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  • L'actualité des socialistes du 7 au 13 septembre

    MOUNK

    La Règle du jeu - Démocrates, il vous faut lire Yascha Mounk !

    Montée des populismes, confiscation du pouvoir de décision : notre système politique traverse une crise sévère. Dans Le peuple contre la démocratie (éditions de l’Observatoire), Yascha Mounk dresse un constat sévère et appelle au sursaut.

    C'est à plus d’un titre, par sa dimension et son ambition, son propos et ses objectifs, l’essai politique de la rentrée. Déjà best-seller à travers le monde, The People vs. Democracy. Why our freedom is in danger & how to save it, du jeune politologue Yascha Mounk, trouve une judicieuse édition française grâce au travail des éditions de l’Observatoire. Sitôt en librairie, le livre, publié en VF sous le titre Le peuple contre la démocratie, suscite un rare intérêt dans la presse d’opinion.

    RTS - Pourquoi la démocratie recule-t-elle? (1/2) Interview de Yascha Mounk

    La démocratie recule sous les assauts de personnalités autoritaires et, paradoxalement, sous les assauts du populisme qui affirme pourtant rendre les pleins pouvoirs au peuple. Interview de Yascha Mounk, chercheur de Harvard, qui publie "Le peuple contre la démocratie" (Presses universitaires de Harvard). En nouvelle diffusion.
     
    PS
     

    Les trente élus socialistes de l’Assemblée nationale s’étaient choisis l’étiquette Nouvelle Gauche, depuis juin 2017.

    Serait-ce le signe d’une fierté retrouvée ? En cette rentrée, les députés socialistes vont retrouver l’Assemblée nationale dans le groupe… socialiste. Les trente élus, qui s’étaient accolés, depuis juin 2017, l’étiquette Nouvelle Gauche, sont sur le point de changer de nom et de renouer avec leur dénomination historique, abandonnée sans grande protestation à la suite d’élections législatives calamiteuses.

     
    Le leader de La France insoumise a profité de son invitation à l'Université des causes communes pour faire ami ami avec ses anciens camarades du PS. Manière de draguer l'aile gauche du PS en vue des européennes et au-delà.
     
     
    Le PS risque de perdre son aile gauche. Son leader, Emmanuel Maurel, est de plus en plus tenté par Jean-Luc Mélenchon. Confidences
     
    C’est le choix le plus difficile de sa longue vie politique. Emmanuel Maurel est tombé dans la marmite socialiste à l’adolescence. Et aujourd’hui, il se pose "des questions existentielles", il est "dans une hésitation stratégique". Doit-il rester au PS ? Partir chez les Insoumis ? La tentation Mélenchon est grande. Les deux hommes sont amis, ils aiment discuter ensemble et ont milité pendant des années à l’aile gauche du PS.
     
    PCF
     

    A deux mois de son congrès, le parti se réunit lors de la Fête de « L’Humanité », à La Courneuve, sur fond de tensions internes et avec La France insoumise.

    « Le monde est à nous ». Pas sûr que le slogan de l’édition 2018 de la Fête de L’Humanité, qui rappelle une scène du film La Haine, de Mathieu Kassovitz, corresponde à la réalité du Parti communiste. Ce dernier connaît en effet des turbulences. Sur le front intérieur, son congrès qui aura lieu en novembre, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), promet d’être remuant. Sur l’extérieur, ses futures alliances sont encore en suspens alors que ses relations avec les frères ennemis de La France insoumise sont exécrables. Petit tour d’horizon.

    PAUVRETE
     
     
    Un million de travailleurs vivent avec moins de 850 euros par mois. Avoir un emploi ne protège pas de la pauvreté, notamment pour ceux qui travaillent à temps partiel ou alternent des périodes de travail précaire et de chômage.
     
    Un million de personnes exercent un emploi mais disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à la moitié du revenu médian (846 euros par mois pour une personne seule en 2015). Si on fixe le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian (1 015 euros en 2015), on en compte deux millions.
     
    FINANCE
     

    Explorant le monde très fermé des gestionnaires de fortune, B. Harrington plonge au cœur de la globalisation du capital. Piliers de la complexe architecture financière internationale, ils protègent, font croître et circuler le capital des plus riches en contournant les régulations étatiques.

     À propos de : Brooke Harrington, Capital Without Borders. Wealth Managers and the One Percent, Cambridge MA : Harvard University Press, 2016, 318 p.

    Qui sont les gestionnaires de fortune (« wealth managers ») ? En quoi consiste leur métier ? À l’heure de l’accroissement des inégalités dans le monde, Brooke Harrington, Professeure de sociologie économique à la Copenhagen Business School, s’intéresse à ces acteurs clés du système de gestion, d’accumulation et de circulation du capital.

    ECOLE

    Non Fiction - Comment enseigner en démocratie ?

    Le Bréviaire des enseignant-e-s d’Irène Pereira est un ouvrage d’éthique professionnelle qui s’adresse en particulier aux enseignant-e-s et à leurs formateurs/trices, mais dont le propos concerne plus largement tout professionnel-le ou futur professionnel-le. Son objectif est de mener une réflexion d’ordre philosophique sur les relations entre la science, l’éthique et la pratique professionnelle. Il s’appuie sur la relecture de plusieurs auteur-e-s tels que Paulo Freire, Simone Weil, Jurgen Habermas ou encore Theodor Adorno.

    CLIMAT

    Le Vent se lève - Climat : la société civile n’est malheureusement pas la solution

    Les appels à sauver le climat se multiplient ces derniers jours, à grand renfort de personnalités et de grands médias. Le succès des Marches pour le Climat du 8 septembre est inédit. Alors qu’un sondage, réalisé après le départ de Nicolas Hulot, témoigne encore une fois de l’importance grandissante de la question climatique en France (76% des Français interrogés veulent que l’écologie soit une priorité du gouvernement), on observe néanmoins un fait : pas d’évolution notoire en termes de politique climatique, relativement à l’urgence d’agir. Ce constat évident amène pourtant beaucoup des acteurs historiques de l’écologie à persister dans une erreur. Celle de dire que la solution à l’inaction politique réside dans la seule « société civile». Si cette dernière peut jouer un rôle en matière d’écologie, c’est surtout lorsque ses actions préparent la prise du pouvoir. En effet, seul l’État peut opérer une transition écologique profonde et surtout rapide.

    GPA
     

    La GPA est généralement comprise en France comme une transaction commerciale moralement condamnable, parce qu’on considère qu’on achète le corps d’une femme. Mais est-ce bien le cas ? Quelles raisons avons-nous de rejeter un acte librement consenti ?

    Introduction

    Dans nos démocraties, il y a des actions que nous jugeons, de manière unanime, comme immorales : celles qui visent à causer délibérément du tort à autrui (tuer, humilier, empoisonner, etc.). De telles actions causent des victimes, c’est-à-dire des personnes qui ont subi des dommages (physiques et/ou psychiques) contre leur gré [1]. Mais il y a aussi des actions qui, prises en elles-mêmes, sont neutres ou amorales : lancer, marcher, etc.

    MIGRATIONS

    Non Fiction - Les raisons de l’immigration africaine

    Depuis 2007, Stephen Smith est professeur d’études africaines à l’Université Duke aux États-Unis. Auparavant, cet Américain mène une carrière de journaliste spécialiste de l’Afrique. Correspondant sur ce territoire pour l’agence de presse Reuters ainsi que pour Radio France International (RFI), il collabore, ensuite, à la réalisation d’articles et de reportages sur ce continent au sein de plusieurs organes de presse notamment français (Libération, Le Monde, Le Monde diplomatique). Stephen Smith est également l’auteur de plusieurs livres sur ce même continent, tels que Négrologie. Pourquoi l’Afrique meurt . Sa publication suscite alors de vives réactions de la part des opposants de la « Françafrique » , qui reprochent à Stephen Smith une vision néocolonialiste et caricaturale des réalités sociales du continent africain.

    HABERMAS

    La Vie des Idées - Habermas, dans l’espace public

    Dans ce portrait intellectuel de l’enfant terrible de l’École de Francfort, S. Müller-Doohm nous découvre un infatigable polémiste, dont les prises de position ont marqué le dernier demi-siècle. C’est aussi l’histoire allemande d’après-guerre que cette première biographie nous donne à parcourir.

    « Jamais je n’ai rencontré dans ma vie un homme qui attache une telle importance, dans la recherche de la vérité, à l’échange des arguments » (p. 350) : cette confidence d’Oskar Negt, rapportée par Stefan Müller-Doohm dans cette toute première biographie consacrée à Jürgen Habermas et dont la traduction française par Frédéric Joly paraît cette année chez Gallimard, pourrait être placée en exergue de l’ouvrage. À condition toutefois qu’on prenne la mesure de ce que signifie, pour Habermas, « l’échange des arguments ».

    MACRON

    Le Vent se lève - « Progressistes » contre « nationalistes » : Macron et Salvini, meilleurs ennemis ?

    C’est la rentrée, et avec elle, le coup d’envoi de la bataille pour les élections européennes. A neuf mois du scrutin qui se tiendra en mai 2019, Emmanuel Macron passe à l’offensive en construisant un clivage entre nationalistes et progressistes en France et en Europe.

    L’Elysée avait promis une « rentrée européenne de combat ». L’expression vaut aussi bien pour la scène internationale qu’en matière de politique intérieure. La séquence qui s’ouvre est en effet celle des élections européennes, thème qui dominera l’actualité politique pour l’année à venir. Dans la bataille qui s’annonce, Emmanuel Macron poursuit la stratégie appliquée depuis le début de son mandat : incarner l’ouverture contre le repli sur soi. En d’autres termes, dichotomiser l’espace politique entre progressistes et populistes.

  • Non Fiction - Comment enseigner en démocratie ?

    Le Bréviaire des enseignant-e-s d’Irène Pereira est un ouvrage d’éthique professionnelle qui s’adresse en particulier aux enseignant-e-s et à leurs formateurs/trices, mais dont le propos concerne plus largement tout professionnel-le ou futur professionnel-le. Son objectif est de mener une réflexion d’ordre philosophique sur les relations entre la science, l’éthique et la pratique professionnelle. Il s’appuie sur la relecture de plusieurs auteur-e-s tels que Paulo Freire, Simone Weil, Jurgen Habermas ou encore Theodor Adorno.

    Dans un premier temps, Irène Pereira propose une réflexion sur l’usage de la science par les autorités politiques en démocratie. En s’appuyant sur des auteurs de la tradition philosophique, elle s’attache à démontrer que les résultats scientifiques ne peuvent pas orienter à eux seuls les décisions politiques, au risque de tomber dans un écueil technocratique. Si la science peut permettre de déterminer des moyens efficaces, elle ne peut pas décider des valeurs visées par l’action politique, qui relèvent de la décision démocratique.

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  • Fondation Jean Jaurès,Jérôme Fourquet, Iannis Roder - L’école, catalyseur de la fragmentation de la société française

    En dépit de sa vocation égalitaire, l’école de la République est concernée au premier chef par la persistance, voire le renforcement d’une fracture sociale qu’elle ne parvient pas à résorber. En cette veille de rentrée scolaire, Iannis Roder et Jérôme Fourquet montrent en quoi l’école est un terrain privilégié pour observer les divers processus de fragmentation de la société française.

    I - Quand la fracture sociale s’invite à l’école 

    L’enquête internationale PISA de 2015 a une nouvelle fois fait ressortir certaines spécificités du système éducatif français. Parmi tous les pays de l’OCDE, c’est en effet en France que la corrélation entre le niveau social des parents et les performances scolaires des élèves est la plus forte. Alors que notre pays affiche l’un des budgets les plus importants pour l’éducation des pays développés, le déterminisme social pèse toujours très fortement sur la trajectoire scolaire des enfants.

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  • Non Fiction - Réussir par l'École, malgré le reste : entretien avec Stéphane Beaud

    Treize ans après Pays de malheur , Stéphane Beaud revient avec une nouvelle enquête sur les trajectoires des enfants des classes populaires issues de l’immigration. Cette fois, ce n’est pas l’histoire d’une vie, mais bien de huit vies de galère et d'une fière réussite.

    A la sortie d’une conférence, le sociologue rencontre Samira et deux de ses sœurs. Issues d’une famille immigrée algérienne de huit enfants, elles se sont reconnues dans ses analyses et souhaitent poursuivre la discussion. Il en sort une enquête de plusieurs années et un livre, La France des Belhoumi. L’ouvrage reprend et dénoue les fils d’une trame complexe qui relie les transformations de la classe ouvrière, les destins scolaires des enfants d’origine populaire immigrée et les recompositions socio-urbaines des banlieues.

    L’objectif : replacer les trajectoires des enfants d’immigrés dans un cadre d’analyse rigoureux centré sur les instances de socialisation, montrer que ces trajectoires s’inscrivent dans des évolutions institutionnelles, socio-économiques et socio-spatiales qui remettent radicalement en question les discours politiques sur l’intégration. L’école occupe une place centrale dans les processus analysés. L’espace scolaire peine à trouver son autonomie face aux dynamiques externes dans lesquelles s’inscrivent les trajectoires des huits enfants Belhoumi. Elle n’en reste pas moins, pour les membres hyper-mobilisés de la fratrie, le tremplin essentiel de l’intégration, prise, non dans son sens politique et médiatique, mais comme la possibilité offerte aux individus de trouver leur place dans la société.

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  • La vie des idées - La nouvelle idéologie scolaire par François Dubet

    Le nouveau ministre de l’Éducation nationale paraît incarner une politique conservatrice en matière scolaire. Pourtant, un examen approfondi de ses propositions signale un changement profond de méthode et d’orientation, fondé sur l’expertise. Ceci appelle un déplacement de la critique sur le terrain de la recherche.

    Depuis le mois de mai, Jean-Michel Blanquer est un des ministres les plus en vue de l’ère Macron qui vient de s’ouvrir. Il multiplie les déclarations, les annonces et les mesures, mais cette activité n’est pas toujours facile à décoder. Elle peut être perçue comme largement conservatrice, comme un retour à la tradition et à la rigueur contre le « pédagogisme », le « laxisme » et le « nivellement par le bas » attribués à la gauche. Mais Jean-Michel Blanquer est aussi l’auteur de livres dans lesquels il se présente comme un réformateur hardi, désireux de construire une politique fondée sur les données de la science et des comparaisons internationales. Jean-Michel Blanquer peut-il être « en même temps » l’homme du retour aux années Sarkozy et le réformiste qui sortira l’école de ses querelles idéologiques afin de la transformer profondément ?

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