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retraites

  • La revue de presse du 21 janvier

    Dernière heure :

    Les 4 vérités - Laurent Berger le 30 janvier
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    France Culture : Michaël Zemmour Maître de conférences en économie à l’Université Paris

    Recul de l’âge de départ à la retraite ou encore augmentation de la durée de cotisation, que va contenir le projet de loi sur les retraites du gouvernement et pourquoi fait-il tant débat ?

    Des mesures qui pourraient creuser les inégalités

    Michael Zemmour explique que le gouvernement a donné des indices ces derniers mois concernant “deux mesures essentielles”, à savoir, "le décalage de l’âge de la retraite à 64 ans" et “le décalage du nombre d’années de cotisation qui atteindrait 43 ans plus rapidement que prévu”. Concernant la première mesure, l’économiste déplore : “l'âge de départ est le premier levier de réforme qui a été choisi par le gouvernement, et cela peut être source d’inégalités, car les personnes qui ont commencé à travailler le plus tôt, auront les carrières les plus allongées”. Et ce choix a été fait car "c’est celui qui permet le plus d’économies à court terme" insiste le chercheur.

    Observatoire des inégalités - Les rémunérations démesurées des grands patrons

    Données 16 janvier 2023

    Les patrons les mieux rémunérés de France touchent entre 600 et 4 500 années de smic par an. Et encore, sans tenir compte de tous leurs avantages, ni des revenus qu’ils tirent de leur patrimoine.

    Les cinq patrons les mieux payés en France parmi les 120 plus grandes entreprises cotées en Bourse touchent entre 600 et 4 500 années de smic au titre de 2021, selon le classement établi par Proxinvest [1]. Leur rémunération débute à neuf millions d’euros par an (l’équivalent de 600 années de smic) pour Paul Hudson, le directeur général de Sanofi. Elle atteint un record de 66,7 millions d’euros pour Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis (groupe issu de la fusion de Fiat Chrysler et PSA), selon Proxinvest [2]. Il faudrait à un smicard travailler 4 500 années pour gagner autant.

    Fondation Jean Jaurès - La mixité sociale dans les collèges pour favoriser la réussite de tous les élèves : le plan réussi de la Haute-Garonne

    En décembre 2016, le plan pour la mixité sociale dans les collèges était lancé par la ministre Najat Vallaud-Belkacem. Depuis, 17 départements ont initié des politiques publiques locales dédiées pour lutter contre les inégalités et la ségrégation sociale dans les collèges. Marine Calazel, conseillère du président du département de Haute-Garonne, revient dans cette note de l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation, préfacée par Iannis Roder, directeur de l’Observatoire de l’éducation, sur les particularités de ce plan au sein du département : concertation citoyenne et avec l’ensemble des parties prenantes, accompagnement spécifique et dispositif d’incitation financière inédit.

    Observatoire des inégalités - Quelle est la catégorie sociale d’un ménage ? Une nouvelle grille de lecture

    Analyse 10 janvier 2023

    Pour déterminer la position sociale d’un couple, on devrait tenir compte de la profession de ses deux membres. Une telle nomenclature des catégories sociales révèle mieux l’avantage des couples de cadres et les difficultés des ménages d’un seul actif ouvrier. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Cadres, ouvriers, employés… Comment décrire la place que les groupes sociaux occupent dans notre pays ? La France dispose d’un solide outil, construit au milieu des années 1950 et plusieurs fois rénové pour tenir compte des transformations de l’emploi : la nomenclature dite des « catégories socioprofessionnelles [1] » (les « CSP »). Cet outil rassemble les personnes en grands groupes à partir de leur profession, suivant plusieurs critères (diplôme, revenu, place dans la hiérarchie, etc.). Cette nomenclature est très utilisée dans le débat public.

    Observatoire des inégalités - L’homosexualité largement tolérée, mais loin d’être banalisée

    Données 5 janvier 2023

    Neuf Français sur dix acceptent l’homosexualité. Les mentalités évoluent aussi sur le droit des gays et lesbiennes à fonder une famille. Mais les agressions homophobes persistent. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.

    Pour près de neuf Français sur dix, l’homosexualité est « une manière comme une autre de vivre sa sexualité », 8 % estiment que c’est une maladie et 7 % une perversion que l’on doit combattre, selon un sondage Ifop mené en juin 2019. Au milieu des années 1970, les Français étaient beaucoup plus partagés : à l’époque, 42 % voyaient l’homosexualité comme une maladie et 22 % comme une perversion. Selon l’enquête de l’Association pour la recherche sur les systèmes de valeurs (Arval) [1] réalisée tous les dix ans, le niveau de tolérance vis-à-vis de l’homosexualité a doublé entre 1981 et 2018, l’indice passant de 3 à 6,6 (moyenne des notes allant de 1 « l’homosexualité n’est jamais justifiée » à dix «  toujours justifiée »).

    LVSL - Leonel Fernández : « De la diplomatie du dollar à une relation d’égal à égal »

    Nous avons rencontré Leonel Fernández, président de la République dominicaine à trois reprises (1996-2000, 2004-2008, 2008-2012). Il revient dans cet entretien sur l’histoire de son pays, marquée du sceau de l’impérialisme américain. Sur les défis géopolitiques de l’Amérique latine et l’intégration régionale, à laquelle il cherche à contribuer en s’investissant dans le Grupo de Puebla. Et sur sa propre présidence, caractérisée par des relations cordiales aussi bien avec les États-Unis de Barack Obama que le Venezuela de Hugo Chávez.

    Sud Ouest - La socialiste Carole Delga dénonce la réforme des retraites et plaide pour un « Airbus ferroviaire »

    Carole Delga, présidente de l’Occitanie et figure du PS, a jugé « injuste » la réforme des retraites envisagée par le gouvernement et appelé ce mardi 3 janvier à la création d’un géant européen du rail

    Carole Delga, présidente de l’Occitanie et figure du PS, a jugé « injuste » la réforme des retraites envisagée par le gouvernement et appelé ce mardi 3 janvier à la création d’un géant européen du rail, sur le modèle d’Airbus.

    Fondation Jean Jaurès - La transition écologique au secours de la souveraineté européenne

    Face au choc énergétique, les gouvernements nationaux tout comme la Commission européenne privilégient la construction des nouvelles routes du gaz et du pétrole. Pourtant, la dépendance des Européens aux énergies fossiles est leur principale vulnérabilité. C’est notre modèle énergétique qu’il faudrait transformer : à l’Union de siffler la fin de la dispersion énergétique des États membres et de s’affirmer comme une puissance industrielle verte, conjuguant souveraineté et écologie. Car ce ne sera que si les Vingt-Sept quadruplent leurs efforts de transition écologique qu’ils tiendront leur objectif de réduction d’émission de gaz à effet de serre pour 2030.

    La mise en service du parc éolien au large de Saint-Nazaire fin novembre dernier doit être célébrée comme un événement majeur pour notre indépendance énergétique. Ces 80 éoliennes viennent fournir de l’électricité pour l’équivalent de 700 000 foyers. Autant d’électrons qui réduisent (un peu) la menace de pénuries de gaz et d’électricité qui plane sur l’Europe cet hiver et l’hiver prochain. 

    Le Vent se lève - Zones faibles émissions : une « écologie » punitive et anti-sociale

    Après la taxe carbone en 2018, qui avait donné naissance au mouvement des gilets jaunes, la voiture sera-t-elle à nouveau à l’origine de contestations sociales massives dans les prochaines années ? De plus en plus d’élus s’inquiètent de la colère grandissante contre les Zones à Faibles Émissions, y compris au sein du gouvernement. Il faut dire que cette mesure incarne à peu près tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de politique écologique : non seulement elle va compliquer la vie des ruraux et des plus pauvres, mais en plus ses conséquences environnementales paraissent plutôt nulles, voire négatives. Plutôt que de développer réellement les alternatives à la voiture, les pouvoirs publics s’entêtent dans une impasse.

    Observatoire des inégalités - Le portrait de la France d’en haut

    Données 30 décembre 2022

    Qui sont les 10 % les plus aisés ? Des cadres supérieurs ou des indépendants aisés, quinquagénaires ou sexagénaires, plutôt en couple sans enfant à charge. Généralement propriétaires de leur logement, ils vivent plus souvent en région parisienne. Portrait-robot de la France qui va bien.

    Les données qui permettent de décrire les catégories aisées sont peu nombreuses. Nous qualifions ici de « riches » les personnes situées entre les 10 % les plus aisées et le 1 % de « super-riches » [1].

    Le niveau de vie s’élève en général avec l’âge, car les salaires suivent l’ancienneté et les revenus financiers progressent au fur et à mesure de la constitution du patrimoine. Les personnes riches sont logiquement plus âgées que la moyenne. L’âge moyen de la personne dite référente [2] des ménages riches est de 57 ans en 2018 selon l’Insee, et de 58 ans pour les ménages super-riches, contre 54 ans pour le reste des ménages.

    Non Fiction - Penser un nouveau rapport entre le travail et la vie

    A l'heure où « c'est le vivant lui-même qui est devenu la principale source d’extraction de la plus-value », comment redonner sens au travail ?

    Au cœur de notre actualité si préoccupée par la « valeur travail », voilà un ouvrage qui nous invite à prendre la mesure de ce à quoi nous exposent les transformations du rapport entre le travail et la vie dont notre époque moderne a été porteuse. Le propos est le suivant : certains choix politiques opérés pour entériner le tournant révolutionnaire et l’installation d’une première forme de libéralisme, couplés à l’essor concomitant du machinisme industriel, ont lancé une dynamique qui a profondément transformé peu à peu depuis le rapport et la place du travail dans la vie de chacun.

    La Vie des Idées - Alexandra Kollontaï, révolutionnaire et féministe

    Révolutionnaire ralliée à Lénine, ministre bolchevik féministe, écrivain polyglotte, « sexuellement émancipée », intellectuelle ayant pensé la famille, l’État ou les nationalités, la modernité d’Alexandra Kollontaï (1872-1952) saute aux yeux.

    Depuis les années 1970, des générations successives ont découvert et redécouvert en Occident la révolutionnaire russe, la marxiste, la ministre féministe, la « femme sexuellement émancipée », reconnaissant en elle la pionnière de leurs propres engagements. Or, en Union soviétique comme dans la Russie contemporaine, on met toujours en avant la première femme diplomate, restée trente ans au service de la patrie.

    Y aurait-il contresens d’un côté ou de l’autre ? Doit-on renoncer à saisir la complexité de l’itinéraire d’une femme d’exception dans l’Union soviétique de Lénine et Staline ? Et si on commençait par lire Alexandra Kollontaï ?

    PS

    Le JDD - TRIBUNE. Congrès du Parti socialiste : 45 parlementaires apportent leur soutien à Olivier Faure

    Avant le congrès du PS, jeudi à Marseille, 45 députés, députés européens et sénateurs socialistes apportent leur soutien au texte porté par l’actuel premier secrétaire du parti, Olivier Faure, candidat à sa réélection et partisan du rassemblement à gauche.

    Alors que notre pays traverse de graves turbulences et que de plus en plus de Français-es se retrouvent en difficulté quand ils ne sont pas en détresse, les militants socialistes sont appelés le jeudi 12 janvier prochain à se prononcer sur l’orientation de leur parti. Ce vote déterminera ou non notre capacité à répondre aux attentes de nos concitoyens.

    Qu’on ne s’y trompe pas. Si, pour un socialiste tous les congrès ont une importance particulière, celui de Marseille sera à marquer d’une pierre blanche. Peu de congrès depuis Épinay en 1971, ont offert aux militants un choix aussi limpide. Il n’y a que deux voies : soit le Parti socialiste continue sur le chemin de reconstruction d’un parti engagé dans l’union de la gauche réamorcée depuis 2018, soit il décide de s’en éloigner ou de menacer ce fragile mais nécessaire processus.

    Le JDD - Parti socialiste : 400 élus et membres du parti apportent leur soutien à Nicolas Mayer-Rossignol

    Des élus et des membres du Parti socialiste, dont Anne Hidalgo et Patrick Kanner, affichent leur soutien au texte porté par Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, en vue du congrès.

    400 élus, parlementaires, présidents de départements, de régions, maires, élus locaux et responsables socialistes apportent leur soutien au texte porté par Nicolas Mayer-Rossignol , maire de Rouen, dans le cadre du congrès du Parti socialiste . Voici leur tribune : « Pour gagner, il faut changer. On peut être fier d’être membre du Parti socialiste et lucide sur son état. Plus grand-monde ne sait plus très bien ce qu'il pense, ni ce qu'il propose. Les retraites, quelles propositions ? On ne sait pas. L’énergie, l’éducation, la sécurité, le logement ? On ne sait pas. L’Europe ? Pas davantage. Le PS est tombé dans l’urne. Quant à la gauche, elle constitue le plus faible des trois blocs (avec ceux de la droite macroniste et de l’extrême droite) qui structurent désormais notre vie politique. Marine Le Pen est aux portes de l’Élysée. Allons-nous laisser faire ?

    France Info - Récit "On a un parti au bord de la rupture" : comment le PS s'est (encore) fracturé lors de l'élection de son premier secrétaire

    Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol ont chacun assuré vendredi matin qu'ils avaient remporté le scrutin pour prendre la tête du Parti socialiste, s'accusant mutuellement d'insincérité, après une nuit très mouvementée.
     
    Et le Parti socialiste replongea dans la crise. Après les congrès plus que houleux de 1990 et 2008, le PS a de nouveau vécu, jeudi 19 janvier, une élection de premier secrétaire plus que chaotique, en amont de son prochain congrès, à Marseille, du 27 au 29 janvier. Vendredi, le sortant, Olivier Faure, et son concurrent, Nicolas Mayer-Rossignol, ont tous deux revendiqué la victoire au terme de ce scrutin, prolongeant l'imbroglio. Communication frénétique, attaques frontales, contestations pléthoriques… Retour sur le déroulement ubuesque d'une élection qui déchire le parti.
     

    CAMARADES Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol se sont tous les deux proclamés vainqueurs du vote pour désigner le chef du PS

    « C’est moche tout ça… Heureusement qu’on ne gère pas le pays… » Déjà affaibli, le Parti socialiste est entré dans la nuit de jeudi à vendredi dans une violente crise interne. Olivier Faure, le premier secrétaire sortant, et Nicolas Mayer-Rossignol, son adversaire, maire de Rouen, se sont successivement déclarés vainqueur du vote des militants et militantes pour désigner le nouveau chef du parti avant le congrès de Marseille, le week-end prochain. Une semaine après un premier tour où chacun s’était envoyé à la figure des accusations d’irrégularité de votes, on nous avait promis un second tour plus serein. Il n’en a donc rien été.

     Libé - Duel au soleil Congrès PS : les socialistes renouent avec la guerre des chiffres

    A l’issue du premier tour, Olivier Faure devance très nettement le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. Mais les résultats précis sont disputés par les différents protagonistes.

    Olivier Faure dans un fauteuil ? Ce jeudi, les adhérents socialistes ont hissé le texte d’orientation de l’actuel premier secrétaire en tête du premier tour de leur 80e congrès, d’après des premiers résultats rendus publics tard dans la soirée. Résultats qui font l’objet d’une contestation.

    Selon une source officielle du parti, Faure a obtenu au moins 50,5 % des voix mais son rival, Nicolas Mayer-Rossignol, affirmait de son côté que selon ses estimations, ce chiffre se situait en réalité autour de 48 %. Le maire de Rouen arrive en deuxième position avec 31,5 % selon lui (30,5 % selon son rival). La troisième candidate, Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin, serait entre 19 % et 21 % selon les sources. Les résultats définitifs seront annoncés ce vendredi et la bataille de chiffres promet d’être belle

  • L'Obs - Réforme des retraites : la Nupes se lance dans la bataille des mots

    "Cette réforme, c'est la retraite pour les morts", "Le rêve d'Emmanuel Macron, c'est le travailleur Uber", "Soyons un million dans la rue" : du député LFI François Ruffin – organisateur de la soirée via son journal "Fakir" en collaboration avec Reporterre – à la secrétaire générale d'EELV Marine Tondelier, le patron du PCF Fabien Roussel ou encore le député PS Boris Vallaud, la gauche et les écologistes ont lancé les hostilités mardi 10 janvier contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron, lors d'un meeting dans le 11e arrondissement de Paris. Ecoutez les meilleures punchlines de la soirée.

  • Jean Gadrey - Grand COR malade : toute prospective des retraites présupposant la croissance revient à pourrir la vie des futurs retraités

    Beaucoup d’économistes et autres militants de gauche se battent bien en ce moment pour que Delevoye et Macron soient contraints à battre… en retraite. D’une part, leur projet de « réforme » est très régressif pour pratiquement toutes les catégories (si ce n’était pas le cas, on se demande pourquoi ils proposent d’en repousser la date d’application en espérant que les plus âgés se désintéressent du sort de leurs enfants ou petits-enfants). D’autre part, il ne répond à aucune nécessité sur le plan des comptes publics, c’est une réforme néolibérale poussée notamment par les banques et les assurances privées qui adorent nos gouvernants, et réciproquement. Parmi les très bonnes interventions, voyez par exemple celles d’Henri Sterdyniak (retraites : un déficit imaginaire pour justifier la réforme, 2 décembre, 6 minutes très claires) et de Gilles Raveaud (La réforme des retraites se justifie-t-elle ? 26 minutes, abordant de façon tonique plusieurs questions de fond).

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  • L'actualité des socialistes du 29 novembre au 6 décembre

    A LA UNE
     

    A la veille du mouvement social de jeudi, le député de Seine-et-Marne et premier secrétaire du Parti socialiste accuse le gouvernement d'« organiser le déficit pour mieux crier « au trou » comme d'autres criaient « au loup » ». Olivier Faure dénonce un « simulacre de négociation » sur la forme et une « opération de régression comptable » sur le fond.

    20 minutes - RIP pour ADP : Le cap du million de signatures dépassé, d’après le Conseil constitutionnel

    PRIVATISATION Il faudrait légalement 4,7 millions de signatures pour qu’un référendum soit organisé pour valider, ou non, la privatisation d’Aéroports de Paris

    Le projet de référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation d’Aéroport de Paris (ADP) a franchi ce mercredi le million de soutiens, un cap symbolique sur lequel ses partisans misent pour pousser le président Emmanuel Macron à consulter les Français.

    Le Conseil constitutionnel a enregistré au 4 décembre 1.000.500 signatures. Pour être validé, le projet doit être approuvé par un dixième des électeurs inscrits (4,7 millions de personnes) d’ici mi-mars. C’est 31.500 soutiens de plus que lors du dernier pointage effectué par les « Sages » le 20 novembre (969.000 soutiens)

    CLIMAT

    TV5monde - COP 25 à Madrid : "Nous marchons comme des somnambules vers la catastrophe climatique"

    La COP 25 s'ouvre ce lundi 2 décembre 2019 à Madrid. Pendant dix jours, les pays signataires de l'accord de Paris sur le climat vont tenter de régler leurs points de désaccords et de faire avancer sa mise en oeuvre. Mais il n'est pas évident que les catastrophes climatiques à répétition et les manifestations pour le climat à travers le monde ne soient suffisantes pour accélérer le tempo.

    Le Parisien - Biodiversité : les youtubeurs stars vous lancent 11 défis pour sauver la planète

    Des stars de l’Internet, du sport et du monde du spectacle vont se lancer des défis et mobiliser leur immense communauté sur le web pour protéger le vivant. Nous dévoilons leur vidéo en exclusivité.

    Ils regroupent des millions d'abonnés sur leur chaîne YouTube, leurs comptes Instagram et divers réseaux sociaux… Pendant 11 jours, des youtubeurs comme Norman, Enjoy Phoenix ou Akim Omiri mais aussi des sportifs comme le handballeur Nikola Karabatic ou des actrices comme Juliette Trésanini (« Demain nous appartient sur TF1 ») vont comme l'année dernière multiplier les défis en faveur de l'environnement sous la bannière « On est prêt ». Leur mission : mobiliser leur immense communauté.

    DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

    Le Soir - Première mondiale à Bruxelles: des citoyens siégeront au Parlement

    NATION DEMOCRATIQUE
     

    À propos de David Djaïz, Slow Démocratie. Comment maîtriser la mondialisation et reprendre notre destin en main, Allary Éditions

    Le nouveau grand compromis à inventer entre capitalisme, démocratie et système-Terre passera, selon David Djaïz, par une réhabilitation de la nation démocratique, vecteur premier des solidarités sociales et territoriales et seule à même de décélérer la mondialisation.

    Après une exploration de la notion de guerre civile dans La Guerre civile n’aura pas lieu, un premier essai publié aux éditions du Cerf en 2017, David Djaïz engage avec Slow Démocratie une réflexion d’ensemble sur la crise du capitalisme démocratique qu’il articule de manière originale avec une acception positive de la nation. Loin du commerce des jeunes conservateurs choyés par des médias en mal de polémiques faciles, les éditions Allary offrent à D. Djaïz l’espace d’une plongée dans les matérialités historiques de notre époque et ses conséquences politiques, sociales et territoriales. Mais loin de se satisfaire du constat alarmant d’une montée inexorable des populismes, D. Djaïz formule la possibilité collective d’une voie de dégagement : celle du recentrement – et non pas du repli – autour de la nation démocratique comme lieu premier des solidarités sociales et territoriales.

    ECOLE

    Observatoire des inégalités - École : des raisons de garder espoir

    Données 27 novembre 2019

    En France, les jeunes quittant l’école sans diplôme sont de moins en moins nombreux. Dans le monde, de plus en plus d’enfants vont à l’école. Deux signes que « tout ne va pas si mal », extraits du livre-revue Oblik n° 3, actuellement en kiosque.

    En quarante ans, la proportion de jeunes sortant du système scolaire avec au mieux le brevet des collèges a été divisée par quatre ! C’est l’un des indicateurs les plus parlants de l’ampleur du long mouvement de démocratisation scolaire qui a caractérisé la France depuis les années 1970. L’instauration du collège dit « unique » (loi Haby de 1975) y a fortement contribué. Mettant fin à l’orientation précoce des élèves en difficulté vers des voies professionnalisantes, elle a encouragé la poursuite d’études dans le secondaire et le supérieur. De quoi alimenter, bien sûr, les jérémiades des tenants de l’élitisme scolaire, convaincus que désormais « le bac est donné à tout le monde »… Pourtant, alors que le diplôme est devenu une condition sine qua non de l’emploi, c’est bien le sort très incertain de ces quelque 80 000 jeunes quittant encore l’école avec au mieux le brevet qui doit rester la préoccupation majeure du système éducatif français.

    LES RICHES

    Observatoire des inégalités - Comment évolue la part des revenus captée par les riches ?

    Données 22 novembre 2019

    Les 10 % les plus aisés reçoivent un tiers de l’ensemble des revenus avant impôt. Le 1 % le plus riche en touche 11 %. Une part qui augmente depuis le début des années 1980.

    Les 10 % les plus riches reçoivent près d’un tiers du total des revenus en France [1], avant impôts et prestations sociales (données 2014). C’est beaucoup moins qu’au début du XXe siècle, quand ils en recevaient la moitié. Leur part s’est érodée lors des deux grandes guerres mondiales et sous l’effet de la crise des années 1930. Elle est remontée au cours des vingt premières années des Trente Glorieuses : la très forte croissance des revenus de cette période a d’abord profité aux plus aisés.

    COMPLOTISME

    France Culture - Mécaniques du complotisme, saison 4 : la Révolution française, à la croisée des complots

    Présentation de "Mécaniques du complotisme" . 11 septembre, vaccins, premiers pas sur la lune, sionisme, grand remplacement, chemtrails… Les enquêtes d'opinion le montrent : sur un nombre grandissant de sujets, les Français sont friands de complotisme. Hier cantonnées aux marges, les théories les plus improbables ont gagné en audience et en respectabilité. De l'internaute anonyme au chef d'Etat populiste, des librairies spécialisées aux plateformes de streaming, des cafés du commerce aux plateaux télé, on les retrouve désormais dans toutes les strates de la société. Par quelle mécanique une théorie complotiste née dans l’imagination de quelques uns parvient-elle à devenir un phénomène culturel majeur ? Pour comprendre cette progression, appréhender leur attrait et, peut-être, atteindre leurs relayeurs crédules, il faut en revenir à leurs origines et identifier leurs concepteurs.

    METAUX RARES

    La Presse.ca - Métaux rares: le côté sombre de la transition énergétique

    Ils portent des noms comme vanadium, lutécium, antimoine, cobalt ou lanthane. Ces métaux rares font fonctionner autant nos téléphones mobiles que les batteries des voitures électriques, les panneaux solaires et les éoliennes. Dans un livre intitulé La guerre des métaux rares – La face cachée de la transition énergétique et numérique, le journaliste français Guillaume Pitron braque les projecteurs sur la position dominante de la Chine dans ce marché… et sur les dommages environnementaux qui en découlent. Entretien.

     

  • L'actualité des socialistes du 15 au 21 novembre

    ADP

    Les Echos - ADP : les pro-référendum tout près de la barre du million de signatures

    Selon le dernier décompte, 969.000 Français ont signé la proposition de loi référendaire. Loin des 4,7 millions de paraphes nécessaires, les opposants à la privatisation d'ADP misent sur le seuil symbolique du million pour mettre la pression sur Emmanuel Macron.

    Ils ne déposent pas les armes. Même si la barre des 4,7 millions de signatures est  depuis longtemps hors d'atteinte , les opposants à la privatisation d'ADP continuent de pousser en faveur d'un référendum d'initiative partagée (RIP). Une vingtaine de parlementaires - parmi lesquels les socialistes Olivier Faure, Valérie Rabault, Patrick Kanner, le communiste Pierre Laurent, la LFI Bénédicte Taurine et le LR Gilles Carrez - ont profité ce mercredi du Congrès des maires afin de promouvoir le dispositif, plus précisément les possibilités qui sont offertes aux élus locaux pour le faire connaître.

    5 DECEMBRE

    France Info - Grève du 5 décembre : le coup de pression de la CFDT

    La CFDT-Cheminots a annoncé se rallier à la grève du 5 décembre prochain, contre la réforme des retraites.

    Jeudi 21 novembre, la CFDT-Cheminots a annoncé rejoindre le mouvement du 5 décembre prochain contre la réforme des retraites. "Si le Premier ministre ne prend pas les choses en charge très rapidement et ne répond pas clairement à nos revendications, la CFDT est susceptible d'appeler à la grève le 5 et pas une grève carrée, une grève reconductible, pour obtenir satisfaction", a déclaré le secrétaire général CFDT-Cheminots, Didier Aubert

    RETRAITES

    Alternatives économiques - Tribune Rapport du COR : un déficit construit de toutes pièces, Henri Sterdyniak

    Le gouvernement a demandé au Conseil d’orientation des retraites (COR) de publier une nouvelle prévision des finances du régime allant jusqu’en 2030. Peu de temps donc après la projection de juin, qui allait jusqu’en 2070. Son objectif est clair : il s’agit de montrer que le système est déficitaire et donc qu’il faut des mesures de correction avant 2025, date envisagée pour la mise en place de la retraite par points, « pour redresser l’équilibre financier du régime ».

    LAICITE

    Le Parisien - Laïcité : le virage du PS

    Longtemps hésitant dans la lutte contre le communautarisme, le PS veut désormais afficher une ligne sans ambiguïté en faveur d’une République laïque.

    La décision a été prise discrètement et pourtant elle pourrait s'avérer historique. Par son importance et parce qu'elle renoue avec les sources du socialisme dont le PS — ou tout au moins une partie de ses membres — s'était considérablement écarté depuis les années 1990. Dans la nuit du 5 novembre, le bureau national du parti a décidé à l'unanimité (moins une abstention) que « le principe de la défense d'une République laïque » devait entrer dans le corpus idéologique du PS.

    LE MACRONISME

    Le Vent se lève - Jérôme Sainte-Marie : « Le macronisme est un projet minoritaire »

    Le jour de la parution de son dernier livre, nous avons retrouvé Jérôme Sainte-Marie dans un café du quartier latin. Politologue et président de l’institut PollingVox, il publie en ce mois de novembre un ouvrage intitulé Bloc contre bloc. La dynamique du macronisme aux éditions du Cerf. Enquêtes sociologiques et études d’opinion à l’appui, il y décrit la structuration du bloc élitaire qui forme la base sociale d’Emmanuel Macron. Dans ce livre, dont chaque chapitre s’ouvre par une citation de Karl Marx tirée du 18 brumaire de Louis Bonaparte, il mobilise une grille de lecture qui révèle les grandes dynamiques à l’œuvre dans le moment politique clé que nous vivons. Cet entretien est aussi le moyen de revenir sur le conflit de classes particulièrement violent qu’a constitué le mouvement des gilets jaunes et d’examiner les scénarios politiques qui s’esquissent tandis que la société française continue de se polariser autour de deux blocs antagonistes.

    Non Fiction - Le macronisme

    Deux ans après la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle, il est désormais possible d’analyser son ascension, ses idées et sa manière de gouverner.

    Le macronisme continue de susciter de nombreuses publications. Les plus anciennes, où l’enthousiasme de la découverte avait parfois pris une grande part, ont cédé la place à des livres qui analysent les politiques menées, le soutien ou la méfiance qu’elles s’attirent et l’action du gouvernement et en particulier du président. D’autres cherchent à éclairer, avec un peu plus de recul, les conditions qui ont permis cette conquête du pouvoir et les conclusions que l’on peut en tirer. Leur contenu est souvent très critique et les livres favorables, contrairement à la période qui avait précédé l’élection, se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main. Ce qui conduit à un dossier quelque peu déséquilibré, mais qui a vocation à être complété par la suite en fonction des parutions.

    BUDGET

    Public Sénat - Budget : les sénateurs PS dénoncent « une politique de Shadoks »

    Pour les sénateurs PS, le gouvernement répond aux crises sociales par des annonces qu’il finance sur d’autres budgets. « On comble en creusant ailleurs » dénonce le sénateur PS Claude Raynal, « c’est les Shadoks ».

    Pourquoi les Shadoks pompent ? On ne le saura jamais. Mais ils ont souvent été source d’inspiration pour les politiques. A la veille du début de l’examen du budget 2020 par le Sénat, les sénateurs PS dénoncent les choix du gouvernement. Ils y voient « une politique de Shadoks » raille Claude Raynal, sénateur PS de la Haute-Garonne et chef de file du groupe sur le projet de loi de finances.

    CONVENTION CLIMAT

    Reporterre - À la convention citoyenne pour le climat, les participants débattent aussi de la justice sociale

    Ce week-end s’est déroulé la troisième session de la convention citoyenne pour le climat. Les 150 citoyens tirés au sort ont présenté une trentaine de mesures à approfondir. Emmanuel Macron a annoncé qu’il serait auditionné par la convention en janvier.

    « Bienvenue dans la complexité ! » C’est par cet avertissement que l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a accueilli les 150 membres de la convention citoyenne pour le climat, réunie pour sa troisième session vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 novembre au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Cette assemblée de 150 personnes tirées au sort , puis choisies par un institut de sondage, doit proposer d’ici fin janvier 2020 des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40 % en 2030 « dans un esprit de justice sociale », selon les termes de son mandat. Elles seront ensuite soumises soit à référendum, soit au vote du Parlement, soit à une application réglementaire directe, comme promis par Emmanuel Macron. Le président de la République a annoncé dimanche qu’il acceptait de se faire auditionner par la convention en janvier prochain.

    Alternatives économiques - Entretien « La Convention citoyenne pour le climat est une innovation démocratique majeure »

    Professeur de science politique à l’université Paris-1, Loïc Blondiaux est membre du comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat, au titre de spécialiste de la démocratie participative. Les 150 citoyens tirés au sort ont pour mission de faire des propositions afin d’abaisser de 40 % le niveau des émissions de gaz à effet de serre (par rapport à 1990) d’ici 2030, dans un esprit de justice sociale.

    Deux week-ends de travail ont déjà eu lieu et quatre autres week-ends sont programmés, la Convention étant tenue de rendre son travail le 26 janvier 2020. Il a été prévu qu’elle puisse se réunir une dernière fois, en février, après que le gouvernement ou le président de la République a pris sa décision. Loïc Blondiaux répond aux critiques dont la Convention fait l’objet et salue la qualité du travail participatif en cours.

    LYON

    Paris-Match - Sondage exclusif : Sans Collomb candidat, zizanie à Lyon

    Selon un sondage Ifop, Gérard Collomb qui a choisi de se présenter à la métropole de Lyon n’est pas assuré que la République en Marche alliée au MoDem conservent la ville. Les écologistes seraient même en tête.  

    Gérard Collomb ne pourra pas se couper en deux. Le maire de Lyon sortant a fait son choix: il sera candidat à la métropole et désignera un candidat pour diriger la liste dans la capitale des Gaules. Et c’est là que ça se corse pour l’ancien ministre de l’Intérieur. La République en Marche (LREM) alliée au MoDem ne sont pas du tout assurés de l’emporter. Selon un sondage IFOP commandé par le think tank « Lord Nelson » et que Paris Match publie en exclusivité, les élections municipales seraient marquées par un inédit morcellement électoral rendant le résultat très indécis sans la présence de Gérard Collomb à la tête d’une liste. Deux scénarios ont été testés par l’institut Ifop. Il réserve bien des surprises qui devraient alimenter le débat entre Rhône et Saône.

    PS

    RTL - Olivier Faure : le PS craint "la disparition de la gauche, si elle part divisée aux élections"

    Samedi, le numéro un du Parti socialiste, Olivier Faure, a appelé "collectivement à un grand dépassement" pour sauver son parti.

    La gauche peut "disparaître si elle part divisée aux élections", qu'elles soient "municipales ou présidentielles". Voici le cri d'alarme lancé auprès de l'AFP samedi par le numéro un du PS, Olivier Faure, qui participait à Haute-Goulaine, près de Nantes, à un forum sur la "social-écologie".

    L'ECOLE

    Observatoire des inégalités - Le parcours d’une génération à l’école selon l’origine sociale

    Données 12 novembre 2019

    Au collège, les enfants d’employés et d’ouvriers sont presque trois fois plus nombreux que les enfants de cadres supérieurs. À bac + 5, c’est l’inverse. Que s’est-il passé ?

    Au collège, les enfants d’employés et d’ouvriers sont presque trois fois plus nombreux que les enfants de cadres supérieurs. Au sommet des études supérieures, à bac + 6 ou plus, les enfants de cadres supérieurs sont sept fois plus représentés. Une étude du ministère de l’Enseignement supérieur [1] décrit la trajectoire d’une génération, celle qui a obtenu le bac en 2008, tout au long de ses études. Elle met en lumière la façon dont les écarts entre milieux sociaux se creusent au fil du temps.

    WARREN

    Telos - Elizabeth Warren est-elle socialiste?

    Avec une entrée en campagne réussie d’Elizabeth Warren, une dynamique de campagne qui lui semble favorable a depuis que Joe Biden traîne le boulet ukrainien, la question du programme devient centrale. Si Warren a repris à son compte le « Medicare for all » de Sanders, elle se veut réaliste en matière budgétaire, ne se décrit pas comme anticapitaliste, et vante les mérites du marché dont elle entend restaurer l’efficacité face à la rente, au capitalisme de connivence et à la corruption.

    HOLLANDE

    Fondation Jean Jaurès - Répondre à la crise démocratique

    Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille, auteur du blog La Constitution décodée, analyse, dans sa sixième contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, les propositions institutionnelles de François Hollande.

    C’est ce que François Hollande, président de la République de 2012 à 2017, propose d’aborder dans un ouvrage paru le 23 octobre, chez Fayard. Il a accepté de venir en débattre avec les étudiants, à la faculté de droit de l’université de Lille, ce mardi 12 novembre 2019.

    Dans le cadre d’entretiens, l’ancien président de la République répond aux questions posées par Marc-Olivier Padis, directeur des études de Terra Nova, à partir de son expérience : « J’ai pu moi-même faire le constat des ambiguïtés et des contradictions de notre Constitution. Elle tente de plus en plus mal de conjuguer le régime parlementaire avec une dérive présidentialiste qu’amplifie le quinquennat. Loin d’ajouter les avantages de l’autorité et de la responsabilité, ce mélange des genres aboutit à une confusion au sein de l’exécutif, avec la dyarchie président-Premier ministre, et à une concentration excessive des pouvoirs au détriment du Parlement. Elle conduit la majorité à l’Assemblée nationale à un dilemme impossible : la loyauté jusqu’au bout ou la fronde jusqu’à sa perte » (page 14).

  • Jean Gadrey - Repousser l’âge de la retraite ou le mépris des dominants

    Billet invité, par François-Xavier Devetter, professeur d’économie à Lille

    La question du report de l’âge de départ en retraite est revenue en force ces dernières semaines. Le passage à 62 ans en 2010 peut alors être perçu comme une première étape permettant d’aller jusqu’à 65 ans et pourquoi pas au-delà... Plusieurs ministres sont allés en ce sens, l’OCDE y a ajouté son point de vue expert tandis que le nouveau président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux,  se prononçait clairement en faveur d’un report au-delà de 62 ans en affirmant que «dire aux Français qu'on peut continuer avec un âge légal à 62 ans, c'est aller contre le simple bon sens de la démographie

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  • Le blog de Les Économistes Atterrés - Profession: Haut Commissaire à la tromperie sociale

    Jean-Marie Harribey, membre du collectif d'animation des Economistes atterrés, dénonce les entourloupes de Jean-Paul Delevoye, Haut Commissaire à la réforme des retraites, prononcées ce jeudi 21 mars sur l'antenne de France Inter.
     
    Le Haut Commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, était invité ce matin 21 mars sur France Inter. Il a lancé le printemps des entourloupes en fleurs. Pendant la semaine précédente, la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, avait laissé entendre que le gouvernement réfléchissait pour reculer à nouveau l’âge légal de départ à la retraite au-delà de 62 ans. Et elle avait argué que « je suis médecin, je vois que la durée de vie augmente d’année en année », affirmation fausse puisque l’espérance de vie plafonne depuis quelques années.
     
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  • Best Of 2018 - Réforme des retraites : mission impossible ou mission cachée ? 17 Octobre 2018 - 10 par Henri Sterdyniak

    Nommé en septembre 2017, le Haut-commissaire à la réforme des retraites a enfin publié le 10 octobre 2018, un premier texte : « Vers un système de retraite, plus simple, plus juste, pour tous ». Ce texte consacre dix pages à critiquer le système actuel, mais n’en comporte que trois pages consacrées à présenter la réforme envisagée. Aucun des problèmes qu’elle pose n’est vraiment résolu. La réforme imaginée par Emmanuel Macron est-elle impossible à mettre en œuvre ou vaut-il mieux cacher ses conséquences ?

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  • L'actualité des socialistes du 9 au 15 novembre

    17 NOVEMBRE

    France 3 - Prix des carburants : "Ce gouvernement prend le risque de déconsidérer l'écologie auprès des Français"

    Les carburants sont trop chers de l'avis des Français. Le gouvernement envisage des aides. L'économiste Christophe Ramaux et le journaliste Étienne Lefebvre en débattent dans le Soir 3 mardi 6 novembre.

    "Quand le prix du pétrole est en hausse, la décision la plus responsable du gouvernement, si on ne veut pas dégoûter le peuple de l'écologie, est de surseoir à cette hausse les taxes", assure Christophe Ramaux, membre des Économistes atterrés.

    Alternatives Economiques - Prix des carburants : des contradictions sociales surmontables

    On a, avec les débats actuels souvent vifs sur le prix des carburants, un bon exemple des ravages de la « pensée simple » (Edgar Morin)1. En résumé : « on n’a pas le choix » (Édouard Philippe), si on veut sauver le climat, il faut taxer de plus en plus les carburants fossiles pour en freiner l’usage. C’est l’arme unique de la pensée simple.

    Et si nombre de nos concitoyens râlent ou manifestent, ils seront accusés d’être des « Gaulois réfractaires au changement nécessaire ». Le « signal prix » serait l’outil dissuasif essentiel pour aboutir au résultat : réduire nos émissions, ce qu’exige l’accord de Paris et surtout la préservation d’un avenir vivable.

    Jean Gadrey - 17 novembre : quand l’existence précède l’essence. Propositions concrètes pour sortir d’une contradiction (suite du billet précédent)

    Ce titre n’annonce pas une réflexion sur l’existentialisme de Sartre, c’est juste un jeu de mots pour indiquer qu’à propos du prix des carburants nous avons à affronter une apparente contradiction entre deux idées justes : 

    1) il faut penser la question du prix de l’essence en partant des conditions d’existence des catégories moyennes et populaires (soit plus de 80 % des gens). Il faut le faire, certes, pour des raisons « sociales », mais aussi parce que, sinon, on n’atteindra pas les objectifs climatiques faute d’acceptation démocratique.

    Jean Gadrey - Je n’irai pas manifester pour le prix de l’essence, mais essayons de comprendre et proposons des alternatives

    Il ne fait aucun doute que « les fachos » se sont engouffrés dans des initiatives dont je ne pense pas qu’ils les aient suscitées, mais en réalité peu importe, car il y a bien plus important. En résumé : on ne réussira pas la « transition écologique et climatique » sur le dos des moins bien lotis, on n’y parviendra pas (de façon démocratique) sans réduire les inégalités, sans améliorer la protection sociale et sans des politiques ambitieuses de transports publics accessibles ou gratuits, entre autres mesures dont je parlerai. Et si on ne mène pas de front ces deux politiques, écologiques ET sociales, alors oui les « fachos » et une partie de la droite s’engouffreront dans la brèche en prétendant une nouvelle fois défendre les intérêts du peuple contre « les élites » ou « les bobos ». C’est le climat qui en pâtira. Et la démocratie.

    NEOLIBERALISME

    Libé - Grégoire Chamayou: «Pour se défendre, le néolibéralisme a fait refluer le trop-plein de démocratie»

    Confrontés à l’activisme des années 70 puis aux exigences éthiques des consommateurs, penseurs libéraux et directions d’entreprises ont mis au point des guides de management et des théories politiques pour défendre le capitalisme contesté. En disséquant ces discours, le philosophe dresse une brillante saga du libéralisme autoritaire.

    Dans sa Théorie du drone, parue il y a cinq ans aux éditions la Fabrique, le philosophe Grégoire Chamayou se penchait sur les enjeux éthiques de cette nouvelle arme de guerre. Avec la Société ingouvernable, une généalogie du libéralisme autoritaire (la Fabrique encore), il prend à nouveau de la hauteur pour dresser une saga du néolibéralisme «par en haut», du point de vue ceux qui ont défendu les intérêts du monde des affaires, aux Etats-Unis, à partir des années 70

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Comment mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial ?

    Il n’est pas simple de mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial. Doit-on comparer les pays entre eux ? Les inégalités au sein de chaque pays ? Les inégalités entre l’ensemble des habitants de la planète sans tenir compte du pays où ils vivent ? Les explications d’Anne Brunner de l’Observatoire des inégalités.

    Mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial n’est pas une mince affaire. Il faut d’abord connaître les revenus de pays parfois mal outillés statistiquement, mais il faut aussi choisir le bon indicateur. Faut-il comparer les pays entre eux ? Observer ce qui se passe à l’intérieur de chaque pays ? Comparer les niveaux de vie de tous les habitants de la planète sans tenir compte du pays où ils vivent ? Les trois méthodes sont utiles et se complètent. Essayons d’y voir plus clair.

    RETRAITES

    Les Economistes atterrés - Réforme des retraites : mission impossible ou mission cachée ? par Henri Sterdyniak

    Nommé en septembre 2017, le Haut-commissaire à la réforme des retraites a enfin publié le 10 octobre 2018, un premier texte : « Vers un système de retraite, plus simple, plus juste, pour tous ». Ce texte consacre dix pages à critiquer le système actuel, mais n’en comporte que trois pages consacrées à présenter la réforme envisagée. Aucun des problèmes qu’elle pose n’est vraiment résolu. La réforme imaginée par Emmanuel Macron est-elle impossible à mettre en œuvre ou vaut-il mieux cacher ses conséquences ?

    PENSEE ECONOMIQUE

    France Culture - Philosophie économique de Joan Robinson

    C'est le livre choisi par Anne Eydoux, maîtresse de conférences au Conservatoire nationale des arts et métiers (Cnam), chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET).

    Dans Philosophie économique, un essai sur les progrès de la pensée économique, paru en 1962  et traduit en français en 1967 (Gallimard), l'économiste britannique Joan Robinson étudie les relations inévitables qui existent entre la science sociale et l'idéologie, en tentant de mettre en lumière les fondements idéologiques et moraux des théories et méthodes économiques.

    FONCTION PUBLIQUE

    Alternatives économiques - Le statut de la fonction publique en débat

    Liberté de recrutement des contractuels, plan de départ volontaire, création d’une « fonction » dédiée à la reconversion et la mobilité des agents de l’État… Le statut des fonctionnaires est à nouveau au coeur des projets de réforme de l’État, présentés hier par le gouvernement. D’où vient ce statut ? Dans quel mesure doit-il être défendu ? La contractualisation est-elle nécessairement néfaste à la qualité de l’action publique et aux agents eux-mêmes ? Gérard Aschieri, ancien secrétaire général de la FSU, et Jean-Ludovic Silicani, auteur en 2008 d’un rapport sur l’avenir de la fonction publique, en avait débattu en janvier 2017 dans les colonnes d’Alternatives Économiques. Un échange plus que jamais d’actualité.

    Le Vent se lève - Réforme de l’Etat : L’ère des managers de la fonction publique

    Avec plus de six mois de retard, Edouard Philippe a dévoilé le lundi 29 octobre 2018 des annonces « transversales » sur la réforme de l’Etat. Le rapport CAP 22 qui avait fuité dans la presse au cours de l’été laissait déjà augurer des pistes de réformes.


    Si l’intégralité de ce dernier n’a pas été conservée, l’état d’esprit de la réforme demeure dans la continuité de ce qui était prévu, avec pour objectifs d’atteindre les 3% de déficit public autorisés par la commission européenne et une diminution de 50 000 postes d’agents publics d’Etat à l’horizon 2022.

    Les trois quarts des recommandations du rapport CAP 22 sont conservées, notamment sur les questions posées par l’audiovisuel public, le fonctionnement du système de santé ou encore l’administration fiscale. La digitalisation des services occupe une grande place dans cette feuille de route. Il est envisagé que 100% des services publics soient dématérialisés d’ici 2022 en rendant la plupart des services accessibles depuis internet, comme par exemple la possibilité d’inscrire son enfant dans un établissement scolaire. Si la possibilité d’effectuer des démarches par internet n’est pas en soi une mauvaise chose, c’est quand elle devient un moyen de substitution à une présence de moyens humains sur le terrain que cela pose problème.

    IDENTITE

    Telos - Mark Lilla et la politique identitaire

    Dans sa préface à l’édition française de son livre La Gauche identitaire (Stock, 2018), Mark Lilla, professeur à l’université Columbia de New-York et bon connaisseur de la vie politique française, souligne que depuis trente ans, on a vu apparaître et se développer une gauche identitaire dont les objectifs sont très différents de ceux de l’extrême-droite mais qui partage avec celle-ci une suspicion envers la citoyenneté républicaine et par ses prises de position aide involontairement cette droite populiste à s’imposer dans l’opinion.

    PARTIS

    Le Vent se lève - Mouvement, parti et pouvoir populaire

    Il semble que les partis politiques n’aient jamais eu aussi mauvaise presse. Réputés temples de la corruption et du carriérisme, gangrenés par les querelles intestines, ils se voient progressivement substituer des formes d’organisation que l’on nomme volontiers « mouvements ». Autrefois largement cantonné à la droite, ce refus du parti se répand dangereusement à gauche, sous diverses formes parfois purement nominales mais souvent accompagnées de conséquences pratiques bien réelles et fondées sur des doctrines accordant une place démesurée au rôle politique des affects. A l’heure « d’Aufstehen ! » et de la France Insoumise, revenir sur le rôle de la raison en politique ainsi que sur la fonction historique des partis et sur les mécanismes de dépossession doit nous permettre d’insister sur l’importance fondamentale d’organisations structurées et démocratiques orientées vers la prise de pouvoir des classes populaires. Par Mathis Bernard.

    CLIMAT

    Jean Gadrey - Lordon, Casaux, Ziegler, etc. : faut-il être anticapitaliste pour « sauver la planète » ?

    Frédéric Lordon vient de poster sur son blog un texte qui condamne « sans appel » divers appels qui ont circulé récemment, en particulier sur le climat. Ce texte s’intitule « Appels sans suite ». En voici trois courts passages pour ceux et celles qui ne l’auraient pas lu (mais ils ou elles devraient le faire) :

    « Que faire quand les choses vont mal ? Des appels bien sûr. Pour demander qu’elles aillent mieux, naturellement. C’est important que les choses aillent mieux... » … « On se demande combien de temps encore il faudra pour que ces appels à sauver la planète deviennent capables d’autre chose que de paroles sans suite, de propos en l’air et de mots qui n’engagent à rien — pas même à articuler le nom de la cause : capitalisme. »…

    CAPITALISME

    France Culture - Les sentiers de l'innovation (2/4)  L'innovation, moteur du capitalisme ?

    L'innovation, liée aux notion d'invention et de nouveauté nécessaires au renouvellement de l'économie n'est pourtant pas un processus qui va de soi : de l'idée initiale à son application dans l'économie réelle, de nombreux obstacles se dressent sur le chemin de l'innovateur.

    Nous poursuivons notre excursion sur les sentiers de l’innovation, après avoir assisté aux inventions guerrières qui ont transformé les civilisations, intéressons-nous aujourd’hui au rôle moteur de l’innovation dans notre économie capitaliste. Plus d’un siècle après les travaux fondateurs de Joseph Schumpeter, comment la figure de l’entrepreneur, ce créatif marginal, a-t-elle évolué ? Comment définir une innovation et dans quelle mesure est-elle un processus conflictuel ? Quel doit être enfin le rôle de l’Etat ? Voilà les questions qui vont nous occuper dans l’heure qui vient.

    LES SORCIERES

    Le Vent se lève - Rencontre avec Mona Chollet : le retour des sorcières

    Mardi 30 octobre, à Montreuil, la librairie Folies d’encre faisait salle comble. Mona Chollet, essayiste et journaliste au Monde diplomatique venait présenter son dernier essai, Sorcières, La puissance invaincue des femmes, paru aux éditions Zones en septembre dernier. Classé depuis sa parution dans les meilleures ventes d’essais et documents[1], l’ouvrage provoque un véritable engouement médiatique, et pour cause. Il fait événement pour plusieurs raisons. Cet essai s’inscrit dans un moment de retour de la misogynie la plus décomplexée dans de nombreux Etats, aux Etats-Unis et au Brésil notamment, mais aussi dans un contexte de crise écologique sans précédent, où l’homme n’a jamais été si proche de détruire de manière irréversible son milieu vital. En réponse, la figure de la sorcière, comme incarnation d’une résistance contre le patriarcat et une certaine rationalité qui justifie l’exploitation de la nature, fait son grand retour. Mona Chollet s’appuie sur cette figure et sur ses avatars modernes pour faire entendre une parole émancipatrice.

    LES MARCHES DU TRAVAIL EN EUROPE

    OFCE - Comment l’interaction entre institutions et choc économique a-t-elle contribué à la divergence des marchés européens du travail ?

    On assiste en Europe à une divergence des marchés du travail, tant du point de vue économique qu’institutionnel. D’une part, le miracle allemand illustré par un taux de chômage continûment décroissant en pleine Grande Récession, parfois attribué à des mesures décentralisatrices visant à flexibiliser le marché du travail, d’autre part, une Europe du Sud dont le degré relativement plus élevé de centralisation dans la fixation des salaires est parfois présenté comme la cause de la médiocrité de ses performances macroéconomiques.

    Cependant, cette divergence économique ne peut s’expliquer par la simple dichotomie rigidité versus flexibilité, comme le montre le faible taux de chômage dans les pays scandinaves, traditionnellement plus centralisés.

    AUDIENCE NUMERIQUE

    Le classement des acteurs politiques selon leur impact numérique

    Pour notre mesure de l’audience numérique des personnalités et organisations politiques, nous avons utilisé les données publiées par Facebook (en attendant d’inclure ultérieurement Youtube) et Twitter sur leurs pages et comptes et le nombre des visites aux sites Web publiées par Alexa Rappelons que la communication sur les médias sociaux (nous nous limitons ici à Facebook, et Twitter) se mesure de trois façons : l’audience, l’activité et l’engagement. L’audience mesure le nombre total de fans, de followers, d’abonnés acquis à une date donnée. L’activité rend compte du nombre de publications (posts, tweets et vidéos) au cours d’une période écoulée. L’engagement, enfin, évalue le nombre de « j’aime », de « partage » ou « retweets », et de commentaires, constaté également au cours d’une période écoulée.

    HERO ECOLO

    Non Fiction - Panégyrique écolo

    L'héroïsme est une notion un peu surannée, qui semble parfois l'apanage des livres d'histoire ou des récits mythologiques, à moins que le mot ne soit employé ironiquement. La journaliste Elisabeth Schneider propose de remettre au goût du jour ce concept dans un ouvrage publié par les éditions du Seuil en partenariat avec la revue Reporterre, en dressant une suite de portraits de "héros  de l'environnement", dont beaucoup ont perdu la vie en tentant de la défendre.

     Histoire de luttes

    Qu'ils luttent contre la déforestation, l'agriculture intensive, l'industrie minière ou pétrolière, ces héros se heurtent presque tous à un ennemi double : l'appât du gain du secteur privé, renforcé, au mieux par la négligence, au pire par la corruption des pouvoirs publics.

     

  • Public Sénat - CSG, retraites complémentaires : haro sur les retraités ?

    Alors que le Sénat examine ce lundi le budget de la sécurité sociale, les questionnements sont nombreux à propos de la hausse de la CSG pour les retraités. Proposé par le gouvernement Philippe, adopté par les députés la semaine dernière, ce point a été supprimé en commission des affaires sociales, par les sénateurs. Quel va être le sort des retraités ces prochains mois ? C’est le débat d’ « On va plus loin ».

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