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mai 68

  • Fondation Jean Jaurès - Une jeunesse rebelle : débat avec Henri Weber

    D’où est sorti Mai 68 ? Que s’est-il passé pendant ce printemps fabuleux ? Comment comprendre ses lendemains, de l’utopie chimérique à l’utopie réaliste, de la révolution à la réforme ?

    La Fondation Jean-Jaurès reçoit Henri Weber, figure de Mai 1968, cofondateur de la Jeunesse communiste révolutionnaire, puis de la Ligue communiste révolutionnaire, auteur de Rebelle jeunesse (Robert Laffont, mai 2018), lors d’une rencontre publique animée par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.

    #HenriWeber #Mai68 #FondationJeanJaurès

  • Sélection été : Mediapart, Mai-68 : entretien avec celles et ceux qui l’ont vécu (1/2)

    Ils nous racontent Mai-68. Cinquante ans après, on en parle avec nos invités : - Christelle Dormoy-Rajramanan et Boris Gobille, coordinateurs de l'ouvrage à paraître le 22 mars aux éditions de l'Atelier : «Mai-68, par ceux et celles qui l'ont vécu» - Brigitte Blondet, Gisèle Prevost et Patrick Boisson, trois témoins de cet ouvrage. Débat animé par les journalistes de Mediapart Edwy Plenel et Rachida El Azzouzi.

  • Sélection été - Mai 68 n'a pas duré qu'un mois - Florence Prudhomme

    Dix actrices et acteurs de 68 reviennent sur ces événements qui ont changé leur vie. Une série documentaire d'Olivier Besancenot, Florence Johsua et Tancrède Ramonet, produite par Temps Noir.

    En 1968, Florence Prudhomme est étudiante à Nanterre. Elle participe à la création du Mouvement du 22 mars. Après l’occupation de la tour administrative puis celle de la Sorbonne, elle est de toutes les manifestations. Ces semaines sont à l’origine d’une vie d’engagements dans le mouvement des femmes, au Rwanda ou aux côtés des migrants qui luttent pour leurs droits à Calais et ailleurs. Elle a travaillé comme journaliste et éditrice au service de ces causes.

  • Séléction été : Mediapart - Mai 68 n'a pas duré qu'un mois - Claire Auzias

    Dix actrices et acteurs de 68 reviennent sur ces événements qui ont changé leur vie. Une série documentaire d'Olivier Besancenot, Florence Johsua et Tancrède Ramonet proposée par Temps Noir et Mediapart.

    Jeune lycéenne, Claire Auzias fait son Mai 68 au sein du Mouvement du 22 mars lyonnais. Elle occupe l’université et est en première ligne lors des échauffourées du 24 mai, qui marquent un tournant dans le mouvement. Malgré le reflux des mobilisations, et la répression, son engagement libertaire et son soutien aux luttes d’émancipation n’a jamais cessé. Elle est l’auteure de nombreux livres sur l’anarchisme, et vient de publier Trimards, « Pègre » et mauvais garçons de Mai 68, aux éditions Atelier de création libertaire.

  • Sélection d'été : Fondation Jean Jaurès - Pierre Mendès France en 1968

    Comment Pierre Mendès France a-t-il compris les mouvements et les enjeux de 1968 ? Quelle a été son appréciation politique de cette période ? Quelles sont pour lui les conséquences de son échec aux élections législatives à Grenoble en juin 1968 et de l’élection présidentielle de 1969 ? Au-delà, quels sont les enseignements qu’il en retient pour la recomposition de la gauche socialiste qui aboutit à la victoire de François Mitterrand en 1981 ? La première table ronde de la rencontre "Pierre Mendès France, Mai 1968 et après..." est introduite et présidée par Alain Chatriot, professeur des universités, Sciences Po, et fait intervenir : - Anne-Laure Ollivier, professeure en classes préparatoires littéraires au lycée Camille Guérin (Poitiers) : Pierre Mendès France, François Mitterrand et la FGDS, - Gilles Richard, professeur des universités, université Rennes 2 : Pierre Mendès France, Pompidou, les droites.

  • Séléction été : Réflexions sur mai 68 par Henri Weber

    « Comment avez-vous pu être trotskistes, maoïstes, anarchistes… ? me demandent mes enfants. Pourquoi avez-vous cessé de l’être et vous êtes-vous ralliés à la gauche réformiste ? Pour quelles heureuses raisons n’êtes-vous pas passés à la lutte armée, contrairement aux gauchistes italiens, allemands ou japonais ? »

    « Réponds-leur à la première personne, par le récit de ton parcours », m’a conseillé Régis Debray. C’est ce que je fais dans ce livre, qui me mène du camp de Léninabad, en Asie centrale, où mes parents étaient internés et où je suis né, aux barricades de la rue Gay-Lussac, en 1968, puis à la direction du Parti socialiste et au Parlement européen, en passant par le Sénat. Cet itinéraire d’un Juif polonais né en URSS et devenu parlementaire français est une manière personnelle de raconter d’où est sorti Mai 68, ce qui s’est passé pendant ce printemps fabuleux, et de comprendre ses lendemains : de l’utopie chimérique à l’utopie réaliste, de la révolution à la réforme.

    Cofondateur de la Jeunesse communiste révolutionnaire, puis de la Ligue communiste révolutionnaire, Henri Weber est une figure de Mai 68. Au terme d’un long périple politique et intellectuel, il a répondu en 1981 avec le gauchisme et adhéré en 1986 au Parti socialiste, dont il a été membre de la direction jusqu’en avril 2018. Docteur en philosophie et en sciences politiques, il a enseigné à l’université Paris –VIII et publié de nombreux essais, dont le dernier paru est Eloge du compromis (Plon, 2016).

    À l’occasion de la sortie de son livre  « Rebelle jeunesse » retrouvez les articles d’Henri Weber pour le 50ème anniversaire de Mai 68 :

    Mai-68 : comment continuer ? Publié dans l’Obs

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  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès : 68, et après ? Rencontre avec Benjamin Stora

    Que reste-t-il de mai 68 ? Les héritages de cette période – ambiguë – sont-ils solubles dans la social-démocratie moderne ? L'historien Benjamin Stora évoque, à la Fondation, cette mémoire française et la génération 68 à laquelle il appartient

  • Sélection d'été : RFI, Les dix voix de Mai 68

    Qu’ils soient au cœur de la révolte ou en soient spectateurs, qu’ils écrivent en direct ou quelques mois plus tard, qu’ils soient familiers à tous les francophones ou qu’ils soient tombés dans l’oubli, qu’ils aient alors seize ans ou cinquante-deux ans, ces dix artistes et groupes ont répercuté ou prolongé les mots, les slogans et le vertige de Mai 68.

    Julien Clerc et La Cavalerie
    Le jeudi 9 mai 1968, les disquaires placent dans leurs rayons les nouveaux 45 tours de la semaine. Parmi ceux-ci, le premier disque de Julien Clerc : "Quand je vois les motos sauvages/Qui traversent nos village/Venues de Californie/De Flandres ou bien de Paris/Quand je vois filer les bolides/Les cuirs fauves et les cuivres/Qui traversent le pays/Dans le métal et le bruit/Moi je pense à la cavalerie".

    Mais cette Cavalerie ne va pas parader comme prévu : les émissions de radio auxquelles doit participer le jeune chanteur sont annulées en raison des évènements qui mobilisent l’antenne. Cependant, la grève de l’ORTF et ses programmes ininterrompus de musique vont lui donner une visibilité paradoxalement inattendue. Et c’est le début d’une carrière…

    Son parolier, Étienne Roda-Gil, a l’esprit ailleurs puisqu’il va combattre avec d’autres militants anarchistes sur les barricades du Quartier latin. Mais il a écrit des vers prophétiques à la fin de La Cavalerie : "Et j'abolirai l'ennui/Dans une nouvelle chevalerie".

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  • Sélection été : Raymond Aron analyse Mai 68

    Un lapsus au début de cette interview: «objecteur» ou «observateur»? Raymond Aron avoue d'emblée la difficulté qu'il éprouve à analyser les événements de Mai 68, dans l'état de colère et d'indignation qui est le sien, et pourtant. Il livre une vision posée de ces «jours d'illusion lyrique» que rien ne laissait présager. Sa critique du mécanisme de la révolte, depuis les premières manifestations des étudiants jusqu'aux grandes grèves qui ont paralysé la France, met en lumière l'alliance entre le gouvernement et le parti communiste pour éviter une déroute du pouvoir. Le PC avait en effet intérêt à maintenir provisoirement le gaullisme dont la politique préparait, selon lui, à une bipolarisation de la société. Quant à cette «répétition d'une révolution libertaire» qu'est Mai 68 aux yeux de Raymond Aron, elle est, «au milieu du XXe siècle, un anachronisme.» Reste que la société française a vécu «quatre semaines que nous n'oublierons pas.»

    Radio Télévision Suisse 13.06.1968 - Journaliste: Claude Torracinta - Réalisateur: Jean-Marcel Schorderet.

  • Sélection été : Mediapart - Mai 68 n'a pas duré qu'un mois - Dominique Manotti

    Dix actrices et acteurs de 68 reviennent sur ces événements qui ont changé leur vie. Une série documentaire d'Olivier Besancenot, Florence Johsua et Tancrède Ramonet proposée par Temps Noir et Mediapart.

    En 1968, Marie-Noëlle Thibault est enseignante au lycée de Chantilly. Politisée au travers de son soutien aux luttes de libération nationale, elle occupe son lycée, s’engage dans la grève et participe aux mobilisations pour une éducation nouvelle. Elle poursuivra ces combats à l’université de Vincennes et dans le syndicalisme interprofessionnel, puis enfin sous le nom de Dominique Manotti, dans le polar noir.

  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès - Une jeunesse rebelle : débat avec Henri Weber

    D’où est sorti Mai 68 ? Que s’est-il passé pendant ce printemps fabuleux ? Comment comprendre ses lendemains, de l’utopie chimérique à l’utopie réaliste, de la révolution à la réforme ?

    La Fondation Jean-Jaurès reçoit Henri Weber, figure de Mai 1968, cofondateur de la Jeunesse communiste révolutionnaire, puis de la Ligue communiste révolutionnaire, auteur de Rebelle jeunesse (Robert Laffont, mai 2018), lors d’une rencontre publique animée par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.