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mark lilla

  • Revue de presse du 20 au 26 novembre

    We Culte - BD. Quand Mathieu Sapin dessine les coulisses de la politique par Yves Le Pape

    Le dessinateur Mathieu Sapin publie chez Dargaud “Comédie française: voyages dans l’antichambre du pouvoir”, qui est à la fois une sorte de reportage sur la présidence d’Emmanuel Macron et une réflexion historique sur la relation entre l’artiste et le pouvoir. Nous l’avons interrogé sur cette publication et du même coup sur le bilan qu’il pouvait tirer de son expérience de dessinateur investi dans les allées et les coulisses du pouvoir....

    Après avoir plongé dans la campagne présidentielle de François Hollande puis observé pendant deux ans la vie à l’Elysée, Mathieu Sapin avec Comédie française, observe le candidat Emmanuel Macron en campagne puis tente de s’en rapprocher à la présidence de la république. Ce livre est d’abord une réflexion sur la relation entre l’artiste et le pouvoir politique.
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    Libé - 2022 : stoppons la machine à perdre ! Par Guillaume Duval et Christian Paul, cofondateurs du Festival des idées

    Demain, quand une demi-douzaine de candidatures seront installées à gauche, il sera trop tard. C’est maintenant qu’il faut créer une force collective nouvelle à la mesure de l’enjeu.

    Tribune. Nous sommes confrontés à la pandémie de Covid-19 avec ses conséquences dramatiques sur les entreprises et sur les emplois, à la pauvreté qui s’étend, à la jeunesse plongée dans un immense désarroi, au choc climatique qui s’aggrave… Mais pour ne rien arranger, nous rentrons aussi dans une zone de «tempête parfaite» pour les gauches et les écologistes : tous les facteurs se conjuguent pour aboutir à une nouvelle catastrophe démocratique en 2022, un nouveau séisme politique.
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    Non Fiction - Quel modèle économique pour l'après Covid ?

    La crise sanitaire sera-t-elle l’occasion de changer de modèle et d’effectuer le tournant écologique et social qui s’impose ?

    La récession qui s’annonce met en évidence les déséquilibres d’une croissance économique qui s’est caractérisée par toutes sortes d’excès au cours des dernières décennies. Les inégalités sociales ont explosé, la finance est devenue toute puissante et en même temps terriblement instable et les dégâts écologiques menacent les conditions de vie sur notre planète.

    Henri Sterdyniak et Stéphanie Villers développent ensemble puis séparément - en fin de chapitres et en conclusion - une analyse de la situation économique et sociale actuelle. Ils tentent d’évaluer les réponses apportées par les gouvernements à la crise sanitaire. Les deux auteurs poursuivent le décryptage des menaces qui pèsent sur nos économies mais s’attachent également à proposer des pistes et des solutions à explorer. Les réponses sont parfois différentes car les auteurs ne sont pas issus des mêmes courants de pensée. C’est tout l’intérêt que d’avoir essayé de conduire ces réflexions croisées, même si l’exposé de leurs différences laisse parfois le lecteur un peu perdu. 
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    Libé - Urgence pour les villes et les quartiers populaires Par Patrick Jarry, maire de Nanterre, conseiller métropolitain

    Sur les 100 milliards du plan de relance du gouvernement, 1% doit être affecté sans plus tarder aux territoires fragilisés dont la situation n'a cessé de se dégrader.

    Tribune. Je fais partie des 101 maires de France qui ont signé une lettre ouverte au président de la République le 16 novembre. Nous avons pris cette initiative pour alerter le plus haut personnage de l’Etat sur la gravité de la situation dans les villes et les quartiers populaires. Nous nous mobilisons pour que nos territoires ne soient pas les grands oubliés du plan de relance du gouvernement. Et nous demandons qu’au moins 1% des 100 milliards de ce plan national soient affectés sans tarder aux détresses et aux urgences qui frappent nos communes.
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    Observatoire des inégalités - Toutes les inégalités se valent-elles ?

    Questions clés 12 novembre 2020

    Doit-on s’alarmer des inégalités en France, alors qu’elles semblent très réduites lorsqu’elles sont observées dans une perspective mondiale ? Toutes les inégalités ne se valent pas. Mais établir des hiérarchies est loin d’être simple. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Il est bien plus grave de ne pas pouvoir manger à sa faim que de ne pas pouvoir partir en vacances. Mais au-delà de ces grandes évidences, comment établir une hiérarchie entre les inégalités ? Il faut bien le faire car, si on met toutes les formes d’inégalités sur le même plan, on brouille les pistes : on camoufle celles qui ont une place centrale derrière d’autres plus « secondaires ». La tâche est compliquée tant il est difficile de savoir quelles sont les inégalités qui sont justes ou injustes et, encore plus, quelles sont, parmi les inégalités injustes, celles qui méritent le plus que l’on se batte contre elles.
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    À propos de Frédéric Viguier, La cause des pauvres en France, Presses de Sciences Po

    Comment la cause des pauvres s’est-elle substituée à la cause du peuple ? Ancrée dans le catholicisme social, la critique de la Sécurité sociale a abouti, à la faveur de la crise économique, à la création d’un ensemble d’institutions (RMI-RSA) gérant la pauvreté.

    Depuis le début des années 2000, les discours politiques envers les « assistés », tout comme l’injonction à leur responsabilisation par les dispositifs d’insertion, n’ont fait que se durcir. Pourtant, dans le même temps, les politiques sociales continuent à afficher l’aide aux « exclus » comme une priorité. Ce contexte paradoxal constitue le point de départ de l’ouvrage de Frédéric Viguier. L’auteur cherche à expliquer cette ambivalence par la transformation des représentations des classes populaires et de leur encadrement depuis quatre décennies.
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    Observatoire des inégalités - Éducation : il faut donner priorité aux vaincus

    Points de vue 19 novembre 2020

    L’accès à l’enseignement supérieur s’est massifié, mais l’emprise des diplômes s’est renforcée. L’élitisme social du système scolaire humilie les élèves en difficulté et crée un fossé culturel et politique entre classes sociales. Le point de vue de François Dubet et Marie Duru-Bellat, sociologues.

    Comme la plupart des pays comparables, la France a connu soixante années de massification scolaire. Le changement est considérable : le nombre de lycéens et d’étudiants a été multiplié par huit et le bilan est largement positif si l’on considère l’accroissement de l’accès aux études. Même si nous sommes loin d’une égalité parfaite, les enfants des classes populaires accèdent désormais aux études longues dont ils étaient très largement exclus encore au milieu du XXe siècle.
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    Paul Alliès - Choses vues

    Arnaud Montebourg vient de publier un « récit intime et édifiant du pouvoir » qu’il a exercé comme Ministre de l’Economie, du redressement productif et du numérique, durant un peu plus de deux ans.

    Deux ans (du 16 mai 2012 au 25 août 2014), c’est à la fois court et suffisant pour passer au scanner, à la fois l’administration des choses et les institutions de la République. Surtout quand ce regard se porte depuis Bercy, un des ministères réputés parmi les plus puissants des gouvernements de la V° République. Un régime sur lequel Montebourg a établi, il y a déjà vingt ans, un diagnostic de fin de vie démocratique (La machine à trahir : Rapport sur le délabrement de nos institutions. Denoël, 2000).

    Ce faisant, on dispose là d’un document précieux, un peu et toutes choses égales par ailleurs, comme ces « souvenirs, journaux, cahiers » de Victor Hugo rassemblés sous le titre de Choses vues (1830-1885. Quarto, Gallimard, 2001). Dans les deux cas, c’est l’écriture, précise et alerte, d’un double mouvement par lequel on échappe au secret et on y pénètre.
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    Le vent se lève - La lutte contre l’islamisme et ses obstacles

    Le meurtre brutal d’un professeur à Conflans-Sainte-Honorine puis l’attaque d’une basilique à Nice ont recentré l’actualité autour de la question du djihadisme et du terrorisme islamiste. De manière prévisible, ministres et éditorialistes se relaient pour pointer du doigt des coupables et des complices imaginaires, passant sous silence leur propre responsabilité — pourtant non négligeable — dans la progression de ce phénomène. L’extrême droite souffle comme à son habitude sur les braises de la guerre civile, tandis qu’à gauche, certains choisissent la voie inverse et se solidarisent avec des forces religieuses réactionnaires sous couvert de lutte contre les discriminations. Les voix critiques de ces impasses mortifères deviennent inaudibles.
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    À propos de : Justin Farrell, Billionaire Wilderness : The Ultra-Wealthy and the Remaking of the American West, Princeton University Press, 2020, 378 p.

    Le county de Teton, dans le Wyoming, connait la plus grande concentration de richesse de tous les États-Unis. Les grandes fortunes qui s’y sont installées y affichent un engagement pro-environnementaliste et revendiquent un rapport authentique à la nature. Mais...

    Billionaire Wilderness plonge le lecteur dans un monde où la spatialisation des groupes sociaux est marquée par la croissance des inégalités, la multirésidence, la valeur de l’environnement et le télétravail. L’auteur enquête sur le county de Teton qu’il présente comme le county le plus fortuné du pays le plus fortuné, les États-Unis. Il s’agit également du county le plus inégalitaire, agrégeant toujours plus de super riches. Ce terrain est un véritable laboratoire produisant un effet de loupe sur les inégalités. Les millionnaires sont ici dominés par les milliardaires. Les avocats et les médecins se retrouvent rangés dans une classe moyenne atrophiée. Les classes populaires sont majoritairement composées de migrants mexicains présents pour servir ces super-riches. Et cet espace social localisé ne se situe ni à Monaco, ni en Suisse, ni dans les quartiers chics d’une métropole mondialisée, mais dans le Wyoming. Cet État très rural accueille cette richesse en offrant ses qualités environnementales et un imaginaire populaire de l’Ouest américain à des personnes qui tentent de trouver un sens à leur vie fortunée.
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    La Dépêche - L'Occitanie, première région d'Europe à adopter un Green new deal

    La présidente Carole Delga présentera ce jeudi aux élus régionaux le Green new deal de l’Occitanie. Cette série de dix plans d’actions vise à instaurer un nouveau modèle de développement de la région, plus soucieux d’équilibre territorial et d’environnement. 

    L’Occitanie est la première région d’Europe à adopter un Green new deal. L’objectif de ce « pacte vert » : mettre en place « un nouveau modèle de développement » résume Carole Delga, la présidente de la Région qui soumettra ce jeudi ce plan ambitieux à l’approbation des élus. « Nous voulons agir face aux trois crises qui nous frappent : celle de l’urgence climatique, la crise sociale et la crise démocratique. Mais nous souhaitons le faire en conciliant écologie et économie» annonce l’élue socialiste qui veut « stopper l’hyper-métropolisation » et aider les villes moyennes et territoires à se développer de façon harmonieuse.
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    Telos - La guerre des identités, Olivier Galland

    La dérive identitaire d’une partie des sciences humaines, d’une partie de la gauche et d’une partie des médias aux États-Unis commence à être dénoncée par une série d’intellectuels et d’essayistes. Le livre de Mark Lilla sur La Gauche identitaire, l’Amérique en miettes, sorti en 2018, avait déjà connu un large écho. Tout récemment un autre ouvrage, La Grande Déraison, vient d’être traduit et publié sur cette question de la politique des identités aux Etats-Unis principalement. Son auteur, Douglas Murray, serait certainement vu de côté-ci de la Manche (il est britannique) comme quelqu’un d’assez sulfureux (il est défini comme proche d’une ligne néoconservatrice par Wikipédia, et il est favorable au Brexit), mais son analyse est très documentée. Ce qu’il dit rejoint d’ailleurs largement ce que dit Mark Lilla, une personnalité de gauche américaine, professeur à Columbia.
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    Basta - 840 000 euros de subventions publiques à Lactalis pour « seulement deux emplois » créés

    Le géant laitier Lactalis, récemment épinglé pour non-respect du code de l’environnement dans sept usines des Pays de la Loire, vient pourtant de se voir attribuer une grosse subvention publique par les élus de droite de cette même région.

    C’est le « chèque-cadeau » de trop, à quelques mois des élections régionales. Le 13 novembre, la commission permanente du conseil régional des Pays de la Loire a voté une subvention de plus de 840 000 euros au géant de l’agroalimentaire Lactalis. « Une subvention attribuée par la majorité LR-UDI, alors que le groupe laitier mayennais a récemment été épinglé pour non-respect du code de l’environnement dans sept usines de la région [quatre en Mayenne, deux en Loire-Atlantique et une en Maine-et-Loire] », dénonce le Groupe écologiste et citoyen du conseil régional [1]. Selon une enquête diffusée par Envoyé spécial le 22 octobre en partenariat avec le média indépendant Disclose, 38 des 70 usines du groupe Lactalis en France ont été ou sont toujours en violation du code de l’environnement.
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    France Inter, Thomas Legrand - République, laïcité : Les écologistes inquiètent les socialistes...

    Clash entre les écologistes de Paris et Anne Hidalgo.

    Et la grande majorité de nos auditeurs, qui ne sont pas parisiens, peuvent se demander :’mais en quoi cela nous intéresse ?’ Hé bien parce que cet échange au Conseil de Paris (et par médias interposés) pourrait refléter des préventions mutuelles et grandissantes entre socialistes et écologistes, et poser la question, au niveau national de leur capacité à s’unir pour la présidentielle. La présidente verte des conseillers de Paris avait émis des réserves sur un vœu voté à l’unanimité pour attribuer le nom de Samuel Paty à une voie de la ville. Les écologistes ont voté ce vœu mais ils ont reproché à la maire de l’avoir proposé dans la précipitation. Une vieille règle stipule qu’il faut attendre 5 ans après un évènement pour attribuer un nom de rue en lien à cet évènement, afin de ne pas céder à l’émotion ou d’éviter toute instrumentalisation. Remarque jugée déplacée par la maire d’autant qu’il y avait l’unanimité. 
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    Libé - «Chez Pol» «Les Socialistes» ne sont pas au PS
     
    François Hollande propose de renommer le PS en «Les Socialistes». Problème : le nom a déjà été déposé en 2016 par la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, qui a quitté le parti en 2018.

    «Quand ils sentent un malaise entre la société et eux, ils ressortent le coup du changement de nom parce qu’ils pensent que c’est juste un problème de communication», souffle la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann. L’ancienne socialiste – elle a quitté le parti en octobre 2018 – s’amuserait presque de voir ses anciens compères, François Hollande en tête, s’agiter pour trouver un nouveau nom au PS, comme l’a suggéré le premier secrétaire, Olivier Faure, mardi sur France Inter.

     

  • Telos - La guerre des identités, Olivier Galland

    La dérive identitaire d’une partie des sciences humaines, d’une partie de la gauche et d’une partie des médias aux États-Unis commence à être dénoncée par une série d’intellectuels et d’essayistes. Le livre de Mark Lilla sur La Gauche identitaire, l’Amérique en miettes, sorti en 2018, avait déjà connu un large écho. Tout récemment un autre ouvrage, La Grande Déraison, vient d’être traduit et publié sur cette question de la politique des identités aux Etats-Unis principalement. Son auteur, Douglas Murray, serait certainement vu de côté-ci de la Manche (il est britannique) comme quelqu’un d’assez sulfureux (il est défini comme proche d’une ligne néoconservatrice par Wikipédia, et il est favorable au Brexit), mais son analyse est très documentée. Ce qu’il dit rejoint d’ailleurs largement ce que dit Mark Lilla, une personnalité de gauche américaine, professeur à Columbia.

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  • L'actualité des socialistes du 9 au 15 novembre

    17 NOVEMBRE

    France 3 - Prix des carburants : "Ce gouvernement prend le risque de déconsidérer l'écologie auprès des Français"

    Les carburants sont trop chers de l'avis des Français. Le gouvernement envisage des aides. L'économiste Christophe Ramaux et le journaliste Étienne Lefebvre en débattent dans le Soir 3 mardi 6 novembre.

    "Quand le prix du pétrole est en hausse, la décision la plus responsable du gouvernement, si on ne veut pas dégoûter le peuple de l'écologie, est de surseoir à cette hausse les taxes", assure Christophe Ramaux, membre des Économistes atterrés.

    Alternatives Economiques - Prix des carburants : des contradictions sociales surmontables

    On a, avec les débats actuels souvent vifs sur le prix des carburants, un bon exemple des ravages de la « pensée simple » (Edgar Morin)1. En résumé : « on n’a pas le choix » (Édouard Philippe), si on veut sauver le climat, il faut taxer de plus en plus les carburants fossiles pour en freiner l’usage. C’est l’arme unique de la pensée simple.

    Et si nombre de nos concitoyens râlent ou manifestent, ils seront accusés d’être des « Gaulois réfractaires au changement nécessaire ». Le « signal prix » serait l’outil dissuasif essentiel pour aboutir au résultat : réduire nos émissions, ce qu’exige l’accord de Paris et surtout la préservation d’un avenir vivable.

    Jean Gadrey - 17 novembre : quand l’existence précède l’essence. Propositions concrètes pour sortir d’une contradiction (suite du billet précédent)

    Ce titre n’annonce pas une réflexion sur l’existentialisme de Sartre, c’est juste un jeu de mots pour indiquer qu’à propos du prix des carburants nous avons à affronter une apparente contradiction entre deux idées justes : 

    1) il faut penser la question du prix de l’essence en partant des conditions d’existence des catégories moyennes et populaires (soit plus de 80 % des gens). Il faut le faire, certes, pour des raisons « sociales », mais aussi parce que, sinon, on n’atteindra pas les objectifs climatiques faute d’acceptation démocratique.

    Jean Gadrey - Je n’irai pas manifester pour le prix de l’essence, mais essayons de comprendre et proposons des alternatives

    Il ne fait aucun doute que « les fachos » se sont engouffrés dans des initiatives dont je ne pense pas qu’ils les aient suscitées, mais en réalité peu importe, car il y a bien plus important. En résumé : on ne réussira pas la « transition écologique et climatique » sur le dos des moins bien lotis, on n’y parviendra pas (de façon démocratique) sans réduire les inégalités, sans améliorer la protection sociale et sans des politiques ambitieuses de transports publics accessibles ou gratuits, entre autres mesures dont je parlerai. Et si on ne mène pas de front ces deux politiques, écologiques ET sociales, alors oui les « fachos » et une partie de la droite s’engouffreront dans la brèche en prétendant une nouvelle fois défendre les intérêts du peuple contre « les élites » ou « les bobos ». C’est le climat qui en pâtira. Et la démocratie.

    NEOLIBERALISME

    Libé - Grégoire Chamayou: «Pour se défendre, le néolibéralisme a fait refluer le trop-plein de démocratie»

    Confrontés à l’activisme des années 70 puis aux exigences éthiques des consommateurs, penseurs libéraux et directions d’entreprises ont mis au point des guides de management et des théories politiques pour défendre le capitalisme contesté. En disséquant ces discours, le philosophe dresse une brillante saga du libéralisme autoritaire.

    Dans sa Théorie du drone, parue il y a cinq ans aux éditions la Fabrique, le philosophe Grégoire Chamayou se penchait sur les enjeux éthiques de cette nouvelle arme de guerre. Avec la Société ingouvernable, une généalogie du libéralisme autoritaire (la Fabrique encore), il prend à nouveau de la hauteur pour dresser une saga du néolibéralisme «par en haut», du point de vue ceux qui ont défendu les intérêts du monde des affaires, aux Etats-Unis, à partir des années 70

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Comment mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial ?

    Il n’est pas simple de mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial. Doit-on comparer les pays entre eux ? Les inégalités au sein de chaque pays ? Les inégalités entre l’ensemble des habitants de la planète sans tenir compte du pays où ils vivent ? Les explications d’Anne Brunner de l’Observatoire des inégalités.

    Mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial n’est pas une mince affaire. Il faut d’abord connaître les revenus de pays parfois mal outillés statistiquement, mais il faut aussi choisir le bon indicateur. Faut-il comparer les pays entre eux ? Observer ce qui se passe à l’intérieur de chaque pays ? Comparer les niveaux de vie de tous les habitants de la planète sans tenir compte du pays où ils vivent ? Les trois méthodes sont utiles et se complètent. Essayons d’y voir plus clair.

    RETRAITES

    Les Economistes atterrés - Réforme des retraites : mission impossible ou mission cachée ? par Henri Sterdyniak

    Nommé en septembre 2017, le Haut-commissaire à la réforme des retraites a enfin publié le 10 octobre 2018, un premier texte : « Vers un système de retraite, plus simple, plus juste, pour tous ». Ce texte consacre dix pages à critiquer le système actuel, mais n’en comporte que trois pages consacrées à présenter la réforme envisagée. Aucun des problèmes qu’elle pose n’est vraiment résolu. La réforme imaginée par Emmanuel Macron est-elle impossible à mettre en œuvre ou vaut-il mieux cacher ses conséquences ?

    PENSEE ECONOMIQUE

    France Culture - Philosophie économique de Joan Robinson

    C'est le livre choisi par Anne Eydoux, maîtresse de conférences au Conservatoire nationale des arts et métiers (Cnam), chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET).

    Dans Philosophie économique, un essai sur les progrès de la pensée économique, paru en 1962  et traduit en français en 1967 (Gallimard), l'économiste britannique Joan Robinson étudie les relations inévitables qui existent entre la science sociale et l'idéologie, en tentant de mettre en lumière les fondements idéologiques et moraux des théories et méthodes économiques.

    FONCTION PUBLIQUE

    Alternatives économiques - Le statut de la fonction publique en débat

    Liberté de recrutement des contractuels, plan de départ volontaire, création d’une « fonction » dédiée à la reconversion et la mobilité des agents de l’État… Le statut des fonctionnaires est à nouveau au coeur des projets de réforme de l’État, présentés hier par le gouvernement. D’où vient ce statut ? Dans quel mesure doit-il être défendu ? La contractualisation est-elle nécessairement néfaste à la qualité de l’action publique et aux agents eux-mêmes ? Gérard Aschieri, ancien secrétaire général de la FSU, et Jean-Ludovic Silicani, auteur en 2008 d’un rapport sur l’avenir de la fonction publique, en avait débattu en janvier 2017 dans les colonnes d’Alternatives Économiques. Un échange plus que jamais d’actualité.

    Le Vent se lève - Réforme de l’Etat : L’ère des managers de la fonction publique

    Avec plus de six mois de retard, Edouard Philippe a dévoilé le lundi 29 octobre 2018 des annonces « transversales » sur la réforme de l’Etat. Le rapport CAP 22 qui avait fuité dans la presse au cours de l’été laissait déjà augurer des pistes de réformes.


    Si l’intégralité de ce dernier n’a pas été conservée, l’état d’esprit de la réforme demeure dans la continuité de ce qui était prévu, avec pour objectifs d’atteindre les 3% de déficit public autorisés par la commission européenne et une diminution de 50 000 postes d’agents publics d’Etat à l’horizon 2022.

    Les trois quarts des recommandations du rapport CAP 22 sont conservées, notamment sur les questions posées par l’audiovisuel public, le fonctionnement du système de santé ou encore l’administration fiscale. La digitalisation des services occupe une grande place dans cette feuille de route. Il est envisagé que 100% des services publics soient dématérialisés d’ici 2022 en rendant la plupart des services accessibles depuis internet, comme par exemple la possibilité d’inscrire son enfant dans un établissement scolaire. Si la possibilité d’effectuer des démarches par internet n’est pas en soi une mauvaise chose, c’est quand elle devient un moyen de substitution à une présence de moyens humains sur le terrain que cela pose problème.

    IDENTITE

    Telos - Mark Lilla et la politique identitaire

    Dans sa préface à l’édition française de son livre La Gauche identitaire (Stock, 2018), Mark Lilla, professeur à l’université Columbia de New-York et bon connaisseur de la vie politique française, souligne que depuis trente ans, on a vu apparaître et se développer une gauche identitaire dont les objectifs sont très différents de ceux de l’extrême-droite mais qui partage avec celle-ci une suspicion envers la citoyenneté républicaine et par ses prises de position aide involontairement cette droite populiste à s’imposer dans l’opinion.

    PARTIS

    Le Vent se lève - Mouvement, parti et pouvoir populaire

    Il semble que les partis politiques n’aient jamais eu aussi mauvaise presse. Réputés temples de la corruption et du carriérisme, gangrenés par les querelles intestines, ils se voient progressivement substituer des formes d’organisation que l’on nomme volontiers « mouvements ». Autrefois largement cantonné à la droite, ce refus du parti se répand dangereusement à gauche, sous diverses formes parfois purement nominales mais souvent accompagnées de conséquences pratiques bien réelles et fondées sur des doctrines accordant une place démesurée au rôle politique des affects. A l’heure « d’Aufstehen ! » et de la France Insoumise, revenir sur le rôle de la raison en politique ainsi que sur la fonction historique des partis et sur les mécanismes de dépossession doit nous permettre d’insister sur l’importance fondamentale d’organisations structurées et démocratiques orientées vers la prise de pouvoir des classes populaires. Par Mathis Bernard.

    CLIMAT

    Jean Gadrey - Lordon, Casaux, Ziegler, etc. : faut-il être anticapitaliste pour « sauver la planète » ?

    Frédéric Lordon vient de poster sur son blog un texte qui condamne « sans appel » divers appels qui ont circulé récemment, en particulier sur le climat. Ce texte s’intitule « Appels sans suite ». En voici trois courts passages pour ceux et celles qui ne l’auraient pas lu (mais ils ou elles devraient le faire) :

    « Que faire quand les choses vont mal ? Des appels bien sûr. Pour demander qu’elles aillent mieux, naturellement. C’est important que les choses aillent mieux... » … « On se demande combien de temps encore il faudra pour que ces appels à sauver la planète deviennent capables d’autre chose que de paroles sans suite, de propos en l’air et de mots qui n’engagent à rien — pas même à articuler le nom de la cause : capitalisme. »…

    CAPITALISME

    France Culture - Les sentiers de l'innovation (2/4)  L'innovation, moteur du capitalisme ?

    L'innovation, liée aux notion d'invention et de nouveauté nécessaires au renouvellement de l'économie n'est pourtant pas un processus qui va de soi : de l'idée initiale à son application dans l'économie réelle, de nombreux obstacles se dressent sur le chemin de l'innovateur.

    Nous poursuivons notre excursion sur les sentiers de l’innovation, après avoir assisté aux inventions guerrières qui ont transformé les civilisations, intéressons-nous aujourd’hui au rôle moteur de l’innovation dans notre économie capitaliste. Plus d’un siècle après les travaux fondateurs de Joseph Schumpeter, comment la figure de l’entrepreneur, ce créatif marginal, a-t-elle évolué ? Comment définir une innovation et dans quelle mesure est-elle un processus conflictuel ? Quel doit être enfin le rôle de l’Etat ? Voilà les questions qui vont nous occuper dans l’heure qui vient.

    LES SORCIERES

    Le Vent se lève - Rencontre avec Mona Chollet : le retour des sorcières

    Mardi 30 octobre, à Montreuil, la librairie Folies d’encre faisait salle comble. Mona Chollet, essayiste et journaliste au Monde diplomatique venait présenter son dernier essai, Sorcières, La puissance invaincue des femmes, paru aux éditions Zones en septembre dernier. Classé depuis sa parution dans les meilleures ventes d’essais et documents[1], l’ouvrage provoque un véritable engouement médiatique, et pour cause. Il fait événement pour plusieurs raisons. Cet essai s’inscrit dans un moment de retour de la misogynie la plus décomplexée dans de nombreux Etats, aux Etats-Unis et au Brésil notamment, mais aussi dans un contexte de crise écologique sans précédent, où l’homme n’a jamais été si proche de détruire de manière irréversible son milieu vital. En réponse, la figure de la sorcière, comme incarnation d’une résistance contre le patriarcat et une certaine rationalité qui justifie l’exploitation de la nature, fait son grand retour. Mona Chollet s’appuie sur cette figure et sur ses avatars modernes pour faire entendre une parole émancipatrice.

    LES MARCHES DU TRAVAIL EN EUROPE

    OFCE - Comment l’interaction entre institutions et choc économique a-t-elle contribué à la divergence des marchés européens du travail ?

    On assiste en Europe à une divergence des marchés du travail, tant du point de vue économique qu’institutionnel. D’une part, le miracle allemand illustré par un taux de chômage continûment décroissant en pleine Grande Récession, parfois attribué à des mesures décentralisatrices visant à flexibiliser le marché du travail, d’autre part, une Europe du Sud dont le degré relativement plus élevé de centralisation dans la fixation des salaires est parfois présenté comme la cause de la médiocrité de ses performances macroéconomiques.

    Cependant, cette divergence économique ne peut s’expliquer par la simple dichotomie rigidité versus flexibilité, comme le montre le faible taux de chômage dans les pays scandinaves, traditionnellement plus centralisés.

    AUDIENCE NUMERIQUE

    Le classement des acteurs politiques selon leur impact numérique

    Pour notre mesure de l’audience numérique des personnalités et organisations politiques, nous avons utilisé les données publiées par Facebook (en attendant d’inclure ultérieurement Youtube) et Twitter sur leurs pages et comptes et le nombre des visites aux sites Web publiées par Alexa Rappelons que la communication sur les médias sociaux (nous nous limitons ici à Facebook, et Twitter) se mesure de trois façons : l’audience, l’activité et l’engagement. L’audience mesure le nombre total de fans, de followers, d’abonnés acquis à une date donnée. L’activité rend compte du nombre de publications (posts, tweets et vidéos) au cours d’une période écoulée. L’engagement, enfin, évalue le nombre de « j’aime », de « partage » ou « retweets », et de commentaires, constaté également au cours d’une période écoulée.

    HERO ECOLO

    Non Fiction - Panégyrique écolo

    L'héroïsme est une notion un peu surannée, qui semble parfois l'apanage des livres d'histoire ou des récits mythologiques, à moins que le mot ne soit employé ironiquement. La journaliste Elisabeth Schneider propose de remettre au goût du jour ce concept dans un ouvrage publié par les éditions du Seuil en partenariat avec la revue Reporterre, en dressant une suite de portraits de "héros  de l'environnement", dont beaucoup ont perdu la vie en tentant de la défendre.

     Histoire de luttes

    Qu'ils luttent contre la déforestation, l'agriculture intensive, l'industrie minière ou pétrolière, ces héros se heurtent presque tous à un ennemi double : l'appât du gain du secteur privé, renforcé, au mieux par la négligence, au pire par la corruption des pouvoirs publics.

     

  • Fondation Jean Jaurès : Individualisme, communautarisme ou républicanisme : quelle politique à l'âge identitaire ?

    La politique, et notamment les progressistes, ont-ils déserté le bien commun au profit des questions identitaires et morales ? Est-ce la raison de la défaite de la gauche aux États-Unis ? De la faiblesse des partis progressistes en Europe ? On en débat à la Fondation Jean-Jaurès à l’occasion de la venue en France de Mark Lilla, historien des idées, professeur à l’université Columbia, qui présente son nouvel essai "La Gauche identitaire. L’Amérique en miettes" (Stock, 3 octobre 2018). La rencontre, en partenariat avec le think tank L'Aurore, est animée par Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

  • Fondation Jean Jaurès - Individualisme, communautarisme ou républicanisme : quelle politique à l'âge identitaire ?

    La politique, et notamment les progressistes, ont-ils déserté le bien commun au profit des questions identitaires et morales ? Est-ce la raison de la défaite de la gauche aux États-Unis ? De la faiblesse des partis progressistes en Europe ? On en débat à la Fondation Jean-Jaurès à l’occasion de la venue en France de Mark Lilla, historien des idées, professeur à l’université Columbia, qui présente son nouvel essai "La Gauche identitaire. L’Amérique en miettes" (Stock, 3 octobre 2018). La rencontre, en partenariat avec le think tank L'Aurore, est animée par Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

  • L'actualité des socialistes : revue de presse hebdomadaire du 26 janvier au 1er février

    A LA UNE

    Le Point - Parti socialiste : quatre hommes pour un destin

    Faure, Le Foll, Carvounas et Maurel s'opposent pour prendre la tête du Parti socialiste. Tour d'horizon de leurs soutiens et de leurs propositions.

    Ils sont finalement quatre sur la ligne de départ. Quatre hommes à avoir obtenu le nombre suffisant de parrainages lors du conseil national du 27 janvier pour se présenter à l'élection du douzième premier secrétaire du Parti socialiste : Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel. Textes d'orientation et listes des soutiens sous le bras, ils feront campagne au moins jusqu'au 15 mars dans la plupart des fédérations et sections du pays, date à laquelle les militants du parti à la rose (environ 40 000 espérés) voteront pour les départager et ainsi refonder les instances du parti.

    MARK LILLA

    Libé, Laurent Joffrin - Quand l’identité a fait sombrer la gauche américaine

    Contempteur de la politique démocrate «versus» Clinton et Obama, l’historien Mark Lilla reproche aux progressistes d’avoir abandonné les classes populaires au profit des minorités. Un essai qui fait polémique outre-Atlantique.

    Voilà un Américain de gauche (un «liberal», dit-on aux Etats-Unis) qui énerve autant la gauche que la droite. Mark Lilla est un professeur d’histoire des idées à l’université Columbia qui est soudain devenu le centre d’une furieuse polémique. Né à Detroit, habitant aujourd’hui Brooklyn, il écrit régulièrement dans la New York Review of Books et dans le New York Times. Son petit livre, The Once and Future Liberal («l’homme de gauche d’hier et de demain»), a suscité un tumulte du diable dans les cercles de la gauche américaine, universitaire ou militante.

    Le Figaro - Mark Lilla : «L'idéologie de la diversité a effacé le grand récit de l'histoire américaine»

    L'historien américain des idées a accordé un entretien fleuve au FigaroVox. Pour le professeur de Colombia, l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche a mis en lumière les limites et les dangers de la politique des identités particulières.

    Mark Lilla est un politiste, historien des idées et journaliste américain né en 1956. Professeur d'Humanités à l'Université de Colombia, spécialiste de l'héritage des Lumières, il vient de publier The Shipwrecked Mind (éd. New York Review Books, 2016).

    LAICITE

    Le Monde - Les signe religieux « ostensibles » interdits dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale

    Le texte adopté recommande aux députés une tenue vestimentaire « neutre » et une « expression exclusivement orale ». Une mesure qui va contre la liberté d’expression pour certains élus.

    De 1945 à 1951, l’abbé Pierre, député (apparenté MRP, c’est-à-dire démocrate-chrétien) de Meurthe-et-Moselle, siégeait en soutane dans l’hémicycle. Une telle situation ne pourra plus se reproduire. Le bureau de l’Assemblée nationale a adopté, mercredi 24 janvier, une mesure interdisant le port de signes religieux « ostensibles » et contraignant les députés à avoir une tenue vestimentaire « neutre ».

    GAFA

    Le Vent se lève - Comment les multinationales sont en train de reprendre le pouvoir sur internet – Entretien avec Juan Branco

    Le monde de l’information traverse une période de mutations dont l’issue est incertaine. Face à l’influence déclinante des médias traditionnels, les réseaux sociaux s’imposent comme des plateformes incontournables ; longtemps considérés comme des îlots de liberté face aux médias officiels, ils sont pourtant investis par une logique de marchandisation et de contrôle de plus en plus étroit de la part des multinationales… Juan Branco est avocat de Wikileaks. Docteur en droit, il analyse les bouleversements auxquels est sujette l’information (et, plus largement, la politique) dans le monde de Facebook et Google.

    TEMPS DE TRAVAIL

    Libé - Temps de travail: France-Allemagne à fronts renversés

    Malgré un chômage au plus bas, la réduction du temps de travail a le vent en poupe outre-Rhin, alors que dans l’Hexagone, pourtant en moins bonne posture, la question est passée de mode.

    C’est le paradoxe France-Allemagne. Du moins en apparence. Alors qu’outre-Rhin, le taux de chômage est au plus bas depuis la réunification, provoquant, notamment dans l’industrie, des difficultés de recrutement, le mouvement syndical revendique une nouvelle baisse du temps de travail. Or qui dit RTT dit embauches supplémentaires, donc accroissement des difficultés de recrutement pour les employeurs. A l’inverse, dans l’Hexagone, où le chômage peine à descendre franchement en dessous des 10 %, plus personne ou presque n’évoque la question.

    ALSTOM

    Le Monde - Alstom-Siemens : une plainte pour « négligence » qui vise l’Etat

    L’association anticorruption Anticor reproche au ministère de l’économie et des finances d’avoir renoncé à un gain financier d’au moins 350 millions d’euros lors de la prise de contrôle du français Alstom par l’allemand Siemens.

    Dans le mariage du groupe ferroviaire français Alstom avec l’allemand Siemens, l’Etat a-t-il perdu 350 millions d’euros ? C’est la certitude de l’association anticorruption Anticor. Son président, Jean-Christophe Picard, a déposé au parquet national financier, mardi 30 janvier, une plainte « contre X » pour « négligence par personne dépositaire de l’autorité publique », confirmant une information du Canard enchaîné du mercredi 31 janvier. Elle réclame l’ouverture d’une enquête.

    REVENU UNIVERSEL

    OFCE - L’expérimentation du revenu universel est-elle possible ?

    Dans une tribune intitulée « Revenu universel, l’impossible expérimentation », je souligne les limites des expérimentations en cours et à venir du revenu universel[1] : échantillons trop petits et non représentatifs, limites inhérentes au tirage au sort (absence des effets d’équilibre sur le marché du travail ; absence d’« effets de pair »[2]). Clément Cayol a répondu à ma tribune sur le site du Mouvement Français pour un Revenu de Base (« M Allègre : les expérimentations de revenu de base sont un chemin possible vers l’instauration »). Il propose d’expérimenter le revenu universel sur des « sites de saturation » (par exemple un bassin d’emploi). L’idée serait de choisir certains bassins d’emploi comme groupe de traitement (par exemple Toulouse et Montbéliard) et d’utiliser des bassins d’emploi qui ont des caractéristiques proches comme groupe de contrôle (Bordeaux et Besançon ?). En comparant les différences de comportement entre les deux groupes (en termes d’emploi, de temps partiel, de salaires…), on pourrait connaitre l’impact du revenu universel. Une telle expérimentation a lieu dans un village kényan.

    TRANSPORTS

    Le Monde - Transport : les trois scénarios d’investissement de la commission Duron

    Le rapport de l’ancien député socialiste et maire PS de Caen propose à l’exécutif d’investir de 48 milliards à 80 milliards d’euros dans les infrastructures de transport d’ici à 2037.

    « Tout n’est donc pas possible. Il faut choisir. » Ainsi commence le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures, soit 212 pages remises à la ministre des transports, Elisabeth Borne, jeudi 1er février par son président, Philippe Duron, ancien député socialiste, ex-maire PS de Caen et figure éminente du transport. Au bout de cinq mois de travail, le gouvernement dispose d’un outil censé lui permettre de décider quels grands travaux d’infrastructures – autoroutes, lignes à grande vitesse, canaux de grand gabarit, travaux ferroviaires d’envergure – seront possibles au cours des vingt prochaines années.

    LEGISLATIVES

    Slate - Gauche éclatée et FN en berne, les leçons des premières législatives partielles du quinquennat

    DECODAGE

    Le Monde - 35 heures contre CICE : les arguments réducteurs d’Adrien Quatennens

    Une affirmation péremptoire du député du Nord fait ressurgir la question du chiffrage de l’efficacité des deux dispositifs en termes de créations d’emploi.

    Invité de l’émission « Politiquement show » sur LCI, mardi 23 janvier, le député de La France insoumise Adrien Quatennens a commenté les dernières annonces de création et de suppression d’emplois en jugeant que « dans ce pays, on supprime plus d’emplois que l’on en crée avec les effets de la politique d’Emmanuel Macron ».

    Le député du Nord a ensuite ajouté que la réforme des 35 heures avait été la mesure la plus créatrice d’emplois des dernières décennies, quand le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) n’aurait eu à l’inverse qu’« un impact très limité ». Sa sortie a provoqué de nombreuses réactions, notamment sur les réseaux sociaux.

    HOLLANDE

    Slate - Et si la politique de François Hollande avait finalement relancé l'économie française?

    Il a fini à 4% d'opinions favorables. Et pourtant, son action est peut-être plus bénéfique pour le pays que sa cote de popularité ne le laisse penser.

    Dans l’inconscient collectif, François Hollande restera l’un des –si ce n’est le– présidents le plus haï de la Ve République. Les sondages d’opinion publiés sur la toute fin de son mandat (2016-2017) faisaient état d’une cote de popularité de 4%, une détestation encore jamais vue dans l’histoire politique française.

    Pour les observateurs, cette dégringolade était due à une absence totale de bilan, à un reniement du programme de gauche qui l’avait porté au pouvoir en 2012 et à une incapacité à faire consensus au sein de son propre camp.

    PS

    TV5monde - PS: Faure veut en finir avec la primaire ouverte

    Olivier Faure entend, s'il prend la tête du PS, en finir avec la primaire ouverte pour désigner le candidat du parti à la présidentielle, en restreignant le corps électoral à ceux qui auront pris part à la construction du projet du PS d'ici-là.

    "Je souhaite que le corps électoral, que ceux qui participent au vote des primaires, ce soit ceux qui pendant trois ans auront accompagné la reconstruction de la gauche", a affirmé dimanche à Pantin (Seine-Saint-Denis) le président du groupe PS à l'Assemblée, au lendemain du lancement de la campagne pour le poste de premier secrétaire.

    Le Figaro - Les parlementaires PS éludent les résultats «calamiteux» des partielles

    Une chape de plomb. Au Sénat comme à l'Assemblée, les parlementaires socialistes ne se sont pas étendus sur les très mauvais scores de leur parti lors des législatives partielles de dimanche. Le PS pourtant, dans le Val d'Oise comme dans le territoire de Belfort, a été relégué au rang de petit parti. En 6e position à Belfort, le PS n'a réuni que... 2,6% des voix. Un score à peine meilleur dans le Val d'Oise avec 6,88%.

    Le Figaro - Congrès PS : Emmanuel Maurel, candidat favori... de la France Insoumise

    Même s'ils ne sont - évidemment - pas invités à voter pour le futur Premier secrétaire du PS, les Insoumis ont déjà trouvé leur candidat. Sans surprise, il s'agit d'Emmanuel Maurel, seul représentant de l'aile gauche du parti dans la course. «S'il gagne, ça change l'orientation du PS et ça poserait la question d'un travail commun», a déclaré lundi Manuel Bompard, le coordinateur des campagnes de La France insoumise devant plusieurs journalistes et rapporté par l'AFP. Emmanuel Maurel «respecte et tient compte de la force politique que nous sommes», a-t-il également estimé.

    Le JDD - Carvounas, Faure, Le Foll, Maurel… Qui sera le prochain patron du PS?

    Quatre hommes - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - sont officiellement candidats au poste de premier secrétaire du PS, Julien Dray n'ayant finalement pas présenté de candidature et celle de Delphine Batho ayant été rejetée.

    Le Monde - Congrès du PS : quatre hommes en lice, le texte de Delphine Batho recalé

    Quatre hommes brigueront la tête du Parti socialiste lors du 78e congrès : Emmanuel Maurel, Luc Carvounas, Olivier Faure et Stéphane Le Foll.

    Pas de surprise. Le Conseil national (CN) du Parti socialiste (PS), réuni à Paris samedi 27 janvier, a validé quatre textes d’orientation dans le cadre de son 78e congrès qui devra désigner le nouveau premier secrétaire. Il s’agit de ceux de Luc Carvounas (« Un progrès partagé pour faire gagner la gauche ») ; de Stéphane Le Foll (« Cher.e.s camarades ») ; d’Olivier Faure (« Socialistes, le chemin de la renaissance ») et celui d’Emmanuel Maurel (« L’Union et l’espoir »).

    Libé - Au PS, quatre hommes, un baron et un contre-congrès

    Un samedi après-midi à deux ambiances. La première sans suspense : comme prévu, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Emmanuel Maurel postulent officiellement au poste de premier secrétaire du PS. Quatre hommes. Ils étaient présents lors du conseil national du parti à la Maison de la chimie, à Paris. La direction a validé leur dossier. Face à la presse, les uns et les autres ont étalé leurs forces. Une manière de se tester avant de partir en campagne, pour présenter leur programme aux militants, enfin ceux qui restent, à travers le pays.

    Le Figaro - Quatre candidats pour diriger le Parti socialiste

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, aura face à lui l'ex-ministre Stéphane Le Foll, le député Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche.

    Quatre hommes en lice pour un parti en miettes. Le Parti socialiste, rassemblé samedi pour un conseil national, a lancé le top départ de son congrès qui aboutira les 7 et 8 avril prochains par l'installation d'un nouveau premier secrétaire. Tous les postulants se sont rendus à la maison de la Chimie (VIIe arrondissement) pour y déposer leur texte d'orientation (ex-motion).

    Libé - Quatre candidats pour prendre la tête d’un PS à la dérive

    Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- vont être déclarés officiellement candidats samedi pour briguer la tête du PS et tenter de lui redonner vie après les débâcles électorales de 2017....

    En tout état de cause, l’aile gauche apparaît très divisée, entre Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, son représentant naturel.

    Chantre de l’union de la gauche, l’un des rares députés à ne pas avoir voté la confiance au gouvernement en juillet, M. Carvounas a obtenu samedi matin le soutien des amis de Benoît Hamon restés au PS, selon le député Régis Juanico.