais. On ne peut pas demander aux enseignants et personnels d’être présents pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire et rester sourd à leurs alertes. C’est pourquoi nous demandons la prise en compte des propositions des représentants des enseignants et professeurs, des élus et des parents d’élèves.

    Quand tout le pays connaît une forte reprise épidémique, et que les enfants et les adolescents sont particulièrement touchés par les contaminations, il n’est pas possible de faire croire que l’école serait une enclave protégée. Il se confirme a contrario que, depuis l’automne, elle est même un lieu de circulation élevée du virus. Début janvier, en quatre jours, le nombre total d'enseignants contaminés s’est avéré trois fois plus élevé que lors de la dernière semaine de classe de décembre, selon les chiffres du ministère. C’est pourquoi nous demandons le renforcement du protocole sanitaire en étudiant son passage au niveau 3 dans les collèges et lycées pour limiter les brassages.

    Il nous faut garantir le meilleur fonctionnement possible de nos écoles, c’est pourquoi nous demandons que le protocole sanitaire prévoie la fermeture d’une classe en fonction d’un taux d’élèves positifs ou absents et que le remplacement des enseignants absents soit assuré. De même, nous insistons pour que les enseignants bénéficient de masques FFP2 – qui assurent une meilleure protection face à un variant aussi contagieux qu’Omicron – et pour qu’une véritable politique publique de tests soit engagée dans les écoles – sur le modèle de ce qui se met en place dans l’académie de Paris – au niveau exigé par le conseil scientifique, à savoir un dépistage systématique et hebdomadaire.

    L’aération et la ventilation des classes et des locaux scolaires étant une donnée importante dans la lutte contre la propagation du virus, le Parti socialiste demande au ministre de communiquer un point précis sur la mise en œuvre de capteurs de CO2 et de purificateurs d’air dans les établissements. Cet investissement doit être déployé à grande échelle comme le recommande l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), mais il ne saurait incomber aux seules collectivités locales qui font déjà beaucoup depuis deux ans pour s’adapter à la situation. Le Parti socialiste demande au gouvernement d’abonder l’enveloppe actuellement débloquée de 20 millions d’euros, très insuffisante, pour aider les mairies, départements et régions qui n’en ont pas les moyens à s’équiper, et de doubler le plafond d’aide maximum prévu par capteur – aujourd’hui de 50 euros seulement.

    Il ne suffit pas de se gargariser que les écoles restent ouvertes, ce que, par ailleurs, nous n’avons eu de cesse de plaider depuis le premier confinement pour ne pas aggraver le décrochage scolaire, encore faut-il s’en donner les moyens, ce qui n’a pas été fait depuis bientôt 24 mois.

    Avec la crise sanitaire, la gouvernance solitaire du ministre Blanquer touche à ses limites. Qu’a fait le ministre pour aider l’école à vivre par temps de Covid ? Rien, ou si peu. Manque de personnels, équipements informatiques défaillants, décrochages scolaires plus nombreux, protocoles à répétition : les mêmes questions se posaient déjà en 2020 lors du déconfinement. Depuis deux ans, le ministre Blanquer n’a pas réussi à installer l’école de la confiance, à concilier protection et scolarisation. Il semble d’ailleurs aujourd’hui plus préoccupé par la promotion de son club de réflexion.

    C’est pourquoi nous invitons aujourd’hui le ministre Blanquer à démissionner plutôt que de continuer à mettre l’école aux bords de la crise de nerfs.

  • PS - Soutien à la mobilisation du 4 décembre pour la défense des hôpitaux publics

     

    - Vendredi 3 décembre 2021

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Antoine Pelissolo, secrétaire national adjoint à la Réforme du système médical et hospitalier

    Plus que jamais, la santé est une préoccupation majeure des Français. L’hôpital public, un des piliers de notre système de soin, assure des missions multiples de proximité, de recours, d’excellence, de recherche et de formation. Il permet à tous d’être pris en charge avec les traitements les plus modernes, et cela en particulier pour les plus fragiles et les moins favorisés d’entre nous. Ceci fait la fierté de notre République, mais n’est possible qu’au prix de l’implication forte des professionnels qui font vivre l’hôpital au quotidien et qui lui apportent leurs compétences et leur souci de l’autre et de l’intérêt collectif. Au plus fort des vagues de la crise sanitaire, ces personnels ont démontré leur courage et leur engagement sans faille, grâce auxquels les hôpitaux ont fait face à une pression sans précédent.

    Mais aujourd’hui, ces professionnels dénoncent un véritable délabrement du système hospitalier, et beaucoup d’entre eux le quittent, ne pouvant plus accepter les conditions de travail et de rémunération qui leur sont proposées. Le nombre de postes vacants et le nombre de lits et de services fermés représentent non seulement une dégradation très dangereuse de l’offre de soins (avec par exemple des services d’urgence qui ne peuvent plus ouvrir en continu, ou des hôpitaux psychiatrie en « plan blanc » uniquement par manque de personnels), mais aussi un signal d’alarme sur l’avenir de nos hôpitaux. Si un plan massif de soutien, accompagné de réformes de fond, n’est pas engagé au plus vite, l’accès à des soins de qualité et même à des soins de base risque de ne plus être possible dans nombre de territoires.

    Parmi les mesures les plus urgentes, le Parti socialiste demande :

    • L’arrêt des fermetures de lits et la réouverture de tous ceux dont les besoins sont avérés au plan médical ;

    • La définition et le respect de ratios minimaux de personnels par service pour assurer des conditions de travail et de sécurité adaptées aux soins prodigués ;

    • Une revalorisation des rémunérations des soignants pour les porter à la hauteur de celles des pays occidentaux ;

    • Une réforme des modalités de financement pour qu’elles soient basées sur les besoins de santé publique et non sur des objectifs comptables ;

    • Une véritable démocratie sanitaire impliquant les personnels, les usagers et les élus dans la gouvernance des hôpitaux.

    Devant l’urgence de la situation et l’absence de réponse du gouvernement aux demandes des personnels, le Parti socialiste soutient les mobilisations et les manifestations du 4 décembre pour la défense des hôpitaux publics.

  • PS - Vote sur la PAC : une réforme de la politique agricole qui n’a plus de commune que le nom

     

    - Vendredi 26 novembre 2021

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste 

    Dominique Potier, secrétaire national à l’Agriculture et l’Alimentation durables

     Dans la même lignée que les eurodéputés de la délégation de la gauche sociale et écologique française du Parlement européen, Olivier Faure, Premier Secrétaire, et Dominique Potier, secrétaire national à l’Agriculture et à l’Alimentation durables, regrettent cette nouvelle PAC qui ne se donne pas les moyens d’une réelle transition agroécologique et d’une véritable justice sociale.

    En effet et sans surprise, le Parlement européen a adopté mardi les trois rapports définissant la politique agricole « commune » (plans stratégiques ; règlement horizontal ; organisation commune des marchés).

    Les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique ont voté contre le rapport sur les plans stratégiques de la PAC. Pour Éric Andrieu, vice-président socialiste du groupe S&D et rapporteur du texte sur l’Organisation commune des marchés (OCM), cette nouvelle PAC, qui entrera en vigueur en 2023, a échoué à devenir réellement plus verte :

    « L’alignement de la PAC sur les engagements environnementaux et climatiques de l’Union européenne va se faire via les plans stratégiques nationaux : cela revient, ni plus ni moins, qu’à renationaliser la PAC et à mettre les normes et les agricultures européennes en concurrence entre elles ».

    « Avec un budget qui représente près d’un tiers du budget de l’Union européenne, soit presque 60 milliards d’euros, il y avait moyen de faire de cette politique le fer de lance contre le dérèglement climatique, d’agir radicalement pour défendre la biodiversité. Malheureusement, c’est dans chaque État membre que sera déterminé le niveau d’ambition et les règles. C’est un choix dangereux qui fait que la PAC n’a plus de commune que le nom ! ».

    Par contre, la délégation de la gauche sociale et écologique a soutenu le rapport Andrieu sur l’Organisation commune des marchés :

    •  Ce texte constitue en effet un véritable progrès, qui permettra de mieux prévenir et gérer les crises agricoles ;
    •  Les agriculteurs doivent obtenir un revenu plus équitable et plus stable si on veut les encourager à prendre les risques de la transition environnementale. Et, parce que l’autorégulation est un mirage, Éric Andrieu a obtenu un renforcement des pouvoirs de la Commission pour réguler les marchés, notamment grâce à la création d’observatoires qui suivront les prix et les marges dans les différentes filières ainsi que le niveau des stocks alimentaires. De nouvelles dérogations ont été obtenues au droit de la concurrence afin de permettre aux agriculteurs de mieux s’organiser afin d’avoir un revenu plus équitable ;
    •  La Commission empêchera enfin l’importation de produits qui contiennent des résidus de pesticides dont l’usage est interdit en Europe.

    Nous ne pouvons que regretter l’adoption des autres textes, qui rendent les objectifs de la stratégie biodiversité, ou de la « fourche à la fourchette », inatteignables.

    Cette PAC de l’immobilisme fait par ailleurs l’impasse sur les enjeux majeurs de l’accès à la terre et des aides à l’activité, conditions sine qua non pour le renouvellement des générations.

  • PS - Assurance chômage : le carnage En Marche !

     

     - Mercredi 1er décembre 2021 - 

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Vincent Duchaussoy, secrétaire national au Travail, Nouvelles Formes de travail et Emploi

     Aujourd’hui mercredi 1er décembre, les règles de l’assurance chômage changent de nouveau, parachevant la réforme poursuivie depuis l’été 2019 par le gouvernement. Ce dernier volet, qui modifie la période travaillée nécessaire pour ouvrir le droit à une indemnisation, était en réalité le premier volet de la réforme et avait déjà été mis en œuvre entre novembre 2019 et juillet 2020, avant d’être suspendu sous l’effet de la crise sanitaire.

    Il dispose que pour pouvoir ouvrir des droits à l’assurance chômage, un travailleur sans emploi doit pouvoir justifier d’une période travaillée de six mois sur les vingt-quatre derniers mois, contre quatre mois sur vingt-huit dans le régime précédent. Durant les huit mois pendant lesquels elle a été appliquée, cette disposition a conduit au rejet moyen de 20 000 ouvertures de droits par mois. Soit plus de 150 000 personnes qui, à la suite de la perte de leur emploi, se sont vu refuser l’ouverture de droits au chômage !

    On le voit bien, cette disposition est donc très utile pour diminuer artificiellement les statistiques du chômage, beaucoup moins pour lutter contre la précarisation que vivent les travailleurs les plus éloignés de l’emploi. Car c’est bien ceux-ci qui seront le plus pénalisés par cette réforme, qui plus est inadaptée à la réalité du marché du travail en France. Dans certains bassins d’emploi, la majorité des emplois proposés sont des contrats temporaires de moins de six mois ! Qui ne seront donc potentiellement plus pourvoyeurs de droits.

    Une nouvelle fois, le Parti socialiste réaffirme sa totale opposition à cette réforme inique et porte, avec sa candidate Anne Hidalgo, l’engagement d’abroger immédiatement cette réforme et de négocier avec les partenaires sociaux une assurance chômage universelle qui protège tous les Français.

  • Procès d’Eric PS : Zemmour suite à ses propos sur les Mineurs Non Accompagnés : les Départements se mobilisent

    Ce mercredi 17 novembre s’ouvrira au Tribunal judiciaire de Paris le procès de M. Eric Zemmour suite à ses propos sur les Mineurs Non Accompagnés (MNA) tenus en septembre 2020 sur CNEWS. Plusieurs Départements se porteront parties civiles afin de réaffirmer la nécessité d’un accueil digne de ces jeunes en détresse.

    Dans sa chronique du 29 septembre 2020 sur CNEWS, M. Eric Zemmour déclarait : « Ces jeunes, comme le reste de l’immigration, il faut qu’ils ne viennent plus [...] tous, tous ! Ils n’ont rien à faire ici. Ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs... Il ne faut même pas qu’ils viennent ! »

    Une déclaration qui faisait suite à l’attaque à la machette le 25 septembre 2020 de policiers devant les anciens locaux de Charlie Hebdo par un jeune Pakistanais, alors qualifié à tort de mineur isolé. A la suite d’un dépôt de plainte par 22 Départements et 11 associations, le Parquet de Paris s’était saisi de l’affaire. Après un report décidé lors d’une première séance le 8 septembre dernier, le procès s’ouvre ce mercredi matin à la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire de Paris.

    Défendre un accueil digne et bienveillant par les Départements

    Si la chaîne CNEWS a été condamnée le 18 mars 2021 par le CSA à 200 000 € d’amende, ce procès entend soulever la responsabilité directe de M. Zemmour et faire valoir le préjudice subit notamment par les Départements, comme collectivités chargées de l’accueil et de la prise en charge des MNA, au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance.

    Alors que la France est signataire de la Convention internationale des droits de l'enfant, les Départements souhaitent rappeler la nécessité de protéger ces jeunes isolés étrangers qui arrivent en France pour fuir les désordres du monde, et de les accueillir avec dignité et bienveillance, au même titre que les autres jeunes pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance.

    Les Départements dénoncent par ailleurs le climat nauséabond entretenu depuis plusieurs mois autour de l’accueil de ces jeunes et l’escalade des propos haineux dont témoigne M. Zemmour, et qui n’ont d’autre but que d’attiser les tensions présentes dans notre société à des fins politiciennes.

    C’est dans ce contexte que plusieurs Départements ont souhaité se porter partie civile.

  • Idées d'été - Anne Hidalgo, Idées en Commun — 17 avril 2021 : Gauche : posons des actes concrets !

    Déclaration d'Anne Hidalgo à l'issue de la rencontre du 17 avril à la Villette

    La crise sanitaire, économique, sociale, environnementale et démocratique que traverse notre pays et dans laquelle il risque désormais de s’enliser durablement nous impose une exigence : celle de de nous hisser collectivement à la hauteur de la gravité historique du moment, pour réparer ce qui a été abimé et proposer un nouvel espoir à chacune et à chacun.

    Aujourd’hui, des représentantes et des représentants des partis politiques de gauche ainsi que des personnalités ont fait le choix de se rassembler pour affirmer leur refus des inégalités toujours plus criantes qui frappent les catégories populaires et les classes moyennes, pour trouver des réponses à la hauteur du péril environnemental qui s’annonce dans une démocratie malmenée, pour exprimer clairement leur volonté de travailler ensemble.

    Nous entamons ainsi, et c’est une bonne chose, une démarche de rassemblement pour répondre aux souffrances croissantes des Françaises et des Français dans un pays fracturé. 

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  • Afghanistan : le Parti socialiste appelle la France et l'Union européenne à se mobiliser pour le peuple afghan

     

    – Dimanche 15 août 2021

    Alors que les troupes des talibans sont entrées dans Kaboul et contrôlent à présent le pays, le retour au pouvoir d'un régime obscurantiste et violent est désormais une réalité à laquelle se prépare le peuple afghan.

    Le Parti socialiste exprime sa vive inquiétude sur le sort qui sera réservé aux femmes, aux enfants et aux hommes, issus de minorités ou non, et qui ne correspondront pas aux critères de ce régime barbare. Face à une telle perspective, l'ONU, mais aussi l'Union européenne et la France, ont pour devoir de prévenir la catastrophe humaine en cours. 

    Cette situation est aussi de notre responsabilité, car à la veille de commémorer les vingt ans de l'attentat du 11 septembre, il nous faut rappeler les raisons justes pour lesquelles la France est intervenue militairement en solidarité avec les États-Unis. Parallèlement à la présence des troupes occidentales, ce sont des milliards d'investissements qui ont été engagés dans le développement, l'économie et l'éducation et qui ont servi au pays et à toute une génération, même si une partie de cet effort a été minée par la corruption.

    Nous n'avons pas le droit d'abandonner les populations qui fuient déjà par peur de représailles ou de l'avènement de l'autoritarisme et de la barbarie. 

    C’est pourquoi le Parti socialiste appelle la France et l'Union européenne à l'organisation d'un vaste pont humanitaire, prioritairement dédié aux familles qui ont travaillé pour nos contingents militaires ou nos coopérations civiles. 

    Il demande en outre que des garanties soient exigées pour protéger les personnalités de la société civile afghane et les combattants de la liberté dorénavant menacés par leurs prises de position.

  • PS - Soutien à la manifestation « SOS international pour la santé » (29 mai à Paris)

     

    – Mercredi 26 mai 2021

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Antoine Pelissolo, secrétaire national adjoint à la Réforme du système médical et hospitalier

    La pandémie a mis au grand jour les compétences et l’engagement des professionnels de santé, confrontés à une crise exceptionnelle à la fois par son intensité et par sa durée. Cette crise est survenue alors que le système de santé, et en particulier l’hôpital public, connaissait déjà des difficultés majeures de fonctionnement depuis des années. Le manque de moyens et l’insuffisance de reconnaissance des métiers du soin décourageaient de plus en plus de professionnels de poursuivre leur activité. Ils ont pourtant répondu présents et ont sauvé des centaines de milliers de patients, au risque de leur propre santé et parfois de leur vie.

    Aujourd’hui, nous faisons avec eux le constat des inégalités d’accès aux soins, d’une qualité dégradée dans de nombreux secteurs, et de l’épuisement des soignants. Malgré des effets d’annonce, les mesures du Ségur de la santé n’ont pas répondu aux attentes des professionnels, et n’ont pas enrayé les vagues de départ ni permis de combler les postes vacants dans les hôpitaux. Parallèlement, des restructurations hospitalières comportant des réductions de lits sont toujours portées par le gouvernement, dans une logique purement économique ne tenant pas compte des besoins de santé publique pourtant criants aujourd’hui.

    Pour toutes ces raisons, le Parti socialiste, qui travaille depuis plusieurs mois à un programme présidentiel répondant à ces enjeux cruciaux de santé, soutient les revendications des collectifs et associations appelant à manifester le 29 mai pour défendre l’égalité d’accès à des soins de qualité. Les priorités que nous partageons sont en particulier l’accessibilité universelle aux soins et aux médicaments, le déploiement d’une véritable politique de santé publique à l’échelon national mais aussi européen, autour de la prévention et de la santé mentale notamment, et une augmentation massive de l’investissement dans les moyens humains et matériels du soin.

  • Proche-Orient : L'urgence est de recréer les conditions d'un processus de paix

    Mardi 11 mai 2021

    Après des semaines d’escalade des tensions, les heurts de ces derniers jours entre civils palestiniens et policiers israéliens à Jérusalem-Est, suivis de tirs de roquettes sur Israël et de frappes en représailles sur Gaza, ont causé la mort d’au moins trente Palestiniens, dont 9 neufs enfants, et blessé un demi-millier d’autres. Ces violences témoignent d’un nouvel épisode meurtrier dans la crise du Proche-Orient et rappellent l’urgence d’une relance sérieuse d’un processus de paix.

    En ces nouvelles journées tragiques pour les peuples palestinien et israélien, le Parti socialiste se joint à la condamnation du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et du Quartet, qui rappellent aux dirigeants des deux parties leurs responsabilités d’agir contre les extrémistes de tous bords, lesquels incitent à la haine et à la violence. 

    Alors que l’ONU et le Quartet ont également condamné les projets d’expulsion de familles palestiniennes des quartiers de Cheikh Jarrah et Silwan à Jérusalem-Est, à l’origine de l’escalade actuelle des violences, le Parti socialiste appelle l’ONU à s’engager fermement pour empêcher cet énième acte de déploiement de colonies sur un territoire officiellement reconnu comme occupé.

    Le Parti socialiste réaffirme sa position pour une résolution du conflit israélo-palestinien et pour une solution à deux États, vivant côte à côte en paix et en sécurité, conformément aux paramètres du droit international et des accords établis. 

    Après la présidence de Donald Trump qui avait envenimé la situation, le Parti socialiste attend de celle de Joe Biden qu’elle contribue à rétablir les conditions d’un retour constructif aux négociations pour une paix durable. Cela exigera également qu'en Israël et en Palestine, les institutions ne soient plus otages de forces régressives, ou qui alimentent le rejet et la haine, au détriment des citoyens des deux pays favorables au dialogue et à la réconciliation, pleinement respectueux du bon fonctionnement de la démocratie et de l’État de droit. 

    Le Parti socialiste attend également de l’Union européenne qu’elle assume pleinement ses responsabilités politiques avec l’ONU, ses partenaires des États arabes et les États-Unis, pour bâtir une nouvelle initiative. Dans cet objectif, il réitère son souhait que la France agisse avec d’autres États membres européens en faveur de la reconnaissance de l'État de Palestine aux contours prévus par les résolutions du conseil de sécurité de l'ONU.

  • Communiqué du Bureau national du Parti socialiste

     Mardi 11 mai 2021

    Après l’assassinat de Stéphanie Monfermé et le meurtre d’Eric Masson, et dans un contexte d’agressions répétées contre les policiers dans l’exercice de leurs fonctions, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, accompagné d’une délégation du Bureau national et des groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat, se rendra à la marche blanche nationale et citoyenne à l’appel unitaire des syndicats de police.

    Par cette participation, le Parti socialiste exprimera son attachement et son soutien plein et entier à la police républicaine. Il s’associera aux revendications portant sur l’amélioration des conditions de travail des policiers et des forces de l’ordre. Il réaffirmera la nécessité que notre État de droit évalue notre chaîne pénale et s’assure qu’elle réponde efficacement aux violences qui frappent les forces de l’ordre et, plus généralement, l’ensemble de celles et ceux qui assurent un service public auprès de la population.

  • PS - Renforcer la formation des policiers

     

    - Lundi 19 avril 2021

    David Habib, secrétaire national à la sécurité et à la protection des français

    Ce 19 avril, le Président de la République Emmanuel Macron est en déplacement dans l’Hérault sur le thème de la sécurité. Il a confirmé l’arrivée de 50 policiers supplémentaires et la création d’une école de guerre, académie de formation, dans la métropole de Montpellier.

    La police souffre encore des « années Sarkozy » : entre 2007 et 2012, près de 13 000 postes ont été supprimés et près d’une douzaine d’écoles de police ont été fermées. Si le gouvernement actuel poursuit et respecte son engagement de recruter 10 000 policiers, il faut rappeler qu’en 2020, le temps en école a été réduit de douze à huit mois.

    Les socialistes ont multiplié les alertes sur l’importance de la formation des policiers. En 2013, une réforme du code de déontologie avait été engagée par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et en 2016, une Direction centrale de la formation, avec 2 500 collaborateurs, avait été créée par Bernard Cazeneuve.

    Plusieurs propositions ont également été faites, comme par exemple la diversification des stages en formation initiale (dans les milieux associatifs ou auprès de la Justice) ; l’augmentation du temps de formation en école ; la réintroduction en formation de sujets comme les valeurs de la République, l’accueil des victimes ou la confrontation ; et une formation en management pour les futurs officiers.

    Enfin, les socialistes ont demandé à ce que le niveau d’exigence des concours soit rehaussé. L’augmentation du nombre de policiers recrutés nous oblige à consolider les cycles de formation. Une véritable police du quotidien ne peut se limiter à une seule augmentation des effectifs. Il lui faut un cadre clair et des objectifs précis ; c’est la condition pour faire de la police un véritable service public.