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Communiqué - Page 6

  • Le PS condamne fermement les méthodes de maintien de l’ordre utilisées à Cayenne

     

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Josette Borel-Lincertin, secrétaire nationale à l'Outre-mer

    Le Parti socialiste condamne fermement les méthodes de maintien de l’ordre qui ont été utilisées en fin de semaine dernière à Cayenne, en Guyane.

    En effet, les forces de l’ordre ont eu recours à un chien policier qui a été lâché dans les rues du chef-lieu guyanais contre des carnavaliers et des manifestants pacifiques. Ce lâcher de chiens vient résonner cruellement dans la mémoire collective des Outre-mer : ces animaux étaient utilisés pour mater les révoltes des anti-esclavagistes et des esclaves au temps détestable de la colonisation.

    Au-delà du symbole, ces méthodes sont indignes d’une démocratie au XXIème siècle et elles n’auraient jamais été utilisées lors d’une manifestation similaire dans l’Hexagone.

    Le Parti socialiste exige du Gouvernement d’exclure à l’avenir un tel recours et de confirmer que de telles méthodes ne relèvent en aucun cas de la doctrine de maintien de l’ordre dans la République.

     

    Mardi 12 janvier 2021

  • PS - Renforcer la protection des mineurs contre la pédocriminalité

    Jeudi 7 janvier 2021

    Cécilia Gondard, secrétaire nationale à l'Égalité femmes/hommes

    La dénonciation par la courageuse Camille Kouchner d’actes de pédocriminalité commis sur son frère jumeau nous rappelle combien la protection des mineurs victimes de violences sexuelles doit demeurer une priorité. Les attaques qu’elle subit sur les réseaux sociaux ne sont rien d'autre que des tentatives désespérées de perpétuer la loi du silence et de l’omerta dans un pays où un Français sur dix affirme avoir été victime d’inceste.

    Les socialistes, dans la lignée des réformes qu'ils avaient déjà portées, travaillent depuis deux mois sur une proposition de loi portée par la députée socialiste Isabelle Santiago qui renforce la protection des mineurs victimes de violences sexuelles. En effet, depuis 2016, le mot inceste est inscrit dans le Code pénal.

    Nos priorités sont claires:

    1. Lutter contre la pédocriminalité par la mise en place d’un seuil d’âge à 15 ans : l’incapacité par la justice, dans un arrêt du 14 octobre 2020, de qualifier de viol des actes sexuels d’un beau-père sur sa belle fille de 13 ans, et, en novembre dernier et après 10 ans d’instruction, de requalifier en viols les violences sexuelles criminelles commises par 20 pompiers contre Julie, a mis en exergue les difficultés de la justice à mettre en oeuvre des lois supposées protéger les victimes. Il est clair qu’un enfant de moins de 15 ans qui a subi des violences sexuelles ne devrait pas avoir à prouver son absence de discernement. Il est temps d’ancrer dans la loi française la présomption de non‑consentement pour les enfants.

    2. Lutter contre l’inceste par la mise en place d’un seuil d’âge de 18 ans pour définir les infractions sexuelles lorsque l’auteur est un ascendant, ou une personne ayant, sur le mineur, une autorité de droit ou de fait.

    3. Aller plus loin sur la prescription, avec l’imprescriptibilité des viols et agressions sexuelles sur mineurs : elle est déjà inscrite dans la législation d’autres pays en Europe et prend en compte le phénomène de "l'amnésie traumatique”, un mécanisme de défense, fondé sur le clivage et la dissociation, qui amène les victimes à "verrouiller" leurs souvenirs.

    Enfin, le Parti socialiste travaille également sur la question de la prévention et de l’éducation au consentement dès le plus jeune âge, afin de mieux armer nos enfants face aux pédocriminels.

  • PS - États-Unis : le Parti socialiste salue la victoire de la démocratie contre la violence

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Jean-Marc Germain, secrétaire national aux Relations internationales

    Après la consternation du monde démocratique devant les scènes d’insurrection qui ont interrompu hier au Congrès américain la certification des résultats du 3 novembre 2020, y compris de la double victoire des sénateurs en Géorgie ce 5 janvier 2021, le 46e président des États-Unis est officiellement désigné.
     
    En ce jour où la démocratie américaine aura pu mener à son terme son processus électoral malgré le chaos et les violences instigués par le président sortant, le Parti socialiste réitère ses félicitations au président Joe Biden et à sa vice-présidente Kamala Harris. Ils incarnent à la fois la perspective d’un retour à l’apaisement ainsi qu’un nouveau souffle pour l’avenir de la société américaine. Il exprime aussi ses félicitations aux nouveaux élus de Géorgie, Raphaël Warnock et Jon Ossoff. Leur victoire offre à la Maison Blanche et au Parti démocrate les moyens politiques, économiques et législatifs de combattre efficacement les dégâts considérables de la pandémie causés par une gestion irresponsable, mais aussi de mettre en œuvre le programme ambitieux de progrès social et de cohésion sociétale des États-Unis.
     
    Le Parti socialiste se réjouit également que l’ère nouvelle qui s’ouvre soit celle du retour de cette nation aux côtés de ses partenaires dans la résolution des grands défis du siècle, à commencer par le sauvetage de la planète face à la menace climatique. Il observe cependant qu’en dépit de la leçon de respect des institutions donnée ce jour à ceux qui souhaitent les abattre, la démocratie s’impose désormais parmi les grandes causes à défendre. Les actes insurrectionnels d’hier et l’investiture prochaine du président Joe Biden constituent ainsi un double message de responsabilité : le devoir de rétablir la confiance en la démocratie face aux mensonges qui la dégradent et l’espoir que les États-Unis reprennent leur place pour s’opposer aux forces qui veulent l’annihiler.

     

    Jeudi 7 janvier 2021

  • Chine : le PS réitère son soutien à l'envoi d'une mission internationale dans le Xinjiang auprès des Ouïghours

     

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Jean-Marc Germain, secrétaire national aux Relations internationales

    Ces dernières années, plusieurs rapports ont dénoncé l'ampleur de la répression perpétrée par les autorités chinoises contre la communauté des Ouïghours et autres minorités musulmanes vivant dans la province du Xinjiang. Cette semaine encore, à la veille de la Journée mondiale des droits de l'homme commémorée ce 10 décembre, l'organisation Human Rights Watch a rapporté qu'entre 2016 et 2018 ce sont environ 2 000 membres de cette communauté qui auraient été placés en détention grâce à un logiciel intégré au système de surveillance électronique de la population.

    Le Parti socialiste réitère sa vive condamnation contre cette politique systématique d'internement massif dans ce que Pékin nomme des « camps de rééducation politique », et où auraient été détenus arbitrairement un million d'individus depuis au moins 2014. Il dénonce le recours aux moyens technologiques de surveillance, lesquels ne servent pas le progrès humain mais une cyber-dictature.


    Le Parti socialiste réaffirme son soutien aux appels pour autoriser une mission internationale d'observateurs sous l'égide de l'ONU afin qu'elle se rende dans ces camps. Il attend de la Chine qu'elle ne se soustraie pas à l'examen de la vérité et au respect de la personne et des libertés fondamentales.

     

    Vendredi 11 décembre 2020

  • PS - Pour une réouverture responsable, négociée et différenciée des lieux de culture

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Sylvie Robert, secrétaire nationale aux Relations avec le monde culturel et artistique

    Olivier Bianchi, secrétaire national à la Culture

    Clément Sapin, délégué national à la Culture
     

    Aujourd’hui, Olivier Faure, Premier secrétaire, Clément Sapin, délégué national à la culture, Sylvie Robert et David Assouline, sénateurs, étaient à la Bastille aux côtés des artistes, professionnel·e·s de la culture, élu·e·s, pour manifester contre la décision du gouvernement de ne pas autoriser la réouverture des lieux culturels au public.

    Pourtant, l’espoir suscité était grand, tant pour le monde culturel que pour la population.

    Tout d’abord, nous ne pouvons que dénoncer le mépris montré par le gouvernement vis-à-vis des artistes, équipes et intermittents. Comme précédemment, aucun contact préalable n’a été pris avec leurs représentants pour leur annoncer ce revirement brutal. La sanction, improvisée, est tombée comme un couperet. Quand on sait tout le travail réalisé pour élaborer des protocoles sanitaires renforcés, souvent reconnus comme exemplaires par les autorités de l’État, le sentiment de frustration et d’exaspération qui traverse le monde de la culture s’avère compréhensible et légitime.

    Surtout, il est difficile de ne pas pointer les incohérences du gouvernement. Notre priorité politique demeure évidemment la résolution de la crise sanitaire et la santé des Français. Mais nous constatons tous que le brassage de population est toléré, voire encouragé, dans de multiples lieux. C’est pourquoi, aux fermetures drastiques et aux ouvertures débridées, nous prônons les ouvertures raisonnables, dans un esprit de concertation avec les professionnels et de responsabilité. Nous ne voulons aucunement opposer les uns et les autres, mais nous voulons des mesures justes et équitables pour tous, y compris pour le secteur culturel qui ne mérite aucunement ce qui s’apparente à une punition collective alors qu’il contribue largement à la création de richesse et d’emplois dans notre pays.

    Aujourd’hui, nous craignons que l’imposition générale de mesures de fermeture, sans discernement, ne porte un coup fatal à de nombreux lieux de diffusion, festivals et compagnies. Car la culture a besoin d’aides financières, bien sûr, mais elle a surtout besoin de liberté, d’échanges avec le public, d’émotions et de confrontations pour maintenir sa vigueur. Son fonctionnement étant intrinsèquement fondé sur l’anticipation et la programmation, elle a aussi besoin d’une forme de visibilité. Si l’exercice est complexifié par la crise, il n’en est pas moins impossible : c’est l’intérêt des négociations liées aux protocoles renforcés.

    La mise sous cloche sine die des lieux de culture ouverts au public devient désormais dramatique et entraînera un appauvrissement sans précédent de la vitalité artistique et culturelle en France. C’est aussi une privation amère pour des millions de Françaises et de Français.

    Enfin, nous pensons qu’il ne revient nullement au gouvernement de décréter ce qui est essentiel pour tout un chacun. Aucune crise n’impose ce dépassement. Et nous pensons que si la culture et tous ceux qui la font vivre ne sont pas plus essentiels que d’autres, ils ne le sont certainement pas moins. Nous défendons la culture, car aujourd’hui, les choix du gouvernement traduisent un projet politique et sociétal uniquement fondé sur le consumérisme et la réouverture arbitraire de lieux qui lui seraient plus légitimes. Ce n’est pas notre vision, ce n’est pas notre projet politique.

    Pour tout cela, Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Madame la Ministre de la Culture, nous vous demandons, avec les artistes, les professionnel·e·s de la culture et avec des millions de Françaises et de Français, la réouverture responsable, négociée et différenciée des lieux de culture ouverts au public.

     

    Mardi 15 décembre 2020

  • Le budget alternatif pour 2021 des sénateurs socialistes

    Notre budget alternatif pour 2021

    Édito

    Malgré la crise et en dépit de quelques mesures d’affichage, le Gouvernement reste fidèle à sa vision libérale. Comme pour les précédents budgets, ses choix macroéconomiques se font au bénéfice des plus aisés, en sacrifiant les plus modestes de nos concitoyens. Trois mécanismes illustrent cette orientation.

    En premier lieu, il ne demande pas d’effort fiscal aux ménages les plus aisés. En deuxième lieu, ce choix accroît encore le poids de la dette, qui se retournera inéluctablement contre les plus fragiles en cas de hausse des taux d’intérêt par le biais de mesures de réduction des dépenses publiques. Enfin, le Gouvernement favorise une politique de l’offre au bénéfice des entreprises, et notamment des plus grandes, sans soutenir le pouvoir d’achat et donc la demande autant qu’il serait nécessaire.

    C’est ainsi que, depuis plusieurs mois, alors même que la crise sanitaire s’est transformée en crise économique et sociale, le Gouvernement rejette toute réflexion sur la création d’un nouvel impôt de solidarité sur le capital pour remplacer l’ISF abrogé, sur la suppression de la flat tax, sur le principe d’un prélèvement exceptionnel sur les assurances-vie, ou encore sur toute contribution exceptionnelle des acteurs économiques ayant perçus durant la crise des bénéfices accrus. Il s’engage à contrario dans une baisse d’un tiers de la taxe d’habitation pour les 20% de foyers les plus aisés, ceci pour la somme de 2,4 milliards d’euros et diminue les impôts versés par les entreprises pour un total de 13,7 milliards.

    Nous ne pouvons que dénoncer une nouvelle fois la faiblesse des réponses apportées aux plus précaires de nos concitoyens, a fortiori dans un contexte d’explosion du chômage. La crise sanitaire a déjà fait basculer dans la pauvreté un million de Français, qui s’ajoutent ainsi aux 9,3 millions de personnes vivant déjà au-dessous du seuil de pauvreté monétaire en 2018, selon l’Insee. Les jeunes les plus précaires et les nouveaux précaires sont sortis du radar du Gouvernement actuel.

    La prise en charge du chômage partiel par l’État ou l’attribution de primes exceptionnelles et ponctuelles sont, à cet égard, une réponse nécessaire mais qui reste nettement insuffisante quand la deuxième vague nous confirme qu’un grand nombre de français risquent de s’installer dans la précarité sur un temps long.

    Avec ce PLF 2021, le Gouvernement aurait pu adopter une démarche volontariste, en soutenant le pouvoir d’achat des Français sans nécessairement accroître le niveau du déficit. Mais ce PLF 2021 s’inscrit parfaitement dans la continuité des précédents, avec une politique budgétaire centrée sur l’offre et ne proposant aucune mesure de lutte contre l’accroissement des inégalités dans notre pays. Le sort réservé au groupe Action Logement, acteur fondamental du logement en France, à nouveau ponctionné d’un milliard d’euros dans la deuxième partie du texte, en est une parfaite illustration.

    Fort de ces constats, le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain a souhaité être une nouvelle fois force de propositions en mettant sur la table une série de mesures qui permettraient de prendre réellement en compte la crise sociale et économique que nous vivons.

    Le contre budget en pdf


    Patrick Kanner

    Président du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain au Sénat

    Rémi Féraud

    Chef de file du groupe pour la Commission des finances

  • Le plan national santé environnement 2020-2024 (PNSE4) souligne l’incohérence de l’action du gouvernement en matière de santé environnementale

     

    Jeudi 5 novembre 2020

    Stéphane Troussel, secrétaire national à la Santé et aux Politiques de solidarité
    Jean-François Debat, secrétaire national à l'Environnement et à la Transition énergétique


    Alors que la crise sanitaire liée au Covid-19 a rappelé le lien étroit entre environnement et santé humaine, il est plus que temps d’agir pour faire de la santé environnementale une priorité de nos politiques publiques.

    Le PNSE4, ouvert à la consultation par le gouvernement, constitue une occasion favorable pour établir un diagnostic de la situation, convenir d’objectifs prioritaires pour les prochaines années et nous doter d’outils d’évaluation robustes.

    Force est de constater qu’en l’état, le PNSE4 fait plutôt figure de déclaration d’intention générale alors que le contexte exige de mettre en œuvre des actions ambitieuses pour prévenir les futures crise sanitaires liées aux différentes formes de pollutions de l’air, des sols et de l’eau.

    Comment ne pas noter l’incohérence que représente l’adoption du projet de loi réautorisant l’utilisation des néonicotinoïdes au moment même où le PNSE4 est soumis à la consultation des citoyen·ne·s, d’associations environnementales et des parties prenantes pour la plupart opposées à l’utilisation de ce produit dévastateur pour la santé et l’environnement ?

    Incohérence, encore, que le PNSE4 élude totalement la question budgétaire dans une période où le plan de relance devrait nous permettre de favoriser la transition agricole et alimentaire, de renforcer nos efforts en matière de recherche et d’accompagner les collectivités territoriales dans leurs actions en matière de santé et d’écologie.

    Alors que la France fait figure de mauvais élève européen en matière de santé environnementale, le PNSE4 ne doit pas être une nouvelle occasion manquée pour adapter nos moyens d’action aux futures crises climatiques et sanitaires. 

  • ÉTATS-UNIS : le Parti socialiste se réjouit d'une victoire démocrate porteuse de nouveaux espoirs

     

    Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste

    Jean-Marc Germain, secrétaire national aux Relations internationales

    Le Parti socialiste salue la victoire incontestable du démocrate Joe Biden et se réjouit de l’accession à la vice-présidence de Kamala Harris, première femme à accéder à ce poste. Ce succès marque un retour prochain à l'apaisement, à la raison et à la vérité. Il porte aussi les promesses de nouveaux espoirs pour le peuple américain d'abord, et aussi pour un monde multilatéraliste qui doit être plus uni face aux combats communs mondiaux, à commencer par le sauvetage de la planète et la lutte contre des inégalités qui montent en flèche : « America is back ».

    Si le record de votes réunis par Joe Biden dans toute l'histoire des élections américaines est une belle nouvelle, le soutien à haut niveau de son prédécesseur traduit la réalité d'une société américaine divisée. Celle-ci va requérir une grande concentration d'efforts de la part des démocrates, dans l'ensemble de ses sensibilités, pour réconcilier le pays et réparer les dégâts d'une gouvernance irresponsable.

    Aussi, dans ce contexte où l'Union européenne peut se sentir soulagée de retrouver un partenaire à l'écoute et de liens transatlantiques renoués, le monde actuel impose à l'Europe de cultiver aussi sa propre destinée d’une Union européenne crédible pour ses alliés et solide face à ses rivaux.

     

    - Dimanche 8 novembre 2020

  • Rassemblement en hommage à Samuel Paty, en soutien aux enseignants, pour la liberté et contre la terreur.

    Samedi 17 octobre 

    Samuel Paty, enseignant, a été assassiné pour avoir montré des caricatures de Mahomet à sa classe lors d’un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression. Il est une nouvelle victime du terrorisme islamiste. Notre intransigeance et notre détermination sont totales contre la barbarie fanatique qui voudrait nous imposer son ordre. Cette fois, à travers lui, c’est l’école républicaine, laïque et émancipatrice qui a été visée.

    L’horreur absolue de ce crime suppose une réaction d’unité de la nation. C’est pourquoi Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, a formulé la demande au chef de l’Etat d’associer l’ensemble des Françaises et des Français à des obsèques nationales et que soit décrété un deuil national.

    Aujourd'hui, dimanche 18 octobre un rassemblement se tiendra à 15h place de la République à Paris. Olivier Faure y sera présent et appelle les élus et militants socialistes à prendre part à cette initiative, et celles qui se tiendront partout en France, en hommage à Samuel Paty et en soutien aux enseignant.e.s, à l’école premier maillon dans la transmission des valeurs de la République.

  • HAUT-KARABAKH : le Parti socialiste dénonce la nouvelle agression des forces azerbaïdjanaises et appelle à l'implication du Conseil de sécurité des Nations unies

    Dimanche 27 septembre 2020

    Aujourd'hui, 27 septembre 2020, après une nouvelle agression des forces azerbaïdjanaises, des combats meurtriers ont eu lieu contre la République d’Artsakh (anciennement appelée Haut-Karabakh). Depuis le référendum du 2 septembre 1991 organisé dans cette région historiquement peuplée d'Arméniens, l'Azerbaïdjan conteste son indépendance. Après les heurts de juillet, c'est la seconde recrudescence du conflit entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie.

    Le Parti socialiste exprime sa vive préoccupation face à ce retour aux hostilités armées et dénonce ces nouvelles attaques qui ont entraîné la mort de plusieurs civils, notamment sous les tirs de drones tueurs guidés par l'Azerbaïdjan. Le soutien politique et militaire inconditionnel de la Turquie à l'Azerbaïdjan porte une part importante des responsabilités dans la gravité de la situation.
           
    Le Parti socialiste appelle la France, en sa qualité de coprésidente du groupe de Minsk en charge de la médiation dans ce conflit, ainsi que l'Union européenne, à agir immédiatement pour obtenir un retour sur la voie du dialogue. Il appelle également le Conseil de sécurité de l'ONU à se saisir de cette crise majeure, en coordination avec l'UE et l'OSCE, au vu des puissances impliquées dans la prolongation de ce conflit et des enjeux importants pour la stabilité du Caucase. La reprise des violences est une provocation envers l'appel du secrétaire général Antonio Guterres qui, le 22 septembre, à l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies, a lancé un nouvel appel aux cessez-le-feu dans le monde dans les prochains cent jours.

  • Parti Socialiste - Plan de relance : une occasion manquée - Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste Vincent Duchaussoy, secrétaire national au

    Si le Parti socialiste se réjouit de voir certaines de ses propositions reprises, à l’image de la possibilité de coupler formation et chômage partiel, le plan de relance n’apparaît globalement pas à la hauteur de l’urgence de la crise et prépare insuffisamment l’avenir.

    C’est un plan déséquilibré. Il est centré pour un tiers sur une baisse des impôts de production, vieille rengaine patronale que le gouvernement exauce en usant du prétexte de la compétitivité, dont on sait pourtant que la fiscalité n’est pas le déterminant principal.

    Cette aide massive n’est pas assortie de conditionnalités sociales et environnementales comme le proposaient les socialistes. Le ministre de l’Économie revendique avoir demandé des « contreparties » ; l’histoire montre pourtant que compter sur le bon vouloir des entreprises n’est pas suffisant. Où est l’affirmation de l’État ? Le gouvernement s’enferre dans sa vision libérale.

    Le plan de relance manque le rendez-vous du pouvoir d’achat, alors que la crise que nous traversons est moins une crise de l’offre que de la demande. Pour se défendre, le gouvernement agite une chimère : la hausse du niveau d’épargne pendant le confinement. C’est ne rien comprendre au principe même des inégalités, car cette hausse du niveau total de l’épargne n’est portée que par quelques-uns, dont le pouvoir d’achat se porte bien. C’est pourquoi nous demandons d’agir sur le taux de TVA, comme vient de le faire l’Allemagne, et de travailler à une meilleure reconnaissance de l’utilité sociale des métiers.

     Force est de constater que la reconnaissance des « premier·es de tranchées » n’est pas au rendez-vous ! Le gouvernement fait preuve de mépris à leur égard, considérant que leur donner l’aumône à coup de primes serait à la hauteur du service qu’ils ont rendu à la nation.

    Le plan de relance ne peut pas ignorer les premières victimes de la crise. Il se doit d’activer des mécanismes de solidarité pour les plus pauvres. Or, l’aide aux plus précaires représente moins de 1 % du plan. C’est pourquoi nous réitérons notre demande d’abroger totalement la réforme de l’assurance-chômage, repoussée au 1er janvier 2021. Nous demandons également la revalorisation des APL en tenant compte des impayés de loyer, la revalorisation du RSA dès 18 ans, ainsi qu’un moratoire sur les frais bancaires pour les plus démunis.

    Le plan de relance manque le rendez-vous de la jeunesse, alors que la crise obscurcit l’avenir d’une génération. C’est pourquoi nous proposons une aide individuelle à l’émancipation solidaire (AILES), composée d’un revenu pour tous dès 18 ans (564 €) et d’une allocation de majorité à hauteur de 5 000 €. Ni l’un ni l’autre ne sont des cadeaux, ce sont les obligations d’une nation envers sa jeunesse, celle de lui donner les moyens de ne pas subir mais de construire sa vie.

    Le plan de relance n’est pas non plus à la hauteur de l’enjeu climatique. La transition écologique représente à peine un dixième du plan, dont 5 milliards seulement pour la rénovation thermique, loin des besoins estimés à 17 milliards annuels sur 30 ans. L’investissement dans le fret ferroviaire va dans le bon sens, à condition qu’il profite au service public du rail, point sur lequel nous serons vigilants. Pour être mené à bien, il appelle des mesures de réorientation du secteur routier. C’est pourquoi nous proposons, pour investir dans les infrastructures et atteindre 30 % du transport de marchandises d’ici à 2030, de prélever chaque année 1 milliard sur les profits réalisés par les sociétés autoroutières et d’accorder un bonus aux entreprises qui réalisent 50 % de leur transport de marchandise par rail. Comme souvent, le gouvernement ne fixe aucun objectif concernant la part du fret dans les années à venir et se contente d’incantations. Sur l’écologie, depuis l’élection d’Emmanuel Macron, rien n’a changé, hormis les ministres qui se sont succédé.

    On notera par ailleurs une différence majeure d’approche entre les secteurs de ce plan de relance. Lorsque la transition écologique bénéficie de crédits ponctuels, la disparition de recettes fiscales sans conditions a vocation à être pérenne. Un « deux poids, deux mesures » à rebours des enjeux de notre temps.

    En définitive, le plan de relance du gouvernement manque l’occasion de réorienter notre modèle de production et de consommation. Il s’inscrit au contraire dans la veine de la politique libérale menée depuis 2017. Preuve en est, aucune réforme fiscale n’est proposée qui aurait pu servir une véritable réorientation politique, mais qui aurait éloigné le président Macron de son électorat et de son ambition de rassemblement de la droite.

    Enfin, il ignore totalement les collectivités locales, dont le rôle dans le redressement économique, comme la transition écologique, est pourtant essentiel. L’évocation lyrique des « territoires » par le Premier ministre paraît bien lointaine.

    Nous nous souvenons des saillies du président à l’encontre de l’esprit français, qui ne goûterait pas assez le risque et le changement. Aujourd’hui, c’est Emmanuel Macron qui a peur. Peur de se saisir de cette crise sanitaire, économique et sociale pour se hisser à la hauteur des enjeux contemporains et de la transformer en opportunité sans précédent pour construire le monde d’après.

     

    4 septembre 2020