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  • François Dubet - L'emprise scolaire : quand trop d'école tue l'éducation

    François Dubet vous présente son ouvrage "L'emprise scolaire : quand trop d'école tue l'éducation" aux éditions Presses de Sciences Po. Entretien avec Jean Petaux.

  • Le meilleur de la fin 2022 : Observatoire des inégalités - Éducation : donner la priorité aux perdants

    Propositions 30 août 2022

    Les inégalités scolaires ne se sont pas réduites mais déplacées. Résultat : les vaincus du système scolaire se défient des valeurs démocratiques. Il faut repenser l’école pour éduquer à la confiance en soi, à la solidarité et à la tolérance, sans humilier personne. Les propositions du sociologue François Dubet.

    Au cours des soixante dernières années, le nombre de bacheliers et d’étudiants a été multiplié par près de six. Cette massification scolaire a été portée par deux grandes convictions. La première était une promesse d’égalité grâce à l’élargissement de l’accès aux études. La seconde postulait que l’allongement de la durée des études renforcerait l’adhésion aux valeurs de la démocratie : la confiance dans la raison et le progrès, la tolérance et la solidarité… Ces deux promesses n’ont été que partiellement tenues. Si la massification a élargi l’accès aux études à celles et à ceux qui en étaient exclus, les vainqueurs et les vaincus de la compétition fondée sur le mérite sont toujours les mêmes et l’école reproduit plus ou moins fidèlement les inégalités sociales. Il n’est pas facile d’effacer l’impact des inégalités sociales et culturelles sur les performances des élèves, pas plus qu’il n’est facile de neutraliser les stratégies des classes favorisées qui se mobilisent pour maintenir les avantages scolaires de leurs enfants. Mais, dès lors qu’elles sont produites au cours des scolarités, les inégalités scolaires affaiblissent considérablement les capacités proprement éducatives et démocratiques de l’école. Il suffit d’observer la France et les pays comparables pour voir que la massification scolaire n’a pas développé les vertus civiques, intellectuelles et morales auxquelles l’école est pourtant associée. L’égalité des chances paraît alors se retourner contre les valeurs démocratiques auxquelles devraient adhérer des citoyens plus longuement éduqués.

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  • Observatoire des inégalités - Le clivage entre les élites et le peuple se construit à l’école

    Points de vue 21 décembre 2020

    Si le mépris entre élite et classes populaires est réciproque, cela s’explique en grande partie par la ségrégation et la sélection qui règnent dans notre système éducatif. Le point de vue de Vincent Troger, maître de conférences honoraire en sciences de l’éducation, extrait du journal Le Monde.

    Et si notre école elle-même, et le principe méritocratique qui la fonde, étaient la cause de la rupture entre les élites diplômées et une grande partie de la population ? C’est notamment la thèse défendue depuis longtemps par le sociologue François Dubet, qu’il a approfondie récemment dans un livre écrit avec sa collègue Marie Duru-Bellat dans leur récent ouvrage L’école peut-elle sauver la démocratie ?, Seuil, 2020 (voir leur article « Éducation : il faut donner priorité aux vaincus » sur notre site). Les deux sociologues rappellent notamment que le principe de l’égalité des chances et de la réussite par le mérite scolaire a pour effet que la scolarité est organisée comme une compétition, avec des vainqueurs et des vaincus, et non comme un effort collectif pour assurer la réussite du maximum d’élèves possible. 

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  • Revue de presse du 20 au 26 novembre

    We Culte - BD. Quand Mathieu Sapin dessine les coulisses de la politique par Yves Le Pape

    Le dessinateur Mathieu Sapin publie chez Dargaud “Comédie française: voyages dans l’antichambre du pouvoir”, qui est à la fois une sorte de reportage sur la présidence d’Emmanuel Macron et une réflexion historique sur la relation entre l’artiste et le pouvoir. Nous l’avons interrogé sur cette publication et du même coup sur le bilan qu’il pouvait tirer de son expérience de dessinateur investi dans les allées et les coulisses du pouvoir....

    Après avoir plongé dans la campagne présidentielle de François Hollande puis observé pendant deux ans la vie à l’Elysée, Mathieu Sapin avec Comédie française, observe le candidat Emmanuel Macron en campagne puis tente de s’en rapprocher à la présidence de la république. Ce livre est d’abord une réflexion sur la relation entre l’artiste et le pouvoir politique.
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    Libé - 2022 : stoppons la machine à perdre ! Par Guillaume Duval et Christian Paul, cofondateurs du Festival des idées

    Demain, quand une demi-douzaine de candidatures seront installées à gauche, il sera trop tard. C’est maintenant qu’il faut créer une force collective nouvelle à la mesure de l’enjeu.

    Tribune. Nous sommes confrontés à la pandémie de Covid-19 avec ses conséquences dramatiques sur les entreprises et sur les emplois, à la pauvreté qui s’étend, à la jeunesse plongée dans un immense désarroi, au choc climatique qui s’aggrave… Mais pour ne rien arranger, nous rentrons aussi dans une zone de «tempête parfaite» pour les gauches et les écologistes : tous les facteurs se conjuguent pour aboutir à une nouvelle catastrophe démocratique en 2022, un nouveau séisme politique.
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    Non Fiction - Quel modèle économique pour l'après Covid ?

    La crise sanitaire sera-t-elle l’occasion de changer de modèle et d’effectuer le tournant écologique et social qui s’impose ?

    La récession qui s’annonce met en évidence les déséquilibres d’une croissance économique qui s’est caractérisée par toutes sortes d’excès au cours des dernières décennies. Les inégalités sociales ont explosé, la finance est devenue toute puissante et en même temps terriblement instable et les dégâts écologiques menacent les conditions de vie sur notre planète.

    Henri Sterdyniak et Stéphanie Villers développent ensemble puis séparément - en fin de chapitres et en conclusion - une analyse de la situation économique et sociale actuelle. Ils tentent d’évaluer les réponses apportées par les gouvernements à la crise sanitaire. Les deux auteurs poursuivent le décryptage des menaces qui pèsent sur nos économies mais s’attachent également à proposer des pistes et des solutions à explorer. Les réponses sont parfois différentes car les auteurs ne sont pas issus des mêmes courants de pensée. C’est tout l’intérêt que d’avoir essayé de conduire ces réflexions croisées, même si l’exposé de leurs différences laisse parfois le lecteur un peu perdu. 
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    Libé - Urgence pour les villes et les quartiers populaires Par Patrick Jarry, maire de Nanterre, conseiller métropolitain

    Sur les 100 milliards du plan de relance du gouvernement, 1% doit être affecté sans plus tarder aux territoires fragilisés dont la situation n'a cessé de se dégrader.

    Tribune. Je fais partie des 101 maires de France qui ont signé une lettre ouverte au président de la République le 16 novembre. Nous avons pris cette initiative pour alerter le plus haut personnage de l’Etat sur la gravité de la situation dans les villes et les quartiers populaires. Nous nous mobilisons pour que nos territoires ne soient pas les grands oubliés du plan de relance du gouvernement. Et nous demandons qu’au moins 1% des 100 milliards de ce plan national soient affectés sans tarder aux détresses et aux urgences qui frappent nos communes.
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    Observatoire des inégalités - Toutes les inégalités se valent-elles ?

    Questions clés 12 novembre 2020

    Doit-on s’alarmer des inégalités en France, alors qu’elles semblent très réduites lorsqu’elles sont observées dans une perspective mondiale ? Toutes les inégalités ne se valent pas. Mais établir des hiérarchies est loin d’être simple. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Il est bien plus grave de ne pas pouvoir manger à sa faim que de ne pas pouvoir partir en vacances. Mais au-delà de ces grandes évidences, comment établir une hiérarchie entre les inégalités ? Il faut bien le faire car, si on met toutes les formes d’inégalités sur le même plan, on brouille les pistes : on camoufle celles qui ont une place centrale derrière d’autres plus « secondaires ». La tâche est compliquée tant il est difficile de savoir quelles sont les inégalités qui sont justes ou injustes et, encore plus, quelles sont, parmi les inégalités injustes, celles qui méritent le plus que l’on se batte contre elles.
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    À propos de Frédéric Viguier, La cause des pauvres en France, Presses de Sciences Po

    Comment la cause des pauvres s’est-elle substituée à la cause du peuple ? Ancrée dans le catholicisme social, la critique de la Sécurité sociale a abouti, à la faveur de la crise économique, à la création d’un ensemble d’institutions (RMI-RSA) gérant la pauvreté.

    Depuis le début des années 2000, les discours politiques envers les « assistés », tout comme l’injonction à leur responsabilisation par les dispositifs d’insertion, n’ont fait que se durcir. Pourtant, dans le même temps, les politiques sociales continuent à afficher l’aide aux « exclus » comme une priorité. Ce contexte paradoxal constitue le point de départ de l’ouvrage de Frédéric Viguier. L’auteur cherche à expliquer cette ambivalence par la transformation des représentations des classes populaires et de leur encadrement depuis quatre décennies.
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    Observatoire des inégalités - Éducation : il faut donner priorité aux vaincus

    Points de vue 19 novembre 2020

    L’accès à l’enseignement supérieur s’est massifié, mais l’emprise des diplômes s’est renforcée. L’élitisme social du système scolaire humilie les élèves en difficulté et crée un fossé culturel et politique entre classes sociales. Le point de vue de François Dubet et Marie Duru-Bellat, sociologues.

    Comme la plupart des pays comparables, la France a connu soixante années de massification scolaire. Le changement est considérable : le nombre de lycéens et d’étudiants a été multiplié par huit et le bilan est largement positif si l’on considère l’accroissement de l’accès aux études. Même si nous sommes loin d’une égalité parfaite, les enfants des classes populaires accèdent désormais aux études longues dont ils étaient très largement exclus encore au milieu du XXe siècle.
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    Paul Alliès - Choses vues

    Arnaud Montebourg vient de publier un « récit intime et édifiant du pouvoir » qu’il a exercé comme Ministre de l’Economie, du redressement productif et du numérique, durant un peu plus de deux ans.

    Deux ans (du 16 mai 2012 au 25 août 2014), c’est à la fois court et suffisant pour passer au scanner, à la fois l’administration des choses et les institutions de la République. Surtout quand ce regard se porte depuis Bercy, un des ministères réputés parmi les plus puissants des gouvernements de la V° République. Un régime sur lequel Montebourg a établi, il y a déjà vingt ans, un diagnostic de fin de vie démocratique (La machine à trahir : Rapport sur le délabrement de nos institutions. Denoël, 2000).

    Ce faisant, on dispose là d’un document précieux, un peu et toutes choses égales par ailleurs, comme ces « souvenirs, journaux, cahiers » de Victor Hugo rassemblés sous le titre de Choses vues (1830-1885. Quarto, Gallimard, 2001). Dans les deux cas, c’est l’écriture, précise et alerte, d’un double mouvement par lequel on échappe au secret et on y pénètre.
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    Le vent se lève - La lutte contre l’islamisme et ses obstacles

    Le meurtre brutal d’un professeur à Conflans-Sainte-Honorine puis l’attaque d’une basilique à Nice ont recentré l’actualité autour de la question du djihadisme et du terrorisme islamiste. De manière prévisible, ministres et éditorialistes se relaient pour pointer du doigt des coupables et des complices imaginaires, passant sous silence leur propre responsabilité — pourtant non négligeable — dans la progression de ce phénomène. L’extrême droite souffle comme à son habitude sur les braises de la guerre civile, tandis qu’à gauche, certains choisissent la voie inverse et se solidarisent avec des forces religieuses réactionnaires sous couvert de lutte contre les discriminations. Les voix critiques de ces impasses mortifères deviennent inaudibles.
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    À propos de : Justin Farrell, Billionaire Wilderness : The Ultra-Wealthy and the Remaking of the American West, Princeton University Press, 2020, 378 p.

    Le county de Teton, dans le Wyoming, connait la plus grande concentration de richesse de tous les États-Unis. Les grandes fortunes qui s’y sont installées y affichent un engagement pro-environnementaliste et revendiquent un rapport authentique à la nature. Mais...

    Billionaire Wilderness plonge le lecteur dans un monde où la spatialisation des groupes sociaux est marquée par la croissance des inégalités, la multirésidence, la valeur de l’environnement et le télétravail. L’auteur enquête sur le county de Teton qu’il présente comme le county le plus fortuné du pays le plus fortuné, les États-Unis. Il s’agit également du county le plus inégalitaire, agrégeant toujours plus de super riches. Ce terrain est un véritable laboratoire produisant un effet de loupe sur les inégalités. Les millionnaires sont ici dominés par les milliardaires. Les avocats et les médecins se retrouvent rangés dans une classe moyenne atrophiée. Les classes populaires sont majoritairement composées de migrants mexicains présents pour servir ces super-riches. Et cet espace social localisé ne se situe ni à Monaco, ni en Suisse, ni dans les quartiers chics d’une métropole mondialisée, mais dans le Wyoming. Cet État très rural accueille cette richesse en offrant ses qualités environnementales et un imaginaire populaire de l’Ouest américain à des personnes qui tentent de trouver un sens à leur vie fortunée.
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    La Dépêche - L'Occitanie, première région d'Europe à adopter un Green new deal

    La présidente Carole Delga présentera ce jeudi aux élus régionaux le Green new deal de l’Occitanie. Cette série de dix plans d’actions vise à instaurer un nouveau modèle de développement de la région, plus soucieux d’équilibre territorial et d’environnement. 

    L’Occitanie est la première région d’Europe à adopter un Green new deal. L’objectif de ce « pacte vert » : mettre en place « un nouveau modèle de développement » résume Carole Delga, la présidente de la Région qui soumettra ce jeudi ce plan ambitieux à l’approbation des élus. « Nous voulons agir face aux trois crises qui nous frappent : celle de l’urgence climatique, la crise sociale et la crise démocratique. Mais nous souhaitons le faire en conciliant écologie et économie» annonce l’élue socialiste qui veut « stopper l’hyper-métropolisation » et aider les villes moyennes et territoires à se développer de façon harmonieuse.
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    Telos - La guerre des identités, Olivier Galland

    La dérive identitaire d’une partie des sciences humaines, d’une partie de la gauche et d’une partie des médias aux États-Unis commence à être dénoncée par une série d’intellectuels et d’essayistes. Le livre de Mark Lilla sur La Gauche identitaire, l’Amérique en miettes, sorti en 2018, avait déjà connu un large écho. Tout récemment un autre ouvrage, La Grande Déraison, vient d’être traduit et publié sur cette question de la politique des identités aux Etats-Unis principalement. Son auteur, Douglas Murray, serait certainement vu de côté-ci de la Manche (il est britannique) comme quelqu’un d’assez sulfureux (il est défini comme proche d’une ligne néoconservatrice par Wikipédia, et il est favorable au Brexit), mais son analyse est très documentée. Ce qu’il dit rejoint d’ailleurs largement ce que dit Mark Lilla, une personnalité de gauche américaine, professeur à Columbia.
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    Basta - 840 000 euros de subventions publiques à Lactalis pour « seulement deux emplois » créés

    Le géant laitier Lactalis, récemment épinglé pour non-respect du code de l’environnement dans sept usines des Pays de la Loire, vient pourtant de se voir attribuer une grosse subvention publique par les élus de droite de cette même région.

    C’est le « chèque-cadeau » de trop, à quelques mois des élections régionales. Le 13 novembre, la commission permanente du conseil régional des Pays de la Loire a voté une subvention de plus de 840 000 euros au géant de l’agroalimentaire Lactalis. « Une subvention attribuée par la majorité LR-UDI, alors que le groupe laitier mayennais a récemment été épinglé pour non-respect du code de l’environnement dans sept usines de la région [quatre en Mayenne, deux en Loire-Atlantique et une en Maine-et-Loire] », dénonce le Groupe écologiste et citoyen du conseil régional [1]. Selon une enquête diffusée par Envoyé spécial le 22 octobre en partenariat avec le média indépendant Disclose, 38 des 70 usines du groupe Lactalis en France ont été ou sont toujours en violation du code de l’environnement.
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    France Inter, Thomas Legrand - République, laïcité : Les écologistes inquiètent les socialistes...

    Clash entre les écologistes de Paris et Anne Hidalgo.

    Et la grande majorité de nos auditeurs, qui ne sont pas parisiens, peuvent se demander :’mais en quoi cela nous intéresse ?’ Hé bien parce que cet échange au Conseil de Paris (et par médias interposés) pourrait refléter des préventions mutuelles et grandissantes entre socialistes et écologistes, et poser la question, au niveau national de leur capacité à s’unir pour la présidentielle. La présidente verte des conseillers de Paris avait émis des réserves sur un vœu voté à l’unanimité pour attribuer le nom de Samuel Paty à une voie de la ville. Les écologistes ont voté ce vœu mais ils ont reproché à la maire de l’avoir proposé dans la précipitation. Une vieille règle stipule qu’il faut attendre 5 ans après un évènement pour attribuer un nom de rue en lien à cet évènement, afin de ne pas céder à l’émotion ou d’éviter toute instrumentalisation. Remarque jugée déplacée par la maire d’autant qu’il y avait l’unanimité. 
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    Libé - «Chez Pol» «Les Socialistes» ne sont pas au PS
     
    François Hollande propose de renommer le PS en «Les Socialistes». Problème : le nom a déjà été déposé en 2016 par la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, qui a quitté le parti en 2018.

    «Quand ils sentent un malaise entre la société et eux, ils ressortent le coup du changement de nom parce qu’ils pensent que c’est juste un problème de communication», souffle la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann. L’ancienne socialiste – elle a quitté le parti en octobre 2018 – s’amuserait presque de voir ses anciens compères, François Hollande en tête, s’agiter pour trouver un nouveau nom au PS, comme l’a suggéré le premier secrétaire, Olivier Faure, mardi sur France Inter.

     

  • Observatoire des inégalités - Éducation : il faut donner priorité aux vaincus

    Points de vue 19 novembre 2020

    L’accès à l’enseignement supérieur s’est massifié, mais l’emprise des diplômes s’est renforcée. L’élitisme social du système scolaire humilie les élèves en difficulté et crée un fossé culturel et politique entre classes sociales. Le point de vue de François Dubet et Marie Duru-Bellat, sociologues.

    Comme la plupart des pays comparables, la France a connu soixante années de massification scolaire. Le changement est considérable : le nombre de lycéens et d’étudiants a été multiplié par huit et le bilan est largement positif si l’on considère l’accroissement de l’accès aux études. Même si nous sommes loin d’une égalité parfaite, les enfants des classes populaires accèdent désormais aux études longues dont ils étaient très largement exclus encore au milieu du XXe siècle.

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  • Non Fiction - Lutter contre les petites inégalités grâce aux petites solidarités ?

    La réduction des inégalités (revenu, patrimoine, etc.), qui se sont beaucoup accrues au cours des dernières décennies, s’impose aujourd’hui comme un objectif évident vers lequel nos sociétés devraient tendre. Sans négliger cet aspect, François Dubet met l’accent, dans un livre important, sur un autre phénomène : le développement d’un très grand nombre de petites inégalités au sein de nos sociétés qui se sont beaucoup fragmentées en même temps qu’elles se complexifiaient. Selon le sociologue, elles pourraient expliquer le déferlement de colères, de ressentiments et d’indignations que nous enregistrons actuellement, davantage que le niveau et l’évolution des grandes inégalités.

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  • L'actualité des socialistes du 27 octobre au 2 novembre

    L'ECOLE

    La vie des idées - La nouvelle idéologie scolaire par François Dubet

    Le nouveau ministre de l’Éducation nationale paraît incarner une politique conservatrice en matière scolaire. Pourtant, un examen approfondi de ses propositions signale un changement profond de méthode et d’orientation, fondé sur l’expertise. Ceci appelle un déplacement de la critique sur le terrain de la recherche.

    Depuis le mois de mai, Jean-Michel Blanquer est un des ministres les plus en vue de l’ère Macron qui vient de s’ouvrir. Il multiplie les déclarations, les annonces et les mesures, mais cette activité n’est pas toujours facile à décoder. Elle peut être perçue comme largement conservatrice, comme un retour à la tradition et à la rigueur contre le « pédagogisme », le « laxisme » et le « nivellement par le bas » attribués à la gauche. Mais Jean-Michel Blanquer est aussi l’auteur de livres dans lesquels il se présente comme un réformateur hardi, désireux de construire une politique fondée sur les données de la science et des comparaisons internationales. Jean-Michel Blanquer peut-il être « en même temps » l’homme du retour aux années Sarkozy et le réformiste qui sortira l’école de ses querelles idéologiques afin de la transformer profondément ?

    BUDGET

    Europe 1 - Budget de la sécu : ce (discret) amendement qui a mis le feu aux poudres

    Un amendement passé discrètement par l'exécutif dans le PLFSS réduit le taux de cotisations patronales des actions gratuites, au grand dam de la gauche.

    Il est passé quasiment inaperçu hors de l'enceinte de l'Assemblée nationale. L'amendement 646 du projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS), examiné jeudi dernier par les députés, a pourtant provoqué de houleux débats en séance. Et persuadé un peu plus ceux qui l'étaient déjà que la politique budgétaire d'Emmanuel Macron vise avant tout les plus aisés.

    EVASION FISCALE

    Oxfam - L’évasion fiscale : qu’est-ce que c’est ?

    On associe souvent le terme « évasion fiscale » aux termes « optimisation fiscale » ou « fraude fiscale ». Les trois sont très liés mais recouvrent des réalités différentes.    

    La fraude : c’est le fait pour un contribuable - particulier ou une entreprise - de contourner volontairement la législation fiscale par des moyens illégaux. La fraude expose ceux qui la pratiquent à des sanctions judiciaires. Comme exemple on peut citer la fraude à la TVA, la fraude à l’impôt sur les sociétés, des comptes bancaires dissimulés à l’étranger, l’usage d’une fausse identité ou de faux documents…

    LES RETRAITES

    OFCE - Faut-il une nouvelle réforme des retraites ?

    par Gérard Cornilleau et Henri Sterdyniak

    En matière de retraite, la France est confrontée à quatre défis : le passage à la retraite des générations du baby-boom, l’allongement de la durée de vie, la faiblesse du taux d’emploi, la disparité des régimes. Par contre, elle a conservé un taux de fécondité satisfaisant. La France a choisi un système public, par répartition, qui assure aux retraités un niveau de vie équivalent à celui des actifs. Ce choix a été maintenu malgré la crise économique et les changements politiques.Depuis 1993, les réformes ont nettement ralenti l’évolution des retraites, mais le pouvoir d’achat des retraités reste équivalent à celui des personnes d’âge actif. Le taux d’emploi des seniors a augmenté malgré la crise, alors que celui des jeunes fléchissait nettement. L’équilibre financier structurel du système a été assuré.

    SAUVAGEOT

    Libé, Joffrin - Jacques Sauvageot, le discret de Mai

    A la tête de l’Unef lors des révoltes de 68, cet homme peu ambitieux et cultivé est devenu presque par hasard un des leaders du mouvement. Il est mort samedi à 74 ans des suites d’un accident de la circulation.

    Dans le trio des leaders de Mai 68, il était le jeune premier, candide et incisif. A côté de Daniel Cohn-Bendit, Till l’espiègle aux yeux bleus, orateur né, anar imprévisible, et d’Alain Geismar, plus rond et plus âgé, Jacques Sauvageot était un vice-président de l’Unef au visage d’ange, entre Saint-Just et Dorian Gray.

    L'Obs - Jacques Sauvageot, l'une des figures de Mai 68, est mort

    L'ancien leader étudiant est décédé à 74 ans samedi des suites d'un accident de la circulation.

    Il était l'une des figures, avec Daniel Cohn-Bendit et Alain Geismar, de la révolte étudiante de mai 1968. Jacques Sauvageot, à l'époque vice-président du syndicat Unef, est décédé samedi 28 octobre à l'âge de 74 ans des suites d'un accident de la circulation, a annoncé dimanche l'Institut tribune socialiste (ITS) qu'il animait.

    Les Inrocks - "Jacques Sauvageot était contre le vedettariat des leaders de Mai 68"

    L'ancien président de l'Unef Jacques Sauvageot, leader étudiant de Mai 68 et membre du PSU, est décédé ce 28 octobre 2017 à l'âge de 74 ans. L'historien Bernard Ravenel, membre du PSU dès sa fondation, rend hommage à ce militant autogestionnaire resté fidèle à ses engagements.

    Jacques Sauvageot a été en 1968 l’expression d’une jeunesse qui désirait s’émanciper, qui souhaitait disposer de son autonomie et de sa liberté personnelle, sexuelle, et d’expression. Pour lui la critique de l’enseignement était intimement liée à la critique de la société.

    HOLLANDE

    L'Obs - Le conseiller com’ de Hollande se livre : "Une bombe a explosé, Gaspard"

    Gaspard Gantzer raconte ses trois années à l'Elysée et tente de réhabiliter un président "qui mérite un triomphe".

    "Une bombe a explosé, Gaspard". C’est une phrase, sèche et folle, qu’un président de la République glisse à l’oreille de son conseiller en communication un soir d’attentat. Nous sommes le 13 novembre 2015 et François Hollande se trouve avec Gaspard Gantzer dans les tribunes du Stade de France, les deux s’apprêtant à vivre l’une des soirées les plus tragiques de leur vie.

    MACRON

    Slate - Macron et les «premiers de cordée»: une histoire politique de l'ascension par Gaël Brustier

  • La vie des idées - La nouvelle idéologie scolaire par François Dubet

    Le nouveau ministre de l’Éducation nationale paraît incarner une politique conservatrice en matière scolaire. Pourtant, un examen approfondi de ses propositions signale un changement profond de méthode et d’orientation, fondé sur l’expertise. Ceci appelle un déplacement de la critique sur le terrain de la recherche.

    Depuis le mois de mai, Jean-Michel Blanquer est un des ministres les plus en vue de l’ère Macron qui vient de s’ouvrir. Il multiplie les déclarations, les annonces et les mesures, mais cette activité n’est pas toujours facile à décoder. Elle peut être perçue comme largement conservatrice, comme un retour à la tradition et à la rigueur contre le « pédagogisme », le « laxisme » et le « nivellement par le bas » attribués à la gauche. Mais Jean-Michel Blanquer est aussi l’auteur de livres dans lesquels il se présente comme un réformateur hardi, désireux de construire une politique fondée sur les données de la science et des comparaisons internationales. Jean-Michel Blanquer peut-il être « en même temps » l’homme du retour aux années Sarkozy et le réformiste qui sortira l’école de ses querelles idéologiques afin de la transformer profondément ?

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  • Observatoire des inégalités - Les classes sociales, un outil indispensable pour comprendre les inégalités

    21 février 2017 - Les inégalités se creusent, et pourtant on oublie de plus en plus souvent la question des classes sociales. Celle-ci est pourtant indispensable si l’on veut comprendre les formes de dominations de notre société. Une analyse du sociologue François Dubet, extraite de la Revue Française de Socio-Economie.


    Nous sommes dans une situation paradoxale : les inégalités sociales se creusent, le capitalisme n’a jamais semblé aussi puissant, la conscience des inégalités est des plus vives… et, pourtant, les représentations de la vie sociale en termes de classes sociales semblent décliner. Le phénomène le plus marquant est sans doute l’émergence dans l’espace public, dans les représentations et les mouvements sociaux, de clivages sociaux qui, jusque-là, semblaient invisibles ou naturels, « écrasés » par les inégalités et les rapports de classes.

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  • La Vie des idées - Réformer le collège par François Dubet & Pierre Merle

    « Réformer le collège » devient un leitmotiv de la politique éducative française. Nos représentants politiques sont d’accord pour réformer mais en désaccord récurrent sur la réforme à mettre en œuvre. Les désaccords portent à peu près sur tout et quand certains font la promotion du « collège pour tous », d’autres défendent le « collège pour chacun ». Composé de six contributions synthétiques, cet ouvrage se donne un objectif ambitieux : penser la réforme. En dépassant le système binaire qui nous amènent, pareils à des métronomes, de la gauche vers la droite et inversement, il réfléchit la « grande réforme », celle qui devrait d’abord consister à dire ce que le collège doit être, et pas seulement une manière incertaine de combiner l’école commune avec la sélection des meilleurs et « l’orientation » des autres.

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  • François Dubet : "Le goût de l'égalité s'est cassé"


    François Dubet : "Le goût de l'égalité s'est... par franceinter