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Revue de presse - Page 19

  • L'actualite des socialistes du 9 au 16 mars

    L'ASSURANCE CHOMAGE

    La Vie des idées - La part manquante de l’assurance-chômage

    Loin de s’orienter vers une flexisécurité à la danoise, la réforme annoncée manque l’occasion de repenser l’articulation entre assurance, solidarité et assistance dans la prise en charge des chômeurs.

    La réforme de l’assurance-chômage intervient dans un contexte particulier, seulement quelques mois après l’adoption des ordonnances du 22 septembre 2017 modifiant le cadre du dialogue social et des relations de travail. «  Libérer et protéger  » : c’est autour de ces deux principes que semble s’organiser la matrice du changement proposé ; il s’agit d’accroître à la fois la mobilité et la protection des actifs sur le marché du travail, notamment grâce à la réforme conjointe de l’assurance-chômage, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

    PS

    Europe 1 - Olivier Faure : "notre rassemblement n'est pas une option, il est impératif"

    Le prochain premier secrétaire du PS souhaite le rassemblement du parti mais récuse toute "synthèse molle". 

    Le prochain premier secrétaire du PS souhaite imprimer sa marque. Olivier Faure, qui deviendra officiellement premier secrétaire du Parti socialiste le 7 avril, a souligné vendredi "l'impérati(ve)" nécessité du rassemblement pour les socialistes, récusant que ce dernier aboutisse forcément à une "synthèse molle" ou à la cacophonie. "Nous devons maintenant regagner la confiance de nos concitoyens en prouvant que nous avons changé. (...) Le premier de ces changements doit être notre capacité à dépasser les vieux clivages, à offrir aux Français une vision nouvelle de ce que la gauche peut apporter aux pays. Notre rassemblement n'est pas une option, il est un impératif", a affirmé le député de Seine-et-Marne lors d'un point presse à Solférino.

    Le Parisien : Portrait : qui est Olivier Faure, le prochain patron du PS ?

    Militant depuis ses 16 ans au PS, Olivier Faure, 49 ans, a été désigné par près de 50 % des militants dès le 1e tour.

    Son visage juvénile cache bien qu’il aura 50 ans au mois d’août. Désormais assuré de devenir premier secrétaire du Parti socialiste, après que Stéphane Le Foll a annoncé se retirer du second tour, Olivier Faure demeure sans doute inconnu de la plupart des Français. Moins expérimenté que son prédécesseur Jean-Christophe Cambadélis, qui était devenu premier secrétaire au bout de 17 années à l’Assemblée, Faure n’est député que depuis 2012. Et président du groupe PS depuis décembre 2016. Il milite pourtant au PS depuis ses 16 ans.

    Le JDD - Les 6 défis d'Olivier Faure, nouveau patron du PS

    Olivier Faure prendra début avril la tête du Parti socialiste. Une première étape car beaucoup de défis se présentent. Le JDD en a listé plusieurs.

    Olivier Faure est le nouveau futur patron du PS. Après l'annonce par Stéphane Le Foll de son désistement, il devient de facto le vainqueur du scrutin. Un second tour se tiendra quand même le 29 mars prochain. Mais avec "un seul bulletin de vote". Au premier tour, Olivier Faure a obtenu 48,56% des suffrages (37.014 votants), loin devant l'ancien ministre Stéphane Le Foll (26,10%), le député européen Emmanuel Maurel (18,98%) et Luc Carvounas (6,36%). Mais le successeur de Jean-Christophe Cambadélis aura fort à faire pour redresser au Parti socialiste qui est passé au second plan politique ces derniers mois. Voici la liste des principaux défis qu'Olivier Faure aura à relever.

    L'Obs - Election au Parti socialiste : et Stéphane Le Foll s'en fut

    7 minutes et puis s’en va. Le visage grave, Stéphane LeFoll se pose derrière le petit pupitre au logo du Parti Socialiste, dans la salle de presse de "Solfé", cette maison qu’il connaît si bien. La nuit fut courte, le Hollandais n’a pas réussi à gagner le vote des militants, il est loin derrière Olivier Faure, qui fut son adjoint à la direction de cabinet de François Hollande dans les années 2000. Alors, Le Foll n’a plus le choix. Il va annoncer qu’il se retire, mais ne prononcera pas le mot.

    Le Monde - Stéphane Le Foll annonce qu’il se retire, Olivier Faure assuré de prendre la tête du Parti socialiste

    Olivier Faure devrait être désigné premier secrétaire du parti lors du congrès qui se tiendra les 7 et 8 avril à Aubervilliers.

    A défaut d’une vision très claire de son avenir, le Parti socialiste (PS) a au moins un nouveau visage pour s’incarner : celui d’Olivier Faure, assuré de devenir premier secrétaire lors du congrès des 7 et 8 avril. Inconnu du grand public, le député de Seine-et-Marne a pourtant été plébiscité lors du premier tour de vote, son texte intitulé « Le chemin de la Renaissance », qui faisait la part belle aux militants, recueillant 49,7 % des voix.

    Libé - Election au PS : Olivier Faure largement en tête au premier tour

    Le député de Seine-et-Marne a plié le match dès le premier tour du congrès : les militants socialistes ont largement soutenu sa candidature. Sauf énorme surprise tombée du ciel, il devrait être le prochain chef du PS.

    Pour lui, le plus dur est fait. Jeudi soir, après le vote des militants (près de 40 000 électeurs), Olivier Faure a recueilli avec son programme – une motion dans le jargon socialiste – près de 49 % des suffrages. Un raz de marée. Le favori a tenu son rang. Il dépasse même ses espérances. Le député de Seine-et-Marne a mené une campagne sans risque.

    Les Echos - PS : Le Foll se retire, Faure l'emporte

    La motion du chef de file des députés socialistes est arrivée très largement en tête du scrutin de jeudi. Il sera le prochain premier secrétaire du PS. Stéphane Le Foll, à la deuxième place, a jeté l'éponge ce vendredi.
     
     
    Stéphane Le Foll ne participera pas au deuxième tour. Olivier Faure a obtenu près de 50 % des suffrages des militants socialistes.
     
    Le président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée Olivier Faure a obtenu près de 50 % des suffrages des militants socialistes jeudi soir, selon un décompte portant sur plus de 80 % des bulletins, a indiqué le PS vendredi matin. Selon ces résultats partiels, Olivier Faure a obtenu 49,75 % des suffrages, Stéphane Le Foll 25 %, Emmanuel Maurel 18 % et Luc Carvounas 7 %. « Le résultat d'Olivier Faure est net (...) je considère qu'il a maintenant la responsabilité d'être le prochain secrétaire du Parti socialiste », a expliqué Stéphane Le Foll, qui a félicité son concurrent. L'ancien ministre de l'Agriculture a expliqué qu'il ne participerait pas au second tour le 29 mars prochain.

    Le Vent se lève - Qui sont les candidats à la présidence du Parti Socialiste ?

    Près d’un an après la présidentielle, l’heure est aux choix au Parti Socialiste. Choix d’une nouvelle orientation d’abord, à la fin du mois de mars, puis choix d’un nouveau premier secrétaire en avril, au cours du prochain congrès du parti. La liste des prétendants potentiels étant fournie, on connaît depuis la clôture des candidatures le 27 janvier le nom des quatre seuls candidats qui participeront à l’élection pour tenter de fixer un nouveau cap pour le Parti Socialiste. Leurs textes d’orientation seront soumis au vote des adhérents socialistes les 15 et 29 mars, avant que soit désigné le nouveau premier secrétaire les 7 et 8 avril, lors d’un congrès qui se tiendra à Aubervilliers. La campagne des quatre prétendants est restée assez discrète et le débat qui les a opposé sur LCI a été assez peu suivi, alors : qui sont les candidats à la présidence du Parti Socialiste ?

    Le Parisien - PS : pourquoi ces militants y croient encore

    Ce jeudi, ils iront voter pour départager les quatre candidats au poste de premier secrétaire du PS. Ils pensent à l’avenir de leur parti.

    Les socialistes seraient une espèce en voie de disparition… Tous ? Non, ils sont un noyau d’irréductibles militants, qui ce jeudi soir, ira voter pour départager les quatre candidats (Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel) au poste de premier secrétaire du PS. S’ils sont bien moins nombreux qu’avant, ils croient encore que le PS a une carte à jouer… malgré les déceptions du quinquennat précédent, le traumatisme d’une défaite qui pèse encore sur les esprits et un avenir qui se chuchote désormais au conditionnel.

    L'Obs - Le Foll, Faure, Carvounas et Maurel : le bulletin de notes des candidats à la tête du PS

    Les quatre prétendants au poste de premier secrétaire du Parti socialiste ont débattu mercredi soir. S'en sont-ils sortis ? Nos résultats.

    Un devoir sur table de solférinologie, un mercredi soir ? Quelle guigne ! L’exégèse de la glose socialiste est devenue une discipline ultraconfidentielle, hélas. Le savoir des commentateurs, si vivace hier, s’embrouille déjà. Et les cerveaux des solférinologues appelés à juger ce concours d’éloquence entre quatre candidats au poste de premier secrétaire sont rouillés.  

    Motion, congrès, camarades, bureau national… Tous ces mots qui charriaient autrefois des passions semblent aujourd'hui inanimés. Leur signification s’efface. Le socialiste, idiome du XXe siècle, est devenu une langue morte comme le chaldéen ou l’araméen. Pour le déchiffrer, les philologues doivent chausser leurs besicles et empoigner leur dictionnaire. 

    Libé - Congrès du PS: quatre candidats vont briguer le suffrage des militants

    Environ 102 000 militants PS sont appelés à choisir jeudi parmi quatre candidats les deux finalistes qui pourront briguer le poste de premier secrétaire le 29 mars, avec l’espoir qu’enfin le PS relève la tête après des mois de marasme.

    Le vote, physique, aura lieu dans les quelque 3200 sections du parti de 17H00 à 22H00.

    Libé - Olivier Faure, rose sans épines

    Ce n’était pas vraiment l’idée de départ. Gamin, Olivier Faure avait d’autres perspectives. Un jour médecin, un autre avocat, le lendemain photographe ou dessinateur de BD. Devenu grand, il postule désormais au poste de Premier secrétaire du PS. Un job qui ne fait pas rêver. Le parti traverse une période de turbulences qui remet en cause jusqu’à son existence. La fin d’un cycle entamé au congrès d’Epinay en 1971. Le député de Seine-et-Marne refuse d’y croire. Favori du scrutin, face à Luc Carvounas, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, il se dit «en mission», persuadé que le soleil brillera de nouveau au pays de Jean Jaurès et Léon Blum. A condition de dépasser les rancœurs internes.

    Libé - Les jeunes soutiens d'Olivier Faure pour la «Renaissance du Parti socialiste»

    Dans un appel que Libé s'est procuré, ils sont plus de 200 signataires en «responsabilité ou dans l'opposition dans de nombreuses collectivités locales» à vouloir le «renouvellement des cadres» et des méthodes de fonctionnement. Ils écrivent: «Sur le chemin qu'il nous faut parcourir pour la renaissance du Parti socialiste, nous entendons prendre notre pleine part.»

    Le JDD - Emmanuel Maurel, l'intello qui veut conquérir le PS

    Figure de l’aile gauche du parti, l’eurodéputé Emmanuel Maurel, candidat à la tête du PS, prône un retour aux sources du socialisme.

    Une marche matinale d'une heure dans une forêt du Val-d'Oise, là où il habite. Il fallait bien qu'Emmanuel Maurel se détende mercredi dernier, jour du débat avec les trois autres candidats au congrès socialiste. Puis, dans la voiture qui l'emmenait vers Paris, l'eurodéputé a écouté la Messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach. S'il reconnaît qu'en plateau tous les concurrents étaient un peu stressés, lui a su tirer son épingle du jeu, s'installant dans un tête-à-tête avec Stéphane Le Foll. Il a même finalement paru à l'aise.

    Libé - Luc Carvounas, 46 ans vallsiste repenti

    Points forts. C’est lui qui s’est lancé en premier dans la course à la direction du Parti socialiste. Le député du Val-de-Marne s’est entouré de proches de Benoît Hamon et d’Arnaud Montebourg pour faire sa campagne. Il défend l’union de la gauche, une alliance «arc-en-ciel», celle qui lui a permis de diriger la commune d’Alfortville (Val-de-Marne) de 2012 à 2017. C’est d’ailleurs son parcours d’élu local qu’il met le plus souvent en avant, son «sens des responsabilités». Pour certains, Luc Carvounas représente la nouvelle aile gauche du PS tout comme Emmanuel Maurel. Mais le néodéputé résiste. Il a réussi à se sortir des clivages.

  • L'actualite des socialistes du 2 au 8 mars

    LE CHOIX DES MILITANTS

    La tendance à minuit :
    1 Olivier Faure
    2 Le Foll
    3 Maurel
    4 Carvounas

    LA MODERNITE

    La Vie des Idées - L’idéologie de la modernité

    À propos de : Marcel Gauchet, L’Avènement de la démocratie, IV : Le Nouveau monde, Gallimard

    La modernité, explique M. Gauchet, est un projet cohérent : celui de faire advenir une société autonome. C’est là incontestablement une de ses significations, mais peut-on considérer qu’il s’agit là d’un processus aussi unifié que l’auteur l’affirme ?

    On peut appeler idéologie de la modernité l’ensemble des motifs qui conduisent à appréhender la trajectoire occidentale selon une certaine perspective : à la fois comme singulière, comparée à ce qu’ont réalisé les autres civilisations, comme cohérente dans son développement pluriséculaire et enfin comme globalement positive dans ses apports essentiels. Est-elle totalement fausse ou au moins dépassée ? Ou bien au contraire contient-elle un noyau de vérité qui mérite d’être reformulé aujourd’hui, simplement de façon plus précise et plus modeste ?

    IMMIGRATION

    Centre d'observation de la société - D’où viennent les immigrés ?

    Depuis un siècle et demi, la France est une terre d’immigration. Au fil de notre Histoire, un très grand nombre de nationalités se sont établies sur notre sol, en provenance d’Europe, d’Afrique ou d’Asie notamment. Elles constituent une composante importante de la population française, dont une grande part des ascendants vient de l’étranger.

    Parmi les six millions d’immigrés 1  présents dans l’Hexagone, deux millions viennent d’Europe, soit 36 % (données 2014). Les Portugais sont les plus représentés (plus de 600 000 personnes), deux fois plus que les Italiens ou les Espagnols. Historiquement, la vague migratoire la plus importante en France est venue d’Italie.

    LES RICHES

    Observatoire des inégalités - Politiques publiques - « Peut-on faire confiance aux riches ? »

    Les politiques publiques peuvent-elles faire confiance aux plus aisés pour redresser l’économie ? Le pari est risqué, si l’on en croit deux études qui montrent que les plus riches contournent davantage les règles que les autres. Un point de vue de Thibault Gajdos, économiste et chercheur au CNRS, extrait du journal Le Monde.

    Emmanuel Macron espère que les contribuables libérés de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) vont investir leurs richesses dans les entreprises françaises, et non pas dans des produits financiers bien plus rentables. Il espère aussi que les entreprises utiliseront les baisses de charges inconditionnelles qui remplaceront en 2019 le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) pour investir et embaucher, et non pour augmenter les dividendes versés aux actionnaires et les salaires de leurs dirigeants. Car Emmanuel Macron croit aux vertus de la confiance.

    ASSURANCE CHOMAGE

    Libé - Valérie Rabault (PS) : «Les seuils de Muriel Pénicaud vont exclure beaucoup de personnes de l’indemnisation»

    Rapporteure générale du budget dans la précédente mandature, la députée PS Valérie Rabault réagit aux annonces de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, sur la réforme de l'assurance chômage.

    Ancienne rapporteure général du Budget dans la précédente mandature, la députée PS Valérie Rabault réagit aux annonces dans le Parisien de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, sur la réforme de l’assurance chômage.

    SNCF

    Slate, Gaël Brustier - Le rapport Spinetta est signé par une élite qui ne connaît pas la France

    Le rapport Spinetta rend plus évident le divorce entre deux France, celle des métropoles et celle des bourgs, petites et moyennes villes. Le Premier ministre doit annoncer ce lundi les mesures retenues. Il n'exclut pas d'avoir recours aux ordonnances pour couper court à toute contestation.

    Il y a plusieurs lectures du rapport de Jean-Cyril Spinetta. On peut y voir les jalons de l’adaptation à la France des orientations fixées au niveau de l’Union européenne en matière de transport ferroviaire.  Le marché et la concurrence sont les horizons radieux promis à notre système ferroviaire.

    On peut aussi s’intéresser à la dimension mêlant concret et symbolique et, finalement, contribuant à l’évolution de la vision du monde d’un grand nombre de Français habitant dans les régions concernées par les fermetures de lignes –suggérées, annoncées, voire louées par des gens qui, manifestement, les ont encore moins empruntées que les usagers potentiels.

    Jean Gadrey - SNCF et autres services publics : comment les détruire en prétendant qu’on veut les sauver (de dégradations qu’on a provoquées) (1)

    C’est une recette éprouvée depuis longtemps dans le monde, et ses résultats – en termes de destructions de biens communs économiques, sociaux et écologiques comme en termes de relais par le privé lucratif sur les segments rentables - sont remarquables partout… où la résistance n’a pas été suffisante. Il faut pour cela manier plusieurs armes de destruction. Mais c’est tout un art si on veut éviter qu’elles ne vous explosent au visage.

    Jean Gadrey - Destruction des services publics (2) : asphyxie financière, dégradation de la qualité et dette « insupportable »

    Entrons dans les détails, en deux billets, de la stratégie de destruction résumée dans le précédent post. Commençons par les premières armes de destruction, essentielles mais dont on verra qu’elles ne suffisent pas.

    La première arme et la principale est l’asphyxie financière. En effet, s’agissant de services publics, le gros du financement est du ressort des décisions publiques (État, collectivités, Sécurité sociale). C’est très variable selon qu’il s’agit d’un côté des services publics non ou peu payants comme l’enseignement, les hôpitaux, la police, etc. ou, d’un autre côté, de (ce qu’il reste de) services publics de réseaux qui vendent leurs services : SNCF, Poste, RATP, auxquels on peut ajouter, en dépit de leur privatisation partielle, EDF/ERDF (devenue Enedis) et Engie/GRDF dans la mesure où l’État détient encore 85% de EDF et 25% de Engie.

    MAI 68

    Le Nouveau Magazine Littéraire - Mai 68 a-t-il « désintégré » la société française ? Les Français répondent non à Zemmour

    Selon que vous lisiez « Le Figaro magazine » ou « Le Nouveau Magazine littéraire » ce weekend, votre vision de mai 68 va varier du tout au tout. Le premier, avec Eric Zemmour au bazooka, dénonce sans ambiguïté l’héritage tandis que le second a interrogé les Français… qui le défendent ardemment.

    .... Eh bien la grande majorité des Français sont en désaccord, si l’on en croit notre sondage Le NML/Harris interactive, paru mercredi : 79 % des Français attribuent des conséquences positives à Mai 68 et 83 % estiment que ce mouvement a participé à l’amélioration des conditions de travail. Loin de désapprouver ce mouvement de contestation qui déboucha sur la plus grande grève dans un pays industriel, les Français plébiscitent au contraire massivement ces événements.

    ANDRE GORZ

    Non Fiction - André Gorz, critique rigoureux du capitalisme

    André Gorz nous a quittés volontairement en 2007. La mort d’un écrivain militant, philosophe, dont l’œuvre n’est pas toujours facile d’accès, marque souvent son entrée dans une traversée du désert ou dans la catégorie des auteurs « beaucoup cités, très peu lus ». Ce n’est pas le cas pour Gorz. La publication de quelques-unes de ses œuvres encore inédites, d’une biographie, d’essais et de nombreux articles, a assuré sa présence dans les librairies. Une présence relayée auprès d’un public plus large par des émissions de radio et des pièces de théâtre. Christophe Fourel, qui a coordonné avec Alain Caillé Le Moment Gorz, est sans nul doute le plus actif des amis et disciples du philosophe. Il a organisé ces dernières années deux colloques d’une grande tenue et réuni une trentaine de contributeurs — chercheurs, militants et témoins — pour écrire ce livre, dont Alain Touraine, Robert Castel, Alain Lipietz, Dominique Méda, Jean-Pierre Dupuy … Certains d’entre furent des amis de Gorz, d’autres ne l’ont pas connu mais ont été marqués par sa philosophie ou par ses analyses politiques.

    L'EGALITE

    Observatoire des inégalités - L’égalité n’a pas à être « performante »

    Plus de femmes ou d’immigrés, c’est « bon pour la croissance » ? Défendre l’égalité au nom de la « performance » est une démission politique. L’égalité doit rester un principe sans conditions, non soumis à la loi du marché. Une analyse de Réjane Sénac, chargée de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po - Cevipof.

    « Plus de femmes dans les instances dirigeantes des entreprises, c’est une valeur ajoutée. », « La diversité, c’est bon pour le business. », « Plus d’immigrés, ça améliore la croissance. ». Ces arguments sont de plus en plus fréquents, à gauche comme à droite. Peut-on encore, en France, défendre l’égalité sans conditions, comme un principe fondamental, sans avoir besoin de prouver son « utilité » ? Que se passera-t-il si le coût de l’égalité est prouvé ? Cela justifierait-il les discriminations sexistes, racistes et/ou la fermeture des frontières ?

    L'EUROPE

    OFCE - L’économie européenne 2018 : l’hymne aux réformes par Jérôme Creel

    L’OFCE vient de publier L’économie européenne 2018. L’ouvrage dresse un bilan de l’Union européenne (UE) après une période de fortes tensions politiques mais dans un climat conjoncturel raffermi qui devrait être propice aux réformes, avant que s’enclenche le processus de séparation entre l’UE et le Royaume-Uni.

    De très nombreuses questions économiques et politiques cruciales pour mieux appréhender l’avenir de l’UE sont au sommaire de l’ouvrage : l’histoire de son intégration et les risques de désintégration, l’amélioration récente de sa conjoncture, les enjeux économiques, politiques et financiers du Brexit, l’état de la mobilité du travail en son sein, sa politique climatique, la représentativité de ses institutions européennes, et les réformes de sa gouvernance économique, tant budgétaires que monétaires.

    EGALITE HOMME/FEMME

    Observatoire des inégalités - Inégalités entre les femmes et les hommes : les leurres du 8 mars

    50 % de femmes députées ou dirigeantes d’entreprise, pour quoi faire ? L’égalité entre les femmes et les hommes passe par une remise en cause du fonctionnement de l’entreprise, de la famille ou de l’école. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Officialisée en 1977 par les Nations Unies, la Journée internationale des droits des femmes est devenue au fil du temps une fête de « la » femme aux relents commerciaux. Un rituel qui laisse un goût amer aux femmes les 364 jours restants, jours de « l’ » homme. Cette journée est dévoyée par des marques qui y voient la célébration de l’idéal féminin. De plus, une partie du discours de défense de la condition féminine occulte les inégalités sociales dont sont victimes les femmes les moins favorisées.

    CAPITALISME IMMATERIEL

    OFCE - Les dilemmes du capitalisme immatériel par Sarah Guillou

    Revue  de : Jonathan Haskel et Stian Westlake, Capitalism Without Capital. The Rise of the Intangible Economy, Princeton University Press, 2017, 288 p.

    Ce livre est à la croisée des débats sur la nature de la croissance contemporaine et future. La place grandissante des actifs intangibles est en effet au cœur des interrogations sur les gains de productivité, les emplois de demain, la croissance des inégalités, la fiscalité des entreprises et la source des revenus futurs.

    Il ne s’agit pas du énième ouvrage sur la nouvelle économie ou sur les ruptures technologiques à venir, il s’agit plus fondamentalement d’un livre sur la rupture qu’opèrent des modes de production de moins en moins fondés sur le capital fixe ou matériel mais de plus en plus sur les actifs immatériels.

    ISLAMISME

    Non Fiction - Islamisme, fondamentalisme ou conservatisme islamique ?

    Un dialogue anglo-américain sur les différentes conceptions de l’islam, sur les rapports entre religion et violence, et sur les possibilités de réforme du culte.

    Les débats sur l’islamisme connaissent des développements qui sont propres à chaque pays en fonction de leur actualité, de la place qu'y occupent les violences religieuses, de leur histoire et de leur situation politique et sociale. Ainsi est-il compliqué de restituer les prises de positions auxquelles ces débats donnent lieu et, plus encore, d’opérer les transpositions ou les rapprochements qui pourraient être pertinents et utiles. Lorsque ces positions sont exprimées dans des ouvrages rédigés en langue étrangère s'ajoute une difficulté supplémentaire, liée à l'inévitable décalage temporel impliqué par le travail de traduction.

    PLAIDER COUPABLE

    La Vie des Idées, Pierre Lascoumes - Grandes entreprises, petits arrangements

    À propos de : B. L. Garrett, Too Big to Jail : How Prosecutors Compromise with Corporations, Belknap Press - Harvard UP

    Alors qu’un dispositif inspiré de la procédure de plaider coupable vient d’être introduit en France, B. L. Garrett montre les avantages et les limites de cette pratique aux États-Unis. Si elle accélère le processus judiciaire et minimise les risques de déstabilisation de l’économie, les sanctions qui en résultent, souvent faibles, ne reflètent pas la gravité des transgressions commises.

    L’ouvrage de B. L. Garrett, professeur de droit pénal à l’Université de Virginie, développe un paradoxe original. Depuis le début des années 2000, les poursuites judiciaires contre les grandes entreprises ont fortement progressé, mais cela ne s’est pas traduit par l’augmentation attendue des condamnations. En effet, les procureurs fédéraux ont systématisé, avec les grands transgresseurs économiques, le recours au compromis (Non-prosecution Deals, NPD). Il s’agit de transactions qui permettent d’accélérer les procédures, d’éviter les querelles d’experts et l’aléa des audiences, enfin, d’obtenir pour l’avenir des engagements de mise en conformité.

    PS : LE DEBAT

    Europe 1 - Débat du PS : Emmanuel Maurel tire son épingle du jeu

    La théorie qui veut que, lors d'un débat télévisé, le "petit" candidat arrive toujours à faire une belle percée, s'est vérifiée une nouvelle fois mercredi soir. Des quatre socialistes candidats à la tête de leur parti mal en point invités sur le plateau de LCI pendant près de deux heures, c'est bien Emmanuel Maurel, eurodéputé et peu connu du grand public, qui a réussi à tirer son épingle du jeu. Lors d'une discussion quasiment sans temps mort, celui qui incarne la ligne la plus à gauche a réussi à créer un duel de tête avec Stéphane Le Foll. Mais, contrairement au député de la Sarthe, ancien ministre de 2012 à 2017, Maurel n'a pas eu à constamment se justifier sur le quinquennat Hollande.

    France Info - La loi Travail divise les candidats à la tête du PS

    Quatre parlementaires socialistes, tous des hommes, le renouveau n'était pas flagrant mercredi soir pour le débat en vue de l'élection par les militants PS de leur nouveau premier secrétaire les 15 et 29 mars. Entre ces candidats peu de divergences, mais un seul adversaire. "Il existe un président des riches, il faut un parti pour tous les autres", a lancé Olivier Faure. Le débat d'1h30 a été largement consacré au droit d'inventaire.

    France Info - Le débat du PS a été "assez tonique", mais "on peut se demander si les candidats sont à la hauteur des enjeux"

    Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à Lille 2, a expliqué, mercredi sur franceinfo, que le débat entre les 4 candidats à la tête du Parti socialiste interroge sur leur capacité à être "à la hauteur des enjeux".

    Libé - PS: des hommes et débat

    Liberation a suivi le débat téléviséentre les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Points forts, points faibles, punchlines. Revue de détails.

    Le Monde - Le débat du PS vire à l’inventaire du quinquennat Hollande

    Les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste sont largement revenus, mercredi, sur le bilan de l’ancien président.

    Il était temps que les socialistes fassent l’inventaire du quinquennat de François Hollande. Un an après la campagne présidentielle, c’est chose faite, avec le débat qui a opposé, mercredi 7 mars au soir, sur le plateau de LCI avec RTL et Le Figaro, les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste qui sera désigné lors du congrès qui se tiendra à Aubervilliers les 7 et 8 avril.
     
    Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel ont débattu mercredi soir à la télévision. Les candidats à la tête du PS se sont rassemblés dans la critique d'Emmanuel Macron, mais se sont montrés divisés sur le quinquennat de François Hollande.

    Le Dauphnié Libéré - Ce qu'il faut retenir du débat socialiste

    Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel ont débattu durant une heure et demi mercredi soir.

    Stéphane Le Foll a incontestablement été le plus à l'aise lors de soirée. Celui qui assume qu'il faut "une voix forte" pour le PS a prouvé que s'il était élu, il saurait hausser le ton. Ce n'est pas une surprise.

    En revanche, de nombreux Français auront sans doute découvert Emmanuel Maurel, qui incarne l'aile gauche du parti.

    Très structuré, le député européen n'a jamais été pris en défaut d'incohérence et assumé toutes ses positions. "Dans socialisme, il y a social", a-t-il dit.

    Congrès du PS. Les quatre candidats débattent pour « rallumer la lumière »

    Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, les quatre candidats à la tête du Parti socialiste, se sont affrontés dans un débat ce mercredi soir sur RTL et LCI, à huit jours du premier tour du scrutin.

    Un débat pour « rallumer la lumière » à l'heure où le PS est moribond. Les quatre candidats à la tête du PS, Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, s'affrontaient ce mercredi soir, à huit jours du premier tour du scrutin, avec l'espoir de convaincre les militants de venir voter les 15 et 29 mars, et de montrer aux Français que le parti est toujours vivant.

    BFMTV - Quand Emmanuel Maurel cite Orelsan en plein débat PS

    L'invité surprise. Orelsan n'était pas attendu dans le débat entre les candidats à la tête du Parti socialiste, ce mercredi, sur LCI et RTL. Mais le rappeur s'est invité dans la bouche d'un des candidats, Emmanuel Maurel. 

    Alors qu'il est interrogé sur les questions de pouvoir d'achat, le représentant de l'aile gauche du PS a revisité le gimmick d'un des tubes d'Orelsan: "Simple, basique". Morceau où le rappeur évoque d'ailleurs le Front national, lâchant que "les mecs du FN ont la même tête que les méchants dans les films". 

     

  • L'actualité des socialistes du 23 février au 1er mars

    A LA UNE

    Le Vent se lève - « Les socialistes en sont venus à s’accommoder du libéralisme par petites touches » – Entretien avec Frédéric Sawicki

    Le 15 mars prochain, les militants sont invités à se prononcer sur les textes d’orientation du Parti socialiste, avant de déterminer le 29 mars qui de Stéphane Le Foll, Luc Carvounas, Emmanuel Maurel et Olivier Faure en deviendra le premier secrétaire. Un peu moins d’un an après l’échec de Benoît Hamon à l’élection présidentielle, où en est le PS ? Pour en savoir plus, nous avons interrogé Frédéric Sawicki, professeur de science politique à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les socialistes français.

    ITALIE

    Terra Nova - L'Italie à l'épreuve des élections

    Le 4 mars prochain, les Italiens éliront leurs sénateurs et leurs députés. Cette élection viendra ponctuer un long cycle d'échéances politiques décisives en Europe, depuis le referendum sur le Brexit en 2016 aux élections catalanes fin 2017, en passant par les élections législatives en Allemagne. Dans cette longue liste, le rendez-vous italien fait figure de dernier grand « risque politique » au sein de l'Union. Les électeurs italiens vont-ils contribuer au rétablissement de la confiance en Europe ou paralyser leur pays ? Avec cette élection, les Italiens parviendront-ils à s'extraire de leurs débats internes et à revenir sur la scène européenne ? Marc Lazar, spécialiste de la vie politique italienne et professeur d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po, a analysé pour Terra Nova les enjeux de ce scrutin à venir.

    POPULISME

    Le Vent se lève - Íñigo Errejón : « Les peuples ne veulent pas faire la révolution tous les jours »

    Le Vent Se Lève a traduit l’intervention d’Íñigo Errejón au forum pour la construction d’une nouvelle majorité populaire qui a eu lieu en Argentine le 26 août 2017. L’intellectuel de Podemos y aborde beaucoup de thèmes : ce qu’est une construction hégémonique ; ce que signifie perdre les élections ; la façon dont les élites s’emparent de l’État ; et le rôle du militant qui doit rester connecté au sens commun. Il s’agit d’une contribution importante à la réflexion politique et stratégique.

    LES INNOVATIONS LOCALES

    Le Courrier des maires - Vers un nouvel âge du « socialisme municipal » ?

    Chargé d'animer le débat d'idées à gauche, la Fondation Jean-Jaurès a mis sur pied un Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales (OEIL). Objectif : documenter des pratiques territoriales émergentes et pousser les élus socialistes à réfléchir au pouvoir d'agir citoyen ou encore l'expérimentation locale – sujets des deux premières notes publiées par cet Observatoire. Dijon (photo) en tant que smart city fera l'objet d'une prochaine étude.

    METIERS

    Jean Gadrey - Les métiers qui devraient créer le plus d’emplois dans les 10 ans aux États-Unis et en France : de quoi relativiser la grande peur des robots

    Tous les deux ans, aux États-Unis, le BLS (Bureau of Labor Statistics) fournit des projections d’emplois à dix ans selon les métiers. Je m’y intéresse depuis les années 1990 et elles se sont révélées assez fiables, au moins pour leurs prévisions sur ceux des métiers (« occupations » en anglais) qui sont appelés à croître le plus et le moins. Il y a d’ailleurs des tendances lourdes assez semblables depuis une trentaine d’années. Pour les personnes très courageuses qui s’interrogeraient sur la méthode, les hypothèses (certaines sont discutables mais pas déraisonnables) et les sources, voir cet article très complet.

    FISCALITE

    Libé - La progressivité de l’impôt, sujet secondaire, Par Bruno Amable, professeur à l’université de Genève

    Une lutte efficace contre les inégalités croissantes dans nos sociétés ne passe pas uniquement par une fiscalité progressive mais aussi par la fourniture de prestations sociales et de services publics de qualité.

    L’augmentation des inégalités est devenue un thème central de la réflexion des économistes et une préoccupation importante des populations concernées. La question de la réduction des inégalités est souvent posée en lien avec celle de la redistribution des revenus, que celle-ci prenne la forme de transferts directs vers certaines catégories de population, ou la fourniture de services publics. Cette question est elle-même liée à celle de la fiscalité, à la fois en ce qui concerne le montant des recettes fiscales, qui indique ce qu’il est possible de redistribuer, et le profil de l’imposition, qui détermine les contributions relatives, positives ou négatives, de chacun à la redistribution en fonction de ses revenus.

    BUDGET 2018

    OFCE - BUDGET 2018 : PAS D'AUSTÉRITÉ MAIS DES INÉGALITÉS

    L’objectif de cette étude est de fournir un panorama exhaustif du budget 2018, tant en analysant le détail des mesures votées, leur montée en charge et leur impact macroéconomique sur la croissance et le pouvoir d’achat des ménages en 2018 et 2019 qu’en évaluant leurs effets redistributifs selon le niveau de vie des ménages.Les évaluations portent à la fois sur les nouvelles mesures fiscales et budgétaires issues de la Loi de finance mais aussi celles décidées par la précédente majorité ayant unim pact en 2018-2019. À cela s’ajoutent les mesures entrées en application avant 2018 mais dont les effets économiques peuvent être différés ou évoluer au cours du temps.

    SONDAGES

    Centre d'Observation de la Société - Le sondage, un mauvais outil pour comprendre la société

    Depuis leur introduction à la fin des années 1930 en France, et surtout leur application à partir du milieu des années 1960 au cas électoral, les sondages ont pris une place croissante dans le débat public. Pas un jour ne passe sans qu’un média ne rende compte d’une enquête. Les sondages partent d’un principe d’économie : observer une partie d’un ensemble permet, en extrapolant, de porter un regard global. La plupart des enquêtes d’opinion sont réalisées par des entreprises privées à des fins commerciales pour anticiper les ventes d’un produit et ne sont pas connues du grand public. De plus en plus d’enquêtes sont rendues publiques et commandées pour leur médiatisation par un groupe de pression, un « think-tank », une institution ou un média lui-même. Que valent ces sondages? Pas grand-chose sur le fond. La question qui se pose est surtout la croyance collective dans la valeur de l’outil.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les classes sociales : permanence et renouveau

    Les classes sociales n’ont pas disparu. Elles se sont recomposées et restent une clé de lecture essentielle des inégalités. Une analyse de Julien Damon, sociologue, extraite du site Telos.

    La communauté des sciences sociales s’agite régulièrement autour des classes sociales. Au tournant de ce siècle, des experts ont publié leur acte de décès. D’autres ont signalé leur retour.

    Le concept a été élaboré et discuté par des auteurs aussi éminents que Karl Marx et Max Weber, dans une société industrielle alors clivée entre groupes sociaux relativement homogènes, conscients de leurs différences et de leurs intérêts respectifs. La fin de ces classes sociales est en réalité annoncée ou prophétisée depuis des décennies, voire depuis que leur existence a été attestée en ces termes. Une fin annoncée, car elles n’existeraient plus vraiment dans des structures sociales plus centrées autour d’une vaste classe moyenne. Une fin prophétisée, car la lutte des classes aboutirait à leur disparition.

    La Vie des Idées - Pourquoi rejeter les inégalités ?

    À propos de : T. M. Scanlon, Why Does Inequality Matter ? Oxford UP

    Pour Thomas Scanlon, l’égalité n’est pas une valeur politique en soi. C’est bien plutôt parce que nous souffrons des inégalités économiques que nous lui sommes attachés. Mais peut-on fonder un idéal politique uniquement sur des objections ?

    Pour Thomas Scanlon, nos raisons de nous soucier des inégalités économiques ne relèvent pas d’une volonté de défendre une valeur politique intrinsèque, l’égalité : elles correspondent plutôt à nos objections contre les inégalités dont nous souffrons. Mais peut-on fonder un idéal politique uniquement sur des objections ?

    Observatoire des inégalités - Inégalités : comment expliquer l’hypocrisie de la gauche ?

    « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». La bourgeoisie culturelle s’enflamme de façon aussi ardente qu’hypocrite contre les inégalités. Au fond, elle n’a pas grand-chose à faire des catégories populaires. Comment expliquer cette situation ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Le débat sur les inégalités en France est marqué par une profonde hypocrisie. Les grandes envolées lyriques, souvent à gauche de l’échiquier politique, cachent mal une indifférence au sort des catégories populaires [1]. Il ne suffit pas de dénoncer ce grand écart entre les discours et les actes, il faut aussi essayer d’en comprendre les raisons.

    « Voulons-nous vraiment l’égalité ? » s’interrogeait en 2015 le philosophe – et président de l’Observatoire des inégalités – Patrick Savidan [2]. Qui est ce « nous » ? Certainement pas les « libéraux-conservateurs » qui, fidèles à leur idéologie, estiment que la liberté prime sur tout et que l’égalité est au fond un sous-produit. Bien davantage les « progressistes » qui affirment que, sans l’égalité, la liberté ne peut se construire.

    KEYNES

    Alternatives Economiques - Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? Des arguments solides !

    Avec son sens habituel de la provocation, Patrick Artus, l’économiste en chef de Natixis, vient de publier une petite note intitulée « Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? ». Suivent trois séries d’arguments, censés démontrer que la France est une économie où la demande ne peut plus jouer aucun rôle positif. Mais ils sont loin d’être convaincants.

    L’argument du taux de chômage naturel

    Premier argument, la France est proche du taux de chômage structurel, celui à partir duquel toute demande supplémentaire de main-d’œuvre n’aboutit pas, faute de gens formés, et se traduit par des hausses des salaires et des prix. Mettez plus de demande, nous dit Patrick Artus, et vous aurez plus d’inflation et pas moins de chômage.

    FONCTIONNAIRES

    Jean-Marie Harribey - 120 000 fonctionnaires priés de partir… où ?

    Le 1er février 2018, le gouvernement a annoncé son intention de réformer de fond en comble la fonction publique, notamment en supprimant 120 000 emplois publics d’ici la fin du quinquennat. Au nom de la baisse des dépenses publiques de 3 points de PIB, d’une « gestion contemporaine » de l’action publique et d’une réorganisation « comme le font les entreprises », dixit le président.

    CHRISTOPHE GUILLUY

    Telos - Le mythe des « deux France »

    L’idée que la France est coupée en deux et que le clivage social se superpose à un clivage géographique, opposant la France des métropoles à la « France périphérique », est solidement ancrée dans l’opinion. C’est pourtant, à ce degré de généralité, une idée fausse.

    Je l’avais déjà écrit dans Telos en rendant compte des ouvrages de Christophe Guilluy qui a popularisé ces thèses. Pour le faire je m’étais appuyé sur une série de travaux de géographes et d’économistes publiés dans la très bonne revue de l’Insee Economie et statistique, notamment un numéro consacré en 2008 aux « disparités territoriales ». Il se trouve que cette revue récidive, presque dix ans après, en publiant un numéro spécial consacré aux « Régions et territoires »

    LA CROISSANCE

    OFCE - La croissance française en 2018-2019 : ce qu’en disent les prévisionnistes …Par Sabine Le Bayon et Christine Rifflart

    Alors que l’INSEE vient de publier la première version des comptes du quatrième trimestre 2017 et donc une première estimation de la croissance annuelle, nous nous interrogeons sur les perspectives 2018 et 2019 à travers une analyse comparative des prévisions réalisées sur la France par 18 instituts (publics et privés, dont l’OFCE), entre septembre et décembre 2017. Ce billet de blog présente les points saillants de cette analyse, détaillée dans le Policy brief de l’OFCE (n° 32 du 8 février 2018), intitulé « Une comparaison des prévisions macroéconomiques sur la France », et le document de travail (n° 06-2018) associé (où figurent les tableaux des prévisions par institut).

    OFCE - L’indicateur avancé : l’amarre est haute

    La publication ce jour des enquêtes de conjoncture dans les différentes branches confirme l’optimisme des chefs d’entreprise interrogés par l’INSEE en février (graphique 1). Le climat général des affaires reste dans une zone comprise entre son niveau de la fin 2007 et son pic de rebond de début 2011. Depuis deux mois consécutifs, le climat est toutefois en repli, sous l’effet en particulier d’un optimisme moindre dans les services.

    CAMBADELIS

    Telos - Le rassemblement de la gauche ou le rêve éveillé de Jean-Christophe Cambadélis, Gérard Grunberg

    Jean-Christophe Cambadélis, dans un long entretien accordé au journal Le Monde paru le 6 février, livre sa vision de la stratégie que devrait adopter le Parti socialiste pour revenir dans le jeu : une ligne d’autonomie au sein d’une gauche non alignée (Le Monde précise « sur Macron ou sur Mélenchon »). Il estime que « le socialisme, dans les conditions politiques actuelles, n’est qu’une partie de la gauche et qu’il doit impérativement se renouveler dans un ensemble plus large ». L’adversaire commun des « progressistes » n’est-il pas d’abord, en effet, « le marché libéral parce qu’il ne fait pas société ? » et celui qui l’incarne, Emmanuel Macron ? Il propose au niveau européen la création d’un « rassemblement large allant de Schulz à Tsipras ».

  • L'actualité des socialistes du 16 au 22 février

    A LA UNE

    Slate, Gaël Brustier - Le PS peut-il connaître un «moment Corbyn»?

    Alors que le débat s’envenime entre les trois candidats héritiers de la ligne de François Hollande et Manuel Valls, l’hypothèse d’une victoire de l’aile critique du parti, menée par Emmanuel Maurel, n’est plus inenvisageable.

    Jadis, il était de coutume que le Parti socialiste, à chaque congrès, débatte de «contributions» puis vote sur des «motions». Ces textes étaient rythmés par des concepts forgés par les différents «courants». Ainsi, chaque militant recevait un épais cahier de textes reliés, que certains annotaient religieusement. L’élection du premier secrétaire était le produit de l’alchimie du congrès et, évidemment, du jeu des rapports de forces entre fiefs, et zones d'influence des personnalités politiques. 

    LA DEMOCRATIE

    Non Fiction - Le difficile apprentissage du gouvernement des hommes par les hommes

    L'avènement de la démocratie est une quadrilogie de Marcel Gauchet, historien et philosophe, directeur d’études à l’EHESS et rédacteur en chef de la revue Le Débat. Elle a la double ambition de constituer, à la fois, une histoire philosophique du XXe siècle et une théorie de la démocratie. Elle se situe à la suite de son maître livre, intitulé le Désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion. Dans cet essai, Gauchet relatait le processus de sortie de la religion qui nous conduit à un monde où les hommes ont comme gageure de se gouverner eux-mêmes.

    La création du monde moderne procèderait d’une substitution d’un mode de fondation à un autre : d’une fondation magico-théologique et transcendante à une fondation rationnelle et immanente. Il s’avère, en réalité, que c’est le monde le plus problématique et complexe à maîtriser qui soit. D’où l’enjeu de retracer ce chemin, parsemé d’obstacles et ponctué par des crises. In fine, la modernité se révèle un problème par rapport à elle-même.

    LE PRINTEMPS REPUBLICAIN

    Denis Maillard - De la Gauche populaire au Printemps républicain : dignité et cohérence

    Il y a deux ans, au début du mois de février 2016 naissait sous l’impulsion de Gilles Clavreul, de Valérie Maupas, de Laurent Bouvet et de moi-même, le Printemps républicain (PR). Ses fondateurs étaient tous issus de la gauche et, pour la plupart d’entre nous, du collectif Gauche populaire (GP) que nous avions fondé avec Laurent, Philippe Guibert, Gaël Brustier et quelques autres en 2010-2011. A l’occasion d’un portrait peu flatteur de Laurent Bouvet (peu flatteur tant il hésite entre le démontage en règle du PR, la critique du débat politique sur les réseaux sociaux et l’ironie sur l’itinéraire intellectuel d’un homme), Le Monde magazine de ce week-end a raté l’occasion de dessiner le tableau d’une génération intellectuelle et de dresser la carte des débats qui agitent la gauche après la mort du PS. Le PR a-t-il trahit les promesses de la GP d’empêcher la gauche de gouvernement d’oublier le peuple ? S’est-il abîmé dans des débats sur l’identité au mépris d’une analyse des conditions sociales et économiques des phénomènes politiques ? Fantasme-t-il une République qui n’existe que dans les esprits nostalgiques ?

    LE CONGE DE PATERNITE

    OFCE - Pourquoi rendre le congé de paternité obligatoire ? par Hélène Périvier

    Le gouvernement engage une réflexion sur une réforme du congé de paternité. Un rapport vient d’être demandé à l’Inspection générale des affaires sociales. Aujourd’hui, les pères salariés[1] ont droit à 11 jours calendaires consécutifs au titre du congé de paternité. Indemnisé par la Sécurité sociale dans les mêmes conditions que celles du congé de maternité, le congé de paternité est optionnel. Un allongement de la durée de ce congé est envisagé alors que l’idée de le rendre obligatoire semble être écartée, au vu des déclarations de Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de Muriel Pénicaud, Ministre du Travail.

    LE POPULISME

    Non Fiction - Le populisme contre la politique

    La question du populisme est arrivée au cœur des débats politiques et conceptuels, globalement depuis les années 1990, à l’occasion de faits explicitement problématiques : appels au « peuple » durant des campagnes électorales, confusion entretenue entre le « peuple » et la « population », dénonciation du « populisme » des uns ou des autres par les uns (« populisme de droite », dit-on) ou les autres (« populisme de gauche », rétorque-t-on). Sur ce terreau, des intellectuels de toutes sortes se sont alors attachés, avec plus ou moins de bonheur, à rectifier les usages du terme « populisme », par l’intermédiaire de l’histoire ou de la théorie politique.

    Dans le Dictionnaire des concepts nomades en sciences humaines (dir. O. Christin), Damir Skenderovic a proposé une rubrique « Populisme » qui s’ouvre par une citation de Margaret Canovan : « Le terme est bien trop ambigu pour être pertinent ». Flou sémantique, polysémie, plasticité : autant de caractéristiques qui laissent planer le doute sur son potentiel heuristique et explicatif.

    L'EUROPE

    Le Point - Cambadélis : « Sans harmonie fiscale, pas d'Europe solidaire »

    Le vice-président du Parti socialiste européen analyse la double crise européenne et propose une méthode pour relancer l'Europe.

    À Bruxelles, les élections européennes de mai 2019 sont déjà dans toutes les têtes. Et la stratégie d'Emmanuel Macron en vue de ce premier rendez-vous électoral alimente de nombreuses spéculations. Le PPE – les conservateurs – se voit arriver en tête sans être majoritaire. Mais les inconnues sont encore très nombreuses : quel sera le paysage politique italien après les élections de mars ? avec qui Macron fera-t-il alliance ? le PSE (Parti socialiste européen) va-t-il exploser ? et l'Europe retrouvera-t-elle du souffle à cette occasion ? Jean-Christophe Cambadélis, vice-président du PSE, analyse les crises européennes. Il publie, ces jours-ci, La Gauche de demain sera girondine (81 pages, Fondation Jean Jaurès).

    LE TRAVAIL

    OFCE - Quel nouveau sentier de croissance de la productivité du travail ? par Bruno Ducoudré et Eric Heyer

    Les pays industrialisés connaissent un ralentissement apparent et persistant des gains de productivité du travail depuis le second choc pétrolier. Celui-ci a fait l’objet d’un grand nombre d’analyses dans la littérature économique[1] s’interrogeant sur la disparition possible du potentiel de croissance de ces économies développées et donc sur leur incapacité à renouer avec un niveau d’activité conforme à la trajectoire d’avant-crise. Autrement dit, les pays industrialisés seraient entrés dans une phase de « stagnation séculaire » rendant plus difficile la résorption de l’endettement public et privé. Mais cet épuisement des gains de productivité modifie également le diagnostic que l’on pose sur leur situation conjoncturelle et tout particulièrement sur celui de leur marché du travail.

    BLANQUER

    France Inter - François Dubet, "Blanquer bénéficie du conservatisme des Français en matière d'école"

    François Dubet, sociologue, professeur émérite à l’université de Bordeaux et directeur d’études à l’EHESS, est l'invité de Nicolas Demorand à 8h20. Il répond aux questions des auditeurs à partir de 8h40.

    Au lendemain de la présentation par le ministre de l'Education Nationale, du projet de réforme du bac, François Dubet, sociologue spécialiste de l'école et de la marginalité juvénile, répond aux questions de Nicolas Demorand sur la philosophie de la réforme proposée par Jean-Michel Blanquer et de sa politique éducative en générale. Ils reviennent également sur les moyens de faire la liaison entre lycée, enseignement supérieur et monde du travail. 

    MARX

    Non Fiction - Marx entre dans l’Histoire

    Avant de devenir une icône intemporelle de la théorie politique et économique, Marx a d’abord été un homme : qui plus est, un homme de son temps. Tel est le point de départ qui unit les deux dernières biographies de Karl Marx. Publié aux Etats-Unis en 2013, Karl Marx. Homme du XIXe siècle par l’américain Jonathan Sperber, historien spécialiste de l’Allemagne du XIXe siècle, a été traduit en 2017 par les éditions Piranha. Karl Marx. Greatness and Illusion date de 2016 et est l’œuvre de l’anglais Gareth Stedman Jones, historien des idées .

    Inactuel Marx

    La « forte polarisation des opinions sur Marx », rappelée par Jonathan Sperber, relève de l’évidence et reflète la lutte entre communisme, capitalisme et fascisme au cours du XXe siècle. A notre siècle, Marx reste considéré comme un contemporain par des observateurs de bords aussi opposés que le magazine The Economist, lors de la crise financière de 2008, ou que feu l’historien britannique marxiste Eric Hobsbawm.

    LES UTOPIES

    Non Fiction - Le retour des utopies locales ? Entretien avec Mathieu Rivat

    Dans Ces maires qui changent tout. Le génie créatif des communes  , Mathieu Rivat propose une mise en récit des initiatives écologiques et sociales de plusieurs maires de différentes communes françaises, de tailles et de régions diverses : Puy-Saint-André (Hautes-Alpes), Trémargat (Côtes d’Armor), Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), Ungersheim (Haut-Rhin), Grenoble (Isère) et Paris (en particulier dans les quartiers du XVIIIe arrondissement). Ces exemples de « maires courage », allant souvent contre les tendances « naturelles » de l’économie mondialisée, même s’il ne s’agit pas à proprement parler de « modèles » à suivre, proposent, selon l’auteur, des solutions, à des échelles très variables, pour des innovations sociales et écologiques, laissant davantage de place à la pratique démocratique et à des dynamiques de changement local, dans un contexte de paralysie institutionnelle des Etats, voire de fatalisme face aux puissances économiques globales.

    L'INVESTISSEMENT

    OFCE - La reprise de – et par – l’investissement par Hervé Péléraux

    Les comptes nationaux du quatrième trimestre, publiés le 30 janvier dernier, confirment la reprise de l’investissement en France en 2017, avec une hausse des dépenses de +5,3 % en valeur et de +4,3 % en volume sur l’ensemble de l’année, après des résultats déjà largement positifs en 2016. Ce résultat pouvait être anticipé, au moins de manière qualitative, par l’analyse de l’enquête sur les investissements dans l’industrie qui est un des indicateurs conjoncturels infra-annuels produit par l’INSEE. Selon ses résultats préliminaires pour 2018, elle laisse augurer la poursuite de ce mouvement cette année.

    L’information fournie par cette enquête auprès des entreprises est une prévision périodique, ou une réalisation pour l’année précédente, du taux de croissance en valeur de l’investissement dans l’industrie, qui représente 25 % de l’investissement productif en France. Pour une même année, on dispose de 8 évaluations : une première en octobre de l’année précédente, puis en janvier, en avril, en juillet et en octobre de l’année en cours, puis enfin des réalisations constatées en janvier, en avril et en juillet de l’année suivante et qui peuvent différer des données de comptabilité nationale.

    MAURICE AUDIN

    L'Humanité - Emmanuel Macron doit reconnaître le crime d’État

    Les députés Sébastien Jumel et Cédric Villani tiennent, aujourd’hui, une conférence de presse pour exiger la reconnaissance officielle de l’assassinat de Maurice Audin par l’armée française.

    Maurice Audin aurait pu avoir 86 ans aujourd’hui, si, dans la nuit du 11 au 12 juin 1957, l’assistant à la Faculté des sciences d’Alger, membre du Parti communiste algérien, n’avait pas été arrêté par une unité de parachutistes pour disparaître à jamais. C’est la date qu’ont choisie les députés Sébastien Jumel (PCF) et Cédric Villani (LREM), mais aussi la famille et l’Association Maurice-Audin, pour exiger que la vérité soit faite, et enfin assumée par l’État, sur l’assassinat, par l’armée française, du jeune mathématicien.

    LES REFUGIES

    JC Cambadelis - Ce que les mots utilisés par Gérard Collomb disent de sa vision des réfugiés

    Petit à petit, la langue de la politique migratoire – ta langue, Gérard – gomme tout ce qu'il y a d'humain dans l'exil.

    Mon cher Gérard,

    Les mots sont des traîtres – ou des lanceurs d'alerte, c'est selon. Pour peu qu'on sache leur prêter attention, ils recèlent ce que l'on ne saurait avouer sans se perdre. J'écoute souvent tes mots, par les temps qui courent. Notamment ceux que tu emploies pour justifier la politique migratoire que tu conduis. Tu conviendras avec moi qu'ils sont édifiants.

    TODD

    Non Fiction - Le déterminisme anthropo-géographique d'Emmanuel Todd

    Dans Où en sommes-nous ?, Emmanuel Todd, décrit, en s’appuyant sur son analyse des structures familiales , les grandes périodes de l’histoire humaine dans les principales régions du monde, étudie de manière approfondie les évolutions récentes et cherche à évaluer les forces et faiblesses des pays les plus riches. Selon Emmanuel Todd, les structures anthropologiques et les systèmes de croyance sont les fondements des sociétés humaines et permettent de comprendre leurs évolutions. Par son ambition, la clarté de sa démonstration et son apparente cohérence, la théorie de Todd ne peut laisser indifférent et provoque des débats. Néanmoins, cette approche, qui se veut globale et irréfutable, est sujette à certaines interrogations, notamment à cause de la tendance de Todd à faire certaines simplifications.

    LE MJS

    Le Point - Le MJS, nouveau frondeur du Parti socialiste

    Après l'élection controversée de l'éco-socialiste Roxane Lundy à la tête du MJS, la menace d'un divorce avec l'organisation de jeunesse plane sur le PS.

    Avis de tempête au MJS. La nouvelle présidente de l'organisation, Roxane Lundy, doit faire face à deux fronts. D'un côté, des divisions internes, qui menacent l'unité du mouvement au bord de l'implosion. De l'autre, des désaccords avec la direction du PS, qui remet en cause l'autonomie de l'organisation. Retour sur une situation explosive.

    OLIVIER FAURE

    Le Figaro - Olivier Faure : «Je ne veux pas d'un “congrès réalité” où les polémiques remplacent la politique»

    Alors que le climat se tend rue de Solférino, le député de Seine-et-Marne ne veut pas que l'élection du premier secrétaire du PS se transforme en «congrès-réalité».

    Olivier Faure met en garde ses camarades. La tournure que prend le congrès socialiste inquiète celui qui brigue le poste de premier secrétaire. «L'unité est le bien le plus précieux des socialistes. Ne pas l'entendre serait ne pas comprendre ce qui nous est collectivement arrivé. Il n'y a pas d'avenir dans les guerres de tranchées», écrit-il dans une lettre destinée aux militants.

    MAUREL

    Le JDD - Emmanuel Maurel : "Les militants du PS ont envie de tourner la page du hollando-vallsisme"

    Candidat à la tête du Parti socialiste, Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche, veut remettre l'opposition en ordre de bataille contre Emmanuel Macron et les "détenteurs du capital".

    "Vous allez voir, la motion que je porte va créer la surprise." Emmanuel Maurel veut croire qu'il déjouera les pronostics au prochain congrès du PS. Face à Olivier Faure - le grand favori de la course pour prendre la tête du parti -, Stéphane Le Foll et Luc Carvounas, cet eurodéputé incarne l'aile gauche du parti. Un créneau qu'il est désormais seul à occuper depuis le départ de Benoît Hamon. Dans ce "congrès de survie", Emmanuel Maurel propose une "opposition claire" à Emmanuel Macron et tend la main à toutes les forces de gauche, de Jean-Luc Mélenchon aux radicaux. Il explique son projet au JDD.

    Marianne - Socialisme, la flamme sous la cendre : Emmanuel Maurel dans les débats de Marianne

    Retour aux fondamentaux. Face au naufrage électoral du PS français, Emmanuel Maurel se penche sur le berceau du socialisme pour en rappeler la raison d’être et la place qu’il doit prendre aujourd’hui.

    Dans un paysage politique compliqué, tâchons d’entrer avec quelques idées simples. En France, la donne électorale est profondément bouleversée. Il est trop tôt pour dire si les résultats de la présidentielle et des législatives marquent le début d’une ère nouvelle, ou s’il s’agit d’une simple parenthèse comme la vie publique en a parfois connu. Reste que le président de la République peut se targuer d’avoir réussi son pari : il est à la tête d’un bloc central dominant, qui rassemble ceux qui, venant de la droite comme de la gauche, ont été séduits par un message « optimiste » et « moderne » (la « Start-up nation).

    LE FOLL

    Le Figaro - Pour Stéphane Le Foll, la baisse du chômage est le résultat de la politique de Hollande

    Sur Europe 1, l'ancien ministre de l'Agriculture, aujourd'hui candidat au poste de premier secrétaire du PS, a regretté que les résultats du quinquennat de François Hollande soient arrivés trop tard.

    Il ne veut pas être le candidat des «hollandais» et pourtant... Encore jeudi, sur Europe 1, l'ancien ministre Stéphane Le Foll, en lice pour le Congrès du PS, a une nouvelle fois défendu le bilan du quinquennat de François Hollande. Interrogé sur la baisse du taux de chômage revenant à son plus bas niveau depuis 2009, comme l'a annoncé l'Insee jeudi matin, le socialiste a assuré que ce bon résultat provenait des mesures prises lors du précédent mandat.

    CARVOUNAS

    France Inter - Luc Carvounas : "Le Parti Socialiste doit être clair sur ses valeurs"

    Luc Carvounas, député "Nouvelle gauche" du Val-de-Marne et candidat à la tête du PS, est l'invité de Léa Salamé à 7h50.

    Le 29 mars prochain, les militants socialistes devront désigner le premier secrétaire du parti. Qui est Luc Carvounas? Quelles sont ses propositions? 

    A propos du scandale d'abus sexuels révélés au sein de l'Unef par le journal Libération : "Les langues se délient et c'est très bien (...) J'appelle à une révolution féministe forte et puissante, sans retour en arrière."   

    CAMBADELIS

    Huffington Post - Mélenchon ne sera jamais président", et autres confessions de Cambadélis sur l'avenir de la politique

    Encore ébranlé par la mise en vente du siège de la rue Solférino pour équilibrer les comptes, l'ex secrétaire du PS publie La gauche de demain sera girondine.

    Jean-Christophe Cambadelis, ex-Premier secrétaire du Parti Socialiste, vice-président du Parti Socialiste Européen, encore ébranlé par la mise en vente du siège emblématique de la rue Solférino qu'il a dû ordonner pour équilibrer les comptes, publie La gauche de demain sera girondine (Ed. De la Fondation Jean Jaurès). Un essai dans lequel il analyse la situation politique quelques mois après l'accession d'Emmanuel Macron à l'Elysée. Il y livre en 21 points les clefs d'une reconstruction de la gauche. Il est face aux "Enfants de la Politique", le premier talk show politique pour et par les jeunes, avec VL, le media jeune, et le HuffPost.

  • L'actualite des socialistes du 9 au 15 février

    POPULISME

    Le Vent se lève - Le populisme est-il l’avenir de la gauche ?

    Le 16 décembre 2017 avait lieu au Lieu-Dit un débat sur le populisme avec Charlotte Girard (LFI), Chantal Mouffe, Lenny Benbara (LVSL), Christophe Ventura et Jorge Lago (Podemos). Retrouvez le débat sur notre chaîne Youtube et n’oubliez pas de vous abonner.

    Le Figaro - «La gauche ou le peuple ? Le dilemme de La France Insoumise»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Pour Lenny Benbara, La France Insoumise avait sous-estimé le talent d'Emmanuel Macron, au point de s'être fait damer le pion depuis plusieurs mois. Si le mouvement veut remporter de nouvelles victoires, toute la difficulté sera d'incarner à la fois la colère et l'espoir, le changement et l'ordre.

    Lenny Benbara est diplômé de l'ENS de Lyon où il a suivi un cursus en Sciences économiques et sociales, il est par ailleurs directeur de la publication et cofondateur du média en ligne Le Vent Se Lève.

    PS

    Le JDD - Congrès du Parti socialiste : la peur d'une abstention massive des militants

    À un mois du vote pour le congrès du PS, les candidats à la tête du parti redoutent une abstention massive des militants.

    Comme neige au soleil. Ainsi fond le nombre d'adhérents au Parti socialiste… Alors qu'un premier vote doit avoir lieu, le 15 mars, pour départager les quatre candidats à la direction du parti - Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel et Luc Carvounas - avant un congrès qui se tiendra les 7 et 8 avril, la participation s'annonce historiquement basse. Très officiellement, le parti à la rose compte 102.000 adhérents. Un chiffre que beaucoup jugent gonflé. "Nous sommes la seule organisation à donner des chiffres, se défend Rachid Temal, le coordinateur national du PS. Chez nous, les adhérents paient une cotisation. Il ne suffit pas de cliquer sur une newsletter", lance-t-il dans une allusion à La République en marche et à La France insoumise.

    Le Figaro - Congrès du PS : Emmanuel Maurel dénonce «les boules puantes indignes»

    Candidat au poste de premier secrétaire du PS, l'eurodéputé Emmanuel Maurel espère 30 à 40.000 votants.

    A défaut de captiver les foules, la campagne interne au Parti socialiste pour désigner le prochain premier secrétaire, vire à l'aigre. Le favori, Olivier Faure, est régulièrement visé par ses rivaux. Quand il n'est pas accusé par les proches de Stéphane Le Foll d'être le «symbole d'un parcours et d'une candidature parisienne», c'est l'emploi de sa femme -membre du cabinet d'Emmanuel Macron à l'Elysée avant d'avoir démissionné récemment - qui devient un sujet de campagne... Quant à Stéphane Le Foll et Olivier Faure, ils sont «les frères jumeaux du Hollandisme», dixit le député Luc Carvounas...

    Huffington Post - Luc Carvounas - Ces mesures concrètes que le PS doit défendre en faveur des classes populaires

    Défendre les classes populaires, ce n'est pas être dans une mystique passée de l'ouvrier, c'est lutter contre le "précariat" et pour le "progrès partagé".

    En 2012, Terra Nova publiait la note "Gauche: quelle majorité électorale pour 2012". Elle a été dévastatrice politiquement pour le PS, tout en étant révélatrice d'un état d'esprit "boboïsé" d'une élite socialiste au plus haut niveau de nos instances.

    Le Figaro - À Nanterre, Hamon ouvre la voie à une alliance avec les Insoumis aux européennes

    Lors d'une conférence mardi soir à l'université de Paris-Nanterre, Benoît Hamon s'est dit prêt à s'allier avec La France Insoumise en vue des européennes à condition qu'elle abandonne l'idée d'une sortie de l'Union.

    «C'est complet!» Difficile de trouver une place assise mardi soir sur les bancs en bois usés de cet amphithéâtre de la faculté de Nanterre. Les 650 places - capacité maximale de la salle - sont occupées. «C'est pareil dans toutes les facs où Benoît Hamon va. Il y a du monde partout», se réjouit un membre de Génération·s. Bordeaux, Lille, Rouen, Metz, Clermont... L'ancien socialiste multiplie les conférences dans les universités pour donner de l'impulsion à son nouveau mouvement.

    Paris Match - L'ex-frondeur Christian Paul lance "Monde commun" pour "réinventer la gauche"

    Christian Paul a lancé samedi le mouvement "Monde commun". 

    L'ancien député "frondeur" Christian Paul a lancé samedi le mouvement "Monde commun", qu'il a décrit sur son site internet comme un centre de réflexions et une "pépinière de projets" destinée à "réinventer la gauche et irriguer ses programmes".

    Ouest-France - Les Jeunes socialistes au bord de l'implosion

    Le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) a élu, samedi, sa nouvelle présidente, Roxane Lundy, proche des idées de Benoît Hamon. Mais le scrutin ne s’est pas passé comme prévu : plusieurs courants minoritaires ont refusé de participer à l’élection et contestent le résultat, tout comme une partie de la sensibilité majoritaire. À tel point que le MJS est, aujourd’hui, tout proche de la scission.

    La classe biberon du Parti socialiste se déchire. Samedi, le MJS (Mouvement des jeunes socialistes) était réuni en congrès à Bondy (Seine-Saint-Denis) pour désigner le successeur de Benjamin Lucas, le président sortant après deux ans de mandat. Sans surprise, Roxane Lundy, qui appartient à la sensibilité majoritaire « Transformer à gauche », proche de Benoît Hamon, a été largement élue par 146 voix sur 166 exprimées.

    LAICITE

    Revue Politique et Parlementaire - La laïcité comme question politique

    La France a-t-elle un « problème » avec la laïcité ? Sans doute, si l’on en croit l’actualité de ces dernières années, rendue plus aigue encore avec les attentats islamistes depuis 2012. Pour autant, la laïcité en elle-même n’est pas « le problème » comme tend à le montrer une analyse de ce que contient la loi de 1905 et de ce qu’elle implique en termes de vie en commun et de liberté notamment dans cet espace particulier qu’est l’entreprise.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - « Si on laisse les inégalités se poursuivre, il y a un risque de rupture du pacte républicain ». Entretien avec Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités

    La montée des inégalités attise les tensions sociales. Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, défend l’importance d’avoir un acteur indépendant pour donner l’image la plus juste des inégalités sur les territoires, loin des discours partisans. Entretien extrait du site de laGazette.fr.

    Pourquoi une collectivité locale [1], aurait-elle recours à l’Observatoire des inégalités ?

    Pour les collectivités locales, qui sont des acteurs de la société tout comme les associations, les entreprises ou les citoyens en général, pour pouvoir comprendre et intervenir dans la société d’aujourd’hui, il y a un besoin de connaissance sur la mise en œuvre des politiques publiques. Pas seulement en ce qui concerne les inégalités, bien sûr, mais c’est au niveau des inégalités, aujourd’hui, que « cela coince », que les tensions sont alimentées.

    Oxfam - Revenus, patrimoine, richesses, pauvreté : quelques repères pour mieux comprendre les inégalités

    Pourquoi les inégalités de richesses sont un problème dans la lutte contre la pauvreté ?

    C’est un constat unanimement partagé aujourd’hui, à commencer par les grandes institutions internationales comme le Fonds Mondial International (FMI) et la Banque Mondiale : les inégalités extrêmes ont des impacts économiques, politiques et sociaux très négatifs.

    Les inégalités sont non seulement un frein à la croissance mais surtout elles empêchent les personnes pauvres d’améliorer leurs conditions de vie.

    LICRA

    Racisme, antisémitisme et dérives dans le sport

    La LICRA publie son enquête annuelle. 

    Partout en France, des milliers de clubs sportifs mènent un travail d’éducation et de transmission des valeurs de la République. Chacun d’entre eux participe à son niveau au développement de la citoyenneté et de la laïcité auprès de la jeunesse. Alors que le sport est une source d’intégration, d’émancipation et d’ouverture à l’autre, il se transforme, dans certains quartiers, en machine identitaire à produire du racisme, de l’antisémitisme et du repli communautaire. 

    HOPITAL

    Slate, JY Nau - Notre système hospitalier est à bout de souffle et personne ne fait rien

    La révolte dans les Ehpad n’est pas un symptôme: depuis des années, tous les indicateurs hospitaliers virent progressivement au rouge. Des solutions existent. Elles réclament une politique courageuse –que personne, pour l’heure, ne voit venir.

    Les «maisons de retraites» ont vécu. Elles sont devenues des Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Un acronyme incompréhensible devenu depuis peu le synonyme d’un mouvement de révolte unitaire et sans précédent. Avec lui, la France, qui l’ignorait encore, commence à découvrir une réalité plus que douloureuse et, assez souvent, tragique. C’est là un phénomène de grande ampleur, aux frontières du sanitaire, du politique et de l’éthique.

    LA CHINE

    OFCE - Haro sur les investisseurs chinois ! Par Sarah Guillou

    Dans son discours de vœux du 15 Janvier 2017, le ministre de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire, parle « d’investissements de pillage » suspectant les investisseurs chinois de vouloir « piller » les technologies françaises. Ces déclarations inscrivent le ministre de l’Economie français dans la filiation du patriotisme économique de Colbert à Montebourg, mais cette fois, elles se situent dans un mouvement plus large de méfiance et de résistance aux investissements en provenance de Chine qui parcourt tous les pays occidentaux. Et si le gouvernement français projette d’élargir le champ du décret qui permet de contrôler les investissements étrangers, de nombreux pays en font de même.

    La France n’est pas le seul pays à vouloir modifier sa législation pour renforcer les motifs de contrôle des investisseurs étrangers. L’entrée de capitaux étrangers était avant tout perçue comme un apport de moyens financiers et le signe de l’attractivité du territoire. La France a toujours été bien située dans les classements internationaux en termes de terre d’accueil.

    GRAMSCI

    Le Vent se lève - Antonio Gramsci et ses ennemis

    Politique et morale ne font pas toujours bon ménage. La stérilité d’un journalisme enclin à l’indignation plus qu’à l’analyse en témoigne. Antonio Gramsci, qui maîtrisait cet art, ne se croyait pas tenu d’exprimer son déplaisir moral. L’indignation, à son sens, émousse le sens critique et dévoile la pruderie des militants enclins aux vœux de pureté idéologique et attachés aux programmes monolithiques.

    Le cofondateur du parti communiste italien reprochait à beaucoup de ses camarades de lutte leur ignorance satisfaite, plus encline à l’indignation qu’à l’interrogation, et leur dédain à l’égard de toute culture associée au camp adverse, réactionnaire ou religieux. Il ne suffit pas, estimait Gramsci, de vouer les curés et les intellectuels réactionnaires à l’enfer obscurantiste pour qu’ils cessent d’exercer une influence tenace. Il ne suffit pas de mimer l’écoeurement à l’approche d’idées jugées « nauséabondes » pour éviter qu’elles ne se répandent.

    CIUDADANOS

    Le vent se lève - En Espagne, Albert Rivera se rêve en Emmanuel Macron

    Ciudadanos a le vent en poupe. La formation de centre-droit dirigée par Albert Rivera a su tirer parti de la crise catalane et se hisse désormais au premier plan dans les enquêtes d’opinion. L’occasion pour son leader de réaffirmer la nature de son projet politique national, qu’il définit lui-même comme « libéral progressiste », et de placer ses pas dans ceux du nouveau président de la République française.

    « Pour la première fois en Catalogne, un parti constitutionnaliste a remporté les élections (…) La majorité sociale en Catalogne se sent catalane, espagnole et européenne, et elle le restera », scande en castillan Ines Arrimadas, la candidate victorieuse de Ciudadanos aux élections catalanes du 21 décembre 2017. A ses côtés, Albert Rivera arbore un sourire triomphal et salue une foule de plusieurs centaines de supporters galvanisés, avant de lui succéder à la tribune : « la victoire d’aujourd’hui n’est pas celle de Ciudadanos, c’est la victoire de la Catalogne, de l’Espagne unie et du futur de l’Europe ».

     

  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 février

    LEGISLATIVES

    Le Figaro - Jérôme Sainte-Marie : «Les élections partielles de dimanche sont un retour aux réalités démocratiques»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Les résultats des élections législatives partielles de ce week-end, remportées toutes les deux par les candidats des Républicains, ont porté un premier coup à «l'état de grâce» dont bénéficiait jusqu'à présent Emmanuel Macron. Jérôme Sainte-Marie en tire les leçons pour Figarovox.

    PS

    Le Vent se lève - Emmanuel Maurel : « Macron est la queue de comète du cycle néolibéral finissant »

    Député européen, animateur de la gauche du Parti Socialiste, et désormais candidat à la tête du PS, Emmanuel Maurel nous livre ses déceptions, ses espoirs et ses ambitions pour la social-démocratie. Avant de prendre d’assaut la rue de Solférino – avant qu’elle ne déménage -, Emmanuel Maurel revient sur les causes de l’échec de Benoît Hamon, sur l’état de la social-démocratie en Europe ainsi que sur les raisons qui l’ont poussé à présenter sa candidature à la tête du PS. Analysant la succès de Macron, il défend une large unité de ce qu’il appelle la gauche pour croiser le fer avec le Président de la République.

    Fondation Jean Jaurès, Rémi Lefebvre - Après la défaite. Analyse critique de la rénovation au Parti socialiste (2002-2007-2017)

    2002, 2007, 2017 : le Parti socialiste a subi trois grandes défaites ces quinze dernières années. À chaque fois, le même diagnostic. À chaque fois, la même réponse, qui tient en un mot : rénovation. En 2002 et 2007, les dirigeants socialistes ont donné le change sans changer la donne : le changement annoncé n’a pas été pas au rendez-vous. Qu’en sera-t-il en 2018, où la refondation a remplacé la rénovation ? Le parti dépassera-t-il l’incantation alors que son existence même est désormais en jeu ? Rémi Lefebvre propose ici une analyse critique des discours de l’organisation sur ses défaites.

    Le Parti socialiste a essuyé en avril et juin 2017 une double défaite historique. Le candidat socialiste Benoît Hamon est arrivé en sixième position à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, avec 6,36 % des suffrages exprimés. À l’issue des élections législatives, le groupe parlementaire socialiste, rebaptisé Nouvelle Gauche, a atteint un étiage historique, passant de 284 à 31 députés. Les conséquences de la défaite sont immédiates et tangibles. Le 19 septembre, l’annonce est faite de la vente du siège de Solférino.

    Fondation Jean Jaurès, JC Cambadelis - La gauche de demain sera girondine

    Si Jean-Christophe Cambadélis a quitté la tête du Parti socialiste, il reste convaincu de la pertinence de l’idée socialiste. Une idée à rénover, à refonder, à réinventer. C’est ce à quoi il s’attelle ici, en présentant un projet de société – le nouveau progressisme – et en appelant l’ensemble des forces de gauche à le construire, sans conditions et avec convictions. Vingt et une précisément, et une en particulier : l’urgence de bâtir une France radicalement décentralisée. Une tâche exaltante pour la gauche de demain, qui devra être girondine.

    Sommaire
    Refonder le progressisme
    L’autre France
    21 convictions pour un nouveau progressisme

    CHRISTOPHE GUILLUY

    Le Vent se lève - Les trois France : entre périphéries et métropoles

    La polémique, politique et scientifique, liée aux publications du géographe Christophe Guilluy continue à faire rage. Outre les attaques politiques dont il a fait l’objet – et qui sont pour certaines justifiées -, il convient ici de se pencher sur les critiques sociologiques qu’il a subies, et auxquelles il nous semble opportun de répondre en contribuant à affiner les analyses du géographe et à les compléter par l’adjonction d’un autre paradigme.

    Selon Christophe Guilluy, notre système économique est entré dans une dynamique de métropolisation, qui induit une fracture de plus en plus profonde entre la « France des Métropoles » et la « France Périphérique ». La première, composée de toutes les agglomérations de plus de 300.000 habitants, voit se concentrer sur son sol l’essentiel des flux économiques, des emplois et de la croissance. La « France Périphérique » pour sa part, qui abrite la majorité des “classes populaires”, souffre de sa marginalisation économique et politique.

    CALAIS

    Slate - Et si à Calais, comme à Notre-Dame-des-Landes, naissait un nouveau monde?

    La venue de Macron à Calais a encore empiré les relations avec nombre d'associations, qui lui reprochent sa politique migratoire. Mais cet affrontement dépasse peut-être cette question pour dire quelque chose sur le monde que l'on veut.

    Emmanuel Macron est venu en personne, à Calais, donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Histoire de voir. De juger des effets de son coup de force sur le climat de tension qui pèse entre les autorités et les quelque 500 migrants revenus en ville, dans l’espoir de trouver un passage pour l’Angleterre.

    Le chef de l’État ne livre pas les noms de ceux qu’il accuse de «mensonges» et de «manipulations», mais dans l’assistance qui se presse à son discours, le 16 janvier, dans les locaux de la gendarmerie de Calais, personne n’ignore qu’il vise directement les associations locales d’aide aux migrants. À commencer par les plus connues: l’Auberge des Migrants, Utopia 56, Salam, et les antennes régionales du Secours catholique et de Human Rights Watch, toutes soupçonnées de chercher à contrecarrer la politique migratoire du gouvernement.

    MENNEL

    Reseau1905 - Association pour la défense de la laïcité - Mennel peut toujours chanter. L'important est de savoir « d'où elle chante ». Par Charles Meyer

    Être musulman, maghrébin ou oriental, ce n'est pas kiffer Ennasri, Iquioussen, Baraka city, Havre de savoir, ce n'est pas traiter son gouvernement de «terroriste» peu après une boucherie à Nice.
    Ça, c'est être islamiste.
    Les associations laïques et républicaines se battent sur deux fronts. L'extrême-droite et l'islamisme, une forme nouvelle d'extrême-droite. Il n'est pas toujours évident de faire passer un message, pourtant simple : l'islamisme n'est pas l'islam et la stratégie d'entrisme des islamistes est éprouvée dans de multiples sociétés, à travers l'histoire. C'est une stratégie élaborée autour de la dissimulation et du mensonge auxquels succèdent l'entrisme et enfin, la consécration du dogme : le pouvoir.

    UBER

    Télos - Une intrigante contradiction dans le modèle économique des plateformes numériques

    On n’a guère parlé de la différence majeure entre le modèle économique des taxis traditionnels et celui des plateformes VTC à la Uber. Le contrat entre Uber et ses chauffeurs relève d’une commission définie en pourcentage de la recette brute du chauffeur (égale à 25% dans le cas d'Uber) tandis que celui du taxi traditionnel est une commission ou un loyer fixe. Ce dernier loue sa plaque en France, ou son Medallion aux États-Unis, ou encore – cas plus fréquent en France – il l’achète et l’amortissement de l’emprunt représente son coût fixe. Si sa recette dépasse ce coût fixe, il empoche 100% du gain additionnel. Dans le cas d’Uber, quoi qu’il fasse, le chauffeur ne touche que 75% de ce gain[1].

    Ce fait est à relier avec une information passée sous silence : les apprentis chauffeurs ont tendance ces derniers temps en France, lors de l’examen d’homologation, à choisir d’être taxis traditionnels plutôt que de travailler en VTC. Un article publié récemment sur Vox-EU du 8 décembre 2017 par trois économistes (l’un d’entre eux étant le chef économiste d’Uber) fait la même observation pour les États-Unis : les chauffeurs très performants préfèrent quitter Uber et travailler sous le régime du Medallion (via des réseaux qui disposent désormais des mêmes logiciels de réservation et de cartographie qu’Uber – ce n’est donc plus un trait distinctif des nouveaux acteurs dits numériques).

    RAMADAN

    Le JDD - Caroline Fourest à propos de Tariq Ramadan : "Je n'ai jamais croisé un manipulateur aussi dévastateur"

    L'essayiste et journaliste Caroline Fourest ferraille depuis longtemps contre le théologien musulman Tariq Ramadan accusé de viols et dont elle fut l'une des premières à dénoncer le double langage.

    Qu'avez-vous ressenti en apprenant que Tariq Ramadan avait été mis en examen et écroué?
    Je suis soulagée pour les victimes qui se reconstruisent à travers cette procédure, notamment "Christelle", avec laquelle je suis en contact depuis presque huit ans. À l'issue de la confrontation, elle a commencé à sortir de l'humiliation. Je suis aussi soulagée pour ­l'Europe et pour les musulmans.

  • L'actualité des socialistes : revue de presse hebdomadaire du 26 janvier au 1er février

    A LA UNE

    Le Point - Parti socialiste : quatre hommes pour un destin

    Faure, Le Foll, Carvounas et Maurel s'opposent pour prendre la tête du Parti socialiste. Tour d'horizon de leurs soutiens et de leurs propositions.

    Ils sont finalement quatre sur la ligne de départ. Quatre hommes à avoir obtenu le nombre suffisant de parrainages lors du conseil national du 27 janvier pour se présenter à l'élection du douzième premier secrétaire du Parti socialiste : Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel. Textes d'orientation et listes des soutiens sous le bras, ils feront campagne au moins jusqu'au 15 mars dans la plupart des fédérations et sections du pays, date à laquelle les militants du parti à la rose (environ 40 000 espérés) voteront pour les départager et ainsi refonder les instances du parti.

    MARK LILLA

    Libé, Laurent Joffrin - Quand l’identité a fait sombrer la gauche américaine

    Contempteur de la politique démocrate «versus» Clinton et Obama, l’historien Mark Lilla reproche aux progressistes d’avoir abandonné les classes populaires au profit des minorités. Un essai qui fait polémique outre-Atlantique.

    Voilà un Américain de gauche (un «liberal», dit-on aux Etats-Unis) qui énerve autant la gauche que la droite. Mark Lilla est un professeur d’histoire des idées à l’université Columbia qui est soudain devenu le centre d’une furieuse polémique. Né à Detroit, habitant aujourd’hui Brooklyn, il écrit régulièrement dans la New York Review of Books et dans le New York Times. Son petit livre, The Once and Future Liberal («l’homme de gauche d’hier et de demain»), a suscité un tumulte du diable dans les cercles de la gauche américaine, universitaire ou militante.

    Le Figaro - Mark Lilla : «L'idéologie de la diversité a effacé le grand récit de l'histoire américaine»

    L'historien américain des idées a accordé un entretien fleuve au FigaroVox. Pour le professeur de Colombia, l'élection de Donald Trump à la Maison-Blanche a mis en lumière les limites et les dangers de la politique des identités particulières.

    Mark Lilla est un politiste, historien des idées et journaliste américain né en 1956. Professeur d'Humanités à l'Université de Colombia, spécialiste de l'héritage des Lumières, il vient de publier The Shipwrecked Mind (éd. New York Review Books, 2016).

    LAICITE

    Le Monde - Les signe religieux « ostensibles » interdits dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale

    Le texte adopté recommande aux députés une tenue vestimentaire « neutre » et une « expression exclusivement orale ». Une mesure qui va contre la liberté d’expression pour certains élus.

    De 1945 à 1951, l’abbé Pierre, député (apparenté MRP, c’est-à-dire démocrate-chrétien) de Meurthe-et-Moselle, siégeait en soutane dans l’hémicycle. Une telle situation ne pourra plus se reproduire. Le bureau de l’Assemblée nationale a adopté, mercredi 24 janvier, une mesure interdisant le port de signes religieux « ostensibles » et contraignant les députés à avoir une tenue vestimentaire « neutre ».

    GAFA

    Le Vent se lève - Comment les multinationales sont en train de reprendre le pouvoir sur internet – Entretien avec Juan Branco

    Le monde de l’information traverse une période de mutations dont l’issue est incertaine. Face à l’influence déclinante des médias traditionnels, les réseaux sociaux s’imposent comme des plateformes incontournables ; longtemps considérés comme des îlots de liberté face aux médias officiels, ils sont pourtant investis par une logique de marchandisation et de contrôle de plus en plus étroit de la part des multinationales… Juan Branco est avocat de Wikileaks. Docteur en droit, il analyse les bouleversements auxquels est sujette l’information (et, plus largement, la politique) dans le monde de Facebook et Google.

    TEMPS DE TRAVAIL

    Libé - Temps de travail: France-Allemagne à fronts renversés

    Malgré un chômage au plus bas, la réduction du temps de travail a le vent en poupe outre-Rhin, alors que dans l’Hexagone, pourtant en moins bonne posture, la question est passée de mode.

    C’est le paradoxe France-Allemagne. Du moins en apparence. Alors qu’outre-Rhin, le taux de chômage est au plus bas depuis la réunification, provoquant, notamment dans l’industrie, des difficultés de recrutement, le mouvement syndical revendique une nouvelle baisse du temps de travail. Or qui dit RTT dit embauches supplémentaires, donc accroissement des difficultés de recrutement pour les employeurs. A l’inverse, dans l’Hexagone, où le chômage peine à descendre franchement en dessous des 10 %, plus personne ou presque n’évoque la question.

    ALSTOM

    Le Monde - Alstom-Siemens : une plainte pour « négligence » qui vise l’Etat

    L’association anticorruption Anticor reproche au ministère de l’économie et des finances d’avoir renoncé à un gain financier d’au moins 350 millions d’euros lors de la prise de contrôle du français Alstom par l’allemand Siemens.

    Dans le mariage du groupe ferroviaire français Alstom avec l’allemand Siemens, l’Etat a-t-il perdu 350 millions d’euros ? C’est la certitude de l’association anticorruption Anticor. Son président, Jean-Christophe Picard, a déposé au parquet national financier, mardi 30 janvier, une plainte « contre X » pour « négligence par personne dépositaire de l’autorité publique », confirmant une information du Canard enchaîné du mercredi 31 janvier. Elle réclame l’ouverture d’une enquête.

    REVENU UNIVERSEL

    OFCE - L’expérimentation du revenu universel est-elle possible ?

    Dans une tribune intitulée « Revenu universel, l’impossible expérimentation », je souligne les limites des expérimentations en cours et à venir du revenu universel[1] : échantillons trop petits et non représentatifs, limites inhérentes au tirage au sort (absence des effets d’équilibre sur le marché du travail ; absence d’« effets de pair »[2]). Clément Cayol a répondu à ma tribune sur le site du Mouvement Français pour un Revenu de Base (« M Allègre : les expérimentations de revenu de base sont un chemin possible vers l’instauration »). Il propose d’expérimenter le revenu universel sur des « sites de saturation » (par exemple un bassin d’emploi). L’idée serait de choisir certains bassins d’emploi comme groupe de traitement (par exemple Toulouse et Montbéliard) et d’utiliser des bassins d’emploi qui ont des caractéristiques proches comme groupe de contrôle (Bordeaux et Besançon ?). En comparant les différences de comportement entre les deux groupes (en termes d’emploi, de temps partiel, de salaires…), on pourrait connaitre l’impact du revenu universel. Une telle expérimentation a lieu dans un village kényan.

    TRANSPORTS

    Le Monde - Transport : les trois scénarios d’investissement de la commission Duron

    Le rapport de l’ancien député socialiste et maire PS de Caen propose à l’exécutif d’investir de 48 milliards à 80 milliards d’euros dans les infrastructures de transport d’ici à 2037.

    « Tout n’est donc pas possible. Il faut choisir. » Ainsi commence le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures, soit 212 pages remises à la ministre des transports, Elisabeth Borne, jeudi 1er février par son président, Philippe Duron, ancien député socialiste, ex-maire PS de Caen et figure éminente du transport. Au bout de cinq mois de travail, le gouvernement dispose d’un outil censé lui permettre de décider quels grands travaux d’infrastructures – autoroutes, lignes à grande vitesse, canaux de grand gabarit, travaux ferroviaires d’envergure – seront possibles au cours des vingt prochaines années.

    LEGISLATIVES

    Slate - Gauche éclatée et FN en berne, les leçons des premières législatives partielles du quinquennat

    DECODAGE

    Le Monde - 35 heures contre CICE : les arguments réducteurs d’Adrien Quatennens

    Une affirmation péremptoire du député du Nord fait ressurgir la question du chiffrage de l’efficacité des deux dispositifs en termes de créations d’emploi.

    Invité de l’émission « Politiquement show » sur LCI, mardi 23 janvier, le député de La France insoumise Adrien Quatennens a commenté les dernières annonces de création et de suppression d’emplois en jugeant que « dans ce pays, on supprime plus d’emplois que l’on en crée avec les effets de la politique d’Emmanuel Macron ».

    Le député du Nord a ensuite ajouté que la réforme des 35 heures avait été la mesure la plus créatrice d’emplois des dernières décennies, quand le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) n’aurait eu à l’inverse qu’« un impact très limité ». Sa sortie a provoqué de nombreuses réactions, notamment sur les réseaux sociaux.

    HOLLANDE

    Slate - Et si la politique de François Hollande avait finalement relancé l'économie française?

    Il a fini à 4% d'opinions favorables. Et pourtant, son action est peut-être plus bénéfique pour le pays que sa cote de popularité ne le laisse penser.

    Dans l’inconscient collectif, François Hollande restera l’un des –si ce n’est le– présidents le plus haï de la Ve République. Les sondages d’opinion publiés sur la toute fin de son mandat (2016-2017) faisaient état d’une cote de popularité de 4%, une détestation encore jamais vue dans l’histoire politique française.

    Pour les observateurs, cette dégringolade était due à une absence totale de bilan, à un reniement du programme de gauche qui l’avait porté au pouvoir en 2012 et à une incapacité à faire consensus au sein de son propre camp.

    PS

    TV5monde - PS: Faure veut en finir avec la primaire ouverte

    Olivier Faure entend, s'il prend la tête du PS, en finir avec la primaire ouverte pour désigner le candidat du parti à la présidentielle, en restreignant le corps électoral à ceux qui auront pris part à la construction du projet du PS d'ici-là.

    "Je souhaite que le corps électoral, que ceux qui participent au vote des primaires, ce soit ceux qui pendant trois ans auront accompagné la reconstruction de la gauche", a affirmé dimanche à Pantin (Seine-Saint-Denis) le président du groupe PS à l'Assemblée, au lendemain du lancement de la campagne pour le poste de premier secrétaire.

    Le Figaro - Les parlementaires PS éludent les résultats «calamiteux» des partielles

    Une chape de plomb. Au Sénat comme à l'Assemblée, les parlementaires socialistes ne se sont pas étendus sur les très mauvais scores de leur parti lors des législatives partielles de dimanche. Le PS pourtant, dans le Val d'Oise comme dans le territoire de Belfort, a été relégué au rang de petit parti. En 6e position à Belfort, le PS n'a réuni que... 2,6% des voix. Un score à peine meilleur dans le Val d'Oise avec 6,88%.

    Le Figaro - Congrès PS : Emmanuel Maurel, candidat favori... de la France Insoumise

    Même s'ils ne sont - évidemment - pas invités à voter pour le futur Premier secrétaire du PS, les Insoumis ont déjà trouvé leur candidat. Sans surprise, il s'agit d'Emmanuel Maurel, seul représentant de l'aile gauche du parti dans la course. «S'il gagne, ça change l'orientation du PS et ça poserait la question d'un travail commun», a déclaré lundi Manuel Bompard, le coordinateur des campagnes de La France insoumise devant plusieurs journalistes et rapporté par l'AFP. Emmanuel Maurel «respecte et tient compte de la force politique que nous sommes», a-t-il également estimé.

    Le JDD - Carvounas, Faure, Le Foll, Maurel… Qui sera le prochain patron du PS?

    Quatre hommes - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - sont officiellement candidats au poste de premier secrétaire du PS, Julien Dray n'ayant finalement pas présenté de candidature et celle de Delphine Batho ayant été rejetée.

    Le Monde - Congrès du PS : quatre hommes en lice, le texte de Delphine Batho recalé

    Quatre hommes brigueront la tête du Parti socialiste lors du 78e congrès : Emmanuel Maurel, Luc Carvounas, Olivier Faure et Stéphane Le Foll.

    Pas de surprise. Le Conseil national (CN) du Parti socialiste (PS), réuni à Paris samedi 27 janvier, a validé quatre textes d’orientation dans le cadre de son 78e congrès qui devra désigner le nouveau premier secrétaire. Il s’agit de ceux de Luc Carvounas (« Un progrès partagé pour faire gagner la gauche ») ; de Stéphane Le Foll (« Cher.e.s camarades ») ; d’Olivier Faure (« Socialistes, le chemin de la renaissance ») et celui d’Emmanuel Maurel (« L’Union et l’espoir »).

    Libé - Au PS, quatre hommes, un baron et un contre-congrès

    Un samedi après-midi à deux ambiances. La première sans suspense : comme prévu, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Emmanuel Maurel postulent officiellement au poste de premier secrétaire du PS. Quatre hommes. Ils étaient présents lors du conseil national du parti à la Maison de la chimie, à Paris. La direction a validé leur dossier. Face à la presse, les uns et les autres ont étalé leurs forces. Une manière de se tester avant de partir en campagne, pour présenter leur programme aux militants, enfin ceux qui restent, à travers le pays.

    Le Figaro - Quatre candidats pour diriger le Parti socialiste

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, aura face à lui l'ex-ministre Stéphane Le Foll, le député Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche.

    Quatre hommes en lice pour un parti en miettes. Le Parti socialiste, rassemblé samedi pour un conseil national, a lancé le top départ de son congrès qui aboutira les 7 et 8 avril prochains par l'installation d'un nouveau premier secrétaire. Tous les postulants se sont rendus à la maison de la Chimie (VIIe arrondissement) pour y déposer leur texte d'orientation (ex-motion).

    Libé - Quatre candidats pour prendre la tête d’un PS à la dérive

    Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- vont être déclarés officiellement candidats samedi pour briguer la tête du PS et tenter de lui redonner vie après les débâcles électorales de 2017....

    En tout état de cause, l’aile gauche apparaît très divisée, entre Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, son représentant naturel.

    Chantre de l’union de la gauche, l’un des rares députés à ne pas avoir voté la confiance au gouvernement en juillet, M. Carvounas a obtenu samedi matin le soutien des amis de Benoît Hamon restés au PS, selon le député Régis Juanico.

  • L'actualité des socialistes du 19 au 27 janvier (Mise à jour)

    DERNIERE HEURE

    Le JDD - Carvounas, Faure, Le Foll, Maurel… Qui sera le prochain patron du PS?

    Quatre hommes - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - sont officiellement candidats au poste de premier secrétaire du PS, Julien Dray n'ayant finalement pas présenté de candidature et celle de Delphine Batho ayant été rejetée.

    Le Monde - Congrès du PS : quatre hommes en lice, le texte de Delphine Batho recalé

    Quatre hommes brigueront la tête du Parti socialiste lors du 78e congrès : Emmanuel Maurel, Luc Carvounas, Olivier Faure et Stéphane Le Foll.

    Pas de surprise. Le Conseil national (CN) du Parti socialiste (PS), réuni à Paris samedi 27 janvier, a validé quatre textes d’orientation dans le cadre de son 78e congrès qui devra désigner le nouveau premier secrétaire. Il s’agit de ceux de Luc Carvounas (« Un progrès partagé pour faire gagner la gauche ») ; de Stéphane Le Foll (« Cher.e.s camarades ») ; d’Olivier Faure (« Socialistes, le chemin de la renaissance ») et celui d’Emmanuel Maurel (« L’Union et l’espoir »).

    Libé - Au PS, quatre hommes, un baron et un contre-congrès

    Un samedi après-midi à deux ambiances. La première sans suspense : comme prévu, Luc Carvounas, Stéphane Le Foll, Olivier Faure et Emmanuel Maurel postulent officiellement au poste de premier secrétaire du PS. Quatre hommes. Ils étaient présents lors du conseil national du parti à la Maison de la chimie, à Paris. La direction a validé leur dossier. Face à la presse, les uns et les autres ont étalé leurs forces. Une manière de se tester avant de partir en campagne, pour présenter leur programme aux militants, enfin ceux qui restent, à travers le pays.

    Le Figaro - Quatre candidats pour diriger le Parti socialiste

    Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Olivier Faure, aura face à lui l'ex-ministre Stéphane Le Foll, le député Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche.

    Quatre hommes en lice pour un parti en miettes. Le Parti socialiste, rassemblé samedi pour un conseil national, a lancé le top départ de son congrès qui aboutira les 7 et 8 avril prochains par l'installation d'un nouveau premier secrétaire. Tous les postulants se sont rendus à la maison de la Chimie (VIIe arrondissement) pour y déposer leur texte d'orientation (ex-motion).

    Libé - Quatre candidats pour prendre la tête d’un PS à la dérive

    Quatre hommes -Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel- vont être déclarés officiellement candidats samedi pour briguer la tête du PS et tenter de lui redonner vie après les débâcles électorales de 2017....

    En tout état de cause, l’aile gauche apparaît très divisée, entre Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, son représentant naturel.

    Chantre de l’union de la gauche, l’un des rares députés à ne pas avoir voté la confiance au gouvernement en juillet, M. Carvounas a obtenu samedi matin le soutien des amis de Benoît Hamon restés au PS, selon le député Régis Juanico.

    LA SOCIAL-DEMOCRATIE

    La Tribune - La social-démocratie est morte, vive la social-démocratie ! Par Gazier Bernard et Günther Schmid

    Donnée pour morte à de multiples reprises, la social-démocratie a toujours su rebondir. Elle peut le faire à nouveau en 2018, si et seulement si elle actualise ses idéaux. Par Gazier Bernard, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Günther Schmid, Freie Universität Berlin

    L'horizon de l'Union européenne est de plus en plus celui de la déréglementation, des coalitions de centre-droit ou de droite et du repli nationaliste. Selon de nombreux observateurs, la social-démocratie (SD) serait obsolète et condamnée en Europe. Mais on le disait déjà dans les années 1980... La SD subit des enterrements périodiques d'où elle renaît. Il s'agit d'une exigence centenaire, celle de la conception généralisée de la démocratie, l'étendant au-delà des citoyens et des électeurs, vers les travailleurs, les entreprises et les municipalités.

     

    POST-CAPITALISME

    OFCE - Y aura-t-il un post-capitalisme? par Branko Milanovic

    À propos du livre de Paul Mason, « Postcapitalism: A Guide to our Future », Editions Allen Lane, 2015.  

    C’est un livre immensément ambitieux. En moins de 300 pages, Paul Mason explique non seulement les 300 dernières années du capitalisme et les efforts pour le remplacer par un autre système (le socialisme), mais montre comment il sera éventuellement transformé et propose un ensemble de politiques pour aider à cette transformation. De plus, il ne s’agit pas d’un livre superficiel – qui pourrait sembler au premier abord opposer l’énormité du matériel couvert et la taille relativement mince du volume. Il ne faut pas non plus être distrait par le style folklorique utilisé par Mason. Le style peut être journalistique, mais les questions posées, la qualité de la discussion et les objectifs du livre sont de premier ordre.

    COMPLOTISME

    Le Monde - TV – « Complotisme, les alibis de la terreur »

    A voir aussi ce soir. Un documentaire éclairant sur la façon dont le djihadisme utilise et nourrit les thèses complotistes pour justifier la terreur

    Rudy Reichstadt est sur tous les fronts. Membre de l’Observatoire des radicalités politiques à la fondation Jean Jaurès, le politologue anime depuis 2007 le site Conspirary Watch. où il passe aux cribles, pour mieux les démonter, les théories du complot. Ce soir, c’est sur France 3, qu’il poursuit ce combat, en cosignant avec Georges Benayoun, auteur notamment de L’Assassinat d’Ilan Halimi (2014), un documentaire éclairant sur la façon dont le djihadisme utilise et nourrit les thèses complotistes pour justifier la terreur.
     
     
    INEGALITES
     

    Ce matin, Oxfam a fait la une des médias avec un chiffre choc : 82 % des richesses créées l’an dernier ont profité au 1 % les plus riches,  alors que les plus pauvres n’ont eu que des miettes (pour en savoir plus sur ces chiffres, rendez-vous ici). 

    Face à l’indignation que suscite cette crise des inégalités, les entreprises et responsables politiques se trouvent à la croisée des chemins. Des solutions existent pour rééquilibrer la balance entre les 99 % et les 1 %.  

    C’est fort de ce constat que ce matin, des militant-e-s d’Oxfam se sont mobilisé-e-s à Paris, avec un mot d’ordre : combattre les inégalités pour vaincre la pauvreté.

    Observatoire des inégalités - Les inégalités entre les femmes et les hommes en Europe

    Les inégalités entre les femmes et les hommes se réduisent en Europe, mais l’égalité est encore loin d’être atteinte dans de nombreux domaines, et les situations sont très contrastées d’un pays à l’autre. Certains sujets, comme la santé ou l’éducation, avantagent toutefois les femmes. Le tour de la question, par Valérie Schneider de l’Observatoire des inégalités.

    Oxfam lance sa campagne « Combattre les inégalités, vaincre la pauvreté »

    Davos 2018 : Les 1 % les plus riches ont empoché 82 % des richesses créées l’an dernier, la moitié la plus pauvre du monde n’en voit qu’une miette

    Des richesses engendrées l’année dernière, 82 % ont profité aux 1 % les plus riches de la population mondiale, alors que les 3,7 milliards de personnes qui forment la moitié la plus pauvre de la planète n’en ont rien vu. C’est ce que révèle le nouveau rapport d’Oxfam, « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent », publié aujourd’hui, à la veille du Forum économique mondial qui rassemblera le gotha du monde politique et des affaires à Davos, en Suisse.

    Observatoire des inégalités - Impôts et prestations sociales réduisent les inégalités de revenus de moitié

    Impôts et prestations sociales réduisent nettement les inégalités de niveau de vie entre les plus riches et les plus pauvres. La redistribution fonctionne en France, mais les écarts sont considérables à l’origine. L’analyse d’Anne Brunner et Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.

    FINANCE SOLIDAIRE

    The Conversation - Au temps de l’argent roi, où en est la finance solidaire en France ?

    Qu’est-ce que la finance solidaire ?

    L’objectif de cette finance est donc d’allouer des capitaux et financer directement des entreprises engagées notamment dans l’amélioration des conditions sociales et la transition écologique. Les objectifs d’impact sont surtout situés sur les enjeux de l’emploi (lutte contre le chômage), du logement, des énergies renouvelables et de l’agriculture biologique voire du développement entrepreneurial des pays sous-développés du Sud…

     
    JEAN GADREY
     
     
    Liste totalement subjective que chacun.e peut compléter ou contester. Mes billets sur le risque de krach financier ou sur le climat ayant pu en déprimer certain.e .s, je voudrais me racheter un peu en débutant l’année 2018 par quelques très bonnes nouvelles récentes, façon de vous adresser mes vœux.

    PS

    France Info - Emmanuel Maurel, eurodéputé et candidat à la tête du PS : "Rien de ce qui est à gauche ne nous est étranger"

    Le socialiste Emmanuel Maurel était l'invité de "L'Interview J-1", jeudi, à la veille clôture des candidatures pour le poste de premier secrétaire du Parti socialiste.

    Europe 1 - Le débat d’Europe Soir – Frédéric Taddeï – Le Parti Socialiste peut-il encore nous étonner ?

    Avec : Eric BENZEKRI, Scénariste de la série Baron noir ; Gaël BRUSTIER, Politologue......

    Europe 1 - Congrès du PS : une dernière ligne droite sous haute tension

    Les candidats au poste de premier secrétaire ont jusqu’au 27 janvier pour déposer leur motion et satisfaire aux nouvelles règles de parrainage. Malgré l’état du parti, la bataille est déjà âpre. 

    Un congrès du PS, c’est souvent une lutte des egos et des ambitions. Et les débâcles électorales de 2017, qui ont laissé le parti en miettes, l’on contraint à vendre son siège historique rue de Solférino et le placent quasiment en état de mort clinique, n’ont pas changé la donne pour le rendez-vous de 2018. Pas moins de cinq candidats - six si Julien Dray se décide à y aller - se sont fait connaître. Mais les règles de parrainage ont changé, et tous ne pourront peut-être pas s’aligner avant la date limite du 27 janvier. En attendant, et malgré un processus qui s’annonce long, et peut-être douloureux, la bataille a déjà commencé.

    L'Obs - Congrès du PS : "Et si on exigeait la clarté, la lucidité et des idées neuves ?"

    TRIBUNE. A l'aile gauche du PS, les amis de Benoît Hamon appellent à dresser l'inventaire du quinquennat Hollande et à s'appuyer sur l'enthousiasme qui s'est levé lors de la primaire.

    Si Benoît Hamon a quitté le PS, ce n'est pas le cas de tous ses amis. Régis Juanico, membre de la direction provisoire du PS, Mathieu Hanotin, coordinateur de la campagne présidentielle, et une dizaine de parlementaires ou anciens parlementaires socialistes veulent peser sur le congrès socialiste. Dans le texte que nous publions ci-dessous, ils réclament "un inventaire de la pratique du pouvoir par la gauche, tout particulièrement du dernier quinquennat", tout en marquant une opposition résolue à la politique d'Emmanuel Macron.

    A quelques jours de la clôture des candidatures, ils ne disent pas à ce stade quel sera leur choix. Soutenir Emmanuel Maurel, candidat de l'aile gauche ? Ou bien Luc Carvounas, ancien lieutenant de Manuel Valls devenu l'avocat de la réconciliation de la gauche ? Ils feront savoir leur décision samedi.

    France Inter , Le PS se cherche un chef

    Avec Olivier Faure, le président du groupe socialiste à l’Assemblée qui fait figure de favori.

    Ancien hollandais mais compatible avec la gauche d’un PS qui, de toute façon, n’a plus de boussole. Au-delà de la compétition, c’est bien la pertinence de l’existence du PS qui est en jeu. Où en est-il aujourd’hui ? Son encéphalogramme idéologique est plat, mais au jour le jour, le PS gère toujours les plus grandes villes dont la capitale, 5 des 12 régions et de nombreux départements. Et ses élus locaux sont plutôt appréciés.

    Slate - Peut-on vraiment sauver le PS? par Olivier Biffaud

    Le nom du ou de la nouvelle première secrétaire du parti socialiste sera connu le 29 mars. Une lourde tâche l'attend: sauver le navire socialiste d'un naufrage définitif et tenter de le remettre à flot.

    Une femme –Delphine Batho– et quatre hommes –Luc Carvounas, Olivier Faure, Stéphane Le Foll et Emmanuel Maurel, par ordre alphabétique– sont actuellement en lice pour engager, dès l'élection du nouveau premier secrétaire du Parti socialiste le 29 mars prochain, le sauvetage de l'année!

    Slate, Gaël Brustier - Le Parti socialiste ne connaîtra pas un nouvel Épinay (à moins que…)

    Avec Delphine Batho, ils sont maintenant cinq à vouloir relever le PS. On imagine que dans la tête de chaque candidat au poste de premier secrétaire trotte le souvenir du congrès d'Épinay, charriant nostalgie, fantasmes et espérances…

    En 1971, longtemps après l’arrivée de De Gaulle au pouvoir en 1958, naquit le PS d’Epinay dirigé par François Mitterrand. L’Union de la gauche puis la conquête du pouvoir en 1981 apparaissent désormais comme un âge d’or. On en est si loin...

    L'Obs - Le Parti socialiste est-il "une mafia", comme le dit Delphine Batho ?

    Pour le politologue Frédéric Sawicki, le fonctionnement du PS évoque "dans certains cas un fonctionnement clanique ou féodal". Interview.

    Frédéric Sawicki est politologue, spécialiste du Parti socialiste et des pratiques militantes. Il est professeur de science politique à l'Université Paris I-Panthéon-Sorbonne.

    Libé - A Lille, Martine Aubry soutient Faure et charge Macron

    La maire de Lille a annoncé ce jeudi, lors de ses vœux à la presse, qu'elle apportait son soutien au chef des socialistes à l'Assemblée pour prendre la tête du parti. Et profité de l'occasion pour critiquer la politique migratoire de l'Elysée.

    Ce sera Olivier Faure. Martine Aubry a annoncé son soutien officiel à celui qui a été son conseiller lorsqu’elle était ministre de l’Emploi et de la Solidarité, dans le gouvernement Jospin.

    Le Monde - Un ancien membre de la campagne de Benoît Hamon mis en examen pour viol

    Placé en garde à vue mardi, Gilbert Cuzou est visé par cinq plaintes de militantes du PS qui ont participé à la campagne présidentielle de Benoît Hamon.

  • L'actualité des socialistes du 12 au 18 janvier

    UTOPIE

    Le Nouveau Magazine Littéraire, Bruno Latour - Utopie « Le problème des utopies, c’est qu’on les réalise !  »

    Dans son dernier livre « Où atterrir ? », le philosophe n’utilise qu’une seule fois le mot d’utopie, auquel il ne goûte guère.

    Franc-tireur aujourd’hui consacré, le philosophe et sociologue Bruno Latour a été l’un des premiers penseurs français à se saisir de la question écologique, à refuser d’en laisser le monopole aux sciences « dures » et au personnel politique. Si Où atterrir ?, son tout dernier livre, se nourrit de ses nombreux travaux antérieurs, il adopte un registre assez nouveau : réduisant au minimum les références et les démonstrations, se départant de la bonhomie virtuose dont il est coutumier, le philosophe trahit une réelle inquiétude. Ce livre est moins un essai qu’un cri, une interpellation, un signal d’alerte.

    FEMINISME

    Jean Gadrey - En France, les hommes gagnent 50 % de plus que les femmes. Vrai ou faux ?

    Réponse : c’est parfaitement vrai, mais il faut expliquer car ce chiffre est plus élevé que ceux qui circulent (en général à l’occasion de la journée mondiale du 8 mars, avant de tomber dans l’oubli les autres jours de l’année…).

    Je débute l’année 2018 avec ce billet dont l’idée m’est venue en lisant le formidable rapport mondial sur les inégalités (malheureusement en anglais), dont la presse a abondamment parlé… pendant quelques jours. On trouve le rapport complet sur le site http://wir2018.wid.world/ , mais aussi un résumé en français (20 pages), ainsi que de nombreux fichiers de données sur la page « methodology ».

    Le nouveau magazine littéraire - Ne nous libérez pas, l’égalité va s’en charger

    Dans une tribune publiée par Le Monde , un collectif de 100 femmes affirme rejeter un féminisme qui promeut une «haine des hommes». Réjane Sénac, directrice de recherche au CNRS et au Centre de recherches politiques de Sciences po–CEVIPOF, leur répond.

    Dans cette tribune publiée par Le Monde, le maternalisme côtoie le paternalisme pour expliquer à celles et à ceux qui dénoncent les violences sexuelles qu’elles sont les alliées du puritanisme et les ennemis de la liberté. Avec l’assurance de celles et de ceux qui savent et peuvent, il s’agit d’utiliser la sacrosainte défense de la liberté pour anesthésier le débat en le situant sur le registre moral et non politique. Afin de discréditer celles et ceux qui déchiffrent ces violences comme l’expression et le moyen d’un système de domination, la feinte habile – quoique éculée – est d’en faire la garantie d’une société pluraliste et vi(v)able.

    Jean Gadrey - Quels sont les pays de l’UE avec le plus d’inégalité salariale entre hommes et femmes ?

    La réponse peut surprendre. Ce sont des pays riches d’Europe de l’Ouest (Pays-Bas, Allemagne et Royaume-Uni), et l’Autriche.

    L’indicateur utilisé est simple : c’est l’écart des salaires MENSUELS (hommes – femmes) en % du salaire des femmes. Par exemple, si les hommes gagnent en moyenne 1.500 et les femmes 1.200, on fera le rapport 300/1.200, soit un ratio de 25% (de plus pour les hommes). Les chiffres sont ceux de 2014, fournis par Eurostat (voir en annexe les détails techniques).

    ASIE

    Le blog de Jean-Raphaël Chaponnière - Le poids de l’Asie

    La première mondialisation achevée en 1914 n’a pas laissé un bon souvenir en Asie. Elle a coïncidé avec les « mises en valeur » coloniales, l’ouverture forcée des pays qui avaient échappé au colonialisme, et enfin la « Grande divergence » et l’effondrement de l’Asie dans l’économie globale. Après la Seconde Guerre mondiale, les pays qui accèdent à l’indépendance choisissent de se protéger de la concurrence des pays industrialisés. Leur attitude a évolué dans les années 1970 avec l’émergence des NPI (nouveaux pays industrialisés) qui combinent protection et ouverture commerciale, libéralisme et intervention de l’État. Dans les années 1980 et 1990, marquées par la réévaluation du yen et l’afflux d’investissements japonais, les pays asiatiques connaissent « dix glorieuses » mais succombent aux sirènes de la mondialisation financière qui précipitent la crise de 1997. Ils s’en sont remis rapidement et leur croissance a ensuite bénéficié de l’ascension de la Chine. Son adhésion à l’OMC a donné un coup d’accélérateur à la mondialisation.

    FAKE NEWS

    Le nouveau magazine littéraire - Fake news. Entretien avec Fabrice d'Almeida

    Haro sur la démocratie

    Depuis quelques années, les fake news semblent avoir envahi le monde de l'information. Décryptage de ce phénomène avec Fabrice d'Almeida.

    Au lendemain d’une étude réalisée par l’IFOP selon laquelle 79% des Français adhéreraient au moins à une des théories du complot répandues, Fabrice d’Almeida, historien des médias à l’Université Paris II, Panthéon-Assas spécialiste de la propagande par l’image et de la manipulation décrypte pour Le Nouveau Magazine Littéraire le succès des fake news, leur influence et leurs dérives possibles en matière d’information.

    RSA

    OFCE - RSA : un non-recours de 35% ?

    Par Guillaume Allègre, @g_allegre

    Le non-recours au RSA est souvent invoqué pour justifier une réforme du système d’aide aux personnes à bas revenus (Revenu universel, mise en place d’une allocation sociale unique qui fusionnerait RSA, Prime d’activité et Allocation logement). Selon la CNAF, le non-recours au RSA-socle serait de 36%. (CNAF, 2012). Pour faire cette estimation, la CNAF s’appuie sur une enquête quantitative, réalisée au téléphone auprès de 15 000 foyers sélectionnés à partir de leurs déclarations fiscales. L’enquête quantitative sur le RSA a été spécifiquement conçue pour reproduire un test d’éligibilité à cette prestation. Pourtant, certains foyers non éligibles au RSA déclarent en bénéficier. Cette catégorie représente 524 foyers dans l’enquête, soit 11% des bénéficiaires. Elle peut résulter d’une erreur de déclaration au moment de l’enquête, ou d’une approximation du test d’éligibilité de l’enquête. En tout état de cause, l’existence de cette catégorie montre qu’il est difficile d’estimer un non-recours à l’aide d’une enquête, même spécifique. Par ailleurs, le Secours catholique estime à 40% le non-recours au RSA-socle (sur l’ensemble des ménages rencontrés en 2016 par l’association)[1].

    PS

    Libé - PS: Faure bien parti pour tirer son épingle du jeu

    Julien Dray presque candidat, Delphine Batho en guerre contre la direction... Alors qu’une certaine confusion règne à moins de dix jours de la clôture des candidatures à la tête du PS, Olivier Faure engrange les soutiens et semble le mieux placé pour l’emporter.

    Libé - Congrès du PS: quatre candidats pour une bataille à l’issue incertaine

    Alors que quatre candidats sont désormais sur la ligne de départ pour briguer la tête du PS, l’issue de la course apparaît incertaine, les anciennes écuries d’hier s’étant largement dispersées. Aperçu des forces et faiblesses de chacun....

    EMMANUEL MAUREL. Le député européen, qui avait obtenu 13% des suffrages avec sa motion Maintenant la gauche lors du congrès de Toulouse en 2012, met en avant sa «cohérence».

    Soucieux de ne pas être enfermé à la gauche du parti, M. Maurel, 44 ans, se veut l’artisan d’une «synthèse nouvelle» qui rassemble au-delà des anciens clivages du PS. Comme M. Carvounas, il souffre cependant de la division de la gauche du parti, et du départ d’une partie des partisans de M. Hamon, dans le sillage du fondateur de Générations.

    Libé - Election au PS : Delphine Batho s'invite en force dans la «petite mafia» socialiste

    La députée des Deux-Sèvres et ex-ministre de l'Environnement de François Hollande a annoncé ce lundi dans «le Parisien» sa candidature au poste de premier secrétaire. Fustigeant les «barons», elle souhaite «déverrouiller» le parti et le rendre «à tous les citoyens» de gauche.

    NOTRE DAME DES LANDES

    Le JDD - Notre-Dame-des-Landes : sur la ZAD, on prépare l'après

    REPORTAGE - Après l'abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes, les opérations de nettoyage vont débuter lundi sur la départementale D281, qui traverse la ZAD du nord au sud. Et ce n'est qu'une première étape.

    Le Monde - Notre-Dame-des-Landes : un atterrissage maîtrisé

    Editorial. Pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouvait le dossier de l’aéroport NDDL, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont procédé à une analyse coûts-bénéfices approfondie.

    Ouest-France - Notre-Dame-des-Landes: les six propositions de Nantes

    Davantage de TGV, aménagements accélérés du périphérique, tram desservant l’aéroport, nouveau franchissement de la Loire… Ce samedi 20 janvier 2018, Nantes interpelle l’État avec six propositions, trois jours après l’annonce par le gouvernement de l’abandon du transfert de l’aéroport de Nantes Atlantique.

    Libé - Notre-Dame-des-Landes : demain est déjà à l’oeuvre Par Luc Gwiazdzinski, Géographe et Olivier Frérot, Ingénieur des Ponts et Chaussées, conférencier

    Au-delà du symbole de NNDL, nombres de collectifs émergent en imposant de nouvelles manières de faire et d'être ensemble. Les politiques publiques sauront-elles prendre en compte ces «utopies réalistes» ?

    Beaucoup a déjà été dit sur Notre-Dame-des-Landes : la très longue durée de ce projet, son caractère daté, son coût non maîtrisé, l’absence de lucidité des gouvernements et des administrations et les méthodes utilisées, par trop descendantes. Un cas d’école à étudier dans les instituts d’urbanisme, d'aménagement ou de sciences politiques.

    La Tribune - Notre-Dame-des-Landes : pour la ville de Nantes, l'heure est au rebond

    Au lendemain de l’annonce du Premier ministre Édouard Philippe d’abandonner le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, les acteurs politiques et économiques de la métropole nantaise et de la région se rencontrent, se serrent les coudes et cherchent à rebondir pour éviter un enclavement de l’Ouest, et préserver attractivité et compétitivité du territoire.

    Le blog de Jean-Marie Harribey - L’économie par terre ou sur terre ?

    Au lendemain de l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, décision politique tellement tardive qu'on a de la peine à reconnaître qu'elle est aujourd'hui finement jouée parce qu'elle ne fait que conclure un rapport de forces contraire au décideur, j'ai essayé de me remémorer les arguments et les arguties en faveur de ce projet datant d'une époque que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître.

  • L'actualité des socialistes du 5 au 11 janvier

    LAICITE

    Le Point - Maryam Namazie : « Il y a un tsunami d'athéisme dans le "monde musulman" »

    ENTRETIEN. Cette Iranienne militante de la laïcité défend des apostats menacés de mort dans 13 pays et appelle son camp – la gauche – à ne pas les trahir.

    Née à Téhéran en 1966, Maryam Namazie a quitté l'Iran après l'avènement de la République islamique en 1979. Cette femme de gauche, militante des droits de l'homme et des réfugiés, est devenue une passionaria de la laïcité et une farouche opposante au relativisme culturel. En 2007, elle fonde en Grande-Bretagne le Conseil des ex-musulmans, pour porter l'attention sur la situation des apostats, menacés de mort dans les États où s'applique la charia, et encore trop souvent obligés à la discrétion dans nos pays occidentaux. En juillet dernier, à Londres, Maryam Namazie a organisé une conférence sur la « liberté de conscience et d'expression », le plus grand rassemblement d'ex-musulmans de l'histoire.

    Marianne - M. le président Macron, la laïcité n’est ni radicale, ni une menace pour la France

    A la veille des fêtes de Noël, la presse nous a informés que le président de la République était préoccupé par la montée d’une nouvelle radicalité. Emmanuel Macron s’est dit « vigilant » face au risque d’une « radicalisation de la laïcité », au grand bonheur d’un aréopage de clercs et responsables d’associations cultuelles réunis le 21 décembre à l’Elysée. Ainsi, en France, aujourd’hui la radicalisation qui poserait problème serait celle des défenseurs de la laïcité. Cela signifie probablement que si la situation l’exigeait, l’Etat devrait mobiliser les forces vives de la nation, les forces armées et de police, le renseignement intérieur, pour surveiller ces radicalisés laïques qui menacent l’ordre public.

    EMMANUEL MAUREL

    Marianne - Emmanuel Maurel, candidat à la tête du PS : "Macron n'est pas un début, c'est une fin"

    A côté des déclarations solennelles - Stéphane Le Foll et Olivier Faure ont annoncé tour à tour cette semaine leur candidature à la tête du PS -, Emmanuel Maurel se ferait presque discret. Eloigné du courant majoritaire, ce représentant de l'aile gauche (il a fait partie des frondeurs pendant le quinquennat de François Hollande) s'étonne qu'on attende de lui une annonce formalisée. "Ce n'est pas une élection présidentielle", soupire-t-il. Mais il est bien candidat. Décidé à prendre la tête d'un Parti socialiste moribond, le député européen esquisse pour Marianne les contours de son projet.

    Le Républicain Lorrain - Emmanuel Maurel candidat à « une synthèse nouvelle du PS »

    L’eurodéputé Emmanuel Maurel membre de l’aile gauche du PS ne faisait pas mystère de ses ambitions pour le poste de premier secrétaire. Il annonce officiellement sa candidature dans nos colonnes.

    Vous officialisez votre candidature. Vous pensez donc que le PS a un avenir ?

    C’est précisément ce qui motive ma candidature. Même si le PS est en mauvais état après sa double déroute électorale du printemps, on peut remonter la pente. Si la gauche est capable de redevenir elle-même, elle sera au rendez-vous de 2022.

    Le Point - Emmanuel Maurel : « Évidemment que je serai candidat à la tête du PS »

    Le député européen, candidat face à Harlem Désir en 2012, se lance dans la course pour devenir premier secrétaire du Parti socialiste.

    Si doute il y avait, il est balayé d'emblée. « Évidemment que je serai candidat à la tête du PS », lâche, comme une évidence, Emmanuel Maurel alors que Najat Vallaud-Belkacem vient d'annoncer qu'elle ne briguerait pas le poste. Le député européen ne l'avait jamais exprimé aussi clairement. Pas par souci d'entretenir le suspense – « On n'est pas dans une primaire » –, mais parce qu'il rassemble ses soutiens et prépare son projet avant de déposer son texte d'orientation, le 27 janvier

    TOUJOURS CHARLIE

    Marianne - Toujours Charlie ! Ce qui s’est vraiment dit aux débats des Folies Bergère

    Critiquée avant même son ouverture par certains journaux, la journée de débats "Toujours Charlie !" organisée ce samedi 6 janvier aux Folies Bergère, à Paris, est démontée par les mêmes après… Rien d’étonnant. Quelques précisions s’imposent.

    A lire les compte-rendus malveillants de plusieurs journaux et sites d'actualité, une secte satanique se serait réunie l'après midi du samedi 6 janvier aux Folies Bergère, à Paris, pour s’arroger la mémoire des victimes de l’attentat de Charlie Hebdo et psalmodier des vitupérations xénophobes à l’endroit des musulmans… Ces journaux et ces sites se ressemblant tous, et récitant tous la même partition visant à taxer d’« islamophobe », de « réac », de « raciste » et autres infamies du même genre, les participants à ce rassemblement laïc, républicain et progressiste, inutile de perdre son temps à citer les titres moutonniers qui orchestrent ce désolant panurgisme médiatique.

    ZOHRA

    Culturebox - L'orchestre Zohra de Kaboul : musiciennes au péril de leur vie

    Elles ont entre 13 et 20 ans et malgré les menaces qui pèsent sur elles, elles vivent leur passion : la musique. L'orchestre Zohra de Kaboul, composé uniquement de jeunes femmes, brave les interdits des talibans et les tabous de nombreuses familles afghanes. A la rencontre de ces jeunes musiciennes qui vivent la musique au péril de leur vie.... Pour une femme afghane, faire de la musique relève d'une volonté et d'un courage que l'on a peine à imaginer. Les jeunes filles qui composent l'orchestre Zohra à Kaboul vivent leur passion sous la menace permanente des talibans et des afghans les plus conservateurs.

    LA PATROUILLE DES MAMANS

    Le Parisien - Aulnay : zéro voiture brûlée pendant la patrouille des mamans

    Une association de mères de famille a passé la soirée à « patrouiller » dans la cité de l’Europe, avec l’objectif de prévenir les débordements de la nuit du nouvel an.

    23h59, ce dimanche 31 décembre, cité de l’Europe à Aulnay-sous-Bois : une clameur géante s’élève des immeubles. Des dizaines d’explosions de pétards déchirent le silence de la nuit. La cité, très calme jusque-là, se réveille d’un coup.

    CHOMAGE

    Le Monde Diplomatique - Une bonne nouvelle maquillée en catastrophe, Chômage, le mythe des emplois vacants

    Les mesures envisagées par le gouvernement pour renforcer le contrôle des chômeurs se précisent (lire « Les recettes du vieux monde en échec »). Le Canard enchaîné en détaille cette semaine quelques-unes, tirées d’une note confidentielle du ministère du travail, qui reprend à son compte les prescriptions du Mouvement des entreprises de France (Medef). Son président, M. Pierre Gattaz, suggérait en octobre dernier d’aller jusqu’à un contrôle quotidien des demandeurs d’emploi. « Les chômeurs veulent-ils vraiment travailler ? » : véritable obsession patronale (lire « Le rêve patronal en ordonnances »), cet argument s’appuie sur des statistiques hasardeuses…

    MACRON

    Slate - Emmanuel Macron peut-il gouverner sans oppositions?

    On évoque souvent la solitude du pouvoir en parlant des locataires de l'Élysée. Le nouveau président est plus seul que jamais, même ses opposants semblent l'avoir lâché.....

    De droite, de gauche et du centre... Le nouveau chef de l'État a réussi, en moins d'une année, une synthèse que d'aucun prédisait impossible. Issu lui-même de la gauche et défendant des thèses libérales chères à la droite, Macron cohabite avec lui-même, en sublimant ce clivage. Et il l'assume ouvertement. Il a créé cet «axe central», sorte de pierre philosophale, que tous les présidents de la République rêvent de constituer autour d'eux. Hors le général de Gaulle de 1958, aucun d'entre eux n'était parvenu à ses fins. Cette alchimie, cependant, a une contrepartie dangereuse car la médaille brille de mille feux mais elle a un revers: les oppositions deviennent fantomatiques. Mis à part que ce «trou noir» ouvre une brèche aux minorités violentes, il nuit gravement au débat démocratique. Il est temps que les oppositions se ressaisissent

    ISLAMISME

    M.Louizi - Les jalons de François Burgat sur la route des Frères.

    François Burgat est aux Frères musulmans, ce que le champion est à la stratégie Starfish[1]. Ce qu’une clef de voûte est à l’arc-croissant. Ce que la quatrième roue est à la voiture. Ce que la courgette est à la ratatouille: (presque) indispensable. Je ne connais pas un «frère» qui a tant fait pour les Frères musulmans, à l’échelle nationale, comme à l’échelle internationale, comme François Burgat. Il ne m’appartient pas d’expliquer le pourquoi du comment de son activisme pro-frères : il peut s’en expliquer s’il le souhaite. Je me limite donc à relater des faits, à les interroger, à les interpréter de façon subjectivement objective. Cela suffirait, à mon sens, pour mesurer l’étendu de l’impact d’un «universitaire» sur le processus d’«islamisation»[2], en cours dans l’Hexagone, avec son lot de ruptures et de terreurs.

    CORSE

    Le Vent se lève - La grand retour de la question corse

    Il était parti pour longtemps. Il ne venait hanter que quelques dîners de familles où l’on racontait aux enfants des histoires qui font peur. Tonton prenait l’accent de Charles Pasqua et quelques minutes plus tard, toute la famille s’égosillait et s’amusait. Personne ne savait plus très bien ce qui s’était passé. On parlait d’Yvan Colona et d’un certain préfet Erignac. On ne se souvient plus très bien. Quoi qu’il en soit, tout cela était désormais derrière nous. Bien enfoui dans les mémoires.

    PS

    France Info - PS : "Je propose un savoir-faire aux militants, il n'y aura pas d'erreur sur la marchandise", assure Luc Carvounas

    Luc Carvounas, député du Val-de-Marne, candidat à la direction du PS, a assuré vendredi 12 janvier sur franceinfo avoir essayé d'être dans un discours de "vérité" sans "cacher (ses) intentions aux militants".

    Cette semaine, Stéphane Le Foll et Olivier Faure se sont déclarés candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. D'autres membres du Parti ont également manifesté leur intérêt. À la différence des autres, Luc Carvounas, député du Val-de-Marne, candidat à la direction du PS, est candidat "depuis des mois" et a "essayé d'être dans un discours de vérité sans cacher (ses) intentions aux militants", affirme-t-il ce vendredi sur franceinfo.

    Le JDD - Congrès du PS : une trentaine de cadres du parti publient un manifeste dans le JDD

    Plusieurs cadres du PS publient une tribune dans le JDD à trois mois du Congrès du PS qui aura lieu à Aubervilliers.

    Au parti socialiste, cette rentrée est celle de toutes les ambitions. À l'initiative de Sébastien Vincini, patron de la fédération de Haute-Garonne, une trentaine de cadres du PS – dont la députée Valérie Rabault, les secrétaires nationaux Eduardo Rihan Cypel et Gabrielle Siry, les premiers fédéraux (de Paris et de l'Allier) Emmanuel Grégoire et Nicolas Brien – signent un "manifeste pour un progrès partagé". La première pierre, espèrent-ils, d'une motion à vocation majoritaire dans la perspective du congrès d'Aubervilliers. Nous publions cette tribune.

    Marianne - PS : vieille maison cherche tête nouvelle (ou pas)

    Alors que le Parti socialiste joue sa survie d'ici à son congrès prévu en avril à Aubervilliers, la course pour obtenir le poste de premier secrétaire fait très "ancien monde"…

    Un bras de fer persistant entre aile gauche, sociaux-démocrates et réformistes de tout poil. D’abscons appels d'apparatchiks étalés dans la presse. Et l'inoxydable figure de Julien Dray… L'ancien monde n'en finit plus de renaître au Parti socialiste, où rien ne semble avoir changé après sa descente aux enfers en 2017. L'horizon du congrès à venir, en avril à Aubervilliers, afin d'adouber le premier secrétaire qui sera élu le 29 mars, ressemble ainsi à s'y méprendre à la litanie de ceux qui ont précédé…

    Le Figaro - Le PS est «en état de mort clinique»

    L'ex-chef de file des «frondeurs», Christian Paul, juge le PS «en état de mort clinique», mais considère dans le JDD que l'urgence est de donner idées et visages à la prochaine gauche plutôt qu'à un congrès de «survie».

    Disant approuver la décision de Najat Vallaud-Belkacem de ne pas se porter candidate à la direction du parti, l'ancien député de la Nièvre juge qu'elle «a compris que l'avenir de la France et de la gauche ne se jouerait pas dans les boutiques obscures du Parti socialiste.

  • L'actualité des socialistes du 22 décembre au 4 janvier

    TECHNOLOGIE

    Alternatives économiques - Des technologies antisociales

    « Nous voyons qu’une machine douée d’une force merveilleuse, capable de réduire l’effort et d’effectuer un travail humain fécond, mène à la famine et à l’épuisement. » Ce constat de Karl Marx (dans un discours prononcé en 1856) est-il encore d’actualité aujourd’hui où les mutations technologiques et leurs applications (robotisation, plates-formes, intelligence artificielle, etc.) bouleversent les méthodes de production, les modes de consommation, voire les relations sociales ?

    On sait que les « techno-optimistes » (sic) nous annoncent de massives destructions d’emplois. Mais ces prévisions cataclysmiques oublient de se demander, comme le fait Birgit Mahnkopf « à qui les producteurs vendront tous leurs “produits intelligents” ». Elles servent sans doute à construire un discours appelant les salariés à se préparer (et à se soumettre) aux inéluctables « disruptions créatrices ».

    ERIK OLIN WRIGHT

    La Vie des Idées - Des utopies possibles aux utopies réelles. Entretien avec Erik Olin Wright

    Dans un ouvrage magistral, Erik Olin Wright offre une réflexion d’ensemble sur les conditions du changement social. Son socialisme démocratique renoue avec l’ambition émancipatrice des sciences sociales. Mais quelle subjectivité politique pour porter ce changement ?

    Le livre d’Erik Olin Wright, initialement paru en 2010 et récemment traduit en français, constitue une somme à l’ambition considérable, qui vise à redéfinir la question du changement social au XXIe siècle. Il parvient à penser ensemble des éléments souvent appréhendés séparément : une critique du capitalisme, des propositions d’alternatives concrètes et des stratégies de transformation sociale. Plus qu’un simple triptyque logique, qui forme les 3 parties de l’ouvrage, il s’agit des différentes étapes d’un même projet visant à réarmer scientifiquement la critique après l’échec du socialisme réel.

    REVENU UNIVERSEL

    La Vie des Idées - Travailler, ou pas À propos de : Philippe Van Parijs et Yannick Vanderborght, Basic Income : A Radical Proposal for a Free Society and a Sane Economy, Harvard UP

    Parfois discuté, rarement expérimenté, le revenu universel suscite des réserves : combien coûterait-il, et est-ce seulement légitime de rémunérer chacun de la sorte ? P. Van Parijs et Y. Vanderborght expliquent que ces critiques, faibles, masquent trop souvent les avantages économiques, sociaux, humains qu’on peut escompter de cette mesure.

    Ce livre est une synthèse bienvenue sur le revenu universel, à une période où l’intérêt pour cette idée est croissant dans le débat public, notamment après le récent référendum suisse, ou encore la dernière campagne présidentielle en France. Le revenu universel souffre d’une mauvaise image provenant du caractère insolite de l’idée que l’on puisse mériter un revenu sans travail ni patrimoine, mais souffre aussi de l’arithmétique simpliste qui consiste à croire que son introduction coûterait le montant du revenu universel par tête multiplié par la taille de la population.

    POPULISME

    Non Fiction - Le populisme est-il antidémocratique ?

    A suivre John P. Judis, le populisme serait en pleine « explosion » , propulsé dans un tourbillon médiatique, politique et théorique : anti-populisme qui confond droite et gauche posé par Yannis Stavrakakis, populisme proposé par Chantal Mouffe et Ernesto Laclau et repris par Jean-Luc Mélenchon, contre-populisme d'Etienne Balibar à dimension européenne. Mais la vague populiste n'est pas forcément synonyme d'élan démocratique, si l’on se rappelle que Donald Trump, Viktor Orban, Jaroslaw Kaczynski, Recep Tayyip Erdogan s'en réclament.

    Dans ce dernier volet d'une trilogie commencée en 2011 avec Pourquoi désobéir en démocratie ?  et Le Principe Démocratie , Sandra Laugier et Albert Ogien poursuivent leur travail d'enquête conceptuelle autour du démocratique en explorant la piste d'une antidémocratie. La mobilisation des ressources de la sociologie compréhensive et d'une philosophie pragmatique inspirée de Wittgenstein prend pour point de départ une définition extensive de la démocratie comme régime et comme forme de vie.

    ECONOMIE

    Le Vent se lève - « La puissance étatique est l’instrument pour limiter les crises » – entretien avec Dany Lang

    Dany Lang est maître de conférences à l’Université Paris 13 et professeur à l’Université de Saint Louis (Belgique). Il enseigne actuellement la macroéconomie, l’économie européenne, la modélisation macroéconomique, les politiques économiques, et co-anime parallèlement l’axe « Dynamiques du capitalisme et analyses postkeynésiennes » du Centre d’Economie de Paris Nord (UMR CNRS). Membre actif des Economistes atterrés depuis leur création, il a participé à de nombreux ouvrages dont Changer l’Europe, L’Europe mal traitée, ou encore le Nouveau manifeste des économistes atterrés.

    TOUJOURS CHARLIE

    Le Figaro - «Toute une partie de la gauche n'accepte pas la liberté d'expression à l'encontre de l'islam»

    Le 6 janvier prochain, le Printemps Républicain organise aux Folies Bergères une grande manifestation «Toujours Charlie», pour commémorer les attentats de janvier 2013. A cette occasion, Laurent Bouvet accorde au Figaro Vox un grand entretien.

    Laurent Bouvet est professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié L'Insécurité culturelle chez Fayard en 2015.


    FIGAROVOX. - Le 6 janvier, aux Folies Bergères, pour commémorer les attentats de Charlie Hebdo, Le Printemps Républicain organise une grande manifestation intitulée, «Toujours Charlie». De quoi s'agit-il exactement?

    CODE DU TRAVAIL

    Libé - Les fausses surprises de la réforme du code du travail

    C’est parti ! Et à grands coups d’étonnements plutôt étonnants. Peugeot, Pimkie, le Figaro ou encore les Inrocks… les entreprises profiteraient d’un «effet d’aubaine» lié à la nouvelle législation du travail pour se séparer d’une partie de leurs salariés. En envisageant des «ruptures conventionnelles collectives», nouveau dispositif prévu par les ordonnances Pénicaud, ces entreprises procéderaient à des «licenciements déguisés», pouvant conduire, préviennent certains, à des «vagues de licenciements».

    LAICITE

    JM Bouguereau - La laïcité, combien de morts ?

    C’est l’universalisme de notre République qui est mise en cause sous forme ”d’accommodements raisonnables“ avec des demandes religieuses particulières.

    Recevant jeudi les représentants de tous les cultes, Emmanuel Macron a concédé, à leur grande satisfaction, un « risque d’une radicalisation de la laïcité ». À cette occasion, le Président a confirmé qu’il s’exprimerait sur la laïcité au début de l’année prochaine. On craint le pire.

    DEMOCRATIE

    Libé - Démocrate ou républicain ?

    Face à l’autonomie grandissante des citoyens, République et démocratie doivent s’adapter. Quel est le meilleur modèle ? Deux livres apportent leur réponse.

    C’est un article daté de 1989 et publié dans l’Obs par Régis Debray. La France est secouée par l’affaire du voile du collège de Creil (Val-d’Oise), son modèle républicain est bousculé. Faut-il refuser l’accès d’une salle de classe à deux jeunes musulmanes voilées ? Bonne action, clamera le républicain. Non, mauvaise action, s’indignera le démocrate. Ainsi, le philosophe résume-t-il le débat.

    Anti-democratie Albert Ogien et Sandra Laugier, La Découverte, 224 pp., 19 €.

    De la démocratie en France Dominique Schnapper, Odile Jacob, 352 pp., 26 €.

    ITALIE

    Le Vent se lève - Le clivage gauche-droite est mort en Italie – Entretien avec Samuele Mazzolini

    Samuele Mazzolini est un intellectuel italien chercheur à l’université d’Essex au Royaume-Uni. Il est par ailleurs co-fondateur du mouvement italien Senso Comune, d’inspiration gramscienne et populiste. Nous l’avons interrogé sur la situation politique italienne, quelques mois avant les élections législatives, et sur le projet de Senso Comune.

    LVSL : Les élections municipales de juin 2017 ont été remportées haut la main par les deux principaux partis de droite : Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue du Nord de Matteo Salvini. Bien que distancées dans les sondages nationaux par le Mouvement Cinq Etoiles (M5S) et le Parti Démocrate (PD), les droites italiennes semblent avoir le vent en poupe. Quelles sont les orientations et les stratégies respectives de ces deux formations ?

    AXEL HONNETH

    Libé - Axel Honneth, avant la reconnaissance Par Robert Maggiori

    Enfin traduit, ce texte de 1985 évalue la critique du pouvoir élaborée par l’Ecole de Francfort et Michel Foucault pour dénoncer l’oubli des facteurs moraux et des sentiments, qui sont au cœur du conflit social.

    Au nom d’Axel Honneth, l’un des plus importants philosophes et sociologues européens, est attachée la notion de «reconnaissance», héritée du jeune Hegel. Pour en former la théorie - très éclairante, en ce qu’elle fournit un programme de décryptage du «social», dont il est désormais clair qu’il ne peut plus être lu uniquement en termes politiques ou économiques parce que s’y trouvent enchâssés les valeurs et les principes éthiques - le penseur allemand de Essen, 68 ans, a parcouru un long chemin.

    Les Inrocks - Axel Honneth : A la recherche de la virulence perdue du socialisme

    Pour le philosophe allemand Axel Honneth, le socialisme, annoncé partout comme fini, contient encore une étincelle vivante, à condition de la replacer dans le cadre d’une théorie sociale nouvelle. Son ouvrage, “L’Idée de socialisme, un essai d’actualisation”, le prouve avec éclat.

    Qui, à part quelques égarés fidèles à l’idée qu’ils se font d’un engagement fervent, croit encore aux vertus du socialisme ? Qui sait même aujourd’hui définir les contours d’une pensée et d’un mouvement né il y a cent ans, en lien direct avec la modernité industrielle ? Si, dans le monde, quelques partis politiques dits socialistes participent certes au jeu électoral, chacun s’accorde à reconnaître que le logiciel intellectuel sur lequel ils reposent est trop flou et incertain pour promettre un avenir radieux à des idées désormais usées.

    L'Humanité - Axel Honneth : « Il y a une lutte idéologique concernant la manière de concevoir la liberté »

    De passage dans la capitale la semaine dernière, à l’invitation du Goethe Institut de Paris, le philosophe et sociologue a présenté au public sa Critique du pouvoir, publiée aux éditions La Découverte, cette année. Une occasion de revenir sur les lignes de force d’une des œuvres les plus marquantes de l’école de Francfort. Un entretien réalisé en partenariat avec Citéphilo.

    RUFFIN

    Le Vent se lève - Il faut comprendre comment les gens pensent, sentent, aiment et espèrent – François Ruffin

    François Ruffin est député de la France insoumise depuis maintenant six mois. Nous avons souhaité nous entretenir avec lui sur son parcours, sur la façon dont il conçoit son action, et sur les défis stratégiques de la France insoumise.

    LVSL : Nous souhaitons dans un premier temps revenir sur votre parcours personnel et votre politisation. Quel est le rôle du journalisme et de Fakir dans votre engagement ?

    J’ai lancé Fakir en 1999. J’étais un révolté individuel, assez rétif à toute organisation collective. Mon objectif était alors de détruire le journal municipal, Le Journal des Amiénois. Bon, je constate dix-huit ans plus tard que ça reste un échec… (rires). J’étais familier des écrits de Serge Halimi, et j’étais mentalement très structuré par la critique des médias.

    PS

    Boursorama - Vallaud-Belkacem jette l'éponge : mais qui veut encore du PS ?

    Le Landerneau socialiste était pendu à ses lèvres... Najat Vallaud-Belkacem a décidé de poliment claquer la porte aux nez de ceux qui lui promettaient la tête du Parti socialiste. Courtisée, mais hésitante jusqu'au bout. « Je sais que cela peut paraître étrange de ne pas céder à l'amicale pression de ses amis, mais je veux vraiment réfléchir, travailler et comprendre d'autres mondes que le seul monde politique », déclare-t-elle ce mercredi dans une interview à « l'Obs ». Un intime assure pourtant que « non » elle n'envoie pas bouler définitivement la politique, mais ça, c'est une autre histoire.

     
    Après la présidentielle ratée de 2017, le Parti socialiste reste convalescent.

    Le Parti socialiste va se (re)trouver un chef, c'est prévu. Mais si le sujet de l'incarnation occupe en ce moment tous les esprits, reste une question majeure : un leader pour incarner quoi ? Depuis des semaines, ils sont nombreux à s'inquiéter que le congrès du PS qui doit se tenir en avril ne soit un fiasco, à l'image de la débâcle historique enregistrée par le parti en 2017 ; que ne soit pas mise sur la table la question du fonctionnement du parti ; que nul débat ne soit engagé sur les idées.

    Le Point - Le PS "n'a pas eu de candidat" à la dernière présidentielle, juge Benoît Hamon

    Benoît Hamon juge que sa campagne ne cochait pas les cases d'une candidature PS classique. En cause, l'absence de soutien du parti et son projet de rupture avec Hollande.

    Arrivé cinquième de la dernière présidentielle avec le pire résultat d'un candidat socialiste depuis 1969, Benoît Hamon tente toujours de comprendre l'échec historique de son camp. Huit mois après la victoire d'Emmanuel Macron, le fondateur du mouvement Génération.s tire une analyse sévère de la dernière campagne électorale. 

     
    L’ancienne ministre de l’Education nationale ne sera pas candidate au poste de première secrétaire du PS, un parti à reconstruire après la débâcle à l’élection présidentielle puis aux législatives. NVB annonce qu’elle va travailler dans l’édition.
     
     
    Guerres intestines, ralliement à En marche, éloignement de la base, hémorragie de militants… Autrefois place forte du parti et fief de figures tutélaires comme Pierre Mauroy, le département ne compte plus aucun député socialiste.
    «Le PS à Tourcoing ? Mais il est mort !» C’est un ancien ouvrier qui parle, un socialiste de cœur, même s’il n’a jamais été encarté. «Et ce n’est pas du mal que je dis», soupire-t-il. Non, juste un constat. Au local de la section PS, la rose fleurit encore au fronton, mais les volets roulants baissés lui donnent un air de tristesse.
     
     
    Le sénateur de 44 ans, qui a pris provisoirement la tête du PS en septembre, peine à exister et surtout à faire exister son parti.

    Ce pourrait être une des nouvelles questions du Trivial Pursuit : « Qui a succédé à Jean-Christophe Cambadélis à la tête du PS en 2017 ? ». Et en dehors des quelque 42.000 militants socialistes (à jour de cotisation), rares seraient les joueurs qui pourraient espérer obtenir leur camembert jaune.