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Revue de presse - Page 21

  • L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • L'actualité des socialistes du 23 au 30 juin

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle
     
    Le Monde - Le PS ne « votera pas » la confiance au gouvernement

    Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.

    Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».
     
    France 24 - Le Parti socialiste s'affirme dans l'opposition à la majorité présidentielle
     
    Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle
     
    Le Monde - Le PS ne « votera pas » la confiance au gouvernement

    Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.

    Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».
     
    France 24 - Le Parti socialiste s'affirme dans l'opposition à la majorité présidentielle
     
    Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • L'actualité des socialistes du 16 au 25 juin (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle
     
    Le Monde - Le PS ne « votera pas » la confiance au gouvernement

    Lors d’un Conseil national, les socialistes ont décidé de se placer « clairement » dans l’opposition à l’exécutif.

    Le Parti socialiste passe dans l’opposition. Samedi 24 juin, le Conseil national (le « Parlement » du parti) a adopté à une très grande majorité - environ 85 % des votes -, une résolution indiquant que les socialistes se « situaient clairement dans l’opposition au gouvernement d’Edouard Philippe » et qu’ils ne « voteront pas la confiance à ce gouvernement ».
     
    France 24 - Le Parti socialiste s'affirme dans l'opposition à la majorité présidentielle
     
    Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    Les députés socialistes sont peu nombreux mais résolus à combattre la majorité présidentielle. Le Parti socialiste a affirmé "clairement" samedi 24 juin son appartenance à "l'opposition" à la majorité présidentielle, une dizaine de jours avant le vote de la confiance au gouvernement d'Édouard Philippe.

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • L'actualité des socialistes du 16 au 22 juin

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • L'actualité des socialistes du 16 au 22 juin

    A LA UNE

    Huffington Post - 5 chantiers urgents pour réinventer une nouvelle gauche

    *Voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire.

    Par incapacité à comprendre les transformations en cours, à produire des idées nouvelles, à rassembler, voilà désormais l'ensemble de la Gauche au pied du mur, balayée de la représentation populaire!

    Mais les Françaises et les Français ont-ils un quelconque intérêt à cette pensée unique du "ni droite ni gauche" qui affaiblit notre démocratie? Car maintenant, qui pour défendre les salariés premiers pointés du doigt par la nouvelle majorité présidentielle? Qui pour refuser cette vision surannée de la verticalité ?

     Il y a urgence à inventer la gauche nouvelle, en tournant résolument le dos à ce qui l'a conduite dans l'ornière : la dérive libérale, la démagogie, l'outrance, les guerres picrocholines entre egos ou bien son incapacité à proposer une nouvelle vision du monde.
     
    Inventons la Gauche Nouvelle

    POINTS DE VUE/ANALYSES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : Une élection sans le peuple ?

    Témoignage des fractures du pays, le premier tour des législatives se caractérise par le plus haut taux d'abstention sous la Vème République. Le décryptage de ces élections de Jérôme Sainte-Marie.....

    Après le vote de classe du premier tour, nous observons en effet une abstention de classe. Ce qui permet d'ailleurs à certains de dire que les différences sociologiques entre les différents électorats se sont estompées lors des législatives. Certes, mais précisément parce que ce scrutin s'est déroulé non seulement hors sol, car la dimension locale a particulièrement peu compté dans le vote, mais surtout hors peuple. Ainsi, 66% des ouvriers et 61% des employés se sont abstenus, au lieu de 45% des cadres. La jeunesse, si présente dans l'image projetée par le mouvement En Marche!, est en fait restée sur le bord du chemin: 64% des moins de 35 ans se sont abstenus (et encore ce chiffre est minoré par l'importance de la non-inscription parmi eux), au lieu de 35% des plus de 60 ans

    Libé - Le socialisme est avant tout une «idée» Par Christophe Prochasson , Historien, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)

    Le principal legs du socialisme français est son exigence intellectuelle. Ce mouvement politique est né comme une «idée». Et s’il est au plus mal, c’est sans doute parce qu’il a négligé trop longtemps de repenser ce bagage théorique.

    Ils sont nombreux les docteurs à être convoqués au chevet du Parti socialiste. Tous ont la mine sombre, ou enjouée, c’est selon. Mais tous s’accordent sur la gravité du mal qui le ronge. Les plus pessimistes ont déjà revêtu leur tenue de deuil, et annoncent le trépas. Les moins alarmistes tempèrent leur inquiétude par quelques prescriptions sévères grâce auxquelles le malade, très atteint, pourrait néanmoins recouvrer la santé.

    Libé - Le renouveau du PS doit passer par ses militants

    De jeunes premiers secrétaires de fédérations socialistes ne veulent pas se laisser voler leur «refondation». Ni par d’anciens ministres, ni par de jeunes chefs. Ils souhaitent une réflexion collective, empreinte d’humilité.

    Notre parti vient de vivre deux débâcles historiques. Il n’y a pas de place ici pour le déni. La défaite est totale et il faudra donc tout changer, du sol au plafond, la forme comme le fond. Bien évidemment, il faudra faire le bilan du quinquennat et des différentes campagnes, mais il ne faudra pas s’y perdre. Il faudra bien entendu analyser le passé mais pour mieux nous tourner vers l’avenir, avec volonté et avec ambition

    Libé - Le PS doit retrouver son humanité

    Par Stéphane Le Foll, Député de la Sarthe et ancien ministre

    Il ne faut pas se contenter de couper des têtes, mais refonder le parti autour de l’écologie, de l’Europe et de nouvelles formes de redistribution.

    Le Parti socialiste (PS) connaît une défaite historique. Face aux défis auxquels il est confronté, il y a plusieurs attitudes. D’abord, c’est celle qui va consister à couper des têtes, et les socialistes jivaros se sont déjà beaucoup exprimés. Je voudrais leur dire, qu’au regard de l’histoire, leurs sabres ne sont que de petits canifs avec des lames émoussées et rouillées. Il y a aussi, comme à chaque défaite, la tentation de l’expliquer uniquement par le fait que nous n’aurions pas été assez à gauche.

    Libé - «S’il n’y a pas de clarification au PS sur la confiance, on devient le Parti radical.»

    Guillaume Balas eurodéputé PS mardi à Libération

    Quel vote pour les députés PS à l’issue du discours de politique générale d’Edouard Philippe le 4 juillet ? L’expression en vigueur depuis mardi à la direction du parti - proposée au conseil national samedi - est : «Ne pas voter la confiance.» «Sauf qu’il faut préciser ! souligne Guillaume Balas, proche de Hamon. On vote contre ou on peut s’abstenir ? Si on s’abstient, les gens diront que les socialistes n’ont rien compris, qu’ils n’ont toujours pas de position claire.»

    Les Inrocks - Entretien avec Benoît Hamon : “Je ne me vis pas du tout comme une victime”

    Invité au sein de la rédaction des Inrockuptibles, le socialiste Benoît Hamon fait le bilan de ses défaites électorales récentes. Alors qu’il lancera son mouvement le 1er juillet, il esquisse des solutions pour reconstruire une gauche en pleine année zéro.

    Après ces législatives, la gauche semble KO debout. Comment expliquez-vous cette déroute idéologique ?
    Benoît Hamon – Je pense que la gauche a vécu un long phénomène d’érosion comme lorsqu’une falaise se fragilise et d’un coup, un bloc finit par tomber. A première vue, les résultats des législatives donnent un peu le vertige car la gauche laisse l’impression de disparaître du spectre politique, mais ce n’est pas parce qu’elle ne siège plus à l’Assemblée qu’elle a disparu du paysage.

    PS

    Huffington Post - A l'Assemblée nationale, le Parti socialiste se cherche une utilité

    Coincés entre La République en marche et la France insoumise, les députés PS doivent trouver "leur voie" pour "éclairer l'avenir".

    Une trentaine pour quoi faire? A l'issue du second tour des législatives, les socialistes se retrouvent dix fois moins nombreux à l'Assemblée que lors des cinq dernières années (voir la carte en bas d'article). Ils sont surtout coincés entre le groupe pléthorique de La République en marche, fort d'un peu plus de 300 membres, et la gauche radicale qui, autour de Jean-Luc Mélenchon, promet d'incarner une opposition sans concession.

    Capital - Le PS uni pour refuser la confiance au gouvernement

    PARIS (Reuters) - Le bureau national du Parti socialiste s'est entendu mardi pour refuser la confiance au gouvernement d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, sans lever le voile sur ce qu'il adviendrait des députés qui choisiraient de s'abstenir.

    "Aucun des participants n'est allé dans le sens d'aller voter pour la confiance à Édouard Philippe", a déclaré Luc Carvounas, nouveau député du Val-de-Marne, à la sortie du bureau national du parti défait aux élections législatives avec l'élection de 30 députés seulement.

    Le Point - Parti socialiste, une journée pour rien (ou presque)

    VIDÉOS. Le bureau national du PS et ses députés se sont réunis ce mardi pour définir leur position vis-à-vis du gouvernement Philippe. Aucune ligne claire n'a été tranchée.

    Deux jours après la débâcle aux élections législatives, l'heure est à la reconstruction pour le Parti socialiste. En ruine, sans chef après la démission de Jean-Christophe Cambadélis et sans ligne idéologique précise face à la majorité macronienne, le parti à la rose a réuni son bureau national ce mardi matin pour tenter de réinstaurer un semblant de cohésion dans une maison tiraillée entre les pro-Macron, les modérés et les opposants farouches à la politique du chef de l'État.

    France Info - Après la débâcle aux législatives, comment les socialistes peuvent espérer faire renaître le PS de ses cendres

    Après avoir encaissé la plus violente déroute de son histoire lors de ces élections législatives, le Parti socialiste se cherche un avenir.

    Le cœur n'y est pas. Sonnés par la débâcle électorale qui a réduit leurs troupes à peau de chagrin, dimanche 18 juin, les socialistes se cherchent un avenir. En ruine au lendemain des élections législatives, le parti est dans un tel état que certains se demandent s'il vaut la peine d'être sauvé. En attendant, les différentes chapelles qui composent le PS avancent quelques idées pour imaginer la suite.

    Législatives : le PS disparaît de la carte avec 29 circonscriptions, contre 280 en 2012

    Le Parti socialiste voit son nombre de députés divisé par dix dans l'hémicycle. Même s'il devrait être en mesure de former un groupe, il risque d'être marginalisé dans la nouvelle Assemblée.

    DROIT DU TRAVAIL

    Libé - Réforme du droit du travail : ce que contient le projet de loi d'habilitation

    Une semaine avant sa présentation en conseil des ministres, le Monde s’est procuré le projet de loi d’habilitation qui doit autoriser le gouvernement à légiférer par ordonnance pour réformer le droit du travail. Ce texte, soumis au Conseil d’Etat le 14 juin, sera débattu au Parlement mi-juillet. Encore vague, il ne permet pas de lever le voile sur les intentions réelles du gouvernement. Mais il ne ferme pas non plus la porte à des mesures radicales, inspirées par les propositions du patronat.

    LOI ANTITERRORISTE

    Le Monde - Le projet de loi antiterroriste ne reprend qu’une partie des recommandations du Conseil d’Etat

    Le texte doit être présenté jeudi en conseil des ministres. Le Conseil d’Etat avait validé l’essentiel de ce projet censé remplacer l’état d’urgence.

    Le projet de loi « renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme » doit être présenté jeudi 22 juin en conseil des ministres. Défendu par le gouvernement comme un moyen d’organiser une « sortie maîtrisée » de l’état d’urgence, il prévoit de transposer plusieurs de ses outils dans le droit ordinaire. Le Monde a révélé mercredi l’avis du Conseil d’Etat sur ce texte.

    LES DECODEURS

    Le Monde - Age, parité, expérience… explorez le deuxième gouvernement d’Edouard Philippe

    Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

    Le remaniement était attendu après les élections législatives, qui ont donné une large majorité au mouvement d’Emmanuel Macron, La République en marche, à l’Assemblée nationale. Il a été plus important que prévu après les annonces successives des départs de Richard Ferrand (jusque-là ministre de la cohésion des territoires), de Sylvie Goulard (armées), de François Bayrou (justice) et de Marielle de Sarnez (affaires européennes), cités dans des affaires judiciaires.
     

    François Bayrou a demandé mercredi à « ne pas faire partie du prochain gouvernement », son parti étant visé par une enquête préliminaire sur des soupçons d’emplois fictifs.

    Trois jours après le second tour des législatives et deux jours après la démission du gouvernement Philippe, c’est l’hécatombe parmi les rangs des ministres issus du MoDem. Mardi 20 juin, la ministre des armées, Sylvie Goulard a demandé à ne pas faire partie du prochain gouvernement. Dans un communiqué, elle fait part de sa volonté de démontrer sa « bonne foi » quant à l’enquête préliminaire visant son parti.
     

    Plus de 65 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré à la fin de 2016, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

    Dans le monde, 65,5 millions de personnes étaient déplacées contre leur gré, à la fin de 2016, selon les derniers chiffres diffusés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin.
     
    CROISSANCE

    Libé - Croissance : le tournant de la vigueur

    L’Insee prédit une hausse du produit intérieur brut de 1,6 % cette année en France. Portée par plusieurs secteurs, la progression de l’activité devrait participer au recul du chômage. Des incertitudes persistent malgré tout.

    LA GAUCHE

    The Conversation, Michel Wieviorka - Demain, la gauche ?

    Dans le monde entier, les systèmes politiques sont entrés dans une phase de mutation profonde, illustrant le thème de la modernité liquide cher au sociologue Zygmunt Bauman, récemment disparu : ils se liquéfient et changent, vite, de façon imprévisible. C’est ainsi que les partis classiques connaissent un désamour dont la France a donné une illustration saisissante lors des élections présidentielles, puis législatives – quasi disparition du Parti socialiste (PS), ainsi que d’Europe Écologie les Verts, décomposition du parti Les Républicains.

    ANTI-RACISME

    Alain Jakubowicz - Les nouveaux racistes sont de sortie, surtout en période électorale.

    Depuis le 1er tour des élections législatives, ils parviennent mal à cacher, notamment sur les réseaux sociaux, leur véritable nature. Les mots qu’ils emploient traduisent parfaitement une idéologie du ressentiment et de la haine où la connivence avec l’islam politique est à peine voilée désormais. 

    Dimanche soir, les résultats à peine connus, on pouvait lire sur la page Facebook de Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République, une profession de foi édifiante

  • L'actualité des socialistes du 9 au 15 juin

    LE SECOND TOUR
     

    Découvrez qui a été élu député dans les 577 circonscriptions, dans notre carte mise à jour en temps réel avec les chiffres transmis par le ministère de l’intérieur.

    Libé - Face à la déroute du PS, Cambadélis bat en retraite

    Le calvaire prend fin. Après leur pire score de la Ve République lors du premier tour des législatives (7,4 %), les socialistes comptent une semaine plus tard leurs derniers survivants à l’Assemblée nationale. Ils sont 32 à sauver leur siège ou à faire leur entrée au Palais-Bourbon. Deux fois plus qu’attendu au soir du premier tour.

    Le Monde - Résultats des législatives 2017 : Jean-Christophe Cambadélis démissionne de la tête du Parti socialiste
     
    « Je prends cette décision sans amertume ni colère, conscient de mon devoir et du moment crucial que traverse la gauche », a déclaré le premier secrétaire du PS.
     
     
    Costume sombre et cravate mauve, Jean-Christophe Cambadélis a tenu son dernier discours de premier secrétaire ce dimanche soir 18 juin, à l'issue du second tour des élections législatives. La mine grave, soulignant que "le triomphe d'Emmanuel Macron était incontestable", il a reconnu que "la défaite de la gauche était incontournable" et surtout que "la déroute du Parti socialiste était sans appel".
     

    Au soir du premier tour, les projections donnaient autour de 400 à 450 sièges à La République en marche. Ils devront se contenter finalement de 361 élus environ.

    La vague est moins importante que prévu. Alors que les projections au soir du premier tour promettaient autour de 400 à 450 sièges à La République en marche et au MoDem, le mouvement d’Emmanuel Macron n’en réunirait finalement qu’autour de 361, selon les projections d’Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France. La victoire du gouvernement s’en trouve en partie relativisée.
     
     
    Olivier Faure est l’un des grands rescapés du naufrage socialiste. En remportant dimanche la 11e circonscription de Seine-et-Marne, avec 61,1 % des suffrages exprimés, il conserve son siège à l’Assemblée nationale.
     
     
    Une victoire au goût de miel, au sens propre comme au figuré. Pendant la campagne électorale de Delphine Batho, réélue députée des Deux-Sèvres avec 56,94 % des suffrages, ses électeurs avaient pris l’habitude de lui apporter des pots de miel pour la remercier de son combat contre les néonicotinoïdes.
     
     
    Le sénateur-maire PS d’Alfortville l’emporte au second tour des élections législatives 2017 dans la 9e circonscription du Val-de-Marne, avec 58,7 % des voix.
     
     
    La députée PS de la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault, élue en 2012 après avoir battue Brigitte Barèges (LR), effectuera un 2ème mandat à l'Assemblée Nationale : elle a été réélue avec 55, 38 % des voix face au candidat d'En Marche! Pierre Mardegan au second tour des législatives. 
     
     
    Son obstination a payé… et le rassemblement de la gauche aussi : Laurence Dumont conserve son mandat de députée socialiste, épargnée par le raz de marée En Marche.
     

    Stéphane Le Foll réélu, Jean-Jacques Urvoas battu… Retrouver le détail des résultats des anciens ministres de François Hollande.

    France 3 - Élections Législatives : Régis Juanico (PS) élu dans la 1ère circonscription de la Loire

    Dans la 1ère circonscription de la Loire, Régis Juanico, le député (PS) sortant est réelu avec 25 voix d'avance seulement! Autant dire que le résultat est sérré.... Il l'emporte face à Magalie Viallon (LREM) qui avait crée la surprise lors du premier tour.

    La Dépêche - En Haute-Garonne, Joël Aviragnet, seul candidat socialiste, est élu

    En déroute à l'issue du premier tour, le Parti socialiste sauve l'honneur avec l'élection de Joël Aviragnet dans la 8e circonscription de Haute-Garonne au cours d'un scrutin extrêmement serré. La députée sortante Laurence Arribagé (Les Républicains) est battue.

    France 3 - Landes : Boris Vallaud (PS) remporte la 3e circonscription dans un mouchoir de poche

    Les résultats définitifs donnent Boris Vallaud (PS) gagnant sur la circonscription d'Henri Emmanuelli. Il bat de peu Jean-Pierre Steiner et la République En Marche. Contrairement à ce que laissaient augurer les résultats du premier tour, le siège reste donc au Parti Socialiste.

    France Bleu - Rescapée PS en Isère, Marie-Noëlle Battistel a battu son suppléant (REM) qui l'avait devancée au premier tour

    C'est la surprise de ce deuxième tour en Isère : Marie-Noëlle Battistel, député PS sortante de la 4e circonscription de l'Isère en ballotage défavorable à l'issue du premier tour est réélue avec 54.01% des voix en battant Fabrice Hugelé son suppléant qui l'avait quitté pour la République en Marche

    La Dépêche - Dans le Gers, la socialiste Gisèle Biémouret conserve son siège

    Dans le Gers, la surprise est venue de Condom où la députée sortante de la 2e circonscription, la socialiste Gisèle Biémouret, va entamer un troisième mandat, deux jours après avoir fêté son 65e anniversaire. La Condomoise l’emporte face à son jeune adversaire de la République En Marche, le Lislois Christopher Soccio qui était pourtant arrivé en tête au 1er tour.

    ANALYSES
     
     
    C’est la question que posait Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2012 dans un article souvent cité depuis le 7 mai dernier, paru dans la revue Esprit en Mars 2011. Il n’est pas sans intérêt de la reposer après ces élections législatives, à l’aune des considérations de celui qui est devenu président de la République.
    On s’en tiendra à ses opinions sur la démocratie et les institutions. Elles se fondent sur un diagnostic critique de leurs mécanismes et de leurs effets, en particulier «  une présidentialisation du régime particulièrement tangible à l’approche des élections ; le débat politique se cristallise autour des présidentielles et a du mal à prendre en dehors, tandis que les partis passent l’essentiel de leur temps à débattre de l’identité et de la pérennité du candidat qui, non seulement doit gagner les élections, mais de facto, emmener dans son sillage les parlementaires qui, désormais plus que naguère, dépendent de lui. (…)  Le temps politique vit dans la préparation de ce spasme présidentiel autour duquel tout se contracte et lors duquel tous les problèmes doivent trouver une réponse ».
     
     
    Laïque et républicaine, la France n’en connaît pas moins, de temps à autre, des moments de résurgence sacrée et monarchique. Quand on dit qu’un président de la République connaît un « état de grâce », il faut le prendre au pied, religieux, de la lettre : les commentateurs (et parfois aussi, le peuple, mais dans les limites du raisonnable) prêtent au nouveau souverain des vertus surhumaines. Revoilà venu le temps du roi thaumaturge, guérisseur des écrouelles et représentant de Dieu sur terre. On plaisante, mais on caricature à peine.
     
    Christophe Bouillaud - L’illusion du bloc bourgeois? Plus pour très longtemps: il sera là sous peu, et sans doute pour longtemps.

    Quelques semaines avant l’élection présidentielle de 2017, les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini faisaient paraitre un petit ouvrage intitulé L’illusion du bloc bourgeois. Alliances sociales et avenir du modèle français (Paris : Raisons d’agir, mars 2017). A travers une approche d’économie politique d’inspiration « régulationniste », ils entendaient montrer que la vie politique française était scandée depuis des décennies maintenant par la recherche d’un nouveau compromis entre groupes socio-économiques, avec la définition, d’une part, d’une alliance de gagnants des politiques publiques, et, d’autre part, d’un résidu de perdants de ces dernières. De fait, la France depuis le début des années 1980 a multiplié les alternances entre la droite et la gauche sans que jamais l’un des camps traditionnels n’arrive à se stabiliser durablement au pouvoir. Mon jeune collègue Fabien Escalona a déjà rendu compte début avril de la thèse de l’ouvrage dans un très bel article publié sur Mediapart, et il me parait inutile d’y revenir ici tant la présentation me parait juste.

    CSG
     
     
    Henri Sterdyniak, membre du collectif d'animation des Économistes atterrés, explique pourquoi diminuer les cotisations chômage et maladie des salariés en contrepartie d'une hausse de la CSG serait une très mauvaise réforme, défavorable aux salariés.
     
    .... Contrairement à l’apparence, la mesure n’est pas favorable aux salariés puisque tant leur droit à l’assurance chômage que leur taux de remplacement à la retraite seraient fragilisés. Il y a une différence fondamentale entre une cotisation qui fait partie du salaire socialisé et ouvre des droits salariaux que les syndicats ont toute légitimité pour cogérer et un impôt (même si celui-ci finance une prestation).
     

    La hausse de la CSG devrait faire bondir le produit de l’impôt sur le revenu de 21,2 % en 2018, explique Frédéric Douet, de l’université de Rouen.

    Quelles seront les répercussions de la hausse de 1,7 point de la contribution sociale généralisée (CSG) voulue par Emmanuel Macron ? Le nouveau président entend faire passer de 15,5 % à 17,20 % les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine, et de 8 % à 9,7 % les prélèvements sociaux sur les revenus d’activité et de remplacement. A noter : les revenus de remplacement sont ceux qui compensent la perte de rémunération pendant une période d’inactivité : maladie, maternité, invalidité, préretraite, retraite…
     
    EUROPE
     

    Les effets pervers du (Bad) Jobs Act de Matteo Renzi

    Par Federico Bassi* et Marta Fana**

    Comme on pouvait s’y attendre, le Jobs Act de Matteo Renzi [1], l’équivalent italien de la Loi Travail est un échec. Les données statistiques sur le chômage, publiées récemment par l’Institut national italien de statistique (Istat), le confirment. L’histoire des réformes libérales du marché du travail italien se présente comme une succession de promesses non tenues, les résultats étant systématiquement en deçà des attentes… sans compter les effets pervers.

    PARIS LA CHAPELLE
     
     
    Une question passionnée." Depuis la parution d'un article du Parisien sur le harcèlement des femmes dans le quartier de la Chapelle, une chape de plomb s’est levée dans ce coin du nord-est de Paris. Dans cet article, publié le 18 mai, certaines femmes assurent qu’elles ne peuvent plus sortir seules dans les rues, "porter une jupe ou un pantalon trop près du corps" sans se faire insulter et agresser. Deux associations du quartier, SOS La Chapelle et Demain La Chapelle, ont lancé une pétition pour dénoncer la situation de ces femmes, qu'elles décrivent comme "une espèce en voie de disparition au cœur de Paris". Le 6 juin, la pétition totalisait près de 20 000 soutiens.
     
    TERRORISME
     
     
    Le débat sur la lutte contre le terrorisme est enfin ouvert, loin des tabous asphyxiants ou des saillies antifrançaises de l'après 7 janvier.

    Au milieu de la litanie des attentats qui s'enchaînent, de Paris à Londres en passant par Kaboul, nous apprenons. A mieux nous protéger et à dire moins de bêtises. Le « pas-d'amal-gamisme » et sa variante du « rien-à-voirisme » continuent de filer la migraine, mais les autruches déclinent, si profondément enterrées dans le sable qu'elles obstruent moins l'horizon.

    Europe 1 - La future loi antiterroriste soulève une fronde

    Les opposants politiques, mais aussi les autorités judiciaires, fustigent le projet de loi qui doit être présenté en Conseil des ministres le 21 juin. Le gouvernement tente de déminer. 

    Les critiques pleuvent sur le gouvernement depuis la divulgation, jeudi, des dispositions prévues dans un avant-projet de loi antiterroriste, qui vise à transposer certaines mesures de l'état d'urgence dans le droit commun. Si Edouard Philippe, le Premier ministre, a tenté de déminer la situation vendredi en assurant que le gouvernement n’avait pas l’intention d’instaurer un état d’urgence permanent, le débat est loin d’être clos.

    DEGAGISME
     

    Au soir du premier tour des élections législatives, une partie des élites est en passe de «dégager» pour de bon. La question est de savoir par qui et par quoi elle sera remplacée...

    «Qu’ils s’en aillent tous!», s’était exclamé Jean-Luc Mélenchon en 2010. Et ils s’en allèrent –presque– tous, donnant sept ans plus tard son caractère prophétique au titre de l’essai du leader du Front de Gauche/France insoumise. Ce que ni Jean-Luc Mélenchon ni personne n’avait en revanche anticipé, c’est que ce «dégagisme», un terme qu’il a également contribué à populariser, s’exercerait aux dépens de toutes les forces politiques, partis ou formations contestataires inclus. Quand le «système» craque pour de bon, ce qui est arrivé ce dimanche 11 juin lors du premier tour des élections législatives, les électeurs-balayeurs ne font pas de tri sélectif et la frange «anti-système» est emportée dans le coup de balai final du grand ménage électoral.

    L'Opinion - Cette jeune génération du PS sauvée par Macron

    Nombre de jeunes candidats En marche ! aux élections législatives sont en réalité d’authentiques militants ou apparatchiks PS, auxquels le succès d’Emmanuel Macron donne l’occasion de sauter quelques étapes

    Et si En Marche ! allait surtout permettre à une jeune génération d’apparatchiks socialistes de brûler les étapes, et d’accéder plus vite aux responsabilités ? L’examen au cas par cas des investitures délivrées par le mouvement d’Emmanuel Macron fait certes apparaître un « renouvellement ». Mais il s’effectue principalement au profit de jeunes hommes blancs, souvent passés par le Mouvement des Jeunes Socialistes (le MJS, que François Mitterrand décrivait comme « l’école du vice »), les cabinets ministériels ou la fonction d’assistant parlementaire, et qui ont vu dans l’aventure Macron une superbe opportunité à saisir : celle de plonger à leur tour dans le grand bain de la politique, sans avoir à suivre le fameux « cursus honorum d’un ancien temps » dénoncé dès septembre 2015 par le ministre de l’Economie de l’époque, un certain Emmanuel Macron.

    Marianne - Législatives : vous pensiez dire adieu aux éléphants socialistes battus ? Pas si vite...

    Ce n'est pas parce qu'on a perdu qu'on doit changer de vie, dit le proverbe socialiste. Le recasage des députés battus est une tradition solférinienne qui devrait encore se perpétuer cette année...

    DECODAGE

    Les décodeurs - Législatives : où la gauche, la droite et En marche ! font-ils leurs meilleurs scores ?

    Malgré l’impressionnante percée du centre représenté par La République en marche, gauche, droite et extrême droite conservent globalement leurs bastions traditionnels.

    Avec 437 candidats qualifiés (sur 577) pour le second tour, La République en marche (LRM) – et donc le centre – occupe de loin la première place des législatives. La voie lui était en partie ouverte par la désunion de plusieurs sensibilités politiques, particulièrement la gauche et l’extrême gauche, qui partaient en ordre dispersé.
     
    Les décodeurs - La gauche radicale en position de remporter une dizaine de circonscriptions seulement

    Les candidats communistes et « insoumis » sont arrivés en tête dans seulement 8 des 577 circonscriptions.

    Malgré un total de 14,2 % des voix à l’échelle nationale au premier tour des élections législatives, la gauche radicale devrait disposer au mieux d’une dizaine de sièges dans la future Assemblée nationale. Soit l’équivalent d’il y a cinq ans, alors que dans le même temps, Jean-Luc Mélenchon a progressé de huit points entre les présidentielles de 2012 et de 2017.

    Les décodeurs - Comment Les Républicains et La France insoumise ont-ils résisté à la vague LRM aux législatives ?

    A score quasi égal à l’élection présidentielle, les deux partis n’ont pas du tout atteint le même niveau de remobilisation lors du premier tour des législatives.

    A l’issue d’une campagne mouvementée pour l’un, fulgurante pour l’autre, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon échouaient le 23 avril aux portes du second tour de l’élection présidentielle, avec respectivement 20,01 % et 19,58 % des suffrages exprimés. Un écart ténu et inédit entre le représentant des Républicains et le candidat de La France insoumise (LFI), rendu possible par deux dynamiques de campagnes antagonistes et aux conséquences très différentes.

    LE PARLEMENT

    Le Parisien - Jean-Jacques Urvoas : « L'image du Parlement n'est pas bonne ! »

    En campagne pour les législatives, Jean-Jacques Urvoas, l'ancien ministre de la Justice, fait des propositions pour améliorer le travail parlementaire.

    Candidat à sa réélection comme député PS dans la 1re circonscription du Finistère, l'ancien ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas vient de publier à la Fondation Jean Jaurès ses propositions pour revivifier le rôle du Parlement.

    PS
     
     
    Au lendemain de sa défaite historique, les socialistes préparent déjà l'après. Avec une question centrale : que doit-on faire de Jean-Christophe Cambadélis ?
     
    Le jour d’après. Passé la vague macroniste du premier tour des législatives qui les a renvoyés un demi-siècle en arrière, les socialistes font le bilan. Outre les conséquences financières d’une telle débâcle électorale, la crise politique – à défaut d’avoir éclatée dès le bureau national de lundi matin – couve au sein d’une formation politique qui, en un quinquennat au pouvoir, a perdu son leadership à gauche.
     
     
    Jean Glavany, député PS de longue date dans les Hautes-Pyrénées, éliminé ce dimanche après trois mandats, est l'invité de Patrick Cohen pour parler de l'avenir du Parti Socialiste.... Il faut savoir perdre avec dignité et élégance. J'ai un profond respect pour le verdict des urnes, un démocrate ne peut pas faire autre chose
     

    Après la déroute des législatives, "les sociaux-démocrates français doivent écourter leur phase de lamentation, et s’attaquer sans perdre de temps à la refondation de leur parti. Car, tôt ou tard, la crise du macronisme surviendra. Par Henri Weber, directeur des études européennes du Parti socialiste.

     
    Professeur à Paris-I, il analyse les résultats du premier tour des législatives.
     
    «Cette élection marque la fin du Parti socialiste tel qu’il a fonctionné jusqu’à présent. On a pu le constater dans cette campagne : les candidats investis ont eu des positions très différentes, voire complètement divergentes vis-à-vis du nouveau gouvernement. Certains ont prôné et affiché leur volonté de participer à la "majorité présidentielle". D’autres se sont mis d’emblée dans "l’opposition". La direction du Parti socialiste a été incapable d’imposer une ligne unique à ses candidats : c’est le signe de la fin du PS tel qu’on l’a connu, c’est-à-dire à même de faire vivre en son sein différentes sensibilités censées se retrouver sur une position commune au moment de l’élection.
     

    Au lendemain d'une défaite électorale sans précédent, la direction du parti reporte à plus tard la question du bilan du quinquennat.

    Les lendemains de défaite électorale ? La routine pour le Parti socialiste. Lundi matin, après la déroute historique essuyée au premier tour des élections législatives, quelques chefs à plumes convergeaient comme d'habitude vers le 10, rue de Solferino, le pas lourd. «Vous venez voir mourir la bête ? Elle n'est pas morte ! Du moins, pas encore !», plaisante Emmanuel Maurel, député européen. «C'est sympa de venir aux enterrements !», s'exclame tout de go Benjamin Lucas, président du mouvement des Jeunes Socialistes. L'ancienne ministre Laurence Rossignol apparaît vers 10 heures. Interrogée sur l'avenir du parti, l'ex-sénatrice s'agace vite des «questions d'appareil » qui appartiennent «au vieux monde 

     
    Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, analyse pour Paris Match les résultats du premier tour des élections législatives.
     
    Pourquoi ce score condamne-t-il le PS selon vous?
    Il y a un effet quantitatif et qualitatif. La plupart des figures emblématiques du PS vont être défaites. Autour de qui va se recomposer le parti? Avec quels moyens? Quand vous passez de 300 députés à 30 ou 40, le manque à gagner va être colossal. Et enfin, sur quelle ligne? On a vu qu'une partie des candidats socialistes se sont montrés «Macron-compatibles». Il y a une crise de leadership, de positionnement et une crise financière.
     
    LOI TRAVAIL
     
     
    Alors que démarre véritablement la concertation entre l'exécutif et les partenaires sociaux ce vendredi, Emmanuel Dockès, professeur de droit du travail à l'université Paris-Ouest Nanterre, estime que les réformes voulues par l'exécutif pourraient remettre en question les protections minimales des salariés.

    Le gouvernement d'Edouard Philippe ouvre ce vendredi la concertation avec les partenaires sociaux, comme convenu dans son programme, pour fixer dans le détail la réforme du code du travail qu'il compte finaliser avant l'automne. L'objectif affiché est de donner plus de fluidité au marché du travail afin de réduire le chômage.

    Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés

    Emmanuel Macron prévoit de légiférer par ordonnances pour réformer en profondeur le droit du travail français. Ce nouveau projet intervient moins d’un an après l’entrée en vigueur des principales mesures prévues par la Loi El Khomri. Quelles sont les implications de cette première Loi Travail ?

    EN MARCHE

     
    La liste des investis pour La République en Marche, donnée grande gagnante des scrutins des 11 et 18 juin pour les législatives, est marquée par la surreprésentation des cadres dans ses rangs. De son nom officiel « Association pour le renouvellement de la vie politique », le parti fondé par Emmanuel Macron prétend, avec ces candidats, ramener la « société civile » sur le devant de la scène politique. Entretien avec le sociologue Etienne Ollion, qui y voit surtout un coup de marketing.
     

    Si les élections législatives annoncent une majorité parlementaire LREM confortable pour Emmanuel Macron, Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS (Cévipof), estime que la représentation nationale présente un risque de décalage face aux attentes réelles du pays. Le spectre d'une législature élitiste se dessine. Explications.


    Directeur de recherches au CNRS-Cevipof, Luc Rouban est aussi l'auteur de Quel avenir dans la fonction publique? (éd. la Documentation Française, 2017). L'enquête de Luc Rouban intitulée «Le profil des candidats investis par La République En Marche: un renouveau limité» est consultable sur le site du Cévipof.

    RACISME ANTIRACISTE

    Le Monde - La gauche déchirée par le « racisme antiraciste » Par Jean Birnbaum

    Analyse. L’usage militant de notions comme « la race » ou l’« islamophobie » suscite un malaise croissant dans le mouvement social.

    De mémoire anarchiste, ce fut une soirée plus agitée que les autres. Le 28 octobre, à Marseille, la librairie Mille Bâbords fut le théâtre d’une bagarre inédite. Un débat organisé sur le thème « S’opposer au racialisme » fut interrompu, non par les habituels « nervis fascistes » mais par… d’autres libertaires !

    Après avoir provoqué un tohu-bohu dans le local, une trentaine d’activistes se présentant comme des « personnes racisées » diffusèrent un tract qui mettait en garde les « anti-racialisateurs » et autres « petits gauchistes blancs de classe moyenne » : « Nous saboterons toutes vos initiatives », prévenaient les auteurs dudit tract, qui venaient déjà de joindre la pratique à la théorie, puisque les tables avaient été retournées, les livres éparpillés, des boules puantes lancées et une vitrine brisée…

    GEOGRAPHIE ELECTORALE
     
     
    Les élections sont des périodes propices à la médiatisation de la géographie. Cependant, ces portraits de la France qui vote, brossés parfois sommairement, peuvent aussi donner lieu à des raccourcis. En reprenant certains des discours tenus dans la presse au nom de la discipline, l'auteur met en garde quant à l'utilisation de typologies binaires et à l'essentialisation des espaces et des populations auxquelles elles peuvent conduire.
     
    Les périodes électorales se suivent et se ressemblent. Dès les premiers résultats connus, la télévision, la radio et la presse s’essaient à dresser des tableaux politiques de la France et de ses territoires. Pour étayer ces analyses, le recours croissant à la cartographie analytique et l’usage désormais banalisé de termes issus de la discipline géographique (métropoles, périurbain, espace rural) s’accompagnent, depuis quelques années, de l’affirmation médiatique de quelques géographes dans une posture d’experts « décryptant »[1] les « mystères »[2] des territoires du vote.
  • L'actualité des socialistes du 9 au 15 juin

    LE SECOND TOUR
     

    Découvrez qui a été élu député dans les 577 circonscriptions, dans notre carte mise à jour en temps réel avec les chiffres transmis par le ministère de l’intérieur.

    Libé - Face à la déroute du PS, Cambadélis bat en retraite

    Le calvaire prend fin. Après leur pire score de la Ve République lors du premier tour des législatives (7,4 %), les socialistes comptent une semaine plus tard leurs derniers survivants à l’Assemblée nationale. Ils sont 32 à sauver leur siège ou à faire leur entrée au Palais-Bourbon. Deux fois plus qu’attendu au soir du premier tour.

    Le Monde - Résultats des législatives 2017 : Jean-Christophe Cambadélis démissionne de la tête du Parti socialiste
     
    « Je prends cette décision sans amertume ni colère, conscient de mon devoir et du moment crucial que traverse la gauche », a déclaré le premier secrétaire du PS.
     
     
    Costume sombre et cravate mauve, Jean-Christophe Cambadélis a tenu son dernier discours de premier secrétaire ce dimanche soir 18 juin, à l'issue du second tour des élections législatives. La mine grave, soulignant que "le triomphe d'Emmanuel Macron était incontestable", il a reconnu que "la défaite de la gauche était incontournable" et surtout que "la déroute du Parti socialiste était sans appel".
     

    Au soir du premier tour, les projections donnaient autour de 400 à 450 sièges à La République en marche. Ils devront se contenter finalement de 361 élus environ.

    La vague est moins importante que prévu. Alors que les projections au soir du premier tour promettaient autour de 400 à 450 sièges à La République en marche et au MoDem, le mouvement d’Emmanuel Macron n’en réunirait finalement qu’autour de 361, selon les projections d’Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France. La victoire du gouvernement s’en trouve en partie relativisée.
     
     
    Olivier Faure est l’un des grands rescapés du naufrage socialiste. En remportant dimanche la 11e circonscription de Seine-et-Marne, avec 61,1 % des suffrages exprimés, il conserve son siège à l’Assemblée nationale.
     
     
    Une victoire au goût de miel, au sens propre comme au figuré. Pendant la campagne électorale de Delphine Batho, réélue députée des Deux-Sèvres avec 56,94 % des suffrages, ses électeurs avaient pris l’habitude de lui apporter des pots de miel pour la remercier de son combat contre les néonicotinoïdes.
     
     
    Le sénateur-maire PS d’Alfortville l’emporte au second tour des élections législatives 2017 dans la 9e circonscription du Val-de-Marne, avec 58,7 % des voix.
     
     
    La députée PS de la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne Valérie Rabault, élue en 2012 après avoir battue Brigitte Barèges (LR), effectuera un 2ème mandat à l'Assemblée Nationale : elle a été réélue avec 55, 38 % des voix face au candidat d'En Marche! Pierre Mardegan au second tour des législatives. 
     
     
    Son obstination a payé… et le rassemblement de la gauche aussi : Laurence Dumont conserve son mandat de députée socialiste, épargnée par le raz de marée En Marche.
     

    Stéphane Le Foll réélu, Jean-Jacques Urvoas battu… Retrouver le détail des résultats des anciens ministres de François Hollande.

    France 3 - Élections Législatives : Régis Juanico (PS) élu dans la 1ère circonscription de la Loire

    Dans la 1ère circonscription de la Loire, Régis Juanico, le député (PS) sortant est réelu avec 25 voix d'avance seulement! Autant dire que le résultat est sérré.... Il l'emporte face à Magalie Viallon (LREM) qui avait crée la surprise lors du premier tour.

    La Dépêche - En Haute-Garonne, Joël Aviragnet, seul candidat socialiste, est élu

    En déroute à l'issue du premier tour, le Parti socialiste sauve l'honneur avec l'élection de Joël Aviragnet dans la 8e circonscription de Haute-Garonne au cours d'un scrutin extrêmement serré. La députée sortante Laurence Arribagé (Les Républicains) est battue.

    France 3 - Landes : Boris Vallaud (PS) remporte la 3e circonscription dans un mouchoir de poche

    Les résultats définitifs donnent Boris Vallaud (PS) gagnant sur la circonscription d'Henri Emmanuelli. Il bat de peu Jean-Pierre Steiner et la République En Marche. Contrairement à ce que laissaient augurer les résultats du premier tour, le siège reste donc au Parti Socialiste.

    France Bleu - Rescapée PS en Isère, Marie-Noëlle Battistel a battu son suppléant (REM) qui l'avait devancée au premier tour

    C'est la surprise de ce deuxième tour en Isère : Marie-Noëlle Battistel, député PS sortante de la 4e circonscription de l'Isère en ballotage défavorable à l'issue du premier tour est réélue avec 54.01% des voix en battant Fabrice Hugelé son suppléant qui l'avait quitté pour la République en Marche

    La Dépêche - Dans le Gers, la socialiste Gisèle Biémouret conserve son siège

    Dans le Gers, la surprise est venue de Condom où la députée sortante de la 2e circonscription, la socialiste Gisèle Biémouret, va entamer un troisième mandat, deux jours après avoir fêté son 65e anniversaire. La Condomoise l’emporte face à son jeune adversaire de la République En Marche, le Lislois Christopher Soccio qui était pourtant arrivé en tête au 1er tour.

    ANALYSES
     
     
    C’est la question que posait Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2012 dans un article souvent cité depuis le 7 mai dernier, paru dans la revue Esprit en Mars 2011. Il n’est pas sans intérêt de la reposer après ces élections législatives, à l’aune des considérations de celui qui est devenu président de la République.
    On s’en tiendra à ses opinions sur la démocratie et les institutions. Elles se fondent sur un diagnostic critique de leurs mécanismes et de leurs effets, en particulier «  une présidentialisation du régime particulièrement tangible à l’approche des élections ; le débat politique se cristallise autour des présidentielles et a du mal à prendre en dehors, tandis que les partis passent l’essentiel de leur temps à débattre de l’identité et de la pérennité du candidat qui, non seulement doit gagner les élections, mais de facto, emmener dans son sillage les parlementaires qui, désormais plus que naguère, dépendent de lui. (…)  Le temps politique vit dans la préparation de ce spasme présidentiel autour duquel tout se contracte et lors duquel tous les problèmes doivent trouver une réponse ».
     
     
    Laïque et républicaine, la France n’en connaît pas moins, de temps à autre, des moments de résurgence sacrée et monarchique. Quand on dit qu’un président de la République connaît un « état de grâce », il faut le prendre au pied, religieux, de la lettre : les commentateurs (et parfois aussi, le peuple, mais dans les limites du raisonnable) prêtent au nouveau souverain des vertus surhumaines. Revoilà venu le temps du roi thaumaturge, guérisseur des écrouelles et représentant de Dieu sur terre. On plaisante, mais on caricature à peine.
     
    Christophe Bouillaud - L’illusion du bloc bourgeois? Plus pour très longtemps: il sera là sous peu, et sans doute pour longtemps.

    Quelques semaines avant l’élection présidentielle de 2017, les économistes Bruno Amable et Stefano Palombarini faisaient paraitre un petit ouvrage intitulé L’illusion du bloc bourgeois. Alliances sociales et avenir du modèle français (Paris : Raisons d’agir, mars 2017). A travers une approche d’économie politique d’inspiration « régulationniste », ils entendaient montrer que la vie politique française était scandée depuis des décennies maintenant par la recherche d’un nouveau compromis entre groupes socio-économiques, avec la définition, d’une part, d’une alliance de gagnants des politiques publiques, et, d’autre part, d’un résidu de perdants de ces dernières. De fait, la France depuis le début des années 1980 a multiplié les alternances entre la droite et la gauche sans que jamais l’un des camps traditionnels n’arrive à se stabiliser durablement au pouvoir. Mon jeune collègue Fabien Escalona a déjà rendu compte début avril de la thèse de l’ouvrage dans un très bel article publié sur Mediapart, et il me parait inutile d’y revenir ici tant la présentation me parait juste.

    CSG
     
     
    Henri Sterdyniak, membre du collectif d'animation des Économistes atterrés, explique pourquoi diminuer les cotisations chômage et maladie des salariés en contrepartie d'une hausse de la CSG serait une très mauvaise réforme, défavorable aux salariés.
     
    .... Contrairement à l’apparence, la mesure n’est pas favorable aux salariés puisque tant leur droit à l’assurance chômage que leur taux de remplacement à la retraite seraient fragilisés. Il y a une différence fondamentale entre une cotisation qui fait partie du salaire socialisé et ouvre des droits salariaux que les syndicats ont toute légitimité pour cogérer et un impôt (même si celui-ci finance une prestation).
     

    La hausse de la CSG devrait faire bondir le produit de l’impôt sur le revenu de 21,2 % en 2018, explique Frédéric Douet, de l’université de Rouen.

    Quelles seront les répercussions de la hausse de 1,7 point de la contribution sociale généralisée (CSG) voulue par Emmanuel Macron ? Le nouveau président entend faire passer de 15,5 % à 17,20 % les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine, et de 8 % à 9,7 % les prélèvements sociaux sur les revenus d’activité et de remplacement. A noter : les revenus de remplacement sont ceux qui compensent la perte de rémunération pendant une période d’inactivité : maladie, maternité, invalidité, préretraite, retraite…
     
    EUROPE
     

    Les effets pervers du (Bad) Jobs Act de Matteo Renzi

    Par Federico Bassi* et Marta Fana**

    Comme on pouvait s’y attendre, le Jobs Act de Matteo Renzi [1], l’équivalent italien de la Loi Travail est un échec. Les données statistiques sur le chômage, publiées récemment par l’Institut national italien de statistique (Istat), le confirment. L’histoire des réformes libérales du marché du travail italien se présente comme une succession de promesses non tenues, les résultats étant systématiquement en deçà des attentes… sans compter les effets pervers.

    PARIS LA CHAPELLE
     
     
    Une question passionnée." Depuis la parution d'un article du Parisien sur le harcèlement des femmes dans le quartier de la Chapelle, une chape de plomb s’est levée dans ce coin du nord-est de Paris. Dans cet article, publié le 18 mai, certaines femmes assurent qu’elles ne peuvent plus sortir seules dans les rues, "porter une jupe ou un pantalon trop près du corps" sans se faire insulter et agresser. Deux associations du quartier, SOS La Chapelle et Demain La Chapelle, ont lancé une pétition pour dénoncer la situation de ces femmes, qu'elles décrivent comme "une espèce en voie de disparition au cœur de Paris". Le 6 juin, la pétition totalisait près de 20 000 soutiens.
     
    TERRORISME
     
     
    Le débat sur la lutte contre le terrorisme est enfin ouvert, loin des tabous asphyxiants ou des saillies antifrançaises de l'après 7 janvier.

    Au milieu de la litanie des attentats qui s'enchaînent, de Paris à Londres en passant par Kaboul, nous apprenons. A mieux nous protéger et à dire moins de bêtises. Le « pas-d'amal-gamisme » et sa variante du « rien-à-voirisme » continuent de filer la migraine, mais les autruches déclinent, si profondément enterrées dans le sable qu'elles obstruent moins l'horizon.

    Europe 1 - La future loi antiterroriste soulève une fronde

    Les opposants politiques, mais aussi les autorités judiciaires, fustigent le projet de loi qui doit être présenté en Conseil des ministres le 21 juin. Le gouvernement tente de déminer. 

    Les critiques pleuvent sur le gouvernement depuis la divulgation, jeudi, des dispositions prévues dans un avant-projet de loi antiterroriste, qui vise à transposer certaines mesures de l'état d'urgence dans le droit commun. Si Edouard Philippe, le Premier ministre, a tenté de déminer la situation vendredi en assurant que le gouvernement n’avait pas l’intention d’instaurer un état d’urgence permanent, le débat est loin d’être clos.

    DEGAGISME
     

    Au soir du premier tour des élections législatives, une partie des élites est en passe de «dégager» pour de bon. La question est de savoir par qui et par quoi elle sera remplacée...

    «Qu’ils s’en aillent tous!», s’était exclamé Jean-Luc Mélenchon en 2010. Et ils s’en allèrent –presque– tous, donnant sept ans plus tard son caractère prophétique au titre de l’essai du leader du Front de Gauche/France insoumise. Ce que ni Jean-Luc Mélenchon ni personne n’avait en revanche anticipé, c’est que ce «dégagisme», un terme qu’il a également contribué à populariser, s’exercerait aux dépens de toutes les forces politiques, partis ou formations contestataires inclus. Quand le «système» craque pour de bon, ce qui est arrivé ce dimanche 11 juin lors du premier tour des élections législatives, les électeurs-balayeurs ne font pas de tri sélectif et la frange «anti-système» est emportée dans le coup de balai final du grand ménage électoral.

    L'Opinion - Cette jeune génération du PS sauvée par Macron

    Nombre de jeunes candidats En marche ! aux élections législatives sont en réalité d’authentiques militants ou apparatchiks PS, auxquels le succès d’Emmanuel Macron donne l’occasion de sauter quelques étapes

    Et si En Marche ! allait surtout permettre à une jeune génération d’apparatchiks socialistes de brûler les étapes, et d’accéder plus vite aux responsabilités ? L’examen au cas par cas des investitures délivrées par le mouvement d’Emmanuel Macron fait certes apparaître un « renouvellement ». Mais il s’effectue principalement au profit de jeunes hommes blancs, souvent passés par le Mouvement des Jeunes Socialistes (le MJS, que François Mitterrand décrivait comme « l’école du vice »), les cabinets ministériels ou la fonction d’assistant parlementaire, et qui ont vu dans l’aventure Macron une superbe opportunité à saisir : celle de plonger à leur tour dans le grand bain de la politique, sans avoir à suivre le fameux « cursus honorum d’un ancien temps » dénoncé dès septembre 2015 par le ministre de l’Economie de l’époque, un certain Emmanuel Macron.

    Marianne - Législatives : vous pensiez dire adieu aux éléphants socialistes battus ? Pas si vite...

    Ce n'est pas parce qu'on a perdu qu'on doit changer de vie, dit le proverbe socialiste. Le recasage des députés battus est une tradition solférinienne qui devrait encore se perpétuer cette année...

    DECODAGE

    Les décodeurs - Législatives : où la gauche, la droite et En marche ! font-ils leurs meilleurs scores ?

    Malgré l’impressionnante percée du centre représenté par La République en marche, gauche, droite et extrême droite conservent globalement leurs bastions traditionnels.

    Avec 437 candidats qualifiés (sur 577) pour le second tour, La République en marche (LRM) – et donc le centre – occupe de loin la première place des législatives. La voie lui était en partie ouverte par la désunion de plusieurs sensibilités politiques, particulièrement la gauche et l’extrême gauche, qui partaient en ordre dispersé.
     
    Les décodeurs - La gauche radicale en position de remporter une dizaine de circonscriptions seulement

    Les candidats communistes et « insoumis » sont arrivés en tête dans seulement 8 des 577 circonscriptions.

    Malgré un total de 14,2 % des voix à l’échelle nationale au premier tour des élections législatives, la gauche radicale devrait disposer au mieux d’une dizaine de sièges dans la future Assemblée nationale. Soit l’équivalent d’il y a cinq ans, alors que dans le même temps, Jean-Luc Mélenchon a progressé de huit points entre les présidentielles de 2012 et de 2017.

    Les décodeurs - Comment Les Républicains et La France insoumise ont-ils résisté à la vague LRM aux législatives ?

    A score quasi égal à l’élection présidentielle, les deux partis n’ont pas du tout atteint le même niveau de remobilisation lors du premier tour des législatives.

    A l’issue d’une campagne mouvementée pour l’un, fulgurante pour l’autre, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon échouaient le 23 avril aux portes du second tour de l’élection présidentielle, avec respectivement 20,01 % et 19,58 % des suffrages exprimés. Un écart ténu et inédit entre le représentant des Républicains et le candidat de La France insoumise (LFI), rendu possible par deux dynamiques de campagnes antagonistes et aux conséquences très différentes.

    LE PARLEMENT

    Le Parisien - Jean-Jacques Urvoas : « L'image du Parlement n'est pas bonne ! »

    En campagne pour les législatives, Jean-Jacques Urvoas, l'ancien ministre de la Justice, fait des propositions pour améliorer le travail parlementaire.

    Candidat à sa réélection comme député PS dans la 1re circonscription du Finistère, l'ancien ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas vient de publier à la Fondation Jean Jaurès ses propositions pour revivifier le rôle du Parlement.

    PS
     
     
    Au lendemain de sa défaite historique, les socialistes préparent déjà l'après. Avec une question centrale : que doit-on faire de Jean-Christophe Cambadélis ?
     
    Le jour d’après. Passé la vague macroniste du premier tour des législatives qui les a renvoyés un demi-siècle en arrière, les socialistes font le bilan. Outre les conséquences financières d’une telle débâcle électorale, la crise politique – à défaut d’avoir éclatée dès le bureau national de lundi matin – couve au sein d’une formation politique qui, en un quinquennat au pouvoir, a perdu son leadership à gauche.
     
     
    Jean Glavany, député PS de longue date dans les Hautes-Pyrénées, éliminé ce dimanche après trois mandats, est l'invité de Patrick Cohen pour parler de l'avenir du Parti Socialiste.... Il faut savoir perdre avec dignité et élégance. J'ai un profond respect pour le verdict des urnes, un démocrate ne peut pas faire autre chose
     

    Après la déroute des législatives, "les sociaux-démocrates français doivent écourter leur phase de lamentation, et s’attaquer sans perdre de temps à la refondation de leur parti. Car, tôt ou tard, la crise du macronisme surviendra. Par Henri Weber, directeur des études européennes du Parti socialiste.

     
    Professeur à Paris-I, il analyse les résultats du premier tour des législatives.
     
    «Cette élection marque la fin du Parti socialiste tel qu’il a fonctionné jusqu’à présent. On a pu le constater dans cette campagne : les candidats investis ont eu des positions très différentes, voire complètement divergentes vis-à-vis du nouveau gouvernement. Certains ont prôné et affiché leur volonté de participer à la "majorité présidentielle". D’autres se sont mis d’emblée dans "l’opposition". La direction du Parti socialiste a été incapable d’imposer une ligne unique à ses candidats : c’est le signe de la fin du PS tel qu’on l’a connu, c’est-à-dire à même de faire vivre en son sein différentes sensibilités censées se retrouver sur une position commune au moment de l’élection.
     

    Au lendemain d'une défaite électorale sans précédent, la direction du parti reporte à plus tard la question du bilan du quinquennat.

    Les lendemains de défaite électorale ? La routine pour le Parti socialiste. Lundi matin, après la déroute historique essuyée au premier tour des élections législatives, quelques chefs à plumes convergeaient comme d'habitude vers le 10, rue de Solferino, le pas lourd. «Vous venez voir mourir la bête ? Elle n'est pas morte ! Du moins, pas encore !», plaisante Emmanuel Maurel, député européen. «C'est sympa de venir aux enterrements !», s'exclame tout de go Benjamin Lucas, président du mouvement des Jeunes Socialistes. L'ancienne ministre Laurence Rossignol apparaît vers 10 heures. Interrogée sur l'avenir du parti, l'ex-sénatrice s'agace vite des «questions d'appareil » qui appartiennent «au vieux monde 

     
    Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, analyse pour Paris Match les résultats du premier tour des élections législatives.
     
    Pourquoi ce score condamne-t-il le PS selon vous?
    Il y a un effet quantitatif et qualitatif. La plupart des figures emblématiques du PS vont être défaites. Autour de qui va se recomposer le parti? Avec quels moyens? Quand vous passez de 300 députés à 30 ou 40, le manque à gagner va être colossal. Et enfin, sur quelle ligne? On a vu qu'une partie des candidats socialistes se sont montrés «Macron-compatibles». Il y a une crise de leadership, de positionnement et une crise financière.
     
    LOI TRAVAIL
     
     
    Alors que démarre véritablement la concertation entre l'exécutif et les partenaires sociaux ce vendredi, Emmanuel Dockès, professeur de droit du travail à l'université Paris-Ouest Nanterre, estime que les réformes voulues par l'exécutif pourraient remettre en question les protections minimales des salariés.

    Le gouvernement d'Edouard Philippe ouvre ce vendredi la concertation avec les partenaires sociaux, comme convenu dans son programme, pour fixer dans le détail la réforme du code du travail qu'il compte finaliser avant l'automne. L'objectif affiché est de donner plus de fluidité au marché du travail afin de réduire le chômage.

    Les contours de la nouvelle Loi Travail, affichée comme la priorité du quinquennat d’Emmanuel Macron, ont été esquissés cette semaine par le gouvernement. Sans surprises, le projet laisse présager une déréglementation accrue du marché du travail et l’accélération de la course au moins-disant social. Quels en sont les enjeux ? A quel impact peut-on s’attendre sur l’activité économique et les salariés ? Décryptage avec David Cayla, maître de conférences en économie à l’Université d’Angers et membre des Économistes Atterrés

    Emmanuel Macron prévoit de légiférer par ordonnances pour réformer en profondeur le droit du travail français. Ce nouveau projet intervient moins d’un an après l’entrée en vigueur des principales mesures prévues par la Loi El Khomri. Quelles sont les implications de cette première Loi Travail ?

    EN MARCHE

     
    La liste des investis pour La République en Marche, donnée grande gagnante des scrutins des 11 et 18 juin pour les législatives, est marquée par la surreprésentation des cadres dans ses rangs. De son nom officiel « Association pour le renouvellement de la vie politique », le parti fondé par Emmanuel Macron prétend, avec ces candidats, ramener la « société civile » sur le devant de la scène politique. Entretien avec le sociologue Etienne Ollion, qui y voit surtout un coup de marketing.
     

    Si les élections législatives annoncent une majorité parlementaire LREM confortable pour Emmanuel Macron, Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS (Cévipof), estime que la représentation nationale présente un risque de décalage face aux attentes réelles du pays. Le spectre d'une législature élitiste se dessine. Explications.


    Directeur de recherches au CNRS-Cevipof, Luc Rouban est aussi l'auteur de Quel avenir dans la fonction publique? (éd. la Documentation Française, 2017). L'enquête de Luc Rouban intitulée «Le profil des candidats investis par La République En Marche: un renouveau limité» est consultable sur le site du Cévipof.

    RACISME ANTIRACISTE

    Le Monde - La gauche déchirée par le « racisme antiraciste » Par Jean Birnbaum

    Analyse. L’usage militant de notions comme « la race » ou l’« islamophobie » suscite un malaise croissant dans le mouvement social.

    De mémoire anarchiste, ce fut une soirée plus agitée que les autres. Le 28 octobre, à Marseille, la librairie Mille Bâbords fut le théâtre d’une bagarre inédite. Un débat organisé sur le thème « S’opposer au racialisme » fut interrompu, non par les habituels « nervis fascistes » mais par… d’autres libertaires !

    Après avoir provoqué un tohu-bohu dans le local, une trentaine d’activistes se présentant comme des « personnes racisées » diffusèrent un tract qui mettait en garde les « anti-racialisateurs » et autres « petits gauchistes blancs de classe moyenne » : « Nous saboterons toutes vos initiatives », prévenaient les auteurs dudit tract, qui venaient déjà de joindre la pratique à la théorie, puisque les tables avaient été retournées, les livres éparpillés, des boules puantes lancées et une vitrine brisée…

    GEOGRAPHIE ELECTORALE
     
     
    Les élections sont des périodes propices à la médiatisation de la géographie. Cependant, ces portraits de la France qui vote, brossés parfois sommairement, peuvent aussi donner lieu à des raccourcis. En reprenant certains des discours tenus dans la presse au nom de la discipline, l'auteur met en garde quant à l'utilisation de typologies binaires et à l'essentialisation des espaces et des populations auxquelles elles peuvent conduire.
     
    Les périodes électorales se suivent et se ressemblent. Dès les premiers résultats connus, la télévision, la radio et la presse s’essaient à dresser des tableaux politiques de la France et de ses territoires. Pour étayer ces analyses, le recours croissant à la cartographie analytique et l’usage désormais banalisé de termes issus de la discipline géographique (métropoles, périurbain, espace rural) s’accompagnent, depuis quelques années, de l’affirmation médiatique de quelques géographes dans une posture d’experts « décryptant »[1] les « mystères »[2] des territoires du vote.
  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 juin

    LE 1ER TOUR

    France 24 - Écrasé aux législatives, le Parti socialiste "doit se réinventer"

    Le Parti socialiste, qui contrôlait la moitié de l'Assemblée sortante, s'effondre dès le premier tour des législatives et devrait recueillir avec ses alliés de 15 à 40 sièges, soit encore moins que les 57 de la débâcle de 1993.

    France Info - Hollande, Macron, Valls, Cambadélis… Mais qui a tué le Parti socialiste ?

    Si la structure existe encore, le PS semble bel et bien devenu, au terme du premier tour des élections législatives, un "astre mort". Président de la République, chef du parti, députés… Qui est responsable de cette situation ? Franceinfo passe en revue le banc des accusés.

    L'Obs - Législatives 2017 : 6 leçons d'un premier tour hors norme

    Ce sont des résultats inédits : le parti d'Emmanuel Macron, La République en marche, lancé il y a seulement deux mois et demi, devrait arracher plus de 400 sièges à l'Assemblée nationale. En face, c'est l'hécatombe. Décryptage.

     
    Professeur à Paris-I, il analyse les résultats du premier tour des législatives.
     
    «Cette élection marque la fin du Parti socialiste tel qu’il a fonctionné jusqu’à présent. On a pu le constater dans cette campagne : les candidats investis ont eu des positions très différentes, voire complètement divergentes vis-à-vis du nouveau gouvernement. Certains ont prôné et affiché leur volonté de participer à la "majorité présidentielle". D’autres se sont mis d’emblée dans "l’opposition". La direction du Parti socialiste a été incapable d’imposer une ligne unique à ses candidats : c’est le signe de la fin du PS tel qu’on l’a connu, c’est-à-dire à même de faire vivre en son sein différentes sensibilités censées se retrouver sur une position commune au moment de l’élection.
     
     
    Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, analyse pour Paris Match les résultats du premier tour des élections législatives.
     
    Pourquoi ce score condamne-t-il le PS selon vous?
    Il y a un effet quantitatif et qualitatif. La plupart des figures emblématiques du PS vont être défaites. Autour de qui va se recomposer le parti? Avec quels moyens? Quand vous passez de 300 députés à 30 ou 40, le manque à gagner va être colossal. Et enfin, sur quelle ligne? On a vu qu'une partie des candidats socialistes se sont montrés «Macron-compatibles». Il y a une crise de leadership, de positionnement et une crise financière.

    Le JDD - Législatives : une claque historique pour le Parti socialiste

    Le Parti socialiste réussit son pire score de la 5e République lors d'une élection législative. Le parti est littéralement effacé de la carte politique.

    Le pire score du PS sous la Ve République remontait à 1993, à l'issue du deuxième septennat crépusculaire de François Mitterrand. Cette-fois, le Parti socialiste devrait faire encore pire à l'issue du deuxième tour des législatives. Les projections donnent au PS et à ses alliés entre 15 à 40 sièges au second tour. En 1993, le PS avait réussi à conserver 57 sièges. Le 1er tour des législatives est "marqué par le recul sans précédent de la gauche dans son ensemble et notamment du PS", a reconnu dimanche le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Lui-même est éliminé dès le premier tour dans sa circonscription parisienne.

    Libé - Législatives : 34 circonscriptions à la loupe

    La France élit ses 577 députés le dimanche 11 juin.
    Les plus convoitées, les moins prisées, celles où se présentent les têtes d'affiche comme celles où apparaissent les nouveaux visages, Libération a sélectionné pour vous les 34 circonscriptions dont il faut scruter les résultats.

    Passez votre souris sur une circonscription pour en découvrir le résultat.

    Le Monde - Valls, Urvoas, Touraine… Les résultats des anciens ministres de Hollande aux législatives

    Porteurs du bilan du quinquennat, les anciens ministres sont pour la plupart en mauvaise posture en vue du second tour.

    Combien seront-ils dans le nouvel Hémicycle à avoir exercé des fonctions ministérielles lors du précédent quinquennat ? Bien peu, si l’on en croit les résultats du premier tour, dimanche 11 juin. Porteurs du bilan de Hollande et de la faiblesse du Parti socialiste, la plupart de ceux qui se présentaient sont en mauvaise posture en vue du second tour, quand ils n’ont pas été déjà éliminés
     
    ECONOMIE
     
    « Chômage, déficit, dette publique : quelles marges pour les cinq prochaines années ? », Eric Heyer et Xavier Timbeau (OFCE, juin 2017)
     
    LES DECODEURS/LE MONDE

    Non, tous les pays européens ne plafonnent pas les indemnités de licenciement

    La nouvelle ministre du travail Muriel Pénicaud a affirmé mercredi que « tous les pays européens » plafonnent les dommages et intérêts en cas de licenciement abusif. C’est faux.

    C’est le retour d’un dossier qui suscite bien des clivages. La feuille de route remise, mardi 6 juin, aux partenaires sociaux rouvre le débat sur la législation qui encadre les licenciements. La ministre du travail, Muriel Pénicaud, a notamment évoqué, mercredi 7 juin sur France Inter, la question des dommages et intérêts en cas de licenciement abusif. Elle a ainsi fixé pour horizon la mise en place d’un barème des montants en jeu, une mesure déjà envisagée par le gouvernement précédent lors des débats sur la loi travail, mais qui avait été finalement abandonnée. Au prix d’un argument erroné.

    Le Monde - Législatives : les nouveaux visages de La République en marche sont-ils investis dans des circonscriptions « gagnables » ?

    Les figures du « renouvellement » affiché par le mouvement d’Emmanuel Macron ont-elles hérité de circonscriptions favorables pour les législatives ?

    Qu’ils soient novices en politique, jeunes, femmes… Emmanuel Macron assurait pendant sa campagne présidentielle que les candidats de La République en marche (LRM) incarneraient le renouvellement et le retour des citoyens dans la vie politique. Sur le papier, en effet, la liste des candidats du mouvement traduit cet engagement. Mais ces « nouveaux visages » ont-ils hérité de circonscriptions « gagnables », seule garantie de voir le « renouvellement » se traduire dans les faits une fois les résultats des élections législatives connus ? Ou ont-ils au contraire été investis là où ils n’auraient que peu de chances de gagner ?
     

    Le chef de file des Républicains continue les allusions à la rumeur d’une taxe sur les propriétaires, pourtant plusieurs fois démentie, que souhaiterait imposer Macron.

    C’est une rumeur que le nouveau chef de file des Républicains, François Baroin, colporte pendant la campagne des élections législatives. Le sénateur de l’Aube et maire de Troyes a une nouvelle fois répété, mardi 30 mai au micro de France Inter, une intox pourtant maintes fois démontée à propos d’une pseudo-taxe sur les propriétaires prévue par Emmanuel Macron. Et l’a maintenue malgré les affirmations contraires de son intervieweur, Patrick Cohen.

    RYTHMES SCOLAIRES

    20 minutes - Education: Le retour à la semaine de quatre jours permis dès la rentrée

    Le ministre Jean-Michel Blanquer a confirmé qu’il y aurait un assouplissement des rythmes pour la rentrée…

    C’est un dossier extrêmement sensible que rouvre le nouveau ministre de l’Education, celui des  rythmes scolaires. Il doit donner la possibilité aux communes de revenir à la semaine de quatre jours dans les écoles dès la rentrée prochaine.

    Vousnousils - Rythmes scolaires : « des erreurs et réussites politiques avérées aux erreurs politiques annoncées » (Georges Fotinos)

    Alors que Jean-Michel Blanquer dévoilera ce jeudi son projet de décret sur les rythmes scolaires, Georges Fotinos, ancien responsable de ce dossier au ministère de l’Education, signe une tribune sur les conséquences d’un retour à la semaine de 4 jours.

    MONTEBOURG

    BFMTV - Montebourg a effectué l'ascension du mont Beuvray en toute discrétion

    L'entourage de l'ancien candidat à la primaire socialiste avait annoncé qu'il ne participerait pas cette année à la traditionnelle ascension. Arnaud Montebourg est finalement venu, à l'abri du regard médiatique, soutenir ses proches à quelques jours des législatives.

    HAMON

    Radio Nova - Benoît Hamon : « Je ne quitte pas le PS pour l’instant. Mais je ne suis pas fétichiste des partis »

    Benoît Hamon était l'invité de Gérard Davet, Fabrice Lhomme, et d'Éléments de Langage. C'est à réécouter.

    Gérard Davet et Fabrice Lhomme, grands reporters au journal Le Monde et auteurs d'"Un président ne devrait pas dire ça", interrogent les politiques tout au long de la campagne et tentent de les faire sortir des artifices de la communication.

    Le Parisien - Parti socialiste : les confidences aigres-douces de Hamon

    La candidat socialiste à la présidentielle revient, avec un brin de tristesse, sur l'après-primaire à gauche et le manque de soutien des socialistes depuis la défaite.

    Touché mais pas coulé, les traits à peine tirés. « C'est vrai que c'est un peu long », concède Benoît Hamon, dans un sourire. Voilà près de dix mois que le socialiste est en campagne ! Lancé dès août dernier dans la bataille pour la primaire de la gauche, il est désormais en pleine reconquête de sa circonscription des Yvelines.

    ETAT D'URGENCE

    Le Monde - L’état d’urgence, un piège politique

    Editorial. La transposition dans le droit commun de mesures techniques dont l’opinion publique ne se préoccupe guère ne rendra pas celle-ci plus indulgente envers le pouvoir si un attentat survenait après le 1er novembre.

    Public Sénat - Projet de loi antiterroriste : vers une pérennisation de l’état d’urgence

    Assignation à résidence, perquisitions administratives, fermetures de lieux de culte… L’avant-projet de loi « renforçant la lutte contre le terrorisme » reprend bon nombre de dispositions du régime de l’état d’urgence.

    Libé - Ces libertés dans le viseur de l’avant-projet de loi

    Assignations à résidence pour «prévenir» des «actes de terrorisme», droits de perquisition élargis… Le texte bouleverserait les équilibres en normalisant des mesures importantes de l’état d’urgence.

    SONDAGE
     
     
    Selon le sondage hebdomadaire LégiTrack réalisé par OpinionWay-ORPI pour « Les Echos » et Radio classique, le mouvement fondé par Emmanuel Macron consolide, à la veille du premier tour des législatives, sa première place dans les intentions de vote.
     
    CODE DU TRAVAIL
     
     
    Chantier prioritaire de ce début de quinquennat, la réforme du Code du travail est déjà controversée après la divulgation de différents documents dans la presse. 
     
    Avec la consensuelle loi sur la moralisation de la vie politique, la réforme du Code du travail est "le chantier prioritaire" d'Emmanuel Macron. Bien que soumis à négociations, le texte que concocte le gouvernement d'Edouard Philippe risque bien de bouleverser vos droits, que vous soyez salarié ou employeur. Alors que différents documents ont déjà fuité dans la presse, franceinfo répond à cinq questions que vous êtes susceptible de vous poser. 
     
     
    EDITO. Si la fexicurité n'est que "flex", si le gouvernement ne réfléchit pas aux conditions d'un dialogue social réussi, la réforme ne fera qu'aggraver les maux français..... Dans l'équilibre de  la "flexicurité" proposé, on entend beaucoup de "flex" pour les employeurs, peu de "sécurité" pour les travailleurs. L'une sans l'autre, pourtant, est l'assurance d'un désastre, avec baisses de salaires, dégradation des conditions de travail, et tensions sociales accrues. 
     
     
    «Libération» s’est procuré des documents du ministère du Travail qui détaillent les pistes auxquelles l’exécutif réfléchit. Bien plus inquiétant que la présentation livrée par le gouvernement mardi.
     
    Vous avez détesté - ou aimé - la loi travail ? Vous allez haïr - ou adorer - sa petite sœur. Alors que le gouvernement a présenté, mardi, les lignes très générales de la future réforme du code du travail (lire par ailleurs), Libération s’est procuré des documents qui détaillent les projets de l’exécutif sur le sujet. Et c’est peu dire que la loi El Khomri, en comparaison, paraîtra bien fade aux acteurs du dossier.
     
     
    Le gouvernement entend avancer vite sur la réforme du travail, un sujet qui a provoqué de fort remous sur le front social au printemps 2016. Les premières ordonnances, concernant le code du travail, devraient être adoptées à la fin de l'été.
     
    Les Echos - Code du travail : les principales mesures en discussion
     
    La concertation avec les partenaires sociaux sur la réforme du code du travail va s’articuler autour de trois grands thèmes.
     
    Concernant la réforme du code du travail , le gouvernement a pris soin de découper le calendrier de la concertation avec les syndicats et le patronat sur les ordonnances en trois grandes parties.
     
     
    On doit rétablir la prééminence de la loi de la république, l'état de droit dans l'entreprise, l'ordre public social.

    Le code du travail n'est pas trop gros (675 pages de lois) et il était lisible, avant la loi El Khomri. On doit rétablir la prééminence de la loi de la république, l'état de droit dans l'entreprise, l'ordre public social.

    C'est très simple. Cela signifie réaffirmer que les droits de la femme et de l'homme au travail doivent l'emporter sur les besoins de l'entreprise et non pas l'inverse.

    Le droit du travail se conçoit comme un droit universel, planétaire, relevant de l'OIT, de ses principes et de ses conventions, il est attaché aux humains, pas à chaque entreprise. Le droit du travail doit devenir constitutif du droit de la concurrence.

    LEGISLATIVES

    Boursorama - Le Parti socialiste risque une débâcle historique

    par Cyril Camu

    PARIS (Reuters) - Sonné par le faible score de Benoît Hamon, son candidat à la présidentielle, le Parti socialiste avance vers les élections législatives affaibli et plus divisé que jamais.

    Contraint de se réinventer, sous peine de tirer un trait sur plus de 100 ans d'histoire, le PS se trouve pris en tenaille entre la tentation de nombreux socialistes de se revendiquer "majorité présidentielle" et une France insoumise qui entend le remplacer comme force principale à gauche.

    Le Lab - "Tous les socialistes" qui font campagne pour un candidat autre que celui du PS sont considérés comme "démissionnaires" par le parti

    C’est la débandade au Parti socialiste. Après la dérouillée reçue par Benoît Hamon à la présidentielle, les législatives s’annoncent tout aussi réjouissantes : entre 20 et 35 sièges à l’Assemblée selon les sondages, on est plus proche du PCF de George Marchais de 1993 que de la défaite historique du PS de Laurent Fabius à ce même scrutin.

    Pendant que le bateau coule, le capitaine "Camba" tente de remobiliser les troupes, en public en tout cas. Parce qu’en interne, l’ambiance est, comment dire, trèèès tendue.

    Libé - Dans son bastion de Lille, le PS au bord du gouffre

    Dans la première circonscription du Nord, fief socialiste historique, François Lamy, proche de Martine Aubry, est à la peine face aux candidats de LREM et de La France insoumise.

    «Les mammouths, leur tête est mise à prix.» Il le dit sans hargne, presque à regret. Place de la Solidarité, entre bistrots, bagnoles et scooters, à Wazemmes, quartier populaire de Lille, Naïm résume ce qui pourrait arriver à François Lamy, proche de la maire socialiste Martine Aubry : perdre le fief imperdable. Même dans la 1re circonscription du Nord (1), celle de Pierre Mauroy et de Bernard Roman, et avant eux de Roger Salengro, les socialistes sont une espèce menacée.

    Europe 1 - Législatives : le PS dans l'angoisse d'une raclée historique

    Déboussolés par leur score à la présidentielle, les socialistes se souviennent avec effroi de leur défaite record aux législatives de 1993. Mais redoutent une défaite plus cuisante encore.

    Il y a encore quelques mois, les socialistes pensaient pouvoir éviter le pire. Le pire, c'était 1993, ces législatives en forme d'hécatombe et ce groupe réduit comme peau de chagrin à 57 députés. A une semaine du premier tour, pour le même résultat, les socialistes signeraient des deux mains. Les sondages leur promettent entre 20 et 30 unités, soit dix fois moins que sous le quinquennat Hollande. Avec un sens prononcé de ­l'euphémisme, Benoît Hamon, qui doit lutter pour sauver son siège, parle d'une "configuration compliquée" quand Bernard Cazeneuve, lui, se démultiplie au chevet des candidats moribonds comme pour leur administrer l'extrême-onction.

    HOLLANDE

    Le Monde - Dix-huit jours après la passation des pouvoirs, François Hollande sort du silence

    L’ancien président a rompu ses vœux de silence pour regretter la décision de Donald Trump de quitter l’accord de Paris.

    Un bref communiqué, envoyé tard dans la soirée, jeudi 1er juin, et relayé par SMS par son ancienne attachée de presse, la sénatrice PS des Pyrénées-Atlantiques, Frédérique Espagnac. « Donald Trump a pris une décision funeste pour les Etats-Unis », y assène François Hollande, dans la foulée de la décision du président américain de se retirer de l’accord de Paris sur le climat. Pour l’ancien chef de l’Etat, qui a fait de la COP21 l’un des fleurons de son bilan, ce retrait « ne suspend pas l’accord ».

    MORALISATION DE LA VIE PUBLIQUE
     

    François Bayrou a présenté, jeudi, le projet de loi « pour la confiance dans notre vie démocratique », premier texte du quinquennat d’Emmanuel Macron.

    La moralisation de la vie publique passera par une réforme de la Constitution, a déclaré, jeudi 1er juin, le ministre de la justice, François Bayrou, au cours d’une conférence de presse. Le projet de loi « pour la confiance dans notre vie démocratique » s’articulera autour de deux autres axes : une loi ordinaire et une loi organique, a détaillé le garde des sceaux.
     
    PS
     

    Le costume cintré et le verbe ciselé, ils se ressemblent presque tous. À mille lieues de la vraie vie, ils n’ont, pour la plupart, jamais posé un orteil dans une entreprise ou une administration. Contrairement à leurs aînés, ils n’ont pas fait leurs classes à l’ENA, mais auprès d’un chef de parti ou d’un député-maire. Des «apparatchiks» comme on dit, qui excellent dans les coups de billard à trois bandes et l’art du placement. De François de Rugy (En Marche !) à David Rachline (FN) en passant par Razzy Hammadi (PS) et Guillaume Peltier (LR), les professionnels de la profession squattent tous les bancs. Or certains d’entre eux multiplient les dérapages incontrôlés et précipitent la mort des partis traditionnels : salaires en or, emplois fictifs, business trouble... Extrait de "La République des Apparatchiks" de Jean-Baptiste Forray aux Editions Fayard (1/2).

    HAMON

    Politis - Benoît Hamon et Cécile Duflot unis dans l’adversité

    L’ancien candidat du PS à la présidentielle est venu soutenir son ex-collègue écolo du gouvernement Ayrault sur sa circonscription. Les deux candidats s’affichent ensemble dans une opposition claire au gouvernement, esquissant un avenir partagé.

    ISLAM

    Le Figaro - Castaner, Daech appartient bien, hélas, à la sphère musulmane »

    Christophe Castaner a déclaré qu'il ne fallait plus parler d'État islamique parce que les « djihadistes » n'avaient rien à voir avec l'islam. Pour Pascal Bruckner, il s'agit pourtant d'un des visages, pas le principal et fort heureusement pas le seul, de la religion musulmane.

    FIGAROVOX. - «Cessons de parler d'État Islamique, ils trahissent la religion qu'ils prétendent servir. Ce sont juste des assassins» a déclaré, sur Europe 1, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement. Faut-il cesser de parler d'État islamique?

    Atlantico - Pourquoi les jeunes musulmans deviennent de plus en plus religieux

    Le modèle d’assimilation français a-t-il encore un avenir ? La démographe Michèle Tribalat répond par la négative après une analyse en trois points. Tout d’abord démêler le vrai du faux dans les chiffres qui circulent sur l’immigration étrangère, ensuite examiner en quoi l’islam change la donne et enfin constater que les classes moyennes refusent désormais massivement le modèle multiculturaliste préconisé par l’UE. Extrait de "Assimilation : la fin du modèle français : Pourquoi l'Islam change la donne" de Michèle Tribalat aux Editions du Toucan (1/2)